Atelier 1
Atelier 1
Atelier 1
1. Définitions
« Système pour saisir, stocker, vérifier, intégrer, manipuler, analyser et visualiser des
données qui sont référencées spatialement à la terre. Il comprend en principe une base
de données localisée et les logiciels applicatifs appropriés. Une des premières fonctions
d’un S.I.G est sa capacité à intégrer des données de sources différentes ».
Les logiciels
Un logiciel SIG est un logiciel conçu d’une manière à assurer leurs principales fonctions à
savoir :
Acquisition et manipulation de la donnée géographique ;
Un SIG pour qu’il puisse être conçu puis manipulé, a besoin d’un ordinateur.
Tenant compte de la capacité actuelle des machines (processeur, stockage), la grande
majorité des SIG sont fonctionnels sur nos ordinateurs de bureaux. Pour les grands
projets où la donnée à manipuler et à produire est importante, et où les utilisateurs sont
multiples, on aura besoin de machines plus puissantes et de foule de terminaux.
Accessoirement, autres matériels sont utilisés, tels que :
le scanner : utilisé pour passer de la donnée en format papier au format
numérique (donnée raster) ;
La gestion ;
La recherche.
A. Aménagement territorial
L’aménagement du territoire constitue un domaine très important de l’utilisation de
l’outil SIG. On peut considérer que ce dernier a révolutionné le domaine d’aménagement
territorial. Il est désormais facile d’avoir une vision globaliste des différents objets
constitutifs du territoire à aménager, ce qui a allégé énormément la tâche des
aménageurs en rendant facile :
Grâce au plan d’occupation du sol établi sous SIG, l’aménagement du territoire est
plus équilibré (espace vert – bâtis – voirie - réseaux communautaires : eau,
assainissement, éclairage public), et plus sécuritaire (identification de zones à
risques : séismique, incendie, hydrologique, glissement de terrain ;
B. Gestion
Par leur capacité de stockage importante de la donnée en particulier de la donnée
thématique, par leur capacité d’interconnecter plusieurs couches d’informations
(superposition de nombreuses couches de données), par leur pouvoir de relier les
informations attributaires aux objets graphique et par la facilité de la mise à jour de leur
base de donnée, … . Le SIG est un outil de gestion par excellence.
Carte du risque hydrométéorologique dans le bassin versant de l’Oued Koriche (Menad, 2012).
C. La recherche
Souvent la recherche scientifique consiste à traiter (voir résoudre) une problématique
complexe à facteur multiple, ou autrement dit étudier un système, le SIG justement
permet d’établir un lien tangible entre les différents paramètres d’un système (Cuq,
2000).
Pour toutes les caractéristiques qu’on a cité jusqu’ici (cf. supra), les SIG ont été adoptés
par un grand nombre de disciplines, ils sont enseignés en sciences de la vie et de la
nature (dynamique spatiotemporelle des populations, préservation des ressources),
dans la santé (dy-namique épidémiologie), en sciences de la terre et de l’univers (risques
majeurs : géologique, géomorphologique, hydrologique…), en économie et dans les
sciences humaines et sociales. On les trouve dans les travaux de fin d’étude, les thèses de
doctorat et dans les articles scienti-fiques. Ils deviennent incontestablement des outils
de recherches scientifique et technique importants.
Sous SIG le monde réel est représenté par deux types de données :
Donnée raster
Donnée vecteur
Donnée en mode Raster
La donnée raster reproduit le territoire via une grille régulière en ligne et en colonne,
chaque pixel (valeur ligne/colonne) est définie à travers : sa résolution, sa position
ligne-colonne, et son intensité du gris (ou couleur). La juxtaposition des pixels ou des
mailles recrée l’apparence du territoire étudié.
Les lignes : sont utilisées pour représenter les objets linéaires tels le réseau routier,
réseau d’assainissement, réseau hydrographique …, des objets qui ont donc une
longueur mais à surface très réduite voire inexistante tel est le cas des courbes de
niveau.
Les polygones : sont utilisés pour représenter des objets à surface. Un polygone
représente-ra forcément un ou plusieurs objets homogènes tels : les niveaux de
risques, modes d’occupation du sol … .
A noter ici que les normes de la production de la donnée graphique ci-dessus, sont
flexible et font appel au bon sens du créateur de l’information (Ce n’est pas des sciences
exactes !!!).
Représentations de la donnée en mode vecteur.
Le choix de mode de représentation du monde réel est déterminé par le but et la nature
du travail elle-même. De toutes manières, chaque mode de représentation, vecteur ou
raster, a ses avantages et ses inconvénients (Tableau 1).
Avantages Inconvénients
Raster • bonne représentation des • prend beaucoup de place
réalités continues • faible qualité d’affichage et
• structure de données simple d’impression
• analyse spatiale aisée • position et forme des objets
• combinaison de thèmes aisée peu précises
(unités spatiales directement (selon résolution)
comparables)
• calculs rapides
Vecteur • prend peu de place • peu adapté à la représentation
• excellente qualité d’affichage des réalités continues
et d’impression • structure de données
• représentation précise de la complexe
position et de la forme des • croisement de thèmes
objets complexe (nécessité de créer de
• bonne intégration et mise à nouvelles unités spatiales)
jour facile • calculs lents
• approche par objet
• Spatial : obtenu à partir des mesures réalisées par les satellites (GPS : Global Position
System).
Coordonnées projetées
Transformation mathématique permettant de convertir les coordonnées angulaires
développées par le système géodésique en coordonnées dans un référentiel cartésien (X
et Y).
Les référentielles spatiales planaires sont plus pratiques pour mesurer une distance ou
calculer une surface.
Deux principaux critères impliqués dans la classification des projections :
Types de surfaces mathématiques utilisés
Type de déformation
Types de surfaces mathématiques utilisées
Il existe plusieurs types de surface utilisé dans la projection, dont les principaux sont :
Projection Cylindrique (UTM)
Cylindre tangente (équateur ou méridien) à l’ellipsoïde. Le méridien central et
l’équateur sont des droites orthogonales.
Projection azimutale
C’est une projection plane, une portion de la surface de la Terre est transformée à partir
d'un point de perspective à une surface plane.
Type de déformations
L’aplatissement de la sphère terrestre engendre forcement des déformations :