TD 3
TD 3
TD 3
Abstract
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Université Mohammed V Année Universitaire 2014-2015
Faculté des Sciences SMP: S3
Electricité II
Travaux Dirigés: Série 3
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1) Faire un schéma, et montrer que le flux de B ⃗ dépend du temps, commenter,
2.a) Parametrer les points M du cadre en fonction de θ,
2.b) Donner les composantes de ⃗v (M/R0 ) en fonction des coordonnées (x, y, z) et ω,
3) Quelle grandeur est à l’origine du mouvement des charges libres,
4) Donner son expression en fonction de w, B et les coordonnées de M,
5) En déduire la f.e.m instantanée induite dans la spire,
6) Retrouver l’expression de la f.e.m par la loi de Faraday.
Exercice III: interaction bobine-solénoide
−→
Un long solénoide vertical S d’axe Oz, semi infini (z ≤ 0) à section circulaire, de rayon a et
ayant n spires jointives par unité de longueur, est parcouru par un courant I permanent.
Une bobine B circulaire de même axe que le solénoide,
constituée de N spires de rayon b (b << a), de
résistance R, d’inductance négligeable et de
masse m, se déplace au dessus du solénoide
−→
le long de l’axe Oz à une vitesse ⃗v = −v⃗ez où v
est supposé constant et positif. La position du
centre M (0, 0, zM ) de la base inferieure de B est
repérée par l’angle θ; c’est à dire tan θ = az .
1) Faire un schéma d’illustration,
2) Donner B ⃗ créé par S en un point de son axe,
3) Déterminer le flux de B ⃗ à travers:
a) une spire de la bobine; et b) toute la bobine.
On considère que B ⃗ constant au voisinage de l’axe − →
Oz.
4) Calculer l’inductance mutuelle entre les 2 circuits,
5) En déduire que M peut se mettre sous la forme M0 (1 − cos θ),
6.a) Déterminer la f.e.m induite en fonction de M0 , I, a, v et z.
6.b) Déduire le courant induit dans la bobine,
7) A l’aide du théorème de Maxwell, déterminer la résultante des forces magnétiques F⃗
qui s’exerce sur la bobine,
8) Quelle est la puissance P, dissipée par effet joules dans B, en fonction de F et v.
Exercice IV: énergie magnétique
On considère un câble coaxial infini cylindrique de rayons a, b, c. Le courant d’intensité
totale I passe dans un sens dans le conducteur intérieur et revient dans l’autre sens par
le conducteur extérieur.
1) Calculer le champ magnétique B ⃗ en tout point M ,
2) Déterminer l’énergie magnétique Wm emmagasinée dans une unité de longueur d’une
ligne coaxiale parcourue par un courant I.
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1 Solution de la série 3
Exercice I: circuit électrique dans B ⃗
A) Circuit ouvert 1
1.a) Schéma d’illustration, voir fig 1 1.b) Le phénomène produit,
⃗ : yN − yM = L
Figure 1: circuit résistif dans un champ magnétique B
VM − VN ̸= 0
⃗ s = Es⃗ey
E
4
dirigé de M vers N (potentiel décroissant).
Ce champ Es exerce à son tour une force électrique F⃗e sur les électrons libres
F⃗e = −eE
⃗ s = −eEs⃗ey
Le déplacement des électrons libres s’arrêtera lorsque la force électrique F⃗e compense la
force magnétique F⃗m , soit
F⃗m + F⃗e = ⃗0
2) Le champ électromoteur E⃗ m qui apparait dans le barreau
Ce champ E⃗ m est induit par B;
⃗ il est donné par
⃗ m = ⃗υ 0 ∧ B
E ⃗ = υ 0 ⃗ex ∧ B⃗ez = −υ 0 B⃗ey
A l’équilibre on a : ( )
F⃗m + F⃗e = −e E⃗m + E
⃗s = ⃗0
⃗ s = −E
E ⃗m = υ 0 B⃗ey
3.a) Le champ électro-statique dans le barreau,
3.b) La ddp entre les bornes M et N du barreau
Le champ E⃗ s dérive d’un potentiel scalaire V ;
−−→
a) : ⃗s
E = −gradV
−−→ −
→
b) : dV = gradV × dl = ∂V
∂y
dy
∫M
dV = −Es dy = −υ 0 Bdy ⇒ N
dV = VM − VN
∫M
VM − VN = −υ 0 B N dy
= −υ 0 B (yM − yN )
= υ 0 B (yN − yM )
= υ 0 B (L − 0)
VM − VN = +υ 0 BL
4) La force électromotrice eind induite
⃗m
4.a) Par la méthode de la circulation du champ éléctromoteur E
5
La f.e.m induite est
H
eind = ⃗ m .−
E
→
dl
C
(∫ ∫ M
∫ N) →
−
=
K
+ K E ⃗ m . dl + ⃗ m .−
E
→
dl
M
| {z }
N
fem (eind )M N
∫M →
−
eind = ⃗
Em . dl , E ⃗ m = −υ 0 B⃗ey
N
∫M − → −
→
= −υ 0 B N ⃗ey . dl , dl = dy⃗ey
= −υ 0 B (yM − yN )
= υ 0 BL
⃗
4.b) Par la méthode de variation du flux de B
Dans ce cas, le module eind est donné par
eind = − dΦ
dt
s
on a:
dΦs = ⃗ −
B.
→
dS =
−
→
B ⃗ez .dS
−
→
dS = L⃗ey ∧ dx⃗ex = L⃗ey ∧ dt (υ 0⃗ex )
= −⃗ez Lυ 0 dt: orientation de S comme dans fig
dΦ = −BLυ 0 dt
eind = − dΦdt
υ 0 BL
5) La vitesse du barreau (facultatif)
Cette vitesse est détérminée en résolvant la loi fondamentale de la dynamique
∑
f orces F⃗ = m ⃗a = m ddt⃗υ
6
ii) Le poids P⃗ = m⃗g et la réaction R
⃗
mais en absence de frottement on a aussi
⃗
m ⃗g + R = ⃗0
Donc
∑
f orces F⃗ = ⃗0 = m ddt⃗υ
⃗0 = m dυ ⃗ex
dt
La vitesse de déplacement du barreau est donc constante ⃗υ = ⃗υ 0 ; le mouvement est alors
rectiligne et uniforme.
B- Circuit fermé
1) La f.e.m e (t): elle est donnée par la variation du flux coupé à travers le circuit
eind = − dΦ
dt
c
avec
dΦc = ⃗ S
B.d ⃗ ⃗ = B ⃗ez
, B
et, en choisissons un sens de circulation positif sur le circuit tel qu’il est indiqué sur la
figure,
−
→
dS = −dx⃗ex ∧ L⃗ey
= −v (t) dt⃗ex ∧ L⃗ey
= −Lv (t) dt ⃗ez
soit
dΦc = −LBv (t) dt (1.1)
Résultat
eind = − dΦ
dt
c
= B Lυ (t)
2) Le courant iind traversant le circuit: Il est donné par
eind
iind = R
, sens: MKNM
B Lυ(t)
iind = R
>0
Il a donc le même sens que le sens positif choisi.
3) Le sens de iind est conforme avec la loi de Lenz
Le courant induit iind va créér un champ d’induction ⃗b dans le sens contraire à B
⃗ pour
s’opposer à l’augmentation de son flux qui lui a donné naissance; en accord avec la loi
de Lenz
⃗b ∼ I − → −−→
dl ∧ |PPMM
|3
−−→
⃗b ∼ −iind dx ⃗ex ∧ ⃗ey 2 , ⃗ey = P M
|P M | PM
∼ −iind ldx ⃗ez ⃗
, sens opposé à B
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4.a) La force de Laplace F⃗ qui s’exerce sur le barreau
Elle est donnée par la résultante des dF⃗L :
H (∫ ∫ N ∫ M) −
→ ⃗
K
F⃗L = C dF⃗L = M
+ K
+ N I dl ∧ B
∫ M
∫K ∫N −
→ ⃗
= M+ K + I dl ∧ B
| N {z }
F⃗L |
barreau MN
→
− ⃗
dF⃗L = I dl ∧ B
avec ∫M − → ⃗
F⃗L = N
I dl ∧ B ⃗ = B ⃗ez
, B
barreau ∫ yM − →
= yN
I dl ∧ B ⃗ez
∫0
= i dy⃗e ∧ B ⃗ez
L ind ∫ y
,
0
= iind B L dy⃗ey ∧ ⃗ez
∫0
= ⃗ex iind B L dy
= −iind BL⃗ex
comme
2 2
iind = B Lυ(t)
R
⇒ F⃗L = − B LR υ(t) ⃗ex
4.b) Action de F⃗
Elle s’oppose au mouvement du barreau (Loi de Lenz).
mR
5.a) ⃗v (t) en fonction du temps de réponse du circuit τ = L2 B 2
On part de la Loi fondamentale de la dynamique
2 L2 υ(t)
F⃗L = m ddt⃗υ ⇒ −B R
⃗ex = m ddtυ ⃗ex
2 L2 υ(t)
m ddtυ = −B R
2 2
dυ
υ(t)
= − BmRL dt ≡ − dt
τ
avec
mR
τ= , temps de réponse du circuit
B 2 L2
Par integration
υ 0 e− τ
t
υ (t) =
5.b) Expression de iind ,
iind = B Lυ(t)
R
B Lυ 0 − t
= R
e τ
= iind0 e− τ
t
8
avec
B Lυ 0
iind0 =
R
6) Travail dW reçu par le barreau entre les instant t et t + dt:
6.a) méthode 1:
−
→
dW = −F⃗L . dl
avec 2 2
F⃗L = − B LR υ(t) ⃗ex
−
→ −
→
dl = υ dt
remplacons
−
→
dW = −F⃗L . dl
= −F⃗L .−→υ dt
⃗ex .−
→
2 2
B L υ(t)
= R
υ dt
= B 2 L2 υ 2 (t)
R
dt , ⃗ex .−
→
υ = υ (t)
6.b) Méthode 2: par le Théorème de Maxwell
dW = I × dΦ = (−iind ) × dΦ
avec (voir eqs 1.1)
dΦ = −Bυ (t) Ldt
B Lυ(t)
iind = R
dW = −iind dΦ
Bυ(t)L −
→
= R
.Bυ (t) Ldt travail fourni par B au barreau.
B 2 L2 υ(t)
= R
dt > 0
Exercice II
1.a) figure d’illustration:
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⃗ = B⃗ex . L’axe de rotation
Figure 2: Spire ABCD de centre O tournante dans un champ B
−
→
est Oz.
repéré par ( )
r = |⃗r| , d
θ = (⃗u, ⃗ez ) , d
ϕ = ⃗ez , ⃗r
avec
x = r sin ϕ cos θ
y = r sin ϕ sin θ
z = r cos ϕ
Ce sont les coordonnées spheriques.
−→
La spire tourne par rapport à ∆ = OZ de R0 ; et comme le cadre est indéformable, seule
θ qui varie
θ = ωt
10
et
r = cst =⇒ ṙ = 0
ϕ = cst =⇒ ϕ̇ = 0
2.b) vitesse ⃗v (M/R0 ) en fonction des coordonnées (x, y, z) et ω
r sin ϕ cos θ −rω sin ϕ sin θ
−−→
OM = r sin ϕ sin θ ⇒ ⃗v (M/R0 ) = rω sin ϕ cos θ
r cos ϕ R
0 R
0 0
F⃗m = q E
⃗m
⃗ m le champ électromoteur.
avec E
⃗ m en fonction de w, B et les coordonnées de M,
4) Expression de E
⃗m ⃗m
F
E = q
q⃗v ∧B⃗
= = ⃗v ∧ B
q
⃗
= (−ωy⃗ex + ωx⃗ey ) ∧ B0⃗ex
donc
⃗ m = −ωxB0⃗ez
E
5) La f.e.m instantanée induite e (t) dans la spire est:
∫
e (t) = ABCD E ⃗ m .−→
dl
∫ −
→ ∫ − ∫ → ∫ ⃗ −
= AB E ⃗ m . dl + ⃗ m .→
E dl + ⃗ m .−
E
→
dl + DA Em . dl
BC CD
soit en remplacant
∫ ∫
⃗ m = −ωxB0⃗ez
E =⇒ ⃗ m .→
E
− ⃗ m .−
dl = CD E
→
dl = 0
AB
∫ − ∫ ⃗ →
e (t) = BC E⃗ m .→ −
dl + DA Em . dl
∫ −a ∫a
e (t) = a (−ωxB0 )x=xBC dz + −a (−ωxB0 ) dz
= 2aωB0 xBC − 2aωB0 xDA
comme
xBC = a cos θ = a cos ωt
xDA = −a cos θ = −a cos ωt
il en découle
e (t) = 4a2 ωB0 cos ωt
11
6) Expression de la f.e.m par la loi de Faraday
dΦ
e=−
dt
avec ∫ ∫
Φ = ⃗ →
B.
−
ds = B0
−
→
⃗ex .ds
S
−
→ S
= B0⃗ex . S
comme −
→
S = −4a2 ⃗u ∧ ⃗ez
= −4a2 (⃗ex cos θ + ⃗ey sin θ) ∧ ⃗ez
= −4a2 (−⃗ey cos θ + ⃗ex sin θ)
et par suite
−
→
Φ = B0⃗ex . S = −4a2 B0 sin ωt
et
e = − dΦ
dt
= 4a2 ωB0 cos ωt
a) commentaire
−
→
• S : un sélénoide semi-infini d’axe Oz (avec zP ≤ 0)
densité de spires au point zP suivant z
dN
n= ⇒ dN = ndzP
dzP
−
→
• B : une bobine d’axe Oz ayant N spires
• Rappel:
champ β̃ crée par une spire de rayon a en M de son axe est:
µ0 I
β̃ = β ⃗ez , β= sin3 α
2a
avec
x xM − xP
−−→
sin α = √ a , cos α = √ z , P M = y = yM − yP
z 2 +a2 z 2 +a2
z zM − zP
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Figure 3: interaction magnétique entre un solénoide et une bobine
b) Remarques
z = zM − zP → +∞ =⇒ sin α → 0+ =⇒ α → 0+
z = zM − zP → 0 =⇒ sin α → 1 =⇒ α → π2
d’où
−∞ ≤ zP ≤ 0 ⇔ 0≤α≤θ
• pour zM fixé, on a:
a
tan α = zM −zP
zM − zP = a cot α
a
dzP = sin2 α
dα , ici seule zP qui varie
avec
dB = βdN = nβdzP
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Remarque
1 spire crée : β = µ2a
0I
sin3 α
dN spires créent : dB = βdN = nβdzP
remplaçons
dB = µ0 nI
2a
sin3 αdzP = µ0 nI
2a
sin3 α × a
sin2 α
dα
µ0 nI
= 2
sin αdα
d’où ∫θ
µ0 nI
B = 2 0
sin αdα
= µ0 nI
2
(− cos α)θ0
= µ0 nI
2
(1 − cos θ)
Résultat
⃗
B = µ0 nI
2
(1 − cos θ) ⃗ez
≡ B⃗ez
⃗ créé par S à travers une spire de la bobine B
3) flux de B
∫
Φ = spire B.d ⃗ S ⃗
∫
= spire B⃗ez .dS ⃗
∫
= B spire ⃗ez .dS ⃗ , B ⃗ supposé constant au voisinage de −
→
Oz
= BS
Résultat
a) : Φs = Bπb2 = πb2 µ02nI (1 − cos θ) une spire
b) : ΦN s = BN πb2 = N πb2 µ02nI (1 − cos θ) bobine B de N spires
4) inductance mutuelle M
Φ
M = I
= N πb2 µ20 n (1 − cos θ)
= M0 (1 − cos θ)
5) déduire M0
µ0 nN 2
M0 = πb
2
6.a) Déterminer la f.e.m induite en fonction de M0 , I, a, v et z
e = − dΦ
dt
= −M0 I d(1−cos
dt
θ)
= M0 I d cos
dt
θ
avec
cos θ = √ z
(a(2 +z2 z2 ))
1− 2 2
d cos θ √ a +z dz
dt
= a2 +z 2 dt
a2 dz
= 3 dt
(a2 +z 2 ) 2
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et
dz = d (zM − zP )
d cos θ −a2 v
z = zM − zP ⇒ = dzM = −vdt ⇒ =
dt 3
(a2 + z 2 ) 2
dz
dt
= −v
Résultat
a2 M0 I a2 M0 Iv
e = 3
dz
dt
=− 3
(a2 +z 2 ) 2 (a2 +z 2 ) 2
e
i = R
−a2 M0 Iv
= 3
R(a2 +z 2 ) 2
7) théorème de Maxwell
7.a) La résultante des forces magnétiques F⃗ qui s’exerce sur la bobine
dW = idΦ = F dz
dW idΦ
F = dz
= dz
= idΦ 1
dt dz
dt
= − idΦ 1
dt v
= iev
e2
= vR
d’où
M02 I 2 a4 v
F⃗ = ⃗ez
(a2 + z 2 )3 R
7.b) La valeur de I pour laquelle la spire peut-elle être suspendue au dessus du solénoide
Cette condition est obtenue dans la limite z → 0 on a
M 2I 2v
F⃗ = F⃗ez = 02 ⃗ez
aR
la résultante des forces agissant sur la bobine est
F⃗ + P⃗ = (F − mg) ⃗ez
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Exercice IV
schéma d’illustration, voir fig 4
On utilise les coordonnées (ρ, φ, z) et la formule
∫∫∫ B⃗2 3
Wm = dτ
∫ 1 ∫ 2π (∫ ρmax B⃗ 2 )
vol 2µ0
= 0
dz 0
dθ ρmin 2µ0
ρdρ , dans notre cas
∫ ρmax B⃗ 2
= 2π ρ ρdρ , ∆z = 1
min 2µ0
πρ2 ρ2
2πρB = µ0 i avec i = I = I
πa2 a2
soit
⃗ = µ0 I ρ ⃗eφ
B
2πa2
L’énergie magnétique Wm1 emmaganisée par unité de longueur (∆z = 1) est
∫ a ⃗2
B µ I2
Wm1 = 2π∆z ρdρ = 0
0 2µ0 16π
16
c) région b < ρ < c
dans ce cas le courant est ( )
ρ2 − b2
i=I 1− 2
c − b2
d’où
⃗ = µ0 I c − ρ ⃗eφ
2 2
B
2πρ c2 − b2
L’énergie magnétique emmagasinée par unité de longueur est alors
∫ a ⃗2
B
Wm3 = 2π∆z ρdρ = ...
0 2µ0
d) région c < ρ
⃗ = µ0 (I − I) ⃗eφ = ⃗0
B
2πρ
Wm4 = 0
Résultat
Wm = Wm1 + Wm2 + Wm3 + Wm4
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