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Chapitre N°3

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« Le Seigneur est berger je n’ai rien à craindre »

Chapitre n°3 :

SUITES NUMERIQUES

I. Etude Globale :
1. Définition :

Une suite numérique est une fonction d’une partie E de IN vers IR.

Notation :

Une suite numérique : 𝑼: 𝑬 → 𝑰𝑹

𝒏 → 𝑼(𝒏) = 𝑼𝒏

 𝑼𝒏 est appelé terme général de la suite.


 𝒏 est appelé l’indice ou le rang du terme 𝑼𝒏 .
 L’ensemble 𝑬 est appelé l’ensemble des indices de la suite 𝑼.
 La suite 𝑼 se note (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑬 .

Exemples :

Exemple n°1 :

Considèrons la suite définie par : 𝑈𝑛 = 2𝑛 − 1 ; ∀𝑛 ∈ 𝐼𝑁


On a : 𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏) avec 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1
On dit que (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 .

Exemple n°2 :
𝑼𝟎 = 𝟐
Considèrons la suite définie par : {
𝑼𝒏+𝟏 = 𝟐𝑼𝒏 + 𝟑 ; 𝒏 ≥ 𝟎
On a : 𝑼𝟎 = 𝟐 et 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) avec 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 3
On dit que (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒓é𝒄𝒖𝒓𝒓𝒆𝒏𝒕𝒆.

2. Raisonnement par récurrence :

Principe de récurrence :

Pour démontrer par récurrence qu’une propriété 𝑷(𝒏) est vraie à partir du rang 𝒏𝟎
(𝒊. 𝒆 ∀ 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 ) on procède comme suit :

 Unitialisation : On vérifie ou on démontre que 𝑷(𝒏𝟎 ) est vraie


 Transmission : On démontre que pour tout entier naturel 𝒌 ≥ 𝒏𝟎 , si 𝑷(𝒌) est vraie
alors 𝑷(𝒌 + 𝟏) est vraie. ( i.e on suppose que 𝑷(𝒏) est vraie pour tout entier naturel
𝒏 ≥ 𝒏𝟎 : (hypothése de récurrence) et démontre que 𝑷(𝒏 + 𝟏) est vraie utilisant
l’hypothése de récurrence).
 Conclusion : 𝑷(𝒏) est vraie pour tout entier 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 .

Exercice d’application :

a. Soit 𝑆𝑛 = 1 + 2 + 3 + 4 + ⋯ + n
𝑛(𝑛+1)
Montrer que par récurrence que 𝑆𝑛 = ∀ n≥1
2

b. Démontrer par récurrence que : n  IN ; 32n2  26n1 est divisible par 11


3. Monotonie d’une suite :
a. Définitions :

Une suite numérique (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 est :

 croissante si et seulement si pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 ≤ 𝑼𝒏+𝟏


 strictement croissante si et seulement si pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏
 décroissante si et seulement si pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 ≥ 𝑼𝒏+𝟏
 stictement décroissante si et seulement si pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 > 𝑼𝒏+𝟏
 constante si et seulement si pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏+𝟏
 monotone si et seulement si elle est croissante ou décroissante
 strictement monotone si et seulement si elle est strictement croissante ou strictement
décroissante
b. Remarques :

Pour étudier la monotonie d’une suite il est souvent plus comode de :

 Comparer au réel zéro (0) la différence 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏+𝟏


 Si tous les termes sont du même signe alors on peut comparer au réel un (1) le quotient
𝑼𝒏+𝟏
.
𝑼𝒏
 Raisonner par récurrence.
 Si la suite (𝑼𝒏 ) est fonctionnelle (𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏)) alors (𝑼𝒏 ) à même variation que f.
 Si la suite (𝑼𝒏 ) est récurrente (𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 )) alors on peut utiliser un raisonnement
par récurrence en s’appuyant sur le sens de variation de f.

Exercice d’application :

Déterminer le sens de variation de la suite (𝑼𝒏 ) dans chacun des cas suivants :
n
1
a. (𝑈𝑛 )𝑛∈𝐼𝑁∗ définie par : U n  
k 1 k
3
b. (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ 𝐼𝑁 définie par : 𝑈𝑛 = −2( )𝑛
4
𝑈0 = 0
c. (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ 𝐼𝑁 définie par : { 2𝑈 +1
𝑈𝑛+1 = 𝑛
𝑈𝑛 +4
3𝑛 + 2
d. (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ 𝐼𝑁 définie par : 𝑈𝑛 =
2𝑛 − 1
4. Suite bornée :
a. Définitions :

Une suite numérique (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 est dite :

 majorée s’il existe un réel M tel que pour tout entier 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 ≤ 𝑴.


 minorée s’il existe un réel m tel que pour tout entier 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏 ≥ 𝒎.
 bornée si elle est à la fois majorée et minorée ( i.e s’ils existent deux réels m et M tels
que pour tout entier 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝒎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝑴)
b. Remarques :
 On dit que m est un minorant de (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 et M est un majorant de (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰
 Si une suite est positive alors elle est minorée par 0.
 Si une suite est négative alors elle est majorée par 0.
5. Suite périodique :
a. Définition :

Une suite numérique (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 est dite périodique s’il existe un entier naturel non nul p tel
que pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏+𝒑 = 𝑼𝒏 .
L’entier p est appelé la période de la suite.

b. Exemples :
 Soit la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼𝑁 définie par : 𝑢𝑛 = (−1)𝑛
𝑢𝑛+2 = ( −1 )𝑛 + 2 = ( −1 )𝑛 = 𝑢𝑛
D’où la suite (𝑢𝑛 ) est périodique de période 𝑝 = 2
 Soit la suite (𝑢𝑛 )𝑛 ∈ 𝐼𝑁 définie par : 𝑢𝑛+3 = −𝑢𝑛 .
∀ 𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ; 𝑢𝑛+6 = - 𝑢𝑛+3 = - (- 𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛
Donc u est périodique de période 6.
II. Suite arithmétique:
1. Définition :

Une suite numérique (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 est dite arithmétique si et seulement si il existe un réel r tel
que pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 + 𝒓  𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝒓.
Le réel r est appelé la raison de la suite (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 .

2. Propriétés :

Soit (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟎 une suite arithmétique de raison r :

 P1 : pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟎; 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓


 P2 : plus généralement pour tout entier 𝒏 𝒆𝒕 𝒑 ; 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
 P3 :Somme de termes consécutifs :

La somme des termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison r est :

Demi-somme des termes extrêmes × Le nombre de termes


Nombre de termes = (Indice du dernier terme-Indice du premier terme)+1
Cas particuliers :

 Si (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟏 alors : 𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 + (𝒏 − 𝟏)𝒓


𝑼𝟎 +𝑼𝒏−𝟏
 Si (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟎 alors : 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟏 = × 𝒏 est la somme des
𝟐
n premiers termes.

Exercice d’application :

Le médecin dit à Modou de faire un peu plus de sport. Pour cela, il commence par 1h la
première semaine et allonge chaque semaine sa séance de 10mn.
On note 𝑈𝑛 le temps en munite consacré au sport la n-ième semaine (𝑛 ≥ 1).

1. Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2. Montrer que (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est une suite arithmétique
3. Quand Modou fera-t-il 3 heures de sport ?
4. Calculer le temps total qu’effectuera aprés 1 an de sport.
III. Suite géométrique :
1. Définition :

Une suite numérique (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 est dite géométrique si et seulement si il existe un réel q tel
𝑼𝒏+𝟏
que pour tout 𝒏 ∈ 𝑰 ; 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒𝑼𝒏  = 𝒒.
𝑼𝒏
Le réel q est appelé la raison de la suite (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 .

3. Propriétés :

Soit (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟎 une suite géométrique de raison q :

 P1 : pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟎; 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 (𝒒)𝒏


 P2 : plus généralement pour tout entier 𝒏 𝒆𝒕 𝒑 ; 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 (𝒒)𝒏−𝒑
 P3 :Somme de termes consécutifs :

La somme des termes consécutifs d’une suite géométrique de raison q est :


𝟏−𝒒𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔
( premier terme de la somme)× ( )
𝟏−𝒒
Cas particuliers :

 Si (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟏 alors : 𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 𝒒𝒏−𝟏


𝟏−𝒒𝒏
 Si (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟎 alors : 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟏 = 𝑼𝟎 × est la somme des n
𝟏−𝒒
premiers termes.

Exercice d’application :
Application n°1 :
𝛼 2𝑘𝜋
𝑛 𝑖( + )
Soit (𝑍𝑘 )𝑘≥0 la suite définie par : 𝑍𝑘 = √𝑟𝑒 𝑛 𝑛 ; 𝑘 ∈ {0,1,2, … , 𝑛 − 1}

1. Démontrer que (𝑍𝑘 )𝑘≥0 est une suite géométrique dont on précisera la raison.
2. Démontrer que la somme des racines n-ième d’un complexe non nul est nulle.

Application n°2 :

Le radium 266 est un corps radioactif dont 0,04% des atomes se désintègrent chaque
année.
1. En janvier 2000, un objet contient 𝑢0 = 10 moles de radium 266, calculer le
nombre de moles 𝑢1 que l’objet contient en janvier 2001.
2. Soit 𝑢𝑛 le nombre de moles de radium 266 que contient l’objet en janvier
2000 + n.
3. Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de n en justifiant ce résultat.
4. Quelle est la limite de la suite ( 𝑢𝑛 ) ?
5. La période d’un élément radioactif est égale au nombre d’années nécessaire à la
désintégration de la moitié des atomes du corps. À l’aide de la calculatrice,
déterminer la période du radium 266.
Application n°3 :

Un capital 𝐶0 = 10000𝐹 est placé sur un compte rapportant un intérêt de 4% par an. A la
fin de chaque année un montant de 20F est prélevé par la banque pour frais de gestion.
On note 𝐶𝑛 le montant disponible sur le compte à la fin de la n-ième année avant le
prélévement.

1. Calculer 𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2
2. Exprimer 𝐶𝑛+1 en fonction de 𝐶𝑛
3. On pose 𝑈𝑛 = 𝐶𝑛 − 520
a. Montrer que (𝑈𝑛 )𝑛≥0 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
b. Exprimer 𝑈𝑛 puis 𝐶𝑛 en fonction de n.
4. Calculer au bout de combien d’année le capital de départ aura au moins doublé.

Remarques :

 Une suite arithmétique de raison r est croissante si 𝒓 ≥ 𝟎


 Une suite arithmétique de raison r est décroissante si 𝒓 ≤ 𝟎
 La suite (𝒒𝒏 ) est croissante si 𝒒 > 1 et décroissante si 𝟎 < 𝑞 < 1
IV. Limites de suites :
1. Définition :
Soit (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 une suite numérique et 𝑳 ∈ 𝑰𝑹 ∪ {−∞} ∪ {+∞} .
On dit que (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 admet pour limite le réel L ( respectivement −∞ ) ; ( respectivement
+∞ ) si tout intervalle ouvert contenant L ( respectivement si tout intervalle de la forme
]−∞; 𝐴] ) ; (respectivement [𝐴; +∞[ ) contient tous les termes de la suite à partir d’un
certain rang.

2. Propriétés :

Soient (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒕 (𝑽𝒏 ) deux suites numériques ; si à partir certain rang :

 𝑼𝒏 ≥ 𝑽𝒏 et si 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = +∞


𝒏→+∞ 𝒏→+∞
 𝑼𝒏 ≤ 𝑽𝒏 et si 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = −∞ alors 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = −∞
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
 𝑾𝒏 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝑽𝒏 et si 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝑾𝒏 = 𝑳 alors 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑳
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝒏→+∞
 𝑼𝒏 ≤ 𝑽𝒏 et si 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑳 𝑒𝑡 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = 𝑳′ alors 𝑳 ≤ 𝑳′
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
 |𝑼𝒏 − 𝑳| ≤ 𝑽𝒏 et si 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = 𝟎 alors 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑳
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
3. Suite convergente-Suite divergente :
a. Définitions :
 On dit qu’une suite (𝑈𝑛 ) est convergente ou qu’elle converge s’il existe un réel L tel
que 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑳.
𝒏→+∞
 On dit qu’une suite (𝑈𝑛 ) est divergente lorsqu’elle n’est pas convergente i.e
𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = ±∞ ou n’existe pas.
𝒏→+∞

Exercice d’application :

Étudier la limite de u, v et w définies par :


1
 𝑢𝑛 = 2 -
𝑛
1
 𝑣𝑛 = n – 3 +
𝑛+1
1−2𝑛
 𝑤𝑛 =
𝑛 + 1
b. Exemple : Convergence d’une suite géométrique de 𝒒 ≠ 𝟎.
 Si |𝒒| < 1 alors la suite est convergente et converge vers 0. i.e 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝟎
𝒏→+∞
 Si |𝒒| > 1 alors 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = +∞ si 𝑼𝟎 > 0 et 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = −∞ si 𝑼𝟎 < 0 donc (𝑼𝒏 )
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
est divergente.
 Si 𝒒 = 𝟏 alors la suite (𝑼𝒏 ) est constante i .e 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎
𝒏→+∞
 Si 𝒒 ≤ −𝟏 alors la suite n’admet pas de limite.
c. Théoréme de la convergence:
 Toute suite croissante et majorée est convergente
 Toute suite décroissante et minorée est convergente

Exercice d’application :
1
Soit la suite (𝑣𝑛 )𝑛 ∈ 𝐼𝑁 définie par 𝑣𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 .
𝑘2

a. Montrer que v est croissante .


1 1
b. Montrer que ∀ k ∈ IN\{0; 1} , ≤ .
𝑘2 𝑘2− 𝑘
1 1 1
c. Montrer que ∀ k ∈ IN\{0; 1} , = − .
𝑘2 − 𝑘 𝑘−1 𝑘
d. E n déduire que v est bornée .
e. Démontrer que v est convergente .
4. Image d’une suite par une fonction :
a. Propriétés :
 Soit 𝒇 une fonction définie sur un intervalle I et (𝑼𝒏 ) une suite d’élèments de I.

Si 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝒂 et 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒃 alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝑼𝒏 ) = 𝒃 ;(a , b finis ou non)


𝒏→+∞ 𝒙→𝒂 𝒏→+∞
 Soit f une fonction continue sur I et (𝑼𝒏 ) une suite d’élèments de I.

Si 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) et (𝑼𝒏 ) converge vers 𝑳 ∈ 𝑰𝑹 alors f(L)=L.


b. Etude d’une suite de la forme 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) :
𝑢0 = 1
Soit la suite ( 𝑢𝑛 )𝑛 ∈𝐼𝑁 définie par { 𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 ( 2 − )
4

𝑥
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 (2 − ). Soit ( 𝐶𝑓 ) sa courbe représentative .
4

1. Étudier les variations de f et tracer la courbe ( 𝐶𝑓 ) .


2. En déduire la construction des premiers termes de la suite u .
3. Que peut-on conjecturer pour la suite u .
4. Démontrer les comportements observés.
5. Déterminer les limites éventuelles de la suite u puis la limite de u .
c. Suites adjacentes :
a. Définition :

On dit que deux suites (𝑼𝒏 ) et (𝑽𝒏 ) sont adjacentes si et seulement si l’une est
croissante, l’autre est décroissante et la limite de leur différence est égale à 0. i.e :

(𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆


{(𝑽𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 ou { (𝑽𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆
𝐥𝐢𝐦 (𝑼𝒏 − 𝑽𝒏 ) = 𝟎 𝐥𝐢𝐦 (𝑼𝒏 − 𝑽𝒏 ) = 𝟎
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
b. Propriété :

Si deux suites sont adjacentes alors elles sont toutes deux convergentes et ont la même
limite.

Exercice d’applicaion :
U 1  1 W1  12
 
On considère les suites U n et Wn définies par :  U n  2Wn et  U  3Wn
U n 1  Wn 1  n
 3  8
1. On pose Tn  Wn  U n
a. Montrer que Tn nIN est une suite géométrique.
*

b. Exprimer alors Tn en fonction de n puis calculer la limite de Tn


c. Montrer que U n est croissante et Wn est décroissante.
d. Montrer que U n est majorée par 12 et Wn est minorée par 1.
e. Que peut – on déduire.
2. On pose An  3U n  8Wn
a. Exprimer An1 en fonction de An
b. Quelle est la nature de  An nIN ? *

c. En déduire les limites de U n et de Wn .


d. Méthode du point fixe

La méthode du point fixe est la détermination d’une valeur approchée d’une solution
d’une équation en utilisant les suites numériques .

Exercice d’application :

On considère l’équation (𝐸): 𝑙𝑛(𝑥 + 3) = 𝑥

a. Démontrer que l’équation (𝐸) admet dans [0 ; + ∞[ une unique solution 𝛼 comprise
entre 1 et 2 .
b. On désigne par f la fonction 𝑥 → 𝑙𝑛(𝑥 + 3) et K = [1 ; 2 ] .
c. Démontrer que 𝑓(𝐾)  𝐾 .
1
d. Démontrer que ∀ x ∈ K , |𝑓 ′ ( 𝑥 )| ≤ .
4
𝑢0 = 1
e. Soit la suite ( 𝑢𝑛 )𝑛 ∈𝐼𝑁 définie par {
𝑢𝑛+1 = 𝑙𝑛 ( 𝑢𝑛 + 3 )
f. Démontrer par récurrence que 𝑢𝑛 ∈ K ∀ n ∈ IN .
g. En utilisant l’inégalité des accroissements finis, montrer que
1
|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼| .
4
1
h. Démontrer par récurrence que |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢0 − 𝛼| .
4𝑛
i. En déduire que 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 .
𝑛 →+∞
j. Déterminer une valeur approchée de 𝛼 à 10− 3 près .

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