Null 114
Null 114
Null 114
Préface ……………..……………………………………………………………… 7
Avant-propos ……………………………………………………………………... 9
Chapitre I : Structure de l’atome - Connaissances générales …...………… 11
Exercices corrigés : Structure de l’atome - Connaissances générales 17
Chapitre II : Modèle quantique de l’atome : Atome de Bohr ……..……… 23
II.1 Atomes hydrogénoïdes selon le modèle de Bohr : Applications
à l’ion Li2+ ………………………………………………………….. 25
II.2 Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène …………………... 25
Exercices corrigés : Modèle quantique de l’atome : Atome de Bohr 28
Chapitre III : Modèle ondulatoire de l’atome …………………………….. 39
III. 1. Postulat de Louis de Broglie …………………………….…… 41
III. 2. Principe d’incertitude d’Heisenberg …………………….…… 41
III. 3. Fonction d’onde ……………………………………………… 41
III. 4. Nombres quantiques et structures électroniques ……..……… 42
Exercices corrigés : Modèle ondulatoire de l’atome …………..…… 44
Chapitre IV : Classification périodique, structure électronique et propriétés des
éléments ………………………………………………………….. 55
Exercices corrigés : Classification périodique, structure électronique et
propriétés des éléments …………………………………………...…… 62
Chapitre V : Liaison chimique ………………………………………………..…… 79
V. 1. Représentation de Lewis ……………………………………… 81
V. 2. Liaison chimique : covalente, polaire et ionique ……...……… 81
V. 3. Hybridation ………………………………………………….… 85
V. 4. Conjugaison …………………………………………………… 89
V. 5. Théorie de Gillespie : Modèle VSEPR ……………………..… 90
Exercices corrigés : Liaison chimique …………………………...… 92
Tableau périodique ……………………………………………………………...… 149
STRUCTURE DE L’ATOME
CONNAISSANCES GENERALES
Exercice I. 1.
Pourquoi a-t-on défini le numéro atomique d’un élément chimique par le
nombre de protons et non par le nombre d’électrons?
Exercice I. 2.
Lequel des échantillons suivants contiennent le plus de fer ?
0.2 moles de Fe2(SO4)3
20g de fer
0.3 atome- gramme de fer
2.5x1023 atomes de fer
Données : MFe=56g.mol-1 MS=32g.mol-1
Nombre d’Avogadro N =6,023. 1023
Exercice I. 3.
Combien y a-t-il d’atomes de moles et de molécules dans 2g de dihydrogène
(H2) à la température ambiante.
Exercice I. 4.
Un échantillon d’oxyde de cuivre CuO a une masse m = 1,59 g.
Combien y a-t-il de moles et de molécules de CuO et d’atomes de Cu et de O
dans cet échantillon ?
MCu= 63,54g.mol-1 ; MO = 16g.mol-1
Exercice I. 5.
Un échantillon de méthane CH4 a une masse m = 0,32 g.
Combien y a-t-il de moles et de molécules de CH4 et d’atomes de C et de H
dans cet échantillon ?
MC=12g.mol-1
Exercice I. 7.
A
Z Xq
1. On peut porter des indications chiffrées dans les trois positions A, Z et
q au symbole X d’un élément. Que signifie précisément chacune
d’elle ?
2. Quel est le nombre de protons, de neutrons et d’électrons présents
2+ 2−
dans chacun des atomes ou ions suivants : 199 F 24
12 Mg
79
34 Se
Exercice I. 8.
Quel est le nombre de protons, de neutrons et d'électrons qui participent à la
composition des structures suivantes :
12 13 14 16 16 2− 22 3+ 32 2− 35 − 40 2+ 56 3+ 59 59
6 C 6C 6C 8O 8O 13Al 16S 17Cl 20Ca 26Fe 27Co 28Ni
Exercice I. 10.
Considérons l'élément phosphore P (Z=15) (isotopiquement pur, nucléide
31
15 P
):
1. Déterminer, en u.m.a et avec la même précision que l’exercice
précédant, la masse du noyau, puis celle de l'atome de phosphore.
2. Est-il raisonnable de considérer que la masse de l'atome est localisée
dans le noyau ?
3. Calculer la masse atomique molaire de cet élément.
4. La valeur réelle est de 30,9738 g. mol-1. Que peut-on en conclure ?
Exercice I. 11.
L’élément gallium Ga (Z =31) possède deux isotopes stables 69Ga et 71Ga.
1. Déterminer les valeurs approximatives de leurs abondances
naturelles sachant que la masse molaire atomique du gallium est de
69,72 g.mol-1.
2. Pourquoi le résultat n'est-il qu'approximatif ?
3. Il existe trois isotopes radioactifs du gallium 66Ga, 72Ga, et 73Ga.
Prévoir pour chacun son type de radioactivité et écrire la réaction
correspondante.
Exercice I. 12.
L’élément silicium naturel Si (Z=14) est un mélange de trois isotopes
stables : 28Si, 29Si et 30Si. L'abondance naturelle de l'isotope le plus abondant
est de 92,23%.
La masse molaire atomique du silicium naturel est de 28,085 g.mol-1.
1. Quel est l'isotope du silicium le plus abondant ?
2. Calculer l'abondance naturelle des deux autres isotopes.
Exercice I. 13.
L’élément magnésium Mg (Z=12) existe sous forme de trois isotopes de
nombre de masse 24, 25 et 26. Les fractions molaires dans le magnésium
naturel sont respectivement : 0,101 pour 25Mg et 0,113 pour 26Mg.
1. Déterminer une valeur approchée de la masse molaire atomique du
magnésium naturel.
2. Pourquoi la valeur obtenue n’est-elle qu’approchée ?
Exercice I. 2.
Rappel : Dans une mole, il y a N particules (atomes ou molécules)
0.2 moles de Fe2(SO4)3 correspond à 0,4moles d’atomes (ou atome-
gramme) de fer
20g de fer correspond à n= m/MFe = 20/56 = 0,357 moles d’atomes de
fer.
0.3 atome-gramme de fer ou 0,3mole d’atomes de fer.
2.5x1023 atomes de fer correspond à n = nombre d’atomes /N
= 0,415 moles d’atomes de fer
C’est ce dernier échantillon qui contient le plus de fer
Exercice I. 3.
MH = 1g.mol-1 nombre de moles : n =m /M
2g de H2 correspond à n = 2/2 =1 mole de molécules, à 1.6,0231023
molécules et à 2.6,0231023 atomes de H.
Exercice I. 4.
Nombre de mole de CuO : n= m/MCuO = 1,59/(63,54+16)= 0,01999 moles
Nombre de molécules de CuO = (m/MCuO) . N = 0,12.1023 molécules
Nombre d’atomes de Cu = nombre d’atomes de O
= (m/MCuO) .N = 0,12.1023atomes
Exercice I. 5.
Nombre de mole de CH4 : n= m/MCH4 = 0,32/ (12 + 4)= 0,02moles
Nombre de molécules de CH4 = n. N =(m/MCH4) . N = 0,12.1023 molécules
Exercice I. 6.
1. Définition de l’unité de masse atomique : L’unité de masse atomique
(u.m.a.) : c’est le douzième de la masse d'un atome de l’isotope de
carbone 126 C (de masse molaire 12,0000g)
La masse d’un atome de carbone est égale à : 12,0000g/N
Avec N (nombre d’Avogadro) = 6.023. 1023
1 u.m.a = 1/12 x (12,0000/N ) = 1/ N = 1.66030217.10-24g.
2. Valeur en u.m.a. des masses du proton, du neutron et de l'électron.
mp = 1,007277 u.m.a. mn = 1,008665 u.m.a.
me = 0,000549 u.m.a.
E (1 u.m.a) = mc2 = 1,66030217.10-24.10-3 x ( 3.108)2
= 1,494271957.10-10 J
E=1,494271957.10-10/1,6.10-19 (eV) = 934 MeV
Exercice I. 7.
1. A : nombre de masse= nombre de protons +nombre de neutrons
Z : numéro atomique ou nombre de protons
q : nombre de charge =nombre de protons –nombre d’électrons
2. Element nombre de masse Protons neutrons électrons
19
9 F 19 9 10 9
24
12 Mg 2+ 24 12 12 10
79
34 Se 2− 79 34 45 36
Exercice I. 9.
1. Masse théorique du noyau :
mthéo = 7.1,008665 + 7.1,007277 = 14,111594 u.m.a
1 u.m.a = 1/N (g)
mthéo = 14,111594/N = 2,342951021.10-23 g = 2,34295.10-26 kg
La masse réelle du noyau est inférieure à sa masse théorique, la différence
∆m ou défaut de masse correspond à l'énergie de cohésion du noyau.
Défaut de masse : ∆m = 14,111594 - 14,007515= 0,104079 u.m.a/noyau =
1,72802589. 10-28 kg/noyau
∆m= 0,104079 g/ mole de noyaux
Energie de cohésion : E = ∆m c2 (d’après la relation d’Einstein :
équivalence masse –énergie)
1eV= 1,6.10-19 J
E = 1,7280.10-28 (3 108)2 = 15,552.10-12 J/noyau = 9,72.107 eV/noyau
Exercice I. 10.
1. Masse du noyau : 15.mp + 16.mn = 15. 1,007277 + 16. 1,008665
mnoyau= 31,247795 uma=5,1880782.10-23 g
Masse de l'atome de phosphore :
15 me = 1,36643 .10-26 g
mat = 15. mp + 16. mn + 15 me = 5,18944463.10-23g = 31,256025uma
2. Oui, car : me << mp + mn
3. Masse atomique molaire du phosphore :
M (P)=mat..N = 31,256025 g.mol-1
4. La valeur réelle est de 30,9738 g. mol-1.
Le défaut de masse est : ∆m = 31,2560 - 30,9738 = 0,2822 g.mol-1
Le système perd de la masse sous forme d'énergie lors de la formation
du noyau (relation d’Einstein ∆E=∆m.c2)
Exercice I. 11.
1. Les deux isotopes de gallium Ga (Z=31) sont notés (1) pour 69Ga et
(2) pour 71Ga.
M = x1 M 1 + x 2 M 2 avec M1 ≈A1 = 69 et M2 ≈ A2 = 71
69,72 = 69 x1 + 71 x2 avec x1 + x2 = 1
69,72 = 69 x1 + 71 (1- x1)
x1 = 0,64 et x2 = 0,36
64 % de 69Ga et 36 % de 71Ga
2. L’élément naturel est composé de plusieurs isotopes en proportion
différente. Sa masse molaire étant la somme de ces proportions
molaires, elle ne peut être un nombre entier. Elle n'est donc pas
strictement égale au nombre de masse car ce dernier est un nombre
entier pour chaque isotope (voir exercice précédent).
Exercice I. 12.
1. La masse d’un atome de silicium Si : m=MSi/ N =(28,085/ N)
La masse molaire du silicium est:
MSi = 28,085 g.mol-1 =(28,085/ N).N = 28,085 u.m.a.
Μ≈ 28==>L'isotope 28 est le plus abondant.
2. Appelons x l'abondance de l'isotope 29 et y celle de l'isotope 30.
Assimilons, fautes de données, masse atomique et nombre de masse pour les
trois isotopes.
28,085 = 28 .0,9223 + 29 x + 30 y 2,2606 = 29 x + 30 y
0,9223 + x + y = 1 0,0777 = x + y y = 0,0777 – x
29 x + 30 (0,0777 - x) = 2,2606
x = 0,0704 = 7,04% et y = 0,0073 = 0,73%
Exercice II. 1. 1.
1. Etablir pour un atome hydrogénoïde (noyau de charge + Ze autour
duquel gravite un électron), les formules donnant :
a- Le rayon de l’orbite de rang n.
b- L’énergie du système noyau-électron correspondant à cette orbite.
c- Exprimer le rayon et l’énergie totale de rang n pour l’hydrogénoïde
en fonction des mêmes grandeurs relatives à l’atome d’hydrogène.
2. Calculer en eV et en joules, l’énergie des quatre premiers niveaux de
l’ion hydrogénoïde Li2+, sachant qu’à l’état fondamental, l’énergie du
système noyau-électron de l’atome d’hydrogène est égale à -13,6 eV.
3. Quelle énergie doit absorber un ion Li2+, pour que l’électron passe du
niveau fondamental au premier niveau excité.
4. Si cette énergie est fournie sous forme lumineuse, quelle est la
longueur d’onde λ1-2 du rayonnement capable de provoquer cette
transition ?
On donne : Li (Z=3) 1eV= 1,6.10-19 Joules
h= 6,62.10-34 J.s c = 3.108 m.s-1
Exercice II. 2. 1.
1. Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène est composé de
plusieurs séries de raies. Donner pour chacune des trois premières
séries, les longueurs d’onde de la première raie et de la raie limite. On
établira d’abord la formule donnant 1/λi -j, où λi -j représente la longueur
d’onde de la radiation émise lorsque l’électron passe du niveau ni au
niveau nj.( ni > nj)
Exercice II. 2. 2.
Si l’électron de l’atome d’hydrogène est excité au niveau n=5, combien de
raies différentes peuvent-elles être émises lors du retour à l’état fondamental.
Calculer dans chaque cas la fréquence et la longueur d’onde du photon émis.
Exercice II. 2. 3.
Si un atome d’hydrogène dans son état fondamental absorbe un photon de longueur
d’onde λ1 puis émet un photon de longueur d’onde λ2, sur quel niveau l’électron se
trouve t-il après cette émission ? λ1 = 97, 28 nm et λ2= 1879 nm
Exercice II. 2. 4.
Le strontium peut être caractérisé par la coloration rouge vif qu'il donne à la
flamme. Cette coloration est due à la présence dans son spectre, de deux
raies visibles à 605 nm et 461 nm. L'une est jaune orangée et l'autre bleue.
Attribuer la couleur correspondante à chacune de ces raies et calculer
l'énergie et la fréquence des photons correspondants.
Le domaine du visible s'étale approximativement de 400 nm à 800 nm.
L'ordre des couleurs est celui bien connu de l'arc en ciel : VIBVJOR soit
Violet - Indigo - Bleu - Vert - Jaune - Orange - Rouge. Le violet correspond
aux hautes énergies, aux hautes fréquences et aux faibles longueurs d'onde.
Inversement, le rouge correspond aux faibles énergies, aux faibles
fréquences et aux grandes longueurs d'onde.
Il est donc facile d'attribuer sa couleur à chaque raie par simple comparaison.
Exercice II. 2. 5.
1. Un atome d'hydrogène initialement à l'état fondamental absorbe une
quantité d'énergie de 10,2 eV. A quel niveau se trouve l’électron ?
2. L’électron d’un atome d'hydrogène initialement au niveau n=3 émet une
radiation de longueur d'onde λ = 1027 Å. A quel niveau se retrouve
l’électron ?
I I I I I I I I I I I I I I I I I
Le domaine du visible, le seul auquel notre œil est sensible, est extrêmement
étroit: de 4.10-7 à 8.10-7 m. A l’intérieur de cet intervalle, la longueur d’onde
détermine la couleur perçue.
Exercice II. 1. 1.
r
+Ze v
r r
Fe Fc
e-(électron)
Ze 2 m ev 2
Fe = − et Fc =
4 πε 0 r 2 r
r r
Pour que l’électron reste sur une orbite de rayon r, il faut que : Fe = Fc
Ze 2 me v 2
= Equation (1)
4 πε 0 r 2 r
Selon l’hypothèse de Bohr, le moment cinétique orbital est quantifié :
h
M = me vr = n( ) Equation (2)
2π
a- A partir des expressions (1) et (2), on détermine celle du rayon de
l’orbite de rang n :
n2 h 2ε 0
rn = ( ) Equation (3)
Z π me 2
n=2 E2
n=1 E1
Exercice II. 2. 1.
1. L’énergie du niveau n, pour l’hydrogène (Z = 1) est :
me 4 (E1 ) H
(E n ) H = − =
n 8ε2 2 2
0h n2
Imaginons la transition entre deux niveaux i (ni) et j (nj) avec i >j (émission)
ni Ei
nj Ej
hc
Le photon émis a une longueur d’onde λ ij telle que : E j − Ei =
λ i→ j
1 (E1 ) H 1 1
= ( − )
λ i→ j hc n 2j n i2
La formule est du même type que la formule empirique de Ritz.
n= ∞
n=3
n=2
n=1
1 (E1 ) H 1 1
= ( − )
λ 5→4 hc 4 2
52
1 (E1 ) H 1 1
= ( − )
λ 6→4 hc 4 2
62
1 (E1 ) H 1 1
= ( − )
λ 7→4 hc 4 2
72
1 ( E1 ) H 1 1
= ( − )
λ8→4 hc 4 2
82
Exercice II. 2. 2.
Dix raies sont possibles lors du retour de l’électron d’hydrogène du niveau excité
(n=5) à l’état fondamental (émission).
n=5
n=4
n=3
n=2
n=1
1 1 1
Formule de Ritz : = RH ( − )
λ i→ j n 2j ni2
(E1 ) H (E1 ) H 1 1
∆E n = − = (E ) ( 2 − 2 )
i →n j n 2j n i2 1 H n ni
j
∆E = h . ν et ν = c/ λ
(E1)H = -2,18 10-18 J = -13,6 eV
nj
hc
∆E = (Emission)
n →n λ2
i j
hc
∆E1→n = (Absorption)
i λ1
n1 = 1
hc 1 1 ∆E1→n (E1 ) H 1 1
∆E1→n = = (E1 ) H (1 − ) ⇒ = i
= (1 − ) = RH (1 − )
i λ1 2
ni λ1 hc hc ni2 n i2
1 1 1
= (1 − )= = 0,937
λ1 RH ni2 1,097.107 x 97,28.10−9
1
= 1 − 0,937 = 0,0629 ⇒ ni2 = 15,89 ⇒ n i = 4
ni2
hc 1 1
∆E = = ( E1 ) H ( 2 − 2 )
n →n
i j λ2 n j ni
∆E
n →n
1 i j ( E1 ) H 1 1 1 1
⇒ = = ( − ) = RH ( − )
λ2 hc hc n 2j n i2 n 2j n i2
1 1 1 1
=( − )= = 0,0485 ⇒ n2j = 9,009⇒ nj = 3
λ2RH n2j ni2 1,097.10 x1879.10−9
7
3.10 8
υ1 = −9
= 4,96.1014 Hz
605.10
Exercice II. 2. 5.
( E1 ) H ( E1 ) H 1 1
1.Energie absorbée: ∆E n = − = ( E1 ) H ( − )
j →ni ni2 n 2j ni2 n 2j
∆E n j →ni 1
Etat fondamental : nj=1 donc =( −1)
(E1 ) H n i2
∆E n
1 j →n i 10,2
= +1 = 1 − (
) = 0,25 ni2 = 4 ni = 2
ni2 (E1 ) H 13,6
L’électron se trouve au niveau 2
hc 6,62.10−34 x 3.10 8
∆E = = = 1,934.10−18 J = 12,086 eV
λ 1027.10−10
∆E
n →n
1 i j ( E1 ) H 1 1 1 1
⇒ = = ( − ) = RH ( − )
λ2 hc hc n 2j ni2 n 2j ni2
ici ni = 3 et nj = 1
Exercice II. 2. 6.
hc
∆E =
λ
hc 6,62.10 −34.3.10 8
λ= = −19
= 3,88.10 −7 m = 388 nm
∆E 5,12.10
Exercice III. 2. 1.
Appliquer le principe d’Heisenberg aux deux systèmes suivants :
1. Un électron se déplaçant en ligne droite (∆x = 1Å). Calculer ∆v.
2. Une bille de masse 10g se déplaçant en ligne droite (∆x = 1µm). Calculer m∆v.
Exercice III. 3. 1.
L’orbitale 1s de l’atome d’hydrogène a pour expression :
−r
Ψ = N 1s e a0
Exercice III. 4. 1.
1. En utilisant les relations entre les trois nombres quantiques n, l et m,
déterminer le nombre d’orbitales dans les trois premiers niveaux d’énergie
de l’atome d’hydrogène.
2. Montrer que le nombre maximum d’électrons que peut contenir la couche
de nombre quantique n est égale à 2n2.
3. Donner la désignation usuelle des orbitales suivantes :
Ψ3,0,0 ; Ψ3,2,0 ; Ψ2,1,−1.
Exercice III. 4. 2.
1. Énoncer les règles et principes qui permettent d’établir la structure
électronique d’un atome.
2. Caractériser le type d'orbitale atomique pour chaque combinaison des
nombres quantiques, et donner une représentation spatiale pour les
orbitales s et p.
3. Justifier l'inversion énergétique des orbitales atomiques 3d - 4s.
Exercice III. 4. 3.
Soient les structures électroniques suivantes :
1s2 2s2 2p6 3s1
1s2 2s2 2p7 3s2
1s2 2s2 2p5 3s1
1s2 2s2 2p6 2d10 3s2
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 3f6
Exercice III. 4. 4.
Parmi les structures électroniques suivantes, quelles sont celles qui ne
respectent pas les règles de remplissages. Expliquer.
a-
b-
c-
d-
e-
f-
g-
Exercice III. 4. 5.
Quel est le nombre des électrons de valence du vanadium V (Z=23) et du
gallium Ga (Z=31) ? Donner les quatre nombres quantiques de ces électrons
de valence.
Exercice III. 1.
1. La constante de Planck h a la dimension d’un travail fois temps.
[Travail] = [Force x distance]= F x L
F = M γ = MV/T
V = L/T
mv 2 h h
2. E cinétique = et λ= =
2 mv (2m.Ec )1 / 2
6,62.10−34
Pour l’électron : λ = −31 −19 1/ 2
= 0,1668.10−9 m=1,67Å
[2.(9,109.10 ) . (54.1,6.10 )]
h
La relation d’incertitude obéit à la relation : ∆p x .∆x ≥
2π
Exercice III. 2. 1.
Suivant une ligne droite, on a :
h h h
∆p x .∆x ≥ ⇒ ∆v ≥ et ∆x ≥
2π 2π .m.∆x 2π .m.∆v
1. Pour l’électron : ∆x= 1 Å =10−10 m et me=9,109.10-31kg
6,62.10 − 34
∆v ≥ = 1,16.10 6 m.s − 1
2. (3,14) . (9,109.10 − 31 ) . 10 − 10
∆v ≥1,16.106 ms-1
A l’échelle atomique, l’incertitude sur la vitesse (∆v) est très importante.
Exercice.III. 3. 1.
L’onde associée à un électron est une onde stationnaire. Son amplitude en
chaque point de l’espace est indépendante du temps. Elle est donnée par une
fonction mathématique appelée fonction d’onde ou orbitale
Ψ : fonction d’onde, solution de l’équation de Schrödinger HΨ = EΨ
d Pr = Ψ1s dv = 4π r 2 Ψ1s dr
2 2
dPr
=> La densité de probabilité radiale est Dr = = 4π r 2 Ψ1s
2
dr
−r −2 r
−2 r
dD r r a0
D r' = = 8π N 12s r (1 − )e
dr a0
D r' = 0
⇒ r = 0 ⇒ D0 = 0
⇒ r = a 0 ⇒ D a = 4 π a 02 N 12s e − 2
0
⇒ r = ∞ ⇒ D∞ → 0
Dr
0 a0 r
−2 r −r
∞ 2 a0 n! 1 1 a0
Or ∫0 r e dr = ⇒ N1s = ⇒ Ψ1s = e
α n +1 π a03 π a03
r = 0 , 2 a 0 ⇒ P0 , 2 a = 0 ,008
0
Exercice III. 4. 1.
1. La fonction d’onde dépend de trois nombres quantiques n, l, m.
Sa désignation usuelle est Ψn,l,m
Exemple :
Pour n=1, l= 0, la fonction Ψ1, 0, m est appelée « orbitale 1s »
Pour n=2, l= 1, la fonction Ψ2, 1, m est appelée « orbitale 2p »
Type d’orbitale s p d f
l 0 1 2 3
Exemple :
1 0 0 Ψ1,0,0 (1s)
0 0 Ψ2,0,0 (2s)
-1 Ψ2,1,-1 (2px)
2
1 0 Ψ2,1,0 (2py)
1 Ψ2,1,1 (2pz)
0 0 Ψ3,0,0 (3s)
-1 Ψ3,1,-1 (3px)
1 0 Ψ3,1,0 (3py)
1 Ψ3,1,1 (3pz)
3 -2 Ψ3,2,-2 (3d)
-1 Ψ3,2,-1 (3d)
2 0 Ψ3,2,0 (3d)
1 Ψ3,2,1 (3d)
2 Ψ3,2,2 (3d)
Exemple :
Pour l’orbitale 2p ; (n + l) = 2+1= 3
Pour l’orbitale 3s ; (n + l)=3+0 =3
Dans ce cas, l’orbitale 2p se remplit avant l’orbitale 3s.
Règle de Klechkowski
Valeur de l 0 1 2 3
Sous couche s p d f
Couche n
K 1 1s
L 2 2s 2p
M 3 3s 3p 3d
N 4 4s 4p 4d 4f
O 5 5s 5p 5d 5f
P 6 6s 6p 6d 6f
Q 7 7s 7p 7d 7f
2. Orbitale de type s
Lorsque l = 0, nous sommes en présence d'une orbitale type s.
Il y a une seule orbitale puisqu'il n'y a qu'une valeur possible de m (m = 0) et
aucune orientation préférentielle.
L'orbitale s est donc une sphère centrée sur le noyau.
Le rayon de la sphère dépend du nombre quantique n et augmente avec ce
dernier.
x
Représentation spatiale de l’orbitale de type s
pz py px
z Z Z
y y y
x x x
Exercice III. 4. 3.
1s2 2s2 2p6 3s1 Etat fondamental
1s2 2s2 2p7 3s 2
Etat inexacte (6 électrons au maximum sur p)
2 2
1s 2s 2p5 3s 1
Etat excité
1s2 2s2 2p6 2d10 3s2 Etat inexacte (pas d’orbitale d pour n=2)
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 3f6 Etat inexacte (pas d’orbitale f pour n=3)
Exercice III. 4. 4.
a) Etat inexacte : il faut que les deux spins soit opposés (règle de
Pauli).
b) Etat fondamental c) Etat excité
d) Etat fondamental e) Etat excité
f) Etat inexacte. La règle de Hund et le principe de Pauli ne sont pas
respectés (voir exercice III. 4. 2)
g) Etat fondamental
CLASSIFICATION PERIODIQUE
STRUSTURE ELECTRONIQUE ET
PROPRIETES DES ELEMENTS
Exercice IV. 1.
Soient les atomes suivants :
N (Z=7), K (Z=19), Sc (Z=21), Cr (Z=24), Mn (Z=25), Fe (Z=26),
Cu (Z=29), Zn (Z=30), Ag (Z=47), Au(Z=79)
1. Donner les configurations électroniques des atomes. Présenter les
électrons de valence pour chaque atome. En déduire le nombre
d’électrons de valence.
2. Situer ces atomes dans la classification périodique et les grouper si
possible par famille ou par période.
3. Le césium (Cs) appartient à la même famille que le potassium (K) et à
la même période que l’or (Au). Donner sa configuration électronique
et son numéro atomique.
Exercice IV. 2.
Trouver la configuration électronique des éléments suivants et donner les
ions possibles qu’ils peuvent former :
1. D’un alcalin de numéro atomique Z supérieur à 12.
2. D’un alcalino-terreux de numéro atomique égale à 12.
3. D’un halogène de numéro atomique inférieur à 18.
4. D’un gaz rare de même période que le chlore (Z = 17).
5. Du troisième halogène.
6. Du deuxième métal de transition.
7. Du quatrième alcalin.
Exercice IV. 3.
Le molybdène (Mo) appartient à la famille du chrome Cr (Z=24) et à la
cinquième période. Donner sa configuration électronique et son numéro
atomique.
Exercice IV. 5.
Combien d'électrons peut contenir au maximum la troisième couche ?
Combien d'éléments comporte troisième période du tableau périodique ?
Pour quelle valeur de Z (nombre de protons), la troisième couche sera-t-elle
entièrement remplie ?
Exercice IV. 6.
Donner les symboles et nommer les éléments principaux (leur couche de
valence est de type nsx npy où l ≤ x≤ 2.et 0 ≤ y≤ 6.) ayant une couche externe
à 8 électrons.
Quel est le nom de leur groupe ?
Ont-ils des propriétés chimiques variées ?
Quelles sont leurs caractéristiques physiques ?
Ont-ils des utilisations en industrie ?
Exercice IV. 7.
L’atome d’étain (Sn) possède dans son état fondamental deux électrons sur
la sous-couche 5p.
1. Donner sa structure électronique, son numéro atomique ainsi que le
nombre d’électrons de valence.
2. Fait-il partie des métaux de transition ? Pourquoi ?
Exercice IV. 8.
Définir l’énergie d’ionisation, l’affinité électronique et l’électronégativité d’un
atome.
Exercice IV. 9.
On donne les énergies d’ionisation des atomes suivants :
H He Li Be C F Na K
Z 1 2 3 4 6 9 11 19
E(e.V) 13,53 22,46 5,36 9,28 11,21 17,34 5,12 4,32
1. Comment expliquer l’évolution des premières énergies d’ionisation de
H à He, de Li à F et entre Li, Na, K.
2. En déduire le sens de variation des rayons atomiques lorsque le
nombre de protons (Z) augmente.
Na Mg Al Si P S Cl
Z 11 12 13 14 15 16 17
r (Å) 1,86 1,60 1,48 1,17 1,00 1,06 0,97
1. Préciser dans quel sens varie l’énergie d’ionisation lorsqu’on
parcourt le groupe de Li au Cs et la période de Na à Cl.
2. Quel est l’élément le plus réducteur ?
Exercice IV. 1.
1. Nous allons écrire pour chaque élément, sa structure électronique selon la
règle de Klechkowski et selon la disposition spatiale, et donner le nombre
d’électrons de valence.
Sc (21) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d1 [Ar] 3d1 4s2 3
Cr (24) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5 [Ar] 3d5 4s1 6
Fe (26) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 [Ar]3d6 4s2 8
Ag (47) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 5s1 4d10
[Kr]4d10 5s1 11
Au (79) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s24d10 5p6 6s1 4f145d10
[Xe]5d10 6s1 11
3. Cs : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s24d10 5p6 6s1 4f14
Selon la règle de Klechkowski
1s 2s 2p 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 4f14. 5s2. 5p6 6s1
2 2 6
Exercice IV. 2.
1. K (19) : [Ar] 4s1 un seul ion possible K+. K a tendance à avoir la structure
stable du gaz inerte l’argon.
2. Mg (12) : [Ne]3s2 deux ions possibles Mg2+ et Mg+
3. Cl (17) : [Ne]3s23p5 un seul ion possible Cl- (structure de
l’argon :gaz inerte
Exercice IV. 3.
La structure électronique du chrome Cr : [Ar] 3d5 4s1 .Il appartient à la
famille des métaux de transition de structure électronique de couche de
valence de type (n-1)d5 ns1
Le molybdène Mo appartient à la même famille que le chrome et à la 5ème
période donc la structure de sa couche de valence de type (n-1)d5 ns1 avec n=5 :
Mo : [Kr]4d5 5s1 => Z = 42
Exercice IV. 4.
1. Les deux éléments sont le vanadium et l’arsenic.
Le vanadium V : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d3
d’après la règle de Klechkowski
: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d3 4s2
d’après la disposition spatiale
Le numéro atomique est : Z = 23
Remarque : En ne respectant pas la règle de Klechkowski, la structure serait la
suivante :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5
Cette structure est inexacte.
Il faudra donc respecter la règle de Klechkowski pour avoir la structure
électronique existante.
Cela peut s’expliquer qu’avant remplissage, le niveau de l’orbitale 4s est
légèrement inférieur que celui des orbitales atomiques 3d, et qu’après
remplissage, ce niveau 4s devient supérieur au niveau 3d.
Exercice IV. 5.
La troisième couche peut contenir au maximum 2n2 électrons c’est-à-dire 18
électrons.
La troisième période comporte 8 éléments (bloc s et bloc p)
Les deux valeurs de Z, pour lesquelles la 3ème couche serait remplie sont :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 Z = 30 (Zinc Zn)
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d10 Z = 29 (exception) (Cuivre Cu)
Exercice IV. 6.
Les éléments principaux ayant une couche externe à huit électrons sont les
gaz rares :
Ne (Z=10) ; Ar (Z=18) ; Kr (Z=36) ; Xe (Z=54) ; Rn (Z=86)
Les six gaz rares sont inertes.
Ils ne sont pas nocifs pour nous, c'est pourquoi ils ont plusieurs utilités.
Nous donnons quelques exemples de leurs applications.
L'hélium :
- Dans les bonbonnes de plongée des grandes profondeurs
- En cryogénie à cause de sa basse température à l’état liquide.
L'argon et le néon :
- Dans les enseignes lumineuses et dans les lasers.
Exercice IV. 7.
1. Sn :
1s 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p65s2 4d10 5p2
2
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p64d10 5s2 5p2
D’après la disposition spatiale
L’atome de l’étain possède quatre électrons de valence et son numéro
atomique est égal à 50.
2. Non, il ne fait pas partie des métaux de transition car la sous-couche
4d est remplie.
Exercice IV. 8.
Rayon atomique :
Dans une colonne du tableau périodique, quand le numéro de la période(n)
augmente, le rayon atomique croit.
Dans une période, n est constant, Z augmente. L'effet d'écran variant peu, les
électrons ont tendance à être plus attiré par le noyau et par conséquences le
rayon diminue.
L’énergie d’ionisation : c’est l’énergie nécessaire qu’il faut fournir à un atome dans
son état fondamental (première ionisation) ou à un ion (deuxième ou troisième
ionisation) pour lui arracher un électron.
Exercice IV. 9.
1. Dans une période du tableau périodique, le nombre de couche(n) est
constant, Z augmente, l'effet d'écran varie peu, les électrons ont
tendance à être plus attiré par le noyau et par conséquences le rayon
diminue et l’énergie d’ionisation croit de la gauche vers la droite.
I (He) > I (H) et I (F) >…> … > I (Li)
Dans une même colonne (ou groupe) du tableau périodique, quand le
numéro de la période (n) augmente, le rayon atomique croit et l’énergie
d’ionisation diminue du haut vers le bas.
Nous avons donc :
I (Li) > I (Na) > I (K)
2. Le rayon atomique augmente dans un même groupe du haut vers le
bas et dans une même période de la droite vers la gauche (voir
exercice V.8)
2,5
-
I Cs+
-
2,0 Br Rb+
-
Cl K+
1,5
F− Na+
1,0
I2 > I1 car K+ possède la structure stable du gaz inerte Ar. Il serait très
difficile d’arracher un deuxième électron au potassium.
Z*4s< Z*3d : Les électrons sur l’orbitale 4s subissent un effet d’écran plus
important que les électrons de l’orbitale 3d. La force qui les retient est donc
plus faible que celle des électrons de l’orbitale 3d.
Ceci explique qu’en cas d’ionisation, les électrons 4s partent avant les
électrons 3d.
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2 D’après la disposition spatiale
Les ions que peut former l’atome de fer sont :
Fe2+ (Z = 26) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p63d6
Fe3+ (Z = 26) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p63d5
L’orbitale 3d peut contenir au maximum 10 électrons. Elle est plus stable
quand elle est remplie complètement ou à moitié remplie
L’ion Fe3+ est donc le plus stable car dans sa structure, l’orbitale 3d est à
moitié remplie : 3d5
LIAISON CHIMIQUE
Définitions et notions devant être acquises : Représentations de Lewis- Règle
de l’Octet- LCAO- Orbitale moléculaire –Liaison covalente- Liaison polaire-
Liaison ionique-Liaison sigma σ- Liaison π− Orbitale liante – Orbitale anti
liante- Indice (ou ordre) de liaison- Liaison multiple- Energie de liaison-
Longueur de liaison- Electrons anti-liants- Electrons non liants – Molécule
homonucléaire- Molécule hétéronucléaire- Moment dipolaire – Hybridation –
Conjugaison- Règle de Gillespie (VSEPR).
V. I. Représentation de Lewis
Exercice V. 1. 1.
Représenter selon le modèle de Lewis, les éléments du tableau périodique
suivants :
H, He, Li, Be, B, C, N, F, Ne.
Exercice V. 1. 2.
1. Donner la notation de Lewis des molécules et ions suivants :
H2 ; Cl2 ; H2O ; H3O+ ; NH3 ; NH4+ ; CH4 ; C2H6 ; SF4 ; SF6 ; PCl3 ;
PCl5 ; NCl3
2. Quels sont parmi ces composés ceux qui ne respectent pas la règle de
l’Octet ?
3. En se basant sur les structures électroniques des atomes de soufre et
de phosphore, expliquer la formation des molécules SF6 et PCl5.
4. Prévoyez les différentes valences possibles du phosphore. Les deux
chlorures PCl3 et PCl5 existent. Expliquer pourquoi on ne connait que le
composé NCl3 alors que le composé NCl5 n’existe pas.
Exercice V. 2. 1.
1. Rappeler les principaux résultats obtenus lors de l’étude de la
formation de la liaison H-H.
2. Quelles sont les orbitales moléculaires qui peuvent se former lors du
recouvrement des orbitales s-s ; s-p et p-p.
3. Représenter l’aspect spatial de ces orbitales moléculaires.
Exercice V. 2. 3.
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires (OM) de la
molécule homonucléaire de O2.
2. En déduire la structure électronique des ions moléculaires suivants :
O2- ; O2+ et O22+
3. Comparer le nombre de liaisons et la longueur de liaison de ces ions avec
ceux de la molécule O2 et attribuer à chaque molécule ou ion moléculaire une
des longueurs de liaison suivantes : 1, 49 Å ; 1,26 Å ; 1, 21 Å et 1, 12 Å.
4. Classer ces espèces chimiques par force de liaison croissante.
Exercice V. 2. 4.
La famille du carbone (Z=6) comporte dans l’ordre les éléments suivants :
C, Si, Ge, Sn, Pb.
- Donner la configuration électronique :
1. De l’atome de carbone à l’état fondamental.
2. De l’atome de germanium (Ge) à l’état fondamental et de l’ion Ge2+.
3. D’un atome X, sachant qu’il appartient à la même période que celle du
germanium (Ge) et au groupe VIB.
4. Classer par ordre croissant le rayon atomique des éléments suivants :
C, Si, Ge, Sn, Pb.
5. Expérimentalement, on constate que la molécule C2 est diamagnétique.
Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires de cette
molécule en justifiant votre réponse. C (Z=6).
Exercice V. 2. 6.
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires (OM) de
la molécule de N2 et CN.
2. En déduire les propriétés magnétiques de N2 et CN.
3. Comparer la stabilité des espèces chimiques suivantes en justifiant vos
réponses.
-
N2 et N2+ ; CN et CN .
Exercice V. 2. 7.
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires (OM) des
-
molécules hétéronucléaire de : CO ; CO+ et CO .
2. En déduire leur configuration électronique et leur indice de liaison.
3. Laquelle, parmi ces espèces, celle qui a la plus courte liaison ?
4. Indiquer leur propriété magnétique.
Exercice V. 2. 9.
1. On considère les molécules HF, HCl, HBr et HI. Si la liaison entre
l’hydrogène et l’halogène était purement ionique, quelle serait en
unité Debye, la valeur du moment dipolaire de chacune de ces
molécules.
On donne les longueurs de liaisons en angströms (Å) :
H-F H-Cl H-Br H-I
0,92 1,27 1,40 1,61
2. En fait, on trouve expérimentalement les valeurs suivantes des
moments dipolaires exprimées en unités Debye.
µ H-F = 1,82D µ H-Cl = 1,07D
µ H-Br = 0,79D µ H-I = 0,38D
Exercice V. 2. 10.
Dans la molécule d’eau, l’angle HÔH a pour valeur experimentale105°.
1. Calculer le moment dipolaire de cette molécule, en considérant qu’il
est égal à la somme vectorielle des moments dipolaires des deux
liaisons O-H.
2. Calculer le pourcentage ionique de la liaison O-H dans H2O.
On donne µ O-H = 1,51D et lO-H = 0,96 Å.
V. 3. Hybridation
Exercice V. 3. 1.
1. Pourquoi est-on amené à définir les états d’hybridation ?
2. Représenter les niveaux d’énergie des électrons de la dernière couche
de l’atome de carbone dans : l’état fondamental, l’état excité et les
différents états hybridés.
3. Donner la configuration spatiale des trois états hybridés (s,p) dans un
repère cartésien (l’atome de carbone occupe le centre).
Exercice V. 3. 2.
1. On considère les molécules suivantes : BF3 ; CO2 ; CH4 ; C2H4 et
C2H2. Préciser les états d’hybridation des atomes de carbone et de
bore.
2. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaire de CH4 ;
C2H4 et C2H2.
Exercice V. 3. 4.
Exercice V. 3. 5.
H HO HO
(A) (B) (C) (D)
- Que peut-on conclure quant à la nature des paires libres en fonction du type
de liaison (C, O) ?
- Expliquer ensuite la différence de stabilité des ions suivants.
H H H
-
C=O C=C CH3O
-
O H C=O
-
O
(E) (F) (G)
- Etant donné qu’à une stabilité plus grande correspond une basicité plus
faible, déduire l’ordre de basicité croissant pour ces molécules.
Exercice V. 3. 6.
La molécule de butadiène CH2 = CH-CH = CH2 est plane.
1. Préciser les états d’hybridation des atomes de carbone.
2. Proposer deux formes géométriques du butadiène en respectant les
valeurs des angles entre les liaisons.
Exercice V. 3. 7.
On considère la molécule organique suivante : CH3-CO-CH = CH-CN
1. Donner la forme développée de cette molécule en précisant les valeurs
des angles de liaisons.
Exercice V. 3. 8.
180°
120° C4 C5
Sachant que les atomes C1, C2 et C3 sont alignés, que les cinq atomes sont
dans le même plan et que les angles C Cˆ C et C Cˆ C sont égaux
2 3 4 3 4 5
avec une valeur de 120°.
1. Donner la formule développée des deux hydrocarbures pouvant
présenter cette géométrie en précisant le nombre et la position des
atomes d’hydrogène.
2. Donner le type d’hybridation de chaque atome dans chacune des deux
structures.
Exercice V. 3. 9.
Les molécules CCl4, BCl3 et BeH2 ne sont pas polaires.
Que peut-on déduire qu’en à leur forme géométrique.
Quel est l’état d’hybridation des atomes C, B et Be dans ces trois composés ?
Exercice V. 3. 10.
Les structures des molécules suivantes sont :
CS2 molécule linéaire
H2CO ou Cl2CO et B (OH)3 molécules planes
CH3-CCl3 et CH3-CH2-CH3 molécules tétraédriques
Que peut-on dire de l’état d’hybridation de chaque atome ?
Exercice V. 3. 11.
On considère les molécules : C2H2 ; N2H2 ; H2O2
V. 4. Conjugaison
Exercice V. 4. 1.
Soit la réaction d’isomérisation suivante :
Molécule A Molécule B H
Exercice V. 4. 2.
1. Donner une représentation spatiale simple des orbitales moléculaires
(OM) dans le cas du butadiène, du benzène et de l’allène, en mettant
en valeur les liaisons π et les orbitales p de départ.
Faire apparaître la conjugaison des orbitales.
2. Définir l’énergie de conjugaison. Expliquer la valeur de la longueur de
liaison C-C dans le benzène.
Exercice V. 4. 3.
Sachant que le moment dipolaire résultant de la molécule C2H2F2 est nul.
Préciser sa forme géométrique.
Exercice V. 4. 4.
1. Ecrire la structure électronique de l’azote et du fluor.
En déduire le nombre de liaisons que peuvent établir ces atomes.
2. La difluorodiazine est une molécule plane. Les deux atomes de fluor
sont liés chacun à un atome d’azote.
a) Représenter le recouvrement spatial des orbitales dans N2F2.
b) Quel est l’angle des liaisons FNˆ N ?
c) Si la molécule est apolaire (µ = 0), comment placez-vous les fluors
dans la molécule N2F2 ?
Exercice V. 5. 1.
Définir brièvement la théorie de Gillespie et à l’aide de cette théorie, préciser
la géométrie des molécules suivantes : MgF2 ; AlCl3 ; CH4 ; PCl5 ; H3O+ ;
H2O ; AsCl3 ; CO2.
Exercice V. 5. 2.
On donne les trois molécules suivantes :
H H H
H H H
1. Préciser pour chaque molécule, l’état d’hybridation des atomes C, N et O.
2. L’angle α n’a pas la même valeur pour les trois molécules, pourquoi ?
Exercice V. 5. 4.
A l’aide de la théorie de Gyllespie, préciser la géométrie des molécules
suivantes : H2O ; H2S ; H2Se et H2Te.
Expliquer comment varient les angles de liaisons HXˆ H dans ces molécules.
Exercice V. 5. 5.
On donne les angles suivants :
Dans la molécule NH3, l’angle HNˆ H est égal à 107°.
Dans la molécule H2O, l’angle HOˆ H est égal à 105°.
Expliquer cette différence entre ces deux valeurs.
Exercice V. 5. 6.
A l’aide de la théorie de Gillespie, préciser la géométrie des molécules
suivantes : BCl3 et BF3.
Expliquer comment varient les angles de liaisons XBˆ X dans ces molécules.
Exercice V. 5. 7.
Classer suivant l’angle de la liaisons XPˆ X les molécules suivantes :
PI3 ; PBr3 ; PF3, PCl3
Exercice V. 5. 8.
Comment peut-on expliquer la différence des angles de liaison dans les
molécules suivantes ?
S O O
Liaison chimique
V. 1. Représentation de Lewis
Exercice V. 1. 1.
H (Z = 1) : 1s1
He (Z = 2) : 1s2
Li(Z = 3) : 1s2 2s1
Be (Z = 4) : 1s2 2s2
B (Z = 5) : 1s2 2s2 2p1
C(Z = 6) : 1s2 2s2 2p2
N(Z = 7) : 1s2 2s2 2p3
F (Z = 9) : 1s2 2s2 2p5
Ne(Z = 10) : 1s2 2s2 2p6
Exercice V. 1. 2.
1. Notation de Lewis des molécules et ions suivants :
H −H Cl − CL H −O− H
H −N−H H −O− H
H H+
+ H H H
H
Cl − N − CL
H − N − H H −C − H H −C = C − H
Cl
H H H H
F −S −F F −S−F
F F F F
Cl CL
Cl − P − CL Cl − P − CL
Cl Cl
H O B
O HO HO HO
Les composés qui ne respectent pas la règle de l’Octet sont : SF4 ; SF6 ;
PCl5
Exercice V. 2. 1.
1. Les principaux résultats obtenus lors de l’étude de la formation de la
liaison H-H.
Aspect mathématique : La méthode C.L.O.A
Cette méthode consiste à considérer que la fonction d'onde moléculaire est
une Combinaison Linéaire des Orbitales Atomiques (C.L.O.A).
L’atome HA possède une orbitale atomique (OA) 1sA qui
correspond à la fonction d’onde ΨA
L’atome HB possède une orbitale atomique (OA) 1sB qui correspond
à la fonction d’onde ΨB
La molécule HA – HB possède une orbitale moléculaire (OM) ΨAB
Avec ΨAB = a ΨA + b ΨB
En réalité seul le carré de la fonction d'onde possède un sens physique
(probabilité de présence).
ΨAB2 = (a ΨA + b ΨB)2 = a2 ΨA2 + 2 ab ΨA ΨB + b2 ΨB2
La probabilité de trouver l’électron autour du noyau est égale à :
a2 ΨA2 : si l’électron est proche de l’atome HA
b2 ΨB2 : si l’électron est proche de l’atome HB
2 ab ΨA ΨB : si l’électron est situé entre de l’atome HA et l’atome
HB assurant la liaison.
Pour des raisons de symétrie, les atomes HA et HB jouent le même rôle et il
n’y a pas de raison pour que l’électron soit plus près de HA que de HB ou
inversement.
La probabilité de trouver l’électron près de HA est donc égale à la probabilité
de le trouver prés de HB.
Nous avons donc : a2 Ψ A 2 = b2 Ψ B 2
De plus dans ce cas les orbitales ΨA et ΨB sont identiques (type 1s).
D’où a2 = b2 et b = ± a
ΨAB = a ΨA + a ΨB = a (ΨA + ΨB) Orbitale moléculaire (OM) liante
OM liante
Représentation schématique de l’interaction de 2 OA pour engendrer 2 OM
ΨΑ−ΨΒ
x x
Orbitale antiliante σ*
x x x x
ΨΑ+ΨΒ
HA HB
Combinaisons liante et antiliante de deux OA s
ΨΑ−ΨΒ
x x
Orbitale antiliante σ*
x x
A B
Orbitale liante σ
Recouvrement
x x
ΨΑ+ΨΒ
A B
Combinaisons liante et antiliante de deux OA pz et pz
x x
x x
A B Orbitale liante π
x x
Recouvrement
A B
Liaison π entre des orbitales atomiques (2px + 2px) ou (2py + 2py).
Exercice V. 2. 2.
1. Diagramme énergétique et structure électronique moléculaire des
espèces chimiques suivantes : H2+ ; H2 ; He2+ ; He2.
E
O.A OM O.A
H H 2+ H+
σs*
σs
σs
L’indice de liaison de He2+ est i = 1/2(2-1) = ½
O.A OM O.A
He He2 He
σs*
σs
L’indice de liaison de He2 est i =1/2(2-2) = 0
Ε σpz∗ Ε
πx πy
σpz
σs∗
2s 2s
σs
La structure électronique de O2 est : σs2 σs*2 σpz2 (πx2 = πy2 ) ( πx*1 = πy*1)
*
L’indice de liaison est : i(O2) = ½(n-n ) = ½(8 - 4) = 2
2. Structure électronique des ions moléculaires suivants : O2- ; O2+ et O22-
- La structure électronique de O2- est :
σs2 σs*2 σpz 2 (πx2 = πy2) (πx*2 = πy*1)
- La structure électronique de O22- est :
σs2 σs*2 σpz 2 (πx2 = πy2) (πx*2 = πy*2)
- La structure électronique de O2+ est :
σs2 σs*2 σpz 2 (πx2 = πy2) πx*1
Exercice V. 2. 4.
La famille du carbone (Z = 6) comporte dans l’ordre les éléments suivants :
C, Si, Ge, Sn, Pb.
1. La configuration électronique de l’atome de carbone à l’état
fondamental est : 1s2 2s2 2p2.
2. Le germanium est de la même famille que le carbone. La structure de
sa couche de valence est donc : ns2 np2.
Pour le carbone, le numéro de la période est n = 2, pour le silicium n = 3 et donc
pour le germanium n = 4.
Ceci nous permet de conclure que la configuration électronique de l’atome
de germanium (Ge) à l’état fondamental est :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p44s2 3d10 4p2 d’après la règle de Klechkowski.
2 2 6 2 6 10 2 2
1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p d’après la disposition spatiale.
La configuration électronique de l’ion Ge2+est donc :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2.
πx πy σpz
σpz πx πy
2s σs∗ 2s 2s σ s∗
σs σs
σs∗
2s 2s
σs
Exercice V. 2. 6.
Diagramme énergétique des orbitales moléculaires (OM) de la molécule
homonucléaire N2 : (N : Z=7)
Il y a des interactions entre les orbitales atomiques s et p qui impliquent une
inversion des orbitales moléculaires πx et πy avec l’orbitale moléculaire σpz.
1. N(Z = 7) : 1s2 2s2 2p3
OA. N OM N2 OA. N
Ε σpz∗ Ε
πx∗ πy∗
σpz
πx πy
σs∗
2s 2s
σs
σpz
πx πy
σs∗
2s 2s
σs
Par contre dans la molécule N2, nous trouvons que les électrons sont
appariés ; ce qui confère à N2 un caractère diamagnétique.
N2 et N2+ ; CN et CN-
Exercice V. 2. 7.
σpz
πx πy
σs∗
2s 2s
σs
Ε OA O+ OM CO+ OA C
σpz∗
πx∗ πy∗
2pz 2py 2px
2px 2py 2pz
σpz
πx πy
σs∗
2s 2s
σs
La structure électronique de la molécule CO+ est : σs2 σs*2 (πx2 = πy2) σpz 1
L’indice de liaison est : i (CO+) = ½(7-2) = 2,5
σpz
πx πy
σs∗
2s 2s
σs
La structure électronique de la molécule CO- est :
σs2 σs*2 (πx2 = πy2 ) σpz 2 πx*1
L’indice de liaison est : i (CO-) = ½(8-3) = 2,5
4. Les indices de liaisons sont : i (CO) = ½(8-2) = 3
-
i (CO ) = ½(8-3) = 2,5 i (CO+) = ½(7-2) = 2,5
5. La présence d’un électron célibataire sur les orbitales moléculaires de
-
CO et CO+ rend ces molécules paramagnétiques.
Par contre dans la molécule CO, les électrons sont appariés ; ce qui
confère à CO un caractère diamagnétique.
Exercice V. 2. 8.
1. Classement par ordre d’électronégativité (χ) croissante :
L’électronégativité est la tendance de l’atome considéré d’attirer vers lui les
électrons de liaison.
Exercices corrigés de structure de la matière et de liaisons chimiques 110
Dans le tableau périodique, l’électronégativité croit du bas vers le haut dans
une colonne et de gauche vers la droite dans une période (dans le sens de
diminution du rayon atomique).
F, Cl, Br ; I : Ces éléments appartiennent à la même colonne χF>χCl>χBr>χI
O ; S ; Se : Ces éléments appartiennent à la même colonne χO>χS>χSe
C ; N ; O, F : Ces éléments appartiennent à la même périodeχF>χO>χN>χC
2. Caractère principal (ionique, polaire, covalent) des liaisons dans :
H-F ; K-Cl ; H-Cl et H-H.
La différence d’électronégativité ∆χ entre l’élément le plus électronégatif
F(4,0) et le moins électronégative Cs (0,8) étant égal à 3,2, nous pouvons
admettre que la liaison CsF est purement ionique.
Ainsi lorsque ∆χ est de l’ordre de 1,6(correspondant à 3,2/2), la liaison entre
deux atomes est à 50% ionique.
Si ∆χ >>1,6 - le caractère ionique prédomine (Vers ∆χ ≥ 2)
Si ∆χ <<1,6 - le caractère covalent prédomine. (Vers ∆χ ≤ 1)
Si 1 ≤ ∆χ ≤ 2 - la liaison est polaire (les atomes portent des charges
partielles ±δ)
Si ∆χ < 0,5 - la liaison est covalente.
Si ∆χ > 2,5 - la liaison est ionique (on suppose que chaque atome porte une
charge égale à 1électron)
0 0,5 1 1,6 2 2,5 3,2
-
Pour KF, ∆χ = 3,2 - le caractère est ionique. (K+, F )
Pour KCl, ∆χ = 2,3 - le caractère est ionique prépondérant mais moins marqué
Pour HF, ∆χ = 1,8 - la liaison est polaire. Les atomes portent des charges
partielles : Hδ+-Fδ-.
Pour HCl, ∆χ = 0,9 - la liaison est polaire mais moins marquée.
Pour HH, ∆χ = 0 - la liaison est covalente pure.
KF KCl HF HCl H2
d (Å) 2,17 2,67 0,92 1,28 0,952
µ expérimental (D) 9,62 10,10 1,82 1,04 0
µ théorique (D) 10,46 2,82 4,42 6,1 4,57
δ 0,924 0,788 0,412 0,176 0
% ionique 92,4 78,8 41,2 17,6 0
% covalent 7,6 21,2 58,8 82,4 100
2s2 2s2
Exercice V. 2. 9.
2. δ = (µ expérimental/µ théorique)
δHF = 0,408 δHCl = 0,173 δHBr = 0,116 δHI = 0,048
Ces molécules sont polaires. Les valeurs de δ montrent que le caractère
ionique de la liaison décroît de HF à HI.
r r
µOH µOH
O
H α=105° H
Exercice V. 3. 1.
p p p
2p
2s
Etat fondamental Etat excité(C*) Etat hybridé sp Etat hybridé sp2 Etat hybridé sp3
3. Configuration spatiale des trois états hybridés (s, p) dans un repère cartésien
(l’atome de carbone occupe le centre).
Hybridation sp3
H
=
Puis "approche" de C
H
4 atomes d'hydrogène H
H
(1s1)
Carbone hybridé
CH4
sp3
Exercice V. 3. 2.
σ σ σ
F F F
L’orbitale s forme avec les trois orbitales p, quatre orbitales hybridées sp3
qui vont assurer quatre liaisons σ
L’orbitale s forme avec les deux orbitales p, trois orbitales hybridées sp2 qui
vont assurer trois liaisons σ, l’orbitale p «pure» forme une liaison π.
sp sp p p
C hybridé sp
σ∗ σ∗ σ∗ σ∗
σ σ σ σ
p π∗ p
π
sp2 sp2 sp2 sp2 sp2 sp2
σ σ σ σ σ
p p πx∗ πy∗ p p
πx πy
sp sp sp sp
σ σ
σ
H H
Les deux recouvrements sont identiques (donc même énergie) car ils
s’effectuent entre deux orbitales hybridée sp et deux orbitales atomiques s de
l’hydrogène.
4. Les liaisons formées sont de type sigma σ (liaison simple)
5. La molécule est linéaire
Exercice V.3.4.
L’ion ammonium a une structure tétraédrique avec des angles de liaisons de
109° 28 environ.
1. Etat d’hybridation de l’azote dans NH4+
N (Z = 7) : 1s2 2s2 2p3. L’azote forme 4 liaisons simples (σ) avec 4
hydrogènes.
N hybridé sp3
H+ H H H
Nous avons une liaison dative : le doublet qui assure la liaison est donné par
un seul atome. Les quatre liaisons formées sont identiques.
La charge positive est délocalisée sur toute la molécule.
2. Diagramme énergétique de NH4+ sachant que les énergies moyennes
1s de l’hydrogène, 2s et 2p de l’azote sont respectivement -13,6eV,
-25,5eV et -13,1eV.
1s 1s 1s 1s −13,1eV
Η Η Η Η+
σ σ σ σ 2s −25,5eV
p p p p p p
4 sp3
2 2 2
sp sp sp
sp sp
s
Etat fondamental ou excité Etat hybridé sp Etat hybridé sp2 Etat hybridé sp3
px p y p x py py py
N N N N N
px py px py py py
px py p x py px py py py
O O O O O O
px py px py px py py py
σ σ σ 4 sp3 σ
Il y a formation de la liaison dative (NH3H+) entre les doublets d’électrons
de l’azote (N) et l’orbitale atomique 1s de H+.
-
Molécule : NH3 + H
4sp3
σ σ σ σ
Il n’y a pas de formation de la liaison : NH3 H- car l’indice de liaison
-
entre N et H est nul.
i=1/2(2-2)=0
Bore : état fondamental : 1s2 2s2 2p1 état excité 2 : 1s2 2s12p2
Bsp3
σ σ σ σ
Pour assurer quatres liaisons identiques, le bore doit être hybridé en sp3, mais
la formation d’une quatrième liaison est impossible car il manque des
électrons.
Il n’y a pas de formation de la liaison BH3H+
-
Molécule : BH3 + H
E 3OA. H OA. H-
Liaisons covalentes Liaison dative
σ∗ σ∗ σ∗ σ∗
Bsp3
σ σ σ σ
−
Il y a formation de la liaison dative BH3H car le doublet d’électrons est
-
fourni par l’ion H ;
σ σ σ
Molécule : H2O + H-
Ο sp3
σ σ σ
(A) py py
H O (2)
π
(B) py 1 paire libre sp2 et 1paire libre py sur O(2)
C1 C2
H C3 O(1)
sp2
π
(C) H σ O(2)
py
H py Η
H C O
σ
(D) H sp2
π π
H H H
Cσ O C σ C
O H C σ O
(E) (F)
H
H C σ O
H
(G)
L’atome d’oxygène O- dispose de trois doublets dont un de type p.
Exercice V. 3. 6.
1. La molécule de butadiène C(1)H2 = C(2)H-C(3)H = C(4)H2
Tous les carbones dans cette molécule forment trois liaisons σ. Ils sont donc
tous hybridés en sp2
2. Les deux formes géométriques sont :
H H H H
120° C C H C C H
H C C H C
H H C
H H
(A) (B)
Exercice V. 3. 7.
1. Forme développée de la molécule CH3-CO-CH = CH-CN
109°28 H H N
H C1 C3 120° C5 180°
H C2 C4
O H
Exercice V. 3. 8.
180°
120° C4 C5
180° H
H C1 C2 C3 H 109°28 C1 et C2 hybridés en sp
H H C5 hybridé en sp3
H 180° H
C1 C2 C3 H
H 120° C4 C5
H H
Exercice V. 3. 10.
Les structures des molécules suivantes sont :
CS2 molécule linéaire. Le carbone forme deux liaisons σ. Il n’y pas de
doublets libres. Le carbone est hybridé sp ;
H2CO ou Cl2CO et B (OH)3 molécules planes . Le carbone et le bore
forment chacun trois liaisons σ. Il n’y pas de doublets libres.
Le carbone et le bore sont hybridés sp2.
CH3-C-Cl3 et CH3-CH2-CH3 molécules tétraédriques.
Les carbones forment quatre liaisons σ. Il n’y pas de doublets libres. Les
carbones sont hybridés sp3
Exercice V. 3. 11.
C2H2 : carbone hybridé en sp
H C C H
sp sp
C2H2 est une molécule linéaire
N hybridé sp2
σ π
N N
σ
sp3 sp3 sp3 sp3
O hybridé sp3
H H
O O
Excercice V. 4. 1.
H1 180° H3 H H
120° C1 C2 C3 120° C1 C2
H2 OH H 120° C3 O
(A) (B) H
Les atomes de la molécule A appartiennent aux deux plans perpendiculaires :
H1, H2, C1, C2, C3 appartiennent au plan horizontal,
C1, C2, C3, H3 et OH appartiennent au plan vertical
C1, C2, C3 sont alignés selon l’intersection de deux plans perpendiculaires
3. L’énergie de liaison expérimentale est inférieure à l’énergie de liaison
théorique du fait que la molécule a liaisons conjuguées est plus stable
que celle à liaisons localisées.
Cette différence d’énergie est l’énergie de conjugaison :
E = -122,05 - (-94,87) = -27,18 kJ.mol-1.
Excercice V. 4. 2.
1. Représentation spatiale simple des OM dans le cas du butadiène, du
benzène et de l’allène :
Butadiène : C(1)H2=C(2)H-C(3)H=C(4)H2
Tous les atomes de carbone sont hybridés en sp2 ; Tous les angles sont
égaux à 120°.
H π Η p3 p4
120° C1 C2 π H
H π C3 C4
H π H
Molécule plane : tous les atomes sont contenus dans un même plan.
Deux types de recouvrements axiaux (liaison σ) :
- entre l’orbitale sp2 du carbone et s de l’hydrogène
- entre les deux orbitales hybridées sp2 des carbones (C-C)
Deux recouvrements latéraux (liaison π) entre les orbitales atomiques non
hybridées entre p1 et p2, et entre p3 et p4,
Mais il y a une probabilité non nulle de recouvrement entre p2 et p3.
D’où la possibilité de conjugaison. En réalité, il y a 99% de recouvrement
normal et 1% de recouvrement entre p2 et p3.
Ce qui est confirmé par la valeur des longueurs de liaison :
Les longueurs de liaison lC1=C2 et lC3=C4 sont supérieures à celle de lC=C de la
molécule C2H4 (lC=C = 1,35 Å)
La longueur de liaison lC2-C3 est inférieure à celle de lC-C de la molécule C2H6
(lC-C = 1,54 Å)
Nous avons donc une délocalisation des électrons p sur toute la molécule :
Phénomène de conjugaison.
p1 p2
H Η p3 p4
C1 C2 H
H C3 C4
H H
H H
C C
H C C H
C C
H H
Dans la molécule de benzène C6H6, tous les atomes de carbone sont hybridés
en sp2 .Cette molécule est plane et les angles sont de 120°.
Le recouvrement p p est noté I et le recouvrement p p est noté II
Si l’on compare ces deux recouvrements sur des formules de Kékulé :
CH CH CH CH
CH I CH CH II CH
CH CH CH CH
La probabilité de rencontrer l’une ou l’autre des deux formes est très voisine
de 50%. De plus, toutes les liaisons C-C du benzène sont équivalentes et ont
une longueur de 1,44 Å, valeur intermédiaire entre la double liaison de
l’éthylène (lC=C = 1,35 Å) et la simple liaison de l’éthane (lC-C = 1,54 Å).
Ceci s’explique par une répartition uniforme du nuage électronique π entre
les atomes. Il n’y a plus de localisation des électrons p entre deux atomes de
carbone.
On obtient le modèle à conjugaison maximum.
C’est une des caractéristiques principales des noyaux aromatiques. Tous les
atomes appartiennent au même plan.
H π π , H
C1 C2 C3
H H
Exercice V. 4. 3.
Le moment dipolaire résultant de la molécule C2H2F2 étant nul, sa forme
géométrique est la suivante :
r
H µ1 F
r r r r
µ 2
C C µ total = µ 1 + µ 2 = 0
F H
Exercice V. 4. 4.
1. Structure électronique de l’azote et du fluor :
N (Z = 7) : 1s2 2s2 2p3
π Doublet libre
N σ N liaison σ
F F
F doublet libre
Exercice V. 5. 1.
Géométrie des molécules suivantes : MgF2 ; AlCl3 ; CH4 ; PCl5 ; H2O ; H3O+,
AsCl3 ; CO2
Cl(Z = 17) : (Ne) 3s2 3p5 F(Z = 9) : 1s2 2s2 2p5
Un seul électron suffit pour saturer la couche de valence du chlore et du
fluor.
Ces deux atomes forment donc qu’une seule liaison avec l’atome
centrale(comme le cas de l’hydrogène).
simples avec trois atomes de chlore. Il n’y a pas de doublets libres. Donc la
molécule AlCl3 est de type AX3 plane.
CH4 :
C(Z = 6) : 1s2 2s2 2p2
(m+n) = ½(4+4-0) + ½(0-0) = 8/2 = 4 n=4 m=0
Remarque : les quatres électrons de valence (2s2 2p2) assurent quatre liaisons
simples avec 4 atomes d’’hydrogène. Il n’y a pas de doublets libres. Donc la
molécule CH4 est de type AX4 de forme tétraédrique.
PCl5
P(Z = 15) : (Ne)3s2 3p3 3d0
(m+n) = ½(5+5-0) + ½(0-0) = 10/2 = 5 n=5 m=0
3s1 3p3 3d1
P* (état excité)
Cl Cl Cl Cl Cl
3s2 3p4
H H
Six électrons de valence assurent deux liaisons simples avec deux
hydrogènes.
Il reste deux doublets libres. Donc la molécule est de type AX2E2 plane de
forme en V.
H 3O +
O (Z = 8) : 1s2 2s2 2p4
(m+n) = ½(6+3-0) + ½(0-1) = 8/2 = 4 n=3 m=1
3s2 3p4
H+ H H
Six électrons de valence assurent deux liaisons simples avec deux
hydrogènes et une liaison dative avec H+.
3s2 3p3
As :
Exercice V. 5. 2.
1. Tous les atomes C, N et O sont hybridés sp2.
H H H
H H H
Pas de paire libre une paire libre sur l’azote Deux paires libres sur l’oxygène
σ π
sp sp p p
C hybridé sp
σ π
O hybridé sp2
O==C==O
r r r
µ total = µ 1 + µ 2 = 0
SO2
S (Z = 16) : (Ne) 3s2 3p43d0
(m+n) = ½(6+2-2) + ½(0-0) = 6/2 = 3 n=2 m=1
S*
r r
µ1 S µ 2
r r r
O O µ total = µ 1 + µ 2 ≠0
r
µ total
L'oxygène étant plus électronégatif que le soufre, la liaison S-O est polarisé.
r
Il existe donc un moment dipolaire µ SO ayant pour direction chaque
liaison S-O, le sens étant par convention dirigé des charges positives
vers les charges négatives.
r
En faisant la somme des deux vecteurs µ SO , on obtient le moment dipolaire
r
µ SO2 de la molécule qui est dirigé suivant la bissectrice de l’angle OSO.
Exercice V. 5. 4.
O(Z = 8) : 1s2 2s2 2p4 Se(Z = 34) : (Ar) 3d104s2 4p4
S(Z = 16) : (Ne) 3s2 3p4 Te(Z = 52) : (Kr) 4d105s2 5p4
H2O ; H2S ; H2Se et H2Te sont des molécules de type AX2E2 de
forme en V
D’après la théorie de Gyllespie, plus l’atome central est électronégatif, plus
les angles de liaison sont grands. Les électrons de la liaison sont plus attirés
vers l’atome central et la force de répulsion entre les électrons augmente,
entrainant une ouverture de l’angle.
L’électronégativité des atomes O, S, Se et Te varie dans le sens :
χ(O)> χ(S)> χ(Se)> χ(Te)
Doublets libres
N O
H H H H H
D’après la théorie de Gillespie, un doublet libre occupe plus d’espace qu’une
paire liante.
Ce qui explique que l’angle HNˆ H est supérieur à l’angle HOˆ H
Exercice V. 5. 6.
BCl3 et BF3
B (Z = 5) 1s2 2s2 2p1
(m+n) = ½(3+3-0) + ½(0-0) = 6/2 = 3 n=3 m=0
Trois électrons de valence du bore assurent trois liaisons σ avec trois atomes
de chlore ou de fluor.
Donc les molécules BCl3 et BF3 sont de type AX3 de forme triangulaire
plane. Nous savons que, plus l’électronégativité des atomes liés est élevée,
plus les angles de liaison entre deux paires liantes diminuent.
L’électronégativité des atomes de fluor étant supérieure à celle des atomes
de chlore, la valeur de l’angle FBˆ F est donc inférieure à celle de l’angle
ClBˆ Cl
Exercice V. 5. 5. 7.
L’électronégativité des atomes F, Cl, Br, I varie dans le sens :
χ(F)> χ(Cl)> χ(Br)> χ(I)
Exercice V. 5. 5. 8.
Les molécules SCl2 et OCl2
SCl2
S (Z = 16) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4 3d0
(m+n) = ½(6+2-0) + ½(0-0) = 8/2 = 4 n=2 m=2
OCl2
O( Z = 8) : 1s2 2s2 2p4
(m+n) = ½(6+2-0) + ½(0-0) = 8/2 = 4 n=2 m=2
Deux doublets libres sur l’oxygène ou sur le soufre. Les molécules SCl2 et
OCl2 sont de type AX2E2.
S O
Cl Cl Cl Cl
103° 111°
L’électronégativité du soufre est inférieure à celle de l’oxygène :
χ(S) < χ(O).
Quand l’électronégativité de l’atome central augmente, les doublets de la
liaison sont plus attirés par cet atome.
La répulsion entre les doublets liants est plus forte, et par conséquences,
l’angle augmente.
O O
Cl Cl F F
111° 102°
L’électronégativité du fluor est supérieure à celle du chlore : χ(F) > χ(Cl).
Quand l’électronégativité des atomes liés augmente, les doublets de la
liaison sont plus attirés par ces atomes.
La répulsion entre les doublets devient plus faible et par conséquences,
l’angle diminue.