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Chap 10 Emsol

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Solutionnaire du chapitre 10

1. La différence de potentiel est


E = vBℓ
= 120 ms ⋅ 0, 025T ⋅ 0,3m
= 0,9V

Quand la tige descend, les charges positives subissent une force vers la droite selon la
règle de la main droite. C’est donc le côté droit de la tige qui est au potentiel le plus
élevé.

2. Il n’y a pas de différence de potentiel dans la tige horizontale parce qu’elle n’est pas
perpendiculaire à la vitesse et au champ magnétique.

Il y a cependant une différence de potentiel dans la tige verticale puisqu’elle est


perpendiculaire à la vitesse t au champ magnétique. Cette différence de potentiel est

E = vBℓ
= 50 ms ⋅ 0, 02T ⋅ 0, 6m
= 0, 6V

3. La différence de potentiel est


E = vBℓ
= 250 ms ⋅ 0, 00005T ⋅ 45m
= 0,5625V

4. a)
En descendant vers le sol, la force sur la charge positive dans le bloc est en sortant
de la page. Les charges positives vont donc s’accumuler sur le devant du cube et
les charges négatives vont s’accumuler sur le derrière du cube. C’est donc le devant
du cube qui a le potentiel le plus élevé et le derrière du cube qui a le potentiel le
plus bas.

b) Pour trouver la différence de potentiel, il faut connaître la vitesse du cube. Cette


vitesse est

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 1


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v = gt
= 9,8 kgN ⋅ 5s
= 49 ms

La différence de potentiel est alors

E = vBℓ
= 49 ms ⋅ 0, 00005T ⋅ 0, 2m
= 0, 49mV

5. Le flux est
φB = BA cos θ

Il nous faut l’aire. Cette aire est

1
A = base ⋅ hauteur
2
1
= ⋅ 0,3m ⋅ ( 0,3m ⋅ cos 30° )
2
= 0, 03897 m 2

En utilisant un vecteur A qui entre dans la feuille, le flux est donc

φB = BA cos θ
= 0, 2T ⋅ 0, 03897m2 ⋅ cos 0°
= 7, 794 ×10−3Wb

6. Comme le champ change, il faut séparer l’aire en région où le champ est constant. On
aura ainsi la moitié gauche du rectangle et la moitié droite du rectangle. En utilisant
un vecteur A qui entre dans la feuille, le flux à travers la partie gauche est

φ1 = BA cos θ
= 0, 05T ⋅ ( 0, 2m ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos 0°
= 2 × 10−3Wb

Pour la partie de droite, le flux est

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φ2 = BA cos θ
= 0, 0125T ⋅ ( 0, 2m ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos180°
= −0,5 ×10−3Wb

Le flux total est donc de

φ = φ1 + φ2
= 2 ×10−3Wb + −0,5 ×10−3Wb
= 1,5 ×10−3Wb

7. Comme l’angle change, il faut séparer l’aire en région où l’angle est constant. On aura
ainsi la partie verticale du cadre et la partie horizontale du cadre.

Pour la partie verticale, on utilise un vecteur A qui va vers les y positifs, le flux à
travers cette partie est

φ1 = BA cos θ
= 0, 08T ⋅ ( 0, 24m ⋅ 0,36m ) ⋅ cos 25°
= 6, 264 ×10−3Wb

Pour la partie horizontale, on utilise un vecteur A qui va vers les z négatifs, le flux à
travers cette partie est

φ2 = BA cos θ
= 0,08T ⋅ ( 0, 24m ⋅ 0,36m ) ⋅ cos 65°
= 2,921×10−3Wb

Le flux total est donc de

φ = φ1 + φ2
= 6, 264 ×10−3Wb + 2,921×10−3Wb
= 9,186 ×10−3Wb

8. En prenant un vecteur A qui entre dans la page, le flux initial est

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φ = BA cos θ
2
= 0, 02T ⋅ π ⋅ ( 0,12m ) ⋅ cos 0°
= 9, 048 × 10−4 Wb

Le flux final est

φ ′ = B′A cos θ
2
= 0, 024T ⋅ π ⋅ ( 0,12m ) ⋅ cos 0°
= 10,857 × 10−4 Wb

La différence de potentiel induite est donc

∆φ
E = −N
∆t
φ′ − φ
= −N
∆t
10,857 × 10−4 Wb − 9, 048 ×10 −4 Wb
= −1 ⋅
0, 04 s
= −4,524mV

Le courant est donc

E
I=
R
−4, 524mV
=
2Ω
= −2, 262mA

Puisque la réponse est négative, le courant est dans le sens contraire des aiguilles
d’une montre selon la règle de la main droite.

9. En prenant un vecteur A qui entre dans la page, la différence de potentiel induite est
E = RI
= 12Ω ⋅ ( −0,15 A )
= −1,8V

La valeur est négative, car le courant est dans le sens contraire du sens positif donné
par la règle de la main droite. On a donc

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E = −N
dt

−1,8V = −1 ⋅
dt

= 1,8V
dt

On trouve finalement le taux de variation du champ.

dφ d ( BA cos θ )
=
dt dt
dφ dB
= A cos θ
dt dt
2 dB
1,8V = ( 0, 08m ) ⋅ cos 0°⋅
dt
dB
= 281, 25 Ts
dt

Le champ augmente donc au rythme de 218,25 Tesla par seconde.

10. En utilisant un vecteur A qui entre dans la feuille, la différence de potentiel est

E = −N
dt
d ( BA cos θ )
= −N ⋅
dt
dB
= − NA cos θ
dt
d (1, 2G + 0, 5 Gs ⋅ t + 0, 02 sG² ⋅ t 2 )
= − NA cos θ
dt
= − NA cos θ ( 0,5 s + 0, 04 s ² ⋅ t )
G G

= − NA cos θ ( 0, 00005 Ts + 0, 000004 sT² ⋅ t )

Avec les valeurs, on a

2
E = −1 ⋅ π ⋅ ( 0,12m ) ⋅ cos 0°⋅ ( 0, 00005 Ts + 0, 000004 sT² ⋅ 5s )
= −3,167× 10−6 V

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 5


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Le courant est donc


E
I=
R
−3,167×10−6 V
=
2Ω
= −1,583 ×10−6 A

Le courant est dans le sens contraire des aiguilles d’une horloge selon la règle de la
main droite.

11. En utilisant un vecteur A vers le haut, la différence de potentiel est



E = −N
dt
d ( BA cos θ )
= −N ⋅
dt
dB
= − NA cos θ
dt
d ( 500G − 50 Gs ⋅ t )
= − NA cos θ
dt
= − NA cos θ ( −50 s )
G

= NA cos θ ( 0, 005 Ts )

Avec les valeurs, on a

2
E = 1 ⋅ π ⋅ ( 0,1m ) ⋅ cos 70°⋅ ( 0, 005 Ts )
= 5,372 ×10−5 V

Le courant est donc


E
I=
R
5,372 × 10−5V
=
0,1Ω
= 5, 372 × 10−4 A

Le courant est dans le sens montré sur la figure suivante selon la règle de la main
droite.

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12. La dérivée du flux à t = 0,4 s est égale à la pente sur le graphique à t = 0,4 s. Cette
pente est

d φ ∆φ
=
dt ∆t
−5Wb − 10Wb
=
0, 6 s − 0, 2 s
= −37,5 Wbs

La différence de potentiel induite est donc


E = −N
dt
= −30 ⋅ ( −37,5 Wbs )
= 1125V

Le courant est donc

E
I=
R
1125V
=
50Ω
= 22,5 A

13. Le rayon de l’anneau est


40cm
r= = 6, 366cm

En prenant un vecteur A vers le haut, le flux initial est

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φ = BA cos θ
2
= 0, 06T ⋅ π ⋅ ( 0, 06366m ) ⋅ cos 0°
= 7, 639 × 10−4 Wb

Le flux final est

φ ′ = B′A cos θ
2
= 0, 02T ⋅ π ⋅ ( 0, 06366m ) ⋅ cos180°
= −2,546 ×10−4 Wb

La différence de potentiel induite est donc

∆φ
E = −N
∆t
−2,546 ×10−4Wb − 7, 639 ×10−4Wb
= −500 ⋅
0,12s
= 4, 244V

On trouve la résistance avec

E
I=
R
4, 244V
0, 25 A =
R
R = 16,98Ω

14. En utilisant un vecteur A vers la droite, la différence de potentiel est



E = −N
dt
d ( BA cos θ )
= −N ⋅
dt
dB
= − NA cos θ
dt
2
= −1000 ⋅ π ⋅ ( 0,12m ) ⋅ cos 0° ⋅ ( −0,1 Ts )
= 4,524V

La puissance dissipée est donc


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E2
P=
R
2

=
( 4,524V )
25Ω
= 0,8186W

15. Si on prend un vecteur A qui entre dans la page, le courant est négatif dans le circuit
selon la règle de la main droite.

La différence de potentiel induite est donc

E = RI
= 0, 2Ω ⋅ ( −12 A )
= −2, 4V

Une réponse négative signifie que le flux augmente. Il faut donc que la tige se déplace
vers la droite.

On trouve la grandeur de la vitesse avec

E = vBℓ
2, 4V = v ⋅ 0, 02T ⋅ 0, 6m
v = 200 ms

16. Ici, c’est l’aire qui change, on aura donc



E = −N
dt
d ( BA cos θ )
= −N ⋅
dt
dA
= − NB cos θ
dt

L’aire délimitée par la boucle est une portion de cercle. S’il y a l’angle θ (en radian)
entre la tige mobile et le fil sur lequel il y a la résistance, cette aire est

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 9


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θ
A = π r2

θ r2
=
2

Le rythme de changement d’aire est (le rythme est négatif puisque l’aire diminue)

dA r 2 dθ
=−
dt 2 dt
r2
=− ω
2

La différence de potentiel est donc

dA
E = − NB cos θ
dt
 r2 
= − NB cos θ  − ω 
 2 
r2
= NB cos θ ω
2

Avec un vecteur A qui entre dans la feuille, on a


2

E = 1 ⋅ 0, 6T ⋅ cos 0° ⋅
( 0, 2m ) ⋅ 0,1 rads
2
= 0, 0012V

Le courant est alors

E
I=
R
0, 0012V
=
20Ω
= 6 × 10−5 A

Puisque la réponse est positive, le courant dans le circuit est dans le sens des aiguilles
d’une montre. Le courant dans la résistance est donc vers la gauche.

17. Quand la boucle est entré de la distance x dans le champ, le flux dans la boucle est

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 10


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φ = BA cos θ
= B ⋅ ( x ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos θ

où x est la largeur de la région où il y a un champ à l’intérieur de la boucle. À mesure


que la boucle avance, cette valeur de x augmente. La variation du flux est donc

dφ d ( B ⋅ ( x ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos θ )
=
dt dt
dx
= B ⋅ 0, 2m ⋅ cos θ ⋅
dt
= B ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos θ

La différence de potentiel induite est alors


E = −N
dt
= −1 ⋅ ( B ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos θ )
= − B ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos θ

En prenant un vecteur A qui entre dans la page, on a

E = − B ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos 0°
= − B ⋅ 0, 2m ⋅ v

Le courant est donc

E
I=
R
B ⋅ 0, 2m ⋅ v
=
50Ω

(On ne s’occupe pas du signe qui indique simplement la direction du courant.)

Il y aura ce courant seulement pendant l’entrée du cadre dans le champ. Si le temps


d’entrée est ∆t, alors la charge qui traverse est

Q = I ∆t

Mais ce temps d’entrée est facile à trouver. C’est le temps qu’il faut au derrière du
cadre pour arriver dans le champ à partir du moment où le devant du cadre arrive dans
le champ. Le derrière du cadre doit alors parcourir 30 cm à la vitesse v. Le temps est
donc

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 11


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0, 3m
∆t =
v

La charge est donc

Q = I ∆t
B ⋅ 0, 2m ⋅ v 0,3m
= ⋅
50Ω v
B ⋅ 0, 2m ⋅ 0,3m
=
50Ω
0,1T ⋅ 0, 2m ⋅ 0,3m
=
50Ω
= 120µC

18. La différence de potentiel induite est



E = −N
dt
d ( BA cos θ )
= −N
dt

Comme A est une constante, on a

d ( B cos θ )
E = − NA
dt
 d cos θ dB 
= − NA  B + cos θ 
 dt dt 
 d cos ( 6π rads ⋅ t + π4 ) d ( 2 ×10−3 Ts ⋅ t + 10−4 T ) 
= − NA  ( 2 × 10−3 Ts ⋅ t + 10−4 T ) + cos ( 6π rad
⋅ t + π4 ) 
 dt s
dt 
 
(
= − NA ( 2 × 10−3 Ts t + 10−4 T ) ⋅ 6π rad
s
⋅ − sin ( 6π rad
s
⋅ t + π4 ) + cos ( 6π rad
s
⋅ t + π4 ) ⋅ 2 ×10−3 Ts )
(
= NA ( 2 × 10−3 Ts t + 10−4 T ) ⋅ 6π rad
s
⋅ sin ( 6π rad
s
⋅ t + π4 ) − cos ( 6π rad
s
⋅ t + π4 ) ⋅ 2 × 10−3 Ts )
À t = 2 s, la différence de potentiel est

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 12


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E = 3000 ⋅ 0,1m ⋅ 0, 2m
(
× ( 2 × 10−3 Ts ⋅ 2 s + 10−4 T ) ⋅ 6π rad
s ⋅ sin ( 6π rad
s ⋅ 2 s + π4 ) − cos ( 6π rad
s ⋅ 2 s + π4 ) ⋅ 2 × 10 −3 Ts )
(
= 60m 2 ⋅ ( 4,1× 10−3 T ) ⋅ 6π rad
s ⋅ sin ( 494π ) − cos ( 494π ) ⋅ 2 × 10−3 Ts )
= 60m 2 ⋅ ( 0, 05323 Ts )
= 3,194V

Le courant est donc

E
I=
R
3,194V
=
10Ω
= 0, 3194 A

19. a) Le flux dans la boucle est


φ = BA cos θ
= B ⋅ ( x ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos θ

Où x est la largeur de la région où il y a un champ à l’intérieur de la boucle. À


mesure que la boucle avance, cette valeur de x diminue. La variation du flux est
donc

dφ d ( B ⋅ ( x ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos θ )
=−
dt dt
dx
= B ⋅ 0, 2m ⋅ cos θ ⋅
dt
= − B ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos θ

La valeur est négative parce que l’aire diminue à mesure que le cadre avance. La
différence de potentiel induite est alors


E = −N
dt
= − N ( − B ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos θ )
= NB ⋅ 0, 2m ⋅ v ⋅ cos θ

En prenant un vecteur A qui entre dans la page, on a

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 13


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E = 1 ⋅ 0,1T ⋅ 0, 2m ⋅ 20 ms ⋅ cos 0°
= 0, 4V

Pour trouver le courant, il nous faut la résistance du fil. Cette résistance est

l
R=ρ
A
1, 6m
= 1, 678 × 10 −8 Ωm ⋅ 2
π ⋅ ( 0, 001m )
= 0, 008546Ω

Le courant est donc

E
I=
R
0, 4V
=
0, 008546Ω
= 46,81A

Selon la règle de la main droite, ce courant est dans le sens des aiguilles d’une
montre.

b) Seuls les fils qui sont dans le champ magnétique subissent une force. Le fil du haut
subit une force vers le haut et le fil du bas subit une force vers le bas de même
grandeur. Ces deux forces s’annulent et il ne reste donc que la force sur le fil de
gauche. La force sur ce fil est

F = I ℓB sin θ
= 46,81A ⋅ 0, 2m ⋅ 0,1T ⋅ sin 90°
= 0, 9361N

Selon la règle de la main droite, cette force est vers la gauche.

20. Avec la force sur la tige, on peut trouver le courant dans le circuit.
F = I ℓB sin θ
0, 288 N = I ⋅ 0, 6m ⋅ 0, 02T ⋅ sin 90°
I = 24 A

La différence de potentiel induite est donc de

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 14


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E = RI
= 0, 2Ω ⋅ 24 A
= 4,8V

Selon la formule de l’induction, on a

E = vBℓ
4,8V = v ⋅ 0, 02T ⋅ 0, 6m
v = 400 ms

21. Il y a deux forces sur la tige qui tombe. Il y a la force gravitationnelle vers le bas et la
force magnétique vers le haut. Cette force est due au courant induit. Trouvons
premièrement ce courant.

Le flux dans la boucle (celle délimitée par la tige tombante, les rails et le fil avec la
résistance est) est

φ = BA cos θ
= B ⋅ ( x ⋅ 0, 6m ) ⋅ cos θ

Où x est la distance entre la tige tombante et le fil avec la résistance. À mesure que la
tige tombe avance, cette valeur de x augmente. La variation du flux est donc

dφ d ( B ⋅ ( x ⋅ 0, 6m ) ⋅ cos θ )
=
dt dt
dx
= B ⋅ 0, 6m ⋅ cos θ ⋅
dt
= B ⋅ 0, 6m ⋅ v ⋅ cos θ

La différence de potentiel induite est alors


E = −N
dt
= − N ⋅ ( B ⋅ 0, 6m ⋅ v ⋅ cos θ )
= − N ⋅ B ⋅ 0, 6m ⋅ v ⋅ cos θ

En prenant un vecteur A dans le même sens que le champ magnétique, on a

E = −1⋅ 0, 2T ⋅ 0, 6m ⋅ v ⋅ cos 0°
= −0,12Tm ⋅ v

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 15


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La grandeur du courant (donc la valeur absolue du courant) est donc

E
I=
R
0,12Tm ⋅ v
=
1Ω
= 0,12 Tm

⋅v

La force magnétique sur la tige tombante est donc

F = I ℓB sin θ
= 0,12 Tm
Ω ⋅ v ⋅ 0, 6 m ⋅ 0, 2T ⋅ sin 90°

= 0, 0144 T ²Ωm ² ⋅ v

Quand la tige atteint sa vitesse limite, cette force est égale à la force de gravitation.
On a donc

Fg = Fmag
0,1kg ⋅ 9,8 kgN = 0,0144 T ²Ωm ² ⋅ v
v = 68, 05 ms

22. a) La puissance de la force est


P = Fv cos θ

Pour la trouver, on doit connaitre la force qui s’exerce sur la cadre. Cette force est
donnée par

F = I ℓB sin θ

Pour trouver cette force, on doit connaitre le courant. Ce courant est

E
I=
R

Pour connaitre ce courant, on doit connaitre la différence de potentiel induite. Dans


ce cas, cette différence de potentiel est

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 16


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E = vBℓ
= 10 ms ⋅ 0,1T ⋅ 0, 4m
= 0, 4V

Le courant est donc

E
I=
R
0, 4V
=
0,8Ω
= 0,5 A

Selon la loi de Lenz, ce courant est dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre.

La force est donc

F = I ℓB sin θ
= 0,5 A ⋅ 0, 4m ⋅ 0,1T ⋅ sin 90°
= 0, 02 N

Selon la règle de la main droite, cette force est vers la gauche.

La puissance de cette force est donc

P = Fv cos θ
= 0, 02 N ⋅10 ms ⋅ cos180°
= −0, 2W

L’énergie cinétique diminue donc au rythme de 0,2 J/s.

b) La puissance dissipée en chaleur est

P = RI 2
2
= 0,8Ω ⋅ ( 0,5 A)
= 0, 2W

c) Oui, les deux puissance sont égales. Cela signifie que l’énergie cinétique se
transforme en chaleur.

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 17


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23. En prenant un vecteur A vers le haut, le flux initial est


φ = BA cos θ
= 0, 4T ⋅ ( 0,8m ⋅ 0, 6m ) ⋅ cos 0°
= 0,192Wb

Le flux final est

φ ′ = B′A cos θ
= 0, 2T ⋅ ( 0,8m ⋅ 0, 6m ) ⋅ cos 0°
= 0, 096Wb

La différence de potentiel induite est donc

∆φ
E = −N
∆t
0, 096Wb − 0,192Wb
= −5 ⋅
60s
= 0, 008V

24. En utilisant un vecteur A qui sort de la page, la différence de potentiel est



E = −N
dt
d ( BA cos θ )
= −N ⋅
dt
dB
= − NA cos θ
dt
d ( 0, 02T ⋅ sin ( 50 rads t ) )
= − NA cos θ
dt
= − NA cos θ ( 0, 02T ⋅ 50 rads ⋅ cos ( 50 rads t ) )
= − NA cos θ (1 Ts ⋅ cos ( 50 rads t ) )

Avec les valeurs, on a

E = −1 ⋅ ( 0,5m ⋅ 0, 2m ) ⋅ cos 0° ⋅1 Ts ⋅ cos ( 50 rads ⋅ 0, 54 s )


= 0, 02921V

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 18


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La charge du condensateur est est donc

Q = C ∆V
= 20mF ⋅ 0, 02921V
= 584, 3µC

25. Trouvons premièrement le champ fait par le solénoïde.


µ0 NI
B=
L
µN
= 0 ⋅15 A ⋅ sin ( 377 rads t )
L
4π × 10−7 TmA ⋅ 40
= ⋅15 A ⋅ sin ( 377 rads t )
0, 2m
= 3, 767 × 10−3 T ⋅ sin ( 377 rads t )

On doit maintenant calculer le flux à travers dans le solénoïde ayant le rayon de 4 cm.
Toutefois, il n’y a pas de champ partout dans ce solénoïde, il n’y a que du champ à
l’intérieur du solénoïde ayant le rayon de 2 cm.

On doit donc séparer l’aire en deux parties. Une des parties est l’aire à l’intérieur du
solénoïde ayant un rayon de 2 cm et l’autre partie est l’aire entre les deux solénoïdes.
Comme il n’y a pas de flux dans la deuxième partie, on ne calcule que le flux dans le
solénoïde ayant un rayon de 2 cm. On a donc

φ = BA cos 0°
2
= 3, 767 × 10 −3 T ⋅ sin ( 377 rads t ) ⋅ π ⋅ ( 0, 02m )
= 4, 737 ×10 −6 Wb ⋅ sin ( 377 rads t )

La dérivée est alors

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 19


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dφ d ( 4, 737 × 10 Wb ⋅ sin ( 377 s t ) )


−6 rad

=
dt dt
−6
= 4, 737 × 10 Wb ⋅ 377 rads ⋅ cos ( 377 rads t )
= 1, 786 × 10−3 Wbs ⋅ cos ( 377 rads t )

La différence de potentiel est donc


E = −N
dt
= −2,5 ⋅1, 786 × 10 −3 Wbs ⋅ cos ( 377 rads t )
= −4, 465 × 10−3V ⋅ cos ( 377 rads t )

À t = 0,71 s, on a

E = −4, 465 × 10−3V ⋅ cos ( 377 rads ⋅ 0, 71s )


= 3, 596 × 10−3V

26. La différence de potentiel maximale est


∆v0 = NBAω
= 800 ⋅ 0, 2T ⋅ ( 0, 4m ⋅ 0, 2m ) ⋅100π rad
s

= 4021V

27. La différence de potentiel maximale se trouve avec


2
∆Vmax
Pmax =
R
∆v 2
Pmax = 0
R
∆v02
12,5W =
200Ω
∆v0 = 50V

On a donc

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 20


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

∆v0 = NBAω
50V = 1 ⋅ 0,1T ⋅ 0,8m ² ⋅ ω
ω = 625 rads

28. a) La valeur maximale est


∆v0 = NBAω
= 1 ⋅ 0,1T ⋅ 0, 2m ² ⋅ 500 rads
= 10V

b) L’angle initial entre le vecteur A et le champ magnétique est de 0°. On a donc

∆v = ∆v0 sin (ωt + θ 0 )


= ∆v0 sin (ωt )
= 10V sin ( 500 rads t )

À t = 0,01 s, on a

∆v = 10V sin ( 500 rads ⋅ 0, 01s )


= −9, 589V

Le courant est donc de

∆V
I=
R
9, 589V
=
200Ω
= 47, 95mA

c) Le moment de force sur la boucle à ce moment est

τ = NIAB sin θ

L’angle à ce moment est

θ = ωt + θ 0
= 500 rads ⋅ 0, 01s + 0
= 5rad

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 21


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

Le moment de force est donc

τ = NIAB sin θ
= 1 ⋅ 0, 04795 A ⋅ 0, 2m² ⋅ 0,1T ⋅ sin ( 5° )
= −9,195 × 10−4 Nm

d) La puissance dissipée par la résistance à ce moment est

P = RI 2
2
= 200Ω ⋅ ( 0, 04795 A )
= 0, 4598W

e) Le moment de force externe qui fait tourner la boucle doit faire un moment de force
de 9,195 x 10-4 Nm dans le sens de la rotation pour annuler le moment de force qui
s’oppose à la rotation. La puissance de ce moment de force externe est (selon ce
qu’on a vu en mécanique)

P = τω
= 9,195 × 10 −4 Nm ⋅ 500 rads
= 0, 4598W

Ça bien de l’allure que la puissance fournie par le moment de force externe soit
égale à la puissance dissipée par la résistance.

29. La différence de potentiel est donnée par


E = vBℓ

Toutefois, la vitesse de la tige n’est pas la même partout. Plus on est loin de l’axe de
rotation, plus la vitesse est grande. Pour contourner ce problème, on va séparer la tige
en petits morceaux.

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 22


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

La différence de potentiel aux bornes de cette petite tranche est

dE = vBdr

La vitesse à cet endroit est

v = ωr

La différence de potentiel est donc

dE = ω rBdr

Si on additionne maintenant toutes les différences de potentiel avec une intégrale, on


arrive à

L
E =  ω rBdr
0
L
= ω B  rdr
0
L
r2 
= ωB  
 2 0
ω BL2
=
2
2
20 rads ⋅ 0,1T ⋅ ( 2m )
=
2
= 4V

30. Quand le cadre entre, la différence de potentiel induite est (comme on l’a fait dans
les notes de cours)


E =−
dt
d ( BA cos 0° )
=−
dt
dA
= −B
dt
dx
= − BL
dt
= − BLv
Version 2024 10-L’induction électromagnétique 23
Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

(On a utilisé un vecteur A qui entre dans la page, même direction que le champ,
puisque l’angle est 0°.)

Le courant dans le cadre est donc

BLv
I =−
R

Comme le courant est négatif, le courant est dans le sens antihoraire (vu que A entre
dans la page).

La force sur la partie verticale du cadre dans le champ (le devant du cadre) est

F = ILB sin 90°


BLv
= LB
R
B 2 L2 v
=
R

Cette force est vers la gauche. Elle ralentit donc le cadre. On a donc

B 2 L2 v
Fx = −
R

L’accélération du cadre est

F
ax =
m
B 2 L2 v
=−
mR

On a donc

B 2 L2 v
ax = −
mR
dv B 2 L2 v
=−
dt mR

Cette équation nous donne

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 24


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

dv B 2 L2 v
=−
dt mR
2 2
dv B L
=− dt
v mR
dv B 2 L2
 v = −  mR dt
B 2 L2
ln ( v ) = − t + cst
mR

Avec la vitesse initiale, on peut trouver la constante

B 2 L2
ln ( v ) = − t + cst
mR
B 2 L2
ln ( v0 ) = − ⋅ 0 + cst
mR
ln ( v0 ) = cst

On a donc

B 2 L2
ln ( v ) = − t + ln ( v0 )
mR
B 2 L2
ln ( v ) − ln ( v0 ) = − t
mR
v B 2 L2
ln   = − t
 v0  mR
B 2 L2
v − t
= e mR
v0
B 2 L2
− t
v = v0 e mR

On pourrait calculer la vitesse, mais on ne sait combien de temps cela prendra. On


va donc intégrer une autre fois pour trouver la position du cadre en fonction du
temps.

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 25


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

B 2 L2
− t
v = v0 e mR

2 2
B L
dx − t
= v0 e mR
dt
B 2 L2
− t
dx = v0 e mR
dt
2 2
B L
− t
 dx =  v0e mR
dt
B 2 L2
− t  mR 
x = v0 e mR
 − 2 2  + cst
 B L 
2 2
v0 mR − BmRL t
x=− 2 2 e + cst
B L

À t = 0, la position est 0. On a donc


2 2
v0 mR − BmRL t
x=− 2 2 e + cst
B L
2 2
v0 mR − BmRL ⋅0
0=− 2 2 e + cst
B L
v mR
0 = − 0 2 2 + cst
B L
v mR
cst = − 0 2 2
B L

La position en fonction du temps est donc


2 2
v mR − B L t v mR
x = − 0 2 2 e mR − 0 2 2
B L B L
v mR  B L 
2 2
− t
= 0 2 2 1 − e mR 
B L  

Comme le cadre parcourt 10 cm en entrant dans le champ, on a

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 26


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

v mR  B L  2 2
− t
x = 0 2 2 1 − e mR 
B L  

10 ms ⋅ 0,1kg ⋅ 0, 02Ω  B L  2 2
− t
0,1m =  1 − e mR

( 2T ) ⋅ ( 0,1m )  
2 2

 −
B 2 L2 
t
0,1m = 0, 5m 1 − e mR 
 
 
B 2 L2
− t
1
5 = 1− e mR

B 2 L2
− t
4
e mR
= 5

On pourrait trouver le temps, mais ce n’est pas nécessaire puisque la vitesse est

B 2 L2
− t
v = v0 e mR

= 10 ms ⋅ 45
= 8 ms

Reste à faire la sortie du champ. En sortant, la différence de potentiel induite est

E = BLv

(même chose qu’en entrant, sauf que le flux diminue au lieu d’augmenter, ce qui
change le signe)

Le courant induit est

BLv
I=
R

Ce courant positif est maintenant dans le sens horaire. Il y a alors une force qui
s’oppose à la vitesse sur la partie verticale à l’arrière du cadre. Cette force est encore

B 2 L2 v
Fx = −
R

Ce qui veut dire que l’accélération est encore

B 2 L2 v
ax = −
mR

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 27


Luc Tremblay Collège Mérici, Québec

Avec la même accélération qu’à l’entrée, la solution est identique à ce qu’elle était en
entrant dans le cadre

B 2 L2
− t
v = v0 e mR

Le déplacement est aussi donné par la même formule qu’en entrant

v mR  B L  2 2
− t
x = 0 2 2 1 − e mR 
B L  

Comme ce déplacement est encore de 10 cm, on a

v mR  B L  2 2
− t
x = 0 2 2 1 − e mR 
B L  

8 ms ⋅ 0,1kg ⋅ 0, 02Ω  B L  2 2
− t
0,1m =  1 − e mR

( 2T ) ⋅ ( 0,1m )  
2 2

 B L  2 2
− t
0,1m = 0, 4m 1 − e mR 
 
 
B 2 L2
− t
1
4 = 1− e mR

B 2 L2
− t
3
e mR
= 4

La vitesse à la fin de la sortie est donc

B 2 L2
− t
v = v0 e mR

= 8 ms ⋅ 34
= 6 ms

Version 2024 10-L’induction électromagnétique 28

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