4AN01 1617 Ch3
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Ch. III :
La méthode des éléments finis
1. Principe de la méthode
2. Exemple 1D
3. Cas 2D ‐ Eléments finis triangulaires P1
1 florence.ossart@upmc.fr
1. Principe de la méthode
⊂
Exemple de problème traité :
ouvert connexe
( : trouver telle que : ∆
∆
∪
par morceaux
Δ 0
dV/dn=0
(isolation)
V=0
(masse)
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Maillage de et approximation de :
avec , ∑ . ,
Inconnues du problème : ,
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Maillage :
Approximation du domaine d’étude Ω par un découpage polygonal.
La MEF s’applique à des problèmes 1D, 2D ou 3D. Différentes formes de mailles
existent pour paver le domaine :
1D : segment (éventuellement courbe)
2D : triangle ou rectangle
3D : tétraèdre, pyramide, prisme, cube
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Maillage :
L’utilisation d’éléments triangulaires (en 2D) ou tétraédriques (en 3D) :
permet de suivre des formes courbes quelconques,
permet de raffiner le maillage là ou c’est utile.
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Fonctions de forme (d’interpolation) :
Caractéristiques générales :
Fonction polynomiale par morceau, continue (morceau = maille)
1 fonction par nœud du maillage (nœud = sommet des mailles)
1 et 0 ‐ Autre écriture :
Conséquence : est nulle partout, sauf sur les mailles dont est un
sommet
Exemples :
P1 (affine par morceau) en 1D P1 (affine par morceau) en 2D :
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Conséquences :
Les coefficients sont directement la valeur de aux nœuds.
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Problème discrétisé :
La MEF s’appuie sur la formulation variationnelle du problème.
∀ ∈ ,
Trouver ∑ . ∈ telle que
∑ .
Vrai ∀ ssi : ∀ 1, ,
⟹ ∀ 1, ∑ . ,
⟹ ∀ 1, ∑ . ,
avec : , et
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2. Exemple 1D : traité au tableau, prendre des notes
en tout point de Ω , .
et sont des fonctions d’espace connues.
Conditions aux limites :
Dirichlet sur le bord gauche : 0
Neuman homogène sur le bord droit : ′
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3. Cas 2D – Interpolation par éléments finis triangulaires P1
= nœuds du maillage
Règles de construction :
le sommet d’un triangle ne doit jamais
appartenir au côté d’un autre triangle
Aucun triangle ne doit être plat (éviter
les triangles aplatis)
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Interpolation P1 par morceaux
Forme de la solution :
Interpolation P1 : affine par morceau, continue
Sur chaque triangle de sommets , et , on cherche une approximation
de sous la forme : ,
Soient , et , les valeurs de aux sommets , et
Si le triangle n’est pas plat, il existe une solution unique sur chaque triangle.
Une arête est commune à 2 triangles, mais le long de cette arête,
, ne dépend que de et , pas de au 3ème sommet. Il s’ensuit que la
fonction , est continue lors du passage d’un triangle à un autre.
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Base canonique sur un triangle
Triangle quelconque, avec numérotation locale des nœuds
On introduit les fonctions affines , , , et , définies par :
, 0 0
, 0 0
, 0 0
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, , est une base canonique de P1:
, , , 0⇒ 0
Soit un polynôme de degré 1. Il est entièrement défini par ses valeurs
aux nœuds , pour 1,3
, . , . , . ,
, , est une famille libre, génératrice de l’espace des polynômes
de degré 1, donc c’est une base, dite canonique relativement au triangle
et 1 3.
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Base canonique sur tout entier
Numérotation globale des nœuds de Ω ⟹ nœuds (sommets des triangles)
: espace vectoriel des fonctions affines par triangle et continues sur Ω
Les fonctions de sont déterminées de manière unique par leurs valeurs aux
sommets des triangles (c'est‐à‐dire aux nœuds), donc
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Soit , , une famille de fonctions de définies par :
∀ ∈ , ∑ . , ∑ . ,
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Approximation du problème variationnel
Problème discrétisé :
La MEF s’appuie sur la formulation variationnelle du problème.
∀ ∈ ,
Trouver ∑ . ∈ telle que
∑ .
∑ . et ∑ .
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Résolution du problème discrétisé
Pour avoir , ∀ ∈ , il suffit que ce soit vérifié pour les fonctions
de la base de .
∀ 1, ∑ . ,
∀ 1, ∑ . ,
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Exemple d’application
∆
(PC)
MEF :
On cherche ∑ .
avec : .
et . . . .
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Exemple d’application
1
Nœud intérieur au domaine :
3 2 calculs développés au tableau
4 0
0 1 1
4
.
6
5
⟹ 4. .
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Exemple d’application
2 0
3 2 . .
1 1 1
0 ⟹ 2.
4 2 2
. .
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Exemple d’application
Matrice élémentaire, associée à (012) :
Le triangle (012) contribue aux coefficients
, , , mais aussi , , , ,
, ,
2
calculs développés au tableau
1
1
0 012 0
0
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Eléments finis de Lagrange
Définition : triplet , ,
: polyèdre compact (triangle, pavé, …) courbe ou droit
: ensemble de points appelés nœuds
: espace vectoriel de fonctions d’interpolation, de dimension égale au
nombre de nœuds
Dans l’élément : doit être : les valeurs d’une fonction
de P aux nœuds de Σ doivent la définir de manière unique.
Sur chaque face : doit être . Σ et sont les
restrictions de Σ et de à une face de .
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Convergence de la méthode des éléments finis :
Lemme de Bramble‐Hilbert :
Soit , une mesure de la taille du plus grand des éléments finis du maillage, qui est
supposé ne pas comporter d’éléments aplatis.
Si ⊂ et si u est assez régulière, alors l’approximation est d’ordre :
‖ ‖ et donc ‖ ‖
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Eléments finis P2 du second ordre :
Pour augmenter l’ordre, il faut augmenter le degré des polynômes d’interpolation,
et donc augmenter le nombre de nœuds.
Eléments finis droits :
o : triangle ( )
o Σ : nœuds , , , , et
(sommets et milieux des 3 côtés)
Toute fonction de est déterminée de façon unique par 6 coefficients, donc dim 6.
o Base canonique : , , , , , avec :
o . 2 1 pour 1,3
o 4 . pour 12, 13, 23
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Elément de référence : le plan « chapeau »
d’où :
. 2 1
. 2 1
1 . 1 2 2
4 .
4 . 1
4 . 1
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Eléments finis Q1, quadrilatéral du premier ordre :
Dans le plan chapeau :
o : carré ( )
o Σ : nœuds , , ,
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4. Pour conclure…
Ce cours n’est qu’un aperçu de la méthode des éléments finis. Il existe bien
d’autres types d’éléments…
Vous serez sans doute amené un jour au l’autre, et sans doute rapidement, à
utiliser un logiciel de simulation par la MEF. Vous aurez alors une petite idée de
ce qu’il y a sous le capot…
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