Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Serie 1 (Enoncé+corrigé)

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 12

UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH

Faculté des Sciences Dhar El Mahraz Année Universitaire : 2023-2024


F è s Filière (Semestre) : MIP (S1)
Département de Mathématiques Module : Algèbre 1

Série de TD n◦1

Exercice 1.
1) Soient P , Q et R trois assertions. Montrer par un raisonnement directe qu’on a :

[(P ou Q) ⇒ R] ⇔ [(P ⇒ R) et (Q ⇒ R)].

2) Énoncer le principe de raisonnement par contraposée et le redémontrer par un raisonnement


directe et aussi par la table de vérité.
3) Soient P et Q deux assertions. Montrer, par la table de vérité, que le fait de dire que
P ⇐⇒ Q est équivalent à dire que P et Q ont la même valeur de vérité.
Exercice 2. Soient E et F deux ensembles non vides et P (x, y) un prédicat tel que x ∈ E et
y ∈ F . Donner la négation de l’assertion suivante :

∀x ∈ E, ∃!y ∈ F, P (x, y).

Exercice 3. Soient a, b ∈ R. Montrer que (∀ε > 0, |a − b| < ε) ⇒ a = b.


Exercice 4.
1) Soit n ∈ N. Montrer que 9 divise 4n + 6n − 1.
2) Montrer par récurrence forte que tout entier supérieur à 2 admet un diviseur premier.
Exercice 5. Soient A, B et C trois sous-ensembles d’un ensemble non vide Ω. Montrer que :
1) A∆B = A ∩ B ⇐⇒ A = B = ∅.
2) A∆B = ∅ ⇐⇒ A = B.
Exercice 6. Soient E, F et G des ensembles non vides. Soient f : E → F et g : F → G des
applications. Montrer que :
1) Si g ◦ f est injective, alors f est injective.
2) Si g ◦ f est surjective, alors g est surjective.
3) Si g ◦ f est bijective, alors f est injective et g est surjective.
Exercice 7. Soient A et B deux parties d’un ensemble non vide E. Considérons l’application
suivante :
f : P(E) −→ P(A) × P(B)
X 7−→ (X ∩ A, X ∩ B).
Donner une condition nécessaire et suffisante sur A et B pour que f soit bijective. Donner
dans ce cas la bijection réciproque de f .

www.youtube.com/@Departement_de_Mathematiques Page 1/2


http://e-fsdm.usmba.ac.ma/

Exercice 8. Dans R2 , on considère la relation R définie par :

(a, b)R(c, d) ⇔ a2 + b2 = c2 + d2 .

1) Montrer que R est une relation d’équivalence.


2) Décrire la classe d’équivalence de (a, b).
3) On désigne par R2 /R l’ensemble quotient modulo R. Montrer que l’application

f : R2 /R −→ [0, +∞[
(a, b) 7−→ a2 + b2

est bien définie et qu’elle est bijective.

Exercice 9. Soit E un ensemble non vide et R une relation d’équivalence. Montrer que l’en-
semble quotient modulo R forme une partition de E.

Exercices Supplémentaires

Exercice 10.
1) Soient P , Q et R trois propositions. Montrer en utilisant la table de vérité qu’on a :

[P ⇒ (Q et R)] ⇐⇒ [(P ⇒ Q) et (P ⇒ R)].

Redémontrer l’équivalence ci-dessus par un raisonnement directe.


2) Les propositions (P =⇒ Q) =⇒ R et P =⇒ (Q =⇒ R) sont-elles équivalentes ? Justifier la
réponse.

Exercice 11.
1) Montrer par contraposée que ∀n ∈ N, n2 pair ⇒ n pair.
ln(2)
2) Montrer par l’absurde que ln(3)
est irrationnel.

Exercice 12. Soient a et b deux nombres réels. On considère la proposition suivante : si a + b


est irrationnel, alors a ou b sont irrationnels.
1) Quelle est la contraposée de cette proposition ?
2) Démontrer la proposition.
3) Est-ce que la réciproque de cette proposition est toujours vraie ?

Exercice 13.

1) Montrer que 2 est irrationnel.
2) En déduire qu’il existe deux nombres irrationnels x et y tel que xy est un nombre rationnel.

www.youtube.com/@Departement_de_Mathematiques Page 2/2


http://e-fsdm.usmba.ac.ma/

Exercice 14.
1) En utilisant un raisonnement direct montrer que toute fonction réelle est une somme d’une
fonction réelle paire et d’une fonction réelle impaire.
2) Soit a ∈ R. Montrer que (∀ε > 0, |a| ≤ ε) ⇒ a = 0.
3) Démontrer que l’équation 9x5 − 12x + 6x − 5 = 0 n’admet pas de solution entière.
4) Soit n ∈ N∗ . Montrer que :
a) 2 divise n(n + 1),
b) 3 divise n(n2 − 1).
Exercice 15. Montrer qu’il n’existe pas deux carrés parfaits consécutifs dans N∗ .
Exercice 16 (Le principe des tiroirs). Démontrer que si vous rangez (n + 1) paires de chaus-
settes dans n tiroirs distincts, alors il y a au moins un tiroir contenant au moins 2 paires de
chaussettes.
Exercice 17. Soit E un ensemble. Montrer que

∀A, B, C ∈ P(E), (A ∩ B = A ∩ C et A ∪ B = A ∪ C) ⇐⇒ B = C.

Exercice 18. Soit E un ensemble non vide. Montrer que :


1) ∀ A, B ∈ P(E), on a (A ∩ B = A ∪ B) ⇐⇒ A = B.
2) ∀ A, B, C ∈ P(E), on a A∆C = B∆C ⇐⇒ A = B.
Exercice 19. Soient f : E −→ F une application, R une relation d’équivalence sur E et φ
la surjection canonique. Montrer que l’application f est compatible avec R si et seulement s’il
existe une application g : E/R −→ F telle que le diagramme suivant est commutatif :

f /
E =F

φ
g

E/R

Exercice 20. Dire si les relations suivantes sont réflexives, symétriques, antisymétriques, tran-
sitives.
1) E = Z et xRy ⇔ x = −y.
2) E = R et xRy ⇔ cos2 (x) + sin2 (y) = 1.
3) E = P(E) et ARB ⇔ A = B ou A = B̄.
Quelle sont parmi les exemples précédents les relations d’ordre et les relations d’équivalences ?
Exercice 21. Soient E, F et G des ensembles non vides. Soient f : E → F et g : F → G des
applications. Montrer que :
1) Soit f : N2 → N∗ , (n, p) 7→ 2n (2p + 1). Démontrer que f est une bijection. En déduire une
bijection de N2 sur N.
2) Soit f : Z × N∗ → Q, (p, q) 7→ p + 1q , f est-elle injective, surjective ?

www.youtube.com/@Departement_de_Mathematiques Page 3/2

Vous aimerez peut-être aussi