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Controles Finaux Et Rattrapages (2019-2022)

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Contrôles Finaux et Rattrapages (2019-2022)

Ali Ouadfel et Azzouz Cherrabi

Université Mohammed V-Rabat


Faculté des Sciences
Département de Mathématiques
Première partie

Epreuves

3
Contrôle Final 2019-2020

Exercice 1. Soit A, B et C des parties d’un ensemble E. Montrer que :


1) A ∪ B = A ∩ C si, et seulement si, B ⊂ A ⊂ C.

A∪B = A∪C
2) si, et seulement si, B = C.
A∩B = A∩C

Exercice 2. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 = 3, u1 = 4 et pour tout
n ∈ N? , un+1 = u2n−1 − nun . Montrer que pour tout n ∈ N, un = n + 3.

Exercice 3. On considère an = 4 × 10n − 1, bn = 2 × 10n + 1 et cn = 2 × 10n − 1, où n ∈ N? .


1) Vérifier que pour tout n ∈ N? , 3 divise an et bn .
2) Vérifier que pour tout n ∈ N? , bn × cn = a2n .
3) Factoriser a6 (On admet que 1999 est un nombre premier).
4) a) Montrer que pour tout n ∈ N? , bn ∧ cn = cn ∧ 2.
b) En déduire que pour tout n ∈ N? , bn et cn sont premiers entre eux.

Exercice 4.
1) On considère la relation R définie sur R? par xRy si il existe α ∈ R+? tel que y = αx.
a) Montrer que R est une relation d’équivalence.
b) Soit x ∈ R? .
i) Montrer que si x > 0, alors x = 1.
ii) Montrer que si x < 0, alors x = −1.
c) En déduire que R? /R = {−1, 1}.

? −1 si x < 0
2) On considère l’application f : R → R, x 7→
1 si x > 0
a) Déterminer f (R? ). f est-elle surjective ?
b) f est-elle injective ?
c) Montrer que la relation R est la relation associée à l’application f .
d) Donner une bijection de R? /R vers {−1, 1}.
Rattrapage 2019-2020

Exercice 5. Montrer que :


1) {(x, y) ∈ R2 /∃t ∈ R : x = 2t et y = t2 + 1} ⊂ {(x, y) ∈ R2 /x ≤ y}.
2) {z ∈ C/|z − 1| = |z + 1|} = {z ∈ C/Re(z) = 0}.

Exercice 6. Soit E, F deux ensembles tels que E ∩ F = ∅. Soit A et B deux parties respecti-
vement de E et F . Montrer que si A ∪ B = E ∪ F , alors A = E et B = F .

Exercice 7. On se propose de résoudre dans Z l’équation x29 ≡ 2 (mod 53) (*). (On rappelle
que 53 est un nombre premier).
1) a) Déterminer le reste de la division euclidienne de 29 × 9 = 261 par 52.
b) En déduire que 29 est solution de (*).
2) Soit x0 une solution de (*).
a) Montrer que x0 et 53 sont premiers entre eux.
b) Montrer que x261
0 ≡ x0 (mod 53).
c) En déduire que x0 ≡ 29 (mod 53).
d) Vérifier que 29 ≡ 35 (mod 53).
3) En utilisant 1) et 2), résoudre dans Z l’équation (*).

Exercice 8. On considère l’application f : R2 → R,(x, y) 7→ x2 + y 2 .


1) Déterminer f −1 (R− ) et f (R2 ). f est-elle surjective ?
2) f est-elle injective ?
3) On considère la relation d’équivalence R associée à l’application f .
a) Déterminer (0, 0) et (1, 0).
b) Soit (x, y) ∈ R2 . Montrer que (x, y) = {(z, t) ∈ R2 /z 2 + t2 = x2 + y 2 }.
c) Donner une bijection de R2 /R vers R+ .
Contrôle Final 2020-2021

Exercice 9. Soit n ∈ N tel que n ≥ 4. Montrer que n2 ≤ 2n .

Exercice 10. Soit E, F deux ensembles, A, B deux parties de E et f : E → F une application.


1) Montrer que f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
2) Donner un contre-exemple pour montrer qu’en général f (A ∩ B) 6= f (A) ∩ f (B).

Exercice 11. Soit E un ensemble et A une partie non vide de E telle que A 6= E. On considère
la relation R définie dans E par ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A, où A désigne
le complémentaire de A dans E. On note  χA la fonction caractéristique de la partie A, i.e.,
1 si x ∈ A
c’est l’application χA : E → {0, 1}, x 7→
0 si x ∈ /A
1) Montrer que ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si, et seulement si, χA (x) = χA (y).
2) Montrer que R est une relation d’équivalence.
3) a) Soit x ∈ A. Déterminer x, où x est la classe d’équivalence de x.
b) Soit x ∈
/ A. Déterminer x.
c) En déduire que E/R = {A, A}.

Exercice 12.
1) Soit a ∈ Z tel que a ≡ 1 (mod 10).
a) Soit x ∈ Z tel que x ≡ 1 (mod n), où n est un entier ≥ 2. Montrer que ∀k ∈ N? , xk ≡ 1
(mod n) (On pourra utiliser l’égalité xk − 1 = (x − 1)(xk−1 + xk−2 + · · · + x + 1)).
b) En déduire que a9 + a8 + · · · + a + 1 ≡ 0 (mod 10)
c) Montrer que a10 ≡ 1 (mod 102 ).
2) Soit b ∈ Z et r le reste dans la division euclidienne de b par 10.
a) Déterminer les restes possibles de b4 dans la division euclidienne par 10.,
b) Montrer que b et 10 sont premiers entre eux si, et seulement si, r ∈ {1, 3, 7, 9}.
c) En déduire que b4 ≡ 1 (mod 10) si, et seulement si, b et 10 sont premiers entre eux.
3) Soit b ∈ Z tel que b et 10 sont premiers entre eux.
a) Montrer que b40 ≡ 1 (mod 102 ).
b) (Bonus) Déterminer le reste de la division euclidienne de 6741 par 100.
Rattrapage 2020-2021

Exercice 13. Soit A et B deux parties d’un ensemble E et f : P(E) → P(A) × P(B), X 7→
(X ∩ A, X ∩ B). Montrer que :
1) f est injective si, et seulement si, A ∪ B = E.
2) f est surjective si, et seulement si, A ∩ B = ∅.
3) En déduire une condition nécessaire et suffisante pour que f soit bijective.

Exercice 14. On considère l’ensemble E = {a + ib/a, b ∈ Z} et la relation R définie dans


E par ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si il existe (h, k) ∈ Z2 tel que x − y = 2h + 2ki (i est le nombre
complexe i2 = −1).
1) Montrer que R est une relation d’équivalence.
2) Montrer que les classes d’équivalence cl(0), cl(1), cl(i) et cl(1+i) sont deux à deux disjointes.
3) Déterminer cl(0), cl(1), cl(i) et cl(1 + i).
4) En déduire que E/R = {cl(0), cl(1), cl(i), cl(1 + i)}.

Exercice 15. Soit dans Z l’équation (E) : x19 ≡ −2 (mod 29).


1) a) Justifier que 228 ≡ 1 (mod 29).
b) En déduire que −8 est une solution de (E).
2) Soit x0 une solution de (E).
a) Montrer que x28
0 ≡ 1 (mod 29).
b) Montrer que x57
0 ≡ −8 (mod 29).
c) En déduire que x0 ≡ −8 (mod 29).
3) En déduire l’ensemble des solutions dans Z de l’équation (E).

(x − 3)19 ≡ −2 (mod 29)
4) (Bonus) Résoudre dans Z le système .
(x − 3)13 ≡ −2 (mod 13)
Contrôle Final 2021-2022

Exercice 16.
1) Soit E = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k + 12} et F = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 3k}. Montrer que
E ⊂ F . A-t-on E = F ?
2) Soit E = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k} et F = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k − 18}. Montrer que
E = F.

Exercice 17. Soit E un ensemble et A, B deux parties de E. On considère l’application


f : P(E) → P(E), X 7→ (X ∩ A) ∪ B.
1) Calculer f (∅), f (A), f (B) et f (E).
2) Montrer que si f est injective, alors f = idP(E) .

Exercice 18. On considère la relation R définie dans Z par xRy si, et seulement si, 7x − 5y
est pair.
1) Montrer que R est une relation d’équivalence. Pour tout x ∈ Z, cl(x) désigne la classe
d’équivalcence de x modulo la relation R.
2) Vérifier que cl(0) 6= cl(1).
3) Soit n ∈ Z.
a) Montrer que si n est pair, alors cl(n) = cl(0).
b) Montrer que si n est impair, alors cl(n) = cl(1).
4) En déduire que Z/R = {cl(0), cl(1)}.

Exercice 19. 
x≡1 (mod 8)
1) Soit x ∈ Z. Montrer que si , alors x ≡ 257 (mod 1000).
x≡7 (mod 125)
2) On considère la suite (un )n∈N définie sur N par : un = 2 × 5n + 7.
a) Soit n ∈ N. Montrer que 5n est congru à 1 ou 5 modulo 8. (ind : distinguer les cas : n
est pair ; n est impair).
b) Montrer que pour tout n ∈ N, un ≡ 1 (mod 8).
c) Montrer que si n ≥ 3, alors un ≡ 257 (mod 1000) (ind : utiliser 1)).
d) Soit n ∈ N et d = u2n ∧ u2n+1 .
i) Vérifier 5u2n − u2n+1 = 28.
ii) Justifier que d est impair.
iii) Montrer que d 6= 7.
iv) Calculer d.
Rattrapage 2021-2022

Exercice 20. Soit E et A deux ensembles. Montrer que les propositions suivantes sont équivalentes :
(a) A ⊂ E
(b) A ∩ E = A
(c) A ∪ E = E.

Exercice 21. On considère l’ensemble E = {x ∈ Z/∀n ∈ N, xn ≡ 1 + n(x − 1) (mod 100)}.


1) Soit k ∈ Z. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, (1 + 10k)n ≡ 1 + 10nk (mod 100).
2) Soit a ∈ E.
a) Montrer (a − 1)2 ≡ 0 (mod 10).
b) En déduire que a ≡ 1 (mod 10).
3) Montrer que E = {x ∈ Z/x ≡ 1 (mod 10)}.

Exercice 22. On considère la relation binaire R définie sur Z par xRy si, et seulement si, 5
divise x2 − y 2 .
1) Montrer que R est une relation d’équivalence. Pour tout x ∈ Z, cl(x) désigne la classe
d’équivalence de x modulo la relation R et x est la classe de congruence de x modulo 5.
2) Montrer que cl(0) = 0, cl(1) = 1 ∪ 4 et cl(2) = 2 ∪ 3.
3) Montrer que Z/R = {0, 1 ∪ 4, 2 ∪ 3}.

Exercice 23. Soit E un ensemble et A, B deux parties de E. On considère l’application


f : P(E) → P(E), X 7→ (X ∪ A) ∩ B, où X est le complémentaire de X dans E.
1) Calculer f (∅) et f (E).
2) Montrer que f est une application constante si, et seulement si, B ⊂ A.
3) On suppose que f est surjective .
a) Montrer que B = E et A = ∅.
b) En déduire que f est bijective et déterminer f −1 (ind : on pourra calculer f ◦ f .)
Contrôle Final 2022-2023

Exercice 24. On considère la suite (un )n∈N définie par : u0 = u1 = 1 et ∀n ∈ N, un+2 =


un+1 + un . Montrer que ∀n ∈ N, un ≤ ( 53 )n .

Exercice 25. Soit E et F deux ensembles. Montrer que E ⊂ F si, et seulement si, P(E) ⊂
P(F ).

Exercice 26. On considère la relation binaire R définie sur Z2 par (x, y)R(z, t) si
x − z ≡ 3(y − t) (mod 5), où (x, y), (z, t) ∈ Z2 .
1) Vérifier que R est une relation d’équivalence. Pour tout (x, y) ∈ Z2 , cl((x, y)) désigne la
classe d’équivalence de (x, y) modulo la relation R.
2) Montrer que cl((0, 0)) = {(x, 2x + 5k)/(x, k) ∈ Z2 }.
3) Soit q, r ∈ Z. Montrer que cl((5q + r, 0)) = cl((r, 0)).
4) Soit (x, y) ∈ Z2 . Montrer que cl((x, y)) = cl((x + 2y, 0).
5) Soit (x, y) ∈ Z2 . Montrer que cl((x, y)) = cl((r, 0)), avec r ∈ {0, 1, 2, 3, 4}. (Ind : On pourra
utiliser 4) et 3)).
6) On considère la correspondance f : Z5 → (Z × Z)/R, x 7→ cl((x, 0)), où x est la classe de
congruence de x modulo 5.
a) Montrer que f est une application bien définie.
b) Montrer que f est bijective.

Exercice 27.
I) On se propose de montrer par l’absurde que la congruence x2 ≡ −1 (mod 43) ne possède
pas de solutions dans Z. Supposons que x0 ∈ Z est solution de x2 ≡ −1 (mod 43). (On
rappelle que 43 est un nombre premier).
1) Montrer que 43 ne divise pas x0 .
2) En déduire que (x20 )21 ≡ 1 (mod 43).
3) Conclure.
II) Soit a, b ∈ Z tels que 43 divise a2 + b2 . On se propose de montrer par l’absurde que 43
divise a et b. Supposons alors que 43 ne divise pas a.
1) Montrer qu’il existe u ∈ Z tel que ua ≡ 1 (mod 43).
2) Montrer que (ub)2 ≡ −1 (mod 43).
3) En déduire que 43 divise a et qu’ainsi 43 divise aussi b (Ind : Utiliser 1)).
Rattrapage 2022-2023

Exercice 28.
1) Montrer que la correspondance f : Z/4Z → Z/8Z, x 7→ 3x n’est pas une application.
2) On considère l’application g : Z/10Z → Z/10Z, x 7→ 7x. Montrer que g est bijective.

Exercice 29. Soit E un ensemble et A, B, X des parties de E. Montrer que si X ∩ A ⊂ X ∩ B


et X ∪ A ⊂ X ∪ B, alors A ⊂ B.

Exercice 30. Soit n ∈ N \ {0, 1} et a ∈ Z. On considère la relation binaire R définie sur Z2


par (x, y)R(z, t) si x − z ≡ a(y − t) (mod n), où (x, y), (z, t) ∈ Z2 .
1) Vérifier que R est une relation d’équivalence. Pour tout (x, y) ∈ Z2 , cl((x, y)) désigne la
classe d’équivalence de (x, y) modulo la relation R.
2) Vérifier que pour tout (x, y) ∈ Z2 , cl((x, y)) = cl((x − ay, 0)).
3) Soit r, s ∈ {0, 1, . . . , n − 1}. Montrer que si cl((r, 0)) = cl((s, 0)), alors r = s et qu’ainsi les
classes cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0)) sont deux à deux distinctes.
4) Montrer que Z2 /R = {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0))} (Ind : on pourra remarquer
que si q, r ∈ Z, alors cl((qn + r, 0)) = cl((r, 0))).

Exercice 31.
I) Soit a ∈ Z.
1) Montrer que si a est impair, alors a ≡ 1 (mod 4) ou a ≡ 3 (mod 4).
2) Montrer que a2 ≡ 0 (mod 4) ou a2 ≡ 1 (mod 4).
II) On se propose de montrer par l’absurde que l’équation (E) : x2 = y 3 + 7 n’a pas de
solutions dans Z × Z. On suppose qu’elle possède une solution (a, b).
1) Montrer que b est impair et en déduire que a2 + 1 est impair.(Ind : on suppose que b
est pair et on utilise I)2)).
2) Montrer qu’il existe m ∈ Z tel que a2 + 1 = (b + 2)(4m2 + 3) (Ind : on rappelle que
b3 + 8 = (b + 2)(b2 − 2b + 4)).
3) Justifier que 4m2 + 3 = pk11 . . . pkr r , où p1 , . . . , pr ∈ N sont des nombres premiers
impairs et k1 , . . . , kr ∈ N∗ .
4) Montrer qu’il existe p ∈ {p1 , . . . , pr } tel que p ≡ 3 (mod 4) (Ind : utiliser I)1)).
5) Montrer que p ne divise pas a et en déduire que ap−1 ≡ 1 (mod p).
p−1
6) Justifier que 2
est un entier naturel impair et qu’ainsi ap−1 ≡ −1 (mod p) et
conclure.
Corrigé du Contrôle Final 2019-2020

Exercice 1
1) Supposons que B ⊂ A ⊂ C. Alors, A ∪ B = A car B ⊂ A et A ∩ C = A car A ⊂ C donc
A ∪ B = A ∩ C.
Réciproquement, supposons que A ∪ B = A ∩ C. Puisque A ⊂ A ∪ B, alors A ⊂ A ∩ C et
comme A ∩ C ⊂ C, alors A ⊂ C. Aussi, Puisque B ⊂ A ∪ B, alors B ⊂ A ∩ C et comme
A ∩ C ⊂ A, alors B ⊂ A.

A∪B = A∪C
2) Il est évident que si B = C, alors . Réciproquement, supposons que
 A∩B = A∩C
A∪B = A∪C
Montrons que B ⊂ C (de même pour C ⊂ B) : Soit x ∈ B. On
A∩B = A∩C
distingue les deux cas : le cas où x ∈ A et le cas où x 6∈ A : Si x ∈ A, alors x ∈ A∩B = A∩C
d’où x ∈ C. Si x 6∈ A, on a x ∈ A ∪ B = A ∪ C d’où x ∈ C car x 6∈ A.
Exercice 2 Pour tout n ∈ N, P (n) désigne la propriété un = n + 3. On a P (0) est
vraie car u0 = 3 = 0 + 3 et P (1) est vraie car u1 = 4 = 1 + 3. Supposons que P (n) et
P (n + 1) sont vraies. Montrons que P (n + 2) est vraie : On a un+2 = u2n − (n + 1)un+1 et,
d’après l’hypothèse de réccurence, un+1 = (n + 1) + 3 = n + 4 et un = n + 3, ainsi on obtient
un+2 = (n + 3)2 − (n + 1)(n + 4) = n + 5 = (n + 2) + 3 donc P (n + 2) est vraie et par suite
∀n ∈ N, un = n + 3.
Exercice 3
On considère an = 4 × 10n − 1, bn = 2 × 10n + 1 et cn = 2 × 10n − 1, où n ∈ N? .
1) On a 10 ≡ 1 (mod 3) d’où 10n ≡ 1 (mod 3) ainsi an = 4 × 10n − 1 ≡ 4 − 1 ≡ 0 (mod 3)
donc 3 divise an . Aussi, on a bn = 2 × 10n + 1 ≡ 2 + 1 ≡ 0 (mod 3) donc 3 divise bn .
2) Soit n ∈ N? . On a bn × cn = (2 × 10n + 1)(2 × 10n − 1) = (2 × 10n )2 − 1 alors bn × cn =
4 × 102n − 1 = a2n .
3) On a, d’après 2), a6 = a2.3 = b3 .c3 . On a c3 = 1999 est premier. Par ailleurs,√on a 3 | b3 =
2001 et en divisant b3 par 3, on obtient b3 = 3.667. Pour factoriser 667, on a [ 667] = 25 et
si 667 est composé, alors il existe p premier ≤ 25. En essayant les divisions successives de
667 par 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, on obtient 667 = 23.29 ( voir crible d’Eratosthène dans
exercices corrigé, Arithmétique) alors b3 = 3.23.29 et donc a6 = 3.23.29.1999.
4) a) Soit n ∈ N? . On a bn = cn + 2 d’où bn ∧ cn = cn ∧ 2.
b) On a cn est impair, alors cn ∧ 2 = 1 d’où bn et cn sont premiers entre eux.
Exercice 4
1) On considère la relation R définie sur R? par xRy si il existe α ∈ R+? tel que y = αx.
a) On a R est réflexive. En effet, soit x ∈ R? . Alors, il existe α = 1 ∈ R+? tel que x = αx.
ainsi xRx. La relation R est symétrique. En effet, soit x, y ∈ R? : xRy. Alors, il existe
α ∈ R+? tel que y = αx ainsi il existe α1 ∈ R+? tel que x = α1 y et par suite yRx. Aussi,
R est transitive. En effet, soit x, y, z ∈ R? : xRy et yRz. Alors, il existe α ∈ R+? tel
que y = αx et il existe β ∈ R+? tel que z = βy ainsi il existe αβ ∈ R+? tel que z = αβx
d’où xRz donc R est une relation d’équivalence.
b) Soit x ∈ R? .
i) Supposons que x > 0. On a 1Rx car il existe α = x ∈ R+? tel que x = α.1 donc
x = 1.
ii) Supposons que x < 0. On a (−1)Rx car il existe α = −x ∈ R+? tel que x = α.(−1)
donc x = −1.
c) On a {−1, 1} ⊂ R? /R. Inversement, Soit x ∈ R? . Alors, d’après b), on a x = 1 ou
x = −1 donc R? /R ⊂ {−1, 1}.
2) a) On a ∀x ∈ R? , f (x) = ±1 d’où f (R? ) ⊂ {−1, 1}. Inversemnet, on a 1 = f (1) et
−1 = f (−1) d’où f (R? ) = {−1, 1}.
On a f n’est pas surjective car, par exemple, 2 n’a pas d’antécédent.
b) On f (1) = 1 = f (2) d’où f n’est pas injective.
c) Soit S la relation associée à l’application f , i.e., la relation définie par xSy si, et seule-
ment si, f (x) = f (y), avec x, y ∈ R? , i.e., xSy si, et seulement si, x et y ont le même
signe si, et seulement si, il existe α = xy ∈ R+? tel que y = αx si, et seulement si, xRy.
ainsi S = R.
d) D’après le cours, on a g : R? /R → f (R? ) = {−1, 1}, x 7→ f (x) est une bijection
Corrigé du Rattrapage 2019-2020

Exercice 5 Voir Exercice 1 du polycopié des exercices corrigés (Ensembles, applications


et Relations binaires).
Exercice 6
On a A ⊂ E ; alors il suffit de vérifier que E ⊂ A (de même pour F = B). Soit x ∈ E.
Alors x ∈ E ∪ F = A ∪ B et comme x 6∈ B (sinon, x ∈ F , contradiction car E ∩ F = ∅) doc
x ∈ A.
Exercice 7
On se propose de résoudre dans Z l’équation x29 ≡ 2 (mod 53) (*). (On rappelle que 53
est un nombre premier).
1) a) On a 261 = 5.52 + 1 d’où le reste de la division euclidienne de 29 × 9 = 261 par 52 est
1.
b) On a (29 )29 = 2261 = (252 )5 .21 et puisque 2 ∧ 53 = 1 et 53 est un nombre premier, alors,
d’après le petit théorème de Fermat, 252 ≡ 1 (mod 53) ainsi (29 )29 ≡ 15 .2 (mod 53) par
suite (29 )29 ≡ 2 (mod 53) donc 29 est solution de (*).
2) a) On a 53 - x0 ; sinon x0 ≡ 0 (mod 53) d’où x29 0 ≡ 0 (mod 53), ce qui est faux car
29
x0 ≡ 2 (mod 53). Alors, x0 et 53 sont premiers entre eux car 53 est un nombre premier.
b) Puisque x0 et 53 sont premiers entre, alors, d’après le petit théorème de Fermat, x52
0 ≡
1 (mod 53) d’où x261
0 = (x 52 5
0 ) .x0 ≡ 15
.x 0 (mod 53) donc x 261
0 ≡ x 0 (mod 53).
c) Puisque x0 est une solution de (*), alors x29 29 9 9
0 ≡ 2 (mod 53) d’où (x0 ) ≡ 2 (mod 53)
261 9 9
ainsi x0 ≡ 2 (mod 53) donc, d’après 2)b), x0 ≡ 2 (mod 53).
d) On a 22 ≡ 4 (mod 53), 23 ≡ 8 (mod 53), 24 ≡ 16 (mod 53), 25 ≡ 32 (mod 53),
26 ≡ 11 (mod 53), 27 ≡ 22 (mod 53), 28 ≡ 44 (mod 53), 22 ≡ 35 (mod 53).
3) D’après 1), 29 est solution de (∗) et d’après 2), si x0 est solution de (∗), alors x0 ≡
29 (mod 53) et on a 29 ≡ 35 (mod 53) donc x est solution de (∗) si, et seulement si,
x ≡ 35 (mod 53) ainsi l’ensemble des solutions de (∗) est S = {35 + 53k/k ∈ Z}.
Exercice 8
1) Puisque ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = x2 + y 2 ≥ 0, alors f −1 (R− ) = ∅.
Soit (x, y) ∈ R2 . Alors, f√
(x, y) = x2 + y 2 ∈ R+ d’où
√ f (R2 ) ⊂ R+ . Inversement, soit z ∈ R+ .
Alors, il existe (x, y) = ( z, 0) ∈ R2 : f (x, y) = ( z)2 = z donc f (R2 ) = R+ .
Puisque f (R2 ) = R+ 6= R, alors f n’est pas surjective.
2) On a f n’est pas injective car, par exemple, f (−1, 0) = 1 = f (1, 0) mais (−1, 0) 6= (1, 0).
3) La relation d’équivalence R est définie dans R2 par (x, y)R(z, t) si, et seulement si, f (x, y) =
f (z, t), avec (x, y), (z, t) ∈ R2 .
a) Soit (x, y) ∈ R2 .
On a (x, y) ∈ (0, 0) si, et seulement si, (x, y)R(0, 0) si, et seulement si, x2 + y 2 = 0 si,
et seulement si, x = y = 0 si, et seulement si, (x, y) = (0, 0) ainsi (0, 0) = {(0, 0)}.
On a (x, y) ∈ (1, 0) si, et seulement si, (x, y)R(1, 0) si, et seulement si, x2 + y 2 = 1 ainsi
(1, 0) = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 = 1}.
b) Soit (z, t) ∈ R2 . On a (z, t) ∈ (x, y) si, et seulement si, (z, t)R(x, y) si, et seulement si,
z 2 + t2 = x2 + y 2 ainsi (x, y) = {(z, t) ∈ R2 /z 2 + t2 = x2 + y 2 }.
c) D’après le cours, l’application g : R2 /R → f (R2 ) = R+ , (x, y) 7→ f (x, y) = x2 + y 2 est
bijective.
Corrigé du Contrôle Final 2020-2021

Exercice 9 Voir Exercice 2)1) du plycopié des exercices corrigé (Arithmétique dans Z)..
Exercice 10 Voir le cours.
Exercice 11
1) Soit (x, y) ∈ E 2 . Supposons que xRy. Alors, {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A. Si {x, y} ⊂ A,
alors x, y ∈ A d’où χA (x) = 1 et χA (y) = 1 ainsi χA (x) = χA (y). Aussi, si {x, y} ⊂ A, alors
x, y ∈
/ A d’où χA (x) = 0 et χA (y) = 0 ainsi χA (x) = χA (y).
Réciproquement, supposons que χA (x) = χA (y). Alors, χA (x) = χA (y) = 0 ou χA (x) =
χA (y) = 1 ainsi x, y ∈
/ A ou x, y ∈ A, i.e., {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A d’où xRy.
2) La relation R est réflexive, en effet, soit x ∈ E. On a χA (x) = χA (x) d’où xRx. Aussi, R est
symétrique, en effet, soit x, y ∈ E tels que xRy. Alors, χA (x) = χA (y), i.e., χA (y) = χA (x)
donc yRx. La relation R est transitive, en effet, soit x, y, z ∈ E tels que xRy et yRz.
Alors, χA (x) = χA (y) et χA (y) = χA (z) d’où χA (x) = χA (z) ainsi xRz. Alors, R est une
relation d’équivalence.
3) a) Soit x ∈ A et y ∈ E. On a y ∈ x si, et seulement si, yRx si, et seulement si, χA (y) =
χA (x) si, et seulement si, χA (y) = 1 (car x ∈ A) si, et seulement si, y ∈ A. Ainsi, x = A.
b) Soit x ∈
/ A et y ∈ E. On a y ∈ x si, et seulement si, yRx si, et seulement si, χA (y) =
χA (x) si, et seulement si, χA (y) = 0 (car x ∈
/ A) si, et seulement si, y ∈/ A si, et
seulement si, y ∈ A. Ainsi, x = A.
c) Puisque A 6= ∅, il existe x ∈ E tel que x ∈ A et comme x = A, A ∈ E/R. Aussi,
puique A 6= E, il existe x ∈ E tel que x ∈ / A d’où x = A et par suite A ∈ E/R ainsi
{A, A} ⊂ E/R. Inversement, si x ∈ E, x ∈ A ou x ∈ / A alors x = A, ou x = A ainsi
E/R = {A, A}.
Remarque : Pour justifier que E/R ⊂ {A, A}, on peut aussi remarquer que, d’après
3)a) et b), A et A sont des classes d’équivalence et que (A, A) forme une partition de
E.
Exercice 12
1) Soit a ∈ Z tel que a ≡ 1 (mod 10).
a) Puisque x ≡ 1 (mod 10), 10 | x − 1 d’où 10 | (x − 1)(xk−1 + xk−2 + · · · + x + 1) alors
10 | xk − 1 (car xk − 1 = (x − 1)(xk−1 + xk−2 + · · · + x + 1)) donc xk ≡ 1 (mod 10).
b) Puisque a ≡ 1 (mod 10), alors ∀n ∈ {1, · · · , 9}, an ≡ 1 (mod 10) d’où a9 + a8 + · · · +
10 fois
z }| {
a + 1 ≡ 1 + 1 + · · · + 1 + 1 ≡ 10 ≡ 0 (mod 10)
c) On a a ≡ 1 (mod 10) d’où 10 | a−1 et d’après b), on a a9 +a8 +· · ·+a+1 ≡ 0 (mod 10)
d’où 10 | a9 + a8 + · · · + a + 1 ainsi 102 = 10.10 | (a − 1)(a9 + a8 + · · · + a + 1) = a10 − 1
donc a10 ≡ 1 (mod 102 ).
2) Soit b ∈ Z.
a) Soit r le reste de la division euclidienne de b par 10. Alors, r ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}.
• Si r = 0, alors b ≡ 0 (mod 10) d’où b4 ≡ 0 (mod 10).
• Si r = 1, alors b ≡ 1 (mod 10) d’où b4 ≡ 1 (mod 10)
• Si r = 2, alors b ≡ 2 (mod 10) d’où b4 ≡ 24 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 3, alors b ≡ 3 (mod 10) d’où b4 ≡ 34 ≡ 1 (mod 10)
• Si r = 4, alors b ≡ 4 (mod 10) d’où b4 ≡ 44 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 5, alors b ≡ 5 (mod 10) d’où b4 ≡ 54 ≡ 5 (mod 10)
• Si r = 6, alors b ≡ 6 (mod 10) ainsi b ≡ −4 (mod 10) d’où b4 ≡ (−4)4 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 7, alors b ≡ 7 (mod 10) ainsi b ≡ −3 (mod 10) d’où b4 ≡ (−3)4 ≡ 1 (mod 10)
• Si r = 8, alors b ≡ 8 (mod 10) ainsi b ≡ −2 (mod 10) d’où b4 ≡ (−2)4 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 9, alors b ≡ 9 (mod 10) ainsi b ≡ −1 (mod 10) d’où b4 ≡ (−1)4 ≡ 1
(mod 10).
Ainsi, les restes possibles de b4 dans la division euclidienne par 10 sont 0, 1, 5 et 6.
b) Soit r le reste de la division euclidienne de b par 10. Alors, b = 10q+r, où q ∈ Z. d’après le
cours, on a b∧10 = 1 si, et seulement si, r∧10 = 1 et comme r ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9},
alors r ∧ 10 = 1 si, et seulement si, r ∈ {1, 3, 7, 9}.
c) D’après la question précédente, on a r ∈ {1, 3, 7, 9} si, et seulement si, b ∧ 10 = 1 et
d’après les calculs de 2)a), r ∈ {1, 3, 7, 9} si, et seulement si, b4 ≡ 1 (mod 10) ainsi
b4 ≡ 1 (mod 10) si, et seulement si, b ∧ 10 = 1.
3) Soit b ∈ Z tel que b et et 10 sont premiers entre eux.
a) Puisque b et 10 sont premiers entre eux, on a, d’après la question précédente, b4 ≡ 1
(mod 10) d’où, d’après 1), (b4 )10 ≡ 1 (mod 102 ), i.e., b40 ≡ 1 (mod 102 ).
b) (Bonus) On a 67 ∧ 10 = 1 d’où, d’après la question précédente, 6740 ≡ 1 (mod 102 )
ainsi 6741 = 6740 .67 ≡ 1.67 = 67 (mod 102 ) donc le reste de la division euclidienne de
6740 par 100 est 67.
Corrigé du Rattrapage 2020-2021

Exercice 13 Voir Exercice 15 du polycopié des exercices corrigés (Ensembles, Applications


et Relations binaires).
Exercice 14 Voir Exercice 27 du polycopié des exercices corrigés (Ensembles, Applications
et Relations binaires).
Exercice 15 Soit dans Z l’équation (E) : x19 ≡ −2 (mod 29).
1) a) On a 29 est premier et 2 ∧ 29 = 1, alors, d’après le petit théorème de Fermat, 228 ≡ 1
(mod 29).
b) On a (−2)56 = 256 d’où, d’après a), (−2)56 = (228 )2 ≡ 1 (mod 29) ainsi (−8)19 =
(−2)57 = (−2)56 .(−2) ≡ −2 (mod 29) donc −8 est une solution de (E).
2) Soit x0 une solution de (E).
a) On a x0 ∧ 29 = 1 sinon 29 | x0 d’où x0 ≡ 0 (mod 29) et par suite x19 0 ≡ 0 (mod 29),
contradiction. Alors, d’après le petit théorème de Fermat, x28
0 ≡ 1 (mod 29).
b) On a x19 19 3 3 57
0 ≡ −2 (mod 29) d’où (x0 ) ≡ (−2) (mod 29), i.e., x0 ≡ −8 (mod 29).
c) D’après a), on a x28 57 28 2
0 ≡ 1 (mod 29) d’où x0 = (x0 ) .x0 ≡ x0 (mod 29) donc, d’après
b), x0 ≡ −8 (mod 29).
3) On a, d’après 1), −8 est une solution de (E) et d’après 2), si x0 est solution de (E), alors
x0 ≡ −8 (mod 29) d’où x est une solution de (E) si, et seulement si, x ≡ −8 (mod 29) si,
et seulement si, il existe k ∈ Z : x = −8 + 29k ainsi l’ensemble des solutions de (E) est
S = {−8 + 29k/k ∈ Z}.
4) (Bonus) Soit  x ∈ Z. 19Posons y = x − 3. Puisque 13 est premier,  alors y 13 ≡ y (mod 13).
(x − 3) ≡ −2 (mod 29) y 19 ≡ −2 (mod 29)
Ainsi, on a 13 si, et seulement si, .
(x − 3) ≡ −2 (mod 13) y ≡ −2 (mod 13)
Aussi, on a, d’après 3), y 19 ≡ −2 (mod 29) ssi y ≡ −8 (mod 29) alors on a
 
(x − 3)19 ≡ −2 (mod 29) y ≡ −8 (mod 29)
13 si, et seulement si, . Alors, il existe
(x − 3) ≡ −2 (mod 13) y ≡ −2 (mod 13)
h ∈ Z tel que y = −8 + 29h. Aussi, on a y ≡ −2 (mod 13) d’où −8 + 29h ≡ −2 (mod 13)
ainsi 3h ≡ 6 (mod 13), i.e., 13 | 3(h − 2) d’où 13 | h − 2 (car 13 ∧ 3 = 1) alors il existe
k ∈ Z tel que h − 2 = 13k ainsi h = 2 + 13k par suite y = −8 + 29(2 + 13k) = 50 + 377ket
par
 suite x = 53 + 377k avec k  ∈ Z. Réciproquement, si x = 53 + 377k, avec k ∈ Z, alors
x − 3 ≡ −8 (mod 29) (x − 3)19 ≡ −2 (mod 29)
donc ainsi S = {53 + 377k/k ∈
x − 3 ≡ −2 (mod )9 (x − 3)13 ≡ −2 (mod 13)
Z}.
Remarque : Pour une deuxième méthode, voir exercice 20 du polycopié des exercices
corrigés (Arithmétique).
Corrigé du Contrôle Final 2021-2022

Exercice 16 Voir exercice 2 du polycopié des exercices corrigés (Ensembles, Applications


et Realtions binaires).
Exercice 17
1) On a f (∅) = (∅∩A)∪B = ∅∪B = B ; f (A) = (A∩A)∪B = A∪B ; f (B) = (B ∩A)∪B = B
car B ∩ A ⊂ B. Aussi, on a f (E) = (E ∩ A) ∪ B = A ∪ B.
2) Supposons que f est injective. Alors, d’après 1), on a f (∅) = B = f (B) et comme f est
injective, alors B = ∅. Aussi, d’après 1), on a f (A) = A ∪ B = f (E) donc A = E car f
est injective. Comme B = ∅ et A = E, alors pour tout X ∈ P(E), f (X) = (X ∩ E) ∪ ∅ =
X ∪ ∅ = X donc f = idP(E) .
Exercice 18
1) On a R est réflexive. En effet, ∀x ∈ Z, 7x − 5x = 2x est pair d’où xRx. Aussi, R est
symétrique. En effet, soit x, y ∈ Z : xRy. Alors, 7x − 5y est pair d’où 7y − 5x = 7x − 5y +
2(6y − 6x) est pair ainsi yRx. Montrons que R est transitive : soit x, y, z ∈ Z : xRy et
yRz d’où 2/7x − 5y et 2/7y − 5z alors 2/(7x − 5y) + (7y − 5z) = 7x − 5z + 2y et comme
2/2y, alors 2/(7x − 5z + 2y) − 2y = 7x − 5y ainsi xRz.
Puisque R est réflexive, symétrique et transitive, alors R est une relation d’équivalence.
2) On a 1 6 R0 car 7.1 − 5.0 = 7 est impair donc cl(0) 6= cl(1)
3) Soit n ∈ Z.
(a) Si n est pair, alors 7n = 7n − 5 × 0 est pair d’où nR0 et ainsi cl(n) = cl(0).
(b) Si n est impair, alors 7n est impair d’où 7n − 5 × 1 = 7n − 5 est pair d’où nR1 et
ainsi cl(n) = cl(1).
4) On a cl(0), cl(1) ∈ Z/R d’où {cl(0), cl(1)} ⊂ Z/R. Inversement, soit cl(n) ∈ Z/R. Alors,
d’après 3), si n est pair, alors cl(n) = cl(0) et si n est impair, alors cl(n) = cl(1) ainsi
Z/R ⊂ {cl(0), cl(1)} donc Z/R = {cl(0), cl(1)}.
Remarque : On peut aussi remarquer que la relation R n’est autre que la congruence modulo
2. En effet, soit x, y ∈ Z. On a xRy si, et seulement si, 7x − 5y ≡ 0 (mod 2) si, et seulement
si, x − y ≡ 0 (mod 2) (car 7 ≡ 5 ≡ f rm[o]−−M od2) si, et seulement si, x ≡ y (mod 2).
Exercice 19 
x≡1 (mod 8)
1) Soit x ∈ Z. Supposons que . Alors, 125 | x − 7 d’où il existe h ∈ Z :
x ≡ 7 (mod 125)
x − 7 = 125h ainsi x = 7 + 125h. Aussi, on a x ≡ 1 (mod 8) d’où 7 + 125h ≡ 1 (mod 8),
i.e., 7 + 5h ≡ 1 (mod 8) (car 125 ≡ 5 (mod 8)) d’où −6 − 5h ≡ 0 (mod 8), i.e., −6 + 3h ≡
0 (mod 8) alors 8 | 3(h−2) donc 8 | h−2 (car 8 et 3 sont premiers entre eux) ainsi h = 2+8k,
où k ∈ Z et par suite x = 7 + 125(2 + 8k) = 257 + 1000k donc x ≡ 257 (mod 1000).
2) On considère la suite (un )n∈N définie sur N par : un = 2 × 5n + 7.
a) On a 52 = 25 ≡ 1 (mod 8). Si n = 2k, où k ∈ N (i.e., si n est pair), alors 5n = (52 )k ≡
1k ≡ 1 (mod 8). Si n = 2k + 1, où k ∈ N (i.e., si n est impair), alors 5n = (52 )k × 5 ≡
1k × 5 ≡ 5 (mod 8).
b) Soit n ∈ N. Si n est pair, alors un = 2 × 5n + 7 ≡ 2 × 1 + 7 ≡ 1 (mod 8). Aussi, si
n est impair, alors un = 2 × 5n + 7 ≡ 2 × 5 + 7 ≡ 1 (mod 8) ainsi pour tout n ∈ N,
un ≡ 1 (mod 8).
c) Soit n ∈ N : n ≥ 3. Alors, 125 = 53 | 5n et comme 5n | un − 7 alors 125 | un − 7
donc un ≡ 7 (mod 125) et on a, d’après 2)b) un ≡ 1 (mod 8) donc, d’après 1), un ≡
257 (mod 1000).
d) Soit n ∈ N et d = u2n ∧ u2n+1 .
i) Soit n ∈ N. Alors, 5u2n − u2n+1 = 5(2 × 52n + 7) − (2 × 52n+1 + 7) = 10 × 52n + 35 −
10 × 52n − 7 = 28.
ii) On a d est impair car si d est pair, alors u2n est pair ce qui est faux (car u2n =
2 × 52n + 7 ≡ 1 (mod 2)).
iii) Supposons que d = 7. Alors, 7 = d | u2n = 2 × 52n + 7 d’où 7 | 2 × 52n alors 7 | 2
ou 7 | 5 (car 7 est premier), ce qui est faux ; donc d 6= 7.
iv) Puisque d | u2n et d | u2n+1 , alors d | 5u2n − u2n+1 = 28 donc d ∈ {1, 2, 4, 7, 14, 28}
et coome d est impair et d 6= 7, alors d = 1.
Corrigé du Rattrapage 2021-2022

Exercice 20 (a) ⇒ (b) : Supposons que A ⊂ E. On a A ∩ E ⊂ A. Soit x ∈ A. Alors x ∈ E


car A ⊂ E d’où x ∈ A ∩ E ainsi A ⊂ A ∩ E et donc A ∩ E = A.
(b) ⇒ (c) :Supposons que A ∩ E = A et montrons que A ∪ E = E : On a E ⊂ A ∪ E.
Inversement, soit x ∈ A ∪ E. Alors, x ∈ E ou x ∈ A. Si x ∈ A, alors x ∈ A ∩ E car A ∩ E = A
d’où x ∈ E et donc, dans les deux cas, on a x ∈ E.
(c) ⇒ (a) : Supposons que A ∪ E = E et montrons que A ⊂ E : On a A ⊂ A ∪ E et donc
A ⊂ E car A ∪ E = E.
Exercice 21
1) Soit k ∈ Z. Pour tout entier n ∈ N, P (n) désigne la propriété : (1 + 10k)n ≡ 1 +
10nk (mod 100).
On a P (0) est vraie car (1 + 10k)0 = 1 et 1 = 1 + 10k × 0.
Supposons que P (n) est vraie à un certain rang n, i.e., (1 + 10k)n ≡ 1 + 10nk (mod 100).
Montrons que P (n + 1) est vraie : Puisque (1 + 10k)n ≡ 1 + 10nk (mod 100), alors
(1 + 10k)n+1 = (1 + 10k)(1 + 10k)n ≡ (1 + 10k)(1 + 10nk) (mod 100) d’où (1 + 10k)n+1 ≡
1 + 10nk + 10k (mod 100) (car 100nk 2 ≡ 0 (mod 100)) ainsi (1 + 10k)n+1 ≡ 1 + 10k(n +
1) (mod 100), i.e., P (n + 1) est vraie et donc ∀n ∈ N, (1 + 10k)n ≡ 1 + 10nk (mod 100).
2) Soit a ∈ E.
a) Puisque a ∈ E, alors ∀n ∈ N, an ≡ 1 + n(a − 1) (mod 100). En particulier, pour n = 2,
on obtient a2 ≡ 1 + 2(a − 1) (mod 100) d’où a2 − 1 − 2(a − 1) ≡ 0 (mod 100), i.e.,
(a − 1)2 ≡ 0 (mod 100) alors 100 | (a − 1)2 d’où 10 | (a − 1)2 (car 10 | 100) et par suite
(a − 1)2 ≡ 0 (mod 10).
b) Puisque (a − 1)2 ≡ 0 (mod 10), alors 10 | (a − 1)2 ainsi 2 | (a − 1)2 (car 2 | 10) donc
2 | a − 1 (car 2 est premier). Aussi, puisque 10 | (a − 1)2 , alors 5 | (a − 1)2 (car 5 | 10)
donc 5 | a − 1 (car 5 est premier). Comme 2 | a − 1 et 5 | a − 1 et 2 ∧ 5 = 1, alors
10 = 2.5 | a − 1 donc a − 1 ≡ 0 (mod 10), i.e., a ≡ 1 (mod 10).
3) Soit x ∈ Z tel que x ≡ 1 (mod 10). Alors, il existe k ∈ Z : x = 1 + 10k. Alors, d’après
1), ∀n ∈ N, xn = (1 + 10k)n ≡ 1 + 10nk (mod 100) et comme 10k = x − 1, alors
xn ≡ 1 + n(x − 1) (mod 100) donc x ∈ E. Inversement, soit x ∈ E, alors, d’après 2),
x ≡ 1 (mod 10) donc E = {x ∈ Z/x ≡ 1 (mod 10)}.
Exercice 22
1) On a R est réflexive. En effet, ∀x ∈ Z, 5/0 = x2 − x2 , alors xRx. Aussi, R est symétrique.
En effet, soit x, y ∈ Z : xRy. Alors, 5/x2 − y 2 d’où 5/y 2 − x2 ainsi yRx. Montrons que R
est transitive : soit x, y, z ∈ Z : xRy et yRz d’où 5/x2 − y 2 et 5/y 2 − z 2 ainsi 5/(x2 − y 2 ) +
(y 2 − z 2 ) = x2 − z 2 alors xRz. Puisque R est réflexive, symétrique et transitive, alors R
est une relation d’équivalence.
2) Soit x ∈ Z.
On a x ∈ cl(0) si, et seulement si, xR0 si, et seulement si, 5/x2 − 02 = x2 si, et seulement
si, 5/x (on a 5/x2 ⇒ 5/x car 5 est premier) si, et seulement si, x ≡ 0 (mod 5) si , et
seulement si, x ∈ 0 et ainsi cl(0) = 0.
On a x ∈ cl(1) si, et seulement si, xR1 si, et seulement si, 5/x2 −12 = x2 −1 = (x−1)(x+1)
si, et seulement si, 5/x − 1 ou 5/x + 1 (on a 5/(x − 1)(x + 1) ⇒ 5/x − 1 ou 5/x + 1 car 5
est premier) si, et seulement si, x ≡ 1 (mod 5) ou x ≡ −1 ≡ 4 (mod 5) si , et seulement
si, x ∈ 1 ou x ∈ 4 si, et seulement si, x ∈ 1 ∪ 4 et ainsi cl(1) = 1 ∪ 4.
On a x ∈ cl(2) si, et seulement si, xR2 si, et seulement si, 5/x2 − 22 = (x − 2)(x + 2) si,
et seulement si, 5/x − 2 ou 5/x + 2 (on a 5/(x − 2)(x + 2) ⇒ 5/x − 2 ou 5/x + 2 car 5
est premier)si, et seulement si, x ≡ 2 (mod 5) ou x ≡ −2 ≡ 3 (mod 5) si , et seulement si,
x ∈ 2 ou x ∈ 3 si, et seulement si, x ∈ 2 ∪ 3 et ainsi cl(2) = 2 ∪ 3.
3) On a 0 = cl(0), 1 ∪ 4 = cl(1), 2 ∪ 3 = cl(2) ∈ Z/R. Inversement, soit cl(x) ∈ Z/R, où x ∈ Z.
Puisque x ∈ Z, x ∈ 0 ∪ 1 ∪ 2 ∪ 3 ∪ 4 car Z = 0 ∪ 1 ∪ 2 ∪ 3 ∪ 4. Alors,
— Si x ∈ 0, alors, d’après 2), x ∈ cl(0) d’où xR0 et donc, d’après le cours, cl(x) = cl(0).
— Si x ∈ 1 ou x ∈ 4, alors, d’après 2), x ∈ cl(1) d’où xR1 et donc, d’après le cours,
cl(x) = cl(1).
— Si x ∈ 2 ou x ∈ 3, alors, d’après 2), x ∈ cl(2) d’où xR2 et donc, d’après le cours,
cl(x) = cl(2).
Ainsi, cl(x) = cl(0) = 0 ou cl(x) = cl(1) = 1 ∪ 4 ou cl(x) = cl(2) = 2 ∪ 3 donc Z/R =
{0, 1 ∪ 4, 2 ∪ 3}.
Exercice 23 Soit E un ensemble et A, B deux parties de E. On considère l’application
f : P(E) → P(E), X 7→ (X ∪ A) ∩ B.
1) On a f (∅) = (∅ ∪ A) ∩ B = (E ∪ A) ∩ B = E ∩ B = B. Aussi, on a f (E) = (E ∪ A) ∩ B =
(∅ ∪ A) ∩ B = A ∩ B.
2) Supposons que f est constante.. Alors, f (∅) = f (E) d’où B = A ∩ B ainsi B ⊂ A.
Réciproquement, supposons que B ⊂ A. On a ∀X ∈ P(E), f (X) = (X ∪ A) ∩ B et comme
B ⊂ A ⊂ X ∪ A, alors f (X) = B donc f est constante.
3) Supposons que f est surjective.
(a) On a E ∈ P(E) possède un antécédent par f , i.e., il existe X ∈ P(E) : (X ∪A)∩B = E
d’où E ⊂ (X ∪ A) ∩ B ⊂ B et comme B ⊂ E, alors B = E. Aussi, puisque f est
surjective, alors ∅ ∈ P(E) possède un antécédent par f , i.e., il existe X ∈ P(E) :
(X ∪ A) ∩ B = ∅ et comme B = E, alors (X ∪ A) ∩ E = ∅ d’où X ∪ A = ∅ donc A = ∅.
(b) On a ∀X ∈ P(E), f (X) = (X ∪ A) ∩ B = (X ∪ ∅) ∩ E = X ∩ E = X. Alors,
∀X ∈ P(E), f ◦ f (X) = f (f (X)) = f (X) = X = X donc f ◦ f = idP(E) et ainsi
il existe une application g = f telle que f ◦ g = idP(E) et g ◦ f = idP(E) donc f est
bijective et f −1 = g = f .
Corrigé du Contrôl Final 2022-2023

Exercice 24 Voir exercice 2)2) du polycopié des exercices corrigés (Arithmétique). La


seule différence est que pour cet exercice, on doit vérifier que P (0) et P (1) sont vraies (au lieu
de P (1) et P (2)).
Exercice 25 Voir exercice 3)2) du polycopié des exercices corrigés (Ensembles, Applica-
tions et Realtions binaires).
Exercice 26 On considère la relation binaire R définie sur Z2 par (x, y)R(z, t) si x − z ≡
3(y − t) (mod 5), où (x, y), (z, t) ∈ Z2 .
1) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a x − x = 0 ≡ 0 = 3(y − y) (mod 5) d’où (x, y)R(x, y) et ainsi R est
réflexive.
Soit (x, y), (z, t) ∈ Z2 tels que (x, y)R(z, t). Alors, x − z ≡ 3(y − t) (mod 5) d’où z − x ≡
3(t − y) (mod 5) ainsi (z, t)R(x, y) et donc R est symétrique.
Soit (x, y), (z, t), (u, v) ∈ Z2 tels que (x, y)R(z, t) et (z, t)R(u, v). Alors, x − z ≡ 3(y −
t) (mod 5) et z − u ≡ 3(t − v) (mod 5) ainsi (x − z) + (z − u) ≡ 3(y − t) + 3(t − v) (mod 5)
d’où x − u ≡ 3(y − v) alors (x, y)R(u, v) donc R est transitive.
Puisque R est réflexive, symétrique et transitive, alors R est une relation d’équivalence.
2) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a (x, y) ∈ cl((0, 0)) si, et seulement si, x − 0 ≡ 3(y − 0) (mod 5) si,
et seulement si, x ≡ 3y (mod 5) si, et seulement si, 2x ≡ y (mod 5) (pour ⇒) il suffit de
multiplier les deux membres de la congruence par 2 et pour ⇐) on les multiplie par 3).
Ainsi, (x, y) ∈ cl((0, 0)) si, et seulement si, il existe k ∈ Z : y = 2x + 5k si, et seulement si,
(x, y) = (x, 2x + 5k), où k ∈ Z. Alors, cl((0, 0)) = {(x, 2x + 5k)/(x, k) ∈ Z2 }.
3) Soit q, r ∈ Z. On a 5q + r − r = 5q ≡ 0 (mod 5) et 3(0 − 0) ≡ 0 (mod 5) d’où 5q + r − r ≡
0 − 0 (mod 5) ainsi (5q + r, 0)R(r, 0) donc cl((5q + r, 0)) = cl((r, 0)).
4) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a x − (x + 2y) = −2y ≡ 3y (mod 5) alors (x, y)R(x + 2y, 0) donc
cl((x, y)) = cl((x + 2y, 0)).
5) Soit (x, y) ∈ Z2 . D’après 4), on a cl((x, y)) = cl((x + 2y, 0)) et en effectuant la division
euclidienne de x + 2y par 5, on obtient x + 2y = 5q + r, avec q ∈ Z et r ∈ {0, 1, 2, 3, 4}.
Alors, cl((x, y)) = cl((x + 2y, 0)) = cl((5q + r, 0)) et d’après 3), cl((5q + r, 0)) = cl((r, 0))
donc cl((x, y)) = cl((r, 0)) avec r ∈ {0, 1, 2, 3, 4}.
6) On considère la correspondance f : Z5 → (Z × Z)/R, x 7→ cl((x, 0)), où x est la classe de
congruence de x modulo 5.
a) Soit x ∈ Z5 , avec x ∈ Z. Alors, (x, 0) ∈ Z2 d’où cl((x, 0)) ∈ (Z × Z)/R.
Soit x, y ∈ Z tels que x = y dans Z5 . Alors, il existe q ∈ Z tel que y − x = 5q.
Alors, (y, 0) = (5q + x, 0) d’où, d’après 3) , cl((y, 0)) = cl((5q + x, 0)) = cl((x, 0)), i.e.,
f (y) = f (x).
b) On a f est injective. En effet, soit x, y ∈ Z5 tels que f (x) = f (y). Alors, cl((x, 0)) =
cl((y, 0)) d’où (x, 0)R(y, 0) ainsi x − y ≡ 3.(0 − 0) (mod 5) donc x ≡ y (mod 5) et par
suite x = y.
Aussi, on a f est surjective. En effet, soit cl((x, y)) ∈ (Z × Z)/R, avec x, y ∈ Z. On
a, d’après 4), cl((x, y)) = cl((x + 2y, 0)) ainsi il existe z = x + 2y ∈ Z5 tel que f (z) =
f (x + 2y) = cl((x + 2y, 0)) = cl((x, y)). Ainsi, puisque f est injective et surjective, alors
f est bijective.
Exercice 27
I) On se propose de montrer par l’absurde que la congruence x2 ≡ −1 (mod 43) ne possède
pas de solutions dans Z. Supposons que x0 ∈ Z est solution de x2 ≡ −1 (mod 43).
1) Supposons que 43 divise x0 . Alors, 43 | x20 . D’autre part, puisque x20 ≡ −1 (mod 43),
alors 43 | x20 + 1 ainsi 43 | 1, ce qui est faux et donc 43 ne divise pas x0 .
2) Puisque 43 ne divise pas x0 et 43 est un nombre premier, alors, d’après le petit
théorème de Fermat, x42 2 21
0 ≡ 1 (mod 43), i.e., (x0 ) ≡ 1 (mod 43).
3) On a x20 ≡ −1 (mod 43) d’où (x20 )21 ≡ (−1)21 (mod 43) donc (x20 )21 ≡ −1 (mod 43).
Aussi, on a, d’après 2), (x20 )21 ≡ 1 (mod 43). Alors, −1 ≡ 1 (mod 43) donc 43 divise
2, ce qui est faux et donc la congruence x2 ≡ −1 (mod 43) ne possède pas de solutions
dans Z.
II) Soit a, b ∈ Z tels que 43 divise a2 + b2 . On se propose de montrer par l’absurde que 43
divise a et b. Supposons alors que 43 ne divise pas a.
1) Puisque 43 ne divise pas a, alors 43 ∧ a = 1 d’où il existe u, v ∈ Z : ua + 43v = 1
donc il existe u ∈ Z : ua ≡ 1 (mod 43).
2) On a 43 | a2 +b2 . Alors, 43 | u2 (a2 +b2 ) d’où (ua)2 +(ub)2 ≡ 0 (mod 43). D’autre part,
puisque ua ≡ 1 (mod 43), alors (ua)2 ≡ 1 (mod 43) et ainsi (ub)2 ≡ −1 (mod 43).
3) Puisque (ub)2 ≡ −1 (mod 43), alors la congruence x2 ≡ −1 (mod 43) possède des
solutions, ce qui contredit I), donc 43 divise a. Puisque 43 divise a, alors 43 divise
a2 et comme 43 divise a2 + b2 , alors 43 divise b2 et donc 43 divise aussi b car 43 est
premier.
Corrigé du Rattrapage 2022-2023

Exercice 28
1) Voir exercice 23)1) du polycopié des exercices corrigés (Arithmétique).
2) On a g est injective. En effet, soit x, y ∈ Z/10Z : g(x) = g(y). Alors, 7x = 7y dans Z/10Z
d’où, en multipliant les deux membres de l’égalité par 3, on obtient x = y.
Montrons que g est surjective : soit y ∈ Z/10Z. Alors, il existe x = 3y dans Z/10Z tel que
g(x) = g(3y) = 7.3y = y.
Exercice 29 Supposons que X ∩ A ⊂ X ∩ B et X ∪ A ⊂ X ∪ B. Soit a ∈ A.
— Si a ∈ X, alors a ∈ X ∩ A d’où a ∈ X ∩ B car X ∩ A ⊂ X ∩ B et ainsi a ∈ B.
— Si a 6∈ X : on a a ∈ X ∪ A car a ∈ A d’où a ∈ X ∪ B car X ∪ A ⊂ X ∪ B et ainsi a ∈ B
car a 6∈ X.
Exercice 30 On considère la relation binaire R définie sur Z2 par (x, y)R(z, t) si
x − z ≡ a(y − t) (mod n), où (x, y), (z, t) ∈ Z2 .
1) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a x − x = 0 ≡ 0 = a(y − y) (mod n) d’où (x, y)R(x, y) et ainsi R est
réflexive.
Soit (x, y), (z, t) ∈ Z2 tels que (x, y)R(z, t). Alors, x − z ≡ a(y − t) (mod n) d’où z − x ≡
a(t − y) (mod n) ainsi (z, t)R(x, y) et donc R est symétrique.
Soit (x, y), (z, t), (u, v) ∈ Z2 tels que (x, y)R(z, t) et (z, t)R(u, v). Alors, x − z ≡ a(y −
t) (mod n) et z − u ≡ a(t − v) (mod n) ainsi (x − z) + (z − u) ≡ a(y − t) + a(t − v) (mod n)
d’où x − u ≡ a(y − v) (mod n) alors (x, y)R(u, v) donc R est transitive.
Puisque R est réflexive, symétrique et transitive, alors R est une relation d’équivalence.
2) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a x − (x − ay) ≡ a(y − 0) (mod n) alors (x, y)R(x − ay, 0) donc
cl((x, y)) = cl((x − ay, 0)).
3) Soit r, s ∈ {0, 1, . . . , n − 1} tels que cl((r, 0)) = cl((s, 0)). Alors, (r, 0)R(s, 0) d’où r − s ≡
0 (mod n) ainsi n | r − s et par suite n | |r − s|. D’autre part, on a 0 ≤ r ≤ n − 1 et
−(n − 1) ≤ −s ≤ 0 d’où −(n − 1) ≤ r − s ≤ (n − 1) ainsi |r − s| ≤ n − 1 < n. Comme
n | |r − s| et |r − s| < n, alors |r − s| = 0 donc r = s. Ainsi, puisque 0, 1, . . . , n − 1 sont
deux à deux distincts, alors les classes cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0)) sont deux à
deux distinctes.
4) Il est évident que {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n−1, 0))} ⊂ Z2 /R. Inversement, soit cl((x, y)) ∈
Z2 /R. On a, d’après 2), cl((x, y)) = cl((x − ay, 0)). En effectuant la division euclidienne de
x − ay par n, on obtient x − ay = qn + r, avec r ∈ {0, 1, . . . , n − 1}. Alors, cl((x − ay, 0)) =
cl((qn + r, 0)) et en remarquant que (qn + r) − r ≡ 0 ≡ a(0 − 0) (mod n), on ob-
tient (qn + r, 0)R(r, 0) ainsi cl((qn + r, 0)) = cl((r, 0))) alors cl((x, y)) = cl((r, 0)) avec
r ∈ {0, 1, . . . , n − 1} et par suite Z2 /R ⊂ {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0))} donc
Z2 /R = {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0))}.
Exercice 31
1) On a 3 ne divise pas 2 − 1, alors 2 ∈ A et donc A 6= ∅. (On peut aussi remarquer que 3 ∈ A
car 3 ne divise pas 3 − 1.
2) Soit p ∈ A tel que p 6≡ 2 (mod 3). Puisque p ∈ A, alors 3 ne divise pas p − 1 d’où
p − 1 6≡ 0 (mod 3) ainsi p 6≡ 1 (mod 3) et comme p 6≡ 2 (mod 3), alors p ≡ 0 (mod 3) d’où
3 | p donc p = 3 car p est premier.
On suppose que A est fini et on pose A = {p1 , . . . , pm }. Soit N = (3p1 . . . pm ) − 1.
3) On a N est une entier > 2 d’où, d’après le théorème fondamental d’arithmétique, N =
q1 . . . qr , où q1 , . . . , qr sont des nombres premiers.
4) Pour tout i ∈ {1, . . . , m}, on a pi divise 3p1 . . . pm d’où pi ne divise pas N = (3p1 . . . pm ) − 1
car si pi ne divise pas N = (3p1 . . . pm ) − 1, alors pi divise (3p1 . . . pm ) − N = 1 ce qui est
faux. Comme pi est premier et pi ne divise pas N , alors pi ∧ N = 1.
On peut aussi remarquer que pi (p1 . . . pi−1 pi+1 . . . pm ) + (−1).N = 1 alors, d’après le
théorème de Bezout, pi ∧ N = 1.
5) Soit j ∈ {1, . . . , r}. On a qj 6∈ A. En effet, supposons que qj ∈ A, alors il existe i ∈
{1, . . . , m} : qj = pi d’où pi divise N donc pi ∧ N = pi 6= 1, ce qui est faux. Puisque qj 6∈ A,
alors 3 divise qj − 1 d’où qj ≡ 1 mod 3.
6) Puisque N + 1 = 3p1 . . . pm , alors 3 divise N + 1 d’où N + 1 ≡ 0 (mod 3) ainsi N ≡
−1 (mod 3). D’autre part, on a N = q1 . . . qr et, d’après ..., ∀j = 1, . . . , r, qj ≡ 1 mod 3
donc N ≡ 1 (mod 3). Ainsi, on obtient −1 ≡ 1 (mod 3) d’où 3 divise 2, contradiction.
Alors, A est un ensemble infini, i.e., il existe une infinité de nombres premiers p tels que 3
ne divise pas p − 1 ainsi il existe une infinité de nombres premiers p tels que p 6≡ 1 (mod 3)
et comme q = 3 est l’unique nombre premier vérifiant q ≡ 0 (mod ), alors il existe une
infinité de nombres premiers p tels que p ≡ 2 (mod 3), i.e., il existe une infinité de nombres
premiers p de la forme 3k + 2, avec k ∈ N.

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