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§ A. Divisibilité
Exercice 3. — Soient a, b ∈ N∗ tels que a > b. Comparer les quotients et les restes des divisions euclidiennes
de a par a − b et de b par a − b.
Exercice 4. — Soient m, n ∈ N∗ tels que m > n et soit r le reste de la division euclidienne de m par n. Quel
est le reste de la division euclidienne de 2m − 1 par 2n − 1 ?
§ B. pgcd et ppcm
N.B. — Dans la suite, le pgcd de deux entiers a, b (non tous deux nuls) est noté pgcd (a, b) ou a ∧ b. De même,
le ppcm de deux entiers a, b est noté ppcm (a, b) ou a ∨ b.
√
Exercice 5. — Montrer
√ que 2 est un nombre irrationel, c’est-à-dire qu’il n’existe pas d’entiers p, q tels que
p ∈ Z, q ∈ N∗ et 2 = p/q.
Exercice 7. — Soient a, b ∈ N∗ premiers entre eux. Montrer que pgcd (a + b, b) = 1 puis que pgcd (a + b, ab) =
1.
Exercice 8. — Soient a, b des entiers non tous les deux nuls. Montrer qu’alors 15a + 4b et 11a + 3b ne sont pas
tous les deux nuls et montrer que leur pgcd vaut pgcd (a, b).
Exercice 9. — Soient a, b, c ∈ N∗ .
1o) Montrer que si pgcd (a, b) = pgcd (a, c) = 1, alors pgcd (a, bc) = 1.
2o) En déduire que si a et b sont premiers entre eux, alors pour tout (p, n) ∈ N2 , les entiers ap et bn sont aussi
premiers entre eux.
n
Exercice 11. — Pour tout n ∈ N, on pose Fn = 22 + 1.
Qn−1
1o) Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N∗ , on a Fn − 2 = p=0 Fp .
∗
2o) En déduire que pour tout n ∈ N et tout k ∈ N , les entiers Fn et Fn+k sont premiers entre eux.
Remarque. — Les nombres Fn sont appelés nombres de Fermat (mathématicien et juriste français, 1601–1665).
1
2
§ C. Équations diophantiennes
Exercice 15. — Un groupe de 48 personnes veut acheter des pâtisseries à raison d’une par personne. Les
pâtisseries sont conditionnées en lots de 10 et en lots de 6.
1o) Quelle équation diophantienne correspond à cette situation ? La résoudre.
2o) Le lots de 10 pâtisseries coûte 20 euros et le lot de 6 en coûte 15. Quelle est la solution la plus économique
pour le groupe ?
Exercice 16. — Trouver tous les couples d’entiers (x, y) tels que xy = 2700 et x ∧ y = 6.
Exercice 19 (CC2 Novembre 2013). — Déterminer l’ensemble des couples d’entiers (x, y) solutions de
l’équation Diophantienne
15x + 6y = 21
Exercice 20 (CC2 Avril 2014). — Un de vos camarades collectionne les figurines d’heroic fantasy. Il com-
mence à les ranger dans des caisses à 64 places. Il lui reste 16 figurines. Il change d’avis et les range dans des
caisses à 15 places. Il reste 5 figurines. Combien peut-il avoir de figurines ? (donner toutes les solutions possibles).
152x + 29y = 3
§ D. Nombres premiers
Exercice 22. — Soit n ∈ N∗ . Montrer par contraposition que si 2n − 1 est un nombre premier, alors n est un
nombre premier. La réciproque est-elle vraie ?
Remarque. — Les nombres de la forme 2n − 1 avec n premier sont appelés nombres de Mersenne (moine,
mathématicien et philosophe français, 1588–1648) ; on les note Mn . Le plus grand nombre premier connu à ce
jour est M32582657 ; il comporte 9808358 chiffres.
3
Exercice 23. — 1o) Soit p un nombre premier et soit α ∈ N∗ . Déterminer le nombre de diviseurs positifs de pα .
2o) Soient p et q des nombres premiers distincts. Quels sont les diviseurs positifs de p2 q ? Donner également
la liste des diviseurs de p3 q 2 .
Exercice 26. — Démontrer à partir du résultat de l’exercice 11 qu’il y a une infinité de nombres premiers.
§ E. Congruences
Exercice 27. — Soient a, b, c, d, m, n des entiers tels que m > 2 et n > 2. Démontrer les propriétés suivantes :
1o) a ≡ b [m] =⇒ b ≡ a [m].
2o) (a ≡ b [m]) et (b ≡ c [m]) =⇒ a ≡ c [m].
3o) (a ≡ b [m]) et (c ≡ d [m]) =⇒ a + c ≡ b + d [m].
4o) (a ≡ b [m]) et (c ≡ d [m]) =⇒ ac ≡ bd [m].
5o) (ac ≡ bc [m]) et (m ∧ c = 1) =⇒ a ≡ b [m].
6o) (ac ≡ bc [mc]) et (c 6= 0) =⇒ a ≡ b [m].
7o) (a ≡ b [n]) et (m | n) =⇒ a ≡ b [m].
8o) (a ≡ b [m]) et (a ≡ b [n]) et (m ∧ n = 1) =⇒ a ≡ b [mn].
Exercice 29. — À l’aide d’un tableau de congruences, montrer que pour tout a ∈ Z, l’entier a2 + 3 n’est pas
divisible par 5.
Exercice 31. — Soit a ∈ Z. Montrer que a2 est congru à 0, 1 ou 4 modulo 8. En déduire que pour tout n ∈ N,
l’équation a2 + b2 + c2 = 8n − 1 n’admet aucune solution (a, b, c) ∈ Z3 .
Exercice 32. — 1o) Quel est le reste de la division euclidienne de 218 par 7 ?
2o) Quel est le reste de la division euclidienne de 249 par 7 ?
3o) Quel est le reste de la division euclidienne de 6221 par 7 ?
4o) Quel est le reste de la division euclidienne de 247349 par 7 ?
5o) Quel est le reste de la division euclidienne de 22223333 + 33332222 par 5 ?
4
Exercice 35. — Déterminer les éléments inversibles de Z/6Z et dresser la table de multiplication de Z/6Z.
Même question pour Z/12Z.
Exercice 37 (CC2 Novembre 2010). — 1o) Rappeller l’énoncé du théorème de Bézout et du théorème
chinois.
2o) Calculer le pgcd de 627 et 440. Donner une identité de Bézout pour ces deux nombres.
(
o
x ≡ 13 [627],
3 ) On considère dans Z le système de congruences :
x ≡ 46 [440];
4o) Résoudre sur Z l’équation diophantienne 627x − 440y = 33.
5o) Résoudre sur Z le système précédent.
Exercice 39 (CC2 Novembre 2011). — Le 5 mars 2013 est un mardi. Quel jour sera-t-on le 5 mars 2014 ?
NB : Les questions 5) et 6) sont sur 6 points à elles deux et sont indépendantes du reste du problème
Exercice 41 (CC3 Décembre 2011). — Sur un bateau, 17 pirates souhaitent se partager leur butin de x
pièces d’or en parts égales. Ils font donc 17 tas. Il reste 3 pièces qu’ils prévoient de donner à leur cuisinier chinois,
lorsqu’éclate une bagarre qui fait 6 morts. Aucune pièce n’est perdue mais il faut refaire le partage. Ce nouveau
partage en parts égales laisse 4 pièces au cuisinier chinois. A ce moment, le cuisinier envisage d’empoisonner
tout l’équipage pour garder le butin pour lui seul. Quelle est la plus petite valeur possible de x, que peut alors
espérer obtenir le cuisinier ?
Exercice 42 (CC2 Novembre 2012). — Montrer que pour tout n ∈ N, 11 divise 26n+5 + 32n .
Exercice 43 (CC2 Novembre 2012). — L’objet de l’exercice est de résoudre l’équation x2 + 1 ≡ 0 [65]
2) Si m et n sont des entiers tels que 5m + 13n = 0, montrer que 13 divise m et 5 divise n.
4) Résoudre ( (
x ≡5 [13] x ≡5 [13]
x ≡2 [5] x ≡2 [5]
5) Sachant que x ≡ 8 [13] si et seulement si −x ≡ 5 [13], trouver toutes les solutions entre 0 et 64 de
x2 + 1 ≡ 0 [65]
Exercice 45 (CC2 Novembre 2013). — Déterminer l’ensemble des entiers x solutions de l’équation
(
x ≡ 5 [13]
x ≡ 4 [19]
Exercice 47 (CC3 Juin 2014). — Soit n un nombre entier premier strictement supérieur à 3.
1) Montrer qu’alors n ≡ 1[6] ou n ≡ −1[6].
2) Citer trois nombres n qui vérifient n ≡ 1[6] ou n ≡ −1[6] qui ne sont pas premiers.
6
Exercice 49 (CC2 Novembre 2014). — (a) Donner la liste des nombres premiers plus petits que 15.
(b) En déduire que 223 est un nombre premier.
(c) Montrer que 223 divise 666666 − 1.
Exercice 50 (CC3 Décembre 2014). — Déterminer l’ensemble des entiers x solutions de l’équation
(
x ≡ 17 [24]
x ≡ 2 [9]
§ G. Division euclidienne
§ H. Irréductibilité
Exercice 59. — Montrer que le polynôme P (X) = X 3 + X − 1 est irréductible dans Q[X].
Exercice 60 (Examen Septembre 08). — (a) Quels sont les polynômes irréductibles dans R[X] ? dans
C[X] ?
(b) Décomposer en produit de polynômes irréductibles dans R[X] les polynômes suivants :
X 3 + 1, X 4 + X 3 + 2X 2 + X + 1.
Exercice 62 (CC3 Décembre 2011). — Soit n un entier au moins égal à 2. Soit P = (X + 1)n − (X − 1)n ∈
C[X].
(a) Montrer que 1 n’est pas racine de P .
(b) Montrer que P admet au moins une racine dans C.
(c) Quelles sont les racines complexes du polynôme Q = X n − 1 ?
α+1
(d) Soit α ∈ C une racine de P . Calculer Q α−1 .
(e) En déduire toutes les racines de P .
(c) On pose
1 1 1
V = 1 2 4 .
1 3 9
Montrer que V est inversible et calculer son inverse.
(d) Calculer V CV −1 . Que constate-t-on ?
Exercice 65 (CC3 Décembre 2012). — Soit un la suite récurrente d’ordre 3 définie par un+3 = un+2 +
un+1 + un pour tout n appartenant à N et par (u2 , u1 , u0 ) = (4, 1, 2).
Première partie Les trois parties sont indépendantes.
(b) Montrer que pour b réel det(A − bI3 ) = −P (b) avec P = X 3 − X 2 − X + 1 avec
1 1 −1 1 0 0
A= 1 0 0 I3 = 0 1 0
0 1 0 0 0 1
(c) Décomposer P en facteurs irréductibles de R[X]. Quelles sont ses racines ?
(d) Pour quelles valeurs de b la matrice (A − bI3 ) est-elle inversible ?
Deuxième partie
Soit n un entier naturel, il existe un unique couple (Q, R) de polynômes de R[X] tels que : X n = Q(X)P (X) +
R(X) avec deg(R) < 3 (division euclidienne). Nous écrivons R(X) = aX 2 + bX + c, avec a, b, c des nombres
réels.
Troisième partie
Exercice 66 (CC3 Décembre 2012). — Soit P ∈ C[X] un polynôme tel que XP (X − 1) = (X − 2)P (X),
deg(P ) ≤ n et n ≥ 2.
Exercice 67 (CC3 Décembre 2012). — Soit P ∈ Z[X] tel que P (0) et P (1) sont impairs. Montrer que P
n’a pas de zéro dans Z.
P = X 4 − 2X 3 + 3X 2 − 2X + 1
Le but de l’exercice est de déterminer n ∈ N? tel que P ait une racine multiple dans C.
Exercice 73 (CC3 Décembre 2014). — On rappelle que si P ∈ R[X], on note P 0 le polynôme dérivé de
P et P 00 = (P 0 )0 la dérivée seconde de P . Le but de cet exercice est de trouver tous les polynômes P ∈ R[X]
solutions de l’équation
(E) : (2X 2 + 1)P 00 (X) − 12P (X) = 0.
(a) Si P est non nul, de degré n, et P (X) = an X n + . . . + a1 X + a0 (avec an 6= 0), montrer que le coefficient
du terme de degré n du polynôme (2X 2 + 1)P 00 (X) est 2n(n − 1)an .
(b) Quel est, lorsque P est non nul, le coefficient du terme de degré n du polynôme (2X 2 + 1)P 00 (X) −
12P (X) ?
(c) En déduire que si P est solution non nulle du problème posé, alors nécessairement n = 3.
(d) On considère alors P de la forme P (X) = aX 3 + bX 2 + cX + d, avec a non nul. Calculer explicitement
(2X 2 + 1)P 00 (X) − 12P (X).
(e) En déduire que toutes les solutions de (E) sont proportionnelles à un même polynôme de degré 3 que
l’on déterminera.
§ I. Nombres complexes
Exercice 75. —
1. Calculer les racines carrées des nombres complexes suivants :
√
z1 = 1 + i 3; z2 = 5 − 12i; z3 = 9 + 40i; z4 = −12 − 16i.
2. Résoudre dans C les équations suivantes (on pourra utiliser la forme polaire)
√ 2π
z 2 = 3 − 4i; z 2 = −2 3 + 2i; z 2 = 4e 3 ; z 6 = −1; z 3 = 1 + i.
11
Exercice 77. —
1. Résoudre sous forme polaire z 4 = i.
2. Résoudre sous forme algébrique z 2 = i.
3. En utilisant ce qui précède, résoudre sous forme algébrique z 4 = i.
4. En déduire les valeurs de cos (π/8) et sin (π/8).
Exercice 78. —
√
1. Calculer les racines carrées de 1 + i 3 et de 5 − 12i.
2. Calculer les racines quatrièmes de −1 et les racines cinquièmes de √1+i .
3−i
Exercice 81. —
1. Soit z 6= 1. Ecrire 1 + z + z 2 + z 3 + z 4 = Pz−1
(z)
où P est un polynôme.
2π
2. Pour z = e 5 i , calculer z −2 + z −1 + 1 + z + z 2 .
−1
3. Soit x = cos 2π 1
5 = 2 (z + z ). Calculer x + x2 . En déduire x.
Exercice 82. — Soit x ∈]0, 2π[. Simplifier les expressions, pour un entier n non nul :
A = 1 + eix + · · · + einx ; C = 1 + cos x + · · · + cos nx; S = sin x + · · · + sin nx.
2iπ
On considère les nombres complexes z = e 5 , α = z + z 4 et β = z 2 + z 3
1) Montrer que α + β + 1 = 0
2) Montrer que α et β sont réels.
3) En déduire un lien entre α et cos( 2π
5 )
X2 + X − 1 = 0
5) Résoudre l’équation X 2 + X − 1 = 0
6) En déduire la valeur de cos( 2π
5 )
On les notera α0 , α1 , . . . , α6 .
2) Soit k ∈ {0, 1, . . . , 6}. Montrer que
kπ
2 cos eikπ/7 = 1 + αk
7
(1 + α0 )7 , (1 + α1 )7 , . . . , (1 + α6 )7
sont alignés.e
§ J. Matrices
Exercice 88. — Écrire explicitement la matrice A = (aij ) à n lignes et p colonnes dans les cas suivants :
1. n = 2, p = 3 et aij = i + j.
2. n = 4, p = 3 et aij = min(i, j).
3. n = 2, p = 3 et aij = j (−1)i .
1 si i = j
4. n = 5, p = 5 et aij = δij où δ est le symbole de Kronecker défini par δij = .
0 sinon
5. n = 4, p = 4 et aij = (1 − δij ) i j.
jπ
6. n = 3, p = 3 et aij = cos( iπ
3 ) sin( 3 ).
Exercice 90. — Parmis les matrices suivantes lesquelles sont toujours égales à (A + B)2 ?
(B + A)2 , A2 + 2AB + B 2 , A(A + B) + B(A + B), (A + B)(B + A), A2 + AB + BA + B 2
1 7
Exercice 91. — Soit A ∈ M2 (R), décrire les colonnes de EA et les lignes de AE lorsque E = .
0 1
Exercice 92. — Le produit de deux matrices triangulaires supérieures est triangulaire supérieure (i.e : les
coefficients sous la diagonale sont tous nuls). Calculer le produit suivant :
1 0 1 1 3 −1
0 2 9 0 −1 7
0 0 3 0 0 5
puis déduire la proposition de la règle de calcul du produit matricielle.
0 0 1
1 1
Exercice 93. — Calculer explicitement An (n ∈ N) pour A = puis pour A = 0 1 0 .
1 1
1 0 0
√ n
−1
√ − 3
4. Calculer pour tout entier n ∈ N.
3 −1
n
an nan−1 b
a b
Exercice 95. — Soient a, b ∈ C. Montrer que l’on a pour tout entier n ≥ 0 : =
0 a 0 an
Exercice 97 (CC 1 Octobre 2012). — Pour tout entier n non nul, on considère Mn la matrice de Mn (R)
dont les coefficients mi,j sont
mi,j = 0 si j < i − 1 ou si j > i + 1
mi,j = 1 si j = i − 1
mi,j = 3 si j = i
mi,j = 2 si j = i + 1
Ainsi
3 2
1 3 2
1 3 2
Mn = .
..
.
1 3 2
1 3
On note dn = det(Mn ).
(a) Calculer d1 , d2 , d3 , d4 .
(b) Montrer que ∀n ≥ 3 dn = 3dn−1 − 2dn−2 .
∗
(c) Montrer que ∀n ∈ N dn = 2n+1 − 1.
Indication : on pourra raisonner par récurrence
§ K. Systèmes linéaires
Exercice 98. — Résoudre, quand c’est possible, les systèmes linéaires suivants :
2x + 5y + 4z = −22 2x + 6y + 7z =3
(
5x + 7y − 3z + t = 2
(a) 3x + y = −2 (b) 2x + 3z =5 (c)
2x + 3y + z − 2t = 2
3x − z =3 −2x + 9y + 3z =8
−2x − z
= −5 x + y
= −4 −x + 2y + z
=1
(d) y + 3z = 11 (e) 3x + 3y + z = −12 (f ) −x − 3y =4
−3x − y − 5z = −20 5x + 4y + 5z = −19 −3x + 2z =7
15
Exercice 99 (Examen Septembre 2007). — Soit m un paramètre réel. Discuter et résoudre dans R3 le
système suivant :
x − y + z
=1
3x + my + 2z =3
mx + 3y + z =2
Exercice 104. — Résoudre le système suivant en fonction des valeurs des paramètres réels m, a, b, c.
x − y + 2z
=a
mx + (1 − m)y + 2(m − 1)z = b
2x + my − (3m + 1)z =c
Exercice 105 (CC 1 Octobre 2010). — Soit m un paramètre réel. Discuter et résoudre dans R3 le système
suivant :
x + y + mz = m
x + my − z = 1
x+y−z =1
Exercice 106 (CC 3 Décembre 2010). — Soit m un paramètre réel. Discuter et résoudre dans R3 le système
suivant :
2x + y − z
=1
x + my + z =0
3x + y − mz = 1
Exercice 107 (CC 1 Octobre 2011). — Soit λ un paramètre réel. Résoudre dans R3 le système suivant :
x + 3y + 2z
=4
(λ − 5)x + 3y + 7z = 7 (4)
2x + λy + 4z =8
16
Exercice 108 (CC 1 Octobre 2012). — Résoudre le système suivant dans R3 en fonction du paramètre réel
m:
2
x + my + m z
=3
2
mx + m y + mz = −3
x + mz =2
Exercice 109 (CC 1 Octobre 2013). — Résoudre le système suivant dans R3 en fonction du paramètre réel
a:
x + ay + z
=1
ax + y + (a − 1)z = a
x+y+z =a+1
Exercice 110 (CC 3 Décembre 2013). — Soit m un paramètre réel. Déterminer, en fonction de la valeur
de m, les solutions dans R3 du système suivant :
x + 2y − 9z
=1
−y + mz = −2
−x + my + z = 7
Exercice 111 (CC 1 Mars 2014). — Résoudre le système suivant dans R3 en fonction du paramètre réel m :
x + y − z
=1
(m − 1)x + m(m − 1)y + 2z = 1
x + my + 2z =1
§ L. Pivot de Gauss
(b) Montrer que chaque matrice M A peut aussi être obtenue par une opération élémentaire sur les lignes
de A. Déterminer laquelle.
(c) On suppose maintenant que A ∈ M4 (K) est quelconque. Etablir que chaque matrice M A peut être
obtenue par une opération élémentaire sur les lignes de A et déterminer laquelle.
17
§ M. Inversion de Matrices
Exercice 115. — Montrer que les matrices suivantes sont inversibles et calculer leurs inverses en utilisant la
méthode des opérations élémentaires sur les lignes :
1 0 0 3
0 1 0 0 1 8 0 0 2 −3
1 3
A = 1 0 0 , B = 0 0 −1 2
, C = 5 0 −1 , D=
−1 4
0 0 1 0 0 −7
0 0 0 1
Exercice 116. — Montrer que les matrices suivantes ne sont pas inversibles :
7 3 2 1 2 3
A= 5 1 −2 , B = 4 5 6
−3 1 6 7 8 9
Exercice 117 (Examen Novembre 2004). — Une matrice carrée est dite idempotente si A2 = A.
(a) Donner 3 exemples de matrices carrées d’ordre 2, à coefficients réels ou complexes.
(b) Soient A et B deux matrices carrées d’ordre n telles que AB = A et BA = B. Montrer que A et B sont
idempotentes.
(c) On pose
2 −3 −5 −1 3 5
A = −1 4 5 et B = 1 −3 −5
1 −3 −4 −1 3 5
(c1) Montrer que A et B sont idempotentes, mais que AB 6= A.
(c2) Montrer que les matrices A et B ne sont pas inversibles.
Exercice 118. — Soit A ∈ Mn (K), on suppose qu’il existe un entier p ∈ N∗ tel que Ap = 0 (une telle matrice
est dite nilpotente). Montrer que la matrice In − A est inversible.
§ N. Déterminants
1 2 −2 2 −3 1
1 3
∆1 = ∆2 = 0 1 3 ∆3 = 1 0 −1
2 −1
0 4 1 2 1 −1
18
4 1 −3 a 2a 2a
D= −7 −3 9 ∆(a, b) = 0 0 3b (où a, b ∈ C)
3 2 −6 b 2b 0
2. Calculer
2 7 8 2 7 8
4 3 2 + −1 1 2
−1 1 2 4 3 2
Exercice 123. — Pour quelle valeur de a ∈ R le système suivant admet-il une solution unique ?
x + 2y + z
=1
2x + (a + 3)y + 3z =2
x + (3 − a)y + (a − 2)z =3
(b) Calculer (I3 − A)(I3 + A + A2 ). On rappelle que I3 est la matrice identité de M3 (R)
(e) On fixe λ ∈ R. Calculer det(A − λI3 ). Pour quelles valeurs de λ, la matrice (A − λI3 ) est-elle inversible ?
(f) (Question subsidiaire) : On suppose que la matrice (A − λI3 ) est inversible. Calculer son inverse.
19
(c) Montrer que pour tout entier naturel n, il existe des réels (an ) et (bn ) tels que : Qn = an I3 + bn P . Les
suites (an ) et (bn ) vérifiant :
an+1 = 14 an
bn+1 = 14 an + bn
avec a0 = 1 et b0 = 0. On pensera à un raisonnement par récurrence.
1 1
(f) En déduire que ∀n ∈ N : bn = 3 1− 4n
1) Calculer det A.
2) Calculer A2 .
3) En déduire A−1 .
Exercice 127 (CC 1 Octobre 2013). — Soit A une matrice de Mn (R). On note I la matrice identité de
Mn (R). On suppose que (I + A) est inversible et on pose B = (I − A)(I + A)−1 .
Exercice 128 (CC 1 Mars 2014). — Soit A une matrice de Mn (R) vérifiant A2 = 0.
Exercice 129 (CC3 Juin 2014). — Pour tout entier n non nul, on considère Mn la matrice de Mn (C) dont
les coefficients mi,j sont
mi,j = 0 si j < i − 1 ou si j > i (sauf m1,n )
mi,j = 1 si j = i − 1
mi,j = −X si j = i
m1,n = 1
20
Ainsi
−X 1
1
−X
1 −X
Mn = .
.. ..
. .
1 −X
1 −X
On note Dn = det(Mn ).
(a) Calculer D1 , D2 , D3 , D4 .
(b) Montrer que ∀n ∈ N Dn = (−1)n (X n − 1).
(c) En déduire toutes les valeurs z ∈ C telles que Mn (z) n’est pas inversible.
(b) En calculant un déterminant, retrouver le fait que si m 6= 1, alors ce système admet une unique solution.
Exercice 132 (CC 1 Octobre 2014). — On considère les matrices dans M3 (R) définies par
3 0 −1 1 0 1
A= 2 4 2 et P = −2 1 0 .
−1 0 3 1 0 −1
(a) Montrer que la matrice P est inversible et déterminer son inverse.
(b) Calculer la matrice définie par D := P −1 AP . Que peut-on dire de D ?
(c) Calculer Dn pour tout entier n ∈ N.
(d) En déduire An pour n ∈ N.