Module I : Etudier un roman

autobiographique, La Boite A Merveilles

d’Ahmed Sefrioui.
Séquence 04 : La solidarité des voisins
marocains.
Fiche 01

Niveau : 1ère année du Bac

Activité : Etude de texte (Lecture méthodique et langue intégrée)
Durée : 2 heures
Support : La boîte à merveilles, p :45-47, : « Rahma, la femme… les aventures de Zineb »
Objectifs : - Identifier la solidarité chez les familles traditionnelles
- Appliquer le schéma narratif à la scène de la disparition de Zineb.

Déroulement de la séance

Texte support :

« Rahma, la femme… les aventures de Zineb » page 45-47.

Contextualisation du texte :

 1- Je complète le tableau suivant :

Titre de l’œuvre Nom et prénom de Genre littéraire de Siècle de publication

l’auteur l’œuvre
La Boite à Merveilles Ahmed Sefrioui Roman 20 -ème siècle
autobiographique
 2-A- Je précise Parmi ces œuvres, une n’est pas écrite par l’auteur du texte ci- dessus.
Laquelle ?
A- « Le Chapelet d’ambre » ?
B- « Les Misérables » ?
C- « La Maison de servitude » ?
 2-B- Lequel de ces événements se produit avant ce texte ?
A- Lalla Zoubida et son fils rendent visite à Lalla Aicha ?
B- Driss le teigneux apporte à la mère du narrateur- personnage la lampe à pétrole ?
C- Un repas est organisé au profit des mendiants aveugles ?

Analyse du texte :

 3- En vous référant au texte, vous mettrez Vrai ou Faux devant chacune des
affirmations suivantes, Justifiez chacune de vos réponses par une phrase tirée du texte.
A- Ayant entendu ses cris, les femmes viennent aider Rahma. Vrai (Les femmes
avaient interrompu leur besogne).
B- Tout le monde prenait soin du narrateur – personnage Sidi Mohammed. Faux
(Toutes les femmes entourèrent Rahma la
Malheureuse).
 4- « Cesse de pleurer, tu nous déchires le cœur. »
Que remplace chacun des deux pronoms personnels soulignés dans cette phrase.
« tu » : Rahma ; « nous » : les femmes.
 5- Trouvez dans le texte une phrase qui montre le changement d’attitude de la mère du
narrateur vis-à-vis de Rahma, suite à la disparition de Zineb.
 « Tout émue, elle se précipita au premier étage en criant »
 6- Figure de style : « …je pleurais pour bien d’autres raisons. D’abord, je pleurais pour
faire comme tout le monde, il me semblait que la bienséance l’exigeait ; je pleurais
aussi parce que ma mère pleurait… »
 Quelle est la figure de style exprimée dans cet énoncé :
A- Une comparaison ? B- Une répétition ?
C- Une métaphore ? D- Une antithèse ?
 7- Lexique : Relevez dans le texte quatre mots ou expressions (groupes de mots)
appartenant au champ lexical des sentiments.
«tout en pleurs», «se lamenter», «Malheur», «la plus misérable», «cette douleur»,
«Tout émue», « déchires le cœur», «se mit à pleurer bruyamment », «du chagrin»
 8- Quel est le registre littéraire du texte :
a) réaliste et tragique ?
b) pathétique et comique ?
c) tragique et fantastique ?

Réactions personnelles :

9- Très touchée par la disparition de sa fille Zineb, Rahma se mit à crier et à se donner des
gifles

« Sonores sur les joues. »

Son comportement vous semble – t – il convenable ? Justifiez votre réponse en une phrase
ou deux.

Non, le comportement de Rahma est compréhensible mais un peu excessif, car perdre un
enfant est très douloureux, mais se donner des gifles peut sembler exagéré pour exprimer
sa tristesse.

 10- Contrairement à toutes les personnes présentes, le narrateur- personnage semble

plutôt content « et se réjouissait » de la disparition de Zineb.

Êtes- vous d’accord avec sa réaction ? Justifiez votre réponse en une phrase ou deux.

Non, je ne suis pas d'accord avec la réaction du narrateur, car se réjouir de la

disparition de quelqu'un est un sentiment dur et malveillant, surtout dans une situation
aussi triste.

Les axes de lectures :

Axe 1) : « Chez ma mère, de telles joies étaient souvent très proches des larmes…tu nous
déchires le cœur »

→UNE GRANDE CATASTROPHE

• Sidi Mohammed raconte le souvenir de la disparition de Zineb.

• Pendant que Zoubida chantait de joie, Rahma est rentrée à la maison dans un grand état de détresse
• Cette catastrophe a facilité la réconciliation entre Zoubida et Rahma.

Axe 2) : « Toutes les femmes entourèrent Rahma…s’attendrissait sur son propre sort »

→UN VOISINAGE SOLIDAIRE

• Toutes les voisines et même celles des maisons mitoyennes font signe de solidarité, elles viennent
consoler Rahma, partager sa douleur et l’exhorter à la patience.

• Sidi Mohammed devient un enfant presque normal, il commence à imiter son entourage, il imite les
pleureuses et sa mère.

Axe 3) : « Je m’étais mêlé au groupe des pleureuses…et m’entraina courroucée »

→UN ENFANT SADIQUE

• Sidi Mohammed était tant heureux car il détestait Zineb, sa disparition le réjouissait plutôt

• Cependant, Sidi Mohammed ne pleurait pas parce qu’il était triste mais il pleurait parce qu’il avait
faim (quiproquo)

Le champ lexical :

→la méchanceté, l’insensibilité :

- Cela m'est égal qu'on ne retrouve pas Zineb, je pleure parce que j'ai faim ! - Je n'aimais pas Zineb, -
sa disparition me réjouissait plutôt, - je pleurais pour bien d'autres raisons.

Les registres littéraires :

→Réaliste : description des valeurs du bon voisinage (solidarité + convivialité)

→Pathétique : douleur de Rahma

→Comique : Quiproquo : Sidi Mohammed pleure parce qu’il a faim et non parce qu’il est triste

Les figures de style :

-Chez ma mère, de telles joies étaient souvent très proches des larmes. → ANTITHESE

- Malheur ! Malheur à moi ! →ANAPHORE

- Je suis la plus misérable des mères ; →HYPERBOLE

- je ne pourrai jamais survivre à cette douleur. →HYPERBOLE

- Personne ne pourra soulager ma peine. →HYPERBOLE

- Je suis la plus misérable des mères ; je ne pourrai jamais survivre à cette douleur. Personne ne pourra
soulager ma peine. →EMPHASE

- Les questions fusaient de toutes les fenêtres. →METAPHORE HYPERBOLIQUE

-Tout émue, elle se précipita au premier étage en criant : Ma sœur ! Ma pauvre sœur ! Que t'est-il
arrivé ? →ANAPHORE
- Nous pouvons peut-être te venir-en aide. Cesse de pleurer, tu nous déchires le cœur.
→HYPERBOLE

- En vain, sa mère avait essayé de la retrouver dans les petites rues latérales, Zineb s'était volatilisée,
→METAPHORE

- le sol l'avait engloutie →PERSONNIFICATION

- et il n'en restait pas la moindre trace. →HYPERBOLE

- Tout le monde se mit à pleurer bruyamment. →HYPERBOLE

- Je m'étais mêlé au groupe des pleureuses et j'éclatai en sanglots. →HYPERBOLE

- Personne ne s'occupait de moi. →HYPERBOLE

- je pleurais pour bien d'autres raisons. D'abord, je pleurais pour faire comme tout le monde, il me
semblait que la bienséance l’exigeait ; je pleurais aussi parce que ma mère pleurait et parce que
Rahma, qui m'avait fait cadeau d'un beau cabochon de verre, avait du chagrin →ANAPHORE

-Toutes les femmes s'arrêtèrent, s'essuyèrent le visage, qui avec un mouchoir, qui avec le bas de sa
chemise. →PARALLELISME

- Arrête ! Sidi Mohammed, on retrouvera Zineb, arrête ! →ANAPHORE

I. Synthèse (demandez à faire une synthèse de cette lecture) (5min).

Dans ce texte, Sidi Mohammed, le narrateur, raconte un souvenir marquant : la

disparition de Zineb, la fille de Rahma. Face à cette situation, tout le voisinage se rassemble
pour consoler Rahma, qui est en détresse. Les femmes pleurent, se lamentent et expriment
leur solidarité. Sidi Mohammed se joint aux pleureuses, mais en réalité, il pleure par imitation
et surtout parce qu’il a faim, et non par tristesse pour Zineb. Ce quiproquo ajoute une touche
d’humour à une scène marquée par la tristesse et la compassion communautaire.

II. Traces écrites (5min)

Prolongement : Production écrite

Sujet : De plus en plus de parents viennent attendre leurs enfants devant les écoles de peur
qu’il leur arrive un malheur. Pensez- vous que ces parents aient raison de s’inquiéter ainsi ?
Exprimerez votre point de vue à l’aide des arguments précis.
Fiche 02

Niveau : 1ère année du Bac

Activité : Langue
Titre : La focalisation
Durée : 1 heure
Support : Groupement de textes
Objectifs : - Repérer la focalisation
- Identifier les différents types de focalisation.

Déroulement de la séance

 Test de prérequis : (5min)

 Qu'est-ce qu'un narrateur ? C'est un être en papier inventé par l'auteur
 Quel rôle joue le narrateur ? Raconter une histoire
 Quelle vision peut porter le narrateur ? Selon un point de vue comment appelle -
ton cette vision ? Une focalisation
 Présentation du corpus : (5min)

Texte 1 : Les deux femmes marchaient à touts petits pas, se penchant parfois l'une sur
l'autre pour se communiquer leurs impressions en chuchotement. A la maison, elles
faisaient trembler les murs en racontant les moindres futilités, tellement leurs cordes
vocales étaient à toute épreuve... p.24

Texte 2 : Ses yeux mobiles reflétaient une âme d’enfant. Malgré son teint d’ivoire, sa
bouche généreuse, son nez court et bien fait, elle ne se piquait d’aucune coquetterie. Elle
s’ingéniait à paraître plus vieille que son âge. p.58

Texte 3 : J'ai gardé un vif souvenir sur cette femme (Lalla Aicha), plus large que haute,
avec une tête qui reposait directement sur le tronc, des bras courts qui s'agitaient
constamment. Son visage lisse et rond m'inspirait un certain dégoût... p.22

 Observation du corpus : (15 min)

Extrait 1

1. Qui semble être le narrateur dans ce passage : un personnage ou une voix extérieure à
l'histoire ?

Le narrateur semble être extérieur à l'histoire, car il décrit les personnages de manière
objective.

2. Le narrateur sait-il tout ce que pensent les personnages, ou décrit-il seulement ce qu'il voit ?

Non, le narrateur ne semble pas connaître les pensées des personnages ; il décrit seulement
leurs actions visibles.

3. Peut-on dire que le narrateur raconte l'histoire en connaissant les pensées des personnages ?
Non, le narrateur n’a pas accès aux pensées intimes des personnages. Il se limite aux
apparences.

4. Comment le narrateur décrit-il les actions des deux femmes ? Fait-il des suppositions ou
donne-t-il des informations précises ?

Le narrateur décrit les actions des deux femmes de manière objective, sans donner
d’informations sur leurs pensées ou sentiments.:

5. Selon vous, ce passage utilise-t-il une focalisation interne, externe, ou zéro ? Pourquoi ?

Ce passage utilise une focalisation externe, car le narrateur décrit les actions des personnages
sans connaître leurs pensées ou leurs émotions.

Extrait 2

1. Le narrateur connaît-il les pensées du personnage ?

Oui, il sait qu’elle a "une âme d’enfant", ce qui montre une focalisation zéro.

2. Le narrateur voit-il seulement l’extérieur du personnage ou sait-il des choses plus

profondes ?

Il sait des choses profondes, comme son caractère, ce qui montre qu'il a une vision totale
(focalisation zéro).

3. Le narrateur a-t-il accès à tout ce que ressent et pense le personnage ?

Oui, car il décrit ses sentiments et attitudes sans limites.

4. Est-ce que le narrateur semble tout savoir sur le personnage ?

Oui, il décrit des aspects cachés du personnage, donc focalisation zéro.

5. Le narrateur décrit-il le personnage d’une manière extérieure ou sait-il plus que ce qu’on
peut voir ?

Il sait plus que ce qu'on peut voir, ce qui montre qu’il a une vision omnisciente (focalisation
zéro).

Extrait 3

1. Qui donne son opinion sur Lalla Aicha dans ce passage ?

C’est le narrateur qui exprime son opinion sur Lalla Aicha.

2. Ce passage reflète-t-il des pensées ou des impressions personnelles sur le personnage de

Lalla Aicha ?

Oui, ce passage reflète les impressions personnelles du narrateur sur Lalla Aicha.
3. Le narrateur donne-t-il uniquement des faits ou exprime-t-il aussi des émotions et des
jugements ?

Le narrateur exprime des émotions et des jugements, par exemple en disant qu’il ressent du
dégoût.

4. Quels détails physiques sont donnés par le narrateur sur Lalla Aicha ? Cela semble-t-il être
l'avis d'un personnage ou d'une voix extérieure ?

Le narrateur donne des détails physiques sur Lalla Aicha, et ces détails semblent provenir de
l’observation personnelle du narrateur.

5. D'après vous, ce passage est-il raconté avec une focalisation interne, externe ou zéro ?
Justifiez votre réponse.

Ce passage est raconté avec une focalisation interne, car le narrateur partage ses sentiments
personnels envers Lalla Aicha, ce qui révèle un point de vue subjectif.

 Conceptualisation : (10min)

La focalisation, appelée aussi, point de vue, est un angle de vue choisi par le narrateur pour
décrire les personnages, les lieux... et raconter le récit. Il existe 3 types de focalisation :

Zéro : ou omniscient. Ici le narrateur sait tout sur les personnages ; leur petit souci, leurs
secrets, leurs projets...

Interne : l'un des personnages remplace le narrateur dans la description et la narration. Les
événements sont racontés sous le regard des personnages.

Externe : le narrateur sait peu de choses sur les personnages. Il ne décrit que ce qui est
extérieur.

 Application : (10min)

Identifiez le type de focalisation dans les passages suivants :

-Nous nous trouvâmes bientôt dans une cour qui me parut immense. Au centre .... p.26
Focalisation interne

-Rahma, radieuse, invita les voisines.... p.53 Focalisation externe.

-Lalla Aicha occupait deux pièces de petites dimensions... p.57 Focalisation zero.

Je sais qui est mort répéta à plusieurs reprises la vieille esclave... p.83 Focalisation interne.

 Trace écrite : (10min)

Recopier le corpus et la conceptualisation.

 Fiche 03

Niveau : 1ère année du Bac

Activité : Production orale

Durée : 1 heure

Objectifs : Exprimer et argumenter son point de vue oralement.

Déroulement de la séance
 Communication de l’objectif de la séance

I-Présentation de la consigne (5mn)

[Demander aux apprenants de lire la consigne au moins 2 fois]
Sujet : « L’angoisse des parents pour leurs enfants :
est-ce bénéfique ou excessif, Que pensez-vous de
cette idée ? »
II- Compréhension de la consigne (10 min)
Annoncer le projet de la séance.
Souligner les mots clés par les apprenants.
Déterminer le genre de l’activité : débat

[-Répartir le groupe classe en 4 groupes : 2 groupes pour et 2 groupes contre l'angoisse des parents
envers leurs enfants.
-Diriger et orienter la discussion à travers des questions simples.
- Aider les élèves à formuler des phrases.]

III. Déclenchement de la discussion (30 min)

Questions directives :
 Pourquoi les parents sont-ils inquiets pour leurs enfants ?
 Quelles sont les conséquences de l'angoisse des parents sur leurs enfants ?
 Est-ce que l'angoisse des parents peut aider leurs enfants ?
 L'angoisse des parents peut être mauvaise pour leurs enfants ? Pourquoi ?
 Comment les parents peuvent-ils trouver un équilibre entre protéger et laisser leurs enfants
grandir ?
 Les arguments pour

 Sécurité des enfants : Les parents sont inquiets pour la sécurité de leurs enfants. Ils
surveillent leurs fréquentations, imposent des règles, et font attention à leur
environnement. Cela les aide à éviter les dangers.
 Réussite des enfants : Les parents s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants et leur
réussite. Cette angoisse les pousse à s’impliquer dans leur éducation, à les encourager, et à
les soutenir pour qu’ils réussissent mieux dans la vie.
 Expression de l’amour : L’angoisse des parents montre qu’ils aiment et se soucient de
leurs enfants. Cela prouve qu’ils veulent leur bonheur et leur bien-être, et qu’ils sont prêts
à les protéger.
  Les arguments contre l'angoisse des parents envers leurs enfants :

 Empêche l’autonomie : Les parents trop inquiets empêchent souvent leurs enfants de
devenir autonomes. Ils prennent les décisions à leur place et les empêchent d’apprendre à
être indépendants.
 Stress pour les enfants : L’angoisse des parents peut causer du stress aux enfants. Ils
peuvent se sentir sous pression et avoir peur de décevoir leurs parents, ce qui peut nuire à
leur confiance en eux.
 Surprotection : Les parents trop inquiets protègent trop leurs enfants. Ils ne les laissent pas
faire leurs propres expériences, et cela peut limiter leur apprentissage et leur
développement personnel.

IV- Traces écrites (10min) :

[Recopiez les arguments pour et contre l 'angoisse des parents envers leurs enfants]

V-Prolongement :

Rédigez un texte argumentatif dans lequel vous exprimez votre point de vue sur le sujet suivant à
l’aide des arguments précis.

« De plus en plus de parents viennent attendre leurs enfants devant les écoles de peur qu’il
leur arrive un malheur, Pensez- vous que ces parents aient raison de s’inquiéter ainsi ?
Exprimerez votre point de vue à l’aide des arguments précis. »
 Fiche 04

Niveau : 1ère année du Bac

Activité : Production écrite

Durée : 1 heure

Objectifs : Rédiger un texte argumentatif selon un plan dialectique.

Support : consigne : « De plus en plus de parents viennent attendre leurs enfants devant les
écoles de peur qu’il leur arrive un malheur Pensez- vous que ces parents aient raison de
s’inquiéter ainsi ? Exprimerez votre point de vue à l’aide des arguments précis ».
Déroulement de la séance
 Communication de l’objectif de la séance
I- Observation et compréhension (5 min)
Lecture et explication du sujet ; puis un échange avec les apprenants afin de déduire :
▪ Le thème : l’angoisse des parents envers leurs enfants
▪ Le type de texte demandé : rédiger un texte argumentatif.
▪ Le plan : dialectique (« thèse / antithèse / synthèse »).
▪ La démarche à suivre (introduction, développement, conclusion).
II- Recherche des idées (5 min)
Interaction et échanges avec et entre apprenants pour identifier quelques arguments à utiliser
dans la rédaction de ce sujet.
Thèse Antithèse Synthèse
+ L’angoisse des parents aide à + L’angoisse des parents L'angoisse des parents peut être
protéger leurs enfants des empêche les enfants de devenir bénéfique en offrant protection
dangers. autonomes. et soutien, mais elle peut aussi
+ Les parents s’inquiètent pour la + Les enfants se sentent sous limiter l'autonomie des enfants
réussite de leurs enfants, ce qui pression et stressés par les et leur créer du stress. Il est
les pousse à les soutenir dans attentes de leurs parents. important de trouver un
leurs études et leur avenir. + La surprotection empêche les équilibre entre soutien et
+ L’angoisse des parents montre enfants de faire leurs propres liberté pour que les enfants
qu’ils se soucient du bien-être et expériences. puissent grandir de manière
du bonheur de leurs enfants. indépendante tout en étant
protégés. (L’avis personnel).

III-Rédaction en groupes (10 min)

- Répartir le groupe classe en cinq groupes
- Chaque groupe sera désigné par l’enseignant pour rédiger une partie (introduction / thèse /
antithèse / synthèse / conclusion).
- Intervenir pour la correction des erreurs et pour aider les élèves à bien rédiger.
V- Rédaction collective (25 min)
Rédiger d’une manière collective le sujet
VI- Trace écrite (10 min)
Recopier le texte produit d’une manière collective.
Exemple de production écrite :
Introduction :
Les parents sont souvent inquiets pour leurs enfants. Ils veulent les protéger des dangers, les aider à
réussir et les voir heureux. Cette inquiétude peut être un signe d'amour, mais elle peut aussi avoir des
effets négatifs. Trop de soucis peuvent empêcher les enfants de grandir de manière autonome et leur
causer du stress. Alors, faut-il que les parents s’inquiètent autant, ou cette inquiétude peut-elle être
nuisible ?
Développement :
Certes, l'angoisse des parents est un sujet qui reflète des diverses opinions
D'abord : l'angoisse des parents peut être utile. Par exemple, lorsqu’ils s’inquiètent, ils protègent leurs
enfants des dangers. Ils veillent à ce que leurs enfants ne prennent pas de risques inutiles, comme
traverser une rue sans regarder.
Ensuite : l'inquiétude des parents les pousse à soutenir leurs enfants dans leurs études et leur avenir. Ils
les encouragent à réussir et les aident à faire leurs devoirs. Enfin, cette inquiétude montre que les
parents aiment leurs enfants et veulent ce qu'il y a de mieux pour eux.
Cependant, cette angoisse peut aussi causer des problèmes. En premier lieu Si les parents sont trop
inquiets, leurs enfants peuvent devenir dépendants et avoir du mal à prendre des décisions seuls. En
deuxième lieu, les enfants peuvent se sentir stressés et sous pression, surtout s'ils pensent devoir
répondre aux attentes de leurs parents. En troisième lieu quand les parents protègent trop leurs enfants,
ces derniers n’ont pas la chance de faire des erreurs et d’apprendre de leurs expériences.
Conclusion :
En conclusion, je pense que l'angoisse des parents peut être bonne, car elle les pousse à protéger et
soutenir leurs enfants. Mais, si cette inquiétude devient trop forte, elle peut empêcher les enfants de
grandir de manière autonome et leur causer du stress. Il est donc important que les parents trouvent un
équilibre pour protéger leurs enfants tout en leur donnant la liberté de grandir et de faire leurs propres
choix.