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11-17 JANVIER

AGRÉABLE À DIEU

SABBAT APRÈS-MIDI

Étude de la semaine :
Luc 15.11-32 ; Sophonie 3.17 ; Éphésiens 5.25-28 ; Ésaïe 43.4 ;
Romains 8.1 ; Romains 5.8 ; Marc 9.17-29.

Verset à mémoriser :
L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera ; il se réjouira avec joie
à ton sujet : il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe
(Sophonie 3.17, Darby).

Imaginez le scénario suivant : le jour de la Fête des pères, un enfant de cinq ans vient
voir son père. Tout content, il lui tend un cadeau mal emballé.
Imaginez maintenant que le père dise : « Fiston, je me moque de ton cadeau. Après
tout, rien de ce que tu pourrais me donner ne me fera plaisir. Ce que tu peux me
donner, je peux déjà l’avoir, et ce que tu me donnes a été acheté avec mon argent, ou
fait avec du matériel que j’ai acheté. Alors garde ton cadeau. Je n’en ai pas besoin, et
je n’en veux pas. Mais je t’aime quand même. »
Aïe.
Que pensez-vous de la réaction du père ? Des mots comme « sans cœur », « dur, » et
« insensible » vous viennent peut-être à l’esprit. Dieu nous répond-il ainsi ? Peut-on
faire plaisir à Dieu ? C’est difficile à imaginer, mais même si nous sommes des êtres
déchus, corrompus par le péché, et enclins au péché, oui, nous pouvons faire plaisir
à Dieu ! En d’autres termes, Dieu n’est pas comme ce père de l’histoire. Il ne nous
considère pas, et ne considère pas les cadeaux que nous lui apportons, avec l’attitude
de ce père. Au contraire, nous pouvons être agréables à Dieu, mais seulement à
travers Christ.

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 18 janvier.

31
DIMANCHE
12 janvier AGRÉABLE À DIEU

Plus précieux que tu n’imagines


Comme nous l’avons vu dans une leçon précédente, il n’y a personne, même le pire
des pécheurs ou le pire malfaiteur, que Dieu n’aime pas. Et puisque Dieu attache
plus d’importance aux gens que nous ne pouvons l’imaginer, le péché lui déplaît car
il nous aime et sait ce que le péché nous fait.
Lisez Luc 15.11-32. Que révèle la parabole du fils prodigue sur la compassion et
l’amour de Dieu ? Quel avertissement donne-t-elle à ceux qui, comme l’autre fils,
sont restés à la maison ?

Dans cette histoire racontée par Jésus, le fils demande une avance sur son héritage,
rejetant ainsi son père et la maison de son père. Le fils prodigue dilapide son héritage,
et en est réduit à la pauvreté et à l’indigence. Il va jusqu’à envier la nourriture dans
l’auge des cochons. Subitement, il prend conscience que les serviteurs dans la maison
de son père ont plus qu’assez de nourriture, et il décide de retourner chez lui dans
l’espoir de devenir un serviteur.
La suite du récit est très forte. Certains pères chasseraient ce fils dès son retour :
« Tu as pris ton héritage, tu t’es coupé de ma maison. Tu n’es plus chez toi, ici. » Ce
serait une réaction logique, et même raisonnable, non ? Aux yeux de certains parents
humains, le fils est allé trop loin pour être de nouveau accepté dans la maison, et
encore moins en tant que fils.
Mais dans la parabole, le père (qui représente Dieu lui-même) ne réagit pas du tout
comme ça. « Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému ; il courut se jeter
à son cou et l’embrassa » (Lc 15.20). À l’époque, il était inconcevable qu’un maître
de maison se mette à courir à la rencontre de quelqu’un. Pourtant, le père, dans sa
grande compassion, court à la rencontre de son fils, et plus étonnant encore, il lui
rend sa place dans sa maison, en donnant même une fête en son honneur. Quelle
démonstration de la grande compassion de Dieu pour chaque enfant rebelle, et de
la grande joie qu’il éprouve quand un seul d’entre eux revient à la maison ! Quelle
image de Dieu !

La réaction de l’autre fils est intéressante. Pourquoi sa réaction, tellement humaine


et fondée au moins sur une certaine idée de l’équité, est-elle si compréhensible ?
Nos conceptions humaines de l’équité saisissent-elles la profondeur de l’évangile ou
l’amour de Dieu pour nous ?

32
LUNDI
SEMAINE 3 13 janvier

Se réjouir avec joie


Nous avons beaucoup du mal à l’imaginer, et pourtant Dieu considère que chacun
a une valeur inestimable, et c’est pourquoi il se réjouit même quand une seule âme
est sauvée.
Lisez Sophonie 3.17. En quoi ce verset éclaire-t-il la parabole du fils prodigue ?

Sophonie 3.17 montre avec insistance la grande joie de Dieu à propos de son
peuple racheté. À peu près tous les mots qui existent en hébreu pour décrire la joie
apparaissent dans ce seul verset. C’est un peu comme si aucun mot ne suffisait à
décrire l’ampleur de la grande joie de Dieu ce jour-là.
Remarquez également où est Dieu dans ce verset : « au milieu de » son peuple. La
présence immédiate de Dieu permet la réconciliation qui découle de cette relation
d’amour. Tout comme le père (qui accourt quand il voit son fils de loin), Dieu est
ici au milieu de son peuple.

Ésaïe 62.4 formule ces images avec une analogie conjugale. Selon Ésaïe 62.4,
le peuple de Dieu sera appelé « Mon plaisir est en elle » et le pays sera appelé
« l’Épousée. » Pourquoi ? Parce que, dit le texte, « le Seigneur prend plaisir en toi,
et la terre sera épousée ». Le comble de la joie de Dieu est réservé pour le jour de la
restauration, quand il recevra son peuple et se réjouira à notre sujet, comme le père
s’est réjoui au sujet de son fils prodigue.
Lisez Éphésiens 5.25-28. Que signifie ce passage sur le genre d’amour que nous
sommes également appelés à manifester ?

Ce passage exhorte les maris à aimer leur femme « comme le Christ a aimé l’Église
[et] s’est livré pour elle, » « comme leur propre corps » (Ep 5.25, 28). Ces textes
soulignent non seulement le genre d’amour altruiste et sacrificiel qu’un mari doit
avoir pour sa femme, mais ils montrent également que Christ aime son peuple
(l’Église) comme une partie de lui-même.

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MARDI
14 janvier AGRÉABLE À DIEU

Être agréable à Dieu ?


Comment le Dieu de l’univers peut-il prendre plaisir en de simples humains, qui ne
sont que des masses indistinctes de protoplasme sur une planète minuscule, au sein
de ce qui est probablement un univers infini ? Comment les humains peuvent-ils
compter autant pour l’Être suprême, lui qui est tout-puissant et qui n’a besoin de
rien ? On peut analyser ces questions sous deux aspects. D’abord, comment Dieu
lui-même peut-il éprouver une grande joie ? Deuxièmement, comment les humains
peuvent-ils lui être agréables, notamment quand on prend en compte notre
condition de pécheurs ? Le premier aspect de ces questions est le sujet de l’étude
d’aujourd’hui et le second de celle de demain.
Lisez Ésaïe 43.4, Psaumes 149.4 et Proverbes 15.8, 9. Que nous indiquent ces textes
sur le fait que Dieu prend plaisir en son peuple ?

Comme nous l’avons en partie vu hier, Dieu peut prendre plaisir en son peuple car
Dieu aime les gens d’une manière qui prend en compte leur intérêt, comme le ferait
quelqu’un qui aime les autres et se soucie d’eux.
À l’inverse, quand nous faisons le mal, cela déplaît à Dieu. En effet, Proverbes
9 ,15.8 enseigne que tandis que le « sacrifice » et la « voie » des méchants sont tous
deux une « abomination pour le Seigneur », « la prière des hommes droits lui est
agréable » et « il aime celui qui poursuit la justice » (Darby). Ce passage montre non
seulement que Dieu est mécontent du mal, mais que le bien lui est agréable. Il met
également en parallèle la joie de Dieu et l’amour, montrant ainsi le lien profond
entre les deux, qui apparaît tout au long de l’Écriture.
Selon Psaumes 146.8, « le Seigneur aime les justes. » 2 Corinthiens 9.7 ajoute :
« Dieu aime celui qui donne avec joie. » Remarquez d’abord ce que ces textes ne
disent pas. Ils ne disent pas que Dieu n’aime que les justes ou celui qui donne avec
joie. Dieu nous aime tous. Mais pour que ces textes aient un sens, ils doivent signifier
que Dieu aime le juste et celui qui donne avec joie d’une manière particulière. Ce
que nous avons vu dans Proverbes 15.8, 9 nous donne un indice : Dieu aime ceux-
là, ainsi que les autres au sens où ils lui sont agréables.

Réfléchissez aux liens étroits qui doivent exister entre le ciel et la terre pour que Dieu,
le Créateur de l’univers, soit impliqué aussi intimement, et même émotionnellement,
avec nous. Quel espoir cette idée extraordinaire devrait-elle vous donner, surtout si
vous traversez des moments difficiles ?

34
MERCREDI
SEMAINE 3 15 janvier

Des pierres vivantes


Comment se fait-il que nous autres, êtres déchus, pouvons être agréables à un Dieu
saint ?
Lisez Romains 8.1 et Romains 5.8. Qu’enseignent ces textes sur notre statut devant
Dieu ?

Dieu accorde sa grâce aux humains avant toute réponse de leur part. Avant que
nous disions ou fassions quoi que ce soit, Dieu nous tend la main et nous donne
l’occasion d’accepter ou de rejeter son amour. Comme le dit Romains 5.8 : « Mais
voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore
des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Segond 21 ; comparez avec Jr 31.3). Et
nous pouvons être réconciliés avec lui, et même lui être agréables, par la foi, grâce à
l’œuvre de notre Rédempteur.
Lisez 1 Pierre 2.4-6 et comparez avec Hébreux 11.6. Que nous indiquent ces textes
sur la manière dont nous pouvons être agréables à Dieu ?

Sans l’intervention de Dieu, les êtres déchus sont incapables de lui apporter quelque
chose de valeur. Pourtant, Dieu, dans sa grâce et sa miséricorde, a bien trouvé une
solution, à travers l’œuvre de Christ. Plus précisément, « par Jésus-Christ » nous
pouvons « offrir des sacrifices spirituels agréés de Dieu » (1 P 2.5). Bien que « sans
la foi il [soit] impossible de lui plaire » (He 11.6), grâce à l’œuvre de médiation de
Christ, Dieu « rend [les chrétiens] accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa
volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ, auquel soit
la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (He 13.21, Darby). Dieu considère ceux
qui viennent à lui par la foi comme justes grâce à la médiation de Christ, dont la
justice seule est acceptable. Et ceux qui répondent aux offres aimantes de Dieu sont
considérés comme dignes par le biais de la médiation de Christ (Lc 20.35), et il les
transforme à sa ressemblance (1 Co 15.51-57, 1 Jn 3.2). L’œuvre de rédemption de
Dieu ne se fait pas seulement pour nous, mais aussi en nous.

Pourquoi l’idée que Christ intercède pour vous au ciel est-elle si encourageante ?

35
JEUDI
16 janvier AGRÉABLE À DIEU

Un objectif digne
Sous l’égide de la miséricorde et de la médiation de Dieu, Dieu prend plaisir même
aux plus petites réponses positives à son amour. Par celui qui est seul digne d’amour
et qui est lui-même parfaitement juste, chacun de nous peut être considéré comme
juste, et compté parmi les bien-aimés de Dieu qui vivront avec lui dans un amour
parfait pour l’éternité. C’est le grand espoir de la rédemption, qui implique l’œuvre
que Christ fait pour nous au ciel.
Vous vous demandez peut-être : mais est-ce que j’en fais partie, moi aussi ? Et si je
n’étais pas assez bien ? Et si j’ai peur de ne pas avoir assez de foi ?
Lisez Marc 9.17-29. Comment Jésus réagit-il face à l’homme de cette histoire ?
Assez de foi, c’est quelle quantité de foi ?

Les disciples n’avaient pas pu chasser le démon. Tout espoir semblait perdu. Mais
Jésus arrive et dit au père : « Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui
qui croit » (Mc 9.23, Ostervald). Et le père répond en pleurant : « Je crois, Seigneur,
viens au secours de mon incrédulité ! » (Mc 9.24, Segond 21).
Remarquez que Jésus ne dit pas à l’homme : « Reviens me voir quand tu auras plus
de foi. » Le cri de l’homme : « Viens au secours de mon incrédulité ! » est suffisant.
Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (He 11.6). Pourtant, Jésus accepte
même la plus petite foi, et par la foi (par la médiation de Christ), nous pouvons
être agréables à Dieu. Par la foi et grâce à l’œuvre de Christ en notre faveur, nous
pouvons répondre de manière à plaire à Dieu, un peu comme un père humain est
content quand son enfant lui offre un cadeau pourtant sans valeur.
Suivons donc le conseil de Paul, et fixons-nous cet objectif en lui étant « agréables »
(2 Co 5.9, 10, Colombe ; comparez avec Col 1.10, 1 Th 4.1, He 11.5). Demandons
à Dieu de transformer nos intérêts afin qu’ils incluent aussi les intérêts de ceux
que nous aimons, et de développer notre amour afin qu’il atteigne les autres. « Par
amour fraternel soyez pleins d’affection les uns pour les autres et rivalisez d’estime
réciproque. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez
le Seigneur. Réjouissez-vous dans l’espérance et soyez patients dans la détresse.
Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l’hospitalité
avec empressement » (Rm 12.10-13, Segond 21).
Si Dieu nous accepte à travers Christ, jusqu’où devrions-nous accepter les autres ?
Pour nous aider à répondre à cette question, que nous apprennent l’ordre d’aimer
son prochain comme soi-même (Lv 19.18, Mt 22.39) ainsi que la règle d’or qui
consiste à traiter les gens comme on voudrait être traité ?

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VENDREDI
SEMAINE 3 17 janvier

Pour aller plus loin…


Lisez Ellen White, « Que votre cœur ne se trouble pas, » p. 666-686, dans Jésus-Christ.
« Le Seigneur est désappointé quand les siens montrent peu de respect pour eux-
mêmes. Il désire que ses élus s’estiment en proportion de la valeur de leur rachat.
Si Dieu ne s’était pas soucié d’eux, il n’aurait pas envoyé son Fils pour accomplir
une mission aussi douloureuse assurant leur salut. Il sait que faire d’eux, et il aime
à recevoir d’eux les requêtes les plus importantes pour que son nom soit glorifié. Ils
peuvent s’attendre à de grandes choses s’ils ont confiance en ses promesses.
Cependant, cela implique beaucoup que de prier au nom du Christ. Cela nous
engage à accepter son caractère, à manifester son Esprit, à exécuter ses œuvres. La
promesse du Sauveur est conditionnelle. «Si vous m’aimez, dit-il, vous garderez mes
commandements.» Il sauve les hommes, non pas dans le péché, mais du péché ; et
ceux qui l’aiment montreront leur amour par l’obéissance.
Toute vraie obéissance procède du cœur. Le Christ mettait tout son cœur dans ce qu’il
faisait. Si nous le voulons, il s’identifiera tellement avec nos pensées et nos aspirations,
il rendra nos cœurs et nos esprits tellement conformes à sa volonté, qu’en lui obéissant
nous ne ferons que suivre nos propres impulsions. La volonté, épurée et sanctifiée,
trouvera son plus grand bonheur à le servir. Quand nous connaîtrons Dieu comme
il est possible de le connaître, notre vie deviendra une obéissance continuelle. Si nous
apprécions le caractère du Christ, si nous sommes en communion avec Dieu, le péché
nous devient odieux. » – Ellen White, Jésus-Christ, p. 670, 671.

Questions pour discuter


1. Que signifie « recevoir de manière désintéressée » ? D’après vous, comment se
passera la dynamique entre donner et recevoir au ciel et sur la nouvelle terre ?
2. Du fin fond du cosmos, peut-être hors de portée du télescope James Webb, des
messagers célestes ont qualifié le prophète Daniel de chamudot, « bien-aimé,
désirable, précieux. » Et ils l’ont fait à trois reprises. Dans Daniel 9.23, Gabriel
dit ki chamudot attah, « car tu es un bien-aimé. » Dans Daniel 10.11, un être
céleste (peut-être encore Gabriel) l’appelle ish chamudot, « homme bien-aimé »,
expression répétée plus tard à Daniel (Dn 10.19). Réfléchissez à ce que cela
indique sur Dieu et sur sa proximité envers nous. Quelle espérance tirer pour
vous-mêmes de cette vérité extraordinaire ?
3. Quel est le rapport entre l’exemple des héros de la foi mentionnés dans
Hébreux 11 et la leçon de cette semaine ? Plus précisément, que révèle ce genre
d’exemples sur comment nous pouvons être « agréables à Dieu » par la foi ?
Que peut-on apprendre et appliquer dans notre vie quotidienne à partir de tels
exemples de foi et de fidélité ?

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