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Principes Directeurs

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PRINCIPES DIRECTEURS

• le respect mutuel;
• le respect de la vie privée;
• la promotion de la transparence dans les communications;
• le respect de la confidentialité;
• des décisions éclairées quant aux soins et aux traitements;
• une approche humaine et responsable dans la prestation des soins;
• l'accessibilité des renseignements médicaux.
LE RESPECT MUTUEL
Toute personne doit être traitée avec respect. Ce principe se traduit dans
l'attitude, les communications et les comportements du personnel, des patients
et des familles.

Le respect de la personne exige une sensibilité à l'égard des éléments suivants :


➢ le droit de la personne de prendre les décisions qui la concernent (droit à
l'autodétermination);
➢ le droit à la dignité humaine et à la vie privée;
➢ les efforts de la personne pour décrire à sa façon son expérience de la maladie ou pour
exprimer les malaises et les symptômes qu'elle éprouve.
LE RESPECT MUTUEL
Le personnel fait preuve de courtoisie, de justice et de
compréhension à l'égard des patients et de leur famille.
On ne doit pratiquer aucune discrimination fondée sur la
race, l'origine ethnique, la culture, le statut social, le sexe,
l'orientation sexuelle, l'état de santé ou les choix en matière
de santé.
LA CONFIDENTIALITÉ
La confidentialité est le droit au respect de la confidentialité des renseignements. La
notion de confidentialité s'applique à la fois au dossier médical écrit du patient et
aux renseignements communiqués par ce dernier, la famille ou des tiers. La
confidentialité est la règle, à moins que la communication particulière de
renseignements ne soit autorisée par le patient, ses parents ou un tuteur (pour le
mineur âgé de moins de 14 ans), ou encore par la loi.

Le patient doit autoriser au préalable l'étude de son cas par toute personne étrangère à l'équipe
médicale. Si le patient n'est pas en mesure d’accorder cette autorisation, les renseignements
médicaux peuvent faire l’objet de discussions avec les personnes suivantes :
• la personne désignée comme porte-parole du patient;
• le plus proche parent du patient;
• le mandataire du patient (le cas échéant).
PERSONNES SUSCEPTIBLES D’ÉCRIRE
DANS LE DOSSIER MÉDICAL

✓ Médecins généralistes et médecins spécialistes


✓ Infirmières et infirmières auxiliaires
✓ Physiothérapeutes, ergothérapeutes, travailleurs sociaux
✓ Psychologues et psychiatres
✓ Diététistes
✓ Pharmaciens
✓ Inhalothérapeutes
✓ Intervenants en soins spirituels
✓ Élèves en soins infirmiers
L'ACCÈS AU DOSSIER MÉDICAL

Sur demande, le patient peut avoir accès à son dossier médical à


moins que, à titre exceptionnel, le médecin traitant estime que ce
n'est pas dans l'intérêt de celui-ci au moment de la demande.
L'examen du dossier médical par le patient a lieu en présence d'un
membre du personnel professionnel. L'accès de toute autre personne
au dossier médical d'un patient n'est permis qu'avec l'autorisation
appropriée ou sur ordonnance du tribunal. Les mesures adéquates en
matière de respect de la vie privée et de la confidentialité s'appliquent
alors.
LE RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

Le principe du respect de la vie privée s’entend du droit de la personne


d'être à l'abri de toute intrusion inopportune dans sa vie privée. Le
personnel reconnaît que tout patient a le droit au respect de sa dignité
et de sa pudeur. Les traitements, l’investigation et les soins d’hygiène
personnelle s’effectuent dans le respect de la dignité et de l'intimité du
patient.
LA COMMUNICATION OUVERTE

La communication ouverte comporte de nombreuses dimensions, de


la plus simple, comme savoir à qui l'on s'adresse, à la plus complexe,
comme comprendre parfaitement les avantages et les inconvénients
d'une intervention médicale donnée. Le personnel s'emploie à
promouvoir une communication ouverte par les moyens suivants :
LA COMMUNICATION OUVERTE
• arborer un porte-nom (« carte d’identité ») - et se présenter à son interlocuteur;
• expliquer le rôle du personnel de soins primaires;
• dispenser les soins en français, en anglais et dans d'autres langues, au besoin;
• s’accorder un délai pour prendre les décisions, en tenant compte des impératifs de la situation clinique;
• donner des renseignements sur les soins et services offerts au sein de l'établissement et sur l'accès aux
soins continus à l'extérieur après le congé de l'hôpital;
• répondre aux questions et se pencher sur les préoccupations du patient et des membres de la famille;
• faciliter la prise de décision éclairée du patient;
• assurer la présence d'un «médiateur» (ombudsman) et veiller à l'existence d'une procédure de
traitement des plaintes des patients;
• mettre en œuvre la politique de l'établissement sur la divulgation de renseignements en cas de résultats
non prévus : s'il se produit une erreur dans les soins prodigués au patient, le patient est informé de
l’existence de cette erreur, de ses conséquences probables et des mesures correctives qui seront
adoptées;
• promouvoir une communication efficace entre les divers départements, services, équipes et
professionnels du CS
DES DÉCISIONS ÉCLAIRÉES SUR LES SOINS
ET SUR LES TRAITEMENTS

Le principe du respect de la décision éclairée d'une personne apte à


décider est au cœur du consentement éclairé. Le patient ou, si la
situation l’exige, son mandataire, doit recevoir de l’aide pour prendre
la meilleure décision possible quant aux soins de santé qui seront
donnés, ce qui implique :
DES DÉCISIONS ÉCLAIRÉES SUR LES SOINS ET SUR LES
TRAITEMENTS
1-qu'il reçoive les renseignements nécessaires sur les points suivants :
• sa maladie;
• les examens, les traitements ou les études de recherche accessibles;
• l’objectif, les avantages, les risques et les effets secondaires possibles des examens et
traitements offerts ou exposés dans les études de recherche;
• l'identité et le rôle des membres de l'équipe soignante;
• le droit de refuser un examen ou un traitement;
• les conséquences probables du refus des traitements proposés;
• le droit de refuser ou de participer à une recherche;
• le droit de retirer son consentement à tout moment;
• le droit de refuser ce qui pourrait constituer un traitement de survie ou de retirer son
consentement à un tel traitement;
• l’obligation, pour l’institution, d’offrir des soins « de fin de vie », conformément aux
dispositions de la loi, y compris des soins palliatifs et l’aide médicale à mourir;
• le droit de connaître à l’avance les directives médicales explicites quant à un futur traitement.
DES DÉCISIONS ÉCLAIRÉES SUR LES SOINS ET SUR LES
TRAITEMENTS
2. qu’il reçoive ces renseignements dans un langage clair et compréhensible, et dans un
climat favorisant une franche discussion. Au besoin, le patient peut demander et
recevoir de l'aide pour faciliter sa compréhension de la situation et sa prise de
décision;
3. qu'il dispose d'un délai de réflexion avant de prendre une décision;
4. qu'il participe aux discussions au fur et à mesure de l'évolution de sa situation;
5. qu’il se voit demander de décrire le rôle qu'il souhaite voir sa famille jouer dans les
décisions relatives à ses soins de santé, plus particulièrement s'il risque de devenir
inapte ou incapable de s'exprimer de manière autonome. Le cas échéant, le patient
doit recevoir de l'aide pour porter ses questions à l'attention de sa famille.
6. qu’il soit autorisé à signifier ses choix, par quelques moyens possibles, à moins que la
loi n’en dispose autrement;
7. qu’il soit rassuré quant au fait que tout traitement essentiel à sa survie ou que toute
recommandation d’un médecin relativement aux options de traitement à venir ne
limitera pas l’accès à quelques autres options en matière de soins/traitement de fin
de vie.
DES DÉCISIONS ÉCLAIRÉES SUR LES SOINS ET SUR LES
TRAITEMENTS

Dans l'application du principe de la décision éclairée, il faut tenir


compte des circonstances particulières, notamment des cas suivants :
✓ les personnes inaptes;
✓ les enfants et les adolescents;
✓ les situations d'urgence;
✓ le consentement donné par délégation;
✓ la communication avec des tiers;
✓ les directives préalables.
LES PRÉCAUTIONS DANS LES SOINS CLINIQUES
ET LA RECHERCHE

Le personnel du CS doit prendre toutes les précautions nécessaires


pour assurer la sécurité de toute personne se trouvant à l'hôpital et
déploie tous les efforts possibles pour mettre les enfants et leur
famille à l'abri du danger.
LES RESPONSABILITÉS DES PATIENTS

Le patient doit traiter avec respect les autres patients et le personnel. Il doit comprendre que l'excellence
des soins cliniques de l'établissement est étroitement liée à sa mission d'enseignement et de recherche.

Le patient doit participer le plus possible à ses propres soins de santé. Il doit notamment :

- poser des questions sur les éléments qui le préoccupent ou qu’il ne comprend pas;
- prendre les meilleures décisions possibles au sujet de ses soins de santé;
- discuter avec le personnel de ses attentes, de ses préférences et de ses décisions;
- participer à son plan de traitement;
- se comporter en consommateur averti en matière de soins de santé.

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