Espece Toxique
Espece Toxique
Espece Toxique
Les facteurs favorisant la survie des champignons incluent des conditions environnementales
adaptées à leur croissance et développement, telles que des températures optimales, une
humidité suffisante, une source de carbone organique et des nutriments appropriés. Les
champignons sont hétérotrophes, ce qui signifie qu'ils dépendent de matière organique pour
leur croissance et leur développement. Ils peuvent être saprophytes, se nourrissant de matière
organique morte, ou biotrophes, se nourrissant de matière organique vivante. Certains
champignons forment des associations symbiotiques avec des plantes, des algues ou d'autres
champignons, ce qui leur permet de survivre et de se développer dans des conditions
difficiles. Les champignons peuvent également produire des molécules uniques qui leur
permettent de survivre dans des environnements hostiles, telles que des toxines qui les
protègent contre les prédateurs et les concurrents. Les champignons peuvent également
survivre en produisant des spores résistantes qui peuvent germer et donner naissance à de
nouveaux individus lorsque les conditions sont favorables. Enfin, les champignons peuvent
survivre en développant des stratégies de résistance aux facteurs de stress environnementaux,
tels que les températures extrêmes, la sécheresse, les radiations et les produits chimiques
toxiques
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Ordre Agaricales
Famille Amanitaceae
Genre Amanita
Espèce Amanita phalloides
Critère de classification:
Un fungus est un membre d'un groupe important d'organismes eucaryotes qui inclut les micro-
organismes tels que les levures et les moisissures, ainsi que les champignons. En français,
le règne des Fungi n'est autre que le règne des Mycota, ou mycètes, c'est-à-dire des
champignons. Il s'agit de d'organismes eucaryotes (organismes possédant des cellules et dont
les chromosomes sont enfermés dans un noyau)
Les Amanitaceae sont une famille de champignons qui comprend le genre Amanita, qui est
l'un des genres de champignons les plus spécieux et les plus connus. Cette famille se
caractérise par la présence de lamelles sous le chapeau et se trouve principalement dans les
forêts. Les espèces d'Amanitaceae sont connues pour leur degré de toxicité variable, certaines
étant appréciées pour leur comestibilité et leur saveur, d'autres étant mortellement toxiques
L'A. phalloides, également mortelle, se trouve dans les bois ou à leur lisière. Elle a un
chapeau vert ou brun et apparaît en été ou au début de l'automne
Description botanique:
L'amanite phalloïdeun champignon qui peut atteindre une taille allant de 5 à 15 centimètres de
hauteur. se reconnait par son chapeau typiquement vert olive, finement strié de fibrilles
rayonnantes qui sont plus brunes que le reste du chapeau. Cependant sa reconnaissance
s'avère plus complexe puisqu'il existe d'autres variétés dont la couleur tire sur le jaune ou sur
le blanc. A l'état jeune son chapeau est hémisphérique, puis il s'étale, la marge est mince et
régulière, non striée. Sa cuticule est brillante par temps sec et devient plus visqueuse par
temps humide. Son pied est grêle et élancé souvent chiné de verdâtre. Il porte à la base une
volve blanche qui est ample et persistante. Aux deux tiers du pied se trouve l'anneau qui est
blanc, strié et persistant. Les lames sont libres, serrées et blanches, elles sont irrégulières, on
trouve des lamelles et des lamellules. Elles réagissent d'une manière inconstante en violet à
l'acide sulfurique. La sporée est blanche. Les spores sont amyloïdes (couleurs bleu gris au
réactif de Melzer). Elles sont elliptiques à subglobuleuses et font 8-10,5 x 7-8 µSa chair est de
couleur blanche faiblement teintée de jaunâtre sous la cuticule du chapeau. Odeur faible, de
rose fanée, devenant fétide chez le champignon âgé
Les phallotoxines
Les phallotoxines sont un groupe de mycotoxines produites par le champignon toxique
Amanita phalloides et d'autres espèces. Il s'agit d'une famille de toxines contenues dans
certaines amanites, dont la phalloïdine est le membre le plus connu. Les phallotoxines sont
très toxiques pour les cellules du foie, mais elles ne sont pas bien absorbées par l'intestin et
contribuent donc peu à la toxicité d'A. phalloides. Cependant, on peut les trouver dans des
espèces comestibles telles que l'Amanita rubescens. Les amanites produisent également des
amatoxines, dont la structure est différente de celle des phallotoxines. Les phallotoxines sont
produites par les amanites, dont l'espèce Amanita phalloides, qui produit de la phalloïdine. La
phalloïdine est un représentant du groupe des phallotoxines, qui a la capacité de se lier à
l'actine, empêchant sa polymérisation, ce qui interfère avec les activités essentielles des
cellules.
Amatoxines
Amatoxines are a group of mycotoxins found in poisonous mushrooms, such as the death cap
mushroom (Amanita phalloides) and other species like Amanita and Conocybe filaris. These
toxins are hepatotoxic, causing liver and kidney necrosis. Amatoxines act slowly regardless of
the dose, inhibiting RNA polymerases 1 and 2 in eukaryotes, thereby blocking protein
synthesis in cells. The poisoning by amatoxines, more dangerous than phallotoxins like
phalloidin, leads to symptoms such as stomach pain, nausea, vomiting, severe diarrhea,
extreme pain, and hemorrhages, ultimately resulting in death, often due to cardiac arrest,
approximately two days after ingestion. There are eight types of amatoxines, all octapeptides
with a bicyclic configuration, with α-amanitin and β-amanitin being the most abundant and
the main causes of toxicity. Treatment involves high doses of penicillin and supportive care
for liver damage, with a focus on maintaining hemodynamic stability, although the prognosis
is guarded if hepatorenal syndrome develops
La grande ciguë Conium maculatum L
La grande cigüe appartient à la famille des Apiacées. Surnommée cigüe tâchetée ou maculée,
conium maculatum, tire son nom du grec, conis signifiant poussière et évoquant l'enduit
poudreux qui la recouvre, et du latin macula en référence aux tâches pourpres habillant sa
tige. La grand ciguë est une plante sauvage qui ne se sème pas dans le jardin. Sa
multiplication se fait naturellement par semis spontanés
C'est une grande herbacée bisannuelle que l'on retrouve partout sur le territoire français, ainsi
que dans toutes les régions tempérées d'Eurasie, en Afrique du Nord et Amérique du Nord.
Elle apprécie le soleil et la demi-ombre, les sols frais, humides et riches en azote. On la croise
en bords de chemins ou de cours d'eau, mais aussi dans les haies, talus, décombres et friches.
La Ciguë maculée est très toxique et était autrefois utilisée comme poison officiel par les
Athéniens pour les condamnés à mort
Classification classique:
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Conium
Critère de classification:
Le Tracheobionta est le sous-genre des plantes qui contiennent des tissus vasculaires, le
xylème et le phloème. Ces plantes sont communément appelées plantes vasculaires . Elles se
caractérisent par la présence de tissus spécialisés qui transportent l'eau, les minéraux et la
nourriture dans toute la plante. Le terme "Tracheobionta" désigne le groupe de plantes dont
les tissus conducteurs sont le xylème et le phloème, ce qui permet la conduction vers le haut
de l'eau et des minéraux dissous par le xylème et le transport de la nourriture fabriquée dans
les feuilles vers d'autres parties de la plante par le phloème.
Les Magnoliophyta sont une catégorie taxonomique qui se réfère à un groupe de plantes
communément appelées angiospermes ou plantes à fleurs. La classification des
Magnoliophyta est basée sur la présence de certaines caractéristiques, telles que
l'enfermement des ovules dans une cavité plus ou moins complètement fermée formée par un
ou plusieurs carpelles, le dépôt de grains de pollen sur la surface stigmatique et la présence de
gamétophytes mâles et femelles spécialisés dépourvus de gamétanges.
Le terme "Magnoliopsida" fait référence à une classe de plantes connues sous le nom de
dicotylédones ou dicots, qui sont un groupe de plantes à fleurs caractérisées par la présence de
deux cotylédons dans leurs graines et de feuilles à nervures nettes. Les dicotylédones sont un
groupe de plantes très diversifié qui comprend un large éventail d'espèces, des herbes aux
arbres, et constituent une partie essentielle du règne végétal. La classe des Magnoliopsida est
un groupe important au sein de la catégorie plus large des angiospermes, qui sont des plantes
à fleurs produisant des graines enfermées dans un ovaire. Dans la classification botanique, les
Magnoliopsida constituent une classe clé qui englobe de nombreuses espèces végétales
importantes, contribuant à la biodiversité et à l'équilibre écologique des écosystèmes.
Les Rosidae constituent un groupe important au sein de la catégorie plus large des
angiospermes, qui sont des plantes à fleurs produisant des graines enfermées dans un ovaire.
Les plantes de cette sous-classe possèdent des structures reproductives hautement
spécialisées, notamment des fleurs et des graines enfermées, qui permettent une pollinisation
et une dispersion des graines efficaces1. Les rosidées constituent un groupe essentiel au sein
du règne végétal, contribuant à la biodiversité et à l'équilibre écologique des écosystèmes
Les Apiales sont un ordre de plantes dicotylédones, également appelées dicots, qui se
caractérisent par la présence de deux cotylédons dans leurs graines et de feuilles à nervures
nettes1. L'ordre des Apiales est un groupe important au sein de la catégorie plus large des
angiospermes, qui sont des plantes à fleurs produisant des graines enfermées dans un ovaire1.
L'ordre des Apiales comprend deux familles dans la classification classique de Cronquist : les
Apiacées ou Ombellifères et les Araliacées1. Ces familles se caractérisent par la présence
d'ombelles, c'est-à-dire d'inflorescences dont les fleurs sont disposées en forme de parapluie
plat ou convexe, et par un arôme caractéristique.
Genre Conium est Genre regroupant des plantes toxiques à tige creuse, à feuilles pennées et à
fleurs blanches en ombelles
Description botanique :
La Grande Ciguë est une grande herbacée, abondamment ramifiée, glabre, à tige creuse,
cannelée, tachetée de rouge, pouvant atteindre 2 m de haut. Ses feuilles, composées, sont
grandes à la base de la tige. Elles mesurent jusqu’à 50 cm de longueur et 40 cm de largeur ;
les folioles sont profondément découpées, tachetées de rouge. Les fleurs (juin-août), groupées
en ombelles, sont petites et blanches. Elles donnent de petits fruits (3 mm de diamètre
environ), à côtes apparentes, surmontés de deux petits appendices recourbés. Leur odeur est
désagréable
Principe actif:
La coniine est un composé toxique trouvé dans plusieurs plantes. C'est un antagoniste des
récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine, ce qui entraîne une inhibition du système nerveux
et éventuellement la mort par suffocation chez les mammifères. La coniine est présente dans
des plantes telles que l'Aloe, le Conium et le Sarracenia. Il s'agit du premier alcaloïde dont la
structure a été résolue et synthétisée chimiquement. Bien que la coniine ait été utilisée comme
médicament dans le passé, sa toxicité limite son utilisation. Elle bloque les récepteurs
nicotiniques de l'acétylcholine, ce qui peut entraîner la suffocation et la mort. Cependant, le
rôle écologique de la coniine dans les plantes, en particulier chez les plantes insectivores
comme le Sarracenia, reste encore à découvrir
Toxicité chez les animaux
a Grande Ciguë est une plante qui contient des alcaloïdes toxiques, dont la coniine, qui
peuvent provoquer des symptômes graves, voire mortels, en cas d'ingestion par les animaux.
La toxicité de la plante est due à l'accumulation de petites doses jusqu'à atteindre une dose
létale. Les symptômes de l'intoxication comprennent des troubles digestifs, tels que des
vomissements et des diarrhées, ainsi que des troubles neurologiques et cardiaques, tels que de
l'agitation, des tremblements, des convulsions et des arythmies cardiaques. Il n'existe pas
d'antidote à l'intoxication par la Grande Ciguë et le traitement est symptomatique, le pronostic
étant meilleur si l'animal est vu rapidement par un vétérinaire.Outre la Grande Ciguë, d'autres
substances sont toxiques pour les animaux comme le chocolat, qui contient un alcaloïde, la
théobromine, et l'oignon, qui peut provoquer une anémie chez l'animal. La toxicité de ces
substances varie en fonction de la quantité ingérée et de la taille de l'animal.
Tous les animaux ne réagissent pas de la même façon en ingérant de la ciguë : par exemple,
les oiseaux et les chevaux ne sont pas incommodés, mais les vaches, les moutons et les lapins
y sont très sensibles.
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Scrophulariales
Famille Scrophulariaceae
Genre Digitalis
Description botanique
La Digitale pourpre est une plante bisannuelle. La première année apparaît une rosette de
longues feuilles lancéolées-aiguës, pouvant atteindre 30 cm de longueur et 12 cm de largeur,
dont la base s’atténue en un pétiole. La deuxième année apparaît la hampe florale, dressée,
pouvant atteindre 1 m de hauteur. Les grappes terminales, échelonnées le long d’un même
côté de la tige, groupent des fleurs à longue corolle tubuleuse, ventrue, rouge à rouge pourpre,
marquée de taches rouge vif cernées de blanc. Le calice, à divisions terminées en pointes
courtes et raides, persiste après la floraison et entoure le fruit. Le fruit est une capsule ovoïde
biloculaire qui libère une multitude de graines minuscules.
The digitalis purpurea, also known as the purple foxglove, is a plant that is toxic to both humans
and animals. The toxicity of the plant is due to the presence of various cardiac glycosides, including
digitoxin and digoxin. Ingestion of any part of the plant can lead to serious health consequences,
including cardiac arrhythmias, nausea, vomiting, and in severe cases, death. The toxicity of the
plant is such that it is regulated in many countries, and its use in herbal medicine is not
recommended without proper medical supervision. The toxicity of the plant is not limited to any
particular species of animal, and it is toxic to both domestic and wild animals, including dogs, cats,
horses, and livestock. The toxicity of the plant is due to the presence of various cardiac glycosides,
including digitoxin and digoxin. Ingestion of any part of the plant can lead to serious health
consequences, including cardiac arrhythmias, nausea, vomiting, and in severe cases, death. The
toxicity of the plant is such that it is regulated in many countries, and its use in herbal medicine is
not recommended without proper medical supervision