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Rebecca Chap 1 Fini 01

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I

INTRODUCTION

1. PRESENTATION DU SUJET

La recherche de profit est le but ultime de toute activité de l’entreprise en général et en particulier de
la Ruashi Mining. Pour parvenir à ce but, l’entreprise doit être bien gérée afin de réaliser son équilibre
et sa solvabilité, l’une des façons de la situation financière s’intègre logiquement dans le diagnostic
financier de l’entreprise dont l’importance tient compte à son critère.

Cependant, l'analyse du cycle d'exploitation se fait à partir des différents éléments du bilan et du
compte de résultat d'une entreprise. Elle consiste à examiner le délai de paiement des fournisseurs, le
délai de recouvrement des clients, les stocks de marchandises, les investissements en immobilisation,
les dettes à court terme, les créances clients, etc. Ces différents éléments permettent de calculer la
rotation des stocks, le délai moyen de règlement des fournisseurs, le délai moyen de recouvrement des
clients, etc. L’analyse du cycle d'exploitation permet de déterminer la rentabilité et la liquidité de
l'entreprise, ainsi que sa gestion financière et opérationnelle.

Ainsi, ceci nous conduit à entreprendre une réflexion autour du thème : « ANALYSE DU CYCLE
D'EXPLOITATION ET PERFORMANCE D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE ». Cas de Ruashi mining, notre
préoccupation consistera à faire l’analyse du cycle d’exploitation de la Ruashi Mining, ainsi qu’évaluer
les éléments de l’actif et du passif circulant afin d’en dégager son apport sur sa performance.

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

2.1 CHOIX DU SUJET

Le choix de ce sujet nous a été pertinent par la formation acquise en sciences commerciales et
financières et dans le souci majeur de mettre en pratique la théorie apprise à l’Institut Supérieur de
Statistique.

Dans une entreprise, la gestion des affaires consiste à engager les ressources courantes à la production
des biens et des services destinés à la vente et les moyens de production en vue de réaliser un bénéfice.

Cependant, l’analyse de cycle d’exploitation est un outil important dans la gestion de l’entreprise car
elle permet de mesurer la performance financière de l’entreprise en analysant le délai de paiement des
clients, le délai de stockage des matières premières et des produits finis, ainsi que le délai de paiement
des fournisseurs.
II

Grace à cette analyse, l’entreprise peut améliorer sa gestion de trésorerie en identifiant les domaines
nécessaires, comme par exemple en réduisant le délai de paiement des clients ou en optimisant les
stocks, en comprenant le rendement du cycle d’exploitation, l’entreprise peut également mieux
anticiper ses besoins de financement et prendre des décisions éclairées pour assurer sa pérennité
financière.

Dans le but de comprendre comment une entreprise gère efficacement ses ressources pour générer
des revenus et couvrir ses coûts tout au long de son activité. Cela permet aux gestionnaires de prendre
des décisions éclairées pour améliorer le rendement financier de l’entreprise en analysant le temps
nécessaire pour transformer les ressources en produits finis, vendre ces produits et encaisser le
paiement. L’analyse du cycle d’exploitation permet donc d’identifier les domaines où des améliorations
peuvent être apportées pour optimiser la performance globale de l’entreprise.

2.2. INTERET DU SUJET


2.2.1 Intérêt personnel

De notre part, nous avons pu entreprendre cette étude afin d’approcher les théories apprises à la
pratique et aussi découvrir certaines réalités sur l’analyse du cycle d’exploitation de Ruashi Mining afin
d’approfondir nos connaissances dans l’analyse de la performance financière.

2.2.2. Intérêt social

Nous souhaitons que le résultat de notre recherche puisse constituer une référence aux responsables
des entreprises environnantes dans la prise des décisions financières en vue d’atteindre les objectifs
fixés.

2.2.3 intérêt scientifique

Ce travail est une contribution à la science.

C’est une référence à toute personne qui voudra parler sur l’analyse du cycle d’exploitation et
performance d’une entreprise industrielle. En plus ; à travers cette étude, nous mettrons en application
les connaissances scientifiques que nous avions apprises sur le banc d’études.

3. ETAT DE LA QUESTION

Nous avons trouvé nécessaire, avant d’entrer dans le vif de notre sujet et dans le souci de la
clarification, de commencer par la revue de littérature.
III

L’élaboration de tout travail scientifique est fonction d’une série de connaissances accumulées que le
chercheur met à la disposition de la recherche à titre démonstratif ou d’expérimentation en vue de
montrer que les faits alignés, variables et applicables peuvent aboutir aux résultats souhaités. Cette
étape s’étend comme un passage en revue des différents documents existants déjà qui sont en rapport
avec le sujet que le chercheur voudrait aborder.

Dans le cadre de notre travail, plusieurs auteurs ont menés des études sur l’analyse financière et
performance d’une entreprise industrielle.

Pour plus d’analyse, nous nous contenterons de confronter quelques-uns à l’instar de :

Christian et Carine Z. dans leur ouvrage intitulé : « la gestion financière d’entreprise », montrent que
la croissance d’une entreprise dépend de l’attitude mesurée à l’aide des critères multiples comme le
chiffre d’affaire, la diminution des stocks, l’augmentation du délai de paiement clients et l’augmentation
du délai de paiement fournisseurs, la productivité est l’aptitude d’une entreprise à réaliser une
production grâce à l’ensemble des facteurs économiques qu’elle met en œuvre c’est-à-dire la
production globale et la production partielle1.

Gaby J et Koel J. dans leur ouvrage intitulé « analyse financière » expliquent que la rotation habituelle
des postes des actifs circulants peut devenir lente. Pour que ces postes soient transformés en
disponibilités aussi rapidement que les dettes à court terme ne deviennent exigibles, le fonds de
roulement donne une mesure globale de la structure du bilan à la fin d’une période considérée mais
ne renseigne pas sur le mouvement financier susceptible de modifier la structure pour permettre à
l’entreprise d’atteindre sa performance.2

Mapapa M et Albert C. dans leur ouvrage intitulé « diagnostic financier » montrent qu’au niveau
macro-économique, la valeur se mesure par la richesse créée dans une entreprise grâce à ses propres
facteurs de production, elle se définit par la différence entre la valeur de la production de l’exercice et
la valeur de consommation intermédiaire. Une des mesures prises par l’entreprise pour limiter
l’importance des besoins de financement de son cycle d’exploitation et de tendre vers une gestion de
ses stocks en flux tendu de manière à se rapprocher au maximum d’une situation zéro. Cette attitude
permet alors de limiter ses besoins d’exploitation pour une performance.3

1
John Lwandu. (2021-2022). cours d'analyse des états financiers, G3 SCOFI, l'shi: p 35
2
Gaby Jerome et Koel Jacquie, (2012). Analyse financière, paris, deuxième éd. Pearson p 102
3
Mapapa Mbangala et CORHAY Albert. Diagnostic financier, Bruxelle ; éd ULB, p 45.
IV

Sion Michel dans son ouvrage intitulé « réaliser un diagnostic financier », montre que la disparition des
stocks grâce à la mise en place d’une politique de réduction des stocks permet à l’entreprise de modifier
sa situation ou son besoin d’exploitation qui était positif à une situation du besoin d’exploitation. Toute
entreprise qui se veut performante doit garder en général un stock minimal pour éviter les ruptures de
production qui pourraient Intervenir, c’est-à-dire elle ne doit disposer d’aucun stock des matières
Premières.4

ZAMBOTO CARINE ET CHRISTIAN dans leur ouvrage « réaliser un diagnostic financier », le besoin en
fonds de roulement normatif est obtenu en prenant le délai pour chaque composante et pondérer avec
un coefficient obtenu par la valeur en numéraire du processus concerné de ramener au montant du
chiffre d’affaires. La définition du besoin en fonds de roulement normatif est basée sur une méthode
de calcul du besoin en fonds de roulement, il vise à pallier à l’inconvénient de l’approche bilanciel tout
en effectuant le calcul sur base du chiffre d’affaires moyennes pour chaque composante de calcul du
besoin en fonds de roulement.5

Pour MUTA KASONGO dans son mémoire intitulé « Etude de la rupture de stock et la problématique
de gestion du cycle d’exploitation », montre que le besoin en fonds de roulement relève de l’actif
circulant. Ils comprennent d’autres comptes qui ne répondent pas à l’objet de l’entreprise, l’exploitation
normale est courante dans la spécialité de la société. L’activité normale de l’entreprise peut être
considérée comme étant en hors exploitation par la représentation de la rotation de stock6

Pour se distinguer des autres, notre étude vise à montrer comment l’analyse du cycle d’exploitation a
une place de choix dans une entreprise face à la prise de décision est à l’amélioration de la gestion.

Ainsi, nous avons orienté nôtre étude sur : « ANALYSE DU CYCLE D’EXPLOITATION ET PERFORMANCE
D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE. Cas de Ruashi mining ».

4. PROBLEMATIQUE

La problématique selon PINT0 ET GRAWITZ M est définie comme étant l’ensemble des questions que
se pose l’esprit du chercheur et auxquelles il s’investi de donner des réponses au cours de ses
investigations.7

4
Sion Michel. paris, éd. dunod p 66
5
ZAMBOTO CARINE et CHRISTIAN. (2010). la gestion financière d'entreprise. Paris, éd dunod p 82
6
Muta Kasongo (1985), finance des entreprises en difficulté, ISC Kisangani, p 152
7
Pinto R et Grawitz M. Méthodes des sciences sociales 4e ed, Dalloz, paris,1973, p 271.
V

Dans le cadre de ses activités, l’entreprise se fixe comme objectif principal, de rendre ses actifs
rentables. Cette rentabilité est principalement le déroulement de l’activité régulière.

L’analyse financière permet d’évaluer la proportion des dettes financières et les capitaux propres, en
d’autres termes le rapport entre dettes et capitaux. La théorie de l’analyse financière d’une entreprise
dépend des contraintes financières liées à la matière des activités développées par les entreprises et
aux décisions d’investissement prises par leur management en matière d’investissement.

L’analyse du cycle d’exploitation permet de comprendre et évaluer la manière dont une entreprise gère
ses ressources et son activité opérationnelle pour générer des revenus. Cette analyse se concentre sur
trois principaux éléments du cycle d’exploitation : les stocks, les créances clients et les dettes
fournisseurs. En étudiant ces éléments, les entreprises peuvent identifier les inefficacités et les
opportunités d’amélioration dans leur processus de production et de vente, Ce qui peut les aider à
augmenter leur rentabilité et leur performance globale.

Tout au long de notre recherche, notre préoccupation majeure va tourner autour de :

- L’analyse du cycle d’exploitation peut-elle impacter la performance dans la prise des décisions de la
Ruashi mining ?

Telle est notre préoccupation que nous tenterons de confirmer ou d’infirmer dans les lignes qui suivent.

5. HYPOTHESE

Selon RONGERE P, L’hypothèse est la proposition aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de
la recherche formulée en des termes, tels que l’observation et l’analyse fournissent Une réponse. 8

Les professeurs Sem BIMBI Pascal et cornet ANNIE Ont définis l’hypothèse comme l’ensemble de
propositions de réponse à la question de recherche. Il s’agit d’une réponse anticipée, une affirmation
provisoire qui décrit ou explique un phénomène. 9

C’est ainsi que nous répondons d’emblée la manière que voici :

8
RONGERE P, cité par MULUMBATI N, Manuel de sociologie générale, ed. africa L’shi, 2001 p 37.
9
Sem Bimbi Pascal et Cornet Annie. (2017). Méthode de recherche en sciences économiques et de
gestion, Unilu-print p 45
VI

Oui, l’analyse du cycle d’exploitation peut avoir un impact sur la performance de l’entreprise
industrielle. En effet, le cycle d’exploitation représente le processus complet de l’entreprise, de l’achat
des matières premières, En passant par la production et la gestion de stocks.

En examinant chaque étape du cycle d’exploitation, une entreprise peut identifier les goulets
d’étranglement, les inefficacités et les potentiels d’amélioration. En optimisant chaque étape du cycle,
Une entreprise peut réduire ses coûts, augmenter sa rentabilité, améliorer sa trésorerie et renforcer sa
compétitivité sur le marché.

Par conséquent, une analyse approfondie du cycle d’exploitation peut aider une entreprise individuelle
à améliorer sa performance à long terme, en la rendant plus efficace, agile et rentable.

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

Les méthodes sont les procédures logiques d’une science. Cette définition nous explique l’ensemble de
pratiques particulières qu’elles mettent en œuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et
de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable. Cependant il nous est dit que les techniques sont
des outils précis pour atteindre un résultat partiel à un niveau et à un moment précis de la recherche.

6.1. METHODES DE RECHERCHE


La méthode est une voie à suivre pour atteindre l’objectif défini dès le départ, elle constitue pour le
chercheur une démarche qui lui permet de collecter les données et de les analyser.10

Dans le cadre de notre travail nous avons fait recours aux méthodes ci-après.

6.1.1 méthode comparative


La comparaison est une véritable expérimentation indirecte, elle consiste à dégager les points de
convergence et de divergence entre deux choses. Cette méthode nous permettra de comparer les
données de différentes années de notre période d’étude.

6.1.2 méthode analytique


Elle est définie comme étant celle qui décompose un objet en ses éléments constitutifs afin de mieux
les étudier. Nous nous sommes servis de cette méthode afin de décortiquer les différentes
composantes du bilan et du compte de résultat pour faciliter le calcul des différents indicateurs retenus
dans ce travail.

10
Dictionnaire Larousse français au collège 35000 mots, librairie, AL RIVIDE, 1984, p 817
VII

6.2. TECHNIQUES DE RECHERCHE


La technique et définie comme étant un outil mis à la disposition de la recherche et organisée par la
méthode. Dans le cas de notre travail, nous faisons recours aux techniques ci-après :

6.2.1 technique d’analyse documentaire


Elle consiste à établir et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou phénomènes
dont les documents portent des succès. Elle nous a permis d’analyser les données comptables dans les
sources écrites, les ouvrages élicités, les documents officiels et les travaux de fin de cycle.11

6.2.2. Technique d’interview centrée


Pour atteindre également les objectifs poursuivis par la présente recherche, nous avons fait usage à
cette technique qui consiste à centrer l’attention sur une expérience et les effets d’un ou plusieurs faits
particuliers. C’est ainsi que nous avons eu à recourir aux enquêtes selon leurs expériences pourvu de
nous renseigner crucialement à la réalisation de nos objectifs.12

7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

Pour bien aborder notre sujet, nous avons établi une délimitation dans le temps et dans l’espace.

a) Délimitation dans le temps.

Dans le temps, nos investigations couvrent une période allant de 2019 à 2023, soit cinq ans.

Ici on montre la marge inferieure et celle supérieure, on prend une période qu’on doit considérer
comme date du début et date de la fin.

b) Délimitation dans l’espace

Dans l’espace, notre travail porte sur la RUASHI MINING comme champs d’investigation, se trouvant en
RDC, dans la province du haut-Katanga à environ 10 kilomètres de Lubumbashi.

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail compte trois chapitres à savoir :

11
Mangala Tietie. Cours d’initiation à la recherche scientifique, ISS 2016-2017, p 25
12
Idem p 26
VIII

- Le premier chapitre : PARLE DU CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE OU DEFINITION

DES CONCEPTS DE BASE QUI CADRENT AVEC NOTRE SUJET ;

- Le deuxième chapitre : PORTERA SUR LA PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE et

- Le troisième chapitre : SERA CONSACRE A L’ANALYSE ET AU TRAITEMENT DES DONNEES.


1

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Dans ce chapitre, il sera d’abord question de définir tous les concepts de base ayant trait à notre
travail pouvant permettre au lecteur de mieux se situer dans le contexte du travail afin d’éviter
toute sorte d’incompréhension et d’aborder ensuite le cadre théorique.

SECTION 1. CADRE CONCEPTUEL


I. Définition des concepts de base
I.1 Une analyse
Etymologiquement parlant, le mot « analyse » vient du grec « analysis » qui signifie
décomposer, déshabiller, décortiquer, découper… c’est un examen approfondi de quelque chose
pour identifier les différents éléments qui le composent et en déterminer le pourcentage, la
teneur ou la valeur.

On peut également le définir comme une opération par laquelle l’esprit décompose un
ensemble constitué pour en déceler l’autonomie des parties, pour mieux en apprécier, éclairer
ou expliquer la constitution, ou simplement pour rendre accessible chacun de ses éléments.13

En gestion financière, ce concept est associé à celui du diagnostic qui signifie un jugement porté
sur une situation, l’identification de la cause ou l’origine d’une défaillance, d’un problème ou
d’une maladie.

I.2 Un cycle d’exploitation


Les opérations d’exploitation sont nombreuses et cycliques répétitives. Ce sont des opérations
qui constituent généralement l’activité courante de production et de commercialisation, depuis
l’achat de divers approvisionnements (marchandise, matières premières…) jusqu’au règlement
final par le client. L’existence des stocks assure le bon fonctionnement de l’enchaînement des
opérations d’approvisionnement, de production et de vente. Ces opérations se renouvellent en
fonction d’un cycle plus ou moins long. La durée du cycle peut être :

• De quelques jours : l’achat des journaux, le pain, etc.


• De quelques semaines ou quelques mois : (fabrication des produits, achat des produits
de consommation tels que : lait, boites de conserves, habits, etc.)

JOHN LWANDU MUTEBA, cours d’analyse des états financiers, G3 SCOFI, ISS, L’shi, 2021-
13

2022, inédit
2

• Annuel : (bois, filatures, produits de quincailleries, etc.)

La notion de cycle implique la notion de renouvellement et de durée. Le cycle d’exploitation


varie selon la nature d’activité de l’entreprise.

Le cycle d’exploitation regroupe les différentes opérations dont l’objet est de produire et
d’écouler sur un marché des biens et services. Il engendre un surplus monétaire, différence
entre les encaissements des ventes et les dépenses engagées pour la production. Par définition,
un cycle d’exploitation correspond à l’activité productrice de l’entreprise, c’est-à-dire la
transformation des matières achetées en produits finis vendus aux clients ou à la production
des services. Cette exploitation nécessite la mise en œuvre de l’outil de production et des
ressources humaines. Le cycle d’exploitation correspond à la consommation des matières, de
travail et de capital de production (la dépréciation des investissements durant la production).
Donc on désigne par cycle d’exploitation l’ensemble des opérations successives qui vont de
l’acquisition des éléments de départ (matières premières, marchandises etc.) jusqu’à
l’encaissement du prix de vente des produits vendus ou services vendus.14

Il correspond au déroulement de l’activité régulière et récurrente de l’entreprise. Cette


régularité entraine des conséquences financières permanentes car couramment renouvelées.
Le caractère récurrent de ces opérations peut parfois exiger que l’entreprise dispose des
matières permanentes des ressources financières pour payer les fournisseurs.

I.2.1 Les phases du cycle d’exploitation


Le cycle d’exploitation comprend trois phases à savoir :
a) La phase d’approvisionnement
Elle correspond à l’acquisition auprès des fournisseurs des biens ou services qui sont les
préalables nécessaires à la production : matières premières, fourniture, énergie. Ces
approvisionnements sont stockés (à l’exceptions des services) ;
b) La phase de production
Elle est articulée sur la mise en œuvre d’un processus technologique qui lui-même exige
des inputs : capital économique, un savoir-faire et des matières à transformer. La phase
de production est plus ou moins longue selon les données du processus technologique

14
YEGLEM Jean, PHILIPPS André, p 94. « Analyse comptable et financière » éd Dunod, paris,
(1995)
3

mis en œuvre. Il peut y avoir des étapes intermédiaires qui donnent lieu à des stocks
temporaires des produits semi-finis ou des encours.
c) La phase de commercialisation

Elle débute avec les stocks des produits finis. Le moment important est celui de la vente :
l’accord d’échange se traduit par une double transaction physique et monétaire.

Le cycle d’exploitation est continu ; les opérations d’approvisionnement et de vente sont en


revanche intermittentes de telle sorte que l’apparition des stocks entre les phases est
indispensable. Il est une caractéristique propre de l’entreprise. Sa durée et importance des
besoins en termes de financement de stock ou créances clients sont l’expression de choix
techniques et commerciaux.

De plus, dans l’entreprise multi produits on présente dans des branches d’activités différentes,
il faut considérer la durée moyenne du cycle d’exploitation sachant que cette moyenne peut
recouvrir des situations diverses au sein de l’entreprise.

I.2.3 Le financement du cycle d’exploitation

Le cycle d’exploitation comprend toutes les opérations que l’entreprise réalise dans le cadre de
son activité. Le cycle débute lorsque les matières premières, les fournitures ou marchandises
entrent dans l’entreprise jusqu’à ce que les produits finis et les marchandises soient vendus et
encaissés. Chacune des opérations réalisées se traduit par un besoin ou une ressource de
financement :

• Les délais de paiement obtenus des fournisseurs sur les achats constituent une
ressource de financement à court terme ;
• Les stocks des bois achetés ou des produits constituent des besoins de financement
à court terme, ainsi que les délais de paiement accordés aux clients.

Dans un premier temps, l’entreprise détermine les délais de paiement obtenus des fournisseurs
et accordés aux clients et a la durée moyenne de stockage. Ensuite, elle compare les besoins et
les ressources de financement à court terme qui résultent de son niveau d’activité.

Pour la plupart d’entreprises, les besoins en financement sont supérieurs aux ressources. Tant
que l’entreprise est en activité, le besoin de financement existe et il est stable. Il faut donc
4

prévoir dès le départ, un financement à long terme du cycle d’exploitation pour assurer la
stabilité de l’exploitation.

L’activité de l’entreprise s’organise autour du cycle achat/stockage/vente. Les créances clients


engendrent des besoins de financement (les marchandises sorties du stock, il faut les
renouveler mais l’argent n’est pas encore encaissé des clients !) le raisonnement est inverse
pour les dettes fournisseurs. Il s’agit d’un crédit accordé dans le cadre de l’exploitation (les
marchandises sont rentrées en stock mais elles ne sont pas encore payées). L’existence du
besoin de financement vient du décalage entre les différents décaissements et les
encaissements.

L’analyse du cycle d’exploitation d’une entreprise montre que :

a. Le montant du BFR dépend :


- Du niveau d’activité ;
- De la situation de l’exploitation
- Des durées de rotation
b. La durée du cycle dépend de la nature de l’activité de l’entreprise (commerciale ou
industrielle)
Le besoin de financement dépend alors de :
- La longueur du cycle d’exploitation ;
- La durée d’écoulement des stocks
- La durée du cycle de production ;
- La durée des crédits accordés aux clients ;
- La durée des crédits obtenus des fournisseurs ;
- L’évolution des autres charges (salaire, charges sociales …)

Ce besoin résulte de la différence entre les besoins nés des éléments et l’actif courant et les
ressources à court terme du passif.

I.3 La performance

Selon MULLOT Jean Luc, « la performance est définie comme étant l’association de l’efficacité
et de l’efficience, d’où l’efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le
cadre des objectifs définis, et l’efficience correspond à la meilleure gestion des moyens, des
5

capacités en relation avec les résultats 26 ». Alors la performance financière peut être définie
comme l’atteinte des objectifs financiers à moindre coût. Elle possède plusieurs aspects en
l’occurrence l’efficacité, l’efficience et l’économie.15

I.3.1 Indicateur de la performance financière


Un indicateur de performance est une mesure qui permet d’évaluer les forces et les faiblesses
d’une organisation. En plus d’offrir un aperçu global du bien-être de l’organisation (entreprise)
à un moment donné, il peut servir à analyser les tendances. En combinant plusieurs ventes, tels
que les ventes commerciales et financières, les organisations peuvent obtenir une vue plus
complète de leurs activités et redresser régulièrement les capacités pour rester compétitive et
atteindre leurs objectifs.16

Les indicateurs financiers permettent aux chefs d’entreprise de suivre la santé financière de leur
organisation et de prendre les meilleures décisions quant à l’affectation de leurs ressources pour
éviter l’insolvabilité. Il existe plusieurs indicateurs financiers à savoir :

- Le chiffre d’affaires ;
- Le seuil de rentabilité et la masse salariale ;
- Le coût de revient ;
- La marge brute de l’entreprise ;
- Le besoin en fonds de roulement ;
- La capacité d’autofinancement
- Le cash-flow
a) Le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est la somme de vente des biens ou des services d’une entreprise sur une
période délimitée. Il peut inclure ou non des achats pour la revente et des sous-traitances selon
le mode de comptabilisation retenu.

Le chiffre d’affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisé par une unité statique
(entreprise, unité légale) avec les tiers dans l’exercice de son activité professionnelle normale
et courante.

15
MULLOT Lean Luc, p 182, l’essentiel du contrôle de gestion ; éd d’organisation, Paris, (1982).
16
www. Jedox.com, indicateur financier, consulté le 18 avril 2024, 10 h 02’
6

b) Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité correspond au niveau d’activité minimum à partir duquel l’activité d’une
entreprise devient rentable, soit le moment à partir duquel les recettes obtenues couvrent
l’ensemble des frais (fixes ou variables) exposés par elle. Au-delà de ce seuil, l’entreprise est
réputée accéder à la zone du bénéfice. La valeur de ce seuil peut être exprimée en volume
produit, en chiffre d’affaires encaissé ou en périodes temporelles (en années, par exemple)17

c) Le coût de revient

Le coût de revient souvent appelé prix de revient ou parfois prix naturel, représente la somme
des coûts supportés par la production et la distribution d’un bien ou d’un service.

d) La marge brute

La marge brute est la différence entre le prix de vente hors taxe (HT) et son coût de revient HT
(pour un produit ou un service).

e) Le besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la mesure des ressources financières qu’une
entreprise doit mettre en œuvre pour couvrir le besoin financier résultant de décalages des flux
de trésorerie, correspondant aux décaissements (dépenses d’exploitation nécessaires à la
production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services) liés à son activité.
Le besoin en fonds de roulement est généralement appelé « ressource en fonds de roulement »
lorsqu’il est négatif.

Le besoin en fonds de roulement est très utile lors de l’élaboration d’un plan d’affaires, en effet,
un investisseur se sert de cet indicateur (parmi d’autres) pour évaluer la solidité financière et
opérationnelle d’une entreprise dans laquelle il pourrait potentiellement investir.

f) La capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement désigne la somme du bénéfice net et de ce qu’on appelle : «


charges non décaissées ». La CAF est utilisée pour investir, rembourser des emprunts, épargner,
ou encore verser des dividendes.

17
www. Wikipedia.org, consulté le 18 avril 2024, 10 h 30’
7

La capacité d’autofinancement est l’aptitude d’une entreprise à générer des ressources internes
afin d’assurer le financement de ses besoins d’exploitation et de développement par elle-même.

g) Le cash-flow

Le cash-flow d’une entreprise correspond à l’état actuel et à venir de sa trésorerie à un instant.


Le calcul du cash-flow consiste donc à mesurer les flux nets de trésorerie en tenant compte des
entrées (cash-in) et des sorties (cash-out) présentes et à venir.

- Le cash-flow est négatif si les flux sortants sont supérieurs aux flux entrants.
- Le cash-flow est positif si les flux sortants sont inférieurs aux flux entrants.

I.4 Une entreprise

Il existe plusieurs définitions du concept « entreprise » en fonction des différents aspects et


selon différents auteurs :

➢ Une entreprise est un ensemble des moyens humains, technologiques et financiers


organisés et autonomes financièrement dont l’objet est de produire des biens ou
services en vue de les vendre sur un marché plus cher qu’ils n’ont coûtés.18
➢ Une entreprise peut être définie comme un groupe humain de production, autonome
disposant d’un patrimoine, exerçant un effet d’attraction sur son environnement et
dont l’avenir dépend de la vente des produits de son activité.19
En tenant compte de ces définitions, nous pouvons ressortir les caractéristiques
suivantes :
• L’entreprise est un groupe humain : elle ne peut exister que suite à l’association de deux
ou plusieurs personnes exerçant des taches différentes mais complémentaires.
• L’entreprise est un groupe de production : les membres de l’entreprise s’associent afin
de produire un bien ou un service destiné à la vente.
• L’entreprise est autonome, c’est-à-dire elle produit et vend sous sa responsabilité, à ses
risques et périls.

18
CHENGE Aubin, cours de gestion financière, G3 COMPTABILITE, 2021-2022

19
CHENGE Aubin, cours de gestion financière, G3 SCOFI, 2021-2022
8

L’autonomie signifie l’indépendance, la liberté. Une entreprise dispose de deux types


d’autonomie :

a. L’autonomie financière : Ici, l’entreprise peut utiliser librement ses ressources.


b. L’autonomie décisionnelle : Ici l’entreprise peut fixer librement les objectifs à
atteindre et les plans d’action correspondants, elle peut également choisir ses
moyens de production et de motivation.
• L’entreprise exerce un effet d’attraction sur son environnement ; c’est-à-dire qu’elle
produit des biens ou des services, elle attire par conséquent des clients qui désirent
acheter ses produits. Elle attire également des fournisseurs qui lui proposent leurs
produits ou leurs services. Elle peut aussi attirer des actionnaires qui ont jugé
intéressant de participer à son capital. En effet, elle peut attirer les chercheurs
d’emploi.

I.4.1 L’entreprise et son environnement


L’entreprise intervient dans un environnement qui constitue un concept très large et qui
englobe tous les éléments externes et internes à l’entreprise qui sont en rapport direct ou
indirect avec elle et qui influent sur ses décisions.

L’entreprise peut se définir comme l’ensemble des forces extérieures qui agissent et réagissent
au profit ou à l’encontre de l’entreprise. L’entreprise n’est pas une organisation isolée, coupée
de son environnement. Chaque entreprise intervient sur des nombreux marchés et entretient
des relations avec les multiples partenaires. Cet environnement a une influence sur l’entreprise.
Et vice versa

I.4.2 l’entreprise en tant qu’organisation


L’entreprise est une réalité complexe et évolutive. Elle peut être décrite comme une
organisation composée des différents moyens (hommes, capital, marchandises, bâtiments…),
réunis en vue de produire des biens et des services destinés à la vente

I.4.3 la prise des décisions


Pour pouvoir prendre des décisions pertinentes, l’entreprise doit tenir compte de son
environnement. Cette prise des décisions repose, entre autres, sur les informations détenues
par les décideurs qui leurs permettent de prendre des décisions en adéquation avec les objectifs
poursuivis par l’entreprise. La diffusion rapide d’information ciblées et codifiées permet de
piloter l’entreprise par la prise des décisions réactives et pertinentes en fonction des certaines
9

informations internes et externes. Donc l’entreprise est une organisation économique de base
dont l’activité principale est de produire des biens ou des services ou les deux à la fois. Ces
derniers sont destinés à la vente sur le marché dans le but d’atteindre des objectifs. Par exemple
la maximisation du profit. L’environnement peut être défini comme étant « l’ensemble des
éléments extérieurs à l’entreprise et qui sont en relation avec ses activités ».

La prise de décisions peut être définie comme un acte par lequel un (des) décideur (s) opère
(nt) un choix entre plusieurs options permettant d’apporter une solution satisfaisante à un
problème donné. Ainsi une décision ne sera pertinente que si elle repose sur un ensemble
d’informations disponibles, pertinentes, fiables, précises et récentes.

I.4.4 Classification des entreprises


a. Selon la nature des entreprises.

On distingue les entreprises financières et non financières.

➢ Les entreprises financières sont celles qui financent l’activité économique en collectant
des fonds auprès des agents économiques à surplus financiers et en octroyant des prêts
à d’autres agents économiques ayant besoin des dits fonds.
➢ Les entreprises non financières sont celles dont l’activité ne consiste pas au financement
d’autres entreprises.
b. Selon les objectifs

Il existe deux catégories d’entreprises :

➢ Les entreprises à but lucratif : visent le lucre


➢ Les entreprises sans but lucratif : qui relèvent de l’économie sociale
c. Selon l’appartenance

On distingue les entreprises privées, les entreprises publiques et les entreprises mixtes ou semi
publiques.

Les entreprises privées sont celles dont le capital est détenu par des particuliers, elles peuvent
être individuelles ou sociétaires selon que leur capital provient d’un individu ou plusieurs
personnes associées. Les entreprises publiques sont celles dont le capital appartenant en
totalité à l’état et les semi-publiques ou mixtes sont celles dont les capitaux proviennent
simultanément de l’Etat et des privés.
10

d. Selon la taille :

On distingue les grandes entreprises, moyennes et les petites entreprises. La taille d’une
entreprise est déterminée à partir de l’effectif de son personnel, de son chiffre d’affaires et
parfois même de sa faveur.

Selon Man CHESMAY : La taille des entreprises est catégorisée de la manière suivante :

Tableau 1: Taille des entreprises et catégories

Très petite entreprise Petite et moyenne Grande entreprise


entreprise
0 à 9 salariés 10 à 50 salariés Plus de 50 salariés

Le chiffre d’affaires est significatif pour les entreprises. Cependant, dans le contexte de celles
de la R.D Congo, le chiffre d’affaires ne constitue plus un critère d’appréciation de la taille.20

1.4.5 Caractéristique des entreprises


a. Entreprise commerciale
L’entreprise commerciale consiste à acheter des marchandises et les revendre à un prix
abordable. Les patrimoines de ces entreprises n’exigent pas un investissement énorme
en équipement comparativement à ce que l’on peut observer dans une entreprise
industrielle.
b. Entreprise industrielle

L’entreprise industrielle consiste à prendre des matières premières et les transformer en


produits finis destinés à la vente ; il s’agit des moyens d’investissement en équipement et en
fonds de roulement.

c. Entreprise de service

L’entreprise de service est celle qui vend les services à l’autre agent économique, très souvent
les services vendus ne sont pas stockables contrairement aux entreprises commerciales et
industrielles.

MAKUNZA, les entreprises de suivi et le développement de certains pays africains : cas de la


20

RDC, cahier de recherche, N0 95, 2006, p 108


11

I.5 La rentabilité

De manière simple, on peut définir la rentabilité de l’entreprise comme sa capacité à produire


des résultats. La rentabilité est aussi la capacité d’un capital placé ou investi à procurer des
revenus exprimés en termes financiers. Selon YEGLEM Jean-Yves et PHILLIPPS André « la
rentabilité est donc le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées ».
Cette définition nous montre que la rentabilité est un retour sur investissement.21

Pour être pérenne, une entreprise doit optimiser ses facteurs de production et en tirer des
excédents et des avantages. La rentabilité parait en première analyse très simple : le capital
génère un profit, et donc le rapport entre le capital et le profit se traduit par un taux de
rentabilité. Au cours d’une période donnée, la rentabilité d’une entreprise se mesure en
rapportant son résultat de la période à son capital en début de période. La rentabilité classique
est obtenue en faisant le rapport revenu/capitaux. Elle est reliée à l’objectif de profit. En outre,
elle en donne une image pratique de l’entreprise à l’extérieur, puisqu’elle permet de la classer
en bonne (rentabilité) ou mauvaise (peu ou pas rentable) sans analyse approfondie. Elle est
aussi un indicateur honnête de l’efficacité, tant au niveau de la totalité de l’entreprise qu’au
niveau de chacun de ses centres de responsabilité. Cette rentabilité peut être analysée sous
l’angle économique ou sous l’angle financier.

a. La rentabilité du futur

Si l’on raisonne sur la durée de la vie total d’un investissement ou d’une entreprise, la rentabilité
peut être appréhendée par la simple comparaison des entrées et des sorties d’argent ;
l’investissement de l’entreprise est rentable dès lors que le solde entrées-sorties est positif,
compte tenu du coût attribué au temps par l’investisseur et de l’ensemble des charges
financières supportées par l’entreprise. Cette approche de rentabilité est fondée sur le principe
de l’actualisation.

21
YEGLEM Jean, PHILIPPS André, p 90, Analyse comptable et financière, éd Dunod, paris,
(1995).
12

b. La rentabilité du passé

Si l’on raisonne sur une période écoulée, la rentabilité doit être appréhendée selon les principes
comptables, c’est-à-dire par le rapport de variation de la richesse (ou de valeur) au cours de la
période, à la richesse (valeur) initiale du bien ou de l’entreprise. Au niveau de l’entreprise, la
𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐𝑖𝑐𝑒
rentabilité est alors calculée par le rapport :
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙

Il y a lieu de noter qu’on ne peut parler de la rentabilité que dans la mesure où on rapporte un
résultat à des fonds immobilisés. Un taux de rentabilité se calcule donc par rapport à des
capitaux investis.22

• Les bénéfices doivent exister

Une entreprise doit faire des bénéfices, sinon elle ne peut survivre. Très vite sa structure
financière se dégrade. Elle connaitra des difficultés de tous ordres et en premier lieu des
difficultés de trésorerie. Les dirigeants, les associés, les actionnaires perdront confiance en son
avenir. Ceux qui le pourront retireront leurs comptes courants, se débarrasseront de leurs parts
de capital, de leurs actions ou tout au moins hésiteront à répondre aux demandes des capitaux,
même en vue de permettre une réorganisation, voire reconversion. L’absence des bénéfices
révèle les différences de l’organisation technique ou commerciale d’une affaire. Elle fait
redouter des sérieux remous, le banquier est rassuré lorsqu’il constate qu’une entreprise fait
des bénéfices et les clients le savent bien, qu’ils n’hésitent pas à améliorer leur bilan par des
articles comme la surévaluation des stocks.

• Les bénéfices doivent être réels

S’il lui arrive d’être abusé, le banquier a des moyens de défense. Par exemple dans les affaires
importantes, il envoie chez le client des ingénieurs qui vérifient la réalité et la valeur des stocks.
D’une façon générale, il subordonne l’artifice lorsque les résultats sont quelconques bénéfices
dérisoires ou pertes insignifiantes, car il sait qu’il est temps par exemple de ne pas comptabiliser
certaines dettes ou de gonfler un peu la valeur des stocks pour effacer des pertes, et la mauvaise
impression que l’on pourrait en savoir, quand les résultats sont très mauvais. On ne recourt

22
MICHEL LEVASSEUR, introduction à l’analyse des états financiers, paris, p 52
13

généralement pas aux palliatifs comptables (l’examen du compte de résultat) de son évolution
sur plusieurs années.

• Les bénéfices doivent être suffisants

Ils doivent rémunérer les capitaux mis en œuvre d’une manière satisfaisante. Pour éclairer son
jugement, il suffit de calculer le taux de rémunération qu’ils représentent par rapport aux
capitaux propres ou ce qui revient à peu où même par rapport à l’actif net :
𝑏é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑛𝑒𝑡 𝑏é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑛𝑒𝑡
𝑜𝑢
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛𝑒𝑡

Le souci clé de certaines entreprises est de ménager et d’améliorer la rentabilité de leurs fonds
propres, elles profiteront ainsi de ce qui est convenu d’appeler l’effet de levier.

• Les bénéfices doivent être sagement utilisés

Les bénéfices reçoivent normalement trois affectations. Une partie prélevée par l’Etat sous
forme d’impôt sur le revenu ou d’impôt des sociétés. Une autre partie sert à rémunérer les
actionnaires. Une troisième partie reste dans l’entreprise et permet d’étoffer le compte de
réserve, c’est-à-dire les ressources permanentes. La part de l’Etat est prélevée obligatoirement,
la répartition du bénéfice disponible après impôt est fixée par les dirigeants de l’entreprise, sous
réserve des dispositions légales ou statutaires. En étudiant l’affectation des bénéfices, on est
donc tout naturellement conduit à examiner comment évolue la structure financière de
l’entreprise.

SECTION II : CADRE THEORIQUE


II.1 quelques notions sur l’analyse de la structure financière
II.1.1 Généralité
Cette théorie consiste en une combinaison des ressources financières qui ; sous un climat
d’asymétrie d’information et respectant une certaine hiérarchie (autofinancement,
endettement et obligation) maximise la valeur de l’entreprise. La théorie de l’agence peut
également être avancée pour expliquer le sens négatif de l’influence des opportunités de
croissance sur le niveau d’endettement des entreprises. Cet argument concerne
particulièrement le rôle de contrôle des managers par la dette. La présence d’opportunités de
croissance au sein des entreprises à tendance à réconcilier les intérêts des actionnaires,
propriétaires de l’entreprise aux intérêts des managers dirigeants de l’entreprise.
14

La présence d’immobilisation corporelle non spécifique (à comprendre dans le sens ou les


immobilisations corporelles ne sont pas immatérielles) au bilan de l’entreprise à un impact non
négligeable sur son endettement.

En effet, ces immobilisations corporelles constituent des garanties importantes aux yeux des
créances (leurs valeurs liquidatives étant importantes), ce qui facilite son accès aux crédits
bancaires, un éclairage complémentaire se trouvant indispensables « l’analyse de la structure
financière de l’entreprise ». Dès lors, l’analyse de la structure financière trouve sa justification
et sa raison d’être.23

II.1.2 importance de la structure financière


S’appuyant sur le business plan, une structure financière livre en quelques sortes à l’investisseur
une garantie de remboursement des prêts dans la limite des échéances, d’une bonne gestion
ainsi qu’une promesse de rentabilité financière. La structure est sensée motiver l’investisseur à
contribuer au capital de l’entreprise commerciale naissante en promettant des bénéfices et
avantages intéressants.

En somme, elle est l’outil qui peut prouver la solvabilité d’un projet ou d’une entreprise nouvelle
auprès des organisations de crédit ou de financement.

La structure financière ne sert pas uniquement à faciliter l’octroi d’un financement ou d’un prêt
mais constitue également un outil qui sert pour l’entreprise à prévoir son évolution à travers le
temps.

En décortiquant les divers rouages de l’entreprise et creux du marché dans lequel où s’en
venture, il est entre autre possible de se faire une idée des risques auxquels on s’expose. La
structure financière aide énormément dans les innombrables décisions à prendre en matière
des ressources humaines, de salaire, de productivité ou encore de vente.

Elle permet un objectif précis, un quota ou une norme bien distincte à atteindre afin que
l’entreprise rapporte des bénéfices.

Il faut néanmoins savoir que la structure financière ne s’applique pas uniquement à la phase de
démarrage d’une entreprise nouvelle. Elle sert pratiquement à n’importe quel moment
d’exercice comptable et ne peut qu’apporter des effets bénéfiques à l’entreprise, généralement

23
BEATRICE et FRANS, « analyse financière » éd extenso, paris, 2008, p 53
15

établit à l’intervalle d’une année comptable, grâce à elle, les dirigeants d’entreprise prennent
compte plus facilement des erreurs accomplies et aboutissent plus rapidement à des solutions
constructives.

II.1.3 Elément de la structure financière

Parmi les éléments de la structure financière, nous pouvons citer :

a) Le bilan : c’est un outil de mesure des stocks présents dans l’entité à une date donnée
ou il est expression du patrimoine de l’entité.24

De notre part, le bilan est un tableau sous la forme diptyque dont la partie de gauche appelée
actif ou emplois et la partie de droite est appelée passif ou ressources. Ainsi, ce tableau
représente la situation patrimoniale d’une entité à une date donnée.

Ce qui nous conduit au schéma ci-dessous qui illustre la signification économique du bilan.25

Tableau 2: le bilan

Actif Passif
Ou Ou
Emplois Ressources

Il existe plusieurs présentations du bilan à savoir :

• Bilan comptable : est celui que nous obtenons à la fin de l’exercice comptable dans les
différentes entités. C’est à partir de ce bilan que nous pouvons obtenir tous les autres
bilans.
• Bilan financier : les différents comptes se trouvant dans ce bilan sont soumis à un
reclassement de manière à respecter le principe qui veut qu’à l’actif, les comptes
soient classés suivant l’ordre de liquidité croissante et l’ordre d’exigibilité croissante
au passif, généralement, le bilan financier s’établit après affectation du résultat, toute

24
ANNE MARIE KEISER, gestion financière, éd PSKA, Paris, 2004, p 52
25
JOHN LWANDU MUTEBA, cours d’analyse des états financiers, G3 SCOFI, ISS, L’shi, 2021-2022
inédit.
16

fois pour les chercheurs, le bilan comptable de clôture est avant la répartition de
résultat.
• Bilan fonctionnel : ce bilan s’établit à partir du bilan comptable avant la répartition de
résultat sur base des valeurs brutes, ses capitaux propres retiennent tous les
amortissements, les provisions pour dépréciation de stock, provision pour le client
douteux et les provisions pour dépréciation financière.
Dans un bilan fonctionnel, l’approche s’appuie sur les critères d’origine et de destination
qui se résument en quatre cycles d’activités de l’entité à savoir.26
- Le cycle d’investissement ;
- Le cycle d’exploitation ;
- Le cycle de financement ;
- Le cycle de trésorerie.
b) Le compte de résultat :

Est la synthèse ou la récapitulation d’une part de toutes les charges (frais ou coûts) et d’autre
part, de tous les produits (ou revenus) enregistrés par l’entreprise au cours d’un seul exercice.
Il sert à déterminer le résultat de l’exercice concerné.27

c) Tableau de flux et trésorerie (TFT)

Est un état de synthèse à part entière, dont la finalité est d’expliquer la trésorerie de l’entité.

d) Diagnostic financier (ou examen financier).

Un diagnostic financier est une évaluation de la santé financière d’une entreprise, d’une
organisation ou d’un individu. Il permet d’analyser les différents éléments financiers tels que les
revenus, les dépenses, les actifs, les passifs, la rentabilité, la trésorerie, etc. afin d’identifier les
forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces liées à la situation financière actuelle. Le
diagnostic financier peut être réaliser par un expert financier, un comptable, un analyste

26
BAGUMA MUSHAGALUSA « cours de comptabilité générale » ISIG/GOMA, 2011, P2
27
John LWANDU MUTEBA, op, cit
17

financier ou un conseiller financier, et il permet de prendre des décisions éclairées en matière


de gestion financière.28

Il existe plusieurs types de diagnostic financier, parmi lesquels :

1) Le diagnostic financier global : il s’agit d’une analyse complète de la situation financière


d’une entreprise, incluant les états financiers, les ratios financiers, la rentabilité, la
solvabilité, la liquidité, etc.
2) Le diagnostic financier prévisionnel : il consiste en l’évaluation des perspectives
financières et des prévisions de l’entreprise sur une période déterminée.
3) Le diagnostic financier stratégique : il vise à évaluer la situation financière de l’entreprise
par rapport à ses objectifs stratégiques et à identifier les leviers de croissance et
d’amélioration de la rentabilité.
4) Le diagnostic financier sectoriel : il s’agit d’une analyse comparative de la situation
financière d’une entreprise par rapport à d’autres acteurs du même secteur d’activité.
5) Le diagnostic financier d’urgence ou de crise : il est réalisé dans le cadre d’une situation
de difficultés financières ou de crise au sein de l’entreprise, afin d’identifier les causes
et les solutions pour redresser la situation.

Ces différents types de diagnostics financiers peuvent être réalisés par des experts
financiers internes à l’entreprise ou par des consultants externes spécialisés en finance
d’entreprise.

II.1.4 Etapes de la structure financière


Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d’une entreprise, l’analyse
financière doit tenir compte de l’ensemble d’informations disponibles, surtout celles
publiées par la comptabilité ou par d’autres sources. Plusieurs étapes doivent être suivies à
savoir :

- La détermination des besoins financiers de l’entreprise : en termes de financement


des activités courantes et des investissements à long terme.
- L’identification des sources de financement : une fois les besoins financiers
déterminés, l’entreprise doit identifier les différentes sources de financement

CORHAY MAPAPA BANGALA, diagnostic financier des entreprises, éd université de liège,


28

2008 p 89.
18

disponibles, telles que les capitaux propres, les emprunts bancaires, les
financements participatifs, etc.
- L’établissement d’un plan de financement : une fois les sources de financement
identifiées, l’entreprise doit établir un plan de financement détaillé qui détermine la
répartition des fonds entre les différentes sources de financement.
- L’obtention du financement : après avoir établi le plan de financement, l’entreprise
doit mettre en œuvre les mesures nécessaires pour obtenir les fonds nécessaires
auprès des différentes sources de financement.
- La gestion de la trésorerie : une fois le financement obtenu, l’entreprise doit gérer
efficacement sa trésorerie en veillant à ce que les fonds soient utilisées de manière
judicieuse et à ce que les liquidités soient suffisantes pour faire face aux besoins de
l’entreprise.
- Le contrôle et suivi : enfin, l’entreprise doit mettre en place des mécanismes de
contrôle et de suivi pour s’assurer que la structure financière optimale soit en
mesure d’atteindre ses objectifs.

II.1.5 principe de l’équilibre financier


A tout instant, l'entreprise doit disposer suffisamment des ressources pour faire face à ses
besoins de financement, c'est pourquoi toute entreprise doit veiller à respecter ce principe de
l'équilibre financier minimum qui dit: les capitaux utilisés pour financer les immobilisations
restent à la disponibilité de l'entreprise pour une durée au moins correspondant à la durée de
l'immobilisation, c'est-à-dire les valeurs immobilisées doivent être financées par les capitaux
personnels et les valeurs circulantes par l'exigible à court terme, donc les ressources doivent
être financées par les emplois de même durée. 29

L’équilibre financier d'une entreprise peut être défini au travers de normes, déterminées par le
contexte financier et les objectifs fixés par une entreprise. Ces normes ont évolué avec l'activité
des entreprises, ainsi que les composantes de son bilan financier. Ce dernier est un inventaire à
un instant donné des biens physiques ou financiers et des dettes de l'entreprise.

29
JOHN LWANDU, cours d'analyse des états financier, G3 Scofi, L'shii, 2021-2022, p. 40
19

Le calcul de l'équilibre financier sert a évaluer le patrimoine de l'entreprise et à donner des


valeurs chiffrées des dividendes, qui seront perçus par les actionnaires. Celui-ci est mesuré par
l'actif net.

Par actif net, on entend :

- Les capitaux propres ou la différence entre les actifs et les dettes externes. Du point de
vue de l’analyse financière, il constitue une garantie de la solvabilité de l’entreprise vis-
à-vis de ses créanciers.
- Du point de vue liquidatif de l’entreprise, il constitue un indicateur de la capacité de
l’entreprise à faire face à l’ensemble de ses dettes à partir des ressources dégagées par
la vente des actifs et le recouvrement des créances. Un actif net positif et le
recouvrement des créances. Un actif net positif est le signe de la bonne santé de
l’entreprise. Alors que, un actif négatif est synonyme de perte et d’un risque potentiel
de faillite pour l’entreprise.
- La valeur patrimoniale de l’entreprise.
D’un point de vue financier, l’actif net constitue une garantie exigée par les banques
pour l’octroi d’un prêt, alors que d’un point de vue comptable, il constitue un indicateur
de la marge de sécurité offerte par une entreprise en cas d’accident conjoncturel. 30

II.1.6 Apprécier la santé financière d’une entreprise


Apprécier la santé financière d’une entreprise revient notamment à savoir si la structure
financière de l’entreprise est ou non équilibrée, elle permet de connaitre la capacité de
l’entreprise à faire face à une récession ou à saisir des opportunités de développement des
outils pour apprécier la structure financière de l’entreprise. 31

a) Quelle est l’autonomie financière de l’entreprise ?


- Taux d’endettement = endettement net/capitaux propres. Il traduit l’endettement de la
société à long terme si le taux est inférieur à un, ça traduit généralement la bonne santé
financière de la société. Mais, au-delà, la charge de la dette risque de fragiliser la société

30
http/ www.wikipedia.com /équilibre financier consulté le 12 avril 2024, 16 h 20
31
http/www.wikipedia.fr, consulté le 12 avril 2024, 16 h 30’
20

ainsi que son autonomie financière. Ce qui réduirait sa capacité, à savoir des
opportunités futures.
- Nombre d’années nécessaires au remboursement de la dette = dette à moyen et long
terme/marge brute d’autofinancement. Il nous permet de savoir au bout de combien
d’exercices la société est en mesure de rembourser sa dette grâce au flux de trésorerie
qu’elle gère.
b) L’entreprise est-elle liquidée ?

Apprécier le niveau de liquidité d’une entreprise, c’est mesurer l’adéquation entre la durée des
biens de la société (actif) et la durée de leur financement (ressources). Actifs immobilisés +
capitaux propres + dettes à moyen et long terme. (Bâtiments, matériels) soient financés par les
capitaux propres ou les dettes à moyen et long terme.

c) L’entreprise est-elle solvable ?

La solvabilité mesure la capacité de l’entreprise à faire face au remboursement de ses dettes.


Actif immobilisé + créances clients + stocks (actif net).

Ainsi, une entreprise est solvable si la vente de l’ensemble de ses biens permet à payer en
totalité ses dettes

II.1.7 quelques indicatrices liées à la structure financière


II.1.7.1 fonds de roulement (FR)
Le fonds de roulement est la différence entre les capitaux propres et les emplois durables.

Le fonds de roulement net (FRN) est l’excédent des capitaux permanents (les capitaux propres
+ dette à long et à moyen terme) sur l’actif immobilisé. Autrement dit, cette partie des capitaux
permanents est affectée au financement du cycle d’exploitation.

Equilibre financier fondamental d’une firme est assuré lorsque le rendement de son actif est au
moins égal à son coût de capital. Les ressources stables financent les besoins durables (emplois
stables)
21

Généralement, le fonds de roulement d’une entreprise se calcul de deux façons, sur base de
poste du bilan arrêté à une date déterminée. Le fonds de roulement se calcul donc à partir des
éléments du haut du bilan tout comme de ceux de bas du bilan. 32

• Par le haut du bilan : le FR éclaire les modalités de financement des investissements


corporels et financiers cumulés par l’entreprise. Le calcul par le haut du bilan constitue
la traduction de l’équilibre financier classique, l’actif à plus d’un an doit être financer par
les capitaux permanents.
• Par le bas du bilan : le FR fourni un élément important pour l’appréciation des conditions
d’équilibre financier et de solvabilité.

FR = actif circulant – dette d’exploitation (à court terme)


Le fonds de roulement ainsi obtenu est une source de financement appelé « fonds de
roulement net »
➢ Si le fonds de roulement net est négatif, cela signifie que les immobilisations ne sont pas
financées en totalité par les capitaux permanents mais aussi par les dettes à court terme. 33

Tableau 3: fonds de roulement négatif

Actif immobilisé Ressource stables (capitaux


propres)

FRN Dettes d’exploitation


Actif circulant

Devant une telle situation, l’entreprise prendra donc l’option d’augmenter son fonds de
roulement soit :

32
Michel LEVASSEUR, introduction à l’analyse des états financiers, paris, p 52

33
JOHN LWANDU MUTEBA, cours d’analyse des états financiers, G3 SCOFI, ISS/L’shi, 2021-2022,
inédit
22

- Par l’augmentation du capital ;


- Par l’appel de fonds ;
- Par la diminution des valeurs immobilisées par la cession à la valeur vénale. Contracter
un emprunt à long terme à un taux intéressant, car ces principes de la gestion exigent à
une entreprise un FRN positif afin que sa structure financière soit confortable.
➢ Si le FRN est positif, cela veut dire que l’entreprise dispose d’une marge de sécurité
suffisante par le financement de son cycle d’exploitation. Le FRN mesure la liquidité de
l’entreprise, cette dernière est suffisante si l’actif circulant excède des engagements à court
terme. Il peut également s’interpréter comme la mesure dans laquelle l’ensemble des
immobilisations de l’entreprise est financé par les capitaux permanents. 34

Tableau 4: le fonds de roulement positif

Actif immobilisé Ressources stables

Actif circulant FRN Dettes d’exploitation

➢ Si le FRN est nul, situation quasiment rare sauf à la constitution d’une entreprise et si les
capitaux sont engagés, affectés au cycle d’investissement. 35

Tableau 5: le fonds de roulement est nul

Actif immobilisé Ressources stables


Actif circulant Dettes d’exploitation

34
Idem, inédit

35
Idem, inédit
23

II.1.7.1.1 fonds de roulement propre (FRP)


C’est l’excédent des capitaux propres par rapport aux immobilisations nettes. Il est la partie des
valeurs circulantes financées par les seuls capitaux. C’est aussi la différence entre le FRN et les
dettes à long et moyen terme.36

FRP= capitaux propres – actif immobilisé


FRP= FRN – dettes financières (dettes à long et à moyen terme

Le fonds de roulement propre est moins significatif que le fonds de roulement net. Il ne doit pas
nécessairement être positif et il est difficile d’en fixer la valeur idéale. Il conviendra de comparer
sa valeur au ratio d’indépendance financière qui est plus significatif.

II.1.7.1.2 fonds de roulement étranger


Il donne une nouvelle dénomination pour la dette à plus d’un an.

FRE= fonds de roulement net – FRP


FRE = dettes financières è dettes à long et moyen terme)

II.1.7.2 besoins en fonds de roulement (BFR)


Le besoin en fonds de roulement appelé aussi besoin de financement lié au cycle d’exploitation,
est la partie des besoins d’exploitation qui n’est pas assurée par les ressources d’exploitation.37

Il reflète la capacité de l’entreprise à générer des ressources nécessaires au financement de son


cycle d’exploitation sans recourir au financement externe. Cet indicateur constitue un outil de
gestion du cycle d’exploitation d’une entreprise et gérer efficacement revient à gérer
harmonieusement la trésorerie de l’entreprise.

Pierre André LOGHET, la politique de financement des entreprises, delta France 1972, p 21
36

ALBERT CORHAY et MAPAPA M, fondement de la gestion financière, éd univ de liège


37

Belgique 2007, p 122


24

Si le besoin en fonds de roulement est négatif, l’entreprise gère suffisamment ses ressources
pour financer son cycle d’exploitation. Par contre s’il est positif il engendre un recours au
financement externe de la part de l’entreprise.

Le besoin en fonds de roulement est nul lorsque les emplois d’exploitation de l’entreprise sont
égaux aux ressources d’exploitation, l’entreprise n’a pas des besoins d’exploitation puisque le
passif circulant suffit à financer l’actif circulant. L’équilibre financier devrait donc être atteint
lorsque l’ensemble des ressources durables couvre exactement l’ensemble de besoins.

BFR= actif d’exploitation-dettes d’exploitation

Actif : actif d’exploitation=stocks en encours +avances et acomptes versés sur commande +


créances clients et autres créances d’exploitation.

Dette d’exploitation=avance et acomptes reçus sur commande + dette fournisseurs, fiscales et


sociales (sauf impôt sur le bénéfice)

Si le FR est inférieur au BFR, l’exploitation doit être financée par le découvert bancaire (concours
bancaire) et la trésorerie est déficitaire.

II.1.7.3 Notion de trésorerie


La trésorerie d’une entreprise est la résultante de la situation financière globale de l’entreprise
à un moment donné.38

Elle est le solde des mouvements de trésorerie, c’est-à-dire l’ensemble de toutes les entrées et
les sorties de fonds.39

La trésorerie d’une entreprise correspond à la différence entre ses ressources (FR) et ses
besoins de financement (BFR). En d’autres termes ; la trésorerie nette résulte de la comparaison
entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement, elle peut être positive ou
négative ; si les besoins excédents les ressources, alors la trésorerie de l’entreprise sera négative
(au passif du bilan) alors que si les ressources sont supérieures aux besoins, la trésorerie sera
positive (à l’actif du bilan).

38
H Meurio, la trésorerie de l’entreprise, éd du nord, paris. 2002, p 206
39
KITENGE Jean Paul, cours de gestion budgétaire, G3 SCOFI, ISS/L’shi, 2019-2020, p 43
25

Elle peut être calculée de deux façons ;

• Par le haut du bilan : la trésorerie nette est égale à la différence entre l’excédent des
ressources à long terme appelé « fonds de roulement » et le besoin en financement à
court terme « besoin en fonds de roulement ».

Trésorerie nette= fonds de roulement (FR)-besoin en fonds de roulement (BFR)

• Par le bas du bilan : la trésorerie nette est égale à la différence entre la trésorerie d’actif
et celle du passif.
Trésorerie = trésorerie actif-trésorerie passif

➢ Cas de la trésorerie positive : les ressources financières de l’entreprise sont suffisantes


pour couvrir la totalité des besoins (FR>BFR). Ce qui signifie que la situation financière
de l’entreprise est bonne et qu’elle est même en mesure de financer un surcroit des
dépenses sans recourir à un emprunt.
➢ Cas de la trésorerie négative : (FR<BFR) : c’est-à-dire les ressources financières de
l’entreprise ne sont pas suffisantes pour couvrir les besoins d’exploitation et l’entreprise
doit donc recourir au financement supplémentaire à court terme (découverts bancaires)
pour faire face à ses besoins de financement lié à l’exploitation.
➢ Cas de la trésorerie nulle : qui veut dire, les ressources de l’entreprise suffisent à combler
juste ses besoins (FR=BFR). La situation de l’entreprise est équilibrée mais celle-ci ne
dispose d’aucune réserve pour financer un surplus des dépenses en termes
d’investissement ou d’exploitation.40

Le maintien des ressources de trésorerie apparait alors comme une contrainte qui s’impose à
l’entreprise et limite sa dépendance financière.41

Jean Marie lamille, Analyse financière, éd dollaz, paris, 2004, p 97


40

H.Bierma, et Smidt, la préparation des décisions financières dans l’entreprise, 2ème éd du


41

nord, paris, 1972, p 206


26

II.1.7.4 Notion de solvabilité


La solvabilité est la capacité ou l’aptitude qu’a une entité économique à faire face à l’intégralité
de ses dettes.

𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓
Solvabilité =
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒

Le coefficient de solvabilité est supérieur à 1, cela signifie que l’entreprise a la capacité de


rembourser toutes ses dettes, s’il arrivait à s’apurer l’exigible avec la réalisation de l’actif au
moins une fois.

II.1.7.4.1 Indépendance financière.

𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅𝐼𝐹𝑅 = × 100
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓

Ce ratio permet de déterminer la portion des capitaux propres dans le total passif, plus ce ratio
est proche de 1, plus l’entreprise est indépendante financièrement. Cela signifie qu’elle dispose
d’une autonomie de gestion plus grande. A l’inverse, si le ratio tend vers 0, l’entreprise devient
de plus en plus dépendante de fonds de tiers.

II.1.7.4.2 dépendance financière

𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠
𝑅𝑂𝐹𝑖𝑛 = × 100
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓

Ce ratio permet de calculer la portion des capitaux étrangers par rapport au total du passif. Il
mesure donc le niveau du financement extérieur de l’entreprise. Plus ce ratio est élevé, plus la
situation de l’entreprise devient préoccupante, les bailleurs de fonds réclament des intérêts, les
charges financières de l’entreprise s’en trouvent alourdies.

II.1.7.5 Notion sur la liquidité


La liquidité est la capacité qu’a un bien à se transformer en monnaie. Ainsi les valeurs
immobilières sont moins liquides que les valeurs réalisables et disponibles. Pour analyser la
liquidité du bien, on distingue trois types de ratios42 :

42
JOSE MWANIA, cours de gestion financière, G3 SCOFI/L’shi,2016-2017, p 30
27

a) Ratio de liquidité générale

Ce ratio est égal à l’ensemble de l’actif circulant rapporté par l’ensemble des dettes à court
terme (dettes d’exploitation et financières). Il mesure la capacité qu’a l’entreprise à honorer
ses créances grâce à la totalité de l’actif circulant. Il est calculé par la formule suivante :

𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘𝑠+𝑐𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠+𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
RLG=
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒

Si ce ratio est supérieur ou égal à 1 (RLG>1), cela veut dire que l’entreprise est en mesure
d’honorer une ou deux fois selon qu’il s’agira du coefficient 1à2. Ses engagements à court
terme après avoir vendu ses stocks, recouvrer ses créances et utiliser son argent liquide.

b) Ratio de liquidité réduite


Appelé aussi ratio de liquidité restreinte, ce ratio compare les réalisables et les
disponibles aux dettes à court terme, ici on mesure si l’entreprise peut régler ses dettes
à court terme sans vendre les stocks mais seulement en recouvrant les créances et en
utilisant ses disponibles.

𝑐𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠+𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
RLG=
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒

L’entreprise sera en mesure d’honorer ses engagements à court terme sans pour autant
vendre le stock si ce ratio est supérieur ou égal à 1, il est incapable si ce ratio est inférieur à
1.

c) Ratio de liquidité immédiate

Ce ratio mesure dans quelle proportion les éléments d’actif le plus liquide couvrent les
dettes à court terme venant à échéance. Ici on considère les éléments dont la capacité de
l’entreprise à s’acquitter de ses dettes à court terme en utilisant uniquement ses liquidités
même en cas des difficultés éventuelles.

𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
RLI=
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒

Si l’entreprise, en disposant ses billets parfaitement liquides, est en mesure de régler


immédiatement ses dettes à court terme

Si RLI >1, et n’est pas en mesure, si RLI<1


28

II.1.7.6 notions sur la rentabilité


La rentabilité est l’aptitude d’une entreprise à générer des bénéfices.

• Objectifs

Les objectifs financiers permettent d’apprécier la profitabilité des activités mais


également la rentabilité des capitaux investis (rentabilité économique) et celle des
capitaux propres (rentabilité financière)

• Types de rentabilité

Les informations transmises par le calcul de la rentabilité n’ont pas la même signification selon
que l’on soit associé ou dirigeant. C’est pour cela que deux indicateurs sont calculés.

- La rentabilité économique intéresse essentiellement les dirigeants ;


- La rentabilité financière intéresse essentiellement les associés.
➢ Rentabilité économique

La rentabilité économique mesure la rentabilité des capitaux engendrés, c’est-à-dire la capacité


de l’entreprise à générer des bénéfices à partir des capitaux investis pour tenir compte que de
l’activité « normale » de l’entreprise, le résultat d’exploitation est retenu (les éléments
financiers et exceptionnels sont donc exclus). Les capitaux investis correspondent à la valeur
des immobilisations brutes + la valeur de besoin en fonds de roulement d’exploitation.43

𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑑′𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Rentabilité économique =
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠

➢ Rentabilité financière

La rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux propres, c’est-à-dire la capacité de


l’entreprise à rémunérer les associés pour attirer les investisseurs ou pour ne pas « perdre » les
associés actuels. L’entreprise a pour objectif de maximiser cet indicateur.

𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐𝑖𝑐𝑒
Rentabilité financière =
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠

Les capitaux propres représentent les apports des associés et réserves générées par l’activité
de l’entreprise. Une entreprise dégageant une rentabilité supérieure à celle demandée par les

43
josé MWANA, op-cit
29

associées n’aura pas des problèmes pour financer son activité de plus pour les grandes
entreprises, plus les taux de rentabilité des capitaux propres (rentabilité financière) sont élevés,
plus l’entreprise n’aura des difficultés à lever ses fonds sur le marché financier.
30

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION

Dans ce chapitre, nous présenterons l'aperçu historique, la structure et le fonctionnement de


l'entreprise.

SECTION 1 : APERCU HISTORIQUE ET PRESENTATION DE LA RUASHI MINING

La Ruashi Mining est une entreprise de groupe METOREX qui appartient au groupe JIN CHUNG, qui
extrait du cuivre et de cobalt. L'exploitation minière a commencée en 1910 avec l'union minière du haut-
Katanga qui est l'ancêtre de la GECAMINES, et les minerais étaient transformés en cuivre métallique à
Lubumbashi et en 1992 lorsque la Gécamines était tombée en faillite et elle a abandonné les mines.

En 1997 METOREX envoya la société GROUND WATER CONSULTING de Johannesburg pour


mener des investigations hydrogéologiques pour une protection systématique et des études
minéralogiques afin de s'assurer des ressources minières de ces gisements, ainsi la société féra plusieurs
puits (Dimond Drilling), au mois de novembre de la même année. C'est ainsi que, sur base des études
faites par cette dernière que les ressources minières de Ruashi ont été estimées par-DMS, METOREX et
la GECAMINES.

Le contrat de création de la société Ruashi Mining a été signé en date du 09 juin 2000 entre la
GECAMINES et COBALT METAL COMPANY Ltd <<CMC>> pour l'exploitation de la mine Ruashi, le
transport des minerais et le traitement de ceux-ci conformément à l'étude de faisabilité de son
exploitabilité.

II.1. PRESENTATION DE LA RUASHI MINING

II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La société Ruashi Mining est localisée en République Démocratique du Congo dans la ville de
Lubumbashi environ 15 kilomètres de centre-ville de Lubumbashi et approximativement à 3,5 km au
sud-est de l'aéroport, international de la Luano, et la mine quant à elle est située dans les périphériques
urbaines et du secteur Nord-est de Lubumbashi de la commune Ruashi.

II.1.2. NATURE JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL

L'objet principal de la Ruashi Mining est l'exploitation du gisement, des remblais ainsi que les
rejets des mines de l'étoile. Le traitement métallurgique des minerais extraits ainsi que la
commercialisation des substances minérales et des métaux font aussi partis de son objet social.

II.1.3. SIEGE SOCIAL


31

Le groupe METOREX a comme siège social en Afrique du sud et dispose de plusieurs


succursales en Afrique. Actuellement METOREX appartient au groupe JINCHUAN qui a son bureau en
chine et sa représentation à Lubumbashi.

➢ Surpasser les prévisions établies dans la production

➢ Ajouter de la valeur aux communautés dans lesquelles elle évolue

➢ Être un modèle pour les autres compagnies minières

➢ Créer des bénéfices aux actionnaires

➢ Avoir une rentabilité soutenue

➢ Être une meilleure compagnie autonome en Afrique.

II.1.4. LES OBJECTIFS DE LA RUAŞHI MINING

- La production du cuivre et du cobalt ;


- Les respects des règles de l'environnement tout en évitant les risques de dommages.

SECTION II : STRUCTURE ORGANIQUE FONCTIONNELLE

II.1. LES VALEURS

Toutes ces valeurs précitées ci-haut sont regroupées en un seul mot : PALETZ

➢ People focus : priorité accordée au personnel

➢ Accountability : responsabilité

➢ Long term perspective : perspective : à long terme

➢ Excellence : Excellence

➢ Team work : travail en équipe.

➢ Zéro harm : zéro accident

Elle a comme devise : allons de l'avant: we add value

II.2. ASPECT TECHNIQUE

Après une première phase d'exploitation des terrils et des remblais, résidus des opérations
antérieures de l'union minière du haut Katanga UMHK en sigle sur le périmètre de la mine de l'étoile et
32

de leur concentration (cuivre à 15%, Ruashi Mining a entrepris de démarrer une seconde phase où
l'entreprise entend évoluer vers l'extraction hydro-métallurgique du cuivre (45 000t tonnes) et du cobalt
(5 000 tonnes) l'étude de faisabilité de cette seconde phase de production est en voie d'être achevée.

II.3. ASPECT FINANCIERE

II.3.1. MONTANT DU CAPITAL

Le montant du capital social est douze millions de dollars américains (USD 12 000 000) la répartition du
capital est déterminée comme suit :

➢ Au départ : GECAMINES 45%

CMC 55%

➢ Evolution : GECAMINES 20%

RUASHI MINING 80%

II.4. APPORT DES PARTIES

La GECAMINES apporte à la société le permis d'exploitation sur les rejets et remblais, PER, le permis
d'exploitation n° 578 de la mine de Ruashi et études géologiques et métallurgiques réalisées sur le bassin
minier, l'apport du partenaire CMC consiste en la recherche de financement nécessaire du
développement de la société mais le remboursement de ces fonds est assuré par le projet en phase de
production commerciale par prélèvement sur les dividendes (75%) jusqu'à l'apurement de la dette.

II.5. RETOMBEES FINANCIERES POUR LA GECAMINES

Dans ce partenariat, la GECAMINES touchera la totalité des dividendes de 20% et 2,5% de royalties
sur les recettes brutes issues des remblais, 0,5% sur la consommation des minerais. Il est noté que la
GECAMINES ne touchera pas la totalité des dividendes qu'après apurement de la dette par la société
RUASHI Mining ; dette contractée par les partenaires CMC.

II.6. DROITS SUPPLEMENTAIRES, IMPOT & TAXES

La société Ruashi Mining n'a pas versé à la commission, les preuves de paiement de droits
superficialités annuelles par carré, il en est de même des impôts & taxes dus à l'écart

II.7. ASPECT JURIDIQUE

II.7.1. Nature du contrat


33

Les parties ont signées un contrat de société par la création d'une société de Joint-venture
dénommé RUASHI MININING SAS

II.8. VALIDITE DU CONTRAT

1º Pouvoir de la signature

GECAMINES :

La GECAMINES a été représentée par monsieur KITANGU MAZEMBA et jean louis NKULU
KITSHUNKU, respectivement Administrateur Directeur Général Adjoint, la commission relève qu'au
moment de la signature de ce contrat, la GECAMINES n'avait pas de conseil d'administration pour se
conformer aux exigences de l'ordonnance n° 78-002 du 06 janvier 1978 sur les entreprises publiques

CMC :

La société CMC quant à elle, était représentée par monsieur ANDREW MACALAY,
Administrateur et Madame Rebecca GASKIN, administrateur.

Le statut de CMC n'étant pas disponible, la commission n'a pas pu apprécier les pouvoirs des
personnes ayant engagées cette entreprise dans ce partenariat.

2º Mode de sélection du contrat de partenaire. Il s'agit d'un marché de gré à gré

3º Autorisation de la tutelle.

Il ressort de la lettre nº 0726 Cab mines 01/2000 du 15 aout 2000 le ministre des mines a
autorisé la GECAMINES à signer ce partenariat.

4° Eligibilité

La Ruashi Mining sas est une société de droit congolais ayant pour objet les activités minières
et son siège social est situé en République démocratique du Congo. Elle est par conséquent, éligible aux
droits miniers (art 23 du code minier)

5° Entrée en vigueur

Le contrat de création de la Société Ruashi Mining SAS entre en vigueur si les conditions ci-
après sont réunies.

➢ Signature du contrat

➢ L'obtention de l'accord du ministre des mines.


34

Il appert de l'analyse du contrat que les conditions ont été remplies en conséquence, ce contrat
est entré en vigueur le 15 aout 2005. La commission note néanmoins que l'autorisation devrait précéder
la signature du contrat.

6° Durée du contrat

Sauf s'il y a résiliation anticipative par l'une des parties dans les conditions définies au contrat,
celle-ci demeura en vigueur jusqu'à ce que le gisement de Ruashi ne soit plus exploitable ou si les parties
décident de commun accord d'y mettre fin.

7° Obligations des parties

Les principales obligations des parties sont :

❖ Pour GECAMINES

• Céder à CMC toutes les données, à la concession dénommée Ruashi y compris les remblais et des
rejets de Ruashi et de l'étoile se trouvant sous les contrôles de la GECAMINES ;

• Céder à Ruashi Mining SAS, dès sa création, tous les droits et titres miniers sur l'intégralité de la
concession Ruashi ;

• Obtenir auprès du ministre des mines, l'approbation de la cession de ces droits et titres miniers.

❖ Pour CMC

• Financer et effectuer une étude de faisabilité en collaboration avec la GECAMINES et de


communiquer les résultats de cette étude à la GECAMINES.

• Financer, construire et équiper les usines de traitement conformément aux recommandations


de l'étude de faisabilité acceptées par les deux parties.

• Se conformer aux normes techniques d'exploitation minière ;

• Revaloriser et poursuivre la prospection du gisement de Ruashi.

8° Chronogramme d'exécuté du contrat

• Le contrat prévoit un chronogramme ci-après :

• Dépôt d'étude de faisabilité à la GECAMINE dans un délai de neuf (9) mois à compter dès l'entrée
en vigueur de contrat ;
35

• Dans le délai de douze (12) mois daté de la remise d'étude de faisabilité, CMC mettra en place
les financements nécessaires pour les investissements devant mener à la production
commerciale ; Construction des installations dans le six (6) mois suivant l'expiration du délai de
douze (12) mois évoqué

9° Organe de la société

Hormis l'Assemblée générale, la société est administrée quotidiennement par un conseil de gérance
composé de sept (07) membres présentés, par CMC. Il est prévu un collège des commissaires aux
comptes chargé de contrôler les activités de la société. Soulignons qu'il ressort de l'examen de ce
partenariat les éléments ci-après :

➢ La fixation arbitraire des parts sociales, sans étude de faisabilité ;

➢ La violation de l'article 09, paragraphe 05 du contrat de création de la joint- venture du fait du


rabattement des parts de la GECAMINES de 45% à 20% ;

➢ La mise à charge de la joint-venture de toute la dette contractée par CMC :

➢ La marque de transparence dans les négociations ayant conduit à la dette contractée au nom
de la joint-venture. La commission recommande ce qui suit :

• D'identifier et évaluer les apports réels des parties dans la joint-venture en vue de répartir
équitablement les parts sociales ;

• D'impliquer effectivement la GECAMINES dans la gestion de la RUASHI MINING.

La commission relève cependant que ces gisements qui contiennent des réserves de 141.889
tonnes de cuivre et 124.093 tonnes de cobalt estimée à 65 milliards d'USD, les royalistes ont été prévues
sur les recettes brutes. De ce qui précède, la commission estime que ce contrat est renégocié (classer
dans la catégorie B).

10° Autres aspects

❖ Impact social

La société RUASHI MINING a réalisé quelques actions à caractère social dont :

• L'approvisionnement de la commune de Ruashi en eau potable sur financement de RUASHI


MINING SAS ;
36

• La fourniture de la commune de Ruashi de deux transformateurs pour résoudre le problème de


la fourniture de l'énergie électrique ;

• L'encadrement des creuseurs artisanaux qui exploitent sur le site Ruashi Mining vers d'autres
activités économiques productrices de revenus.

❖ Aspects environnementaux

La société RUASHI MINING SAS a obtenu l'approbation de deux plans d'ajustement


environnemental à la direction chargée de la protection de l'environnement minier. Le maintien de
l'équilibre écologique est l'une des préoccupations de la société RUASHI MINING dans toutes les activités
qu'elle entreprend. C'est pourquoi elle s'efforce d'adopter un comportement écologique dans tous les
secteurs de ses activités.

Etant consciente de ses enjeux environnementaux et surtout soucieuse de respecter les


obligations environnementales telles qu'édictées par la législation minière en vigueur en République
Démocratique du Congo. RUASHI MINING s'engage à procéder aux activités minières en tenant compte
des obligations environnementales, en assumant pleinement ses responsabilités conformément au
cadre juridique et réglementaire qui les régit.

Ainsi, à travers sa politique environnementale, RUASHI MINING s'est résolue de :

• Procéder au respect de toutes les lois et règlements en vigueur relatifs à la protection de


l'environnement en République Démocratique du Congo ;

• S'assurer régulièrement de l'efficacité des programmes de gestion environnementales tout


au long des activités en mettant sur pied un système de management environnemental
conséquent ;

• Veiller rigoureusement et régulièrement aux impacts et de ses activités tout en


déterminant les objectifs et les stratégies de gestion environnementale efficace ;

• Collaborer avec tous les partenaires impliqués dans la protection et la gestion responsable
et raisonnable de l'environnement du site et ses environs ;

• Entretenir un contrat permanant avec la direction de protection de l'environnement


minier en vue de résoudre un moment opportun toutes les questions environnementales
relatives au traitement et à la transformation des matières.

11º Organisation et fonctionnement de la société RUASHI MINING


37

La société RUASHI MINING comprend trois phases et chaque phase se diffère des
départements qui sont :

- Le département de ressources humaines : celui qui gère tout le personnel de la société et


même de la section disciplinaire ;

- Le département technique ;

- Le département du social ;

- Le département d'environnement ;

- Le département de la sécurité du travail ;

- Le département de logistique ;

- Le département de procurèrent ;

- Le département de business.
38

II.9. ORGANIGRAMME

Source : direction financière de Ruashi Mining


39

II.10. PERSPECTIVE DE LA RUASHI MINING

La société Ruashi Mining est installée dans la province du Haut Katanga, depuis quelques
années, outre ces objectifs et ses bonnes relations sur le marché minier et le développement de ses
activités industrielles, la société RUASHI MINING n'a pas cessé de multiplier ses actions sociales dans la
région comme aménagement électrique à Lubumbashi, la fourniture d'eau potable pour la communauté
RUASHI, le soutien des activités sportives.

RUASHI MINING a également réalisé des choses imposables en procèdent à une opération de
délocalisation des creuseurs artisanaux vers un site minier, un transfert qui s'est fait sans incombe selon
la direction. Constituée à 80% d'actions de CMC, la société basée en Afrique du sud et à 20% d'actions
de la Gécamines RUASHI MINING devait se créer une bonne place au social en République Démocratique
du Congo.

Il reste à confirmer dans les jours à venir, la rentabilité soutenue malgré les courtes fluctuations
des matières premières, son activité sur un secteur métallurgique en pleine expansion devra ouvrir ses
portes d'affaires vers le mois d'août. Metorex est considéré comme un atout précieux pour un certain
nombre des raisons par le fait que le gagnant de cette OPA se verra ouvrir les ressources minières de
cuivre et de cobalt de la République Démocratique du Congo au moment où les perspectives pour ces
deux produits miniers qui sont encourageants.

L'entité Ruashi Mining est une entité minière qui est en collaboration avec le site de Kisenda.
Elle est la société qui a des normes et exigences à suivre. Et sa mission est d'améliorer les conditions des
parties concernées :

❖ Sa vision : Ruashi est meilleur

❖ Sa devise : allons de l'avant

❖ Son principe : arrêtez-vous, réfléchissez, réponse, continuez

❖ Ses valeurs : entrepreneurs attentionnés, passionnés. Donnent l'exemple de grande


capacité d'adoption en affaire, rigoureux, tendance, et en fin honnêteté.

❖ Ses objectifs : l'agent doit travailler en toute sécurité, travail des sécurités politiques
et règlement de Ruashi Mining.
40

CHAPITRE III : ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES


Dans ce chapitre ,nous allons présenter les état financiers de Ruashi Mining qui seront soumis
à un traitement afin d’avoir les informations fiables et en dégagé le bilan financier ,le bilan
simplifier et le bilan cristallisés traduisant la réalité de l’ entreprise ensuite ,interviendront le
calcul de différents indicateurs fonds de roulement met , fonds de roulement propre , fonds de
roulement étranger, besoin en fonds de roulement , trésorerie, ration et capacité ainsi que leurs
interprétation d’autofinancement

Section 1 PRESENTATION DES Donnée relatives aux états financiers de Ruashi Mining (usd)

III.1 BILAN
Bilan au 31 décembre 2018,2019,2020,2021,2022

De surveiller et d’analyser régulièrement son fonds de roulement afin de garantir une gestion
efficace de ses ressource financière

FONDS DE ROULEMENT NET


Commentaire : le fonds de roulement met de ruashi mining a fluctué de manière significative
au cours des dernières années en 2018, l’entreprise avait un fonds de roulement positif de
17 121 994 dollars , ce qui indique qu’elle disposait suffisamment d’actifs à court terme pour
couvrir ses passifs à court terme cependant , les années suivantes ont eu une détérioration de
la situation financière de l’entreprise avec des fonds de roulement négatif en 2019,2020 et
2021, indiquant que l’entreprise pourrait avoir rencontré des difficultés de liquidité et de
gestion de ses actifs et passifs à court terme .
En 2022 , le fonds de roulement est revenu positif, atteignant 25 525 600 dollars . Cela pourrait
indiquer une amélioration de la situation financière de l’entreprise et une meilleure gestion de
la trésorerie . il est important pour ruashi mining de maintenir un fonds de roulement positif
pour assurer sa stabilité financière et sa capacité à répondre à ses obligation à court terme

Fonds de roulement propre


Commentaire : le fonds de roulement propre de l’entreprise ruashi mining a diminué au fil des
années passant de -257 211 891 en 2018 à -212 242 126 en 2022. Cela indique que l’entreprise
a eu des difficultés à financer ses activités courantes avec ses ressources propres. Il est essentiel
pour l’entreprise de surveiller de près son fonds de roulement afin de s’assurer qu’elle dispose
des liquidités nécessaires pour soutenir ses opérations financières à court terme
41

Fonds de roulement étranger


Commentaire : le fonds de roulement étranger de l’entreprise Ruashi Mining a varié au fil des
ans, avec des chiffres fluctuants. En 2018, le fonds de roulement était de 276 333 895, puis il a
diminué en 2019 à 216 895 283 avant d’augmenter à 245 607 297 en 2020. En 2021, le fonds
de roulement est redescendu à 216 895 283, puis il a de nouveau augmenté à 237 767 726.
Cela indique que l’entreprise a connu des variations dans la gestion de ses actifs à court terme,
ce qui peut être le reflet de changement dans sa stratégie financière. Ses investissements ou
ses opérations. Il est important pour l’entreprise de surveiller et d’analyser régulièrement son
fonds de roulement afin de garantir une gestion efficace de ses ressources financière.

BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT


Commentaire : en 2018, l’entreprise ruashi mining avait un besoin en fonds de roulement positif
de 17 122 004, ce qui signifie qu’elle disposait de liquidités disponibles pour couvrir ses
obligations à court terme . EN 2019, le besoin en fonds de roulement est devenu négatif à -
64 900 355, ce qui indique que l’entreprise avait des dettes à court terme plus importantes que
ses actifs liquides. En 2020, le besoin en fonds de roulement a continué à se détériorer pour
atteindre -63 198 078, ce qui signifie que l’entreprise avait de plus en plus de dettes à court
terme par rapport à ses actifs liquides. En 2022, le besoin en fonds de roulement a fortement
augmenté pour atteindre 255 256 600, ce qui peut indiquer soit une croissance significative de
l’activité de l’entreprise, soit une gestion plus prudente de sa trésorerie pour éviter les difficultés
de liquidités à court terme.

Trésorerie
Commentaire : la trésorerie de l’entreprise ruashi mining a connu des fluctuations au cours des
cinq dernières années en 2018, la trésorerie était élevée à 3 321 491,mais elle a fortement
chuté en 2019 à 978 502 cependant , elle a ensuite augmenté de manière significative en 2020
à 8 611 395 en 2021 la trésorerie a diminué à 972 993, mais elle a rebondi en 2022, à 564 276
ces fluctuations peuvent être dues à divers facteurs tels que les investissement, les bénéfices ,
les dépenses ou les fluctuation du marché il est important pour l’entreprise de surveiller sa
trésorerie de près pour liquidités nécessaires pour faire face à ses obligation financières et pour
investir dans la croissance future de l’entreprise
42

RADIO DE LIQUIDITE
Commentaire : le ratio Liquidité général mesure la capacité d’une entreprise à honorer ses
obligations à court terme en comparant ses actifs liquides (disponibles , créances à court terme
,dettes à court terme , provision pour risque et charge ,etc.)

En analysant les données fournies pour l’entreprise ruashi mining, on peut observer une
amélioration significative du ratio de liquidité générale au fil des années, de 124 573 471 en
2018 à 333 179 060 en 2022 cela indique que l’entreprise dispose de plus de liquidité pour faire
face à ses obligations à court terme

Cette amélioration peut être le résultat d’une gestion efficace de la trésorerie, d’une
augmentation des ventes ou d’une baisse des dettes à court terme il est donc probable que
ruashi mining soit dans une situation financière plus solide et plus stable au fil du temps

Liquidité réduite
Commentaire : le ratio de liquidité réduite mesure une capacité d’une entreprise à faire face à
ses obligations à court terme en utilisant uniquement ses actifs les plus liquides un ratio
inférieur à 1 indique généralement une difficulté à couvrir ses dettes à court terme

En analysant les données fournies pour l’entreprise ruashi mining , on peut constater une
évolution variable du ratio de liquidité réduite au fil des années en 2018, le ratio de liquidité
était de 0.48,ce qui signifie que l’entreprise avait des difficultés à couvrir ses dettes à court
terme avec ses actifs liquides en 2019, le ratio a encore baissé pour atteindre 0.29,ce qui
indique une détérioration de la situation financière de l’ entreprise en 2020, le ratio à
légèrement augmenté à 0.34,mais reste en dessous de 1 , ce qui signifie que l’entreprise
demeure en difficulté pour faire face à ses obligation à court terme en 2021, le ratio est resté
inchangé à 0.29,ce qui confirme une situation financière précaire en 2022, le ratio a nettement
augmenté pour atteindre 0.67,signe d’une amélioration de la capacité de l’entreprise à faire
face à ses obligations à court terme

En conclusion, l’entreprise ruashi mining a connu des difficultés de liquidité au cours de


dernières années, mais semble avoir vu sa situation en 2022 il convient cependant de surveiller
de près l’évaluation de ce ratio pour s’assurer de la santé financière de l’entreprise
43

Liquidité immédiate
Commentaire : le ratio de liquidité immédiate mesure la capacité d’une entreprise à faire face
à ses obligations à court terme uniquement avec ses liquidités immédiatement disponible s

Dans le cas de Ruashi Mining, on observe une amélioration progressive de ce ratio de 2018 à
2022, passant de 0.02 à 0.07 cela signifie que l’entreprise a augmenté sa capacité à honorer ses
obligations à court terme avec ses liquidités disponible

Cependant, il est important de montre que le ratio de liquidité immédiate est très faible pour
l’ensemble des années ce qui peut l’indiquer un risque si elle devrait faire face à des obligations
importantes à court terme il serait donc préférable pour Ruashi Mining d’améliorer d’avantage
ce ratio assurer sa stabilité financière

RATIO DE SOLVABILITE
COMMENTAIRE : le ratio de solvabilité de l’entreprise Ruashi Mining semble fluctuer d’une
année à l’autre, mais reste généralement en dessous de 1 ce qui indique que l’entreprise a eu
des difficultés à couvrir ses dettes à court terme avec ses actifs disponibles au fil des années.
Cette situation peut s’avérer préoccupante car un ratio de solvabilité inférieur à 1 signifie que
l’entreprise pourrait potentiellement rencontrer des difficultés financières pour rembourser ses
dettes à court terme. il serait peut-être judicieux pour l’entreprise de chercher des solutions
pour améliorer sa solvabilité et éviter d’éventuels risques financières à l’avenir.

Ratio d’endettement
Commentaire : le ratio d’entêtement de l’entreprise ruashi mining a légèrement augmenté de
2018 à 2019, puis est resté relativement stable entre 2019 et 2022. Un ratio d’endettement
supérieur à 1 in
« Éviter des problèmes de solvabilité et liquidité.

RATIO D’EQUILIBRE
COMMENTAIRE : le ratio d’équilibre mesure la capacité d’une entreprise à rembourser ses
dettes à court terme avec ses actifs liquides. Un ratio d’équilibre supérieur à 1 indique que
l’entreprise est en mesure de rembourser ses dettes à court terme avec ses actifs liquides.

Dans le cas de ruashi mining, on observe que le ratio d’équilibre était inférieur à 1 en 2019,2020
et 2021, ce qui pourrait indiquer des difficultés à rembourser ses dettes à court terme avec ses
44

actifs liquides pendant ces années. Cependant, le ratio est revenu à un niveau plus confortable
en 2022 avec une valeur de 1.15, ce qui montre une amélioration de la situation financière de
l’entreprise. Il est donc important pour l’entreprise de continuer à surveiller et à maintenir un
ratio d’équilibre sain pour assurer sa stabilité financière à court terme

Ratio d’autonomie financière


Commentaire : le ratio d’autonomie financière de Ruashi Mining montre une tendance négative
au fil des années, passant de 0.14 en 2018 à -0.13 en 2021. Cela signifie que l’entreprise dépend
de plus en plus de financements externes pour couvrir ses besoins en capitaux propres. EN
2022, le ratio s’est légèrement amélioré pour atteindre -0.09, mais il reste en territoire négatif.
IL est important pour Ruashi Mining de surveiller et d’améliorer ce ratio pour assurer sa stabilité
financière à long terme

Ratio de rentabilité financière

Rentabilité financière
Commentaire : le ratio de rentabilité financière de l’entreprise Ruashi Mining a été négatif en
2018 et 2019, ce qui indique que l’entreprise n’a généré de bénéfices suffisant par rapport à ses
ressources investies. En 2020, le ratio de rentabilité à fortement augmenté pour atteindre
198.41, ce qui signifie que l’entreprise a generé un excellent retour sur investissement cette
année-là. En 2021, le ratio est de 13.63, ce qui reste positif mais moins élevé que l’année
précédente. EN 2022, le ratio de rentabilité est négatif à -98.71, ce qui pourrait indiquer des
difficultés financières pour l’entreprise cette année. IL est important pour l’entreprise de
surveiller de près son ratio de rentabilité financière et de prendre des mesures pour améliorer
sa performance financière si nécessaire.

Rentabilité économique
Commentaire : le ratio de rentabilité économique de l’entreprise Ruashi Mining a fluctué au
cours des dernières années. EN 2018,2020 et 2021, l’entreprise a enregistré des ratios négatifs,
ce qui indique une rentabilité économique inferieure à zéro. EN revanche, en 2019 et 2022,
l’entreprise a réussi à atteindre des ratios positifs, bien que ceux-ci varient d’une année à l’autre.
Il est important de noter que malgré les fluctuations, l’entreprise a affiché une amélioration de
sa rentabilité économique au fil des années, passant d’un ratio négatif en 2018 à un ratio positif
en 2019, et enregistrant une hausse significative en 2022. Cela peut indiquer des efforts visant
45

à améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’entreprise cependant, il reste essentiel pour


l’entreprise de maintenir cette tendance positive et de continuer à surveiller de près ses
performances financières pour assurer sa viabilité à long terme.
46

Tableau n0 6 : Actif
Désignation EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE
2018 2019 2020 2021 2022
ACTIF IMMOBILISE

Frais de recherche et dev 220431 - - - -


Brevets licence, logiciel - - - - -
Fonds commercial 5374405 3789511 4131337 3789511 2753757
Terrains 5892975 4061519 4938392 4061519 3919207
Bâtiments 284405974 188641859 230361786 188641859 144145532
Installation et 6132954 7918436 10590728 7918436 1481726
agencements
Matériel 500423 265080 218297 265080 947587
Matériel de transport - - - - -
Avance et acomptes 27113184 23585310 25843036 23585310 8490935
versés sur immo
Immobilisation 329640346 228261715 276083576 228261715 161735744
financières
TOTAL ACTIF IMMOBILISE - - - - -
ACTIF CIRCULANT 28835464 28983402 30346125 28983402 108301432
Marchandises 48304634 68120001 50533363 68120001 3762338
Matières premières et 3772402 1095372 1065083 1095372 5761236
autre appro
En cours 80912500 98198775 81944571 98198775 5761236
Produits fabriqués 14673027 8392306 11055920 8392306 11561874
Total stock 18817925 22584679 19523171 22584679 36107326
Fournisseur 23970531 36731577 34240443 36731577 174019094
Clients 57461483 67708562 64819540 67708562 221688294
Autre créances 138373983 165907337 146764111 165907337 339515300
TOTAL CREANCES - - - - -
2

TOTAL ACTIF CIRCULANT - - - - -


(II)
Trésorerie-actif 3321492 980922 8611395 978572 2564276
Titres de placement 3321492 980922 8611395 978572 2564276
Valeur à en caisse - - - - 16627084
Banques, chèques 471335821 395149974 431459082 395147624 520413404
postaux, caisse
TOTAL TRESORERIE ACTIF 5374405 3789511 4131337 3789511 2753757
(III)
Ecart de conversion-actif 5892975 4061519 4938392 4061519 3919207
TOTAL GENERAL ACTIF 284405974 188641859 230361786 188641859 144145532
(IV)
Source direction financière Ruashi Mining
1

DESIGNATION EXERCICE 2018 EXERCICE 2019 EXERCICE 2020 EXERCICE 2021 EXERCICE 2022

Capitaux propres et 12000000 12000000 12000000 12000000 12000000


ressources ass
Capital 120951119 191697177 134804105 190005317 199985580
Report à nouveau 15526846 7068099 55201212 7068099 19855726
Résultat, et de l’exercice - - - - -
Autres capitaux - - - - -
Subvention d’investissement 194906420 119101155 150184213 119101155 87623472
Provision financière pour 70428455 53527923 27821104 51833642 50506382
risques et charges
Total dettes financière 71708878 64934980 44654354 64934980 73904441
Total capitaux permanent 204625017 136976938 183111614 136976938 145726756
Sources : direction financière - 14938365 17841329 14983365 18136529
Ruashi Mining
Passif circulant 276333894 216895283 245607297 216895283 237767726
Clients avances reçues 346762350 163367360 217786193 165061641 187261344
Fournisseurs - - - - -
Dettes fiscales 36790463 43225234 43770280 43225234 47162099
Dettes sociales 5364177 8375858 11657189 8375858 3089609
Autres dettes 3670434 3429553 3592124 3429553 20038219
Risques provisionnés 30246871 71234398 96964611 71234394 169865081
Total passif circulant - 980190 980190 980190 21612274
Trésorerie passif 79154931 127245233 156964394 127245233 261767282
Banques découverts - 2420 - 5579 -
Total trésorerie passif - 2420 - 5579 -
Ecart de conversion-passif 45418540 104534961 56708494 102843171 71411778
Total général passif 471335821 395149974 431459082 395147624 520413404
2

SECTION II traitement des données

Bilan financier
Tableau n 10 partie actif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Actif immo 329540346 228261715 276083576 228261715 161735744
Stock 80912500 98198775 81944571 98198775 134452090
Réalisable 57461482 67708562 64819540 67708562 221680294
Disponible 3321492 980922 8611395 978572 2564276
Total actif 471335821 395149974 431459082 395147624 520440404

Source : nous même sur base du tableau n6

Tableau n 11 partie passif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap propres 70428455 53527923 27821104 51833642 505063820
Dette à lt 276333895 216895283 243607297 216895283 237767726
Passif 124273471 231718194 213672889 230080404 333179060
circulant
Trésorerie - 2420 - 5579 -
passif
Total passif 471335821 395149974 413459082 395147624 520440404

Source : nous même sur base du tableau n 7

Bilan simplifier

Tableau n 12 partie actif

Rubrique 2018 2019 2020 2021 2022


Actif immo 329640346 228261715 276083576 228261715 161734744
3

Actif 141695475 166888259 155375506 166885909 358704660


circulant
Total actif 471335821 395149974 431459082 395147624 520440404
Source :nous même sur base du tableau n 6

Tableau n 13 partie passif

rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap perm 3467623340 163367360 217786193 165061641 187261344
Passif 124573471 231782614 213672889 230085983 333179060
circulante
Total passif 471335821 395149974 431459082 395147624 520404404

Source : nous même sur base du tableau n 6

Tableau n 13 partie passif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap perm 346762340 163367360 217786193 165061641 187261344
Passif 1245573471 2317822614 213672889 230085983 333179060
circulant
Total passif 471335821 395149974 4314559082 395147624 520404404

Source : nous même sur base du tableau n 7

Bilans cristallisés
Tableau n 14 : partie actif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Actif immo 69.93 57.76 63.98 57.76 31.07
Actif 30.06 42.23 36.01 42.23 68.92
circulant
Total actif 100 100 100 100 100
4

SOURCE : nous même sur base du tableau n 12

Tableau n 15 : partie passif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap perm 73.57 41.34 50.47 41.77 35.98
Passif 26.64 48.64 49.52 58.22 64.01
circulant
Total passif 100 100 100 100 100

Source :nous même sur base du tableau n 13

Analyse financière à long terme


Détermination du fonds de roulement

FRN= capitaux permanent-actif immobilisé

Tableau n 16 : fonds de roulement net

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap perm 346762340 163367360 217786193 165061641 187261344
Actif immo 329640346 228261715 275083376 228261715 161735744
FRN 17121994 64894355 58297383 63200074 25525600

Source : nous meme sur base du bilan simplifier

Tableau n 17 : fonds de roulement propres

FRP=capitaux propres – actif immobilisé

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap propres 70428455 53527923 27821104 51833642 50506382
Actif immo 329640346 228261715 276083576 228261715 161735744
FRP 259211891 281789634 303904680 280095363 212242126
5

Source : nous - meme sur bilan financier

Tableau n 18 : fonds de roulement étranger

FRE :FRN-FRP

RUBRIQUES 2018 2019 2020 2021 2022


FRN 17121994 64894355 58297383 63200074 25525600
FRP 259211891 281789638 303904680 280095363 212242126
FRE 276333895 216895283 245607297 216895283 237767726

Source : nous-même sur base du tableau n 14 et n 15

Analyse de la situation financière à court terme

Détermination du BFR=actif -passif circulant

Tableau n 19 : besoin en fonds de roulement

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Actif 141695475 166888259 155375506 166885909 358704660
circulant
Passif 124573471 231782614 213672889 230083983 333179060
circulant
BFR 17122004 64900355 58297383 63198078 25525600

Source : nous-même sur base du bilan simplifier

Calcul de la trésorerie
Trésorerie=trésorerie actif – trésorerie passif

Tableau n 20 : trésorerie

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Trésorerie 3321492 980922 8611395 978572 2564276
actif
6

Trésorerie - 2420 - 5579 -


passif
T 3321492 978502 8611395 972993 2564276

Source : nous même sur base du bilan financier

Analyse de ratio financier

Ratio de liquidité
Tableau n 21 : liquidité générale

LG= stocks + disponible

Dettes à court terme

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Stocks 80912500 98198775 81944571 98198775 134452090
Créances 57461483 67708562 64819540 67708562 221688294
Disponible 3312492 980922 8611395 978572 2564276
Dettes à 124573471 231780194 213672889 230080404 333179060
court terme
LG 1.72 0.72 0.72 0.72 1.07

Source : nous même sur base du tableau n 10 et 11

Tableau n 22 : liquidité réduite

LR=créances + disponible

Dettes à court terme

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Créances 57461483 67708562 64819540 67708562 221688294
Disponible 3312492276 980922 8611395 978572 2564276
Dettes à 1245734713 231780194 213672889 230080404 333179060
court terme
7

LR 0.48 0 .29 0.72 0.29 0..67

Source : nous même sur base du tableau n 21

Tableau n 23 : liquidité immédiate

LI= disponible

Dettes à court terme

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Disponible 3312492 980922 8611395 978572 2564276
Dettes à 124573471 231780194 213672889 230080404 333179060
court terme
LI 0.02 0.003 0.04 0.004 0.007

SOURCE : nous même sur base du tableau n 22

Ratio de solvabilité
Tableau n 24 : ratio de solvabilité

Ratio de solvabilité= total actif

Dettes financières

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Total actif 471335821 395149974 431459082 395147624 520440404
Dettes 400907366 448675477 459280186 446975687 570946786
financières
RS 1.17 0.88 0.93 0.08 0.91

SOURCE : nous même sur base du tableau n 11

Tableau n 25 : ratio d’endettement

Ratio d’endettement=dettes financières


8

Total passif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Dettes 400907366 448675477 459280186 446975687 570946786
financières
Total passif 471335821 395149974 4314599082 395147624 520440404
R Rd 0 .85 1.13 1.06 1.13 1.09

SOURCE : nous même sur base du tableau n 24

Tableau n 26 : ratio d’équilibre

Ratio d’équilibre = capitaux permanents

Actif à plus d’un an

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap perm 346762340 163367360 217786193 165061641 187261344
Total passif 329640346 228261715 276083576 228261715 161735744
R Eq 1 .05 0.71 0.78 0.72 1.15

SOURCE : nous même sur base du tableau n 10 et 13

Tableau n 27 : ratio d’autonomie financière

Ratio d’autonomie=capitaux propres

Total passif

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Cap propres 70428455 53527923 27821104 51833642 50506382
Total passif 471335821 395149974 431459082 395147624 520440404
R Au 0.14 -0.13 -0.06 -0.13 -0.97

SOURCE : nous même sur base du tableau n 11


9

Analyse de ratio de rentabilités


Tableau n 28 : ratio de rentabilité économique

Rté économique= résultat de l’exercice fois 100

Total bilan

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Résultat de 15526846 7068099 55201212 7068099 49855726
l’exercice
Total bilan 471335821 395149974 431459082 395147624 520440404
Rté économ -3.72 1.78 -12.79 -1.78 9.57

SOURCE : nous même sur base du tableau n 7

Tableau n 29 : ratio de rentabilité financière

Rté financière= résultat de l’exercice fois 100

Capitaux propres

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Résultat de 15526846 706099 55201212 7068099 49855756
l’exercice
Cap propres 70428455 53527923 27821104 51833642 50506382
Rté fin -22.04 -13.20 1.98 0.13 -0.98

SOURCE : nous mem sur base du tableau n 7

Tableau n 30 : ratio de rentabilité commerciale

Rté commerciale = résultat de l’exercice fois 100


10

Chiffre d’affaires

Rubriques 2018 2019 2020 2021 2022


Résultat met 15526846 7068099 55201212 7068099 49855726
Chiffre 308121067 269133654 332602943 269133654 286653801
d’affaire
Rté com -5.03 0.02 -16.59 -2.62 17.39

SOURCE : nous même sur base du tableau n 8

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