Bactériologie Générale - ENSP - Version 2024
Bactériologie Générale - ENSP - Version 2024
Bactériologie Générale - ENSP - Version 2024
Chapitre 9: Antibiotiques
Travaux dirigés
4
Chapitre 1: Introduction à la microbiologie
1. Définition
5
Chapitre 1: Introduction à la microbiologie
1. Définition
6
Chapitre 1: Introduction à la microbiologie
1. Définition
Plasmodium falciparum
Escherichia coli
– Champignons (terme obsolète)
Acaryotes (organismes acellulaires) = Mycota ou Fungi
– Virus
Virus de la dengue:
Bactériophage T https://www.flickr.com/photos/ajc1/1437
microbiologie-medicale.fr Candida albicans
910835
http://www.e-bug.eu/senior_pack.7aspx?cc=fr&ss=3&t=Coll%C3%A8ges-Introduction%20aux%20Microbes
7
Chapitre 1: Introduction à la microbiologie
2. Historique
• Omniprésents
• Essentiels
8
2. Historique
Identification
van Leeuwenhoek 1677
Pasteur 1867
Diabolisation Fermentation
Valorisation Préservation
Beijerinck 1901
Fixation de l’azote par les
bactéries
9
2. Historique
Identification
• En 1665: A travers un microscope relativement simple, Robert Hooke, a rapporté au
monde que les organes sont composés d'unités structurales très petites qu'il a appelé
"petites boîtes". En utilisant sa version améliorée d'un microscope, Hooke a été en
mesure de voir les cellules individuelles et développe la théorie cellulaire. Bien que le
microscope de Hooke fût capable de montrer de grandes cellules, il lui manquait la
résolution qui lui aurait permis de voir clairement les microbes
10
2. Historique
Identification
11
2. Historique
Diabolisation
• Les maladies infectieuses restent la 1ère cause de mortalité dans les pays à faible revenu.
12
2. Historique
Réhabilitation
• Pasteur 1850 :
– levures et fermentation
• Beijerinck 1901
– Fixation de l’azote et fertilité des sols
• Fleming 1928
– Découverte de la pénicilline
• Rôles bénéfiques de la flore intestinale
– digestion
– synthèse de vitamines
– immunité….
Image Wikimedia commons
13
2. Historique
Valorisation
Microbiologie 15
2. Historique
Domaines de la Microbiologie
Microbiologie 16
2. Historique
Faits historiques
17
2. Historique
Faits historiques: les années 1800
Quelques évènements importants dans le développement de la microbiologie (Madigane & Martinko,
2007; Cano & Borucki, 1995; Heidelberg et al., 2000; Prescott et al., 2003, 2013; Schulz et al., 1999;
Tortora et al., 2012)
18
2. Historique
Faits historiques: les années 1800 (suite et fin)
19
2. Historique
Faits historiques: les années 1900
20
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
1. Introduction
Laboratoires d’analyse biomédicale = secteurs professionnels très exposé au risque
infectieux
•Sécurité : état d’esprit confiant et tranquille, absence réelle de danger, c’est être en sûreté.
21
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
1. Introduction
• Evaluation du risque, pour ensuite être en mesure d'appliquer les bonnes règles de
sécurité
22
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
2. Evaluation des risques
23
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
3. Classes de risque
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Classes 1
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Classes 2
26
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Classes 3
27
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Classes 4
•Cette classe comprend tout pathogène qui provoque généralement une maladie très
grave pour les humains et qui se transmet facilement d’un individu à l’autre
directement ou indirectement ou par contact.
•Habituellement, on ne dispose pas de moyens prophylactiques et aucun traitement
efficace n’est connu.
•Cette classe est constituée uniquement de virus.
•Niveau de risque considéré comme élevé aussi bien pour l’individu et que pour la
collectivité. Exemples : Virus de la variole, virus Lassa, virus Ebola
28
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Classification simplifiée
Tableau de classification règlementaire simplifié des microorganismes en fonction du risque infectieux
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Répartition des risques en fonction des zones du laboratoire
Tableau de répartition des risques/zones du laboratoire
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité
✓ avec le sang,
31
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
32
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
33
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
-Personne en charge de ces tâches, doit se protéger des souillures et des incidents
éventuels au déballage des tubes et pots par le port des gants
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
35
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
▪ Tenue est revêtue au début du travail, quittée pour les pauses, la prise des
repas et à la fin de la journée de travail.
38
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
▪ Les vêtements de travail doivent couvrir totalement les effets personnels ou,
mieux, remplacer ceux-ci (tunique - pantalon)
39
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
40
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
41
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
42
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
Il est recommandé l'utilisation des gants à usage unique en cas de contact avec :
-muqueuses,
-sang ou tout autre produits pathologiques;
-plaies,
-lésions cutanées du malade ou des mains du soignant,
-bactérie multirésistante chez un patient porteur documenté
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Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
Port de gants préconisé pour les manipulations septiques, il est impératif en cas de
lésion des mains (plaie, excoriation, eczéma,…..) ;
-En revanche, les gants doivent être ôtés pour tout acte « propre » (téléphone,…) et
pour tout contact cutané (visage, lèvres,…..) ;
-Port de gants ne doit pas dépasser au maximum 1h. Il sera limité à la
manipulation des prélèvements et matériels souillés (Echantillon, Automate, Plan
de travail)
44
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
46
Chapitre 2: Mesures de sécurité dans un laboratoire de
microbiologie
Règles ou mesures de sécurité universelles
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Chapitre 3: Morphologie des bactéries
48
1. Morphologie des bactéries
49
1. Morphologie des bactéries
a. Caractéristiques des cellules bactériennes
✓La taille
La taille approximative de la plupart des bactéries varie entre 0.2µm (ex : Mycoplasma pneumoniae,
chlamydia...) et 18µm (ex : Thiovulum majus).
certaines espèces peuvent dépasser largement cet intervalle, à l'instar des certaines cellules de Spirochaeta
✓La forme
-les formes coques (sphériques),
-les formes bacilles (bâtonnets allongées),
- les formes coccobacilles (formes intermédiaires entre coques et bacilles, ovoïdes),
-les formes incurvées (vibrions),
-les formes spiralées dont certaines sont rigides (spirilles) et d'autres sont flexibles (spirochètes)
50
1. Morphologie des bactéries
a. Caractéristiques des cellules bactériennes
✓ Tableau récapitulatif: coques ou cocci
51
1. Morphologie des bactéries
a. Caractéristiques des cellules bactériennes
✓ Tableau récapitulatif: bacilles
52
2. Structure d'une cellule bactérienne
• Une cellule bactérienne est composée d'éléments constants qu'on retrouve chez la
quasimajorité des bactéries. Ces éléments au nombre de cinq (5), sont vers
l'intérieure à l'extérieure ; un chromosome circulaire et des ribosomes qui
baignent dans le cytoplasme, l'ensemble est entouré par une membrane
cytoplasmique, elle même, entourée par une paroi bactérienne.
53
2. Structure d'une cellule bactérienne
Les structures
b. Schéma d’une cellule bactérienne soulignées
représentent les
éléments
constants
54
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne
55
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne
✓Composition chimique
Selon la nature chimiques, les composants suivants sont fréquemment retrouvés:
peptidoglycane, acides téichoïques et acides lipotéichoïques, lipopolysaccharides,
protéines, lipides et lipoprotéines. La composition de la paroi n'est pas constante chez
toutes les bactéries. En effet, dans le domaine des Bacteria, il existe deux types de parois
que l'on rencontre chez les bactéries dites "à Gram positif" et les bactéries dites "à Gram
négatif". Ces différences de structure bien visibles en microscopie électronique à
transmission sont à la base de la coloration de Gram.
56
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne
✓Les parois des bactéries Gram-positives
57
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne ✓Coloration de Gram
59
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne Coloration de Gram
60
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne
La coloration de Gram
61
2. Structure d'une cellule bactérienne
c. La paroi bactérienne ✓Cas des parois particulières
▪Certaines bactéries présentes des parois particulières voire même absentes. Chez les
Mycoplasmes, la paroi bactérienne est absence. De ce fait, ils sont insensibles aux
antibiotiques ciblant la paroi bactérienne. Vu l'absence de paroi, les mycoplasmes ont
tendance à être pléomorphes
▪Le genre Mycobacterium dont l'espèce Mycobacterium tuberculosis fait partie de ce
groupe de bactérie Gram+, cependant en plus de peptidoglycane, leur paroi est très riche en
acides mycoliques (lipide de la classe des cirides) qui résulte d'une estérification entre un
acide gras long avec un alcool long). Ces bactéries sont dites "acido-alcoolo-résistantes"
et elles sont mises en évidence par la coloration de Ziehl Neelsen.
62
2. Structure d'une cellule bactérienne
d. La membrane plasmique
▪La membrane plasmique (ou cytoplasmique) est un élément de structure fluide qui
entoure le cytoplasme et se situe sous la paroi bactérienne. Généralement, c'est une couche
fine de 7.5 à 8 nm d'épaisseur, organisée, asymétrique, flexible et dynamique. Plusieurs
antibiotiques ciblent la membrane cytoplasmique de bactéries telles que les polymyxines et
polypeptides
63
2. Structure d'une cellule bactérienne
d. La membrane plasmique
64
2. Structure d'une cellule bactérienne
d. La membrane plasmique
65
2. Structure d'une cellule bactérienne
e. Le cytoplasme
▪Le cytoplasme ou le cytosol est un élément constant présent chez toutes les bactéries. Il
constitue un hydrogel fluide et aqueux caractérisé généralement d'un pH neutre (7,2). La
membrane plasmique délimite ce cytoplasme dans lequel baignent les différents éléments
cellulaires (ADN, ribosomes, inclusions, protéines, ions…etc.).
66
2. Structure d'une cellule bactérienne
f. Les ribosomes
67
2. Structure d'une cellule bactérienne
f. Les ribosomes
68
2. Structure d'une cellule bactérienne
g. Le chromosome
▪Le chromosome bactérien est un ADN diffus dans le cytoplasme (non entouré par
une membrane nucléaire). Il forme un filament unique d’ADN: circulaire, surenroulé,
bicaténaire ayant une taille parfois 1000 fois plus long que la bactérie (ex E. coli : 1360
µm = 1,36 mm) et un poids moléculaire d'environ PM= 3x109 Daltons pour les
bactéries à tailles standards. La condensation et le dépliement de l'ADN bactérien se fait
par des protéines spécifiques appelées les topoisomérases I et II respectivement
69
2. Structure d'une cellule bactérienne
g. Le chromosome
70
2. Structure d'une cellule bactérienne
✓ Composition du chromosome
L'ADN= Acide Désoxyribo Nucléique est composé de deux chaines complémentaires antiparallèles formée
chacune d’un ensemble de nucléotides liés par des liaisons diester. Un Nucléotide est composé d'un phosphate,
d'un sucre pentose (désoxyribose) et d'une base purique (A ou G) ou pyrimidique (C, T). La structure des
chaines de nucléotides est stabilisée grâce à des liaisons d'hydrogènes (A avec T et G avec C) pour engendrer
une structure en double hélice
Le rapport de A+T/ C+G = GC% appelé le coefficient de Chargea. Ce rapport GC% varie
selon les espèces mais reste constant chez les souches d’une même espèce (ex: 50% chez
Escherichia coli, 30 à 40 % chez Protes, 25 à 45 % chez les Clostridie, 60 à 70% chez les
Pseudomonas)
h. Les plasmides
Le plasmide bactérien est une molécule d'ADN bicaténaire et circulaire et de petite taille (5
à 4000 fois plus petit que le chromosome). Il adopte un enroulement serré (torsadé) afin de
préserver l'espace cellulaire. Grace à son origine de réplication, le plasmide se réplique
d'une manière autonome.
72
2. Structure d'une cellule bactérienne
h. Les plasmides
A noter qu'une bactérie peut
posséder plusieurs plasmides
différents (s'ils sont
compatibles) ou également
plusieurs copies d'un même
plasmide. Les plasmides
bactériens peuvent porter des
gènes de résistances aux
antibiotiques, de
métabolismes Plasmide vu au microscope électronique 73
2. Structure d'une cellule bactérienne
h. Les plasmides
En 1959, le caractère multirésistant de Shigella dysenteriae isolées
au cours d’une épidémie, au Japon, est associée aux plasmides
75
2. Structure d'une cellule bactérienne
i. Les Pilis
76
2. Structure d'une cellule bactérienne
i. Les Pilis
Il existe deux types de pili à savoir ; les pilis communs et les pilis sexuels. Les deux
types sont composés des protéines appelées pilines (adhésine). Les sous unités de la
piline sont séparées par chauffage ou traitement acide et reformées à froid ou à pH
neutre
✓Rôle des pilis communs
-Adhésion des bactéries aux surfaces
-Protège la bactérie contre la phagocytose
-Pathogénicité des bactéries
77
2. Structure d'une cellule bactérienne
i. Les Pilis
78
2. Structure d'une cellule bactérienne
j. La capsule
✓La capsule est une structure inconstante organisée qui forme une couche visqueuse,
localisée à l’extérieur de la paroi cellulaire. Cette couche ne peut pas être facilement enlevée
de la cellule. Au laboratoire plusieurs méthodes permettent sa mise en évidence telles que la
méthode à l’encre de Chine, la technique au cristal violet et au sulfate de cuivre, la
technique de BORREL (bleu de Borrel) ou la technique immunochimique (phénomène
de Neufeld) utilisant des anticorps anti-capsulaires qui induisent un gonflement
capsulaire (Ex : pneumocoques).
✓NB : Une capsule peut entourer un ou plusieurs corps bactériens
79
2. Structure d'une cellule bactérienne
j. La capsule
✓ Les constituants capsulaires sont le plus souvent de nature polysaccharidiques (Ex : Streptococcus
pneumoniae) ou parfois polypeptidiques (Ex : Bacillus anthracis)
✓ La capsule protège la bactérie contre les agents physiques et chimiques, la dessication, les UV et la fixation
des bactériophages.
✓De plus, elle joue un rôle dans le pouvoir pathogène car elle exerce un chimiotactisme négatif sur les
leucocytes, elle s’oppose à la phagocytose en diminuant l’adhésion des bactéries aux macrophages et elle
empêche la pénétration des antibiotiques.
✓ La capsule est considéré comme un facteur de virulence donc sa présence dans certaines bactéries les
rendent virulentes (Streptococcus pneumoniae).
✓ Les capsules jouent également un rôle antigénique et les antigènes capsulaires (Antigène K : Kapsel) sont
responsables de la spécificité sérologique (Ex : l’antigène Vi chez Salmonella Typhi).
80
j. La capsule: composition
81
j. La capsule: Acinetobacter sp.
•la dessiccation,
Pneumocoque
•les prédateurs (protozoaires) ou
84
2. Structure d'une cellule bactérienne
k. Les flagelles
85
k. Les flagelles
86
k. Les flagelles
Chez les bactéries mobiles, il existe différents types flagellaires
induisant des déplacements variables qu'on appelle ciliature
un seul flagelle polaire = ciliature
monotriche
plusieurs flagelles polaires= ciliature
lophotriche
un flagelle à chaque pôle =ciliature
amphitriche NB: Le type de ciliature peut être utilisé dans un but
taxonomique
des flagelles entourant la bactérie=
87
ciliature péritriche
Rôle des flagelles
88
Rôle des flagelles
2-Chimiotactisme
Certaines bactéries capables de se mouvoir, sont attirées par les nutriments
(acides aminés) et repoussées par des substances toxiques ou nuisibles
3-propriétés antigéniques
89
k. Les flagelles
proteus
Spirillum undula
Legionella
Vibrio cholerae 90
Conclusion
91
Conclusion
92
Chapitre 4: Spore bactérienne
93
I. Généralités
95
II. La structure d'une endospore bactérienne
96
II. La structure d'une endospore bactérienne
97
III. Le cycle sporal
98
III. Le cycle sporal: principales étapes de la sporulation
99
➢Etapes de la Germination
Le processus de germination qui permet la transformation d'une spore
en une cellule végétative (retour de la dormance à la vie active) se fait
en trois stades:
a. Activation: Pour pouvoir germer, la spore doit être activée par un
agent capable de léser les multiples enveloppes sporales
– mécanique : choc, phénomène d'abrasion...
– physique : chaleur (Cf procédé de tyndallisation)
– chimique : acidité
100
La germination d'une endospore (Prescott et al., 2013)
b. Germination (ou initiation)
101
La germination d'une endospore (Prescott et al., 2013)
b. Germination (ou initiation)
102
La germination d'une endospore (Prescott et al., 2013)
c. Emergence ou éclosion ou excroissance
103
IV. Résistance des spores
➢Résistance aux techniques ordinaires
❑Stérilisation par ébullition
❑Désinfectants habituels
❑Chaleur
➢Résistance due aux fortes concentrations en
❑Calcium
❑Acide dipicolinique
➢Destruction par autoclavage à 121°C pendant 15 mn
104
V. Microscopie optique
•Endospores bactériennes
apparaissent comme des
corps réfringents
•Imperméables à la plupart
des colorants
•Endospores= zones
incolores
105
V. Microscopie optique
106
V. Microscopie optique
107
VI. Intérêt des spores en médecine
● conserves familiales (Botulisme) (Clostridium botulinum)
● plaies souillées par de la terre (Tétanos) (Clostridium tetani)
● chez l'animal : ingestion des spores dans le sol (Anthrax ou
Charbon) (Bacillus anthracis), MOT=microorganisme et toxines
hautement pathogènes, arme biologique/ bioterrorisme (attaque
d’anthrax en 2001 aux USA via des lettres contenant des spores)
108
VI. Intérêt des spores en médecine
● Vérifier le processus de la stérilisation : autoclavage, Four
● Vérifier l’ activité d’un désinfectant
109
Anthrax
110
Etude d’un cas : cycle de Bacillus anthracis
111
Physiopathologie de l’anthrax
➢B. anthracis = deux plasmides: pXO1 et pXO2
pXO1 code 2 toxines: LF (lethal Factor) et EF (Edema
Factor) et leur transporteur PA (Protective Antigen)
➢ PA se fixe à son récepteur eucaryote forme un pore dans
la cellule qui permet le passage des toxines dans le cytosol
➢ Les toxines agissent à la phase initiale de l’infection en
inhibant la réponse immunitaire innée au site d’inoculation
112
Physiopathologie de l’anthrax
➢ Les toxines ont également une action systémique à
l’origine d’un choc vasculaire et d’hémorragies multiples
➢ L’action des toxines persistent même après l’initiation
de l’antibiothérapie
113
Physiopathologie de l’anthrax
➢pXO2 code l’opéron nécessaire à la germination des spores
➢code une capsule qui permet à B. anthracis de résister à la
phagocytose et au complément ce qui facilite la dissémination
sanguine des formes végétatives
➢La bactériémie est élevée ≥ 109 CFU/ml
114
Caractéristiques morphologiques et culturaux
116
Conclusion
Au cours de la sporulation, la cellule végétative
bactérienne passe d'une forme active, douée d'un
métabolisme riche, à une forme latente, sans activité
métabolique décelable, mais capable de résister aux
conditions défavorables du milieu
117
Chapitre 5: Physiologie bactérienne
I. Nutrition bactérienne
✓Les bactéries expriment continuellement un besoin de multiplication
et de division permettant la continuité de l'espèce
✓Une cellule d‘ Escherichia coli se devise au bout de 20 à 30 mn
pour donner naissance à deux cellules filles semblables
✓Pendant cette période relativement courte, la bactérie doit se nourrir
afin de s'offrir les éléments et l'énergie, nécessaires à la division
cellulaire
118
I. Nutrition bactérienne
• Eau
• Carbone
• Azote
• Sels minéraux: régulation des échanges osmotiques
• Facteurs de croissance
• Energie
119
I. Nutrition bactérienne
1. Besoins élémentaires
(micronutriments)
11 macro-éléments: C, O, H, N, S, P, K, Mg, Ca, Fe, Na sont
nécessaires en quantités importantes
➢Les Oligo-éléments: manganèse, zinc, cobalt, Nikel et le cuivre, sont
nécessaires en très faibles quantités
120
➢sources des macro-éléments
Le carbone
• CO2 moléculaire comme seule source de carbone (C): bactéries
autotrophes
• composés organiques: bactéries hétérotrophes
Energie
• la lumière solaire : bactéries phototrophes ou photosynthétiques
• Oxydation de composés chimiques: bactéries chimiotrophes
121
➢sources des macro-éléments
Azote (N)
• Second élément chimique le plus important du matériel cellulaire
122
Source de soufre (S)
Le soufre cellulaire est d’origine inorganique:
sulfate SO4- , sulfure métallique( FeS, CuS, ZnS)
124
Le potassium (K)
Nécessaire à l’activité enzymatique et à la
biosynthèse des protéines
Le magnésium (Mg)
Nécessaire à l’activité enzymatique
participe à la stabilisation des ribosomes/ des
acides nucléiques /des membranes cellulaires 125
Le calcium (Ca)
Joue un rôle dans la stabilité des parois
bactériennes et dans la thermorésistance des
endospores
126
2. Facteurs de croissance
➢Certaines bactéries, en plus des besoins
élémentaires (macro et micro-éléments)
dépendent de certains nutriments spéciaux pour
assurer leur croissance = Facteurs de
croissance
127
2. Facteurs de croissance
•composés organiques dont la bactérie est
incapable de synthétiser
▪acides aminés
▪ acides gras
▪Vitamines (vitamine B12), Biotine, Thiamine
▪bases azotés: purines/ pyrimidines 128
II. Croissance bactérienne
1. Conditions nutritionnelles et étapes
•Conditions nutritionnelles favorables
•Augmentation du nombre
•Division par scissiparité= deux cellules filles
•séparées par un septum de division formé par la
paroi cellulaire
129
II. Croissance bactérienne
1. Conditions nutritionnelles et étapes
•Le septum (point de division) qui va former le
cloison de séparation des deux cellules filles
•Chaque cellule recevra une copie du
chromosome et la moitié des composants
cellulaires
130
1. Conditions nutritionnelles et étapes
131
2. Mise en évidence de la croissance
132
2. Mise en évidence de la croissance
133
II. Paramètres physico-chimiques
•La nutrition/croissance dépend de plusieurs
paramètres physicochimiques
•Ces derniers influent directement la physiologie
et donc la croissance des microorganismes
•Ces paramètres peuvent inhiber ou favoriser la
nutrition des bactéries 134
II. Paramètres physico-chimiques
135
II. Paramètres physico-chimiques
136
1. La température
Températures cardinales
•Température minimale
•Température optimale
•Température maximale
137
1. La température
Température minimale = température la plus
basse qui permet une croissance
Température optimale = la plus favorable pour
une meilleure croissance
Température maximale est la limite supérieure
de toute croissance possible
138
1. La température
139
1. La température
Bactéries psychrophiles: -5°C /15°C /20 °C
Bactéries psychrotropes: 0°C /25°C /30 °C
Mésophiles: 15°C /37°C /40 °C
Thermophiles: 40°C /65°C /80 °C
Hyperthermophiles: 65°C /95°C /105°C
(Thermus aquaticus)
140
1. La température
141
a. Bactéries psychrophiles
caractéristiques
➢Adaptation au froid
➢Capacité de croissance =températures
basses
➢Température optimale de croissance se
situe aux alentours de 15°C 142
a. Bactéries psychrophiles
Habitat
➢Mers polaires
➢Abysses: Fosses sous-marines très
profondes
➢les sols gelés
➢Glaciers 143
a. Bactéries psychrophiles
Exemples
➢ Pseudomonas antarctica
➢Psychrobacter immobilis: eau de mer
➢Psychrobacter fozii: sédiments marins
144
Pseudomonas bacteria
145
a. Bactéries psychrophiles
146
a. Bactéries psychrophiles
147
b. Bactéries psychrotrophes
ou Psychrotolérantes
Caractéristiques
Résistent au froid
Adaptées aux changements annuels de température
En saison chaude, elles montrent une croissance rapide,
mais elles sont capables de se développer dans des conditions froides
lorsque d'autres organismes sont inactifs tels que les mésophiles
148
b. Bactéries psychrotrophes
Exemple
Par exemple, Listeria monocytogenes pousse
dans les entrailles du bétail, peut contaminer le
boeuf, le lait mais contrairement aux agents
pathogènes humains mésophiles typiques, la
listéria pousse à des températures réfrigérées
149
b. Bactéries psychrotrophes
Listeria monocytogenes est un agent infectant, une bactérie provoquant la
maladie appelée la listériose
150
b. Bactéries psychrotrophes
FIG. 3. Effects of high-hydrostatic-pressure treatment on L. monocytogenes cells. Scanning electron micrographs show
untreated (a) and pressure-treated (400 MPa, 10 min) (b) cells in citrate buffer (pH 5.6). Bars, 1 mm. Magnification,
330,000 151
c. Bactéries mésophiles: effet température
Cinq géloses nutritives inoculées avec une bactérie mésophile et incubée à différentes températures. L'effet
de la température sur la croissance et la pigmentation de l'isolat est clairement visible. À 45 °C, le point de
mort thermique est atteint
152
c. Bactéries mésophiles
Les mésophiles se multiplient à des températures
allant de 15 à 40°C avec un optimum à 37°C ±
2°C
On les retrouve sur les aliments conservés à
température ambiante ou dans les aliments
réfrigérés lorsque la chaine de froid est rompue
153
c. Bactéries mésophiles
Espèces pathogènes pour l’homme et l’animal
Exemples de mésophiles : Escherichia coli
enteropathogènes, Salmonelles (Salmonella
typhi), Staphylocoques (Staphylococcus
aureus), Campylobactéries (Campylobacter
jejuni, C. coli, C. fetus= campylobactériose)
154
https://www.healthlinkbc.ca/sites/default/files/documents/healthfiles/hfile58-f.pdf
Campylobacter spp.
156
e. Bactéries hyperthermophiles
Milieu volcanique
Geysers: Source d'eau chaude qui jaillit
violemment, par intermittence
Fumérolles: Gaz et vapeurs émis par les
volcans
157
e. Bactéries hyperthermophiles
159
160
pH
161
pH
162
pH
La nutrition bactérienne est directement
influencée par le pH du milieu
Selon le pH optimal de croissance, on distingue
les bactéries acidophiles vivant dans des pH
très acides
163
pH
les bactéries neutrophiles retrouvées dans des pH
plus ou moins neutres (ex: Les bactéries de la flore
intestinale de l'homme sont généralement des
neutrophiles)
les bactéries alcalophiles ou alcalinophiles pouvant
croitre dans des pH très alcalins (ex : Bacillus
alcalophilus) 164
pH
165
pH
166
L’oxygène
La quantité de l'oxygène dans l'environnement bactérien
affecte la nutrition et la croissance bactérienne.
On distingue les aérobies strictes (Bacillus Subtilis), les
bactéries microaérophiles, les bactéries aéro-anaérobies
facultatives (Enterococcus faecalis) et les bactéries
anaérobies strictes (Clostridium perfringens)
167
L’oxygène
168
Où pouvons-nous trouver des bactéries
psychrophiles?
Habitat des bactéries psychrophiles?
169
Réponses
• Fonds marins glacials
• Glaciers : pôle Nord/ pôle Sud; océans
glacial arctique et antarctique
• Pergélisol: sol gelé en permanence
170
Articles à lire
171
Figure 1 : Coupe transversale idéalisée, représentative de la croûte terrestre montrant la diversité des
environnements extrêmes et leur emplacement approximatif
172
Chapitre 6: Génétique bactérienne
173
Chapitre 6: Génétique bactérienne
ADN chromosomique
Le chromosome bactérien est un ADN diffus dans le cytoplasme (non entouré par une
membrane nucléaire). Il forme un filament unique d’ADN: circulaire, surenroulé,
bicaténaire
Les Plasmides
Le plasmide bactérien est une molécule d'ADN bicaténaire et circulaire et de petite taille
(5 à 4000 fois plus petit que le chromosome). Il adopte un enroulement serré (torsadé) afin
de préserver l'espace cellulaire. Grace à son origine de réplication, le plasmide se réplique
d'une manière autonome.
174
Chapitre 6: Génétique bactérienne
Le transfert horizontal de gènes entre bactéries.
– Une fois la résistance acquise par une cellule, elle peut être transmise entre des
175
Chapitre 6: Génétique bactérienne
Figure : Modes de transfert plasmidique (conjugaison, transduction et transformation)
176
Chapitre 7: classification des Bactéries
I. Définition
• Il existe des millions d’espèce de bactéries
• C'est aussi la science des lois et des règles qui déterminent l'établissement
des méthodes et systèmes de classement (systématique) permettant de
comprendre la biodiversité.
• C'est l'une des classifications anciennes utilisées pendant longtemps par les
taxonomistes microbiens. Cette classification a réussi à mettre de l'ordre
dans la diversité microbienne et a permet de relier certaines fonctions à
des structures morphologiques (Ex : l'association des cils et flagelles
avec la mobilité).
179
Chapitre 7: la classification des Bactéries
II-Types de classification bactérienne
II-1- Classification phénétique
180
Chapitre 7: classification des Bactéries
II-Types de classification bactérienne
II-2- Classification phylogénique
• Depuis l'apparition de la théorie de Darwin sur l'évolution des espèces en 1859, Carl
Woese et George Fox furent les premiers à avoir proposer d'utiliser les séquences de
l'ARN ribosomique de la petite sous-unité du ribosome (ARN 16S chez les
procaryotes et l'ARN 18S chez les eucaryotes), pour étudier la relation évolutive entres
les espèces en 1977 (Woese & Fox, 1977). Depuis, ils proposèrent une réorganisation de
la classification du monde vivant en trois domaines à savoir; Eucarya, Bacteria et
Archaea.
181
Chapitre 7: la classification des Bactéries
II-Types de classification bactérienne
II-3- Classification génotypique
• Cette comparaison peut se faire entre des gènes individuels ou entre des génomes entiers.
Actuellement, avec l'avancée des approches moléculaires, plusieurs techniques permettent
de réaliser efficacement la comparaison génotypique alors qu'avant, un seuil de similitude
de 70% était suffisant pour classer des micro-organismes dans le même taxon.
• Par conséquent, les archées et les bactéries étaient regroupées faussement dans le même
taxon vue l'homologie des génomes supérieures à 70%
182
Chapitre 7: la classification des Bactéries
II-Types de classification bactérienne
II-4- Classification de Bergey
• Depuis plusieurs éditions sont publiées. Cette classification qui sert de guide
de référence pour l'identification des bactéries est basée sur les
caractéristiques à la fois physiologiques, morphologiques, écologiques et
notamment phylogénétiques. Chaque volume de ce manuel couvre un
groupe spécifique de bactérie et il est écrit par des experts dans le domaine
(Bergey & Holt, 2000).
184
Chapitre 7: la classification des Bactéries
III- Les rangs taxonomiques
186
Chapitre 7: la classification des Bactéries
III- Les rangs taxonomiques
• Dans ce système, chaque espèce est désignée par le nom des deux derniers
taxons à savoir le genre et l'espèce. Le nom complet s'écrit en italique
(ou souligné) dont le genre s'écrit avec une première lettre en majuscule et
l'espèce complètement en minuscule (ex : Escherichia coli ou Escherichia
coli).
187
Chapitre 7: la classification des Bactéries
III- Les rangs taxonomiques
Figure : Structure
hiérarchique en
taxonomie (Prescott et
al., 2013)
188
Chapitre 8. Relation hôte-bactéries
189
Chapitre 8. Relation hôte-bactéries
• Bactéries pathogènes : bactéries capables de provoquer une maladie chez un sujet
sain ( ex : Tuberculose, choléra) .Les bactéries pathogènes peuvent (pneumocoque
, staphylococcus aureus) ou non (Salmonella typhi ,Vibrio cholerae) appartenir à
la flore humaine commensale.
Virulence : capacité de la bactérie à déclencher une maladie infectieuse. Elle est
définie par la dose infectante. Parfois pour un même pouvoir pathogène, il peut y
avoir des souches plus ou moins virulentes (ex : Shigella dysenteriae est beaucoup
plus virulente que Shigella flexneri , donnant une maladie plus sévère pour des
doses infectantes très faibles).
190
Chapitre 8 : Relation hôte-bactéries
191
Chapitre 9: Antibiotiques
• On appelle « Antibiotique »toute substance naturelle d’origine biologique
élaborée par un organisme vivant, substance chimique produite par
synthèse ou substance semi synthétique obtenue par modification
chimique d’une molécule de base naturelle ayant les propriétés suivantes :
- Activité antibactérienne
- Activité en milieu organique
- Une bonne absorption et bonne diffusion dans l’organisme Les
antibiotiques ont la propriété d’interférer directement avec la prolifération
des micro-organismes à des concentrations tolérées par l’hôte.
192
Chapitre 9: Antibiotiques
193
Chapitre 9: Antibiotiques
194
Chapitre 9: Antibiotiques
195
Chapitre 10:Vaccins anti-bactériens
• Rôle des vaccins : préventif : L’OMS estime que la vaccination prévient
chaque année 25 millions de décès.
• une des mesures préventives les plus efficaces pour lutter contre les
maladies infectieuses .
• Vaccination= administration de préparation à base d’antigènes (vaccin)
provenant du microorganisme contre lequel on lutte.
- antigène= bactérie ( atténuée ou tuée) ou fragments de la bactérie ou
anatoxine
- administré à un sujet réceptif = Réponse immunitaire artificielle (immunité
active)
- Adjonction d’un adjuvant : substance qui a pour rôle de stimuler la réponse
immunitaire ex. Hydroxyde ou Phosphate d’aluminium 196
Chapitre 10:Vaccins anti-bactériens
197
Chapitre 10:Vaccins anti-bactériens
Les différents types de vaccins bactériens
A- Vaccins vivants atténués (affaiblis)
• Obtenus par culture de la bactérie
• Pendant une période prolongée
• Bactéries sélectionnées ont perdu leur virulence mais gardé leur
capacité à se multiplier
• Elles provoquent une infection inapparente en stimulant de façon
prolongée l’immunité spécifique surtout cellulaire
• Pas besoin d’adjuvant
• Exemple : le BCG : obtenu après une très longue période de culture de
Mycobacterium bovis
198
Chapitre 10:Vaccins anti-bactériens
Les différents types de vaccins bactériens :
B- Vaccins inactivés (tués)
• obtenus en soumettant la culture de la bactérie ou la toxine bactérienne
à la chaleur et/ou formol
On distingue : a) les vaccins à agents complets
- structure bactérienne complète
- a- 1) Vaccin anticoquelucheux inactivé
- préparation à partir d’une culture de Bordetella pertussis , inactivé par
la chaleur- mélange de plusieurs souches différant par leurs
agglutinogènes
199
Chapitre 9:Vaccins anti-bactériens
Les différents types de vaccins bactériens :
200
Chapitre 10:Vaccins anti-bactériens
Les différents types de vaccins bactériens :
b- 2) Vaccin antitétanique :
préparation antigénique d’anatoxine tétanique traitée par le formol-
Adjonction d’un adjuvant : Hydroxyde d’Aluminium
201
Chapitre 10:Vaccins anti-bactériens
Les différents types de vaccins bactériens :
c-2) Vaccins conjugués :Ils sont liés à une protéine , ce qui permet une
immunisation plus durable et une vaccination précoce.
c-2-1- Vaccin méningococcique A ou C et tétravalents (A+C+Y+W)
c-2-2- Vaccin anti-Haemophilus influenzae b
c-3-1- vaccin polyosidique non conjugué 23 valents- composé de
polyosides capsulaires
c-3-2- vaccins polyosidiques conjugués : il en existe plusieurs selon le
nombre de sérotypes inclus dans le vaccin: 5, 7 , 9, 10,13 valences
202
Merci
203
TRAVAUX DIRIGES
204
TD 1 – DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN
1. Définir un micro-organisme
205
TD 1 – DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN
207
TD 1 – DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN
208
TD 1 – DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN
ADN Plasmides
210
TD 1 – DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN
Cellule procaryote
211
TD 2 – Structure et ultrastructures des bactéries
212
Réponse
❑Micro-organismes procaryotes, unicellulaires, ayant
une forme invariable, mobiles ou immobiles
❑Certains genres peuvent former des spores
❑Leur structure cellulaire comprend des éléments
constants
213
Réponse
❑Certaines possèdent des éléments dits inconstants
❑Elles vivent sous tous les climats dans tous les
habitats
❑Certaines sont pathogènes des animaux et des
humains
❑Flore humaine ou animale
214
2. Légender le schéma de la bactérie
215
Schéma
5
1A B C
4 6
3 E
7
D 8 F 216
3. Donner le rôle des éléments bactériens
proposés dans le tableau suivant et
indiquer s’ils sont permanents ou non
217
Éléments Rôle Éléments
permanents
ou non
Membrane
plasmique
Nucléoïde
Capsule
Flagelle
Pili
Paroi
218
Réponse
219
4. Indiquer la forme, le nom et le mode de
regroupement des bactéries
220
1
221
2
222
TD 1 – DIVERSITÉ DU MONDE MICROBIEN
3
223
4
224
5
225
À l’aide du cours et de vos connaissances,
donner la forme et le groupement des
bactéries
226
1.
2.
227
3. 4.
228
5. 6.
229
7.
230
La coloration de Gram
234
235
Figure 1
236
Figure 2
Nature Épaisseur (en Rôle dans la Présence Présence
biochimique nm) coloration de dans dans
Gram les bactéries les bactéries
Gram + Gram -
Enveloppe Lipidique 7 à 8 nm Permet la NON OUI
externe pénétration
de l'alcool
237
Résultats de la
coloration de Gram
Expliquez le fait que les
bactéries Gram- ne
restent pas colorées
après la décoloration à
l’alcool comme les
Gram+. 238
Décrire les étapes de la coloration de Gram pour
Escherichia coli, une bactérie Gram négatif et indiquer
la couleur obtenue à chaque étape, en complétant le
tableau suivant
239
Étapes Caractéristiques Coloration de la bactérie E. coli
1 Coloration par le violet de gentiane. Violet
Le cytoplasme de toutes les cellules est coloré en
violet.
2 Fixation par le réactif de Lugol. Violet
La coloration violette est fixée.
3 Décoloration par l’alcool à 90°pendant 10 secondes Incolore
environ.
Puis rinçage à l’eau distillée.
L’alcool pénètre dans les bactéries Gram– qui se
décolorent.
4 Coloration par la fuschine qui colore les bactéries Rose
Gram – en rose.
240
La coloration est liée à la différence de composition chimique
de la paroi bactérienne
Le peptidoglycane est responsable de l’imperméabilité de la
paroi à l’alcool, or cette membrane est plus épaisse dans les
bactéries Gram positives
D’autre part, l’enveloppe externe des bactéries Gram
négatives est riche en lipides, ce qui permet la décoloration
par l’alcool
241
Sporulation
242
Citer au moins trois conditions
favorables à la sporulation
243
Conditions favorables à la sporulation :
–déficit en nutriments ;
– températures défavorables ;
– taux d'humidité défavorable
244
Indiquer si toutes les bactéries peuvent sporuler.
Donner un exemple de bactérie
sporulante
245
• Seules quelques espèces bactériennes
peuvent sporuler
• Exemples : bactéries du genre Bacillus ou
Clostridium; Sporosarcina
246
Croissance bactérienne
• Définir un facteur de croissance
• Définir un oligo-élément et en donner un exemple
• Définir un nutriment
• Citer quatre macro-éléments majeurs nécessaires à la
croissance bactérienne
247
• Un facteur de croissance est une molécule essentielle a la
croissance bactérienne
• Les oligo-éléments sont des éléments essentiels a la
croissance. Ils sont présents a l’état de trace.
• Les nutriments sont les matériaux de base de l'organisme.
• Macro éléments majeurs : carbone, oxygène, hydrogène,
azote
248