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Citations Internes Eschyle 7th Sup

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Eschyle, Les Suppliantes

Citations internes
(pagination Folio classique / Belles Lettres)

Accoutrement

D’où vient donc cette troupe à l’accoutrement si peu grec, fastueusement paré de robes et de
bandeaux barbares, à qui je parle ici ? Ce n’est point là le vêtement des femmes ni à Argos ni dans
aucun pays de la Grèce (Le Roi, p. 59 / 21)

Accueil / Asile / Hospitalité

D’où vient donc cette troupe [...], à qui je parle ici ? [...] mais tu es là, et pour t’expliquer, tu as la
parole (le Roi, p. 59 / 22)
Pour cela, tu peux me répondre et parler en toute assurance (le Roi ; p. 59 / 22)
Déclare-moi ta race, dis-moi tout ; mais n’oublie pas que ce pays répugne aux longs discours (le
Roi, p. 60 / 23)
Que demandes-tu donc en suppliante aux dieux de la cité, avec ces rameaux frais coupés aux
bandelettes blanches ? (le Roi, p. 62 / 25)
... nous aurons « la résidence en ce pays, libres et protégés contre toute reprise par un droit d’asile
reconnu » (Danaos, p. 72 / 35)
Il serait bon pourtant, si nous tardions à vous porter secours, de ne pas oublier un instant cet asile
(Danaos, p. 76 / 39)
J’entends là des mots peu hospitaliers. – Je ne vois pas des hôtes en ceux qui dépouillent des dieux
(le Héraut, p. 83 / 46)
Des logis sont là tout prêts pour vous, si vous voulez habiter avec d’autres. Vous êtes libres aussi,
s’il vous agrée davantage, d’occuper des demeures disposées pour vous seules (le Roi, p. 84 / 48)
... ils ont écouté mon récit avec la sympathie due à des proches (Danaos, p. 84 / 48)
... ils ont attaché à ma personne ces suivants, ces hommes d’armes, d’abord pour m’octroyer un
privilège qui m’honore, ensuite pour nous garder (Danaos, p. 85 / 49)

Arrivant / Hôte / Réfugié

... répondez aux étrangers en termes suppliants, gémissants et éplorés, ainsi qu’il convient à des
arrivants, en disant nettement que votre exil n’est pas tâché de sang (Danaos, p. 57 / 20)
Sache céder ; tu es une étrangère, une exilée dans la détresse : un langage trop assuré ne
convient pas aux faibles (Danaos, p. 57 / 20)
Vois une suppliante fugitive éperdue, semblable à la génisse pourchassée du loup (le Chœur, p.
63 / 25)
Ne livre pas la fugitive qu’un exil impie a de si loin jetée sur ces rivages (p. 28)
... nul habitant ni étranger ne pourra nous saisir ; use-t-on de violence, tout bourgeois d’Argos qui
ne nous prête aide est frappé d’atimie, exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
... que nos vœux appellent sur Argos les biens qui paieront ses bienfaits, et que Zeus Hospitalier
veille à réaliser pleinement et sans réserve les hommages que lui rend la bouche de ses hôtes ! (le
Coryphée, p. 73 / 35)
Car les fils d’Egyptos – intolérable démesure – mâles en chasse sur mes pas, vont pressant la
fugitive de leurs lubriques clameurs et prétendent l’avoir de force ! (le Chœur, p. 79 / 42)

Bannissement / Exil

Daigne Zeus Suppliant jeter un regard favorable sur cette troupe vagabonde [...]. Loin du sol de
Zeus, [...] nous errons en bannies (le Coryphée, p. 13)
Chassée de son séjour d’antan, elle (= Procné) pleure douloureusement sa demeure familière (le
Chœur, p. 53 / 15)
... trouverai-je ici des frères prêts à veiller sur mon exil loin de la Terre Brumeuse ? (le Chœur, p.
53 / 15)
Même aux fugitifs meurtris par la guerre une sauvegarde contre le malheur s’offre dans l’autel où
réside la majesté des dieux (le Chœur, p. 53 / 16)
... répondez aux étrangers en termes suppliants, [...] en disant nettement que votre exil n’est pas
tâché de sang (Danaos, p. 57 / 20)
... le pur Apollon, dieu jadis exilé du ciel (Danaos, p. 58 / 20)
Qui eût imaginé que cet exil imprévu ferait aborder à Argos une race jadis sœur de la vôtre et la
transplanterait ici [...] ? (le Roi, p. 62 / 25)
... nul habitant ni étranger ne pourra nous saisir ; use-t-on de violence, tout bourgeois d’Argos qui
ne nous prête aide est frappé d’atimie, exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
Terre montueuse [...] que vais-je devenir ? Où fuir ? (le Chœur, p. 78 / 41)

Barbare / Etranger

M’entends-tu bien, ô terre, malgré mon accent barbare ? (le Chœur, p. 55 / 17)
... avec nos teins brunis des traits du soleil (le Chœur, p. 56 / 18)
... répondez aux étrangers en termes suppliants, gémissants et éplorés, ainsi qu’il convient à des
arrivants (Danaos, p. 57 / 20)
Sache céder ; tu es une étrangère (Danaos, p. 57 / 20)
D’où vient donc cette troupe à l’accoutrement si peu grec, fastueusement paré de robes et de
bandeaux barbares, à qui je parle ici ? Ce n’est point là le vêtement des femmes ni à Argos ni dans
aucun pays de la Grèce (Le Roi, p. 59 / 21)
Votre langue, étrangères, semble incroyable à mes oreilles : d’où vous viendrait telle origine ? Ce
sont les Libyennes que vous rappelez, bien plutôt que les Argiennes (le Roi, p. 60 / 23)
Je vois à l’ombre de rameaux frais coupés d’étranges fidèles devant les dieux de ma cité (le Roi, p.
63 / 26)
Puisse la cause de ces concitoyens-étrangers ne point créer de maux ! (le Roi, p. 63 / 26)
Et me garde le Ciel d’ouïr Argos me dire un jour, si pareil malheur arrivait : « Pour honorer des
étrangers, tu as perdu ta cité ! » (le Roi, p. 65 / 27)
... nul habitant ni étranger ne pourra nous saisir ; use-t-on de violence, tout bourgeois d’Argos qui
ne nous prête aide est frappé d’atimie, exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
Telle est la formule qu’a défendue notre patron, le roi des Pélasges [...] en évoquant la double
souillure, à la fois nationale et étrangère (Danaos, p. 72 / 35)
Qu’aux étrangers, avant d’armer Arès, on offre, pour éviter des maux, des satisfactions réglées par
traité (le Chœur p. 75 / 38)
Pour un barbare aussi tu montres avec les Grecs un peu trop d’insolence ! (le Roi, p. 82 / 46)
Tu ignores d’abord les devoirs d’un étranger (le Roi, p. 82 / 46)
Chacun est prêt à lancer le blâme sur un étranger : veillons à ce que tout aille aux mieux ! (le
Coryphée, p. 84 / 48)
quand il s’agit d’un étranger, chacun tient prêt des mots méchants (Danaos, p. 85 / 49)

Bonheur / Profit

Que des richesses soient arrachées à une maison, d’autres y peuvent rentrer, d’une valeur qui
dépasse la perte (le Roi, p. 66 / 29)

Chantage

Sinon, avec nos teins brunis des traits du soleil [...] nous nous pendrons, puisque nos voix n’ont pu
atteindre les dieux olympiens (le Chœur, p. 56 / 18)
Alors Zeus sera livré à des récits qui diront son injustice, puisqu’il a méprisé l’enfant de la génisse
par lui-même engendré (le Chœur, p. 56 / 19)
Quel secours attends-tu enfin de ces ceintures ? [...] – De nous pendre à l’instant aux dieux que
voici. – J’entends là des mots cinglants pour mon cœur (Le Roi au Coryphée, p. 67 / 30)

Châtiment

... nous errons en bannies ; non qu’aucune cité ait porté contre nous la sentence d’exil qui paie le
sang versé (le Coryphée, p. 51 / 13)
Non, même dans l’Hadès, il n’échappera point au chef de luxure (Danaos, p. 59 / 21)
... afin que moi-même, je n’aille pas, en vous livrant ainsi agenouillés aux autels de nos dieux,
m’attacher pour rude compagnon le dieu de ruine (le Roi, p. 65 / 28)

Chef / Responsable

... à qui parlé-je ici ? [...] au chef de la cité ? (le Coryphée, p. 59 / 22)
Je suis le [...] chef suprême de ce pays ; et le peuple des Pélasges qui cultive ce sol a
naturellement pris le nom de son roi (le Roi, p. 59 / 22)
Pour moi, je ne saurais te faire de promesse, avant d’avoir communiqué les faits à tous les Argiens
(le Roi, p. 64 / 26)
C’est toi, la cité (= le Roi) ; c’est toi, le Conseil ; chef sans contrôle, tu es le maître de l’autel, foyer
commun du pays [...] ; toi seul décides de tout (le Chœur, p. 64 / 26)
... afin que moi-même, je n’aille pas, en vous livrant ainsi agenouillés aux autels de nos dieux,
m’attacher pour rude compagnon le dieu de ruine (le Roi, p. 65 / 28)
Pense donc, et pour nous, comme il sied, deviens un pieux proxène (le Chœur, p. 66 / 28)
... vieillard, [...] prends ces rameaux et va les déposer sur d’autres autels de nos dieux nationaux,
afin que tous les citoyens voient cet insigne suppliant et ne rejette pas les propositions qui leur
viendront de moi (le Roi, p. 68 / 30)
... la foule aime à chercher des raisons à ses maîtres (le Roi, p. 68 / 30)
Telle est la formule qu’a défendue notre patron, le roi des Pélasges, [...] en évoquant la double
souillure, à la fois nationale et étrangère (Danaos, p. 72 / 35)

Cité / Remparts

... encore mieux qu’un rempart, un autel est un infrangible bouclier (Danaos, p. 57 / 20)
Je vois chez vous [...] des rameaux suppliants déposés suivant le rite aux pieds des dieux de la cité
(Le Roi, p. 59 / 21)
Que demandes-tu donc en suppliante aux dieux de la cité, avec ces rameaux frais coupés aux
bandelettes blanches ? (le Roi, p. 62 / 25)
Je vois à l’ombre de rameaux frais coupés d’étranges fidèles devant les dieux de ma cité (p. le Roi,
p. 63 / 26)
... si la souillure est pour Argos, pour la cité entière, que le peuple entier s’occupe d’en découvrir le
remède (le Roi, p. 64 / 26)
Et me garde le Ciel d’ouïr Argos me dire un jour, si pareil malheur arrivait : « Pour honorer des
étrangers, tu as perdu ta cité ! » (le Roi, p. 65 / 27)
... que l’affaire d’abord ne crée point de maux à notre cité, pour moi-même ensuite se termine au
mieux (le Roi, p. 65 / 28)
Que le Conseil qui commande en cette cité garde sans trouble ses honneurs, pouvoir prévoyant qui
pense pour le bien de tous ! (le Chœur, p. 75 / 38)
Pour vous, reprenez confiance, et toutes, avec vos suivantes, entrez dans notre cité bien close, que
protège l’appareil de ses remparts élevés (le Roi, p. 84 / 47)

Concitoyen

Puisse la cause de ces concitoyens-étrangers ne point créer de maux ! Que nulle querelle [...] n’en
résulte pour Argos (le Roi, p. 63 / p. 26)

Confiance

... le Nil et l’Inachos ne nourrissent pas des races pareilles. Gardons qu’excès de confiance
n’engendre grand effroi : plus d’un déjà a tué un ami, pour l’avoir méconnu (Danaos, p. 68 / 31)
A qui te dit : « Confiance ! » réponds par des mots confiants (le Roi, p. 69 / 31)
Jamais roi n’a connu la peur (le Roi, p. 69 / 31)
... mes filles [...], ne vous effrayez pas, si votre père vous annonce à l’improviste du nouveau
(Danaos, p. 75 / 38)
Les Argiens ont émis un vote sans appel, ma fille : aie confiance, ils combattront pour toi, j’en suis
bien sûr, va (Danaos, p. 76 / 39).
Pour vous, reprenez confiance, et toutes, avec vos suivantes, entrez dans notre cité bien close, que
protège l’appareil de ses remparts élevés (le Roi, p. 84 / 47)

Courage

Et pourtant, que vous ayez osé, intrépide, venir jusqu’ici sans hérauts ni proxènes – sans guides !
– voilà qui me surprend (Le Roi, p. 59 / 21)
Mais comment avez-vous osé quitter le palais paternel ? (le Roi, p. 62 / 24)

Crime / Démesure / Impiété / Souillure

... nous errons en bannies ; non qu’aucune cité ait porté contre nous la sentence d’exil qui paie le
sang versé (le Coryphée, p. 51 / 13)
... avant d’avoir, malgré le Ciel qui le défend, asservi les nièces d’un père, en montant dans des lits
qui ne les veulent pas ! (le Coryphée, p. 52 / 14)
... dans votre haine toujours prête à frapper la démesure, montrez votre justice en face de cet
hymen (le Chœur, p. 53 / 16)
Qu’il (= Zeus) jette donc les yeux sur la démesure humaine, incarnée à nouveau dans la race qui,
pour obtenir mon hymen, s’épanouit en funestes et folles pensées ! (le Chœur, p. 54 / 17)
... répondez aux étrangers [...] en disant nettement que votre exil n’est pas tâché de sang
(Danaos, p. 57 / 20)
... leurs frères pourtant ! frères changés en ennemis, [...] veulent se souiller d’un crime à l’égard
de leur propre race (Danaos, p. 59 / 21)
... si la souillure est pour Argos, pour la cité entière, que le peuple entier s’occupe d’en découvrir le
remède (le Roi, p. 64 / 26)
Si je ne satisfais à votre demande, la souillure que vous évoquez dépasse la portée de l’esprit (le
Roi, p. 67 / 30)
... la démesure de la troupe mâle fera horreur à notre peuple (le Roi, p. 68 / 30)
Telle est la formule qu’a défendue notre patron, le roi des Pélasges, [...] en évoquant la double
souillure, à la fois nationale et étrangère (Danaos, p. 72 / 35)
Car les fils d’Egyptos – intolérable démesure – mâles en chasse sur mes pas, vont pressant la
fugitive de leurs lubriques clameurs et prétendent l’avoir de force ! (le Chœur, p. 79 / 42)
Tu t’adresses à des dieux et tu ne montres aucun respect des dieux ! (le Roi, p. 82 / 46)
... on ne passe pas outre à la pensée de Zeus [...] et après des milliers de femmes avant toi,
l’hymen pourrait bien être ton lot final (les Suivantes, p. 86 / 51)
Formule donc un vœu plus mesuré. – Quelle leçon de mesure entends-tu me donner ? – « Rien de
trop », même avec les dieux ! (les Suivantes au Chœur, p. 86 / 51)

Culture / Tradition

Je vois chez vous [...] des rameaux suppliants déposés suivant le rite aux pieds des dieux de la
cité : en cela seulement, la conjecture peut retrouver la Grèce (Le Roi, p. 59 / 21)
J’ai ouï parler aussi d’Indiennes nomades, qui chevauchent des chameaux sur des selles à dossier à
travers les régions qui avoisinent l’Ethiopie. Ou des Amazones, vierges carnassières ! voilà peut-
être encore pour qui je vous prendrais, si vous aviez des arcs (le Roi, p. 60 / 23)

Destin / Fatalité

Les voies de la pensée divine vont à leur but par des fourrés et des ombres épaisses que nul regard
ne saurait pénétrer (le Chœur, p. 54 / 16)
Sa pensée (= de Zeus) trône sur les cimes et de là même achève ses desseins (le Chœur, p. 54 /
16)
Mais comment avez-vous osé quitter le palais paternel ? Quel destin s’est abattu sur vous ? (le Roi,
p. 60 / 24)
Je ne sais que faire ; l’angoisse prend mon cœur : dois-je agir ou ne pas agir ? Dois-je tenter le
Destin (le Roi, p. 64 / 27)

Détresse / Faiblesse / Peur

Daigne Zeus Suppliant jeter un regard favorable sur cette troupe vagabonde [...]. Loin du sol de
Zeus, [...] nous errons en bannies (le Coryphée, p. 51 / 13)
Des gerbes de sanglots disent ma terreur (le Chœur, p. 53 / 15)
Sache céder ; tu es une étrangère, une exilée dans la détresse : un langage trop assuré ne
convient pas aux faibles (Danaos, p. 57 / 20)
... le Nil et l’Inachos ne nourrissent pas des races pareilles. Gardons qu’excès de confiance
n’engendre grand effroi : plus d’un déjà a tué un ami, pour l’avoir méconnu (Danaos, p. 68 / 31)
Père, j’ai peur. Les nefs au vol rapide sont déjà là (Le Coryphée, p. 76 / 39)
Une épouvante anxieuse me prend : ai-je eu profit vraiment à fuir par tous les chemins ? Père, je
suis morte d’effroi (Le Chœur, p. 76 / 39)
Ah ! que je voudrais [...] disparaître tout entière et, comme la poussière qui [...] s’évanouit,
mourir ! (le Chœur, p. 78 / 41)
Où trouver un roc escarpé [...] qui me garantirait une chute profonde, avant que je subisse, contre
ma volonté, l’hymen d’un ravisseur (le Chœur, p. 79 / 41)
Dieux

Même aux fugitifs meurtris par la guerre une sauvegarde contre le malheur s’offre dans l’autel où
réside la majesté des dieux (le Chœur, p. 53 / 16)
... encore mieux qu’un rempart, un autel est un infrangible bouclier (Danaos, p. 57 / 20)
O Zeus, prends pitié de nos peines, avant que nous n’y succombions ! (Danaos, p. 58 / 20)
A un sort qu’il connaît, il (= Apollon) doit compatir (Danaos, p. 58 / 20)
Je vois chez vous [...] des rameaux suppliants déposés suivant le rite aux pieds des dieux de la cité
(Le Roi, p. 59 / 21)
Que demandes-tu donc en suppliante aux dieux de la cité, avec ces rameaux frais coupés aux
bandelettes blanches ? (le Roi, p. 62 / 25)
Je vois à l’ombre de rameaux frais coupés d’étranges fidèles devant les dieux de ma cité (le Roi, p.
63 / 26)
... tu (= le Roi) es le maître de l’autel, foyer commun du pays (le Chœur, p. 64 / 26)
... afin que moi-même, je n’aille pas, en vous livrant ainsi agenouillés aux autels de nos dieux,
m’attacher pour rude compagnon le dieu de ruine (le Roi, p. 65 / 28)
... vieillard, père de ces vierges, [...] prends ces rameaux et va les déposer sur d’autres autels de
nos dieux nationaux (le Roi, p. 68 / 30)
La nation pélasge s’est rendue aux persuasives raisons d’une adroite harangue ; mais Zeus est
l’auteur de la décision dernière (Danaos, p. 72 / 35)
... que Zeus Hospitalier veille à réaliser pleinement et sans réserve les hommages que lui rend la
bouche de ses hôtes ! (le Coryphée, p. 73 / 35)
... tourne donc vers nous, père (= Zeus), des yeux qui nous promettent la délivrance, même au
prix des combats ! (Le Chœur, p. 79 / 42)
Tu t’adresses à des dieux et tu ne montres aucun respect des dieux ! (le Roi, p. 82 / 46)
... on ne passe pas outre à la pensée de Zeus [...] et après des milliers de femmes avant toi,
l’hymen pourrait bien être ton lot final (les Suivantes, p. 86 / 51)
« Rien de trop », même avec les dieux ! (les Suivantes, p. 87 / 51)

Dilemme

Mots terribles ! soulever une guerre incertaine ! (le Roi, p. 63 / 25)


... vous secourir, je ne le puis sans dommage. Et pourtant il m’est pénible aussi de dédaigner vos
prières (le Roi, p. 64 / 26)
Je ne sais que faire ; l’angoisse prend mon cœur : dois-je agir ou ne pas agir ? Dois-je tenter le
Destin (le Roi, p. 64 / 27)
Décider ici n’est point facile. [...] Et me garde le Ciel d’ouïr Argos me dire un jour, si pareil malheur
arrivait : « Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! » (le Roi, p. 65 / 27)
Point d’issue exempte de douleur (le Roi, p. 66 / 29)
Si je ne satisfais à votre demande, la souillure que vous évoquez dépasse la portée de l’esprit. Si,
au contraire, contre [...] les fils d’Egyptos, je m’en remets à la décision, d’un combat, ne sera-ce
point une perte amère que celle d’un sang mâle répandu pour des femmes ? (le Roi, p. 67 / 30)

Droit / Justice

Allons, divins auteurs de ma naissance, vous voyez où est le Droit : exaucez-nous ! (le Chœur, p.
53 / 15)
Ou, si le Destin ne veut pas que le Droit ait satisfaction pleine, du moins, dans votre haine toujours
prête à frapper la démesure, montrez votre justice en face de cet hymen (le Chœur, p. 53 / 16)
La justice combat avec qui la défend (le Coryphée, p. 63 / 25)
Ne consens pas à voir la suppliante, en dépit de la justice, entraînée loin de l’autel, comme une
cavale, par ses bandeaux (le Chœur, p. 66 / 28)
... quoi que tu fasses, tes enfants et ta maison en devront un jour payer à Arès la stricte
récompense [...] : le règne de Zeus est celui de la justice (le Chœur, p. 66 / 28)
... nul habitant ni étranger ne pourra nous saisir ; use-t-on de violence, tout bourgeois d’Argos qui
ne nous prête aide est frappé d’atimie, exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
Qu’aux étrangers, avant d’armer Arès, on offre, pour éviter des maux, des satisfactions réglées par
traité (le Chœur, p. 75 / 38)
Aussi bien le respect des pères est-il la troisième loi inscrite au livre de la Justice (le Chœur, p. 75 /
38)
Il se pourrait qu’un héraut, une ambassade vînt ici, prétendant vous emmener et se saisir de vous
par droit de reprise (Danaos, p. 76 / 39)
Quelle faute ai-je commise ici contre le Droit ? – Tu ignores d’abord les devoirs d’un étranger (le
Héraut au Roi, p. 82 / 46)
Il ne s’agit point de mots inscrits sur des tablettes ni scellés dans des rouleaux de papyrus : tu
entends ici le clair langage d’une bouche libre (le Roi, p. 83 / 47)
Qu’il (= Zeus) donne la victoire aux femmes – je me résigne au moindre mal et à deux tiers de
bonheur – et qu’une juste sentence vienne à l’appel de la justice (le Chœur, p. 87 / 52)

Ecoute / Générosité / Ouverture

Comment puis-je, avec vous, satisfaire à la loi des dieux ? (le Roi, p. 63 / 25)
Des logis sont là tout prêts pour vous, si vous voulez habiter avec d’autres. Vous êtes libres aussi,
s’il vous agrée davantage, d’occuper des demeures disposées pour vous seules (le Roi, p. 84 / 48)
... ils ont écouté mon récit avec la sympathie due à des proches (Danaos, p. 84 / 48)
... ils ont attaché à ma personne ces suivants, ces hommes d’armes, d’abord pour m’octroyer un
privilège qui m’honore, ensuite pour nous garder (Danaos, p. 85 / 49)

Famille / Foyer

... Zeus Sauveur [...] qui garde les foyers des justes (le Coryphée, p. 51 / 14)

Famille / Foyer dénaturé(e)

... elle (= Procné) pleure [...] tout en disant la mort de son enfant, comment il succomba sous sa
main maternelle, sous ses propres coups, victime d’un courroux de mère dénaturée (le Chœur, p.
53 / 15)
... leurs frères pourtant ! frères changés en ennemis, [...] veulent se souiller d’un crime à l’égard
de leur propre race (le Roi, p. 58 / 21)

Femmes / Hommes

Si, au contraire, contre [...] les fils d’Egyptos, je m’en remets à la décision, d’un combat, ne sera-
ce point une perte amère que celle d’un sang mâle répandu pour des femmes ? (le Roi, p. 68 / 30)
... la démesure de la troupe mâle fera horreur à notre peuple (le Roi, p. 68 / 30)
Ils n’ont pas, par dédain de la cause des femmes, voté en faveur des mâles (le Chœur, p. 73 / 36)
Ne me laisse pas seule, je t’en supplie, ô père : seule, qu’est une femme ? Arès n’habite pas en elle
(Le Coryphée, p. 77 / 40)
Ah ! je voudrais, pendue, trouver la mort dans un lacet, avant qu’un mari exécré portât la main sur
mon corps (le Chœur, p. 78 / 41)
Où trouver un roc escarpé [...] qui me garantirait une chute profonde, avant que je subisse, contre
ma volonté, l’hymen d’un ravisseur (le Chœur, p. 79 / 41)
Car les fils d’Egyptos – intolérable démesure – mâles en chasse sur mes pas, vont pressant la
fugitive de leurs lubriques clameurs et prétendent l’avoir de force ! (le Chœur, p. 79 / 42)
Des seigneurs, vous en aurez bientôt – en nombre : les fils d’Egyptos ! N’ayez crainte, vous ne
vous plaindrez pas de manquer de maîtres (le Héraut, p. 82 / 46)
Hé là-bas ! que fais-tu ? [...] Crois-tu donc débarquer dans un Etat de femmes ? (le Roi, p. 82 /
46)
Ces femmes, tu les emmèneras, si elles y consentent de bon cœur, quand tu auras, pour les
convaincre, trouvé de pieuses raisons (le Roi, p. 83 / 47)
La victoire et la conquête puissent-elles être pour les mâles ! – Des mâles, vous en trouverez aussi
dans ce pays, qui ne boivent pas un vin fait avec l’orge ! (le Héraut au Roi, p. 83 / 47)
Qu’il (= Zeus) donne la victoire aux femmes – je me résigne au moindre mal et à deux tiers de
bonheur (le Chœur, p. 87 / 52)

Foule / Nation / Peuple

... vieillard, père de ces vierges, [...] prends ces rameaux et va les déposer sur d’autres autels de
nos dieux nationaux, afin que tous les citoyens voient cet insigne suppliant et ne rejette pas les
propositions qui leur viendront de moi (le Roi, p. 68 / 30)
... la foule aime à chercher des raisons à ses maîtres (le Roi, p. 68 / 30)
Rassurez-vous, mes filles : tout va bien du côté d’Argos ; le peuple a rendu un décret décisif
(Danaos, p. 72 / 34)
Dis-nous à quoi s’arrête la décision prise, selon la loi du scrutin populaire, où prévaut la majorité
(le Coryphée, p. 72 / 35)
Argos s’est prononcée d’une voix unanime, et mon vieux cœur s’en est senti tout rajeuni (Danaos,
p. 72 / 35)
... nul habitant ni étranger ne pourra nous saisir ; use-t-on de violence, tout bourgeois d’Argos qui
ne nous prête aide est frappé d’atimie, exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
Telle est la formule qu’a défendue notre patron, le roi des Pélasges, [...] en évoquant la double
souillure, à la fois nationale et étrangère (Danaos, p. 72 / 35)
A ces mots, les mains du peuple argien, sans attendre l’appel du héraut, ont prononcé dans ce sens
(Danaos, p. 72 / 35)
La nation pélasge s’est rendue aux persuasives raisons d’une adroite harangue ; mais Zeus est
l’auteur de la décision dernière (Danaos, p. 72 / 35)

Fraternité / Solidarité

... trouverai-je ici des frères prêts à veiller sur mon exil loin de la Terre Brumeuse ? (le Chœur, p.
53 / 15)

Frères

... quand il s’agit du sang de nos frères, il faut, pour l’épargner, [...] offrir à tous les dieux toutes
les victimes aptes à remédier à un tel malheur (le Roi, p. 66 / 29)
Ils honorent des frères dans ces suppliants de Zeus très saints ; et c’est pourquoi les autels seront
purs, où ils appelleront la faveur des dieux (le Chœur, p. 73 / 36)

Gratitude

En échange de tels bienfaits, nous leur devons, si notre âme est guidée par un bon pilote,
l’hommage d’une gratitude qui les honore encore plus que jamais (Danaos, p. 85 / 49)

Guerre

Même aux fugitifs meurtris par la guerre une sauvegarde contre le malheur s’offre dans l’autel où
réside la majesté des dieux (le Chœur, p. 53 / 16)
Mots terribles ! soulever une guerre incertaine ! (le Roi, p. 63 / 25)
Puisse la cause de ces concitoyens-étrangers ne point créer de maux ! Que nulle querelle [...] n’en
résulte pour Argos (le Roi, p. 63 / p. 26)
... afin qu’Argos échappe aux atteintes d’une guerre de représailles (le Roi, p. 65 / 28)
Si, au contraire, contre [...] les fils d’Egyptos, je m’en remets à la décision, d’un combat, ne sera-
ce point une perte amère que celle d’un sang mâle répandu pour des femmes ? (le Roi, p. 68 / 30)
Que <l’étranger> ne teigne pas leur sol du sang de leur fils immolés ! (le Chœur, p. 74 / 36)
Qu’aux étrangers, avant d’armer Arès, on offre, pour éviter des maux, des satisfactions réglées par
traité (le Chœur, p. 75 / 38)
Les Argiens ont émis un vote sans appel, ma fille : aie confiance, ils combattront pour toi, j’en suis
bien sûr, va (Danaos, p. 76 / 39)
Ne me laisse pas seule, je t’en supplie, ô père : seule, qu’est une femme ? Arès n’habite pas en elle
(le Coryphée, p. 77 / 40)
... tourne donc vers nous, père (= Zeus), des yeux qui nous promettent la délivrance, même au
prix des combats ! (le Chœur, p. 79 / 42)
La victoire et la conquête puissent-elles être pour les mâles ! – Des mâles, vous en trouverez aussi
dans ce pays, qui ne boivent pas un vin fait avec l’orge ! (le Héraut au Roi, p. 83 / 47)

Haine / Méchanceté

Chacun est prêt à lancer le blâme sur un étranger (le Coryphée, p. 84 / 48)
quand il s’agit d’un étranger, chacun tient prêts des mots méchants (Danaos, p. 85 / 49)
A qui je hais soit réservée l’épreuve (le Chœur, p. 86 / 50)

Langue

Votre langue, étrangères, semble incroyable à mes oreilles : d’où vous viendrait telle origine ? Ce
sont les Libyennes que vous rappelez, bien plutôt que les Argiennes (le Roi, p. 60 / 23)
Liberté

Ah ! qu’il (= Apollon) nous signifie donc un doux message de liberté ! (le Coryphée, p. 58 / 21)
... nous aurons « la résidence en ce pays, libres et protégés contre toute reprise par un droit d’asile
reconnu » (Danaos, p. 72 / 35)

Malheur / Perturbation

Puisse la cause de ces concitoyens-étrangers ne point créer de maux ! Que nulle querelle [...] n’en
résulte pour Argos (le Roi, p. 63 / 26)
... pour que notre exil ne crée point de maux... (le Chœur, p. 63 / 26)
... vous secourir, je ne le puis sans dommage (le Roi, p. 64 / 26)
... que l’affaire d’abord ne crée point de maux à notre cité, pour moi-même ensuite se termine au
mieux (le Roi, p. 65 / 28)
... quand il s’agit du sang de nos frères, il faut, pour l’épargner, [...] offrir à tous les dieux toutes
les victimes aptes à remédier à un tel malheur (le Roi, p. 66 / 29)

Mariage

... pleines d’une horreur innée de l’homme, nous détestons l’hymen des enfants d’Egyptos et leur
sacrilège démence (le Coryphée, p. 51 / 13)
... avant d’avoir, malgré le Ciel qui le défend, asservi les nièces d’un père, en montant dans des lits
qui ne les veulent pas ! (le Coryphée, p. 51 / 14)
Qu’il (= Zeus) jette donc les yeux sur la démesure humaine, incarnée à nouveau dans la race qui,
pour obtenir mon hymen, s’épanouit en funestes et folles pensées ! (le Chœur, p. 54 / p. 17)
Que les enfants d’une auguste mère échappent aux embrassements des mâles, libres d’hymen,
libres de joug !
Que, de tout son pouvoir, indignée de telle poursuite, vierge, elle (= Artémis) sauve une vierge (le
Chœur, p. 55 / 18)
Comment donc serait pur celui qui veut prendre une femme malgré elle, malgré son père ?
(Danaos, p. 58 / 21)
Qui eût imaginé que cet exil imprévu ferait aborder à Argos une race jadis sœur de la vôtre et la
transplanterait ici par horreur du lit conjugal ? (le Coryphée, p. 62 / 25)
Que demandes-tu donc en suppliante [...] ? – De n’être pas esclave des fils d’Egyptos (le
Coryphée, p. 62 / 25)
... que jamais je ne tombe au pouvoir des mâles vainqueurs ! Fuir, sans guides que les étoiles,
voilà le lot que plutôt je m’assigne, s’il me préserve d’un hymen odieux (le Chœur, p. 65 / 27)
Où trouver un roc escarpé [...] qui me garantirait une chute profonde, avant que je subisse, contre
ma volonté, l’hymen d’un ravisseur (le Chœur, p. 79 / 41)
Et que la chaste Artémis jette sur cette troupe un regard de pitié, afin que nul hymen ne nous
vienne ployer sous le joug de Cypris ! (le Chœur, p. 86 / 50)
Ah ! que l’auguste Zeus écarte de moi l’hymen des fils d’Egyptos ! – Ce serait pourtant là le mieux
(le Chœur aux Suivantes, p. 87 / 51)

Mère

... elle (= Procné) pleure [...] tout en disant la mort de son enfant, comment il succomba sous sa
main maternelle, sous ses propres coups, victime d’un courroux de mère dénaturée (le Chœur, p.
53 / 15)
... enfants d’une auguste mère (le Chœur, p. 55 / 18)

Origine / Race / Sang

Déclare-moi ta race, dis-moi tout (le Roi, p. 60 / 23)


Nous nous honorons d’être de race argienne et de descendre d’une génisse féconde (p. 23)
Mais instruisez-moi : que je comprenne mieux comment votre origine, votre sang peuvent être
argiens (le Roi, p. 60 / 23)
Et quel autre rameau connais-tu sorti d’elle (= Io) ? – Bélos, qui eut deux fils et fut père de mon
père (le Roi au Coryphée, p. 62 / 24)
Tu connais maintenant mon antique origine : traite donc en Argienne celles dont la troupe est ici
devant toi (le Coryphée, p. 60 / 24)
Vous semblez en effet avoir d’antiques liens avec notre pays (le Roi, p. 60 / 24)
Qui eût imaginé que cet exil imprévu ferait aborder à Argos une race jadis sœur de la vôtre [...] ?
(le Coryphée, p. 62 / 25)
Nous sommes filles de Zeus, et c’est de ce rivage qu’est partie notre colonie (le Chœur, p. 70 / 32)

Pays / Terre

... la fuite éperdue [...] aux rives d’Argolide, berceau de notre race (le Coryphée, p. 51 / 13)
En quel pays mieux disposé pour nous pourrions-nous aborder [...] ? (le Coryphée, p. 51 / 14)
... je fournirai à ce pays des indices de ma naissance qui, pour inattendus, n’en paraîtront pas mois
digne de créance (le Chœur, p. 52 / 15)
... tu (= le Roi) es le maître de l’autel, foyer commun du pays (le Chœur, p. 64 / 26)
Nous sommes filles de Zeus, et c’est de ce rivage qu’est partie notre colonie (le Chœur, p. 70 / 32)

Père

Et Danaos, le père qui inspire tous nos desseins, qui inspira notre révolte, a pesé tous les coups (le
Coryphée, p. 51 / 13)
Mes enfants, la prudence doit être notre loi : c’est en prudent pilote qu’ici vous a conduites le vieux
père en qui vous avez foi (Danaos, p. 57 / 19)
Père, tu parles de prudence à des enfants prudents ; j’aurai soin de me rappeler tes sages avis
(Danaos, p. 57 / 20)
Comment donc serait pur celui qui veut prendre une femme malgré elle, malgré son père ?
(Danaos, p. 58 / 21)
Rassurez-vous, mes filles : tout va bien du côté d’Argos (Danaos, p. 72 / 34)
Aussi bien le respect des pères est-il la troisième loi inscrite au livre de la Justice (le Chœur, p. 75 /
38)
Ne me laisse pas seule, je t’en supplie, ô père : seule, qu’est une femme ? Arès n’habite pas en elle
(le Coryphée, p. 77 / 40)
... notre père, le vaillant Danaos, qui pense et veut pour nous. C’est à lui de décider d’abord où
nous devons prendre logis et quel choix nous vaudra bon accueil (le Coryphée, p. 84 / 48)

Physique

... avec nos teins brunis des traits du soleil (le Chœur, p. 56 / 18)
Le type chypriote que, comme dans un moule, frappent les mâles au sein des femmes, ressemble
également au vôtre (le Roi, p. 60 / 23)

Piété / Respect

... à qui respecte le suppliant ira la prospérité (le Chœur, p. 64 / 26)


Ils n’ont pas, par dédain de la cause des femmes, voté en faveur des mâles ; ils ont entrevu le
vengeur vigilant de Zeus contre qui on ne lutte pas (le Chœur, p. 73 / 36)
Ils honorent des frères dans ces suppliants de Zeus très saints ; et c’est pourquoi les autels seront
purs, où ils appelleront la faveur des dieux (le Chœur, p. 73 / 36)
Tu t’adresses à des dieux et tu ne montres aucun respect des dieux ! (le Roi, p. 82 / 46)

Pitié

Ne livre pas la fugitive qu’un exil impie a de si loin jetée sur ces rivages (le Chœur, p. 66 / 28)
Ne consens pas à voir la suppliante, en dépit de la justice, entraînée loin de l’autel, comme une
cavale, par ses bandeaux (le Chœur, p. 66 / 28)
Ils ont eu pitié de nous, ils ont rendu un vote de bonté ; ils respecteront les suppliants de Zeus
dans ce troupeau pitoyable (le Chœur, p. 73 / 36)

Pouvoir (partage du)

Pour moi, je ne saurais te faire de promesse, avant d’avoir communiqué les faits à tous les Argiens
(le Roi, p. 64 / 26)
... quel que soit mon pouvoir, je ne saurais rien faire sans le peuple (le Chœur, p. 65 / 27)
... je vais convoquer les gens de ce pays, pour disposer en ta faveur l’opinion populaire (le Roi, p.
69 / 31)
Que le Conseil qui commande en cette cité garde sans trouble ses honneurs, pouvoir prévoyant qui
pense pour le bien de tous ! (le Chœur, p. 75 / 38)
Pouvoir (rapports de)

Alors Zeus sera livré à des récits qui diront son injustice, puisqu’il a méprisé l’enfant de la génisse
par lui-même engendré (le Chœur, p. 56 / 19)
Sache céder ; tu es une étrangère, une exilée dans la détresse : un langage trop assuré ne
convient pas aux faibles (Danaos, p. 57 / 20)
Que le Conseil qui commande en cette cité garde sans trouble ses honneurs, pouvoir prévoyant qui
pense pour le bien de tous ! (le Chœur, p. 75 / 38)
Des seigneurs, vous en aurez bientôt – en nombre : les fils d’Egyptos ! N’ayez crainte, vous ne
vous plaindrez pas de manquer de maîtres (le Roi, p. 82 / 46)

Prédation

... en essaim pressé les mâles insolents (le Coryphée, p. 14 / 52)

Protection « civile »

... à qui parlé-je ici ? [...] à un héraut, porteur de la baguette sainte ? (Danaos, p. 59 / 22)
Pense donc, et pour nous, comme il sied, deviens un pieux proxène (le Chœur, p. 66 / 28)
C’est déjà pour nous chose d’un prix immense que d’avoir en toi rencontré un proxène, qui se
révèle respectueux du suppliant (Danaos, p. 68 / 30)
A toi donc de me réconforter par des actes autant que par des mots (le Coryphée, p. 69 / 31)
... nous aurons « la résidence en ce pays, libres et protégés contre toute reprise par un droit d’asile
reconnu » (Danaos, p. 72 / 35)
A quels proxènes ici t’es-tu donc adressé ? – Au plus grand des proxènes, Hermès, dieux de tous
ceux qui cherchent (le Roi au Héraut, p. 82 / 46)
Pour répondants vous avez le Roi et tous les citoyens, dont s’exécute ici la décision (le Roi, p. 84 /
48)

Supplication

... répondez aux étrangers en termes suppliants, gémissants et éplorés, ainsi qu’il convient à des
arrivants, en disant nettement que votre exil n’est pas tâché de sang (Danaos, p. 57 / 20)
Que demandes-tu donc en suppliante aux dieux de la cité, avec ces rameaux frais coupés aux
bandelettes blanches ? (le Roi, p. 62 / 25)
Vois une suppliante fugitive éperdue, semblable à la génisse pourchassée du loup (le Chœur, p.
63 / 25)
... à qui respecte le suppliant ira la prospérité (le Chœur, p. 64 / 26)
Ne consens pas à voir la suppliante, en dépit de la justice, entraînée loin de l’autel, comme une
cavale, par ses bandeaux (le Chœur, p. 66 / 28)
C’est déjà pour nous chose d’un prix immense que d’avoir en toi rencontré un proxène, qui se
révèle respectueux du suppliant (Danaos, p. 68 / 30)
Ils ont eu pitié de nous, ils ont rendu un vote de bonté ; ils respecteront les suppliants de Zeus
dans ce troupeau pitoyable (le Chœur, p. 73 / 36)

Violence

Comment donc serait pur celui qui veut prendre une femme malgré elle, malgré son père ?
(Danaos, p. 58 / 21)
... nul habitant ni étranger ne pourra nous saisir ; use-t-on de violence, tout bourgeois d’Argos qui
ne nous prête aide est frappé d’atimie, exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
Il se pourrait qu’un héraut, une ambassade vînt ici, prétendant vous emmener et se saisir de vous
par droit de reprise (Danaos, p. 76 / 39)
Où trouver un roc escarpé [...] qui me garantirait une chute profonde, avant que je subisse, contre
ma volonté, l’hymen d’un ravisseur (le Chœur, p. 79 / 41)
Car les fils d’Egyptos – intolérable démesure – mâles en chasse sur mes pas, vont pressant la
fugitive de leurs lubriques clameurs et prétendent l’avoir de force ! (le Chœur, p. 79 / 42)
En route ! en route vers la galiote, de toute la vitesse de vos jambes ! Ou, alors, on verra des
cheveux arrachés, oui, arrachés, des corps marqués au fer, des têtes coupées, d’om gicle à flots le
sang du massacre (le Héraut, p. 80 / 43)
Si tu ne te résignes à gagner le vaisseau, ta tunique ouvragée sera déchirée sans pitié (le Héraut,
p. 81 / 45)
Ah ! chefs, princes de ce pays, je succombe à la force ! (le Chœur, p. 82 / 46)
J’emmènerai ces femmes – à moins qu’on ne me les arrache. – Y toucher t’en cuirait, ce ne serait
pas long ! (le Héraut, p. 82 / 46)

Vote

Rassurez-vous, mes filles : tout va bien du côté d’Argos ; le peuple a rendu un décret décisif
(Danaos, p. 72 / 34)
Dis-nous à quoi s’arrête la décision prise, selon la loi du scrutin populaire, où prévaut la majorité
(le Coryphée, p. 72 / 35)
Argos s’est prononcée d’une voix unanime, et mon vieux cœur s’en est senti tout rajeuni (Danaos,
p. 72 / 35)
... exilé par sentence du peuple (Danaos, p. 72 / 35)
A ces mots, les mains du peuple argien, sans attendre l’appel du héraut, ont prononcé dans ce sens
(Danaos, p. 72 / 35)
Ils ont eu pitié de nous, ils ont rendu un vote de bonté (le Chœur, p. 73 / 36)
Les Argiens ont émis un vote sans appel, ma fille : aie confiance (Danaos, p. 76 / 39)
Par un vote unanime, le peuple argien l’a proclamé sans appel : jamais il n’abandonnera à la
violence une troupe de femmes. C’est là un clou assez fermement planté et enfoncé pour que rien
ne l’ébranle jamais.

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