Controles Finaux Et Rattrapages (2019-2022)
Controles Finaux Et Rattrapages (2019-2022)
Controles Finaux Et Rattrapages (2019-2022)
Epreuves
3
Contrôle Final 2019-2020
Exercice 2. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 = 3, u1 = 4 et pour tout
n ∈ N? , un+1 = u2n−1 − nun . Montrer que pour tout n ∈ N, un = n + 3.
Exercice 4.
1) On considère la relation R définie sur R? par xRy si il existe α ∈ R+? tel que y = αx.
a) Montrer que R est une relation d’équivalence.
b) Soit x ∈ R? .
i) Montrer que si x > 0, alors x = 1.
ii) Montrer que si x < 0, alors x = −1.
c) En déduire que R? /R = {−1, 1}.
? −1 si x < 0
2) On considère l’application f : R → R, x 7→
1 si x > 0
a) Déterminer f (R? ). f est-elle surjective ?
b) f est-elle injective ?
c) Montrer que la relation R est la relation associée à l’application f .
d) Donner une bijection de R? /R vers {−1, 1}.
Rattrapage 2019-2020
Exercice 6. Soit E, F deux ensembles tels que E ∩ F = ∅. Soit A et B deux parties respecti-
vement de E et F . Montrer que si A ∪ B = E ∪ F , alors A = E et B = F .
Exercice 7. On se propose de résoudre dans Z l’équation x29 ≡ 2 (mod 53) (*). (On rappelle
que 53 est un nombre premier).
1) a) Déterminer le reste de la division euclidienne de 29 × 9 = 261 par 52.
b) En déduire que 29 est solution de (*).
2) Soit x0 une solution de (*).
a) Montrer que x0 et 53 sont premiers entre eux.
b) Montrer que x261
0 ≡ x0 (mod 53).
c) En déduire que x0 ≡ 29 (mod 53).
d) Vérifier que 29 ≡ 35 (mod 53).
3) En utilisant 1) et 2), résoudre dans Z l’équation (*).
Exercice 11. Soit E un ensemble et A une partie non vide de E telle que A 6= E. On considère
la relation R définie dans E par ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A, où A désigne
le complémentaire de A dans E. On note χA la fonction caractéristique de la partie A, i.e.,
1 si x ∈ A
c’est l’application χA : E → {0, 1}, x 7→
0 si x ∈ /A
1) Montrer que ∀(x, y) ∈ E 2 , xRy si, et seulement si, χA (x) = χA (y).
2) Montrer que R est une relation d’équivalence.
3) a) Soit x ∈ A. Déterminer x, où x est la classe d’équivalence de x.
b) Soit x ∈
/ A. Déterminer x.
c) En déduire que E/R = {A, A}.
Exercice 12.
1) Soit a ∈ Z tel que a ≡ 1 (mod 10).
a) Soit x ∈ Z tel que x ≡ 1 (mod n), où n est un entier ≥ 2. Montrer que ∀k ∈ N? , xk ≡ 1
(mod n) (On pourra utiliser l’égalité xk − 1 = (x − 1)(xk−1 + xk−2 + · · · + x + 1)).
b) En déduire que a9 + a8 + · · · + a + 1 ≡ 0 (mod 10)
c) Montrer que a10 ≡ 1 (mod 102 ).
2) Soit b ∈ Z et r le reste dans la division euclidienne de b par 10.
a) Déterminer les restes possibles de b4 dans la division euclidienne par 10.,
b) Montrer que b et 10 sont premiers entre eux si, et seulement si, r ∈ {1, 3, 7, 9}.
c) En déduire que b4 ≡ 1 (mod 10) si, et seulement si, b et 10 sont premiers entre eux.
3) Soit b ∈ Z tel que b et 10 sont premiers entre eux.
a) Montrer que b40 ≡ 1 (mod 102 ).
b) (Bonus) Déterminer le reste de la division euclidienne de 6741 par 100.
Rattrapage 2020-2021
Exercice 13. Soit A et B deux parties d’un ensemble E et f : P(E) → P(A) × P(B), X 7→
(X ∩ A, X ∩ B). Montrer que :
1) f est injective si, et seulement si, A ∪ B = E.
2) f est surjective si, et seulement si, A ∩ B = ∅.
3) En déduire une condition nécessaire et suffisante pour que f soit bijective.
Exercice 16.
1) Soit E = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k + 12} et F = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 3k}. Montrer que
E ⊂ F . A-t-on E = F ?
2) Soit E = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k} et F = {n ∈ Z/∃k ∈ Z : n = 6k − 18}. Montrer que
E = F.
Exercice 18. On considère la relation R définie dans Z par xRy si, et seulement si, 7x − 5y
est pair.
1) Montrer que R est une relation d’équivalence. Pour tout x ∈ Z, cl(x) désigne la classe
d’équivalcence de x modulo la relation R.
2) Vérifier que cl(0) 6= cl(1).
3) Soit n ∈ Z.
a) Montrer que si n est pair, alors cl(n) = cl(0).
b) Montrer que si n est impair, alors cl(n) = cl(1).
4) En déduire que Z/R = {cl(0), cl(1)}.
Exercice 19.
x≡1 (mod 8)
1) Soit x ∈ Z. Montrer que si , alors x ≡ 257 (mod 1000).
x≡7 (mod 125)
2) On considère la suite (un )n∈N définie sur N par : un = 2 × 5n + 7.
a) Soit n ∈ N. Montrer que 5n est congru à 1 ou 5 modulo 8. (ind : distinguer les cas : n
est pair ; n est impair).
b) Montrer que pour tout n ∈ N, un ≡ 1 (mod 8).
c) Montrer que si n ≥ 3, alors un ≡ 257 (mod 1000) (ind : utiliser 1)).
d) Soit n ∈ N et d = u2n ∧ u2n+1 .
i) Vérifier 5u2n − u2n+1 = 28.
ii) Justifier que d est impair.
iii) Montrer que d 6= 7.
iv) Calculer d.
Rattrapage 2021-2022
Exercice 20. Soit E et A deux ensembles. Montrer que les propositions suivantes sont équivalentes :
(a) A ⊂ E
(b) A ∩ E = A
(c) A ∪ E = E.
Exercice 22. On considère la relation binaire R définie sur Z par xRy si, et seulement si, 5
divise x2 − y 2 .
1) Montrer que R est une relation d’équivalence. Pour tout x ∈ Z, cl(x) désigne la classe
d’équivalence de x modulo la relation R et x est la classe de congruence de x modulo 5.
2) Montrer que cl(0) = 0, cl(1) = 1 ∪ 4 et cl(2) = 2 ∪ 3.
3) Montrer que Z/R = {0, 1 ∪ 4, 2 ∪ 3}.
Exercice 25. Soit E et F deux ensembles. Montrer que E ⊂ F si, et seulement si, P(E) ⊂
P(F ).
Exercice 26. On considère la relation binaire R définie sur Z2 par (x, y)R(z, t) si
x − z ≡ 3(y − t) (mod 5), où (x, y), (z, t) ∈ Z2 .
1) Vérifier que R est une relation d’équivalence. Pour tout (x, y) ∈ Z2 , cl((x, y)) désigne la
classe d’équivalence de (x, y) modulo la relation R.
2) Montrer que cl((0, 0)) = {(x, 2x + 5k)/(x, k) ∈ Z2 }.
3) Soit q, r ∈ Z. Montrer que cl((5q + r, 0)) = cl((r, 0)).
4) Soit (x, y) ∈ Z2 . Montrer que cl((x, y)) = cl((x + 2y, 0).
5) Soit (x, y) ∈ Z2 . Montrer que cl((x, y)) = cl((r, 0)), avec r ∈ {0, 1, 2, 3, 4}. (Ind : On pourra
utiliser 4) et 3)).
6) On considère la correspondance f : Z5 → (Z × Z)/R, x 7→ cl((x, 0)), où x est la classe de
congruence de x modulo 5.
a) Montrer que f est une application bien définie.
b) Montrer que f est bijective.
Exercice 27.
I) On se propose de montrer par l’absurde que la congruence x2 ≡ −1 (mod 43) ne possède
pas de solutions dans Z. Supposons que x0 ∈ Z est solution de x2 ≡ −1 (mod 43). (On
rappelle que 43 est un nombre premier).
1) Montrer que 43 ne divise pas x0 .
2) En déduire que (x20 )21 ≡ 1 (mod 43).
3) Conclure.
II) Soit a, b ∈ Z tels que 43 divise a2 + b2 . On se propose de montrer par l’absurde que 43
divise a et b. Supposons alors que 43 ne divise pas a.
1) Montrer qu’il existe u ∈ Z tel que ua ≡ 1 (mod 43).
2) Montrer que (ub)2 ≡ −1 (mod 43).
3) En déduire que 43 divise a et qu’ainsi 43 divise aussi b (Ind : Utiliser 1)).
Rattrapage 2022-2023
Exercice 28.
1) Montrer que la correspondance f : Z/4Z → Z/8Z, x 7→ 3x n’est pas une application.
2) On considère l’application g : Z/10Z → Z/10Z, x 7→ 7x. Montrer que g est bijective.
Exercice 31.
I) Soit a ∈ Z.
1) Montrer que si a est impair, alors a ≡ 1 (mod 4) ou a ≡ 3 (mod 4).
2) Montrer que a2 ≡ 0 (mod 4) ou a2 ≡ 1 (mod 4).
II) On se propose de montrer par l’absurde que l’équation (E) : x2 = y 3 + 7 n’a pas de
solutions dans Z × Z. On suppose qu’elle possède une solution (a, b).
1) Montrer que b est impair et en déduire que a2 + 1 est impair.(Ind : on suppose que b
est pair et on utilise I)2)).
2) Montrer qu’il existe m ∈ Z tel que a2 + 1 = (b + 2)(4m2 + 3) (Ind : on rappelle que
b3 + 8 = (b + 2)(b2 − 2b + 4)).
3) Justifier que 4m2 + 3 = pk11 . . . pkr r , où p1 , . . . , pr ∈ N sont des nombres premiers
impairs et k1 , . . . , kr ∈ N∗ .
4) Montrer qu’il existe p ∈ {p1 , . . . , pr } tel que p ≡ 3 (mod 4) (Ind : utiliser I)1)).
5) Montrer que p ne divise pas a et en déduire que ap−1 ≡ 1 (mod p).
p−1
6) Justifier que 2
est un entier naturel impair et qu’ainsi ap−1 ≡ −1 (mod p) et
conclure.
Corrigé du Contrôle Final 2019-2020
Exercice 1
1) Supposons que B ⊂ A ⊂ C. Alors, A ∪ B = A car B ⊂ A et A ∩ C = A car A ⊂ C donc
A ∪ B = A ∩ C.
Réciproquement, supposons que A ∪ B = A ∩ C. Puisque A ⊂ A ∪ B, alors A ⊂ A ∩ C et
comme A ∩ C ⊂ C, alors A ⊂ C. Aussi, Puisque B ⊂ A ∪ B, alors B ⊂ A ∩ C et comme
A ∩ C ⊂ A, alors B ⊂ A.
A∪B = A∪C
2) Il est évident que si B = C, alors . Réciproquement, supposons que
A∩B = A∩C
A∪B = A∪C
Montrons que B ⊂ C (de même pour C ⊂ B) : Soit x ∈ B. On
A∩B = A∩C
distingue les deux cas : le cas où x ∈ A et le cas où x 6∈ A : Si x ∈ A, alors x ∈ A∩B = A∩C
d’où x ∈ C. Si x 6∈ A, on a x ∈ A ∪ B = A ∪ C d’où x ∈ C car x 6∈ A.
Exercice 2 Pour tout n ∈ N, P (n) désigne la propriété un = n + 3. On a P (0) est
vraie car u0 = 3 = 0 + 3 et P (1) est vraie car u1 = 4 = 1 + 3. Supposons que P (n) et
P (n + 1) sont vraies. Montrons que P (n + 2) est vraie : On a un+2 = u2n − (n + 1)un+1 et,
d’après l’hypothèse de réccurence, un+1 = (n + 1) + 3 = n + 4 et un = n + 3, ainsi on obtient
un+2 = (n + 3)2 − (n + 1)(n + 4) = n + 5 = (n + 2) + 3 donc P (n + 2) est vraie et par suite
∀n ∈ N, un = n + 3.
Exercice 3
On considère an = 4 × 10n − 1, bn = 2 × 10n + 1 et cn = 2 × 10n − 1, où n ∈ N? .
1) On a 10 ≡ 1 (mod 3) d’où 10n ≡ 1 (mod 3) ainsi an = 4 × 10n − 1 ≡ 4 − 1 ≡ 0 (mod 3)
donc 3 divise an . Aussi, on a bn = 2 × 10n + 1 ≡ 2 + 1 ≡ 0 (mod 3) donc 3 divise bn .
2) Soit n ∈ N? . On a bn × cn = (2 × 10n + 1)(2 × 10n − 1) = (2 × 10n )2 − 1 alors bn × cn =
4 × 102n − 1 = a2n .
3) On a, d’après 2), a6 = a2.3 = b3 .c3 . On a c3 = 1999 est premier. Par ailleurs,√on a 3 | b3 =
2001 et en divisant b3 par 3, on obtient b3 = 3.667. Pour factoriser 667, on a [ 667] = 25 et
si 667 est composé, alors il existe p premier ≤ 25. En essayant les divisions successives de
667 par 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, on obtient 667 = 23.29 ( voir crible d’Eratosthène dans
exercices corrigé, Arithmétique) alors b3 = 3.23.29 et donc a6 = 3.23.29.1999.
4) a) Soit n ∈ N? . On a bn = cn + 2 d’où bn ∧ cn = cn ∧ 2.
b) On a cn est impair, alors cn ∧ 2 = 1 d’où bn et cn sont premiers entre eux.
Exercice 4
1) On considère la relation R définie sur R? par xRy si il existe α ∈ R+? tel que y = αx.
a) On a R est réflexive. En effet, soit x ∈ R? . Alors, il existe α = 1 ∈ R+? tel que x = αx.
ainsi xRx. La relation R est symétrique. En effet, soit x, y ∈ R? : xRy. Alors, il existe
α ∈ R+? tel que y = αx ainsi il existe α1 ∈ R+? tel que x = α1 y et par suite yRx. Aussi,
R est transitive. En effet, soit x, y, z ∈ R? : xRy et yRz. Alors, il existe α ∈ R+? tel
que y = αx et il existe β ∈ R+? tel que z = βy ainsi il existe αβ ∈ R+? tel que z = αβx
d’où xRz donc R est une relation d’équivalence.
b) Soit x ∈ R? .
i) Supposons que x > 0. On a 1Rx car il existe α = x ∈ R+? tel que x = α.1 donc
x = 1.
ii) Supposons que x < 0. On a (−1)Rx car il existe α = −x ∈ R+? tel que x = α.(−1)
donc x = −1.
c) On a {−1, 1} ⊂ R? /R. Inversement, Soit x ∈ R? . Alors, d’après b), on a x = 1 ou
x = −1 donc R? /R ⊂ {−1, 1}.
2) a) On a ∀x ∈ R? , f (x) = ±1 d’où f (R? ) ⊂ {−1, 1}. Inversemnet, on a 1 = f (1) et
−1 = f (−1) d’où f (R? ) = {−1, 1}.
On a f n’est pas surjective car, par exemple, 2 n’a pas d’antécédent.
b) On f (1) = 1 = f (2) d’où f n’est pas injective.
c) Soit S la relation associée à l’application f , i.e., la relation définie par xSy si, et seule-
ment si, f (x) = f (y), avec x, y ∈ R? , i.e., xSy si, et seulement si, x et y ont le même
signe si, et seulement si, il existe α = xy ∈ R+? tel que y = αx si, et seulement si, xRy.
ainsi S = R.
d) D’après le cours, on a g : R? /R → f (R? ) = {−1, 1}, x 7→ f (x) est une bijection
Corrigé du Rattrapage 2019-2020
Exercice 9 Voir Exercice 2)1) du plycopié des exercices corrigé (Arithmétique dans Z)..
Exercice 10 Voir le cours.
Exercice 11
1) Soit (x, y) ∈ E 2 . Supposons que xRy. Alors, {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A. Si {x, y} ⊂ A,
alors x, y ∈ A d’où χA (x) = 1 et χA (y) = 1 ainsi χA (x) = χA (y). Aussi, si {x, y} ⊂ A, alors
x, y ∈
/ A d’où χA (x) = 0 et χA (y) = 0 ainsi χA (x) = χA (y).
Réciproquement, supposons que χA (x) = χA (y). Alors, χA (x) = χA (y) = 0 ou χA (x) =
χA (y) = 1 ainsi x, y ∈
/ A ou x, y ∈ A, i.e., {x, y} ⊂ A ou {x, y} ⊂ A d’où xRy.
2) La relation R est réflexive, en effet, soit x ∈ E. On a χA (x) = χA (x) d’où xRx. Aussi, R est
symétrique, en effet, soit x, y ∈ E tels que xRy. Alors, χA (x) = χA (y), i.e., χA (y) = χA (x)
donc yRx. La relation R est transitive, en effet, soit x, y, z ∈ E tels que xRy et yRz.
Alors, χA (x) = χA (y) et χA (y) = χA (z) d’où χA (x) = χA (z) ainsi xRz. Alors, R est une
relation d’équivalence.
3) a) Soit x ∈ A et y ∈ E. On a y ∈ x si, et seulement si, yRx si, et seulement si, χA (y) =
χA (x) si, et seulement si, χA (y) = 1 (car x ∈ A) si, et seulement si, y ∈ A. Ainsi, x = A.
b) Soit x ∈
/ A et y ∈ E. On a y ∈ x si, et seulement si, yRx si, et seulement si, χA (y) =
χA (x) si, et seulement si, χA (y) = 0 (car x ∈
/ A) si, et seulement si, y ∈/ A si, et
seulement si, y ∈ A. Ainsi, x = A.
c) Puisque A 6= ∅, il existe x ∈ E tel que x ∈ A et comme x = A, A ∈ E/R. Aussi,
puique A 6= E, il existe x ∈ E tel que x ∈ / A d’où x = A et par suite A ∈ E/R ainsi
{A, A} ⊂ E/R. Inversement, si x ∈ E, x ∈ A ou x ∈ / A alors x = A, ou x = A ainsi
E/R = {A, A}.
Remarque : Pour justifier que E/R ⊂ {A, A}, on peut aussi remarquer que, d’après
3)a) et b), A et A sont des classes d’équivalence et que (A, A) forme une partition de
E.
Exercice 12
1) Soit a ∈ Z tel que a ≡ 1 (mod 10).
a) Puisque x ≡ 1 (mod 10), 10 | x − 1 d’où 10 | (x − 1)(xk−1 + xk−2 + · · · + x + 1) alors
10 | xk − 1 (car xk − 1 = (x − 1)(xk−1 + xk−2 + · · · + x + 1)) donc xk ≡ 1 (mod 10).
b) Puisque a ≡ 1 (mod 10), alors ∀n ∈ {1, · · · , 9}, an ≡ 1 (mod 10) d’où a9 + a8 + · · · +
10 fois
z }| {
a + 1 ≡ 1 + 1 + · · · + 1 + 1 ≡ 10 ≡ 0 (mod 10)
c) On a a ≡ 1 (mod 10) d’où 10 | a−1 et d’après b), on a a9 +a8 +· · ·+a+1 ≡ 0 (mod 10)
d’où 10 | a9 + a8 + · · · + a + 1 ainsi 102 = 10.10 | (a − 1)(a9 + a8 + · · · + a + 1) = a10 − 1
donc a10 ≡ 1 (mod 102 ).
2) Soit b ∈ Z.
a) Soit r le reste de la division euclidienne de b par 10. Alors, r ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}.
• Si r = 0, alors b ≡ 0 (mod 10) d’où b4 ≡ 0 (mod 10).
• Si r = 1, alors b ≡ 1 (mod 10) d’où b4 ≡ 1 (mod 10)
• Si r = 2, alors b ≡ 2 (mod 10) d’où b4 ≡ 24 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 3, alors b ≡ 3 (mod 10) d’où b4 ≡ 34 ≡ 1 (mod 10)
• Si r = 4, alors b ≡ 4 (mod 10) d’où b4 ≡ 44 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 5, alors b ≡ 5 (mod 10) d’où b4 ≡ 54 ≡ 5 (mod 10)
• Si r = 6, alors b ≡ 6 (mod 10) ainsi b ≡ −4 (mod 10) d’où b4 ≡ (−4)4 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 7, alors b ≡ 7 (mod 10) ainsi b ≡ −3 (mod 10) d’où b4 ≡ (−3)4 ≡ 1 (mod 10)
• Si r = 8, alors b ≡ 8 (mod 10) ainsi b ≡ −2 (mod 10) d’où b4 ≡ (−2)4 ≡ 6 (mod 10)
• Si r = 9, alors b ≡ 9 (mod 10) ainsi b ≡ −1 (mod 10) d’où b4 ≡ (−1)4 ≡ 1
(mod 10).
Ainsi, les restes possibles de b4 dans la division euclidienne par 10 sont 0, 1, 5 et 6.
b) Soit r le reste de la division euclidienne de b par 10. Alors, b = 10q+r, où q ∈ Z. d’après le
cours, on a b∧10 = 1 si, et seulement si, r∧10 = 1 et comme r ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9},
alors r ∧ 10 = 1 si, et seulement si, r ∈ {1, 3, 7, 9}.
c) D’après la question précédente, on a r ∈ {1, 3, 7, 9} si, et seulement si, b ∧ 10 = 1 et
d’après les calculs de 2)a), r ∈ {1, 3, 7, 9} si, et seulement si, b4 ≡ 1 (mod 10) ainsi
b4 ≡ 1 (mod 10) si, et seulement si, b ∧ 10 = 1.
3) Soit b ∈ Z tel que b et et 10 sont premiers entre eux.
a) Puisque b et 10 sont premiers entre eux, on a, d’après la question précédente, b4 ≡ 1
(mod 10) d’où, d’après 1), (b4 )10 ≡ 1 (mod 102 ), i.e., b40 ≡ 1 (mod 102 ).
b) (Bonus) On a 67 ∧ 10 = 1 d’où, d’après la question précédente, 6740 ≡ 1 (mod 102 )
ainsi 6741 = 6740 .67 ≡ 1.67 = 67 (mod 102 ) donc le reste de la division euclidienne de
6740 par 100 est 67.
Corrigé du Rattrapage 2020-2021
Exercice 28
1) Voir exercice 23)1) du polycopié des exercices corrigés (Arithmétique).
2) On a g est injective. En effet, soit x, y ∈ Z/10Z : g(x) = g(y). Alors, 7x = 7y dans Z/10Z
d’où, en multipliant les deux membres de l’égalité par 3, on obtient x = y.
Montrons que g est surjective : soit y ∈ Z/10Z. Alors, il existe x = 3y dans Z/10Z tel que
g(x) = g(3y) = 7.3y = y.
Exercice 29 Supposons que X ∩ A ⊂ X ∩ B et X ∪ A ⊂ X ∪ B. Soit a ∈ A.
— Si a ∈ X, alors a ∈ X ∩ A d’où a ∈ X ∩ B car X ∩ A ⊂ X ∩ B et ainsi a ∈ B.
— Si a 6∈ X : on a a ∈ X ∪ A car a ∈ A d’où a ∈ X ∪ B car X ∪ A ⊂ X ∪ B et ainsi a ∈ B
car a 6∈ X.
Exercice 30 On considère la relation binaire R définie sur Z2 par (x, y)R(z, t) si
x − z ≡ a(y − t) (mod n), où (x, y), (z, t) ∈ Z2 .
1) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a x − x = 0 ≡ 0 = a(y − y) (mod n) d’où (x, y)R(x, y) et ainsi R est
réflexive.
Soit (x, y), (z, t) ∈ Z2 tels que (x, y)R(z, t). Alors, x − z ≡ a(y − t) (mod n) d’où z − x ≡
a(t − y) (mod n) ainsi (z, t)R(x, y) et donc R est symétrique.
Soit (x, y), (z, t), (u, v) ∈ Z2 tels que (x, y)R(z, t) et (z, t)R(u, v). Alors, x − z ≡ a(y −
t) (mod n) et z − u ≡ a(t − v) (mod n) ainsi (x − z) + (z − u) ≡ a(y − t) + a(t − v) (mod n)
d’où x − u ≡ a(y − v) (mod n) alors (x, y)R(u, v) donc R est transitive.
Puisque R est réflexive, symétrique et transitive, alors R est une relation d’équivalence.
2) Soit (x, y) ∈ Z2 . On a x − (x − ay) ≡ a(y − 0) (mod n) alors (x, y)R(x − ay, 0) donc
cl((x, y)) = cl((x − ay, 0)).
3) Soit r, s ∈ {0, 1, . . . , n − 1} tels que cl((r, 0)) = cl((s, 0)). Alors, (r, 0)R(s, 0) d’où r − s ≡
0 (mod n) ainsi n | r − s et par suite n | |r − s|. D’autre part, on a 0 ≤ r ≤ n − 1 et
−(n − 1) ≤ −s ≤ 0 d’où −(n − 1) ≤ r − s ≤ (n − 1) ainsi |r − s| ≤ n − 1 < n. Comme
n | |r − s| et |r − s| < n, alors |r − s| = 0 donc r = s. Ainsi, puisque 0, 1, . . . , n − 1 sont
deux à deux distincts, alors les classes cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0)) sont deux à
deux distinctes.
4) Il est évident que {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n−1, 0))} ⊂ Z2 /R. Inversement, soit cl((x, y)) ∈
Z2 /R. On a, d’après 2), cl((x, y)) = cl((x − ay, 0)). En effectuant la division euclidienne de
x − ay par n, on obtient x − ay = qn + r, avec r ∈ {0, 1, . . . , n − 1}. Alors, cl((x − ay, 0)) =
cl((qn + r, 0)) et en remarquant que (qn + r) − r ≡ 0 ≡ a(0 − 0) (mod n), on ob-
tient (qn + r, 0)R(r, 0) ainsi cl((qn + r, 0)) = cl((r, 0))) alors cl((x, y)) = cl((r, 0)) avec
r ∈ {0, 1, . . . , n − 1} et par suite Z2 /R ⊂ {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0))} donc
Z2 /R = {cl((0, 0)), cl((1, 0)), . . . , cl((n − 1, 0))}.
Exercice 31
1) On a 3 ne divise pas 2 − 1, alors 2 ∈ A et donc A 6= ∅. (On peut aussi remarquer que 3 ∈ A
car 3 ne divise pas 3 − 1.
2) Soit p ∈ A tel que p 6≡ 2 (mod 3). Puisque p ∈ A, alors 3 ne divise pas p − 1 d’où
p − 1 6≡ 0 (mod 3) ainsi p 6≡ 1 (mod 3) et comme p 6≡ 2 (mod 3), alors p ≡ 0 (mod 3) d’où
3 | p donc p = 3 car p est premier.
On suppose que A est fini et on pose A = {p1 , . . . , pm }. Soit N = (3p1 . . . pm ) − 1.
3) On a N est une entier > 2 d’où, d’après le théorème fondamental d’arithmétique, N =
q1 . . . qr , où q1 , . . . , qr sont des nombres premiers.
4) Pour tout i ∈ {1, . . . , m}, on a pi divise 3p1 . . . pm d’où pi ne divise pas N = (3p1 . . . pm ) − 1
car si pi ne divise pas N = (3p1 . . . pm ) − 1, alors pi divise (3p1 . . . pm ) − N = 1 ce qui est
faux. Comme pi est premier et pi ne divise pas N , alors pi ∧ N = 1.
On peut aussi remarquer que pi (p1 . . . pi−1 pi+1 . . . pm ) + (−1).N = 1 alors, d’après le
théorème de Bezout, pi ∧ N = 1.
5) Soit j ∈ {1, . . . , r}. On a qj 6∈ A. En effet, supposons que qj ∈ A, alors il existe i ∈
{1, . . . , m} : qj = pi d’où pi divise N donc pi ∧ N = pi 6= 1, ce qui est faux. Puisque qj 6∈ A,
alors 3 divise qj − 1 d’où qj ≡ 1 mod 3.
6) Puisque N + 1 = 3p1 . . . pm , alors 3 divise N + 1 d’où N + 1 ≡ 0 (mod 3) ainsi N ≡
−1 (mod 3). D’autre part, on a N = q1 . . . qr et, d’après ..., ∀j = 1, . . . , r, qj ≡ 1 mod 3
donc N ≡ 1 (mod 3). Ainsi, on obtient −1 ≡ 1 (mod 3) d’où 3 divise 2, contradiction.
Alors, A est un ensemble infini, i.e., il existe une infinité de nombres premiers p tels que 3
ne divise pas p − 1 ainsi il existe une infinité de nombres premiers p tels que p 6≡ 1 (mod 3)
et comme q = 3 est l’unique nombre premier vérifiant q ≡ 0 (mod ), alors il existe une
infinité de nombres premiers p tels que p ≡ 2 (mod 3), i.e., il existe une infinité de nombres
premiers p de la forme 3k + 2, avec k ∈ N.