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Cours de 6e - Schéma

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M.

TARAMA BARNABE : CAPES/SVT

PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DE SCIENCES DE LA VIE ET DE LA

TERRE

CLASSE DE SIXIEME

PREMIERE PARTIE :

BOTANIQUE : étude des plantes à fleurs

CHAPITRE INTRODUCTIF : généralités et notions sur l’environnement

CHAPITRE I: organisation générale des plantes à fleurs

CHAPITRE II: vie des plantes à fleurs.

CHAPITRE III : quelques rôles des végétaux supérieurs

DEUXIEME PARTIE :
ZOOLOGIE : étude des vertèbres

CHAPITRE I : organisation générale du corps des vertèbres :


Exemple de l’homme
CHAPITRE II : quelques aspects de la vie des vertèbres
CHAPITRE III : classification générale simple des vertèbres
CHAPITRE IV : quelques rôles de la faune

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M. Barnabé TARAMA, professeur certifié des lycées et collèges : SVT
M. TARAMA BARNABE : CAPES/SVT

Initiation à la technique du schéma

I. Définition

Le schéma est une figure simplifiée représentant plus ou moins la réalité. Le plus souvent
c’est une représentation sous une forme simple d’un objet, d’un processus pour mieux
faire connaitre celui-ci ou mieux faire connaitre son fonctionnement.

II. Les différentes parties du schéma

Un schéma en SVT comprend trois parties essentielles que sont : le dessin ou figure,
l’annotation et le titre.

III. Comment réaliser un schéma

Pour réaliser un schéma il faut adopter les mesures suivantes :


La surface utilisée pour un schéma doit valoir au moins une demi-page.
Le schéma doit être placé au centre de la surface qui lui est réservée.
L’annotation doit se situer de part et d’autre de la figure. Si les noms à porter ne sont
pas trop nombreux ; on peut balancer la figure d’un côté et les noms de l’autre côté.
Le dessin doit être assez grand et claire.
Les traits du dessin doivent être nets, fins et précis.
On ne doit écrire sur la surface réservée au dessin qu’avec un crayon
Le crayon utilisé doit être bien taillé.
Les flèches de rappel doivent être tracées à l’aide d’une règle.
Les flèches doivent être orientées vers la figure.
Les flèches doivent s’arrêter au même niveau.
Les flèches ne doivent pas s’entrecroiser.
.les flèches doivent être parallèles entre elles.
le titre du schéma doit au-dessous de la figure.
Le titre du schéma est mis en crayon.
Le titre du schéma doit être toujours souligné par un trait fait au crayon et à
l’aide d’une règle.

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M. Barnabé TARAMA, professeur certifié des lycées et collèges : SVT
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PREMIERE PARTIE :

BOTANIQUE : étude des plantes à fleurs

CHAPITRE INTRODUCTIF : généralités et notions sur l’environnement

I. Généralités et quelques définitions

1. Définitions

Les SVT désignent l’ensemble des sciences qui traitent de la vie des êtres vivants, animaux et
végétaux, ainsi que leur milieu de vie qui est la terre.
On appelle être vivant, tout être capable de vie c'est-à-dire de reproduction, de respiration,
d’excrétion de mouvement, de nutrition--------------------------------------
Les SVT comportent plusieurs branches qui sont :
 La biologie : c’est l’étude des êtres vivants (animaux et végétaux).
 La botanique : c’est la science qui étudie les végétaux.
 La zoologie : c’est la science qui s’occupe de l’étude des animaux.
 La géologie : c’est l’étude de la terre dans tout son ensemble.
 L’écologie : c’est l’étude des conditions d’existence des êtres vivants dans leur milieu
de vie.

2. La subdivision du monde vivant


Le monde vivant est constitué de deux grands groupes appelés règnes qui sont :
 Le règne animal qui regroupe les vertébrés et les invertébrés
 Le règne végétal composé des plantes supérieures (plantes à fleurs et à graines) et des
plantes inferieures (plantes sans fleurs et sans graines).

II. Notions sur l’environnement

1. Définition de l’environnement
L’environnement est l’ensemble des composants du monde vivant et du monde non vivant
(inerte) qui nous entourent.

2. Les composantes de l’environnement


Les différents éléments qui composent l’environnement se divisent en deux composantes :
 Les composantes biologiques à savoir l’homme, les plantes et les animaux.
 Les composantes physiques comme l’eau, le sol, le sous-sol, l’atmosphère, les
productions humaine et animale.

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3. Quelques problèmes de l’environnement


Notre environnement est de nos jours confronté à de nombreux problèmes qui ont pour
noms : la désertification, la pollution, l’exploitation abusive des ressources naturelles.
 Dans une région voisine à la notre (région de l’Est), il existe de nombreux sites
touristiques parmi lesquels on a : le Parc National de faune d’Arly, la réserve faunique
de Pama, le point triple, l’ile de Tagou, etc.

4. Causes et solutions des problèmes de l’environnement

Problèmes de
Causes Solutions
l’environnement
 La déforestation  Reboiser
(coupe abusive du suffisamment et
La désertification bois) entretenir les plantes
 Le surpâturage  Changer les méthodes
 La divagation des de cultures et
animaux. d’élevage
 L’exploitation  Lutter contre les feux
exagérée des terres de brousse en utilisant
 Les feux de brousse des pare-feu ou
pratiquer des feux
précoces.
 L’émission des gaz à  Diminuer considérablement
effet de serre (CO2 l’émission des gaz à effet
 Manque de serre.
La pollution d’écocitoyenneté  Sensibiliser les
des populations populations sur
 L’utilisation l’écocitoyenneté.
exagérée des sachets  Interdire l’utilisation des
plastiques sachets plastiques
l’exploitation  Pauvreté des
 Lutter contre la
abusive des populations
pauvreté.
ressources  Pauvreté des sols
 Sensibilisation des
naturelles  Rareté des terres
populations
exploitables

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CHAPITRE I: organisation générale des plantes à fleurs

Introduction
Les plantes à fleurs encore appelées plantes supérieures sont en général de
grande taille et sont très rependues dans nos régions. Elles possèdent des
racines, des tiges et des feuilles. Elles diffèrent des autres plantes par la
présence des fleurs qui sont à l’origine des fruits dans lesquels sont stockées
les graines. Elles sont d’une importance considérable pour les autres êtres
vivants que sont l’homme et les animaux.

I. L’appareil végétatif

1. Définition de l’appareil végétatif


L’appareil végétatif d’une plante à fleurs est l’ensemble constitué de ses
racines, de sa tige et de ses feuilles.

2. Description de l’appareil végétatif.


Une plante à fleurs comprend :
 une partie souterraine composée uniquement des racines.
 une partie aérienne composée de la tige et des feuilles.
NB : Cependant, il faut noter qu’il existe des racines aériennes et des tiges
souterraines.

a. Les racines

a-1 description et rôle


Une jeune racine de flamboyant présente plusieurs parties qui sont :
- Une coiffe à l’extrémité
- Une zone de croissance courte et lisse
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- Une zone pilifère ou zone des poils absorbants.


(Schéma d’une jeune racine)

Rôle des racines


Les racines sont des organes végétatifs qui fixent la plante au sol ou sur son
support et puisent l’eau et les sels minéraux dont la plante a besoin.
Les racines jouent un rôle de réserve de nourriture fabriquée par la plante
elle-même.
La zone de croissance des racines leur permet de grandir alors que le rôle
de la coiffe est de chercher un chemin dans le sol pour la plante.

a-2 les différents types de racines


En général, toutes les racines n’ont pas la même disposition, ainsi on
distingue quatre types de racines.
- La racine pivotante : c’est une racine principale à partir de laquelle
prennent naissance les racines secondaires. Ex : racine de haricot,
d’oseille, arachide.
- Les racines adventives : ce sont des racines très étendues mais qui
partent directement de la tige ou du tronc vers le sol.
Quand les racines partent de la tige au niveau des entre-nœuds, on
parle de racines adventives ; et lorsqu’elles partent des nœuds, on
parlera des racines latérales : se rencontrent généralement sur des
tiges souterraines ; exemple : rhizomes ; bulbes ; tubercules.
- Les racines fasciculées : dans ce type, il est difficile de distinguer une
racine principale des racines secondaires. Ce sont des racines
étendues dans le sol ayant plus ou moins la même grosseur. Ex :
racines de maïs, de mil.
- Les racines tubéreuses ou tubérisées : ce sont de grosses racines
épaisses gorgées de substances nutritives. Ex : manioc doux (Manihot
esculenta) ; carotte (Daucus sativus).

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b. La tige
La tige en général est le prolongement des racines. Elle joue un rôle de
support car elle porte les feuilles, les fleurs et les fruits et elle permet la
montée de la sève brute et la descente de la sève élaborée.
Selon la forme de la tige, on distingue quatre types de tiges que sont :

- Les tiges dressées : elles se composent des troncs (flamboyant), des


chaumes (sorgho), des stipes. (palmier)
- Les tiges rampantes : elles se composent des stolons comme la
patate
- Les tiges grimpantes : elles s’accrochent sur un support comme
l’épinard, les lianes.
- Les tiges souterraines : il s’agit des rhizomes comme la pomme de
terre (Solanum tuberosum), l’igname (Dioscorea alata), la patate
douce (Ipomea batatas).
Lorsque les tiges souterraines sont grosses, elles portent le nom de
tubercule. Le tubercule présente des bourgeons pouvant évoluer en
plantule feuillée.

REMARQUE : les stipes sont des tiges formées par la réunion des
feuilles et des graines. Exemple : tige de bananier ; palmier ; cocotier ;
dattier.

- Tiges aquatiques : entièrement immergées (des plantes aquatiques)


comme la jacinthe d’eau ; le ceratophyllum ;…..

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c. Les feuilles

c- 1 description d’une feuille simple


Les feuilles sont des expansions latérales généralement vertes et aplaties.
Elles ont pour origine le fonctionnement des points végétatifs des bourgeons
terminaux. Une feuille comprend :
- Une lame verte aplatie appelée limbe
- Un pétiole qui rattache le limbe à la tige et qui se prolonge par une
nervure principale. A partir de cette nervure principale, partent des
nervures secondaires.
- La gaine qui est l’élargissement de la base du pétiole qui embrasse
plus ou moins la tige.
(Schéma d’une feuille simple)

 Une feuille sessile est une feuille sans pétiole, s’attache


directement à la tige par la base du limbe.
 Une feuille engainante est une feuille attachée à la tige par une
gaine. Exemple : feuille de mil ; sorgho.

c- 2 les différents types de feuilles

 En fonction du limbe, on distingue les feuilles :


- Les feuilles simples (limbe entier)
- Les feuilles composées (limbe divisé en foliole)
Lorsque le limbe est divisé en trois parties, on dit qu’elle est trifoliée ; et
lorsque les folioles se répartissent comme les doigts d’une main, on dit qu’elle
est digitée.
Une feuille bipennée est une feuille dont les folioles sont subdivisées en
foliolules. Exemple : feuilles du nétier ; du flamboyant.
Lorsqu’une feuille composée comporte une foliole terminale, elle est dite
imparipennée et lorsqu’elle est sans foliole terminal, elle est dite paripennée.

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 En fonction de la disposition des feuilles sur la tige on a :


- Les opposées dont les pétioles sont deux à deux au même niveau sur
la tige. Exemple : Acacia et flamboyant.
- Les feuilles alternes : disposées alternativement de part et d’autre de
la tige.
- Les feuilles verticillées : disposées à trois ou à plusieurs au même
niveau sur la tige.

II. L’appareil reproducteur

1. Organisation de la fleur

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Organisation d’une fleur complète


Une fleur complète de flamboyant présente les éléments suivants de l’extérieur vers
l’intérieur :
 Le pédoncule floral
 Le réceptacle floral
 Les organes protecteurs : ils regroupent les sépales et les pétales. L’ensemble des
sépales d’une fleur s’appelle le calice. Tandis que l’ensemble des pétales d’une
fleur s’appelle la corole. On appelle périanthe l’ensemble formé par le calice et la
corole.

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 Les organes reproducteurs composés des étamines et du pistil.
- Les étamines
Les étamines sont les organes reproducteurs males de la fleur. L’ensemble des étamines
d’une fleur s’appelle l’androcée. Une étamine comprend un filet portant une anthère
remplie de grains de pollen.

- Le pistil
Le pistil est l’organe reproducteur femelle de la fleur. L’ensemble des pistils d’une fleur
forme le gynécée. Un pistil comprend une partie renflée appelée ovaire renfermant les
ovules et prolongé par le style qui se termine par un stigmate.

2. Les différents types de fleurs

a. Fleur complète
Une fleur est dite complète lorsqu’elle possède un calice, une corole, un androcée et un
gynécée. Ex la fleur du flamboyant
b. Fleur incomplète
Une fleur est dit incomplète lorsque le calice, la corole, l’androcée ou le gynécée est
absent. Ainsi, on rencontre :
 Des fleurs unisexuées males : ce sont des fleurs qui ne possèdent pas de pistil.
 Des fleurs unisexuées femelles : ce sont des fleurs qui ne possèdent pas
d’étamines.
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 Des fleurs asépales : ce sont des fleurs qui ne possèdent pas de sépales.
 Des fleurs apétales : ce sont des fleurs qui ne possèdent pas de pétales.
REMARQUE :
Une plante à fleur qui porte sur le même pied les organes reproducteurs males et
femelles sont appelés plantes monoïques ; exemple : pied de mais.
Lorsque les plantes ne portent que des fleurs unisexuées males ou femelles, on les
appelle plantes dioïques. Exemple : papayer male ; papayer femelle.

3. Le fruit
a. Description d’une mangue
Une mangue est fruit possédant une chaire jaune recouverte par une peau de couleur
variable. Cette chaire adhère à un noyau large plat et glissant.

b. Les différents types de fruits


Dans la nature on peut distinguer deux types de fruits à savoir les fruits secs et les fruits
charnus.
b- 1. Les fruits secs
Il existe deux types de fruits secs :
 Les fruits secs déhiscents : ce sont des fruits qui s’ouvrent lorsqu’ils arrivent à
maturité. Ce sont :
- Les gousses : s’ouvrent à maturité par deux fentes. Exemple : haricot, sésame.
- Les capsules : s’ouvrent à maturité par plusieurs fentes. Exemple : coton, gombo,
oseille.
- Les pyxides coupent en quelque sorte un couvercle au sommet du fruit.
Exemple : fruit de l’eucalyptus.
- Le follicule : s’ouvre par une seule fente. Exemple : pervenche de Madagascar.

 Les fruits secs indéhiscents : ce sont des fruits qui ne s’ouvrent pas lorsqu’ils
arrivent à maturité. Ce sont :
-Les akènes : possédant des graines ou samares ; exemple : le pain de singe,
l’arachide, Combretum micranthum (kinkéliba).
-Les caryopses ou akènes des graminées : dont la graine adhère au fruit. Exemple :
mais, riz, mil…

b- 2. Les fruits charnus


Les fruits charnus sont des fruits qui à maturité possèdent une chaire, on distingue :
 Les baies : ce sont des fruits charnus contenant une graine unique ou des pépins.
Ex le karité, la tomate, l’orange.
 Les drupes : ce sont des fruits charnus à noyaux. Ex la mangue, fruit du cocotier.

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NB : le péricarpe est l’ensemble des parois d’un fruit. Il comporte :


- L’épicarpe ou peau du fruit
- Le mésocarpe ou chair du fruit
- L’endocarpe ou partie la plus interne du fruit formant la paroi du noyau chez la
mangue.
REMARQUE : Un faux fruit est un fruit formé à partir des sépales, pétales ou du
pédoncule. Exemple : ananas ; pomme d’acajou.

4. La graine
a. Description d’une graine d’arachide
Une graine d’arachide possède :
 Une enveloppe rougeâtre appelée tégument.
 Sous le tégument se trouve deux masses blanchâtres appelées cotylédons
 Entre les deux cotylédons se trouve le germe.

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b. Les différents types de graine.


Une graine est un organe contenu dans le fruit et capable de germer pour donner une
nouvelle plante.
En fonction du nombre de cotylédons d’une graine, on distingue :
 Les monocotylédones : ce sont des graines possédant un seul cotylédon
 Les dicotylédones : ce sont des graines possédant deux cotylédons
Les plantes dont les graines possèdent chacune un seul cotylédon sont appelées
monocotylédones. Ex le blé, le mil, le riz.
Les plantes dont les graines possèdent chacune deux cotylédons sont appelées
dicotylédones. Ex l’arachide, le haricot.

CHAPITRE II: vie des plantes à fleurs.

I. La germination

1. Les étapes de la germination

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Des graines d’arachide sont semées et arrosées régulièrement. On note à 24 heures les
transformations successives suivantes :
 La graine se gonfle en absorbant de l’eau et le tégument se déchire.
 La radicule apparait par cette déchirure et s’enfonce dans le sol.
 Les cotylédons deviennent verts et s’écartent progressivement en se soulevant du
sol, on dit la graine lève.
 La gemmule se développe et donne les premières feuilles.
 Les cotylédons se vident de leur substance et tombent.

2. Définition de la germination
La germination est la transformation du germe en une plantule autonome. Autrement dit
la germination est le passage du germe de l’état de vie ralentie à l’état de vie active.

3. Etude expérimentale des conditions de la germination

a. Les conditions internes à la graine ou qualité de la graine


Expérience :
On sème dans trois boites différentes des graines de haricot et on arrose régulièrement.
La boite 1 : contient des graines de haricot récoltées avant maturité.
La boite 2 : contient des graines de haricot perforées par des insectes.
La boité 3 ; contient des graines de haricot récoltées il y a cinq ans
Des graines de haricot récoltées avant maturité sont semées dans un milieu approprié et
arrosées régulièrement.
Résultat :
On constate que les graines des trois boites ne germent pas.
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Interprétation :
Les graines de la boite 1 ne germent pas car elles ne sont pas mures.
Les graines de la boite 2 ne germent pas car elles ne sont pas en bon état.
Les graines de la boite 3 ne germent pas car elles sont trop âgées.
Conclusion :
Pour qu’une graine germe bien, elle doit être mure, en bon état et pas trop âgée.
La maturité de la graine, son intégrité physique, et son Age sont les conditions propres à
la graine.
Le pouvoir germinatif d’une graine est la capacité que possède cette graine à germer.
On appelle semence une graine bien conservée et possédant son pouvoir germinatif.

b. Les conditions externes à la graine ou facteurs de la germination


Dans le processus de la germination, il existe trois facteurs indépendants de la graine
appelés facteurs de la germination, il s’agit de l’humidité, de la chaleur et de l’air.
Expérience :
Des graines de haricots de très bonne qualité sont semées dans trois boites différentes.
La boite 1 est privée d’eau
La boite 2 est placée dans un milieu où la température est très basse.
La boite 3 est privée d’oxygène.
Résultats :
On constate que les graines des trois boites ne germent pas.
Interprétation :
Les graines de la boite 1 ne germent pas car il y a manque d’eau.
Les graines de la boite 2 ne germent pas car il y a absence de chaleur.
Les graines de la boite 3 ne germent pas car il y a absence d’oxygène.
Conclusion :
Pour qu’une graine germe bien il faut de l’eau, de la chaleur et de l’oxygène.
Cependant, trop d’eau pourrit la graine et la température convenable à la germination est
située entre 20 et 30° C.

II. Croissance des plantes à fleurs

1. Croissance en longueur
On fait germer des graines de haricot dans un milieu approprié. Après germination, on
mesure régulièrement la longueur de la tige et de la racine pendant une semaine.
On constate une croissance en longueur de la tige et de la racine.

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2. Croissance en épaisseur
On fait germer des graines de haricot dans un milieu approprié. Après germination, on
mesure régulièrement l’épaisseur de la tige et de la racine pendant une semaine.
On constate une croissance en épaisseur de la tige et de la racine

3. Etude expérimentale des conditions de la croissance des plantes à fleurs


Après la germination, les plantes pour une bonne croissance en longueur comme en
épaisseur ont besoin d’eau, de sels minéraux, de gaz carbonique, de lumière et de chaleur.
a. Besoin en eau
Des plantes de haricot sont privées d’eau pendant plusieurs jours. On constate que les
plantes cessent de croitre, flétrissent et crèvent.
Conclusion : les plantes ont besoin d’eau pour leur croissance, mais cette eau ne doit pas
être ni trop insuffisante ni trop excessive.

b. Besoin en sel minéraux


Lorsqu’on arrose des plantes de haricot avec de l’eau additionnée d’engrais, celles-ci se
développent normalement. Par contre des plantes arrosées avec de l’eau pure cessent de
croitre, jaunissent, se fanent, et crèvent.
On conclut que les plantes ont besoin de sels minéraux pour croitre. Ce sont les engrais
qui apportent les sels minéraux aux plantes.

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c. Besoin en lumière
Lorsqu’on place des plantes de haricot à la lumière, elles se développent normalement.
Par contre, si elles sont placées à l’obscurité totale, elles deviennent frêles, jaunissent
avant de crever.
On conclut que les plantes ont besoin de lumière pour se développer.

d. Besoin en gaz carbonique


Des plantes de haricot sont privées de gaz carbonique pendant plusieurs jours. On
constate que les plantes cessent de croitre, flétrissent et crèvent.
Conclusion : les plantes ont besoin de gaz carbonique pour leur croissance,

e. Besoin en chaleur
Lorsqu’on place des plantes de haricot à une basse température, elles deviennent frêles,
jaunissent avant de crever.
On conclut que les plantes ont besoin de chaleur pour se développer.

III. Nutrition des plantes à fleurs

1. Nutrition minérale
a. Mise en évidence de l’absorption de l’eau et des sels minéraux
Une plante de haricot est placée dans un tube à essai contenant de l’eau et des sels
minéraux dissouts. Le tube est bien bouché avec de la cire.
Quelques heures après on remarque que le niveau de l’eau a baissé.
Cette eau n’a ni été versée ni évaporée. Elle a donc été absorbée par la plante.

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b. La sève minérale et son trajet dans la plante


L’ensemble constitué de l’eau et des sels minéraux absorbés par la plante s’appelle sève
minérale ou sève brute. Elle circule des racines jusqu’aux feuilles en passant par la tige.
La sève minérale circule à travers les vaisseaux conducteurs de sève contenus dans les
racines, la tige et les feuilles.

c. La transpiration des plantes à fleurs


Une plantule A feuillée, et une plantule B effeuillée sont enfermées dans des sachets secs
et transparents.
Au bout de quelques heures, des gouttelettes apparaissent sur la paroi du sachet
renfermant la plantule A. Cette buée n’apparait pas dans l’autre sachet.
Conclusion : les plantes à fleurs rejettent de l’eau sous forme de vapeur au niveau des
feuilles : c’est l’évapotranspiration.

L’évapotranspiration est le rejet de l’eau sous forme de vapeur par les feuilles des
plantes.

2. La nutrition carbonée des plantes à fleurs

a. Mise en évidence de l’amidon dans un corps


L’amidon est une substance nutritive présente dans le pain, le to et dans toutes les
farines des céréales et des tubercules. L’amidon au contact de l’eau iodée se colore en
bleu.

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b. Mise en évidence de l’amidon dans une feuille.


Si l’on prélève une feuille exposée au soleil et qu’on la plonge dans de l’alcool
bouillante, elle se décolore. Ensuite, si on la trempe dans de l’eau iodée, elle se colore en
bleu indiquant ainsi la présence de l’amidon.

c. Conditions d’élaboration de l’amidon


Des expériences ont montré que l’amidon est fabriqué dans les feuilles chlorophylliennes
et en présence de lumière. Cela signifie qu’une feuille dépourvue de chlorophylle ou
placée à l’obscurité est incapable de fabriquer l’amidon. La fabrication de l’amidon
nécessite aussi du gaz carbonique.
La photosynthèse ou assimilation chlorophyllienne est l’élaboration de l’amidon par les
feuilles chlorophylliennes en présence de lumière du gaz carbonique et de la sève
minérale.
d. La sève élaborée et son trajet dans la plante
L’ensemble des substances organiques fabriquées au cours de la photosynthèse
constitue la sève élaborée. Elle circule des feuilles vers les autres parties de la plantes
pour les nourrir d’où son nom de sève nourricière.

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3. Schéma des principaux phénomènes de la nutrition des plantes à fleurs

IV. Reproduction des plantes à fleurs

1. Reproduction sexuée
a. La pollinisation
Lorsque les grains de pollen murissent, l’anthère s’ouvre et libère les grains de pollen.
Ceci sont transportés et déposés sur le stigmate du pistil : c’est la pollinisation.
La pollinisation est donc le transport des grains de pollen de l’anthère des étamines sur le
stigmate du pistil. On distingue deux types de pollinisation :
 La pollinisation directe ou autopollinisation : c’est lorsque les grains de pollen
d’une fleur sont transportés et déposés sur le stigmate de la même fleur.
 La pollinisation indirecte ou croisée : c’est lorsque les grains de pollen d’une
fleur sont transportés et déposés sur le stigmate d’une autre fleur.
La pollinisation est assurée par des agents pollinisateurs à savoir :
- Le vent
- L’eau de pluie
- L’homme
- Les animaux (insectes, oiseaux, abeille, etc.)

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b. La fécondation
Une fois les grains de pollen déposés sur le stigmate du pistil, ceci germent et
produisent un tube pollinique. Les cellules reproductrices males appelées
anthérozoïdes migrent à travers ce tube pour s’unir avec les ovules de l’ovaire : c’est
la fécondation.
La fécondation est l’union entre un anthérozoïde et un ovule pour former un œuf ou
zygote.

c. Formation du fruit
Après la fécondation, les organes protecteurs et les étamines flétrissent et tombent,
laissant uniquement le pistil sur le pédoncule floral. L’ovaire du pistil se développe puis
se transforme en fruit tandis que les ovules fécondés se transforment en graines.
2. reproduction asexuée chez les plantes à fleurs

La reproduction asexuée ou multiplication végétative est la formation d’une nouvelle


plante à partir d’un fragment de l’appareil végétatif. On distingue deux types de
multiplication végétative : la multiplication végétative naturelle et la multiplication
végétative artificielle.

a. multiplication végétative naturelle


La multiplication végétative naturelle est la formation d’une nouvelle plante à partir d’un
fragment de l’appareil végétatif sans l’intervention de l’homme. On distingue quatre
types de multiplication végétative qui sont :
 multiplication végétative à partir de la tige. Ex la tige de patate ou du fraisier,
tiges souterraines comme igname, pomme de terre.
 multiplication végétative à partir des bourgeons. Ex l’ail, oignon
 Multiplication végétative à partir des racines. Ex la racine du framboisier
 multiplication végétative à partir des feuilles. Ex oignon, ail

b. la multiplication végétative artificielle


La multiplication végétative artificielle est la formation d’une nouvelle plante à partir
d’un fragment de l’appareil végétatif avec l’intervention de l’Homme. On distingue trois
types de multiplication végétative artificielle : le bouturage, le marcottage, et le greffage.

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b-1. Le bouturage
Cette multiplication végétative artificielle s’applique à certaines plantes uniquement
comme le manioc, la canne à sucre, l’igname, etc.
Le bouturage est une opération qui consiste à prélever un fragment d’une tige saine
appelé bouture et à le planter dans un milieu approprié. De ce fragment, se développent
des racines, des tiges et des feuilles donnant naissance à une nouvelles plantes identique
à la plante mère.

.
b- 2. Le marcottage
Le marcottage est un mode de multiplication végétative consistant à enterrer une branche
d’une plante tout en laissant l’extrémité, des racines se développent au niveau de la partie
enterrée puis on sépare la branche de la plante mère.il existe deux types de marcottage, le
marcottage en bute et le marcottage par couchage.

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b-3. Le greffage
Le greffage est une multiplication végétative artificielle qui consiste à fixer sur une
plante déjà développée appelée sujet, un rameau prélevé sur une autre plante qu’on veut
reproduire appelée greffon.
Une fois le greffon est soudé au sujet, on coupe toutes les branches du sujet.
Il existe plusieurs types de greffage : le greffage par approche, le greffage par écusson et
le greffage par fente.

C .Définition de la reproduction asexuée

La reproduction asexuée est la reproduction qui se fait sans intervention des graines.

d. Intérêts et domaines d’application de la multiplication végétative

d-1. Intérêts

La multiplication végétative permet d’avoir de nouvelles plantes identiques à celles


dont elles sont issues. Exemple : les manguiers greffés donnent de plus grosses
mangues ;
Elle permet un développement rapide de la plante. Exemple : un manguier greffé
fructifie au bout de quatre ans maximum alors qu’un manguier sauvage ne fructifie
que vers l’âge de 8ans.

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d-2. Les applications
La multiplication végétative permet de reboiser très vite de grandes surfaces avec des
espèces adaptées au milieu.
Elle permet aussi le développement de la culture des plantes industrielles telles la
canne à sucre, les caféiers, l’ananas et les cacaoyers.
Enfin elle a permis les avancées dans la recherche agricole et scientifique menées par
les vaillants chercheurs (INERA, CNRST…)
Exemple : coton BT ; mais BT…

CHAPITRE III : QUELQUES ROLES DES VEGETAUX SUPERIEURS

INTRODUCTION
Les plantes supérieures jouent différents rôles très importants en faveur de l’homme,
des animaux et de l’environnement.

1. Rôles alimentaires
Toutes les parties des plantes à fleurs (racines, tige, feuilles, fleurs) sont
comestibles ; il en est de même de leurs produits (fruits, graines).

Exemples de plantes et leurs parties comestibles :

Parties Plantes
comestibles
Racines Manioc, carottes
Tige Igname, patates, pommes de terre…
Feuilles Haricot, oseille, baobab, épinard…
Fleurs Oseille, faux kapokier…
Fruits Manguier, goyavier, oranger…
graines Mil, mais, sorgho, riz…

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2. Rôle médicinal

Toutes les parties des plantes à fleurs sont également utilisées pour soigner
certaines maladies ou soulager certains maux.
Parties Plantes Maladies traitées
utilisées
Racines Jujubier Douleurs gastriques
Tige Karité Diarrhée, mx /ventre
(écorce) Cailcédrat Dysenterie
Feuilles Quinquélibat Paludisme
neem

3. Rôle énergétique

Les plantes à fleurs nous fournissent du bois de chauffe et du charbon du bois, du


biocarburant, du biodigester.

4. Rôle dans l’industrie


Grâce à la pâte de bois, on fabrique du papier ; le bois d’œuvre est obtenu à partir
des troncs d’arbre débités en planches et traités dans des scieries.

5. Rôles dans le maintien de l’équilibre de l’environnement

Les plantes à fleurs interviennent dans les cas suivants pour assurer le maintien de
l’environnement :
- Absorption du CO2 et production d’O2 indispensable à la vie.
- Production de substances enrichissants le sol (décomposition des débris végétaux
par les micro-organismes).
- Protection des sols contre l’érosion hydrique et éolienne.
- Maintien de la faune.
- Production de vapeur d’eau atmosphérique, source de pluviosité.

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6. Rôle ornemental

Nous entretenons certaines plantes à fleurs pour embellir notre cadre de vie :
- Réalisation d’espaces verts dans les villes ;
- Culture de plantes ornementales d’appartement et d’habitation comme le
Tradescantia, l’Hibiscus, le Thevetia, le flamboyant…

DEUXIEME PARTIE : ZOOLOGIE : LES VERTEBRES

Introduction : les vertébrés ou animaux supérieurs se caractérisent


essentiellement par la présence dans leur corps d’une charpente osseuse appelée
squelette dont l’axe dorsal est formé de vertèbres. On distingue cinq classes de
vertébrés : les poissons, les batraciens ou amphibiens, les reptiles, les oiseaux et
les mammifères dont l’Homme qui est l’être vivant le plus évolué des vertébrés.

Chapitre I : ORGANISATION GENERALE DES VERTEBRES


Exemple de l’HOMME.

I. ORGANISATION EXTERNES DU CORPS HUMAIN

Le corps humain comprend trois parties : la tête le tronc et les membres.

1. La tête

Elle comprend deux parties :


- Le crâne recouvert de cheveux ;
- La face portant la bouche et les organes de sens
La tête est reliée au tronc par le cou.

2. Le tronc

C’est la partie massive du corps ayant une position verticale ; il comprend deux
faces :
- Une face antérieure comportant une partie supérieure appelée le thorax et une
partie inférieure appelée abdomen.
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- Une face postérieure dont la partie supérieure est le dos et la partie inférieure,
la région lombaire.

3. Les membres

Il y a 4 membres dont 2 membres supérieurs et 2 membres inférieurs. Les


membres sont bâtis selon un même plan et comprennent chacun une partie fixe qui
les rattache au tronc suivie d’une partie mobile constituée des segments articulés
les uns aux autres. Ce plan se résume comme suit :

Parties du membre Membre supérieur Membre inférieur

Partie fixe Epaule Hanche

- Bras - Cuisse
- Avant-bras - Jambe

Partie mobile Poignet Cou-de-pied


Paume -Pied plante du pied
-Main 5 orteils
5 doigts

REMARQUE
- Le corps humain comporte une partie droite et une partie gauche : il présente
une symétrie bilatérale.
- Les membres supérieurs de l’Homme correspondent aux membres antérieurs des
autres vertébrés et ses membres inférieurs, à leurs membres postérieurs.

II. ORGANISATION INTERNE DU CORPS HUMAIN.

1. Le squelette, les os, les articulations et leur hygiène.

a. Le squelette.

Définition : le squelette est l’ensemble des os du corps.

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A1. Nomenclature
Le squelette ou charpente osseuse est formé par les os du corps ; il
comprend :
 Le squelette de la tête
 Le squelette du tronc
 Le squelette des membres.

- Le squelette de la tête comprend :


 Les os du crane : ce sont des os plats soudés et dont
l’ensemble forme la boite crânienne.
 Les os de la face comportant entre autre les os du nez,
les orbites, le maxillaire supérieur, le maxillaire inférieur
qui est mobile et s’articule au crane par les condyles.

- Le squelette du tronc comprend :

 La colonne vertébrale constituée de 33 vertèbres.


 La cage thoracique formée de 12 paires de cotes qui s’attachent
à l’avant au sternum et qui s’articulent à l’arrière sur les
vertèbres dorsales.
- Le squelette des membres comprend :
 Les os des membres supérieurs ;
 Les os des membres inférieurs. On a :

Parties du membre Membre supérieur Membre inférieur

Squelette de la partie fixe Omoplate Os du bassin

-Humérus -Fémur
Squelette de la partie -Cubitus+radius -Tibia+péroné+rotule
mobile -Carpe (8carpiens) -Tarse (7 tarsiens)
-Métacarpe (5métacarpiens) -Métatarse (5métatarsiens)
-14phalanges -14phalanges

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A2. Rôles des os
Le squelette sert de support aux organes mous. C’est la charpente qui assure le maintien
en station debout ou assis. Il assure la rigidité du corps et intervient dans la locomotion.

A 3. Hygiène des os
Bien que rigides, les os peuvent se déformer dans les cas suivants :
- Charges trop lourdes ;
- Mauvaises ossification due à un manque de sels minéraux et de vitamines ;
- Mauvaises postures prolongées.

Ces déformations affectent surtout la colonne vertébrale et les membres


inférieurs chez les jeunes.
Pour éviter ces déformations, il faut adopter de bonnes positions en station
debout ou assis, éviter les charges trop lourdes et avoir une alimentation riche en
sels minéraux et en vitamines.

b. Les os
b1. Les différents types d’os
On distingue plusieurs types d’os selon la forme :
- Les os plats (sternum ; omoplate ; cotes…)
- Les os courts (rotule ; vertèbres…)
- Les os longs (humérus ; fémur ; cubitus…)

Un os long comprend une partie médiane, le corps de l’os ou diaphyse et 2


extrémités renflées, les têtes de l’os ou épiphyses.
(Schéma simple)

b2. Structure d’un os long

D’un point de vue structure, un os long frais présente les éléments suivants :
- Le périoste : c’est une membrane fibreuse et adhérente qui enveloppe toute la
diaphyse ;
- L’os compact : matière dure sous le périoste, creusé en son centre d’un canal
médullaire occupé par la moelle jaune.
- L’os spongieux : substance osseuse creusée de petites cavités remplies de
moelle rouge au niveau des épiphyses et coiffé de cartilage articulaire.
(Schéma de la coupe longitudinale d’un os long)

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C. Les articulations

C1. Définition
On appelle articulation, la jonction de deux ou de plusieurs os. Selon le mode
d’union des os, on distingue 3 types d’articulations.

C2. Différents types d’articulation


On distingue :
- Les articulations mobiles ;
- Les articulations semi-mobiles : les os sont séparés par un disque cartilagineux et
les mouvements sont de faibles amplitude ; exemple : les vertèbres.
- Les articulations fixes ou sutures : les os sont fortement unis et aucun
mouvement n’est possible ; exemple : les os du crane.

C3. Description d’une articulation mobile.


Dans un tel cas, un os présente une extrémité avec une cavité dans laquelle
s’emboite l’extrémité renflée de l’autre os ; les surfaces en contact sont
recouvertes de cartilage articulaire et lubrifiée par un liquide appelé la synovie
qui est sécrétée par la membrane synoviale.
Les deux os sont attachés l’un à l’autre par des cordons solides appelés
ligaments. Ce type d’articulation permet des mouvements de grande amplitude.
(Schéma de l’articulation de la hanche)

. Hygiène des os et des articulations-accidents


Le squelette, bien que solide, peut subir des accidents qui sont de plusieurs sortes : les
fractures ou accidents des os et les luxations et entorses ou accidents des
articulations.
- Il ya fracture lorsqu’un os se brise. Cette fracture peut être complète (os rompu
en deux ou en plusieurs fragments) ou incomplète (toute l’épaisseur de l’os n’est
pas atteinte).
- Une luxation survient quand l’un des os en contact quitte la cavité articulaire
suite à une chute ou à un choc : l’os est « déboité »
- L’entorse est un déplacement anormal des os d’une articulation suite à un
faux mouvement, les os déplacés reprennent leur position de départ par la suite.
Les ligaments sont étirés ou rompus.

2. Les dents et l’hygiène dentaire.

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Les aliments solides, avant d’être utilisés par l’organisme doivent être broyés ou
mastiqués préalablement par les dents au niveau de la bouche.

a. Les différentes sortes de dents chez l’Homme.

Chez l’adulte, on distingue quatre sortes de dents qui sont :


- Les incisives en avant, taillées en biseau, à bord tranchant, servent à couper
certains aliments.
- Les canines de forme pointue, situées de part et d’autre des incisives, servent à
déchirer certains aliments.

- Les prémolaires, en arrière des canines, à surface plate, servent à broyer les
aliments.

- Les molaires, plus grosses que les prémolaires et jouant le même rôle que celles-
ci.

b. Structure de la dent
Description.

Les dents sont des organes durs fixés dans la gencive des maxillaires. Une dent
comprend :
- La couronne : c’est la partie visible ;
- La racine : c’est la partie enfoncée dans le maxillaire ;

Structure
D’un point de vue structure, on distingue de l’extérieur vers l’intérieur :
- L’émail recouvrant la couronne ;
- Le cément qui recouvre la racine ;
- L’ivoire qui forme une couche épaisse sous l’émail et le cément ;
- La pulpe dentaire, au centre de l’ivoire, renfermant les vaisseaux sanguins et les
nerfs.
(Schéma de la structure d’une dent)

c. Notions de dentition et de denture.


- La dentition est l’apparition des dents de l’enfance jusqu’à l’adolescence.

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- La denture est l’ensemble des dents portées par les maxillaires.
Chez l’Homme adulte, la denture est de 32 grosses dents qui sont des dents
définitives.
Chez l’enfant, il n’existe pas encore de molaires, la denture est dite de lait et
comporte 20 dents qui seront remplacées et complétées plus tard.

d. Formule dentaire de l’Homme.


La formule dentaire est établie par la somme des rapports des dents d’une
demi-mâchoire supérieure à une demi-mâchoire inférieure. Chez l’Homme,
elle est la suivante :

D= 2/2 I +1/1C +2/2PM +3/3M

e. Hygiène dentaire.
Les dents sont indispensables pour une bonne mastication des aliments solides,
condition nécessaire à leur bonne utilisation par l’organisme. Il est donc
important de conserver les dents en parfaite santé. En outre, les dents mal
entretenues sont attaquées par une affection rongeante appelée la carie dentaire
qui les détruit progressivement.
Règles d’hygiène dentaire :
- Consommer des aliments riches en sels minéraux (calcium, phosphore) et en
vitamines ;
- Se brosser régulièrement les dents après chaque repas ;
- Eviter une consommation abusive des sucreries et des bonbons ;
- Se faire examiner les dents, au moins une fois par an par les dentistes.

3. Les muscles.

 Les différentes sortes de muscles selon la forme


Sous la peau, il ya des masses rouges communément appelées chaire fixées
sur les os : ce sont des muscles.
Il ya plusieurs sortes de muscles selon leur forme ou les parties du corps sur
lesquelles ils sont fixés :

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Selon le support, on a :
- Les muscles squelettiques : ils sont rouges et sont fixés aux os.
- Les muscles peauciers : ils sont également rouges, se fixent sur les couches
profondes de la peau.
- Les muscles viscéraux ou muscles blancs : ce sont des muscles qu’on trouve au
niveau des viscères.

Selon la forme, on distingue :


- Les muscles en fuseau (biceps, triceps)
- Les muscles en éventail (pectoraux)
- Les muscles en ruban (couturier de la cuisse)
- Les muscles circulaires (de l’anus, bouche, paupière)

Description d’un muscle en fuseau.


Un muscle en fuseau comprend :
Une partie médiane renflée appelée le ventre du muscle ;
Deux extrémités effilées qui les fixent aux os : les tendons.
(Schéma d’un muscle en fuseau)

4. Rôle des os, des muscles et des articulations dans la réalisation d’un
mouvement.

- Flexion de l’avant-bras sur le bras : quand on fléchit l’avant-bras sur le bras, le


biceps se raccourcit, se gonfle et durcit : on dit qu’il se contracte. Le biceps est
fixé au radius par un tendon et à l’omoplate par deux tendons. En se
raccourcissant lors de sa contraction, il tire sur le radius et l’omoplate ;
l’omoplate restant fixe, c’est le radius qui monte grâce à l’articulation du coude
et entraine tout l’avant-bras sur le bras. C’est ainsi que s’explique le mouvement
de flexion de l’avant-bras, mouvement déterminé par la contraction du biceps.
- Extension de l’avant-bras : quand on étend l’avant-bras dans le sens du bras,
c’est le triceps qui se contracte. Le triceps est attaché au cubitus par un tendon
puis à l’humérus et à l’omoplate par trois tendons ; en se raccourcissant lors de
sa contraction, il tire sur le ces os. L’omoplate et l’humérus restant fixes, c’est le
cubitus qui, grâce à l’articulation du coude, s’abaisse entrainant tout l’avant-bras.
La contraction du triceps a provoqué l’extension de l’avant-bras.
(Schémas mouvements de flexion et d’extension)

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Conclusion :
Se basant sur ces deux exemples, nous pouvons dire que les mouvements de
notre corps sont dus à la contraction d’un ou de plusieurs de nos muscles. Pour
cela, les muscles sont appelés organes actifs du mouvement tandis que les os
qui subissent l’effet de leur contraction sont appelés organes passifs du
mouvement. Les articulations sont nécessaires à l’accomplissement de ces
mouvements. Les éléments mis en jeu dans les mouvements sont donc les
muscles, les os, et les articulations.

CHAPITRE II : QUELQUES ASPECTS DE LA VIE DES VERTEBRES.

I. REPRODUCTION CHEZ LES VERTEBRES.

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