Expose
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La dynamique des structures constitue un pilier fondamental dans le domaine de l'ingénierie, apportant des
perspectives cruciales à la conception et à la performance des infrastructures. Elle s'immisce dans divers
secteurs tels que la construction, l'aérospatiale, et la mécanique, offrant des clés pour comprendre le
comportement des structures face à des forces dynamiques, des vibrations, et des ondes. Ce champ d'étude
revêt une importance capitale pour garantir la sécurité, la durabilité, et l'efficacité des édifices, des ponts, et
d'autres ouvrages.
Contextualisation :
Au cœur de la dynamique des structures résident des défis et des opportunités cruciaux pour les ingénieurs.
La conception sismique, la résistance aux vents, les vibrations des plaques, la propagation d'ondes, et les
techniques de raccordement des structures sont autant d'éléments clés. Dans un monde en perpétuelle
évolution, les ingénieurs doivent maîtriser ces aspects pour concevoir des structures capables de résister
aux aléas naturels et aux exigences opérationnelles.
La dynamique des structures intervient dès la conception initiale jusqu'à la maintenance continue,
nécessitant une compréhension approfondie des réceptances, des vibrations des plaques, de la propagation
d'ondes, et des techniques de raccordement. Ces aspects influent directement sur la performance, la
sûreté, et la durabilité des structures, dictant ainsi le succès ou l'échec d'un projet d'ingénierie.
Objectifs de l'exposé :
L'objectif de cet exposé est de disséquer et d'approfondir les quatre thèmes majeurs qui éclairent
la dynamique des structures dans le domaine de l'ingénierie. Voici une mise en lumière des
objectifs spécifiques :
Réceptances : Expliquer les concepts fondamentaux des réceptances, leur importance dans
l'analyse des structures, et leur application dans la conception pour optimiser la réponse
dynamique.
Vibrations des plaques : Examiner les mécanismes de vibrations des plaques, leurs causes, et
les stratégies d'atténuation pour garantir une performance structurelle optimale.
Propagation d'ondes : Détailler les principes de la propagation d'ondes à travers les structures,
en mettant l'accent sur leur influence sur la stabilité et la sécurité, en particulier dans des
contextes sismiques.
F = -kx
Où :
- F est la force appliquée sur le ressort,
- k est la constante de raideur du ressort,
- x est la déformation du ressort par rapport à sa position d'équilibre.
Cette équation montre que la force exercée par le ressort est proportionnelle à la déformation,
avec une constante de proportionnalité k.
De manière similaire, pour un amortisseur, la loi de Hooke peut être exprimée par l'équation
suivante :
F = -cx
Où :
- F est la force appliquée sur l'amortisseur,
- c est la constante d'amortissement de l'amortisseur,
- x est la déformation de l'amortisseur.
Encore une fois, cette équation montre que la force exercée par l'amortisseur est proportionnelle à
la déformation, avec une constante de proportionnalité c.
En utilisant ces équations, on peut démontrer mathématiquement que la force exercée par le
ressort ou l'amortisseur est proportionnelle à la déformation, ce qui confirme la loi de Hooke pour
ces éléments.
En effectuant des expériences et en mesurant la force et la déformation, on peut également
utiliser ces équations pour vérifier la validité de la loi de Hooke dans la pratique.
Système à un degré de liberté
1. Mouvement libre.
1.1. Rappel :
1.1.1. Oscillateur,
Un oscillateur est un système animé d'un mouvement périodique. Une masse
suspendue à un ressort, un pendule de torsion, le balancier d'une horloge, sont des oscillateurs
mécaniques.
Un pendule simple est le modèle physique d’une masse « m » suspendue à un fil inextensible de
masse négligeable qui oscille lorsqu’elle est écartée de sa position verticale d’équilibre.
F
P
Etude dynamique,
Les frottements et la masse du ressort sont négligeables.
G
Après écartement de la masse de la position d’équilibre 0 à la position G et qu'on libère celle-ci,
d’après le théoréme du centre d’inertie et aprés projection des forces sur le systéme de
⃗ + ⃗R + ⃗P
m .⃗aG= F
coordonnées on obtient : ,
m : la masse du solide en mouvement,
⃗
a G : le vecteur accéleration,
⃗
F : la force exercée sur le ressort,
⃗R : la reaction du banc,
k : raideur du ressort,
⃗P=m⃗g
Projection sur
⃗j : R−P=0 ,
⃗ ⃗
Projection sur ⃗i : F =−k . x. i ,
m .a G=−k . x ou m . ẍ=−k . x
d2 x
ẍ=
Avec : dt 2 ,
d2 x
m. + k . x=0
L’équation du mouvement de la masse sera : dt 2 ou m . ẍ +k . x=0 : c’est une équation
différentielle du second ordre.
Equation horaire
En supposant que l’équation du mouvement de la masse est : x=x m . Sin( ω.t +ϕ) , avec
xm
l’amplitude du mouvement,
ω : la pulsation propre,
ω 2=
k
m
ω=
√ k
m
2. π
T=
La période propre: ω
1
f=
et la fréquence sera : T.
C : constante de torsion,
J : le moment d'inertie de la tige par rapport à un
axe passant par son centre.
déplacement angulaire,
Fil métallique
: la vitesse angulaire de la tige à l'instant t.
Γ couple de torsion du fil.
tige
d 2θ
θ̈=
Avec : dt 2
d2 θ C.θ
J . 2 +C . θ=0 θ̈+ =0
dt J . θ̈+ C .θ=0 J
en posant : θ=θ
l'amplitude m.
m .Cos( ω.t +ϕ) en obtient :
ω=
C
√
J cette grandeur n’est pas fonction de
ω=
√ k
m
Dépl. Linaire
et
,
avec vm : vitesse maximale du solide (lorsqu'il passe à sa position d'équilibre x = 0).
Remarques :
L’énergie mécanique du système est constante : elle ne dépend que de l'amplitude.
Le système est conservatif
Au cours des oscillations lorsque l'énergie potentielle augmente, l'énergie
Cinétique diminue et réciproquement.
Amortissement fort :
Si le frottement est fort, le mouvement est apériodique.
Le système, ayant été écarté de sa position d'équilibre, revient lentement vers cette position
d'équilibre, mais sans osciller.
Ce mouvement est d'autant plus lent que le frottement est important.
Amortissement critique :
En partant d'un frottement fort, si l'on diminue ce frottement, le mouvement apériodique se fait
avec un retour vers la position d'équilibre de plus en plus rapide. Pour une valeur particulière de ce
frottement, le régime est dit critique : parmi tous les mouvements apériodiques de cet oscillateur,
c'est celui pour lequel le retour vers la position d'équilibre est le plus rapide. Si, à partir de cette
valeur particulière, on diminuait encore le frottement, le mouvement de l'oscillateur deviendrait
pseudo-périodique. Ce régime critique présente un intérêt important pour les systèmes
mécaniques soumis à des vibrations. On désire très souvent que ces systèmes reviennent
rapidement à leur position d'équilibre, mais sans osciller. La suspension de ces systèmes est donc
couplée à des amortisseurs réglés sur le régime critique (cas des voitures automobile…)
1.1.6. Frottement solide (ou sec)
On dit qu'un frottement est solide lorsque la valeur de la force de frottement est constante (donc
indépendante de la vitesse) : f =cste . Le sens du vecteur force est cependant opposé au vecteur
vitesse : l'expression de ce frottement peut donc se mettre sous la forme : f =−sgn ( ẋ )=cste . Ce
type de frottement se produit au contact de deux solides qui glissent l'un sur l'autre. Le
cste
p=
mouvement est une suite d'oscillations sinusoïdales de pulsation 0 .
ω ω 20 et − p centrées
alternativement sur les abscisses et en obtient l'arrêt définitif du mouvement lorsque ẋ s'annule
dans la plage
[− p , p ] .
Masse m
Ressort de raideur k
Frottement
fluide
Pseudo-sinusoidale
X2 X1
X2 X1
α
[m 0 ẍ 1
][ ] [
+
0 m ẍ 2 −α
α −α ẋ 1
α ẋ 2 −K
+
2k
][ ] [ −K
2k ] [ xx ]=[ FF
1
2
X1
X2
] ,
Lorsque le régime permanent s’établit, la solution devient égale à la solution permanente et s’écrit alors :
x 1= X 1 . sin(ω1 . t+φ1 )
x 2 =X 2 . sin(ω 2 .t +φ2 )
En étudiant les valeurs propres de ce système, on découvre qu’il possède 2 fréquences naturelles,
en l’occurrence :
ω 1=
√ k
m et
ω 2=
k +2 K
√
m . Le nombre de fréquences naturelles que possède un
système est égal au nombre (n) de ses degrés de liberté.
Chaque fréquence naturelle correspond à un mode de vibration (c’est la façon dont le système se
déforme). On obtient chacun de ces modes, à l’aide des vecteurs propres de l’EDM. (Le mode est
défini par le rapport d’amplitude X 1 / X 2 qui existe entre chaque d.d.l. du système, à une fréquence
naturelle donnée.) La matrice modale est une matrice n×n dont chaque colonne représente l’un des
modes du système. Dans le cas présent, la matrice modale s’écrit comme suit :
[{ X1
X2 } { }
n=1
X1
X2 n=2 ]
= [11 1
−1 ]
On voit que le système ne se déforme pas de la même façon, selon le mode considéré. On obtient
finalement la réponse modale du système (pour chacun des modes n = 1, 2) suite à l’application de
conditions initiales arbitraires
x0 , v0 :
φ
où et n diffèrent pour chacun des modes et dépendent des conditions initiales imposées.
La réponse totale du système est donnée par la somme de ses réponses modales :
De la même façon, on peut trouver les n fréquences naturelles et les n déformations modales pour
tout système à n d.d.l.
Il est clair que l’amplitude des oscillations du système atteindra un maximum lorsque la fréquence
d’excitation
ω x équivaudra à l’une ou l’autre de ses deux fréquences naturelles.
Aussi, le rapport d’amplitude X 1 / X 2 des oscillations varie selon la fréquence d’excitation. Lorsque la
fréquence d’excitation s’approchera de l’une ou l’autre des fréquences naturelles du système, la
déformation du système se conformera au mode correspondant.
Tout comme on le fait pour un système faiblement amorti à 1 d.d.l., on peut établir le spectre de la
réponse en fréquence du système à n d.d.l. Les spectres d’amplitude et de phase prennent la forme
suivante :
Le spectre d’amplitude fait voir un pic d’amplitude à chacune des fréquences de résonance. On peut
ainsi estimer les n fréquences naturelles d’un système
ω n≈ω r à n d.d.l.
Décrément logarithmique,
Rappelons la réponse libre d’un système faiblement amorti (ζ<1) suite à l’imposition de conditions
initiales :
L'équation fondamentale pour décrire les vibrations d'une plaque mince selon le modèle de
Kirchhoff est l'équation biharmonique. Pour une plaque mince déformée par des vibrations,
l'équation biharmonique prend généralement la forme suivante :
Où :
w est la déflexion de la plaque,
x et y sont les coordonnées spatiales de la plaque,
t est le temps,
D est le module d'élasticité de la plaque,
ρ est la masse volumique de la plaque,
h est l'épaisseur de la plaque.
Cette équation décrit comment la déflexion de la plaque varie dans l'espace et dans le temps sous
l'influence de forces externes.
Il est important de noter que le modèle de la plaque de Kirchhoff est une approximation valable
pour les plaques minces sous certaines conditions. Pour des plaques plus épaisses ou des
situations plus complexes, d'autres modèles et équations peuvent être nécessaires.
où [M], [C] et [K] sont les matrices de masse, d'amortissement et de raideur discrétisées.
Où :
o u est la variable décrivant le déplacement ou l'amplitude de l'onde
o t est le temps
o x est la position spatiale le long de la direction de propagation de l'onde
Lois de Réflexion :
La loi de réflexion stipule que l'angle d'incidence est égal à l'angle de réflexion , et ils sont
tous les deux mesurés par rapport à la normale à la surface d'interface. Cette loi est formulée comme suit :
Cela signifie que l'onde réfléchie se propage dans le même plan que l'onde incidente et la normale
à la surface. La loi de réflexion s'applique à toutes sortes d'ondes et est utilisée, par exemple, pour
décrire la réflexion de la lumière sur un miroir ou la réflexion des ondes sonores à une interface
acoustique.
où :
Cette loi indique que la quantité reste constante pour une onde passant d'un milieu à
un autre. Si l'indice de réfraction du second milieu est plus grand, l'onde se rapproche de la
normale à la surface d'interface (le phénomène de réfraction).
Fixation (ou support fixe) : En fixant les déplacements à certains points de la structure, on empêche
ces points de se déplacer. Cela peut être représenté mathématiquement par
Support rotatif fixe : Certains problèmes nécessitent la fixation des rotations à des points
spécifiques, par exemple en fixant l'angle de rotation à zéro pour empêcher la rotation.
4.Conditions de Symétrie :
Utilisation de plans de symétrie : Lorsque la structure présente une symétrie, les conditions de
symétrie peuvent être utilisées pour réduire la taille du modèle tout en conservant une précision suffisante.
5.Conditions d'Interface :
Contrainte imposée : Dans certains cas, il peut être nécessaire de spécifier une contrainte
particulière à un endroit donné de la structure pour modéliser des situations réalistes.
7.Conditions de Contact :
Conditions de contact entre les surfaces : Lorsque des surfaces entrent en contact, des conditions
de contact peuvent être utilisées pour modéliser les forces et les déplacements résultants.
Conditions d'absorption pour les ondes sortantes : Lors de l'analyse des ondes, en particulier pour
les problèmes de propagation d'ondes, des conditions d'absorption peuvent être nécessaires aux bords du
modèle pour empêcher la réflexion des ondes.
L'application appropriée de ces conditions aux limites dépend de la géométrie, des propriétés des
matériaux, des types de charges, et des comportements dynamiques spécifiques de la structure étudiée. La
modélisation précise des conditions aux limites est essentielle pour obtenir des résultats dynamiques
réalistes et physiquement significatifs.
où E est le module d'élasticité (ou module de Young) du matériau. Cette loi est valable dans la limite
élastique, c'est-à-dire tant que le matériau ne subit pas de déformation plastique permanente.
Loi de Poisson :
où
Ces lois de comportement des matériaux sont fondamentales pour comprendre et modéliser le
comportement des structures connectées. La sélection appropriée de ces lois dépend des propriétés
spécifiques des matériaux et des conditions aux limites de la structure considérée.
Méthodes Numériques :
Pour simuler le comportement des structures connectées, diverses méthodes numériques sont utilisées.
Ces méthodes permettent de résoudre les équations complexes régissant le comportement des structures
de manière efficace. Voici quelques-unes des méthodes numériques couramment utilisées dans le domaine
de la simulation des structures connectées :
Applications : Modélisation de structures complexes, matériaux non linéaires, et diverses conditions aux
limites.
Introduction au Lissage :
Le lissage mathématique est une technique utilisée pour atténuer les fluctuations aléatoires ou les irrégularités dans
un ensemble de données. L'objectif est de créer une courbe ou une fonction plus régulière en réduisant le bruit ou les
variations imprévues tout en préservant les tendances générales. Cette technique est couramment utilisée dans le
domaine du traitement du signal, de la statistique et de l'analyse des données.
Identification des Fréquences : Le lissage peut aider à identifier plus facilement les fréquences caractéristiques du
système. En éliminant le bruit, on peut mettre en évidence les fréquences dominantes associées aux modes propres de
vibration des structures.
Amélioration de la Précision : Dans certaines analyses dynamiques, il est important d'obtenir des résultats précis et
cohérents. Le lissage peut contribuer à améliorer la précision des données en minimisant les fluctuations qui
pourraient conduire à des résultats instables ou incohérents.
Facilitation de l'Interprétation : Les données lissées sont souvent plus faciles à interpréter visuellement et
analytiquement. En éliminant le bruit, on peut mettre en évidence les tendances significatives, ce qui est
particulièrement important dans la dynamique des structures où la compréhension précise du comportement
vibratoire est cruciale.
Optimisation des Modèles : Lors de la calibration ou de la validation de modèles numériques basés sur des données
expérimentales, le lissage peut contribuer à obtenir des modèles plus précis en éliminant les fluctuations qui
pourraient conduire à des ajustements incorrects.
En résumé, le lissage mathématique joue un rôle essentiel dans la dynamique des structures en améliorant la qualité
des données, en facilitant l'analyse, et en permettant une meilleure interprétation des résultats, ce qui est crucial pour
la conception, l'analyse et la maintenance des structures.
Méthodes de Lissage :
Il existe différentes méthodes de lissage adaptées à divers types de données et à différentes
conditions. Voici quelques-unes des méthodes de lissage les plus couramment utilisées :
Où est la valeur lissée à l'instant i, sont les valeurs originales, et n est la taille de la
fenêtre.
Description : Le lissage moyen consiste à calculer la moyenne des valeurs voisines pour chaque
point de données. Cela crée une nouvelle série de données lissée.
Où est la valeur lissée à l'instant i , est la valeur originale, est la valeur lissée à l'instant
précédent, et α est le facteur de lissage, généralement compris entre 0 et 1.
Description : Le lissage exponentiel attribue des poids décroissants aux observations plus
anciennes, donnant plus d'importance aux données récentes. Il est particulièrement adapté aux
données à tendance ou à saisonnalité.
Lissage de Savitzky-Golay :
Description : Cette méthode effectue une convolution locale avec une fenêtre glissante, ajustant
un polynôme localement à chaque point de données. Elle est efficace pour conserver les
caractéristiques du signal.
Lissage Polynomial :
Description : Les méthodes de lissage polynomial ajustent des polynômes aux données pour les
rendre plus régulières. La complexité peut varier en fonction du degré du polynôme.
Filtre de Kalman :
Description : Le filtre de Kalman est un filtre récursif qui estime l'état actuel d'un système en
combinant les mesures actuelles avec les estimations précédentes.
Lissage de Fourier :
Description : Le lissage de Fourier consiste à ajuster une somme de sinusoïdes à une série
temporelle. Il est efficace pour extraire des fréquences dominantes.
Ces méthodes de lissage peuvent être sélectionnées en fonction de la nature des données et des
objectifs spécifiques. Le choix de la méthode dépendra souvent des caractéristiques particulières
du jeu de données et de la manière dont on souhaite atténuer le bruit tout en préservant les
tendances importantes.
Application aux Vibrations :
L'application du lissage mathématique dans le contexte des données de vibrations
vise à atténuer les fluctuations indésirables, généralement causées par des sources
de bruit, et à mettre en évidence les tendances ou les fréquences dominantes
associées au comportement vibratoire réel de la structure. Voici comment le lissage
peut être appliqué pour réduire le bruit dans les données de vibrations :
Lissage Moyen (Moving Average) :
Application : En calculant une moyenne mobile sur un certain nombre de points
voisins, le lissage moyen atténue les fluctuations rapides qui peuvent être attribuées
au bruit dans les données vibratoires. Cela permet de mettre en évidence les
tendances à plus long terme.
Lissage Exponentiel (Exponential Smoothing) :
Application : Le lissage exponentiel attribue plus de poids aux mesures les plus
récentes. Cela est utile pour atténuer le bruit aléatoire tout en réagissant
rapidement aux changements dans le comportement vibratoire.
Lissage de Savitzky-Golay :
Application : Cette méthode est efficace pour lissage tout en préservant les
caractéristiques du signal. Elle peut être utilisée pour réduire le bruit dans les
données de vibrations tout en conservant les fréquences dominantes.
Lissage de LOESS (Local Regression) :
Application : Le lissage LOESS effectue une régression locale, adaptant un polynôme
à des données voisines. Cela permet de lutter contre le bruit tout en conservant les
tendances locales du signal vibratoire.
Lissage Fourier :
Application : En ajustant une somme de sinusoïdes aux données de vibrations, le lissage de
Fourier permet de séparer les composantes fréquentielles du signal du bruit. Cela peut être
particulièrement utile pour identifier les fréquences dominantes associées aux modes de vibration
de la structure.
L'application de ces techniques de lissage dépend de la nature spécifique des données
vibratoires, des caractéristiques du signal recherché, et du niveau de bruit dans les données. Il est
important de sélectionner la méthode de lissage appropriée en fonction des objectifs spécifiques
de l'analyse des vibrations. Le lissage contribue à améliorer la qualité des données et facilite
l'identification des caractéristiques vibratoires importantes dans les structures.
Impact sur les Analyse de Réceptances :
Le lissage des réceptances dans l'analyse des structures impacte positivement la caractérisation
dynamique en atténuant le bruit, en mettant en évidence les fréquences dominantes, en
préservant les tendances générales, en améliorant la précision et en réduisant les erreurs de
mesure. Cela contribue à obtenir des résultats plus fiables et à mieux comprendre le
comportement vibratoire des structures.
Conclusion
L'analyse dynamique des structures est un domaine vaste et interdisciplinaire
qui englobe des concepts variés, des équations complexes et des méthodes
sophistiquées. Des réceptances aux vibrations des plaques, de la propagation
des ondes aux techniques de raccordement des structures, chaque aspect
contribue à une compréhension holistique du comportement dynamique des
systèmes. Le lissage mathématique, en tant qu'outil transversal, se révèle
essentiel pour traiter les données expérimentales et numériques, améliorant
ainsi la qualité des résultats et facilitant l'identification des phénomènes clés.
Ensemble, ces thèmes forment un paysage riche d'applications pratiques et de
contributions théoriques, stimulant ainsi la recherche continue dans le domaine
de la dynamique des structures.