Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
17 vues10 pages

Atelier 1

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 10

Concepts de bases

1. Définitions

« Système pour saisir, stocker, vérifier, intégrer, manipuler, analyser et visualiser des
données qui sont référencées spatialement à la terre. Il comprend en principe une base
de données localisée et les logiciels applicatifs appropriés. Une des premières fonctions
d’un S.I.G est sa capacité à intégrer des données de sources différentes ».

2. Les composantes du SIG

Pour pouvoir réaliser correctement un travail de SIG, Cinq composantes majeures


doivent se réunir à savoir : les logiciels, les données, le matériel informatique, le savoir-
faire ou les méthodes de travail et les utilisateurs. Ainsi, le SIG est un outil de travail très
gourmand de concepts (technologie, programmation, géomatique, des connaissances
dans plusieurs d’autres domaines)

Les logiciels
Un logiciel SIG est un logiciel conçu d’une manière à assurer leurs principales fonctions à
savoir :
 Acquisition et manipulation de la donnée géographique ;

 Gestion d’importante base de données ;

 Interrogation de la base de données (visualisation ou affichage, requêtes,


analyse) ;

 Décrire les objets du monde réel (modèles conceptuel et logique) ;

 Assure un bon niveau de convivialité aux utilisateurs (faciles à manipuler).


Il existe sur le marché un nombre important de logiciels, dont on peut les diviser en
logiciels libres (QGIS, GRASS, gvSIG, Mapserver, …), propriétaires à accès gratuits
(SavGIS, Adonis, DIVA-GIS, …) et propriétaires commerciaux (ArcGIS, MapInfo, Arcview,
…).
Quel est le meilleur logiciel SIG ? En réalité, la meilleure réponse c’est de ne pas
répondre à cette question dans l’absolu. Il faut poser la question autrement : quel est le
meilleur logiciel pour réaliser mon projet ? Chaque logiciel SIG a ses atouts et
inconvénients, donc il faut choisir celui qui répond au mieux à vos besoins à moindres
frais.
Les données
Les données sont sans doute le carburant du SIG. Une information localisée
géographiquement est une donnée qui présente des objets localisés à la surface de la
terre. A cette donnée géographique une donnée tabulaire est reliée ; l’ensemble des
données est soit créé en interne, soit acquis de l’extérieur.
Sous SIG le monde réel est représenté avec deux types de données à savoir : la donnée
en mode vecteur, la donnée en mode raster (cf. infra).
Le matériel informatique

Un SIG pour qu’il puisse être conçu puis manipulé, a besoin d’un ordinateur.
Tenant compte de la capacité actuelle des machines (processeur, stockage), la grande
majorité des SIG sont fonctionnels sur nos ordinateurs de bureaux. Pour les grands
projets où la donnée à manipuler et à produire est importante, et où les utilisateurs sont
multiples, on aura besoin de machines plus puissantes et de foule de terminaux.
Accessoirement, autres matériels sont utilisés, tels que :
 le scanner : utilisé pour passer de la donnée en format papier au format
numérique (donnée raster) ;

 le GPS : renseigner les coordonnées des éléments cartographiés, les satellites…


etc.
Pour diffuser l’information produite sous SIG, on a besoin de support externe de
stockage (CD, clé USB, disque dure externe). L’information est de plus en plus diffusée
via un système intranet, extranet ou encore internet. Dans le cas où l’information est
communiquée sous format papier une imprimante est nécessaire.
Le savoir-faire
La conception correcte d’un SIG, nécessite l’intervention d’une équipe interdisciplinaire,
où les savoir-faire vont être unis :
 Techniques : maîtrise des langages de développement et modélisation
informatique, traitements graphiques, traduction informatique des requêtes ;

 Théorique : géodésie, sémiologie graphique et cartographique, et selon les


domaines d’autres connaissances fondamentales sont à maîtriser.
Les utilisateurs
Les utilisateurs des SIG sont un grand publique d’univers parfois très éloignés, allant du
chercheur, à n’importe qu’elle personne qui a juste besoin, dans son quotidien, d’une
information géographique. En réalité, et avec l’arrivée des SIG sur internet, on devient
tous (ou presque) des utilisateurs de SIG, chacun selon ses besoins et sa profession.
Néanmoins, on peut regrouper les domaines d’utilisation en trois principales catégories,
à savoir :
 L’aménagement ;

 La gestion ;

 La recherche.
A. Aménagement territorial
L’aménagement du territoire constitue un domaine très important de l’utilisation de
l’outil SIG. On peut considérer que ce dernier a révolutionné le domaine d’aménagement
territorial. Il est désormais facile d’avoir une vision globaliste des différents objets
constitutifs du territoire à aménager, ce qui a allégé énormément la tâche des
aménageurs en rendant facile :

Diachronie de l’occupation du sol (Robert et Autran, 2012).


 de contrôler le foncier à différentes échelles (communale, départementale) ;
 la simulation de plusieurs plans d’aménagement futurs avant la concrétisation
sur le terrain ;

 Grâce au plan d’occupation du sol établi sous SIG, l’aménagement du territoire est
plus équilibré (espace vert – bâtis – voirie - réseaux communautaires : eau,
assainissement, éclairage public), et plus sécuritaire (identification de zones à
risques : séismique, incendie, hydrologique, glissement de terrain ;
B. Gestion
Par leur capacité de stockage importante de la donnée en particulier de la donnée
thématique, par leur capacité d’interconnecter plusieurs couches d’informations
(superposition de nombreuses couches de données), par leur pouvoir de relier les
informations attributaires aux objets graphique et par la facilité de la mise à jour de leur
base de donnée, … . Le SIG est un outil de gestion par excellence.

Carte du risque hydrométéorologique dans le bassin versant de l’Oued Koriche (Menad, 2012).
C. La recherche
Souvent la recherche scientifique consiste à traiter (voir résoudre) une problématique
complexe à facteur multiple, ou autrement dit étudier un système, le SIG justement
permet d’établir un lien tangible entre les différents paramètres d’un système (Cuq,
2000).
Pour toutes les caractéristiques qu’on a cité jusqu’ici (cf. supra), les SIG ont été adoptés
par un grand nombre de disciplines, ils sont enseignés en sciences de la vie et de la
nature (dynamique spatiotemporelle des populations, préservation des ressources),
dans la santé (dy-namique épidémiologie), en sciences de la terre et de l’univers (risques
majeurs : géologique, géomorphologique, hydrologique…), en économie et dans les
sciences humaines et sociales. On les trouve dans les travaux de fin d’étude, les thèses de
doctorat et dans les articles scienti-fiques. Ils deviennent incontestablement des outils
de recherches scientifique et technique importants.

3. Données du système d’information géographique

Sous SIG le monde réel est représenté par deux types de données :
 Donnée raster

 Donnée vecteur
Donnée en mode Raster
La donnée raster reproduit le territoire via une grille régulière en ligne et en colonne,
chaque pixel (valeur ligne/colonne) est définie à travers : sa résolution, sa position
ligne-colonne, et son intensité du gris (ou couleur). La juxtaposition des pixels ou des
mailles recrée l’apparence du territoire étudié.

Représentations de la donnée en mode raster (Tebourbi, 2013).


Parmi les données raster les plus utilisées en SIG on peut citer : les photos aériennes,
image satellite, image radar et les documents scannés (plan cadastraux, carte, …).

Types de données raster les plus utilisées en SIG.

Donnée en mode Vecteur


Les éléments constitutifs du monde réel sont reproduits à travers des points, des lignes
(arcs) et des polygones. La création de la donnée graphique (objet spatial) va créer
automatiquement une ligne dans une table attributaire et donc crée de la donnée
alphanumérique, les deux données (alphanumérique et graphique) sont interactives.
 Les points : sont utilisés pour représenter des phénomènes ou des objets ponctuels
ou d’extension spatiale très réduite.

 Les lignes : sont utilisées pour représenter les objets linéaires tels le réseau routier,
réseau d’assainissement, réseau hydrographique …, des objets qui ont donc une
longueur mais à surface très réduite voire inexistante tel est le cas des courbes de
niveau.
 Les polygones : sont utilisés pour représenter des objets à surface. Un polygone
représente-ra forcément un ou plusieurs objets homogènes tels : les niveaux de
risques, modes d’occupation du sol … .
A noter ici que les normes de la production de la donnée graphique ci-dessus, sont
flexible et font appel au bon sens du créateur de l’information (Ce n’est pas des sciences
exactes !!!).
Représentations de la donnée en mode vecteur.

Le choix de mode de représentation du monde réel est déterminé par le but et la nature
du travail elle-même. De toutes manières, chaque mode de représentation, vecteur ou
raster, a ses avantages et ses inconvénients (Tableau 1).

Avantages Inconvénients
Raster • bonne représentation des • prend beaucoup de place
réalités continues • faible qualité d’affichage et
• structure de données simple d’impression
• analyse spatiale aisée • position et forme des objets
• combinaison de thèmes aisée peu précises
(unités spatiales directement (selon résolution)
comparables)
• calculs rapides
Vecteur • prend peu de place • peu adapté à la représentation
• excellente qualité d’affichage des réalités continues
et d’impression • structure de données
• représentation précise de la complexe
position et de la forme des • croisement de thèmes
objets complexe (nécessité de créer de
• bonne intégration et mise à nouvelles unités spatiales)
jour facile • calculs lents
• approche par objet

Géoréférencement des entités spatiales sous ArcGIS


En SIG, toutes entités spatiales doivent être géoréférencées dans un système de
coordonnées. L’ensemble de couches formant un même bloc de donnée (même projet)
doivent avoir le même système de coordonnées, à défaut l’exploitation spatiale de ses
couches sera impossible (fausses localisation et fausses dimensions).
Quelques Concepts
Les principes de géoréférencement peuvent être résumés à travers trois principales
notions, à savoir :
• Géoïde

• Référentiel géodésique (datum)

• Projection associé au datum

A. Géoïde : est la description de la forme et des dimensions de la terre qui s’approche au


mieux de la réalité.

Présentation du géoïde de la terrestre (NASA’s GRACE mission)

Référentiel géodésique : il permet de localiser, mathématiquement et d’une façon


univoque, un point dans un système de coordonnée en 3D.
Le système de référence géodésique peut être :
• Local : obtenu à partir des mesures au sol.

• Spatial : obtenu à partir des mesures réalisées par les satellites (GPS : Global Position
System).

Coordonnées projetées
Transformation mathématique permettant de convertir les coordonnées angulaires
développées par le système géodésique en coordonnées dans un référentiel cartésien (X
et Y).
Les référentielles spatiales planaires sont plus pratiques pour mesurer une distance ou
calculer une surface.
Deux principaux critères impliqués dans la classification des projections :
 Types de surfaces mathématiques utilisés

 Type de déformation
Types de surfaces mathématiques utilisées
Il existe plusieurs types de surface utilisé dans la projection, dont les principaux sont :
Projection Cylindrique (UTM)
Cylindre tangente (équateur ou méridien) à l’ellipsoïde. Le méridien central et
l’équateur sont des droites orthogonales.

La projection Transverse universelle de Mercator (Universal Transverse Mercator ; UTM ; Peter H


Dana 97/94)

Projection conique où projection de Lambert


Les méridiens sont des droites concourantes, et les parallèles des arcs de cercle centrés
sur le point de convergence des méridiens
Projection conique conforme de Lambert (Kennedy et Kopp, 2000)

Projection azimutale
C’est une projection plane, une portion de la surface de la Terre est transformée à partir
d'un point de perspective à une surface plane.

Projection azimutale (August, 2009).

Type de déformations
L’aplatissement de la sphère terrestre engendre forcement des déformations :

• Projection équivalente : conserve les surfaces au détriment des formes

• Projection conforme : conserve les formes au détriment des surfaces

• Projection aphylactique : essaient de trouver un compromis conservant au mieux les


surfaces et les formes.

Le choix de la déformation est déterminé par le but du travail, par exemple si le


document va être utilisé pour calculer des surfaces c’est la projection conforme qui sera
privilégiée, pour les cartes thématique on utilise plus la projection aphylactique.

Vous aimerez peut-être aussi