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INTRODUCTION

La première moitié du XIXe siècle est marquée par la colonisation de l’Afrique par l’occident. Cette
colonisation s’est traduite par l’asservissement des peuples africains, de la spoliation des ressources
mais surtout la dévalorisation des valeurs traditionnelles africaines. L’Afrique est pour ainsi dire
déshonorée, humiliée.

Face à cette situation les élites africaines, fruit et conséquences de la colonisation vont s’organiser au
sein d’un mouvement culturel et littéraire appelé La Négritude définit comme la négation de la négation
du nègre selon Jean Paul Sartre. Porté à bout de bras Senghor, Damas et Césaire, l’idéal négritude sera
poursuivit par d’autres intellectuels et leaders africains. Des œuvres telles que Pigments, Cahier d’un
retour au pays natal, Champs d’Ombre vont voir le jour. Dans les années 50 un vent d’émancipation et
liberté souffre sur le continent noir. De plus en plus conteste la suprématie de l’homme blanc et
l’écrivain se pose comme défenseur de son peuple et de sa mère Afrique. C’est dans ce conteste
d’effusion littéraire qu’apparaît La Ronde des Jours de Dadié(1956)

1-APROCHE DEFINITIONNELLE

La poésie prend un visage militant et nationaliste à partir du début des années 1960. Elle quitte l'intime
pour se fondre dans le collectif, c'est "l'âge de la parole". Le poète se sert alors d'une liberté absolue des
mots pour habiter et construire son identité et son pays. ...

2 -L’ENGAGEMENT DU POETE DANS LA RONDE DES JOURS

A/ CULTUREEL

L’engagement du poète dans la ronde des jours est mit en relief par les démonstrations des abus de la
colonisation et surtout la prise de conscience du peuple noir et la nécessite de valorisé la culture
africaine.
B/POLITIQUE

Depuis l’ère coloniale, l’influence de Bernard Binlin Dadié transcende toutes les générations. Tant sa
production est féconde et sa lutte constante. Visite de la vie d’un nonagénaire, toujours en avant de la
lutte contre le néo-colonialisme. Figure emblématique de la littérature ivoirienne, Bernard Binlin Dadié
est un auteur prolifique, qui a abordé tous les genres littéraires: poésie, roman, théâtre. Ainsi que les
chroniques, les contes traditionnels… Son genre de prédilection reste le théâtre. Négritudien dans l’âme
et dans la mouvance des Césaire, Senghor et Damas, son œuvre se distingue par la diversité de genres
qu’il manie sans se fourvoyer. Avec une certaine aisance dans le récit (nouvelles, romans). Ouverte sur le
monde, notamment, avec ses séjours dakarois et parisien, dans les années 1930. Mais bien trempée
dans la tradition africaine, sa plume traduit à la fois une négation et une affirmation. Affirmation de
l’identité africaine dont il vante les mérites, tout en fustigeant les revers. Négation d’une assimilation
stupide de la culture occidentale, dont il dénonce le complexe de supériorité. Combattant le
colonialisme, Bernard Dadié, à la fois journaliste et militant politique, est une référence artistique en
Afrique francophone. Né à Assinie, au sud de la Côte d’Ivoire en 1916, fils de Gabriel Dadié, compagnon
de lutte du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, Bernard Dadié se distingue, par son
activisme politique. Qui, de toute évidence, transparaît entre les méandres de son abondante œuvre.

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