Craquage Du Petrole
Craquage Du Petrole
Craquage Du Petrole
PLAN
SOMMAIRE
R-SH
Pour les kérosènes, les gaz livrés en bouteilles ou le GPL, la désulfuration consiste à
leur enlever les thiols (RSH) qu'ils contiennent, qui leur donne une odeur
nauséabonde et les rend corrosifs. Pour cela on les traite par de la soude ; les thiols
se transforment en thiolates (RSH → RS- ) qui conduisent à des disulfures (R-S-S-R)
que l'on élimine par décantation aqueuse. Cette opération s'appelle l'adoucissement.
avec x = y + y'
On obtient un mélange d'alcanes et d'alcènes constituant une essence.
- Vapocraquage :
C'est un craquage thermique mais, en pratique, on fait agir de la vapeur d'eau, dont la pression
contribue de façon appréciable à la pression totale de l'opération. L'expérience montre que ce
craquage thermique donne beaucoup de gaz. C'est pourquoi on en est venu plutôt à un craquage
catalytique pour avoir de l'essence.
Avec un alcane léger on peut en outre avoir formation de deux alcènes :
Les alcènes sont source de très nombreuses synthèses et sont à la base d'une florissante
pétrochimie.
- Hydrocraquage :
Lors de la désulfuration par le procédé HDS, il peut se produire un craquage.
C'est une opération qui s'adresse habituellement aux essences ; elle permet d'améliorer leur indice
d'octane c'est-à-dire leur qualité en temps que carburant, en augmentant leur pouvoir antidétonant,
c'est-à-dire leur résistance à l'auto-inflammation par compression ; Les chaînes linéaires sont
ramifiées ou cyclisées, la cyclisation supposant une déshydrogénation.
4-1) Isomérisation :
4-2) Cyclisation :
4-3) Déhydrocyclisation :
Le premier forage pétrolier a lieu à Titusville en Pennsylvanie en août 1859 par l'américain Edwin L.
Drake. Le pétrole affleure alors presque le sol, puisque la profondeur du puits est de 23m. Ce premier
forage marque le début de l'exploitation industrielle du pétrole.
C'est aussi dans cette région qu'est implantée la première raffinerie des Etats-Unis. Le saviez-vous :
au tout début le raffinage est seulement destiné à recueillir le pétrole pour lampes d'éclairage (pétrole
lampant), le reste étant réinjecté dans le sol.
6) Et maintenant des "algo-pétroles" :
Des recherches sont menées au niveau des micro-algues pour développer des filières de production
de biomasse et de biocarburant.
Les micro-algues sont des organismes photosynthétiques unicellulaires intéressants car en capturant
le dioxyde de carbone et grâce à la lumière elles croissent rapidement et produisent des métabolites
intéressants tels que polysaccharides, pigments et lipides.
Leurs atouts par rapport aux plantes supérieures est d'avoir un rendement supérieur (en métabolites
transformables en biocarburant), de ne pas être en compétition avec la production alimentaire ; de
plus elles sont très diverses et s'adaptent facilement à plusieurs milieux.
Leurs constituants polysaccharidiques permettraient la production de bioéthanol ou de biogaz et leurs
constituants lipidiques les bio-fuels ou biodiesels. On a calculé que la production de carburants à partir
de micro-algues pourrait représenter 20000 à 60000 litres d'huile par hectare, par an, contre 6000
litres d'huile de palme, un des meilleurs rendements terrestres.
On donne parfois à ces carburants le nom d'algo-carburants.