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Introduction :

La dynamique des structures constitue un pilier fondamental dans le domaine de l'ingénierie, apportant des
perspectives cruciales à la conception et à la performance des infrastructures. Elle s'immisce dans divers
secteurs tels que la construction, l'aérospatiale, et la mécanique, offrant des clés pour comprendre le
comportement des structures face à des forces dynamiques, des vibrations, et des ondes. Ce champ d'étude
revêt une importance capitale pour garantir la sécurité, la durabilité, et l'efficacité des édifices, des ponts, et
d'autres ouvrages.

Contextualisation :

Au cœur de la dynamique des structures résident des défis et des opportunités cruciaux pour les ingénieurs.
La conception sismique, la résistance aux vents, les vibrations des plaques, la propagation d'ondes, et les
techniques de raccordement des structures sont autant d'éléments clés. Dans un monde en perpétuelle
évolution, les ingénieurs doivent maîtriser ces aspects pour concevoir des structures capables de résister
aux aléas naturels et aux exigences opérationnelles.

La dynamique des structures intervient dès la conception initiale jusqu'à la maintenance continue,
nécessitant une compréhension approfondie des réceptances, des vibrations des plaques, de la propagation
d'ondes, et des techniques de raccordement. Ces aspects influent directement sur la performance, la
sûreté, et la durabilité des structures, dictant ainsi le succès ou l'échec d'un projet d'ingénierie.

Objectifs de l'exposé :
L'objectif de cet exposé est de disséquer et d'approfondir les quatre thèmes majeurs qui éclairent
la dynamique des structures dans le domaine de l'ingénierie. Voici une mise en lumière des
objectifs spécifiques :

Réceptances : Expliquer les concepts fondamentaux des réceptances, leur importance dans
l'analyse des structures, et leur application dans la conception pour optimiser la réponse
dynamique.

Vibrations des plaques : Examiner les mécanismes de vibrations des plaques, leurs causes, et
les stratégies d'atténuation pour garantir une performance structurelle optimale.

Propagation d'ondes : Détailler les principes de la propagation d'ondes à travers les structures,
en mettant l'accent sur leur influence sur la stabilité et la sécurité, en particulier dans des
contextes sismiques.

Techniques de raccordement des structures : Présenter les différentes techniques de


raccordement utilisées dans la construction d'infrastructures, en mettant en avant leur impact sur
la durabilité et la résilience des ouvrages.
En explorant ces quatre thèmes, cet exposé ambitionne de fournir une vision exhaustive de la
dynamique des structures, démontrant ainsi son rôle crucial dans la conception et la gestion des
infrastructures dans un monde en perpétuelle mutation
Réceptances :
réceptances jouent un rôle central dans l'étude de la dynamique des structures, offrant
un moyen essentiel de caractériser la réponse dynamique des systèmes. La
réceptance, définie comme la réponse d'une structure à une force externe
harmonique, constitue un outil puissant pour les ingénieurs dans la conception et
l'analyse des structures.

Loi de Hooke pour les ressorts et les amortisseurs :


Bien sûr ! La loi de Hooke peut être démontrée mathématiquement à l'aide de l'équation qui la
représente. Pour un ressort, la loi de Hooke peut être exprimée par l'équation suivante :

F = -kx
Où :
- F est la force appliquée sur le ressort,
- k est la constante de raideur du ressort,
- x est la déformation du ressort par rapport à sa position d'équilibre.
Cette équation montre que la force exercée par le ressort est proportionnelle à la déformation,
avec une constante de proportionnalité k.
De manière similaire, pour un amortisseur, la loi de Hooke peut être exprimée par l'équation
suivante :

F = -cx
Où :
- F est la force appliquée sur l'amortisseur,
- c est la constante d'amortissement de l'amortisseur,
- x est la déformation de l'amortisseur.
Encore une fois, cette équation montre que la force exercée par l'amortisseur est proportionnelle à
la déformation, avec une constante de proportionnalité c.
En utilisant ces équations, on peut démontrer mathématiquement que la force exercée par le
ressort ou l'amortisseur est proportionnelle à la déformation, ce qui confirme la loi de Hooke pour
ces éléments.
En effectuant des expériences et en mesurant la force et la déformation, on peut également
utiliser ces équations pour vérifier la validité de la loi de Hooke dans la pratique.
Système à un degré de liberté
1. Mouvement libre.
1.1. Rappel :
1.1.1. Oscillateur,
Un oscillateur est un système animé d'un mouvement périodique. Une masse
suspendue à un ressort, un pendule de torsion, le balancier d'une horloge, sont des oscillateurs
mécaniques.
Un pendule simple est le modèle physique d’une masse « m » suspendue à un fil inextensible de
masse négligeable qui oscille lorsqu’elle est écartée de sa position verticale d’équilibre.

1.1.2. Pendule élastique horizontal :


Un pendule élastique est le modèle physique d’une masse « m » accrochée à un ressort de masse
négligeable, de raideur k (N/m) qui oscille lorsqu’elle est écartée de sa position d’équilibre. Le
⃗ ⃗
ressort exerce sur cette masse la force de rappel avec F =−kx { i ¿ .
J

F
P

Fig. 1 Pendule élastique horizontal.

 Etude dynamique,
Les frottements et la masse du ressort sont négligeables.

G
Après écartement de la masse de la position d’équilibre 0 à la position G et qu'on libère celle-ci,
d’après le théoréme du centre d’inertie et aprés projection des forces sur le systéme de
⃗ + ⃗R + ⃗P
m .⃗aG= F
coordonnées on obtient : ,
m : la masse du solide en mouvement,


a G : le vecteur accéleration,


F : la force exercée sur le ressort,
⃗R : la reaction du banc,

⃗P : le poids du solide en mouvement,

k : raideur du ressort,

l 0 : longueur du ressort au repot.

⃗P=m⃗g

Projection sur
⃗j : R−P=0 ,

⃗ ⃗
Projection sur ⃗i : F =−k . x. i ,
m .a G=−k . x ou m . ẍ=−k . x

d2 x
ẍ=
Avec : dt 2 ,

d2 x
m. + k . x=0
L’équation du mouvement de la masse sera : dt 2 ou m . ẍ +k . x=0 : c’est une équation
différentielle du second ordre.
 Equation horaire

En supposant que l’équation du mouvement de la masse est : x=x m . Sin( ω.t +ϕ) , avec
xm
l’amplitude du mouvement,

ẋ=x m .ω. Cos(ω. t+ϕ) ,

ẍ=−x m .ω 2 . Sin(ω . t+ ϕ )=−ω 2 . [ x m . Sin(ω .t +ϕ ) ]=−ω 2 . x ,

En remplaçant les termes par leur valeur et en division par m on obtient :


k
−ω 2 . x + . x=0
m

Pour : x≠0 en obtient :

ω : la pulsation propre,
ω 2=
k
m
ω=
√ k
m

2. π
T=
La période propre: ω

1
f=
et la fréquence sera : T.

ω , T , f , ϕ ne sont pas des fonctions de x m .

1.1.3. Pendule élastique de torsion,

C : constante de torsion,
J : le moment d'inertie de la tige par rapport à un
axe passant par son centre.
 déplacement angulaire,
Fil métallique
: la vitesse angulaire de la tige à l'instant t.
Γ couple de torsion du fil.

tige

Cas linéaire F=ma


 Étude dynamique

D'après le théorème du moment cinétique, Γ =J . θ̈=−C . θ

d 2θ
θ̈=
Avec : dt 2

L'équation différentielle du second ordre du mouvement de la tige est donc :

d2 θ C.θ
J . 2 +C . θ=0 θ̈+ =0
dt J . θ̈+ C .θ=0 J

Pour le cas d’un mt linéaire ma + F =0

 Equation du mouvement en fonction du temps,

en posant : θ=θ
l'amplitude  m.
m .Cos( ω.t +ϕ) en obtient :
ω=
C

J cette grandeur n’est pas fonction de

ω=
√ k
m
Dépl. Linaire

1.1.4. Conservation de l'énergie mécanique d'un oscillateur cas du ressort,

L'énergie cinétique du système est :


1
E c= m. ẋ 2
2
En prenant pour état de référence la position d'équilibre (x = 0), l'énergie potentielle du système
est :
1
E p= k . x 2
2 ,

L'énergie mécanique du système est donnée par :


Em =Ec + E p

x=x m . Sin( ω.t +ϕ)

et

,
avec vm : vitesse maximale du solide (lorsqu'il passe à sa position d'équilibre x = 0).
Remarques :
 L’énergie mécanique du système est constante : elle ne dépend que de l'amplitude.
 Le système est conservatif
 Au cours des oscillations lorsque l'énergie potentielle augmente, l'énergie
Cinétique diminue et réciproquement.

1.1.5. Oscillateurs amortis,

Non-conservation de l'énergie d'un oscillateur réel,


Au cours de ses oscillations, un oscillateur réel est soumis à des frottements inévitables. Le travail
des frottements (négatif) provoque une diminution de l'énergie mécanique de l'oscillateur libre
pendant son mouvement. On dit alors que l'oscillateur réel libre est non conservatif.
Si l'on veut qu'un oscillateur réel conserve une énergie mécanique constante, il faut lui fournir un
apport régulier d'énergie par un système extérieur ; on obtient alors un oscillateur entretenu (ce
n'est plus rigoureusement un oscillateur harmonique) ; le système extérieur peut être, par
exemple, les "poids" d'un pendule à balancier, la roue d'échappement à ancre ou un ressort dans
une montre mécanique…
Frottement fluide (ou visqueux)
On dit qu'un frottement est fluide lorsque la force de frottement est proportionnelle à la vitesse :
f =−λ . ẋ , ( le coeffficient de frottement λ ) le signe moins signifie que le vecteur force est de
sens opposé au vecteur vitesse. Ce type de frottement agit lorsqu'un corps se déplace dans un
fluide (gaz ou liquide).
L'étude dynamique d'un pendule élastique horizontal soumis à ce frottement aboutit à l'équation :
m . ẍ +k . x+ λ ẋ =0 . Le mouvement de l'oscillateur amorti dépend de l'importance du coefficient de
frottement λ . .
Amortissement faible :
Si le frottement est faible, le mouvement est pseudo périodique.
Le système, ayant été écarté de sa position d'équilibre, oscille, mais l'amplitude des oscillations
diminuent progressivement et leur valeur tend vers 0.
L'oscillateur se rapproche progressivement de sa position d'équilibre.
Théoriquement l'équilibre n'est jamais atteint.

Amortissement fort :
Si le frottement est fort, le mouvement est apériodique.
Le système, ayant été écarté de sa position d'équilibre, revient lentement vers cette position
d'équilibre, mais sans osciller.
Ce mouvement est d'autant plus lent que le frottement est important.

Amortissement critique :
En partant d'un frottement fort, si l'on diminue ce frottement, le mouvement apériodique se fait
avec un retour vers la position d'équilibre de plus en plus rapide. Pour une valeur particulière de ce
frottement, le régime est dit critique : parmi tous les mouvements apériodiques de cet oscillateur,
c'est celui pour lequel le retour vers la position d'équilibre est le plus rapide. Si, à partir de cette
valeur particulière, on diminuait encore le frottement, le mouvement de l'oscillateur deviendrait
pseudo-périodique. Ce régime critique présente un intérêt important pour les systèmes
mécaniques soumis à des vibrations. On désire très souvent que ces systèmes reviennent
rapidement à leur position d'équilibre, mais sans osciller. La suspension de ces systèmes est donc
couplée à des amortisseurs réglés sur le régime critique (cas des voitures automobile…)
1.1.6. Frottement solide (ou sec)
On dit qu'un frottement est solide lorsque la valeur de la force de frottement est constante (donc
indépendante de la vitesse) : f =cste . Le sens du vecteur force est cependant opposé au vecteur
vitesse : l'expression de ce frottement peut donc se mettre sous la forme : f =−sgn ( ẋ )=cste . Ce
type de frottement se produit au contact de deux solides qui glissent l'un sur l'autre. Le
cste
p=
mouvement est une suite d'oscillations sinusoïdales de pulsation 0 .
ω ω 20 et − p centrées
alternativement sur les abscisses et en obtient l'arrêt définitif du mouvement lorsque ẋ s'annule

dans la plage
[− p , p ] .

1.2. Amortissements et oscillations forcées :


Ressort de raideur k

Masse m
Ressort de raideur k

Frottement
fluide

On observe sur l’écran de l’ordinateur

Pseudo-sinusoidale

Dès l’apparition d’un frottement fluide ou solide, le régime d’oscillations devient


pseudo-sinusoïdal. L’amplitude des oscillations diminue selon la qualité et le type de
frottements (importants ou faibles, fluides ou solides). En cas de faibles frottements, la

pseudo –période est égale à la période propre


T 0 de l’oscillateur. Elle augmente dans le

cas contraire, voire même disparaît lors du régime apériodique.


1.3. L’oscillation forcée :

Après une période transitoire d’établissement des oscillations, le résonateur adopte, à la


fréquence imposée par l’excitateur, une amplitude constante. Si toutefois la fréquence de
l’excitateur est différente de la fréquence propre
f 0 des oscillations libres de l’oscillateur, ces
f
amplitudes sont faibles. Lorsque l’excitateur pulse à la fréquence propre 0 de l’oscillateur, c’est la
résonance mécanique et les amplitudes sont maximales. Selon l’amortissement, cette résonance
est plus ou moins « floue ».
Systèmes à plusieurs d.d.l :
Le schéma ci-dessous représente un système mécanique à paramètres groupés et à 2 degrés de liberté.

X2 X1

X2 X1
α

L’EDM de ce système s’écrit :


m ẍ1 +α . ẋ1 −α . ẋ 2 +2 k . x1 −K . x 2 =F X 1
m ẍ2 −α . ẋ 1 +α . ẋ 2 +2 k . x 2−Kx 1 =F X 2
L’EDM sous la forme matricielle :

[m 0 ẍ 1
][ ] [
+
0 m ẍ 2 −α
α −α ẋ 1
α ẋ 2 −K
+
2k
][ ] [ −K
2k ] [ xx ]=[ FF
1

2
X1

X2
] ,
Lorsque le régime permanent s’établit, la solution devient égale à la solution permanente et s’écrit alors :
x 1= X 1 . sin(ω1 . t+φ1 )
x 2 =X 2 . sin(ω 2 .t +φ2 )
En étudiant les valeurs propres de ce système, on découvre qu’il possède 2 fréquences naturelles,

en l’occurrence :
ω 1=
√ k
m et
ω 2=
k +2 K

m . Le nombre de fréquences naturelles que possède un
système est égal au nombre (n) de ses degrés de liberté.
Chaque fréquence naturelle correspond à un mode de vibration (c’est la façon dont le système se
déforme). On obtient chacun de ces modes, à l’aide des vecteurs propres de l’EDM. (Le mode est
défini par le rapport d’amplitude X 1 / X 2 qui existe entre chaque d.d.l. du système, à une fréquence
naturelle donnée.) La matrice modale est une matrice n×n dont chaque colonne représente l’un des
modes du système. Dans le cas présent, la matrice modale s’écrit comme suit :

[{ X1
X2 } { }
n=1
X1
X2 n=2 ]
= [11 1
−1 ]

On voit que le système ne se déforme pas de la même façon, selon le mode considéré. On obtient
finalement la réponse modale du système (pour chacun des modes n = 1, 2) suite à l’application de
conditions initiales arbitraires
x0 , v0 :

φ
où et n diffèrent pour chacun des modes et dépendent des conditions initiales imposées.
La réponse totale du système est donnée par la somme de ses réponses modales :

De la même façon, on peut trouver les n fréquences naturelles et les n déformations modales pour
tout système à n d.d.l.

 Réponse forcée non amortie α =0 F x 2=0 F x 1≠0


,
L’EDM matricielle d’un système mécanique à 2 d.d.l. prend typiquement la forme :
m1 0 ẍ 1
[ α
+ 11
][ ] [
−α 12 ẋ 1
][ ] [
k
+ 11
0 m2 ẍ 2 −α 21 α 22 ẋ 2 k 21 k 22 x 2
k 12 x 1
][ ] [ ]
F
= X1
FX 2
S’il n’y a pas d’amortissement, alors la matrice des coefficients d’amortissement est nulle. En
appliquant une force harmonique Fx sin(ωx t) au système, celui-ci oscillera selon la fréquence
ωx
de l’excitation. La réponse du système prendra la forme suivante :

ω 1 et ω 2 sont la première et la deuxième fréquence naturelle du système, respectivement.

Il est clair que l’amplitude des oscillations du système atteindra un maximum lorsque la fréquence
d’excitation
ω x équivaudra à l’une ou l’autre de ses deux fréquences naturelles.

Aussi, le rapport d’amplitude X 1 / X 2 des oscillations varie selon la fréquence d’excitation. Lorsque la
fréquence d’excitation s’approchera de l’une ou l’autre des fréquences naturelles du système, la
déformation du système se conformera au mode correspondant.

 Réponse forcée faiblement amortie α ≠0 F x 2=0 F x 1≠0


,

Tout comme on le fait pour un système faiblement amorti à 1 d.d.l., on peut établir le spectre de la
réponse en fréquence du système à n d.d.l. Les spectres d’amplitude et de phase prennent la forme
suivante :
Le spectre d’amplitude fait voir un pic d’amplitude à chacune des fréquences de résonance. On peut
ainsi estimer les n fréquences naturelles d’un système
ω n≈ω r à n d.d.l.

 Evaluation du taux d’amortissement :

Le taux d’amortissement d’un système peut être évalué expérimentalement à partir de :


 la décroissance temporelle de la réponse libre ; ou
 l’acuité des pics de résonance dans le spectre d’amplitude.
Les deux techniques se basent sur la décroissance temporelle de la réponse.

Décrément logarithmique,
Rappelons la réponse libre d’un système faiblement amorti (ζ<1) suite à l’imposition de conditions
initiales :

On peut observer directement sur le graphique ci-dessous la fréquence des oscillations :

et l’enveloppe décroissante des oscillations due à l’amortissement :

Nous savons que lorsque , c’est-à-dire à chaque fois que


x
x(t) atteint un maximum. Appelons x 1 et n les valeurs de x(t) mesurées au sommet de la 1ère et
de la nième crête positive, respectivement. Nous obtenons donc le décrément logarithmique δ :

Pour un système très faiblement amorti (ζ<<1) :

 Enveloppe de la réponse temporelle,


Lorsqu’un système possède plusieurs degrés de liberté, la réponse temporelle comporte une sommation de
plusieurs sinus associés aux fréquences naturelles du système. La fondamentale étant brouillée, la position
x x
des points 1 et n est plus difficile à localiser. Une régression logarithmique nous permet d’écrire
l’équation de l’enveloppe de la réponse sous la forme :
où b = constante.

Nous obtenons ainsi la valeur du taux d’amortissement :


La régression est réalisée numériquement sur tous les points maximums de la réponse. La
fréquence naturelle amortie est obtenue en calculant la valeur moyenne des périodes d’oscillations
observées. La technique est valable si la première fréquence naturelle domine la réponse. Il faut
cependant mesurer la réponse pendant une durée assez longue pour obtenir une bonne moyenne et
une bonne régression.

 Effet de l’amortissement sur la fréquence de résonance,

L’amplitude du déplacement est donnée par :

La résonance correspond à la fréquence ωr pour laquelle le déplacement est maximum :


Le taux d’amortissement a un effet non seulement sur la hauteur des pics de résonance, mais aussi
sur la position de ces pics dans le spectre d’amplitude. Plus l’amortissement est fort, plus la
fréquence maximum observée s’éloigne de la fréquence naturelle du système.

Vibrations des plaques :


Théorie de Kirchhoff (Théorie des plaques minces) :
La théorie des plaques permet de calculer les contraintes et les déformations dans une plaque
soumise à des efforts. Elle s'inspire de la théorie des poutres.
La théorie des plaques minces, ou théorie de Love-Kirchhoff, suppose que :
 Le plan moyen est initialement plan
 Le feuillet moyen ne subit pas de déformation dans son plan ; on ne considère que le
déplacement transversal w des points du feuillet moyen
 Modèle de Kirchhoff : les sections normales au feuillet moyen restent normales lors de la
déformation. En conséquence, on peut négliger le cisaillement
 L'épaisseur est faible ; en conséquence, les contraintes dans le sens de l'épaisseur sont
supposées nulles
 On reste en petites déformations

L'équation fondamentale pour décrire les vibrations d'une plaque mince selon le modèle de
Kirchhoff est l'équation biharmonique. Pour une plaque mince déformée par des vibrations,
l'équation biharmonique prend généralement la forme suivante :
Où :
 w est la déflexion de la plaque,
 x et y sont les coordonnées spatiales de la plaque,
 t est le temps,
 D est le module d'élasticité de la plaque,
 ρ est la masse volumique de la plaque,
 h est l'épaisseur de la plaque.
Cette équation décrit comment la déflexion de la plaque varie dans l'espace et dans le temps sous
l'influence de forces externes.
Il est important de noter que le modèle de la plaque de Kirchhoff est une approximation valable
pour les plaques minces sous certaines conditions. Pour des plaques plus épaisses ou des
situations plus complexes, d'autres modèles et équations peuvent être nécessaires.

Méthode des Éléments Finis :


la méthode des éléments finis pour résoudre les problèmes vibratoires complexes :
o La méthode des éléments finis (MEF) est une méthode numérique pour résoudre
des équations aux dérivées partielles complexes, comme celles décrivant le
comportement vibratoire d'un système.
o Le principe est de discrétiser le domaine d'étude en petits éléments interconnectés
par des nœuds. On obtient ainsi un maillage composé d'éléments finis.
o On approxime la solution recherchée par une combinaison de fonctions de forme
simples définies sur chaque élément. Cela transforme le problème continu en un
système d'équations algébriques.
o Les équations du mouvement vibratoire sont formulées sous forme variationnelle
puis discrétisées sur chaque élément du maillage.
o On obtient finalement un système linéaire à résoudre de la forme
[M]{q''} + [C]{q'} + [K]{q} = {F},

où [M], [C] et [K] sont les matrices de masse, d'amortissement et de raideur discrétisées.

o La résolution de ce système pour différentes fréquences permet d'obtenir les modes


propres et fréquences de résonance du système.
Solutions Analytiques :
Propagation d'Onde :
Équations d'Onde :
L'équation d'onde est une équation mathématique qui décrit la propagation d'une onde à travers
un milieu. Elle peut être utilisée pour décrire divers types d'ondes, telles que les ondes sonores, les
ondes lumineuses, ou les ondes électromagnétiques.
L'équation d'onde la plus fondamentale est généralement de la forme :

Où :
o u est la variable décrivant le déplacement ou l'amplitude de l'onde
o t est le temps
o x est la position spatiale le long de la direction de propagation de l'onde

o est la deuxième dérivée partielle de u par rapport au temps, représentant


l'accélération de l'onde,

o est la deuxième dérivée partielle de u par rapport à la position spatiale,


représentant la courbure spatiale de l'onde,
o c est la vitesse de propagation de l'onde
Cette équation d'onde est une forme simplifiée, généralement applicable aux ondes
unidimensionnelles. Elle montre comment la variation de l'amplitude de l'onde par
rapport au temps est liée à sa courbure spatiale.
L'équation d'onde peut être généralisée pour des cas bidimensionnels ou
tridimensionnels, et elle peut également être adaptée pour des milieux avec des
propriétés différentes. Par exemple, dans le cas des ondes acoustiques, la vitesse de
propagation c dépend des propriétés du milieu, comme la densité et la compressibilité
du matériau.
Il est important de noter que l'équation d'onde peut varier en fonction du type
spécifique d'onde que l'on cherche à décrire et des propriétés du milieu à travers lequel
elle se propage. Les solutions de l'équation d'onde fournissent des informations sur la
forme et le comportement de l'onde dans l'espace et dans le temps.
Équation de Helmholtz :
L'équation de Helmholtz est une équation différentielle partielle qui joue un rôle
fondamental dans l'étude des ondes acoustiques, notamment dans le domaine de
l'acoustique des fluides. Cette équation est souvent utilisée pour décrire la propagation
des ondes sonores dans un milieu homogène.

L'équation de Helmholtz pour les ondes acoustiques est donnée par :

 P est la pression acoustique,

 est l'opérateur Laplacien, représentant la divergence du gradient,

 k est le nombre d'onde acoustique, défini par

où ω est la pulsation de l'onde et c est la vitesse du son dans le milieu.


Cette équation représente une forme simplifiée des équations d'Euler, qui décrivent le mouvement
du fluide en réponse à des variations de pression. Elle est obtenue en supposant que les variations
de vitesse du fluide sont adiabatiques (sans transfert de chaleur) et que la viscosité du fluide est
négligeable.
Sous ces hypothèses, l'équation de Helmholtz permet de modéliser la propagation des ondes
acoustiques dans un milieu homogène. Les solutions de cette équation décrivent les champs de
pression acoustique dans l'espace en fonction du temps.
Les solutions de l'équation de Helmholtz peuvent varier en fonction des conditions aux limites du
problème acoustique spécifique. Cette équation est couramment utilisée dans la modélisation des
phénomènes acoustiques tels que la propagation du son dans l'air, l'eau ou d'autres milieux
homogènes. Elle est également fondamentale dans le contexte de la théorie des ondes acoustiques
et de la résolution de problèmes liés à l'acoustique.

Lois de Réflexion et de Transmission :


Les lois de réflexion et de transmission décrivent le comportement des ondes lorsqu'elles
rencontrent une interface entre deux milieux différents, tels que l'interface entre l'air et l'eau, ou
entre deux matériaux solides. Ces lois sont couramment utilisées en acoustique, en optique et
dans d'autres domaines où la propagation des ondes est étudiée. Voici les lois de réflexion et de
transmission pour les ondes à des interfaces :

Lois de Réflexion :

La loi de réflexion stipule que l'angle d'incidence est égal à l'angle de réflexion , et ils sont
tous les deux mesurés par rapport à la normale à la surface d'interface. Cette loi est formulée comme suit :
Cela signifie que l'onde réfléchie se propage dans le même plan que l'onde incidente et la normale
à la surface. La loi de réflexion s'applique à toutes sortes d'ondes et est utilisée, par exemple, pour
décrire la réflexion de la lumière sur un miroir ou la réflexion des ondes sonores à une interface
acoustique.

Loi de Transmission (ou Loi de Snell-Descartes) :


La loi de transmission, également connue sous le nom de loi de Snell-Descartes, décrit comment
l'angle de transmission ( ) d'une onde change lorsqu'elle passe d'un milieu à un autre. Elle est
exprimée par l'équation :

où :

o et sont les indices de réfraction des deux milieux respectifs

o est l'angle d'incidence,

o est l'angle de transmission

Cette loi indique que la quantité reste constante pour une onde passant d'un milieu à
un autre. Si l'indice de réfraction du second milieu est plus grand, l'onde se rapproche de la
normale à la surface d'interface (le phénomène de réfraction).

o Coefficients de réflexion et transmission en intensité :


R = (Z2 - Z1)/(Z2 + Z1)
T=1-R
où Z1 et Z2 sont les impédances acoustiques des milieux.
o Coefficient de réflexion en amplitude :
r = (Z2 - Z1)/(Z2 + Z1)
o Conservation de l’énergie :
Ri + Ti = 1
avec Ri et Ti les coefficients de réflexion et transmission en intensité.
o Loi de Beer-Lambert :
I(z) = I0*exp(-αz)
où I0 est l'intensité incidente, I(z) l'intensité à la profondeur z, et α le coefficient d'absorption.
o Impédance acoustique :
o Z = ρc
avec ρ la masse volumique du milieu et c la célérité.
Techniques de Raccordement des Structures
Conditions aux Limites :
En dynamique des structures, les conditions aux limites sont cruciales pour garantir la continuité
des déformations et des contraintes à travers une structure. Elles permettent de modéliser correctement la
réponse dynamique d'une structure soumise à des charges variables dans le temps. Voici quelques-unes des
conditions aux limites couramment utilisées dans le contexte de la dynamique des structures :

1. Conditions de Déplacement Imposées :

Fixation (ou support fixe) : En fixant les déplacements à certains points de la structure, on empêche
ces points de se déplacer. Cela peut être représenté mathématiquement par

, où est le déplacement dans la direction

2. Conditions de Rotation Imposées :

Support rotatif fixe : Certains problèmes nécessitent la fixation des rotations à des points
spécifiques, par exemple en fixant l'angle de rotation à zéro pour empêcher la rotation.

3. Conditions de Glissement ou d'Appui :

Appui simple ou articulation : En autorisant le glissement ou l'appui à certains points, on permet la


translation ou la rotation, mais pas les deux. Cela peut être important pour modéliser des connexions
flexibles.

4.Conditions de Symétrie :

Utilisation de plans de symétrie : Lorsque la structure présente une symétrie, les conditions de
symétrie peuvent être utilisées pour réduire la taille du modèle tout en conservant une précision suffisante.

5.Conditions d'Interface :

Conditions d'interface entre différentes parties de la structure : Lorsque des composants de la


structure interagissent ou sont en contact, des conditions spécifiques peuvent être appliquées pour garantir
la continuité des déformations et des contraintes à travers l'interface.

6.Conditions de Contrainte Imposée :

Contrainte imposée : Dans certains cas, il peut être nécessaire de spécifier une contrainte
particulière à un endroit donné de la structure pour modéliser des situations réalistes.

7.Conditions de Contact :

Conditions de contact entre les surfaces : Lorsque des surfaces entrent en contact, des conditions
de contact peuvent être utilisées pour modéliser les forces et les déplacements résultants.

8.Conditions d'Absorption d'Ondes :

Conditions d'absorption pour les ondes sortantes : Lors de l'analyse des ondes, en particulier pour
les problèmes de propagation d'ondes, des conditions d'absorption peuvent être nécessaires aux bords du
modèle pour empêcher la réflexion des ondes.
L'application appropriée de ces conditions aux limites dépend de la géométrie, des propriétés des
matériaux, des types de charges, et des comportements dynamiques spécifiques de la structure étudiée. La
modélisation précise des conditions aux limites est essentielle pour obtenir des résultats dynamiques
réalistes et physiquement significatifs.

Lois de Comportement des Matériaux :


Les lois de comportement des matériaux décrivent la manière dont les matériaux réagissent
aux charges, aux déformations et aux conditions environnementales. Pour comprendre le
comportement des structures connectées, il est essentiel de connaître les lois de comportement
des matériaux constitutifs. Voici quelques-unes des lois de comportement des matériaux
couramment utilisées en génie des structures :
Loi de Hooke (Élasticité linéaire) :
La loi de Hooke décrit le comportement élastique linéaire d'un matériau. Elle établit une
relation linéaire entre la contrainte et la déformation

où E est le module d'élasticité (ou module de Young) du matériau. Cette loi est valable dans la limite
élastique, c'est-à-dire tant que le matériau ne subit pas de déformation plastique permanente.

Loi de Poisson :

La loi de Poisson donne la relation entre les déformations longitudinales et transversale s


dans un matériau élastique :

où ν est le coefficient de Poisson

Loi de Coulomb (Frottement) :


La loi de Coulomb est utilisée pour modéliser le frottement entre deux surfaces en contact. Elle relie la force

de frottement Ff à la force normale Fn :

est le coefficient de frottement.

Loi de Biot (Consolidation des Sols) :


La loi de consolidation des sols de Biot décrit la déformation d'un sol saturé en réponse à une contrainte.

Elle relie la pression interstitielle (u) à la contrainte effective

Où K est le module de compressibilité, G est le module de cisaillement, est la déformation volumétrique,

et est la déformation horizontale.

Loi de Plasticité (Von Mises) :


La loi de plasticité de Von Mises est utilisée pour modéliser le comportement plastique des

matériaux. Elle définit un critère de plasticité basé sur la déformation équivalente

est la contrainte équivalente, est la contrainte de Cauchy, p est la pression


moyenne,

et est la contrainte de seuil de plasticité.

Ces lois de comportement des matériaux sont fondamentales pour comprendre et modéliser le
comportement des structures connectées. La sélection appropriée de ces lois dépend des propriétés
spécifiques des matériaux et des conditions aux limites de la structure considérée.
Méthodes Numériques :
Pour simuler le comportement des structures connectées, diverses méthodes numériques sont utilisées.
Ces méthodes permettent de résoudre les équations complexes régissant le comportement des structures
de manière efficace. Voici quelques-unes des méthodes numériques couramment utilisées dans le domaine
de la simulation des structures connectées :

1.Méthode des Éléments Finis (MEF) :


Concept : Discrétisation de la structure en petits éléments pour résoudre les équations du comportement.

Applications : Modélisation de structures complexes, matériaux non linéaires, et diverses conditions aux
limites.

2.Méthode des Éléments Frontières (MEF) :


Concept : Discrétisation de la surface de la structure pour résoudre les équations aux limites.

Applications : Analyse des ondes, diffusion, et problèmes de transmission à la surface.

3.Méthode des Éléments Discrets (MED) :


Concept : Modélisation en considérant chaque composant comme une entité discrète.

Applications : Simulation de la rupture, de la fragmentation, ou de l'interaction entre particules.

4.Méthode des Éléments Spectraux (MES) :


Concept : Utilisation de fonctions d'essai spectrale pour représenter le champ de déformation.

Applications : Problèmes spécifiques nécessitant une haute précision.

Ces méthodes permettent de simuler efficacement le comportement des structures connectées en


tenant compte des caractéristiques spécifiques de chaque méthode et des exigences du problème.
Lissage Mathématique**

Introduction au Lissage :
Le lissage mathématique est une technique utilisée pour atténuer les fluctuations aléatoires ou les irrégularités dans
un ensemble de données. L'objectif est de créer une courbe ou une fonction plus régulière en réduisant le bruit ou les
variations imprévues tout en préservant les tendances générales. Cette technique est couramment utilisée dans le
domaine du traitement du signal, de la statistique et de l'analyse des données.

Rôle dans la dynamique des structures :


Réduction du Bruit : En dynamique des structures, les mesures de vibrations ou de déformations peuvent être sujettes
à des fluctuations aléatoires dues à diverses sources telles que le bruit de mesure ou les conditions
environnementales. Le lissage permet de réduire ces variations inutiles pour mieux discerner les tendances réelles.

Identification des Fréquences : Le lissage peut aider à identifier plus facilement les fréquences caractéristiques du
système. En éliminant le bruit, on peut mettre en évidence les fréquences dominantes associées aux modes propres de
vibration des structures.

Amélioration de la Précision : Dans certaines analyses dynamiques, il est important d'obtenir des résultats précis et
cohérents. Le lissage peut contribuer à améliorer la précision des données en minimisant les fluctuations qui
pourraient conduire à des résultats instables ou incohérents.

Facilitation de l'Interprétation : Les données lissées sont souvent plus faciles à interpréter visuellement et
analytiquement. En éliminant le bruit, on peut mettre en évidence les tendances significatives, ce qui est
particulièrement important dans la dynamique des structures où la compréhension précise du comportement
vibratoire est cruciale.

Optimisation des Modèles : Lors de la calibration ou de la validation de modèles numériques basés sur des données
expérimentales, le lissage peut contribuer à obtenir des modèles plus précis en éliminant les fluctuations qui
pourraient conduire à des ajustements incorrects.

En résumé, le lissage mathématique joue un rôle essentiel dans la dynamique des structures en améliorant la qualité
des données, en facilitant l'analyse, et en permettant une meilleure interprétation des résultats, ce qui est crucial pour
la conception, l'analyse et la maintenance des structures.

Méthodes de Lissage :
Il existe différentes méthodes de lissage adaptées à divers types de données et à différentes
conditions. Voici quelques-unes des méthodes de lissage les plus couramment utilisées :

Lissage Moyen (Moving Average) :


Pour une fenêtre de n points, la formule du lissage moyen est donnée par :

Où est la valeur lissée à l'instant i, sont les valeurs originales, et n est la taille de la
fenêtre.
Description : Le lissage moyen consiste à calculer la moyenne des valeurs voisines pour chaque
point de données. Cela crée une nouvelle série de données lissée.

Lissage Exponentiel (Exponential Smoothing) :


La formule du lissage exponentiel est donnée par :

Où est la valeur lissée à l'instant i , est la valeur originale, est la valeur lissée à l'instant
précédent, et α est le facteur de lissage, généralement compris entre 0 et 1.

Description : Le lissage exponentiel attribue des poids décroissants aux observations plus
anciennes, donnant plus d'importance aux données récentes. Il est particulièrement adapté aux
données à tendance ou à saisonnalité.

Lissage de Savitzky-Golay :
Description : Cette méthode effectue une convolution locale avec une fenêtre glissante, ajustant
un polynôme localement à chaque point de données. Elle est efficace pour conserver les
caractéristiques du signal.

Lissage de LOESS (Local Regression) :


Description : Le lissage LOESS effectue une régression locale en ajustant un polynôme aux données
voisines. Le degré du polynôme et la taille de la fenêtre peuvent être ajustés.

Lissage Polynomial :
Description : Les méthodes de lissage polynomial ajustent des polynômes aux données pour les
rendre plus régulières. La complexité peut varier en fonction du degré du polynôme.

Filtre de Kalman :
Description : Le filtre de Kalman est un filtre récursif qui estime l'état actuel d'un système en
combinant les mesures actuelles avec les estimations précédentes.

Lissage de Fourier :
Description : Le lissage de Fourier consiste à ajuster une somme de sinusoïdes à une série
temporelle. Il est efficace pour extraire des fréquences dominantes.
Ces méthodes de lissage peuvent être sélectionnées en fonction de la nature des données et des
objectifs spécifiques. Le choix de la méthode dépendra souvent des caractéristiques particulières
du jeu de données et de la manière dont on souhaite atténuer le bruit tout en préservant les
tendances importantes.
Application aux Vibrations :
L'application du lissage mathématique dans le contexte des données de vibrations
vise à atténuer les fluctuations indésirables, généralement causées par des sources
de bruit, et à mettre en évidence les tendances ou les fréquences dominantes
associées au comportement vibratoire réel de la structure. Voici comment le lissage
peut être appliqué pour réduire le bruit dans les données de vibrations :
Lissage Moyen (Moving Average) :
Application : En calculant une moyenne mobile sur un certain nombre de points
voisins, le lissage moyen atténue les fluctuations rapides qui peuvent être attribuées
au bruit dans les données vibratoires. Cela permet de mettre en évidence les
tendances à plus long terme.
Lissage Exponentiel (Exponential Smoothing) :
Application : Le lissage exponentiel attribue plus de poids aux mesures les plus
récentes. Cela est utile pour atténuer le bruit aléatoire tout en réagissant
rapidement aux changements dans le comportement vibratoire.
Lissage de Savitzky-Golay :
Application : Cette méthode est efficace pour lissage tout en préservant les
caractéristiques du signal. Elle peut être utilisée pour réduire le bruit dans les
données de vibrations tout en conservant les fréquences dominantes.
Lissage de LOESS (Local Regression) :
Application : Le lissage LOESS effectue une régression locale, adaptant un polynôme
à des données voisines. Cela permet de lutter contre le bruit tout en conservant les
tendances locales du signal vibratoire.
Lissage Fourier :
Application : En ajustant une somme de sinusoïdes aux données de vibrations, le lissage de
Fourier permet de séparer les composantes fréquentielles du signal du bruit. Cela peut être
particulièrement utile pour identifier les fréquences dominantes associées aux modes de vibration
de la structure.
L'application de ces techniques de lissage dépend de la nature spécifique des données
vibratoires, des caractéristiques du signal recherché, et du niveau de bruit dans les données. Il est
important de sélectionner la méthode de lissage appropriée en fonction des objectifs spécifiques
de l'analyse des vibrations. Le lissage contribue à améliorer la qualité des données et facilite
l'identification des caractéristiques vibratoires importantes dans les structures.
Impact sur les Analyse de Réceptances :
Le lissage des réceptances dans l'analyse des structures impacte positivement la caractérisation
dynamique en atténuant le bruit, en mettant en évidence les fréquences dominantes, en
préservant les tendances générales, en améliorant la précision et en réduisant les erreurs de
mesure. Cela contribue à obtenir des résultats plus fiables et à mieux comprendre le
comportement vibratoire des structures.

Conclusion
L'analyse dynamique des structures est un domaine vaste et interdisciplinaire
qui englobe des concepts variés, des équations complexes et des méthodes
sophistiquées. Des réceptances aux vibrations des plaques, de la propagation
des ondes aux techniques de raccordement des structures, chaque aspect
contribue à une compréhension holistique du comportement dynamique des
systèmes. Le lissage mathématique, en tant qu'outil transversal, se révèle
essentiel pour traiter les données expérimentales et numériques, améliorant
ainsi la qualité des résultats et facilitant l'identification des phénomènes clés.
Ensemble, ces thèmes forment un paysage riche d'applications pratiques et de
contributions théoriques, stimulant ainsi la recherche continue dans le domaine
de la dynamique des structures.

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