Histoire Pour Progresser en Francais Episode 7
Histoire Pour Progresser en Francais Episode 7
Histoire Pour Progresser en Francais Episode 7
remière écoute -
Compréhension globale
1 - Où se déroule l’histoire ?
c) À la campagne.
Cette histoire s’est déroulée il y a plusieurs années, lors d’une ________ qui avait lieu à
Royan, une charmante station ________ de la ________ atlantique française. Nous nous
étions rassemblés chez ma tante Jacqueline, qui avait loué un petit appartement au bord
de la plage. Ce matin-là, mes grands cousins, Clémentine, Tobias et Stéphanie, qui
avaient tous la ________, m’avaient invité, moi, Jordi, treize ans à l’époque, à faire une
________ sur la plage avec eux. Mes deux petits frères, Manuel et Walter, 10 et 8 ans,
nous accompagnaient.
Nous avions obtenu la permission d’y aller seuls, sans les adultes, à condition de rester
groupés et, surtout, _________ _________ de se baigner ! En nous promenant le long de
la côte, nous avons repéré une petite ________ _________ au bord de la plage. Intrigués,
nous nous y sommes aventurés. L’endroit était fascinant, presque magique, avec des
_________ et des ________ qui semblaient raconter des histoires anciennes. Nous étions
émerveillés et _________…
Soudain, j’ai senti l’eau s’élever tout doucement autour de mes _________. C’est alors que
je compris : c’était l’heure de la ________ montante. Sentant le danger, je lançai aux
autres qu’il fallait _________ ________.Lorsque nous avons quitté la grotte, l'eau nous
arrivait déjà aux genoux… puis, en avançant, jusqu’à la taille ! Pour mon plus jeune frère
Walter, l’eau atteignait même le ________. Heureusement, le courant n’était pas trop fort,
et en unissant nos forces, nous avons réussi à ________ la plage, ______ et _______.
et surtout une leçon de prudence que nous n’étions pas près d’oublier !
étions rassemblés chez ma tante Jacqueline, qui avait loué un petit appartement au bord
de la plage. Ce matin-là, mes grands cousins, Clémentine, Tobias et Stéphanie, qui
avaient tousla quinzaine, m’avaient invité, moi,Jordi, treize ans à l’époque, àfaire une
viréesur la plage avec eux. Mes deux petits frères,Manuel et Walter, 10 et 8 ans, nous
accompagnaient.
Nous avions obtenu la permission d’y aller seuls, sans les adultes, à condition de rester
la côte, nous avons repéré une petitegrottenichéeau bord de la plage. Intrigués, nous
nous y sommes aventurés. L’endroit était fascinant, presque magique, avec des
Soudain, j’ai senti l’eau s’élever tout doucement autour de meschevilles. C’est alors que
je compris : c’était l’heure de lamarée montante.Sentant le danger, je lançai aux autres
déjà aux genoux… puis, en avançant, jusqu’à la taille ! Pour mon plus jeune frère Walter,
l’eau atteignait même lebuste. Heureusement, lecourantn’était pas trop fort, et en
Ce jour-là, nous avons échappé de peu à un véritable danger, cefutune belle frayeur et
surtout une leçon de prudence que nous n’étions pas près d’oublier !
VOCABULAIRE DE L’HISTOIRE
Vocabulaire Définitions
une cousinade r egroupement de la famille avec les cousins, cousines, oncles et tantes dans
le but de se retrouver le temps d’un weekend ou de vacances.
une façade (maritime) partie d’un pays, d’un territoire qui fait face à la mer.
une grotte grand trou au bord d’une montagne, d’une colline. Synonyme decaverne.
des stalagmites formations de pierres qui sortent du sol et qui montent vers le haut.
la marée ouvement naturel de la mer qui monte et descend toutes les 6 heures
m
environ. → la marée haute / la marée basse.
le buste partie supérieure du corps comprise entre la ceinture et les épaules.
le courant e mouvement de l'eau dans la mer ou les rivières. qui peut parfois être fort
L
et difficile à traverser.
TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO
Aujourd'hui, nous allons apprendre le français avec une histoire. Est-ce que tu trouves qu'il
est parfois compliqué de comprendre les Français lorsqu'ils parlent entre eux ? Est-ce que
tu trouves qu'il est parfois difficile de comprendre un film en français sans les sous-titres ?
Cela signifie sans doute que tu as besoin de travailler ta compréhension orale. Mais cela
signifie surtout que, en ce moment même, tu es au bon endroit, sur la bonne chaîne
YouTube, en train de regarder la bonne vidéo avec le bon professeur.
Salut, je m'appelle Jordi. Je suis professeur de français et créateur de « le French Club », le
club de français 100 % en ligne. Aujourd'hui, je te présente le 7e épisode de la série
Histoire pour progresser en français.
Si tu ne connais pas cette série, sache qu'à chaque fois je te raconte une histoire réelle, une
histoire que j'ai vécue. Je te promets qu'en écoutant cette histoire, tu vas apprendre du
vocabulaire nouveau, des expressions nouvelles et des structures nouvelles. Cette leçon de
compréhension orale vient avec un PDF. Sur ce PDF, tu trouveras tous les exercices que je
vais te laisser à faire aujourd'hui. Je l'ai placé sur la plateforme du club de français en ligne.
Il est ouvert à tous, donc gratuit. Je t'invite à le télécharger ; je te laisse le lien dans la
description de cette vidéo.
Alors, comment allons-nous procéder ? Nous allons faire cet exercice de compréhension
orale en trois grandes étapes. Lors de la première étape, je vais te raconter mon histoire à
un bon rythme B1, c'est-à-dire ni trop vite ni trop lentement. C’est un rythme soutenu, un
rythme B1. Attention : je vais te raconter cette histoire sans les sous-titres, les sous-titres
sont interdits lors de cette première écoute.
Alerte divulgâcheur! Divulgâcheur, c'est le mot françaispour dire spoiler. Donc, alerte
divulgâcheur : tu ne vas pas tout comprendre dès cette première écoute. Il y aura sans
doute des mots et des structures un peu compliqués. C'est normal, c'est complètement
Enfin, tu pourras réécouter une troisième fois cette histoire avec la transcription intégrale
qui apparaîtra à l'écran. Cela te permettra de vérifier ta compréhension. Et enfin, dans cette
troisième étape, je vais t'expliquer toutes les structures, mot par mot, expression par
expression.
Allez, si tu es prêt, tu peux prendre ton casque, le mettre sur tes oreilles et écouter mon
histoire pour progresser en français :
Première écoute
Alors, comment ça a été ? Tu penses avoir compris cette histoire ? Maintenant, je vais te
repasser mon histoire une deuxième fois. Tu vas la réécouter, et tu devras te concentrer sur
les espaces en blanc, sur les mots clés. Tu peux faire cet exercice avec un crayon sur le PDF
que je t'ai donné à télécharger, ou bien tu peux le faire directement sur la plateforme du
club de français en ligne avec ton clavier. C'est toi qui choisis.
Avant d'écouter une deuxième fois cette histoire, je vais te demander, s'il te plaît, de me
mettre un énormelikeà cette vidéo, de t'abonnerà la chaîneLe French Clubsi ce n'est pas
déjà fait, et d'activer la petite cloche. Chaque semaine, je mets du contenu pour toi qui
apprends le français. Je suis professeur de français depuis plus de 20 ans, et ce sont des
vidéos que je fais spécialement pour toi. Donc, il est important que tu t'abonnes. Si tu es
prêt ou prête, on passe à la deuxième écoute : concentre-toi sur les mots clés de notre
histoire !
Deuxième écoute
Troisième écoute
Le premier mot, c’était «cousinade». C’est vraique les élèves, les étudiants qui suivent
régulièrement les vidéos du French Club connaissent déjà ce mot, parce que je l’ai expliqué
très récemment, la semaine dernière, je crois. Donc forcément, les étudiants qui sont
abonnés au French Club ont un petit peu d’avance. Mais ne t’inquiète pas, je vais
réexpliquer ce mot.
« Cousinade » : tu reconnais dans ce mot la racine « cousin », c’est-à-dire le fils ou la fille du
frère ou de la sœur de mon père ou de ma mère. Une cousinade, c’est tout simplement une
réunion de famille, souvent le temps d’un week-end. On y retrouve les cousins, les
cousines, les oncles, les tantes, les grands-parents… L’idée, c’est que pendant deux ou trois
jours, la famille se retrouve. Donc, je faisais une cousinade à Royan, qui est une station
balnéaire.
Et ça, c’est notre deuxième mot : une «station balnéaire». C’est une ville qui est au bord de
la mer, avec la plage, qui est faite spécialement pour accueillir les touristes. Alors, les
étudiants qui habitent en France connaissent probablement Royan, parce que c’est l’une des
stations balnéaires les plus connues en France. L’hiver, les Français passent leurs vacances
dans une station de ski, par exemple dans les Pyrénées ou dans les Alpes. L’été, ils passent
leurs vacances dans une station balnéaire, donc une ville au bord de la mer.
Je passe maintenant au troisième mot, qui était «façade». Alors, peut-être que tu connais
déjà le mot « façade » pour parler du mur extérieur d’une maison. Mais savais-tu qu’en
français, on utilise également le mot « façade » pour parler du bord d’un pays, d’un
territoire, qui fait face à la mer, qui touche la mer ? Ainsi, je peux dire que la France
comprend deux façades : une façade atlantique et une façade méditerranéenne. La Suisse,
qui est un autre pays francophone, par exemple, n’a pas de façade maritime.
Après, je te dis que mes cousins ont laquinzaine.Ça veut tout simplement dire qu’ils ont
approximativement 15 ans : 14 ans et demi, 15 ans, peut-être 15 ans et demi ou 16 ans, à
peu près 15 ans. Ils ont la quinzaine. Mes cousins, Clémentine, Tobias, Stéphanie, qui
avaient la quinzaine, m’ont invité à faire une petite virée. Une «virée», c’était justement le
cinquième mot. Cela signifie faire un petit tour, une petite marche, voire un petit voyage.
Cela peut être fait à pied, à vélo ou en voiture, peu importe. Mais avec le mot « virée », il y a
toujours l’idée que c’est quelque chose de rapide : on y va et on revient, ce n’est pas un long
voyage.
Donc, adolescents, nous nous sommes aventurés dans une grotte. Une «grotte», c’était
notre sixième mot. Une grotte, c’est un grand trou, souvent à l’intérieur d’une montagne,
d’une colline, ou au bord de la mer, dans lequel on peut rentrer. C’est souvent un endroit
très sombre et très humide. Peut-être que tu connais le synonyme « caverne ». Une grotte,
une caverne, c’est à peu près la même chose. Les hommes préhistoriques vivaient dans des
grottes, et aujourd’hui, nous vivons dans des maisons.
Je t’ai dit que cette grotte était «nichée». « Nichée», c’est un adjectif qu’on utilise pour
parler d’un endroit qui est un peu en retrait, un peu protégé, sur le flanc d’une montagne,
par exemple. C’est ça, « nichée », ça veut dire en retrait, protégé. Dans cette grotte, il y avait
des stalactites et des stalagmites. Les stalactites et les stalagmites, ce sont des formations
de pierre. Alors, si je ne dis pas de bêtises, les stalactites tombent du plafond, tandis que
les stalagmites sortent du sol et vont plutôt vers le haut.
Le dixième mot, c’est quand je te dis que nous, adolescents, nous étions «insouciants». «
Insouciants », ça veut dire ne pas se soucier, ne pas s’inquiéter. Il y avait un danger que nous
ne connaissions pas, mais devant cette merveilleuse grotte, nous ne pensions pas à ce
danger, parce que nous étions insouciants. Le onzième mot, c’est lorsque j’ai dit que j’ai
senti l’eau qui entourait tout doucement meschevilles.Les chevilles, c’est une partie du
corps, c’est la partie qui se trouve juste au-dessus du pied. Et c’est à ce moment-là que j’ai
compris que nous étions en danger.
Le douzième mot, c’était vraiment un mot clé, c’était «marée montante». La marée, c’est ce
cycle de l’eau de la mer qui monte pendant six heures et qui redescend pendant six heures.
On appelle ça les marées montantes et les marées descendantes. Tu peux retenir aussi les
expressions «marée haute» et «marée basse ». Si,comme moi, lorsque j’étais enfant, tu
habites au bord de l’océan, tu sais qu’il y a une énorme différence entre la marée haute et la
marée basse. Il peut y avoir plusieurs centaines de mètres de différence.
Sur le chemin du retour, je t’ai dit que nous avions de l’eau jusqu’à la taille, mais que mon
petit frère, Walter, avait de l’eau jusqu'aubuste.C’est cette partie du corps. Et c’est à ce
moment-là que j’ai compris que nous nous étions vraiment mis en danger, et que,
heureusement, nous ne sommes pas restés cinq minutes de plus, parce que cela aurait
peut-être été trop tard. Mes cousins, plus âgés, pouvaient sortir de l’eau plus facilement,
mais pour mon petit frère de huit ans, cela a été un peu plus difficile. Heureusement, il n’y
avait pas beaucoup decourant. Le courant, c’est lemouvement de l’eau, la direction que
prend l’eau dans la mer ou dans une rivière. Ce courant n’était pas trop fort, heureusement.
Ensuite, j’ai utilisé un verbe, je ne sais pas si tu l’as compris : «regagnerla plage ». Nous
avons « regagné » la plage. « Regagner » un endroit, ça veut tout simplement dire revenir à
un endroit, revenir à notre point de départ. C’est très différent du verbe « gagner ». Par
exemple, un professeur peut dire à un élève : « Tu peux regagner ta place » après un
exercice au tableau.
Pour terminer, je t’ai dit que nous étions «sainset saufs». C’est une expression que l’on
utilise souvent en français, à la fin d’une histoire où il y a eu un danger, mais où, finalement,
tout le monde va bien, personne n’est blessé, personne n’est mort, heureusement. « Sains et
saufs » est une expression couramment utilisée par les médias ou les journalistes, par
exemple, pour donner les conclusions heureuses d’un accident. Enfin, le dernier mot, c’était
«fut». « Fut », F-U-T, est le passé simple du verbe« être ». J’aurais pu utiliser le passé
composé, « ça a été une belle frayeur », mais, comme nous sommes dans un récit, j’ai
préféré utiliser le passé simple : « ce fut une belle frayeur ». Le passé simple donne un côté
un peu plus chic, un peu plus soutenu, un peu plus littéraire à l’histoire que je viens de te
raconter.
Maintenant que tu connais tous les mots, toutes les structures, toutes les expressions, eh
bien, je te propose d'écouter notre histoire une 4e et dernière fois, sans les sous-titres. Je
veux voir si, après tout ce travail que tu viens d'effectuer, tu es capable de comprendre
parfaitement cette histoire.
Quatrième écoute
Est-ce que lors de cette 4e et dernière écoute tu as compris toute l’histoire, la totalité de
l’histoire ? Oui ? Cela veut dire que tu as très bien travaillé aujourd’hui, et je te félicite !
Si tu as aimé cette façon de travailler et si tu veux d’autres histoires, plus d’histoires comme
celle-ci pour progresser en français, si tu veux plus de podcasts, plus de leçons, plus de
cours, plus de vidéos à regarder, plus de PDF à télécharger, et si tu veux plus d’interaction
avec des personnes qui sont, comme toi, passionnées par la langue française, eh bien, je
t’invite à venir nous rejoindre au club de français en ligne.
Je te remercie d’avoir regardé cette vidéo. Je te félicite, parce que tu as très bien travaillé
aujourd’hui. Je te dis à la semaine prochaine, même chaîne, même jour, même heure !