TVN
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L’objectif principal de ce cours est de maitriser les techniques de ventes pour maximiser
l’impact de ses démarches commerciales. A l’issu de la fin du cours, chaque étudiant doit être
capable de:
CONTENU DU COURS
Introduction générale
Chapitre 1 : Les caractéristiques des hommes de la vente
Chapitre 2 : La connaissance du produit
Chapitre 3 : La connaissance du client
Chapitre 4 : L’argumentation/ démonstration
Chapitre 5 : Traitement des objectifs
Conclusion générale
1
INTRODUCTION GENERALE
Vendre c’est négocier et cela se fait au minimum à deux : La vente s’inscrit donc dans un
processus de négociation dont elle ne peut se désolidariser au risque de n’être qu’une pâle
caricature de communication sans efficacité dans son application directe sur le terrain. Chaque
fois qu’il y a différence d’approche de perception, de préoccupation, il y a négociation :
vendre c’est bien cela.
Nous allons voir quelles sont les méthodes et les styles que les vendeurs utilisent pour
convaincre les clients de la qualité des produits proposés. En effet, l’entreprise doit mettre à la
disposition de cette équipe de vente toutes les techniques qui peuvent lui permettre de mener à
bien sa mission.
Les techniques de vente sont donc un ensemble de moyens matériels et surtout intellectuels
qui aident les commerciaux à réaliser des entretiens de vente et à négocier avec les clients. La
maîtrise de ces outils nécessite la mise en place, par l'entreprise, d'un système performant de
formation en techniques de gestion. Ainsi, la victoire commerciale ne se mesure pas
uniquement en termes de niveau du chiffre d'affaires réalisées ou de nombre d'acheteurs
atteint à un moment donné, mais en termes de taux de leur fidélité.
Nous allons donc traiter le processus de vente et les différentes techniques de vente (anciennes
et nouvelles). Ces éléments montrent bien la nature de la tâche et de la responsabilité pour
toutes les parties concourant à l'acte de vente. En effet, si l'entreprise est tenue de "piloter" et
d'animer la force de vente, cette dernière est appelée à résoudre les problèmes des
consommateurs tout en améliorant l'image de marque des produits en question.
2
CHAPITRE 1 : LES CARACTERISTIQUES DES
HOMMES DE LA VENTE
INTRODUCTION
La vente a toujours été une préoccupation pour l’entreprise soucieuse de vivre et a fortiori de
se développer. C’est une transaction humaine qui lie deux personnes ayant chacune un
objectif précis : rentabilité et survie pour l’entreprise vendeuse, satisfaction des besoins pour
l’acheteur. C’est donc une négociation lors de laquelle chaque partie doit convaincre l’autre
du bien fondé de ses propositions. Le vendeur qui est l’acteur principal du métier de vente
doit détecter les désirs et les attentes des clients, les aider à acheter les biens et services de son
entreprise et maintenir avec eux une bonne relation après-vente. De là découle la définition
suivante de l’acte de vente : « c’est un échange oral entre un acheteur et un vendeur au cours
duquel le vendeur fait une présentation en vue de conduire une négociation » (Ph. COFFRE,
action et gestion commerciales, la nouvelle vente, édition Fernand Nathan, Paris, 1982,
P.13). Il s’agit d’un entretien de vente où tout le monde s’exprime. En effet, outre sa qualité
de technicien de son produit, le vendeur est aussi un homme de marketing qui cherche les
motivations d’achat des clients, les freins qui les empêchent. C’est aussi un homme de
communication et d’organisation qui véhicule les informations de l’entreprise vers les
consommateurs et inversement et intervient dans la prise de décision marketing, etc. La vente
est devenue actuellement une activité très importante, c’est même la force motrice de toute
entreprise. Ainsi, une bonne stratégie marketing doit avoir comme vocation : vendre mieux et
plus, réaliser le meilleur profit et répondre aux attentes des clients. Il s’agit ici de décrire la
personnalité du vendeur, de définir le cycle de carrière des commerciaux et de présenter les
différents types de vendeurs.
3
I. Le vendeur: personnalité tiraillée entre client et entreprise
Dans cette section, il est question de présenter le profil du vendeur, son rôle au sein de
l’entreprise.
1- Profil du vendeur
De nos jours, un vendeur est dit professionnel lorsqu’il est reconnu complet et compétent sur
le marché. De ce fait, il doit :
L’autre;
• S’adapter: savoir comprendre l’autre, être en phase avec lui, savoir « épouser» toutes
les situations;
• Etre convaincant;
• Connaître à fond ses produits (ainsi que les produits concurrents) et la manière de
les vendre (maîtriser l’argumentaire, les techniques de face à face);
• Etre honnête, intègre, autant vis-à-vis des clients que de l’entreprise qui l’emploie;
• Etre organisé;
• Faire preuve d’avidité, aussi bien spontanée que face aux différents « challenges »
proposés;
4
• Intégrer parfaitement l’entreprise dans ses démarches, c’est-à-dire adopter l’esprit
de l’entreprise, avoir pleinement conscience de travailler pour améliorer la rentabilité
de l’entreprise.
2- Rôles du vendeur
- Les services apportés aux clients et leur suivi : le vendeur doit rendre à ses
clients un ensemble de services avant, pendant et après la vente pour les
fidéliser à très long terme. Avant la conclusion de l'acte de vente, il peut mettre
à leur disposition des catalogues et des fichiers pour les informer des produits
5
existants, de leur qualité et du mode de règlement. Pendant le processus de
vente, l'entreprise peut faire bénéficier les clients d'actions promotionnelles
pour augmenter son chiffre d’affaires. Cependant, le travail du vendeur ne se
limite pas à ce stade, mais il doit aussi suivre le client et lui fournir un bon
service après-vente: garanties pour les biens ou équipements sujets à des
pannes, conseil de gestion, assistance d'utilisation et maintenance des produits.
Finalement, les hommes de vente peuvent aider les distributeurs ou les
revendeurs de leur entreprise dans l'écoulement de certains produits: leur
donner des conseils pour l'agencement des rayons des magasins, leur assurer le
merchandising du distributeur, les approvisionner en stocks pour éviter des
ruptures brutales, leur permettre de mettre en place une publicité sur le lieu de
vente.
Ce sont des fonctions complémentaires exercées par les vendeurs et qui leur permettent de
jouer un rôle primordial dans la stratégie marketing de leur entreprise. On peut citer les
actions suivantes:
L’information peut être mobilisée par le vendeur du client vers l'entreprise (ses goûts,
insatisfactions....) ou l'inverse (information sur l'existence des produits ....). Cette
nouvelle conception du rôle du vendeur augmente sa participation directe dans le
domaine du marketing stratégique. En effet, par le biais de l'information qu'il apporte à
l'entreprise, le vendeur participe à l'élaboration de la politique de produit.
6
n'est pas un ennemi à battre, mais une personne qui peut l'aider à résoudre ses
problèmes. Sa négligence portera atteinte en conséquence à son image de
marque (bouche à oreille défavorable ...).
1- Généralités
La carrière commerciale n'est pas synonyme de vendeur à la sauvette ou faisant du porte à
porte. De nos jours, le commercial est un fin négociateur qui a un sens inné des affaires afin
de faire progresser le chiffre d'affaires de son entreprise. Cependant, ce métier est devenu de
plus en plus complexe et demande de la polyvalence ainsi que des connaissances plus
approfondies dues à la mondialisation. Pour faire une excellente carrière commerciale, il est
indispensable de :
• il faut savoir aussi écouter, observer, poser les bonnes questions. Le but
principal étant de créer un climat de confiance
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2- Définition
La carrière peut être définie comme le parcours professionnel d’une personne au sein d’une
ou plusieurs organisations, dans une profession, ou plus largement en prenant en compte
l’ensemble de ses expériences au cours du temps. De façon simple, la carrière commerciale
est une succession de statuts et de postes bien définis d’un vendeur ou un commercial dans
une société très structurée.
Faire carrière dans le commercial offre des belles perspectives d'évolution, comme des
fonctions d'encadrement : Comme responsable d'équipe de commerciaux, chef de secteur,
directeur d'une agence. Elles peuvent aussi déboucher vers une carrière internationale
Si tous les vendeurs ne font pas le même travail, ils représentent tous la firme et sont
considérés souvent comme son reflet. De plus, il ne suffit pas qu’ils fassent d’un prospect un
nouveau client, mais un client confirmé, c’est-à-dire quelqu’un qui renouvelle son achat : il
faut donc qu’ils lui donnent satisfaction après la vente également, qu’ils le suivent,
l’informent, le dépannent. . .
D’une manière générale, le vendeur doit d’abord prospecter, c’est-à-dire découvrir la clientèle
potentielle de ses biens ou services. Une fois cela fait, le vendeur doit argumenter pour
convaincre le prospect qu’il a la solution à son problème et arriver à la lui vendre sa solution.
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Les preneurs d’ordres, très nombreux dans les produits de grande consommation,
alimentaires ou non, ont pour tâche essentielle de passer rapidement dans un très grand
nombre de points de vente de détail pour enregistrer des commandes, et assurent
même parfois la livraison (produits ultra-frais). Les prosecteurs, quand ils existent
dans une
Société, sont chargés de découvrir les clients potentiels et d’établir le contact, dans
certains cas par téléphone.
Les vendeurs de haut niveau, comme les représentants auprès des centrales d’achat.
Les premiers doivent avoir une solide connaissance du marchés, des caractéristiques
des distributeurs, de leur merchandising; il faut qu’ils soient capables de négocier au
sens plein du terme, car la concurrence est très vive et les acheteurs en position de
force. Les seconds doivent avoir une compétence technique sans défaut c’est leur
formation de base pour discuter avec des acheteurs avertis sur ce terrain, mais
également une compétence commerciale, de négociateurs, qu’il leur faut acquérir
pendant la phase de formation et affiner tout au long de leur activité.
9
Par ailleurs, dans la politique de distribution d’Etienne BLUM, Désormeaux, selon sa
typologie ressort 9 types de vendeurs ou bien de commerciaux :
• Vendeur technique : vend les produits qui interviennent dans la fabrication d'un
produit ou dans la vente d'un service.
• Vendeur industriel : propose des produits techniquement moins complexes que ceux
offerts par le vendeur technique.
• Vendeur consultant : le produit dans ce cas est le savoir- faire du vendeur et son
expertise pour prodiguer les conseils aux clients.
• Vendeur exécutif : consacre la majeure partie de son temps à la vente spécialisée dans
les gros contrats nécessitants de grandes négociations.
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CONCLUSION
Au terme de notre analyse, centré sur l’étude des caractéristiques de l’homme de la vente ; il
était question pour nous de comprendre : la relation qui lie le vendeur, le client et l’entreprise ;
le cycle de carrière des commerciaux et les différents types de vendeurs. Il ressort de cette
analyse que le vendeur est au centre des activités de l’entreprise. Car il joue un rôle interactif
envers l’entreprise et le client. De plus, la tâche du vendeur n’étant pas figée, il est question
pour lui de mettre en avance ses compétences et ses connaissances tant sur l’environnement
concurrentiel du marché que celui du produit de son entreprise. De ce fait il doit savoir :
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CHAPITRE 2 : LA CONNAISSANCE DU PRODUIT
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, il est question d’étudier l’objet du produit, son utilité dont a besoin le
vendeur pour le commercialiser.
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A- Connaissance du concept produit
1- Définition
Le produit est un bien ou service, il peut être définit comme :
Le commercial ou le vendeur doit avoir une conviction sur ce qu’il vent. Ceci dans le but de
montrer l’utilité de son objet de vente. Cela le met en confiance, lui permet de remonter
aisément les informations du terrain vers la hiérarchie. Toujours est-il la connaissance du
produit procure au vendeur une certaine assurance à savoir :
- La connaissance du produit par le vendeur met le client en confiance. C’est une forme
de preuve de compétence du vendeur.
- Connaitre le produit est nécessaire pour un vendeur qui veut proposer des solutions à
ses clients.
- Il permet enfin d’améliorer le service rendu au client. Car le vendeur pourra donner de
bons conseils d’utilisation et faire des démonstrations.
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a- Connaissance technologiques ou techniques du produit
Il existe des produits vendus par lot ; Le vendeur ne doit pas l’ignorer. Il doit connaitre les
conditions de vente et les délais d’approvisionnement. Cela permettra au vendeur de proposer
au client des possibilités d’échanges ou de crédit.
Ensuite le lieu, le prix et sa justification doivent être entièrement connus par le vendeur. Il doit
connaitre : la marque, l’emballage, l’étiquetage, les canaux de distribution, le prix (mode de
calcul et sa structure), publicité, PLV, promotion, et les services associés (garanties, SAV...).
Exemple : le même vendeur doit connaitre les marques distribuées sur son marché et celle de
son entreprise
Le vendeur doit rapidement étudier le mobile d’achat afin de répondre de façon détaillée aux
questions de l’acheteur. Il doit également connaitre les produits concurrents direct ou
générique afin de déterminer quel mobile peut pousser le client à choisir son offre.
Exemple : un vendeur de téléphone doit connaitre la raison qui pousse le client à l’achat.
La maitrise de l’assortiment est importante. Elle permet de mieux présenter son produit, de
connaitre le stock et sa composition. Généralement, le succès de l’entreprise passe par la
qualité de ses vendeurs et de ses produits. Car le vendeur détermine la rencontre produit-
client et la fructifie.
Exemple : un vendeur de pâtes alimentaires doit connaitre toutes les marques distribuées par
son employeur, les dates d’approvisionnement...
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II- ANALYSE DU CONCEPT DE PRODUIT ET SES
CARACTERISTIQUES
L’acceptation d’un produit par les consommateurs dépend de son aptitude à répondre aux
besoins, aux attentes de ces derniers. L’analyse du concept de produit passe généralement par
son aspect matériel et immatériel :
Le produit vendu ne doit pas être prit isolement, mais comme faisant partie d’une
gamme complète du service vendu car cela permet de : - Une meilleure adaptation du
produit au besoin du client - Contribuer à la valorisation de l’image de marque.
Les différents niveaux de produit sont : le noyau du produit, le produit générique, produit
attendu, le produit global, le produit potentiel.
a- Le noyau du produit
C’est l’avantage essentiel qu’offre le produit à son consommateur.
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Il se trouve au niveau le plus fondamental et constitue la réponse fondamentale à la
question: « qu’est- ce que le client achète? »
b- Le produit générique
Ce que l’on reconnaît immédiatement comme étant l’offre. C’est le noyau enrobé de
toutes ses caractéristiques : le produit tangible. Exemple : 1 bâton de rouge à lèvre
c- Le produit attendu
d- Le produit global
Ensemble des autres biens ou services qui peuvent être offerts autour du produit
générique. Ou ensemble des services et avantages associés au produit associés. Il est
beaucoup plus qu’une solution qu’un produit réel.
Exercice d’application : choisir un produit camerounais de votre choix, faites ressortir les
différents niveaux de produit.
2- Classification du produit
On distingue plusieurs critères de classification des produits : la tangibilité, la durée
de vie, la place dans le processus de production. Suivant le tableau ci-dessous.
NB : les produits d’achat courant sont des produits de grande consommation détruits à
court terme ; produits d’achat impulsif ; produits de dépannage
Les produits intermédiaires sont les produits achetés généralement par des
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17
17
B- les caractéristiques du produit
La première caractéristique du produit est son identité. En plus nous pouvons augmenter
les caractéristiques d’aspect visuel, technique, commercial et fonctionnel. Un tableau
permettra de mieux apprécier cet aspect du produit.
Exercice pratique :
CONCLUSION
En somme au terme de notre étude porté sur l’importance de la connaissance du produit, nous
avions mis en évidence les généralités sur le produit, l’analyse du concept produit et ses
caractéristiques. Il ressort de notre analyse que la connaissance du produit est une étape
cruciale pour la réalisation d’une bonne vente. Qu’en est-il de la Connaissance du client ?
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CHAPITRE 3 : LA CONNAISSANCE DU CLIENT
INTRODUCTION
Dans une entreprise, « Il n y a qu'un patron: le client. Et il peut licencier tout le personnel,
depuis le directeur jusqu'à l'employé, tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs.»
Sam Walton, président et fondateur de l'entreprise Wal-Mart. Cette déclaration met en
évidence l’importance capitale du client pour l’entreprise. En ce sens qu’ils sont la raison
d’exister des entreprises. Sans eux, elles ne peuvent se développer et prospérer. Avec la
récente orientation « interactive » du marketing depuis quelques années, elles mesurent
l’importance de leurs clients, et le capital inestimable que constituent les informations dont
elles disposent sur eux. Ces informations leur permettent de créer avec eux une relation de
qualité, de plus en plus personnalisée, et de les fidéliser. Un client est une personne
physique ou morale qui, contre paiement, a acquis un ou plusieurs produits ou bénéficié
d’un ou plusieurs services d’un fournisseur. Nous étudierons dans ce chapitre la notion de
client et les outils d’analyse de la clientèle.
Le listing fournis par l’entreprise qui permet d’analyser la clientèle soit par secteur
géographique, soit par secteur social ou par branche d’activité professionnelle.
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Les études de marché faites par l’entreprise sur la clientèle
L’étude de la fiche client permet de bien comprendre la situation du client. Cette fiche
comprend les informations suivantes : le nom du client, son adresse, son revenu, sa situation
matrimoniale, le lieu de résidence sa CSP (catégorie socioprofessionnelle)… ces informations
permettent de classifier les clients en fonction de leurs besoin ou de leurs attentes vis-à-vis de
l’entreprise.
Une fois que le vendeur a obtenu les informations sur le client, il sera question pour
lui de définir une clientèle cible qu’il souhaite atteindre et le secteur visé. Et affiner
cette analyse par strate de population. En recherchant les attentes des clients
potentiels, autrement dit définir quels sont les besoins exprimés auxquels l’entreprise
ne répond pas ou ne répond que partiellement. Pour effectuer cette recherche, une
approche directe semble préférable, soit par interview, soit par envoi de mailing.
Toutefois, il est important d’être vigilant pour interpréter les réponses.
De même recenser précisément les clients potentiels précédemment définis dans la
zone géographique au sein de laquelle l’entreprise évolue. Pour le faire, le vendeur
doit se référer aux statistiques des données clients disponible à l’entreprise. Et définir
l’objectif de réalisation qu’il espère atteindre sur la cible visée.
Plus vous en savez sur vos clients, plus vous êtes susceptibles de les rendre heureux. C’est le
principe de l’analyse des données clients, c’est-à-dire de l’utilisation des informations
relatives à la clientèle pour évaluer son sentiment de satisfaction et mieux répondre à ses
besoins. En récoltant ces données à un niveau individuel et à un niveau plus global et en
procédant à une analyse client, les entreprises peuvent non seulement créer des campagnes
sur-mesure réservées à des clients particuliers, mais aussi établir des stratégies de marketing et
de vente adaptées à l’ensemble de leur structure.
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En constituant une base de données clients efficace pour le B2B ou pour le B2C, vous devez
toujours garder à l’esprit que la qualité d’une base de données clients ne se mesure pas à la
quantité des données. La règle, en matière de BDD, consiste à ne collecter que les
informations dont vous aurez réellement besoin dans la gestion de votre relation clients et
dans votre marketing. Une base dont les trois quarts des données ne sont pas
utilisées/utilisables n’est pas une bonne base de données.
NB: ne vous éparpillez pas, mais focalisez-vous sur les données dont vous allez vraiment
avoir besoin. Elles doivent toutes avoir du sens pour votre entreprise et vos objectifs.
L’âge est un déterminant important du mode de consommation. La nature des produits achetés
varie en général beaucoup en fonction de l’âge du client. Il est difficile de créer une
segmentation pertinente sans cette donnée.
Le genre de vos clients
Même remarque que pour l’âge : les femmes et les hommes ont, sur la plupart des marchés et
des comportements d’achat différents. Cela permet également de mieux personnaliser vos
interactions, en accordant le genre dans vos emails.
Connaître les centres d’intérêt de vos clients est très utile pour connaître leurs désirs et cibler
vos offres marketing.
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Les données liées au niveau de satisfaction client
A noter que dans certains cas et pour certains secteurs, il est important également de collecter
les données relatives à la localisation géographique des clients.
En B2B, les informations à collecter sont différentes (en dehors du nom et de l’adresse email,
encore une fois).
Il s'agit de la raison sociale, numéro de SIRET (Système Informatique pour le Répertoire des
Entreprises sur le Territoire), numéro de TVA, numéro RCS (Registre du Commerce et des
Sociétés), etc.
Le secteur d’activité de l'entreprise
Il peut être exprimé par le code de référence APE. Il est important de savoir dans quel secteur
d’activité travaillent vos entreprises clientes, car cela détermine la nature des offres
susceptibles de les intéresser.
La taille de l’entreprise
Ce critère détermine, avec le secteur d’activité, les besoins de l’entreprise, mais aussi bien
souvent le budget qu’elle est prête à investir dans vos produits ou services. La taille de
l’entreprise peut être exprimée en chiffre d’affaires ou en fonction de l’effectif salarié.
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La fonction de votre contact au sein de l’entreprise
En B2B, avoir le numéro de téléphone de ses clients n’est pas une option. Le B2B impose une
relation client personnalisée et plus proche qu’en B2C : l'email ne suffit pas.
A noter qu’il s’agit ici des données à collecter en toutes circonstances, quelle que soit
l’entreprise et son métier. Après, il va sans dire que la nature des données à collecter sur vos
clients dépend de vos objectifs et de votre activité. Si vous êtes une agence immobilière par
exemple, savoir si vos clients sont propriétaires ou locataires de leur logement est une donnée
clé. A vous d’identifier les données pertinentes pour votre entreprise.
L’entrepôt de données est alimenté en interne par les transactions effectuées (achats, dossiers
de crédit), les centres de contact, les rapports des commerciaux, les enquêtes de satisfaction,
les contacts sur Internet, les retours de coupon-réponse, les contacts pris sur les salons et les
foires, les remontées du terrain... Ces informations sont collectées par l’ensemble des canaux
offerts aux clients pour prendre contact avec l’entreprise: les commerciaux, les techniciens du
service après-vente, les téléopérateurs, Internet, le Minitel... Des données statistiques de
source externe sur les PCS, la démographie ou la situation géographique (issues de l’INSEE,
des collectivités locales...) peuvent compléter ces informations.
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a. La segmentation
Le chiffre d’affaires qu’une entreprise réalise avec un client est un critère de segmentation
simple mais efficace. En classant ses clients par tranches de chiffre d’affaires décroissant,
l’entreprise va obtenir des groupes de clients relativement homogènes. On retrouve souvent
dans ce type de classement la principale règle de la loi de Pareto : 20 % des clients réalisent
80 % du chiffre d’affaires.
La méthode RFM
Elle est basée sur l’analyse de trois variables : la récence de l’achat (date de la dernière
commande), la fréquence d’achat, le montant de l’achat (montant cumulé des achats effectués
par le client dans l’entreprise.
La valeur client
La valeur client représente la profitabilité d’un client (sur toute sa durée de vie depuis qu’il est
client de l’entreprise), calculée en fonction du volume de ses achats, de la marge dégagée et
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des coûts engendrés (coûts d’acquisition, de développement). Ce calcul permet de segmenter
sa clientèle en fonction de la rentabilité actuelle de chacun de ses clients. Un calcul
légèrement différent permet d’évaluer la valeur actualisée d’un client (Life Time Value), qui
correspond à la somme actualisée de tous les profits de ce client (passés, présents et à venir).
Le calcul comprend une projection des profits actuels vers l’avenir. Cette mesure, qui reste
approximative, permet d’obtenir un critère de segmentation prenant en compte le potentiel de
rentabilité d’un client.
4. Le d a t a m i n i n g
5. Le scoring
La technique du scoring permet, à partir d’outils logiciels, de classer les clients préalablement
ciblés pour une opération marketing donnée, afin de ne retenir que ceux qui seront
potentiellement intéressés. Cette méthode de classement est effectuée à partir d’un « score »
(une note) que le logiciel attribue à chacun des clients en fonction des informations qu’il
possède sur chacun d’entre eux. Le scoring permet en fait de noter et classer la sensibilité des
clients par rapport à une proposition commerciale donnée. Plus le score est élevé, plus l’offre
a des chances de correspondre au profil et aux besoins du client. Si l’échelle de notes va de 0 à
20, pour une action marketing donnée, une entreprise pourra décider d’envoyer une
proposition commerciale à tous les clients dont la note est supérieure ou égale à 15.
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III- Anticipation en s’adaptant au travail du client.
Savoir ce que les clients n’aiment pas, c’est savoir ce qu’ils aimeraient (et
aimeront)
Lorsque l’on conçoit un questionnaire de satisfaction, il s’agit bien-sûr de savoir si les clients
sont satisfaits de votre service, de vos produits, de vos prestations, de votre boutique en ligne,
etc. Mais il s’agit en même temps de repérer ce que vos clients n’aiment pas, c’est-à-dire les
motifs d’insatisfaction. Un bon pilotage de la connaissance client consiste à améliorer ce qui
marche déjà, ce qui provoque de la satisfaction, et à agir sur ce qui ne marche pas.
Ce que les clients n’aiment pas (par exemple le fait que vous ne proposiez pas un service
après-vente efficace), c’est connaître à l’avance ce qu’ils aimeraient (un SAV efficace) et
donc ce qu’ils aimeront. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne faut surtout pas orienter les
questions dans vos questionnaires. Dans la formulation de vos questions, vous devez rester
neutre, ne pas inciter les répondants dans un sens ou dans l’autre. Les réponses qui témoignent
d’une insatisfaction sont au moins aussi importantes que celles qui témoignent d’une
satisfaction. Elles vous indiquent en négatif ce que vos clients aimeraient/ont. Les
questionnaires, et tout particulièrement les questionnaires de satisfaction, ont par conséquent
une valeur prospective.
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à un instant T les clients sont satisfaits, il faut aussi prendre du recul et examiner l’évolution
de ce taux.
Il faut bien être conscient qu’un questionnaire client ne sert pas simplement à récolter de la
donnée client afin de mieux cibler ses campagnes marketing, même si c’est évidemment une
fonction centrale. La connaissance client est un outil à utiliser en vue du pilotage de la
satisfaction client. La satisfaction client est la condition sine qua non de la pérennité et du
développement d’un business. Une forte insatisfaction débouche toujours, à plus ou moins
long terme, sur une perte de clientèle et donc de chiffre d’affaires. L’analyse de l’évolution de
la satisfaction client permet de faire des anticipations, de prévoir l’évolution future.
Les questionnaires clients constituent des outils efficaces pour alimenter des études de
marché. La donnée que vous récolterez, si elle est bien analysée, et si les questions posées
sont pertinentes, vous permettra d’anticiper sur les évolutions du marché et donc sur les
évolutions de la demande. L’évolution du marché concerne aussi bien l’évolution des
produits que l’évolution des habitudes de consommation, des comportements
d’achat, etc. En donnant la parole à vos clients, vous pourrez détecter l’expression de
nouvelles attentes et de nouveaux besoins… et donc les anticiper avant qu’une inadéquation
entre votre offre et la demande, génératrice d’insatisfaction, ne se crée.
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On voit donc clairement en quoi la connaissance client et les questionnaires servent, de
plusieurs manières différentes, à anticiper les besoins des clients et plus largement à prévoir
le futur.
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, centré sur la connaissance du client, il était question pour nous de
montrer qu’elle est indispensable pour des vendeurs professionnels. Puisqu’elle permet à
l’entreprise de répondre aux attentes des clients en adaptant une offre spécialisée. Toutefois il
est question aussi d’anticiper sur ces comportements futurs.
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CHAPITRE 4 : L’ARGUMENTATION/ DEMONSTRATION
INTRODUCTION
L’argumentaire est une étape importante dans le processus de vente. Pour ce fait il est une
des armes que le vendeur doit utiliser pour vaincre les difficultés rencontrées au quotidien.
Une étude consacrée à ce dernier est d’une importance capital. Cette étude passera par la
présentation de l’offre produit et d’un argumentaire de vente.
Dimension bien/service : La différence entre les deux passe par quatre critères: le tangible, le
stockage, la standardisation et la participation de l'acheteur au processus d'achat. Au-delà de
ses caractéristiques, le produit revêt une dimension symbolique et véhicule de l'imaginaire. Il
peut ainsi satisfaire plusieurs besoins à la fois, matériels et immatériels.
La classification offre la possibilité au décideur d'orienter ses actions. Il existe plusieurs types
de classifications possibles pour les produits.
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Classification selon la durée de vie des produits
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-
b. Gamme de produit
On appelle gamme un ensemble de produits liés entre eux du fait qu'ils fonctionnent de la
même manière, s'adressent aux mêmes clients, ou sont vendus dans les mêmes types de points
de vente ou zones de prix (Kotler et Dubois, Marketing Management)
La gamme est divisée en lignes appelées aussi familles. Ces lignes sont divisées en produits
présentés en référence ou assortiment d'un catalogue.
a- Dimension de la gamme
b- Fonction de la marque
Pour l'entreprise:
B- Présentation de l’offre
31
-
présentation n’en aura que plus de force, si elle est bien effectuée, et si les arguments
présentés « touchent » l’interlocuteur.
1- Objectifs
- Présenter ce produit sous l’angle qui va le plus sensibiliser ce client (en fonction de
sa motivation principale).
2- Techniques
Exemple : si vous avez déterminé le SONCAS du client (sécurité par exemple), présentez le
produit en énonçant un premier argument bâti à partir d’une caractéristique portant sur un
aspect sécurité.
3- CONSEILS
- Sélectionner quelques arguments seulement (trois ou quatre), ceux qui vont toucher
votre interlocuteur, qui correspondent à ses motivations (importance de la phase de
découverte).
- Le cas échéant, faire une démonstration (mais elle doit être parfaite, ce qui demande
une grande maîtrise du produit).
Être conscient que ce qui est important pour le client, ce n’est pas la caractéristique
technique du produit, mais l’avantage qu’il va en tirer. Il est toujours préférable de
parler « avantage » (bénéfice consommateur) que « caractéristique » (sauf pour un
32
-
client qui aime la technique). D’où l’importance de l’avantage général et de
l’avantage personnalisé.
Selon Jean François CROLARD, argumenter c’est mettre en valeur par des mots les qualités
d’un produit en fonction des mobiles d’achat d’un client pour développer chez lui le désir de
l’acheter. Car « on ne vend pas le produit, mais l’idée que l’utilisateur se fait de ce produit ».
C’est un outil d’aide à la vente en face à face et après l’entretien, son impact doit perdurer. Il
faut dégager le bénéfice utilisateur. Un argumentaire met l’accent sur les réponses aux
objections des clients, sur la comparaison avec les produits de la concurrence.
2- Comment argumenter ?
Au cours d’une négociation, argumenter consiste à expliquer les avantages que les
caractéristiques d’un produit peuvent apporter. Le choix des avantages à développer devant
chaque client est centré sur ses mobiles d’achat spécifiques.
- Lui expliquer les caractéristiques de votre produit et surtout de mettre en relief les
avantages qui en découlent
33
-
- Soutenir les arguments par des visuels : documentation, démonstration,
présentation…
Un argumentaire c’est :
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-
- Un mémento qui repose sur des faits et des chiffres, qui est la preuve de ce qu’il
avance.
Qui consiste à citer dans un premier lieu une caractéristique puis la traduire en avantage, et
donner une preuve. L’avantage est le lien qui existe entre la caractéristique technique du
produit et le besoin du client.
Avantages : l’avantage pour le client dans la mesure où le vendeur apporte quelque chose en
plus que les concurrents.
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Preuve : la preuve est le seul moyen susceptible de convaincre le client. (Témoignage,
échantillon, démonstration).
sécurité
Qui consiste à avancer une caractéristique, préciser le plus qu’elle apporte puis souligner
l’avantage par rapport à la préoccupation de l’acheteur.
La démonstration
Démontrer c’est mettre en valeur par des gestes ou des exemples concrets les qualités d’un
produit pour illustrer et prouver un argument. La démonstration peut avoir lieu chez le client
si le produit est transportable, ou en show-room s’il s’agit d’un produit lourd. Il faut noter que
la démonstration doit être bien préparée (bien connaitre le produit, vérifier son état, se doter
36
des éléments de démonstration…) ; assurer la démonstration (choisir un endroit adapté,
impliquer le client, ne pas être trop technique…).
Vendre c’est aussi savoir se différencier des autres par l’argumentation. Pour cela il faut
utiliser différents types d’argumentions que l’on pourrait classer en arguments rationnels
- Au niveau du produit
Gamme complète, produit normalisé, production adaptée aux besoins de la clientèle, garantie,
rapport qualité-prix, fiabilité, constance dans la qualité.
- Au niveau de l’entreprise
- Au niveau du vendeur
- Au niveau du produit
Avancé technologiques, produit bien élaboré, choix facile et vaste, augmentation de chiffre
d’affaires.
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- Au niveau de l’entreprise
- Au niveau du vendeur
d. Argumentaire SONCAS
Pour bien argumenter, il est conseillé d’utiliser un vocabulaire adapté à la typologie du client.
- D’ami à ami
- De frère à frère
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Exemple : vente d’un produit électro-ménager
»
Orgueil « Ce four est équipé ...qui lui donne la ...C’est un four ultra-
d’un nouveau particularité d’être moderne qui ne
auto- nettoyant.
système à catalyse... dépareillera pas dans
votre cuisine. »
Nouveauté « Ce four est équipé ...qui lui donne la ...C’est un système
d’un nouveau particularité d’être tout nouveau, qui
auto- nettoyant.
système à catalyse... vient de sortir sur le
marché. »
Confort « Ce four est équipé ...qui lui donne la ...Il va vous
d’un nouveau particularité d’être permettre de
auto- nettoyant.
système à catalyse... consacrer plus de
temps à vos loisirs. »
Argent « Ce four est équipé ...qui lui donne la ...Cela va vous éviter
d’un nouveau particularité d’être d’acheter du produit
auto- nettoyant. pour le nettoyer. »
système à catalyse...
sympathie « Ce four est équipé ...qui lui donne la ...C’est plutôt
d’un nouveau particularité d’être pratique, qu’en
auto- nettoyant. pensez-vous? »
système à catalyse...
39
CONCLUSION
40
CHAPITRE 5 : TRAITEMENT DES OBJECTIONS
INTRODUCTION
Dans toute négociation commerciale, mieux vaut un client qui s’exprime et objecte, qu’un
client silencieux et donc difficile à cerner. Les objections sont utiles à l’argumentation ; elles
nous permettent de connaître les préoccupations, les besoins, les centres d’intérêt du client.
Dans certains cas, les objections de certains clients peuvent se faire dès le début de la vente ou
pendant tout le processus d’entretien de vente. Mais il faut reconnaitre que l’importance du
montant en jeu dans la négociation intensifie les objections à la phase de conclusion.
- Les préjugés,
- Les a priori,
- L’esprit de contradiction,
- L’ignorance,
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- Le besoin d’obtenir des informations
Une objection est un argument présenté par le prospect contre une proposition formulé par
le vendeur. Le commercial ne doit pas considérer négativement les objections en les prenant
pour des critiques personnelles. Au contraire, il doit les percevoir comme l’expression d’une
demande d’informations complémentaires et donc, l’opportunité d’affiner la découverte du
client et d’améliorer l’offre proposée. Lorsqu’un client potentiel formule des objections ou
vous fait part de ses préoccupations, il vous transmet généralement l’un des trois messages
suivants :
- Il est intéressé mais il ne veut pas avoir l’air d’être un client facile.
- Il peut être intéressé, mais il ne voit pas encore clairement les avantages de votre
offre.
- Il n’est pas vraiment intéressé, mais il le sera peut- être si vous lui fournissez des
informations convaincantes.
42
désagréables » que de véritables objections. Il peut donc s’avérer parfois inutile de
répondre.
Une fois l’objection traitée, le commercial doit enchaîner pour reprendre le cours normal
de l’entretien de vente.
Plus on attaque une opinion, plus on la renforce et on pousse l’autre à se justifier. Partant de
ce principe, le postulat consiste à laisser s’exprimer et à prendre en compte toutes les
objections sans les contrer. Il est crucial, pour des raisons psychologiques évidentes, de laisser
le client aller jusqu’au bout de son idée. Il est même nécessaire de le faire préciser sa pensée
pour découvrir ce qu’il a vraiment dans la tête. Les questions du style « pourquoi pensez-vous
cela?» l’invitent inévitablement à se justifier.
Le commercial doit plutôt montrer, par un signe, qu’il comprend la remarque et ne jamais se
mettre dans la posture du « donneur de leçon » en cherchant à montrer que l’acheteur à tort…
même si l’objection est coriace, il faut rester dans cette posture d’ouverture et d’échange.
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L’objection vraie L’objection fausse
Dans le processus d’argumentation, le vendeur est appelé à faire face aux objections au
quotidien. La résolution de ces objections passe par la recherche des origines de l’objection, la
compréhension de l’objection et enfin proposer une réponse satisfaisante. Pour le faire, le
vendeur doit utiliser la méthode CNA (Creuser-Neutraliser-Argumenter). Une bonne
compréhension de ces trois étapes du traitement des objections est présentée dans le tableau
ci-dessous :
44
technique du zoom :
personnalisée • Zoom avant si l’objection est générale.
• Zoom arrière si l’objection est précise.
Exemple :
- Creuser
(Reformulation atténuée) : « Oui, nos conditions peuvent être différentes sur un point précis ».
(Recadrage positif sous forme de question) : « En fait, vous vous demandez quel avantage
vous auriez à travailler avec nous » ?
- Argumenter
(Zoom avant) : « Prenons l’exemple du suivi des tests dans vos usines… » (Zoom arrière) : «
Examinons la rentabilité globale de votre investissement
« Une objection est une marque d’intérêt pour le produit. » Être convaincu de cette
affirmation constitue une grande qualité pour un vendeur. À partir de là, les objections ne sont
plus attendues avec anxiété, mais avec impatience! Reste ensuite à les traiter, pour lever le
doute et convaincre le client.
1- Objectifs
- Traiter l’objection.
2- Conseils
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- Laisser l’interlocuteur énoncer son objection jusqu’au bout, sans lui couper la parole
ni réagir de quelque manière que ce soit (agitation, moue dubitative...). C’est d’abord
une preuve de respect envers lui, et ensuite cela permet de préparer votre réponse.
Parfois même, en laissant s’exprimer le client, l’objection s’éteint d’elle-même...!
Il est peut-être même nécessaire dans ces cas-là de poser quelques questions à l’interlocuteur,
pour connaître la véritable objection sous-jacente.
- Une fois l’objection clairement définie, la traiter en donnant une explication claire et
précise, en s’assurant que l’interlocuteur est d’accord par des questions de contrôle.
Exemples : – « Vous me suivez? » ; « Vous êtes d’accord avec moi? » ; « OK? »
Cette technique permet de « verrouiller » cette partie de l’entretien en obtenant
l’accord du client.
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Si vous permettez, nous
Montrer que l’objection a
parlerons de la remise dans
été enregistrée et qu’il y sera
Ecran un instant, après avoir défini
répondu un peu plus tard
le modèle qui vous convient
le mieux
La société X emploie notre
Faire référence à
carton depuis des années, à
Témoignage l’expérience d’autres clients
l’entière satisfaction des
utilisateurs.
Une règle d’expérience prévoit qu’au bout de trois objections, il est bon d’abandonner
momentanément le sujet controversé et de rechercher un autre angle de discussion.
Un client n’achète pas le prix d’un produit mais la valeur qu’il perçoit de ce produit.
La valeur perçue qu’achète le client est la somme de toute les caractéristiques du produit.
Donc avoir un tarif meilleur à celui de la concurrence implique pour le vendeur. Ne pas se
contenter d’argumenter sur les caractéristiques propres au produit, mais sur l’ensemble des
caractéristiques. Argumenter davantage sur l’utilité, en suggérant des exemples d’utilisation,
en faisant ressortir tous les effets du produit sur le client. Argumenter davantage sur les
services apportés, en développant le plus que vous apportez, en parlant des clients connus, en
employant souvent le mot « garantie », etc.…
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a- Les règles de présentation du prix :
Il ne faut jamais présenter le prix tant que le client n’a pas pris conscience de l’ensemble des
avantages que peut lui procurer le produit. Un prix précis semblant correspondre à une
détermination comptable rigoureuse, « passe » toujours mieux qu’un prix rond perçu par le
client comme approximatif. Un tarif imprimé rassure le client, car il lui donne l’impression de
l’universalité. L’énoncé du prix se fera naturellement, sans jamais d’excuses du style : « c’est
un peu cher, mais… ». Et sera immédiatement appuyé par l’argument auquel le client est le
plus sensible.
Restez ferme lorsque le client demande une réduction de prix. Si une concession est
obligatoire, négociez une contrepartie : commande plus importante, délais de livraison plus
longs, paiement au comptant… Vendez la sécurité que le client achète, la garantie, le service
après-vente et l’image du sérieux de la firme.
Il existe des techniques qui permettent de traiter avec efficacité les objections relatives au prix
qui est souvent un frein important dans une négociation ou un entretien de vente :
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CONCLUSION
En somme dans l’analyse du traitement des objections nous avions mis en exergue l’étude de
la notion objection et le traitement des objections. Il ressort de notre analyse que le traitement
des objections est capital dans une procédure de vente. De plus la conclusion de la vente et la
prise de congé sont également d’une importance non négligeable.
TRAVAUX DIRIGES
Questions de cours
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