Rebecca Chap 1 Fini 01
Rebecca Chap 1 Fini 01
Rebecca Chap 1 Fini 01
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU SUJET
La recherche de profit est le but ultime de toute activité de l’entreprise en général et en particulier de
la Ruashi Mining. Pour parvenir à ce but, l’entreprise doit être bien gérée afin de réaliser son équilibre
et sa solvabilité, l’une des façons de la situation financière s’intègre logiquement dans le diagnostic
financier de l’entreprise dont l’importance tient compte à son critère.
Cependant, l'analyse du cycle d'exploitation se fait à partir des différents éléments du bilan et du
compte de résultat d'une entreprise. Elle consiste à examiner le délai de paiement des fournisseurs, le
délai de recouvrement des clients, les stocks de marchandises, les investissements en immobilisation,
les dettes à court terme, les créances clients, etc. Ces différents éléments permettent de calculer la
rotation des stocks, le délai moyen de règlement des fournisseurs, le délai moyen de recouvrement des
clients, etc. L’analyse du cycle d'exploitation permet de déterminer la rentabilité et la liquidité de
l'entreprise, ainsi que sa gestion financière et opérationnelle.
Ainsi, ceci nous conduit à entreprendre une réflexion autour du thème : « ANALYSE DU CYCLE
D'EXPLOITATION ET PERFORMANCE D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE ». Cas de Ruashi mining, notre
préoccupation consistera à faire l’analyse du cycle d’exploitation de la Ruashi Mining, ainsi qu’évaluer
les éléments de l’actif et du passif circulant afin d’en dégager son apport sur sa performance.
Le choix de ce sujet nous a été pertinent par la formation acquise en sciences commerciales et
financières et dans le souci majeur de mettre en pratique la théorie apprise à l’Institut Supérieur de
Statistique.
Dans une entreprise, la gestion des affaires consiste à engager les ressources courantes à la production
des biens et des services destinés à la vente et les moyens de production en vue de réaliser un bénéfice.
Cependant, l’analyse de cycle d’exploitation est un outil important dans la gestion de l’entreprise car
elle permet de mesurer la performance financière de l’entreprise en analysant le délai de paiement des
clients, le délai de stockage des matières premières et des produits finis, ainsi que le délai de paiement
des fournisseurs.
II
Grace à cette analyse, l’entreprise peut améliorer sa gestion de trésorerie en identifiant les domaines
nécessaires, comme par exemple en réduisant le délai de paiement des clients ou en optimisant les
stocks, en comprenant le rendement du cycle d’exploitation, l’entreprise peut également mieux
anticiper ses besoins de financement et prendre des décisions éclairées pour assurer sa pérennité
financière.
Dans le but de comprendre comment une entreprise gère efficacement ses ressources pour générer
des revenus et couvrir ses coûts tout au long de son activité. Cela permet aux gestionnaires de prendre
des décisions éclairées pour améliorer le rendement financier de l’entreprise en analysant le temps
nécessaire pour transformer les ressources en produits finis, vendre ces produits et encaisser le
paiement. L’analyse du cycle d’exploitation permet donc d’identifier les domaines où des améliorations
peuvent être apportées pour optimiser la performance globale de l’entreprise.
De notre part, nous avons pu entreprendre cette étude afin d’approcher les théories apprises à la
pratique et aussi découvrir certaines réalités sur l’analyse du cycle d’exploitation de Ruashi Mining afin
d’approfondir nos connaissances dans l’analyse de la performance financière.
Nous souhaitons que le résultat de notre recherche puisse constituer une référence aux responsables
des entreprises environnantes dans la prise des décisions financières en vue d’atteindre les objectifs
fixés.
C’est une référence à toute personne qui voudra parler sur l’analyse du cycle d’exploitation et
performance d’une entreprise industrielle. En plus ; à travers cette étude, nous mettrons en application
les connaissances scientifiques que nous avions apprises sur le banc d’études.
3. ETAT DE LA QUESTION
Nous avons trouvé nécessaire, avant d’entrer dans le vif de notre sujet et dans le souci de la
clarification, de commencer par la revue de littérature.
III
L’élaboration de tout travail scientifique est fonction d’une série de connaissances accumulées que le
chercheur met à la disposition de la recherche à titre démonstratif ou d’expérimentation en vue de
montrer que les faits alignés, variables et applicables peuvent aboutir aux résultats souhaités. Cette
étape s’étend comme un passage en revue des différents documents existants déjà qui sont en rapport
avec le sujet que le chercheur voudrait aborder.
Dans le cadre de notre travail, plusieurs auteurs ont menés des études sur l’analyse financière et
performance d’une entreprise industrielle.
Christian et Carine Z. dans leur ouvrage intitulé : « la gestion financière d’entreprise », montrent que
la croissance d’une entreprise dépend de l’attitude mesurée à l’aide des critères multiples comme le
chiffre d’affaire, la diminution des stocks, l’augmentation du délai de paiement clients et l’augmentation
du délai de paiement fournisseurs, la productivité est l’aptitude d’une entreprise à réaliser une
production grâce à l’ensemble des facteurs économiques qu’elle met en œuvre c’est-à-dire la
production globale et la production partielle1.
Gaby J et Koel J. dans leur ouvrage intitulé « analyse financière » expliquent que la rotation habituelle
des postes des actifs circulants peut devenir lente. Pour que ces postes soient transformés en
disponibilités aussi rapidement que les dettes à court terme ne deviennent exigibles, le fonds de
roulement donne une mesure globale de la structure du bilan à la fin d’une période considérée mais
ne renseigne pas sur le mouvement financier susceptible de modifier la structure pour permettre à
l’entreprise d’atteindre sa performance.2
Mapapa M et Albert C. dans leur ouvrage intitulé « diagnostic financier » montrent qu’au niveau
macro-économique, la valeur se mesure par la richesse créée dans une entreprise grâce à ses propres
facteurs de production, elle se définit par la différence entre la valeur de la production de l’exercice et
la valeur de consommation intermédiaire. Une des mesures prises par l’entreprise pour limiter
l’importance des besoins de financement de son cycle d’exploitation et de tendre vers une gestion de
ses stocks en flux tendu de manière à se rapprocher au maximum d’une situation zéro. Cette attitude
permet alors de limiter ses besoins d’exploitation pour une performance.3
1
John Lwandu. (2021-2022). cours d'analyse des états financiers, G3 SCOFI, l'shi: p 35
2
Gaby Jerome et Koel Jacquie, (2012). Analyse financière, paris, deuxième éd. Pearson p 102
3
Mapapa Mbangala et CORHAY Albert. Diagnostic financier, Bruxelle ; éd ULB, p 45.
IV
Sion Michel dans son ouvrage intitulé « réaliser un diagnostic financier », montre que la disparition des
stocks grâce à la mise en place d’une politique de réduction des stocks permet à l’entreprise de modifier
sa situation ou son besoin d’exploitation qui était positif à une situation du besoin d’exploitation. Toute
entreprise qui se veut performante doit garder en général un stock minimal pour éviter les ruptures de
production qui pourraient Intervenir, c’est-à-dire elle ne doit disposer d’aucun stock des matières
Premières.4
ZAMBOTO CARINE ET CHRISTIAN dans leur ouvrage « réaliser un diagnostic financier », le besoin en
fonds de roulement normatif est obtenu en prenant le délai pour chaque composante et pondérer avec
un coefficient obtenu par la valeur en numéraire du processus concerné de ramener au montant du
chiffre d’affaires. La définition du besoin en fonds de roulement normatif est basée sur une méthode
de calcul du besoin en fonds de roulement, il vise à pallier à l’inconvénient de l’approche bilanciel tout
en effectuant le calcul sur base du chiffre d’affaires moyennes pour chaque composante de calcul du
besoin en fonds de roulement.5
Pour MUTA KASONGO dans son mémoire intitulé « Etude de la rupture de stock et la problématique
de gestion du cycle d’exploitation », montre que le besoin en fonds de roulement relève de l’actif
circulant. Ils comprennent d’autres comptes qui ne répondent pas à l’objet de l’entreprise, l’exploitation
normale est courante dans la spécialité de la société. L’activité normale de l’entreprise peut être
considérée comme étant en hors exploitation par la représentation de la rotation de stock6
Pour se distinguer des autres, notre étude vise à montrer comment l’analyse du cycle d’exploitation a
une place de choix dans une entreprise face à la prise de décision est à l’amélioration de la gestion.
Ainsi, nous avons orienté nôtre étude sur : « ANALYSE DU CYCLE D’EXPLOITATION ET PERFORMANCE
D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE. Cas de Ruashi mining ».
4. PROBLEMATIQUE
La problématique selon PINT0 ET GRAWITZ M est définie comme étant l’ensemble des questions que
se pose l’esprit du chercheur et auxquelles il s’investi de donner des réponses au cours de ses
investigations.7
4
Sion Michel. paris, éd. dunod p 66
5
ZAMBOTO CARINE et CHRISTIAN. (2010). la gestion financière d'entreprise. Paris, éd dunod p 82
6
Muta Kasongo (1985), finance des entreprises en difficulté, ISC Kisangani, p 152
7
Pinto R et Grawitz M. Méthodes des sciences sociales 4e ed, Dalloz, paris,1973, p 271.
V
Dans le cadre de ses activités, l’entreprise se fixe comme objectif principal, de rendre ses actifs
rentables. Cette rentabilité est principalement le déroulement de l’activité régulière.
L’analyse financière permet d’évaluer la proportion des dettes financières et les capitaux propres, en
d’autres termes le rapport entre dettes et capitaux. La théorie de l’analyse financière d’une entreprise
dépend des contraintes financières liées à la matière des activités développées par les entreprises et
aux décisions d’investissement prises par leur management en matière d’investissement.
L’analyse du cycle d’exploitation permet de comprendre et évaluer la manière dont une entreprise gère
ses ressources et son activité opérationnelle pour générer des revenus. Cette analyse se concentre sur
trois principaux éléments du cycle d’exploitation : les stocks, les créances clients et les dettes
fournisseurs. En étudiant ces éléments, les entreprises peuvent identifier les inefficacités et les
opportunités d’amélioration dans leur processus de production et de vente, Ce qui peut les aider à
augmenter leur rentabilité et leur performance globale.
- L’analyse du cycle d’exploitation peut-elle impacter la performance dans la prise des décisions de la
Ruashi mining ?
Telle est notre préoccupation que nous tenterons de confirmer ou d’infirmer dans les lignes qui suivent.
5. HYPOTHESE
Selon RONGERE P, L’hypothèse est la proposition aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de
la recherche formulée en des termes, tels que l’observation et l’analyse fournissent Une réponse. 8
Les professeurs Sem BIMBI Pascal et cornet ANNIE Ont définis l’hypothèse comme l’ensemble de
propositions de réponse à la question de recherche. Il s’agit d’une réponse anticipée, une affirmation
provisoire qui décrit ou explique un phénomène. 9
8
RONGERE P, cité par MULUMBATI N, Manuel de sociologie générale, ed. africa L’shi, 2001 p 37.
9
Sem Bimbi Pascal et Cornet Annie. (2017). Méthode de recherche en sciences économiques et de
gestion, Unilu-print p 45
VI
Oui, l’analyse du cycle d’exploitation peut avoir un impact sur la performance de l’entreprise
industrielle. En effet, le cycle d’exploitation représente le processus complet de l’entreprise, de l’achat
des matières premières, En passant par la production et la gestion de stocks.
En examinant chaque étape du cycle d’exploitation, une entreprise peut identifier les goulets
d’étranglement, les inefficacités et les potentiels d’amélioration. En optimisant chaque étape du cycle,
Une entreprise peut réduire ses coûts, augmenter sa rentabilité, améliorer sa trésorerie et renforcer sa
compétitivité sur le marché.
Par conséquent, une analyse approfondie du cycle d’exploitation peut aider une entreprise individuelle
à améliorer sa performance à long terme, en la rendant plus efficace, agile et rentable.
Les méthodes sont les procédures logiques d’une science. Cette définition nous explique l’ensemble de
pratiques particulières qu’elles mettent en œuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et
de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable. Cependant il nous est dit que les techniques sont
des outils précis pour atteindre un résultat partiel à un niveau et à un moment précis de la recherche.
Dans le cadre de notre travail nous avons fait recours aux méthodes ci-après.
10
Dictionnaire Larousse français au collège 35000 mots, librairie, AL RIVIDE, 1984, p 817
VII
7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Pour bien aborder notre sujet, nous avons établi une délimitation dans le temps et dans l’espace.
Dans le temps, nos investigations couvrent une période allant de 2019 à 2023, soit cinq ans.
Ici on montre la marge inferieure et celle supérieure, on prend une période qu’on doit considérer
comme date du début et date de la fin.
Dans l’espace, notre travail porte sur la RUASHI MINING comme champs d’investigation, se trouvant en
RDC, dans la province du haut-Katanga à environ 10 kilomètres de Lubumbashi.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
11
Mangala Tietie. Cours d’initiation à la recherche scientifique, ISS 2016-2017, p 25
12
Idem p 26
VIII
Dans ce chapitre, il sera d’abord question de définir tous les concepts de base ayant trait à notre
travail pouvant permettre au lecteur de mieux se situer dans le contexte du travail afin d’éviter
toute sorte d’incompréhension et d’aborder ensuite le cadre théorique.
On peut également le définir comme une opération par laquelle l’esprit décompose un
ensemble constitué pour en déceler l’autonomie des parties, pour mieux en apprécier, éclairer
ou expliquer la constitution, ou simplement pour rendre accessible chacun de ses éléments.13
En gestion financière, ce concept est associé à celui du diagnostic qui signifie un jugement porté
sur une situation, l’identification de la cause ou l’origine d’une défaillance, d’un problème ou
d’une maladie.
JOHN LWANDU MUTEBA, cours d’analyse des états financiers, G3 SCOFI, ISS, L’shi, 2021-
13
2022, inédit
2
Le cycle d’exploitation regroupe les différentes opérations dont l’objet est de produire et
d’écouler sur un marché des biens et services. Il engendre un surplus monétaire, différence
entre les encaissements des ventes et les dépenses engagées pour la production. Par définition,
un cycle d’exploitation correspond à l’activité productrice de l’entreprise, c’est-à-dire la
transformation des matières achetées en produits finis vendus aux clients ou à la production
des services. Cette exploitation nécessite la mise en œuvre de l’outil de production et des
ressources humaines. Le cycle d’exploitation correspond à la consommation des matières, de
travail et de capital de production (la dépréciation des investissements durant la production).
Donc on désigne par cycle d’exploitation l’ensemble des opérations successives qui vont de
l’acquisition des éléments de départ (matières premières, marchandises etc.) jusqu’à
l’encaissement du prix de vente des produits vendus ou services vendus.14
14
YEGLEM Jean, PHILIPPS André, p 94. « Analyse comptable et financière » éd Dunod, paris,
(1995)
3
mis en œuvre. Il peut y avoir des étapes intermédiaires qui donnent lieu à des stocks
temporaires des produits semi-finis ou des encours.
c) La phase de commercialisation
Elle débute avec les stocks des produits finis. Le moment important est celui de la vente :
l’accord d’échange se traduit par une double transaction physique et monétaire.
De plus, dans l’entreprise multi produits on présente dans des branches d’activités différentes,
il faut considérer la durée moyenne du cycle d’exploitation sachant que cette moyenne peut
recouvrir des situations diverses au sein de l’entreprise.
Le cycle d’exploitation comprend toutes les opérations que l’entreprise réalise dans le cadre de
son activité. Le cycle débute lorsque les matières premières, les fournitures ou marchandises
entrent dans l’entreprise jusqu’à ce que les produits finis et les marchandises soient vendus et
encaissés. Chacune des opérations réalisées se traduit par un besoin ou une ressource de
financement :
• Les délais de paiement obtenus des fournisseurs sur les achats constituent une
ressource de financement à court terme ;
• Les stocks des bois achetés ou des produits constituent des besoins de financement
à court terme, ainsi que les délais de paiement accordés aux clients.
Dans un premier temps, l’entreprise détermine les délais de paiement obtenus des fournisseurs
et accordés aux clients et a la durée moyenne de stockage. Ensuite, elle compare les besoins et
les ressources de financement à court terme qui résultent de son niveau d’activité.
Pour la plupart d’entreprises, les besoins en financement sont supérieurs aux ressources. Tant
que l’entreprise est en activité, le besoin de financement existe et il est stable. Il faut donc
4
prévoir dès le départ, un financement à long terme du cycle d’exploitation pour assurer la
stabilité de l’exploitation.
Ce besoin résulte de la différence entre les besoins nés des éléments et l’actif courant et les
ressources à court terme du passif.
I.3 La performance
Selon MULLOT Jean Luc, « la performance est définie comme étant l’association de l’efficacité
et de l’efficience, d’où l’efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le
cadre des objectifs définis, et l’efficience correspond à la meilleure gestion des moyens, des
5
capacités en relation avec les résultats 26 ». Alors la performance financière peut être définie
comme l’atteinte des objectifs financiers à moindre coût. Elle possède plusieurs aspects en
l’occurrence l’efficacité, l’efficience et l’économie.15
Les indicateurs financiers permettent aux chefs d’entreprise de suivre la santé financière de leur
organisation et de prendre les meilleures décisions quant à l’affectation de leurs ressources pour
éviter l’insolvabilité. Il existe plusieurs indicateurs financiers à savoir :
- Le chiffre d’affaires ;
- Le seuil de rentabilité et la masse salariale ;
- Le coût de revient ;
- La marge brute de l’entreprise ;
- Le besoin en fonds de roulement ;
- La capacité d’autofinancement
- Le cash-flow
a) Le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires est la somme de vente des biens ou des services d’une entreprise sur une
période délimitée. Il peut inclure ou non des achats pour la revente et des sous-traitances selon
le mode de comptabilisation retenu.
Le chiffre d’affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisé par une unité statique
(entreprise, unité légale) avec les tiers dans l’exercice de son activité professionnelle normale
et courante.
15
MULLOT Lean Luc, p 182, l’essentiel du contrôle de gestion ; éd d’organisation, Paris, (1982).
16
www. Jedox.com, indicateur financier, consulté le 18 avril 2024, 10 h 02’
6
b) Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité correspond au niveau d’activité minimum à partir duquel l’activité d’une
entreprise devient rentable, soit le moment à partir duquel les recettes obtenues couvrent
l’ensemble des frais (fixes ou variables) exposés par elle. Au-delà de ce seuil, l’entreprise est
réputée accéder à la zone du bénéfice. La valeur de ce seuil peut être exprimée en volume
produit, en chiffre d’affaires encaissé ou en périodes temporelles (en années, par exemple)17
c) Le coût de revient
Le coût de revient souvent appelé prix de revient ou parfois prix naturel, représente la somme
des coûts supportés par la production et la distribution d’un bien ou d’un service.
d) La marge brute
La marge brute est la différence entre le prix de vente hors taxe (HT) et son coût de revient HT
(pour un produit ou un service).
Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la mesure des ressources financières qu’une
entreprise doit mettre en œuvre pour couvrir le besoin financier résultant de décalages des flux
de trésorerie, correspondant aux décaissements (dépenses d’exploitation nécessaires à la
production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services) liés à son activité.
Le besoin en fonds de roulement est généralement appelé « ressource en fonds de roulement »
lorsqu’il est négatif.
Le besoin en fonds de roulement est très utile lors de l’élaboration d’un plan d’affaires, en effet,
un investisseur se sert de cet indicateur (parmi d’autres) pour évaluer la solidité financière et
opérationnelle d’une entreprise dans laquelle il pourrait potentiellement investir.
f) La capacité d’autofinancement
17
www. Wikipedia.org, consulté le 18 avril 2024, 10 h 30’
7
La capacité d’autofinancement est l’aptitude d’une entreprise à générer des ressources internes
afin d’assurer le financement de ses besoins d’exploitation et de développement par elle-même.
g) Le cash-flow
- Le cash-flow est négatif si les flux sortants sont supérieurs aux flux entrants.
- Le cash-flow est positif si les flux sortants sont inférieurs aux flux entrants.
18
CHENGE Aubin, cours de gestion financière, G3 COMPTABILITE, 2021-2022
19
CHENGE Aubin, cours de gestion financière, G3 SCOFI, 2021-2022
8
L’entreprise peut se définir comme l’ensemble des forces extérieures qui agissent et réagissent
au profit ou à l’encontre de l’entreprise. L’entreprise n’est pas une organisation isolée, coupée
de son environnement. Chaque entreprise intervient sur des nombreux marchés et entretient
des relations avec les multiples partenaires. Cet environnement a une influence sur l’entreprise.
Et vice versa
informations internes et externes. Donc l’entreprise est une organisation économique de base
dont l’activité principale est de produire des biens ou des services ou les deux à la fois. Ces
derniers sont destinés à la vente sur le marché dans le but d’atteindre des objectifs. Par exemple
la maximisation du profit. L’environnement peut être défini comme étant « l’ensemble des
éléments extérieurs à l’entreprise et qui sont en relation avec ses activités ».
La prise de décisions peut être définie comme un acte par lequel un (des) décideur (s) opère
(nt) un choix entre plusieurs options permettant d’apporter une solution satisfaisante à un
problème donné. Ainsi une décision ne sera pertinente que si elle repose sur un ensemble
d’informations disponibles, pertinentes, fiables, précises et récentes.
➢ Les entreprises financières sont celles qui financent l’activité économique en collectant
des fonds auprès des agents économiques à surplus financiers et en octroyant des prêts
à d’autres agents économiques ayant besoin des dits fonds.
➢ Les entreprises non financières sont celles dont l’activité ne consiste pas au financement
d’autres entreprises.
b. Selon les objectifs
On distingue les entreprises privées, les entreprises publiques et les entreprises mixtes ou semi
publiques.
Les entreprises privées sont celles dont le capital est détenu par des particuliers, elles peuvent
être individuelles ou sociétaires selon que leur capital provient d’un individu ou plusieurs
personnes associées. Les entreprises publiques sont celles dont le capital appartenant en
totalité à l’état et les semi-publiques ou mixtes sont celles dont les capitaux proviennent
simultanément de l’Etat et des privés.
10
d. Selon la taille :
On distingue les grandes entreprises, moyennes et les petites entreprises. La taille d’une
entreprise est déterminée à partir de l’effectif de son personnel, de son chiffre d’affaires et
parfois même de sa faveur.
Selon Man CHESMAY : La taille des entreprises est catégorisée de la manière suivante :
Le chiffre d’affaires est significatif pour les entreprises. Cependant, dans le contexte de celles
de la R.D Congo, le chiffre d’affaires ne constitue plus un critère d’appréciation de la taille.20
c. Entreprise de service
L’entreprise de service est celle qui vend les services à l’autre agent économique, très souvent
les services vendus ne sont pas stockables contrairement aux entreprises commerciales et
industrielles.
I.5 La rentabilité
Pour être pérenne, une entreprise doit optimiser ses facteurs de production et en tirer des
excédents et des avantages. La rentabilité parait en première analyse très simple : le capital
génère un profit, et donc le rapport entre le capital et le profit se traduit par un taux de
rentabilité. Au cours d’une période donnée, la rentabilité d’une entreprise se mesure en
rapportant son résultat de la période à son capital en début de période. La rentabilité classique
est obtenue en faisant le rapport revenu/capitaux. Elle est reliée à l’objectif de profit. En outre,
elle en donne une image pratique de l’entreprise à l’extérieur, puisqu’elle permet de la classer
en bonne (rentabilité) ou mauvaise (peu ou pas rentable) sans analyse approfondie. Elle est
aussi un indicateur honnête de l’efficacité, tant au niveau de la totalité de l’entreprise qu’au
niveau de chacun de ses centres de responsabilité. Cette rentabilité peut être analysée sous
l’angle économique ou sous l’angle financier.
a. La rentabilité du futur
Si l’on raisonne sur la durée de la vie total d’un investissement ou d’une entreprise, la rentabilité
peut être appréhendée par la simple comparaison des entrées et des sorties d’argent ;
l’investissement de l’entreprise est rentable dès lors que le solde entrées-sorties est positif,
compte tenu du coût attribué au temps par l’investisseur et de l’ensemble des charges
financières supportées par l’entreprise. Cette approche de rentabilité est fondée sur le principe
de l’actualisation.
21
YEGLEM Jean, PHILIPPS André, p 90, Analyse comptable et financière, éd Dunod, paris,
(1995).
12
b. La rentabilité du passé
Si l’on raisonne sur une période écoulée, la rentabilité doit être appréhendée selon les principes
comptables, c’est-à-dire par le rapport de variation de la richesse (ou de valeur) au cours de la
période, à la richesse (valeur) initiale du bien ou de l’entreprise. Au niveau de l’entreprise, la
𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐𝑖𝑐𝑒
rentabilité est alors calculée par le rapport :
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙
Il y a lieu de noter qu’on ne peut parler de la rentabilité que dans la mesure où on rapporte un
résultat à des fonds immobilisés. Un taux de rentabilité se calcule donc par rapport à des
capitaux investis.22
Une entreprise doit faire des bénéfices, sinon elle ne peut survivre. Très vite sa structure
financière se dégrade. Elle connaitra des difficultés de tous ordres et en premier lieu des
difficultés de trésorerie. Les dirigeants, les associés, les actionnaires perdront confiance en son
avenir. Ceux qui le pourront retireront leurs comptes courants, se débarrasseront de leurs parts
de capital, de leurs actions ou tout au moins hésiteront à répondre aux demandes des capitaux,
même en vue de permettre une réorganisation, voire reconversion. L’absence des bénéfices
révèle les différences de l’organisation technique ou commerciale d’une affaire. Elle fait
redouter des sérieux remous, le banquier est rassuré lorsqu’il constate qu’une entreprise fait
des bénéfices et les clients le savent bien, qu’ils n’hésitent pas à améliorer leur bilan par des
articles comme la surévaluation des stocks.
S’il lui arrive d’être abusé, le banquier a des moyens de défense. Par exemple dans les affaires
importantes, il envoie chez le client des ingénieurs qui vérifient la réalité et la valeur des stocks.
D’une façon générale, il subordonne l’artifice lorsque les résultats sont quelconques bénéfices
dérisoires ou pertes insignifiantes, car il sait qu’il est temps par exemple de ne pas comptabiliser
certaines dettes ou de gonfler un peu la valeur des stocks pour effacer des pertes, et la mauvaise
impression que l’on pourrait en savoir, quand les résultats sont très mauvais. On ne recourt
22
MICHEL LEVASSEUR, introduction à l’analyse des états financiers, paris, p 52
13
généralement pas aux palliatifs comptables (l’examen du compte de résultat) de son évolution
sur plusieurs années.
Ils doivent rémunérer les capitaux mis en œuvre d’une manière satisfaisante. Pour éclairer son
jugement, il suffit de calculer le taux de rémunération qu’ils représentent par rapport aux
capitaux propres ou ce qui revient à peu où même par rapport à l’actif net :
𝑏é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑛𝑒𝑡 𝑏é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑛𝑒𝑡
𝑜𝑢
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛𝑒𝑡
Le souci clé de certaines entreprises est de ménager et d’améliorer la rentabilité de leurs fonds
propres, elles profiteront ainsi de ce qui est convenu d’appeler l’effet de levier.
Les bénéfices reçoivent normalement trois affectations. Une partie prélevée par l’Etat sous
forme d’impôt sur le revenu ou d’impôt des sociétés. Une autre partie sert à rémunérer les
actionnaires. Une troisième partie reste dans l’entreprise et permet d’étoffer le compte de
réserve, c’est-à-dire les ressources permanentes. La part de l’Etat est prélevée obligatoirement,
la répartition du bénéfice disponible après impôt est fixée par les dirigeants de l’entreprise, sous
réserve des dispositions légales ou statutaires. En étudiant l’affectation des bénéfices, on est
donc tout naturellement conduit à examiner comment évolue la structure financière de
l’entreprise.
En effet, ces immobilisations corporelles constituent des garanties importantes aux yeux des
créances (leurs valeurs liquidatives étant importantes), ce qui facilite son accès aux crédits
bancaires, un éclairage complémentaire se trouvant indispensables « l’analyse de la structure
financière de l’entreprise ». Dès lors, l’analyse de la structure financière trouve sa justification
et sa raison d’être.23
En somme, elle est l’outil qui peut prouver la solvabilité d’un projet ou d’une entreprise nouvelle
auprès des organisations de crédit ou de financement.
La structure financière ne sert pas uniquement à faciliter l’octroi d’un financement ou d’un prêt
mais constitue également un outil qui sert pour l’entreprise à prévoir son évolution à travers le
temps.
En décortiquant les divers rouages de l’entreprise et creux du marché dans lequel où s’en
venture, il est entre autre possible de se faire une idée des risques auxquels on s’expose. La
structure financière aide énormément dans les innombrables décisions à prendre en matière
des ressources humaines, de salaire, de productivité ou encore de vente.
Elle permet un objectif précis, un quota ou une norme bien distincte à atteindre afin que
l’entreprise rapporte des bénéfices.
Il faut néanmoins savoir que la structure financière ne s’applique pas uniquement à la phase de
démarrage d’une entreprise nouvelle. Elle sert pratiquement à n’importe quel moment
d’exercice comptable et ne peut qu’apporter des effets bénéfiques à l’entreprise, généralement
23
BEATRICE et FRANS, « analyse financière » éd extenso, paris, 2008, p 53
15
établit à l’intervalle d’une année comptable, grâce à elle, les dirigeants d’entreprise prennent
compte plus facilement des erreurs accomplies et aboutissent plus rapidement à des solutions
constructives.
a) Le bilan : c’est un outil de mesure des stocks présents dans l’entité à une date donnée
ou il est expression du patrimoine de l’entité.24
De notre part, le bilan est un tableau sous la forme diptyque dont la partie de gauche appelée
actif ou emplois et la partie de droite est appelée passif ou ressources. Ainsi, ce tableau
représente la situation patrimoniale d’une entité à une date donnée.
Ce qui nous conduit au schéma ci-dessous qui illustre la signification économique du bilan.25
Tableau 2: le bilan
Actif Passif
Ou Ou
Emplois Ressources
• Bilan comptable : est celui que nous obtenons à la fin de l’exercice comptable dans les
différentes entités. C’est à partir de ce bilan que nous pouvons obtenir tous les autres
bilans.
• Bilan financier : les différents comptes se trouvant dans ce bilan sont soumis à un
reclassement de manière à respecter le principe qui veut qu’à l’actif, les comptes
soient classés suivant l’ordre de liquidité croissante et l’ordre d’exigibilité croissante
au passif, généralement, le bilan financier s’établit après affectation du résultat, toute
24
ANNE MARIE KEISER, gestion financière, éd PSKA, Paris, 2004, p 52
25
JOHN LWANDU MUTEBA, cours d’analyse des états financiers, G3 SCOFI, ISS, L’shi, 2021-2022
inédit.
16
fois pour les chercheurs, le bilan comptable de clôture est avant la répartition de
résultat.
• Bilan fonctionnel : ce bilan s’établit à partir du bilan comptable avant la répartition de
résultat sur base des valeurs brutes, ses capitaux propres retiennent tous les
amortissements, les provisions pour dépréciation de stock, provision pour le client
douteux et les provisions pour dépréciation financière.
Dans un bilan fonctionnel, l’approche s’appuie sur les critères d’origine et de destination
qui se résument en quatre cycles d’activités de l’entité à savoir.26
- Le cycle d’investissement ;
- Le cycle d’exploitation ;
- Le cycle de financement ;
- Le cycle de trésorerie.
b) Le compte de résultat :
Est la synthèse ou la récapitulation d’une part de toutes les charges (frais ou coûts) et d’autre
part, de tous les produits (ou revenus) enregistrés par l’entreprise au cours d’un seul exercice.
Il sert à déterminer le résultat de l’exercice concerné.27
Est un état de synthèse à part entière, dont la finalité est d’expliquer la trésorerie de l’entité.
Un diagnostic financier est une évaluation de la santé financière d’une entreprise, d’une
organisation ou d’un individu. Il permet d’analyser les différents éléments financiers tels que les
revenus, les dépenses, les actifs, les passifs, la rentabilité, la trésorerie, etc. afin d’identifier les
forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces liées à la situation financière actuelle. Le
diagnostic financier peut être réaliser par un expert financier, un comptable, un analyste
26
BAGUMA MUSHAGALUSA « cours de comptabilité générale » ISIG/GOMA, 2011, P2
27
John LWANDU MUTEBA, op, cit
17
Ces différents types de diagnostics financiers peuvent être réalisés par des experts
financiers internes à l’entreprise ou par des consultants externes spécialisés en finance
d’entreprise.
2008 p 89.
18
disponibles, telles que les capitaux propres, les emprunts bancaires, les
financements participatifs, etc.
- L’établissement d’un plan de financement : une fois les sources de financement
identifiées, l’entreprise doit établir un plan de financement détaillé qui détermine la
répartition des fonds entre les différentes sources de financement.
- L’obtention du financement : après avoir établi le plan de financement, l’entreprise
doit mettre en œuvre les mesures nécessaires pour obtenir les fonds nécessaires
auprès des différentes sources de financement.
- La gestion de la trésorerie : une fois le financement obtenu, l’entreprise doit gérer
efficacement sa trésorerie en veillant à ce que les fonds soient utilisées de manière
judicieuse et à ce que les liquidités soient suffisantes pour faire face aux besoins de
l’entreprise.
- Le contrôle et suivi : enfin, l’entreprise doit mettre en place des mécanismes de
contrôle et de suivi pour s’assurer que la structure financière optimale soit en
mesure d’atteindre ses objectifs.
L’équilibre financier d'une entreprise peut être défini au travers de normes, déterminées par le
contexte financier et les objectifs fixés par une entreprise. Ces normes ont évolué avec l'activité
des entreprises, ainsi que les composantes de son bilan financier. Ce dernier est un inventaire à
un instant donné des biens physiques ou financiers et des dettes de l'entreprise.
29
JOHN LWANDU, cours d'analyse des états financier, G3 Scofi, L'shii, 2021-2022, p. 40
19
- Les capitaux propres ou la différence entre les actifs et les dettes externes. Du point de
vue de l’analyse financière, il constitue une garantie de la solvabilité de l’entreprise vis-
à-vis de ses créanciers.
- Du point de vue liquidatif de l’entreprise, il constitue un indicateur de la capacité de
l’entreprise à faire face à l’ensemble de ses dettes à partir des ressources dégagées par
la vente des actifs et le recouvrement des créances. Un actif net positif et le
recouvrement des créances. Un actif net positif est le signe de la bonne santé de
l’entreprise. Alors que, un actif négatif est synonyme de perte et d’un risque potentiel
de faillite pour l’entreprise.
- La valeur patrimoniale de l’entreprise.
D’un point de vue financier, l’actif net constitue une garantie exigée par les banques
pour l’octroi d’un prêt, alors que d’un point de vue comptable, il constitue un indicateur
de la marge de sécurité offerte par une entreprise en cas d’accident conjoncturel. 30
30
http/ www.wikipedia.com /équilibre financier consulté le 12 avril 2024, 16 h 20
31
http/www.wikipedia.fr, consulté le 12 avril 2024, 16 h 30’
20
ainsi que son autonomie financière. Ce qui réduirait sa capacité, à savoir des
opportunités futures.
- Nombre d’années nécessaires au remboursement de la dette = dette à moyen et long
terme/marge brute d’autofinancement. Il nous permet de savoir au bout de combien
d’exercices la société est en mesure de rembourser sa dette grâce au flux de trésorerie
qu’elle gère.
b) L’entreprise est-elle liquidée ?
Apprécier le niveau de liquidité d’une entreprise, c’est mesurer l’adéquation entre la durée des
biens de la société (actif) et la durée de leur financement (ressources). Actifs immobilisés +
capitaux propres + dettes à moyen et long terme. (Bâtiments, matériels) soient financés par les
capitaux propres ou les dettes à moyen et long terme.
Ainsi, une entreprise est solvable si la vente de l’ensemble de ses biens permet à payer en
totalité ses dettes
Le fonds de roulement net (FRN) est l’excédent des capitaux permanents (les capitaux propres
+ dette à long et à moyen terme) sur l’actif immobilisé. Autrement dit, cette partie des capitaux
permanents est affectée au financement du cycle d’exploitation.
Equilibre financier fondamental d’une firme est assuré lorsque le rendement de son actif est au
moins égal à son coût de capital. Les ressources stables financent les besoins durables (emplois
stables)
21
Généralement, le fonds de roulement d’une entreprise se calcul de deux façons, sur base de
poste du bilan arrêté à une date déterminée. Le fonds de roulement se calcul donc à partir des
éléments du haut du bilan tout comme de ceux de bas du bilan. 32
Devant une telle situation, l’entreprise prendra donc l’option d’augmenter son fonds de
roulement soit :
32
Michel LEVASSEUR, introduction à l’analyse des états financiers, paris, p 52
33
JOHN LWANDU MUTEBA, cours d’analyse des états financiers, G3 SCOFI, ISS/L’shi, 2021-2022,
inédit
22
➢ Si le FRN est nul, situation quasiment rare sauf à la constitution d’une entreprise et si les
capitaux sont engagés, affectés au cycle d’investissement. 35
34
Idem, inédit
35
Idem, inédit
23
Le fonds de roulement propre est moins significatif que le fonds de roulement net. Il ne doit pas
nécessairement être positif et il est difficile d’en fixer la valeur idéale. Il conviendra de comparer
sa valeur au ratio d’indépendance financière qui est plus significatif.
Pierre André LOGHET, la politique de financement des entreprises, delta France 1972, p 21
36
Si le besoin en fonds de roulement est négatif, l’entreprise gère suffisamment ses ressources
pour financer son cycle d’exploitation. Par contre s’il est positif il engendre un recours au
financement externe de la part de l’entreprise.
Le besoin en fonds de roulement est nul lorsque les emplois d’exploitation de l’entreprise sont
égaux aux ressources d’exploitation, l’entreprise n’a pas des besoins d’exploitation puisque le
passif circulant suffit à financer l’actif circulant. L’équilibre financier devrait donc être atteint
lorsque l’ensemble des ressources durables couvre exactement l’ensemble de besoins.
Si le FR est inférieur au BFR, l’exploitation doit être financée par le découvert bancaire (concours
bancaire) et la trésorerie est déficitaire.
Elle est le solde des mouvements de trésorerie, c’est-à-dire l’ensemble de toutes les entrées et
les sorties de fonds.39
La trésorerie d’une entreprise correspond à la différence entre ses ressources (FR) et ses
besoins de financement (BFR). En d’autres termes ; la trésorerie nette résulte de la comparaison
entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement, elle peut être positive ou
négative ; si les besoins excédents les ressources, alors la trésorerie de l’entreprise sera négative
(au passif du bilan) alors que si les ressources sont supérieures aux besoins, la trésorerie sera
positive (à l’actif du bilan).
38
H Meurio, la trésorerie de l’entreprise, éd du nord, paris. 2002, p 206
39
KITENGE Jean Paul, cours de gestion budgétaire, G3 SCOFI, ISS/L’shi, 2019-2020, p 43
25
• Par le haut du bilan : la trésorerie nette est égale à la différence entre l’excédent des
ressources à long terme appelé « fonds de roulement » et le besoin en financement à
court terme « besoin en fonds de roulement ».
• Par le bas du bilan : la trésorerie nette est égale à la différence entre la trésorerie d’actif
et celle du passif.
Trésorerie = trésorerie actif-trésorerie passif
Le maintien des ressources de trésorerie apparait alors comme une contrainte qui s’impose à
l’entreprise et limite sa dépendance financière.41
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓
Solvabilité =
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅𝐼𝐹𝑅 = × 100
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓
Ce ratio permet de déterminer la portion des capitaux propres dans le total passif, plus ce ratio
est proche de 1, plus l’entreprise est indépendante financièrement. Cela signifie qu’elle dispose
d’une autonomie de gestion plus grande. A l’inverse, si le ratio tend vers 0, l’entreprise devient
de plus en plus dépendante de fonds de tiers.
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠
𝑅𝑂𝐹𝑖𝑛 = × 100
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓
Ce ratio permet de calculer la portion des capitaux étrangers par rapport au total du passif. Il
mesure donc le niveau du financement extérieur de l’entreprise. Plus ce ratio est élevé, plus la
situation de l’entreprise devient préoccupante, les bailleurs de fonds réclament des intérêts, les
charges financières de l’entreprise s’en trouvent alourdies.
42
JOSE MWANIA, cours de gestion financière, G3 SCOFI/L’shi,2016-2017, p 30
27
Ce ratio est égal à l’ensemble de l’actif circulant rapporté par l’ensemble des dettes à court
terme (dettes d’exploitation et financières). Il mesure la capacité qu’a l’entreprise à honorer
ses créances grâce à la totalité de l’actif circulant. Il est calculé par la formule suivante :
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘𝑠+𝑐𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠+𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
RLG=
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
Si ce ratio est supérieur ou égal à 1 (RLG>1), cela veut dire que l’entreprise est en mesure
d’honorer une ou deux fois selon qu’il s’agira du coefficient 1à2. Ses engagements à court
terme après avoir vendu ses stocks, recouvrer ses créances et utiliser son argent liquide.
𝑐𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠+𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
RLG=
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
L’entreprise sera en mesure d’honorer ses engagements à court terme sans pour autant
vendre le stock si ce ratio est supérieur ou égal à 1, il est incapable si ce ratio est inférieur à
1.
Ce ratio mesure dans quelle proportion les éléments d’actif le plus liquide couvrent les
dettes à court terme venant à échéance. Ici on considère les éléments dont la capacité de
l’entreprise à s’acquitter de ses dettes à court terme en utilisant uniquement ses liquidités
même en cas des difficultés éventuelles.
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
RLI=
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
• Objectifs
• Types de rentabilité
Les informations transmises par le calcul de la rentabilité n’ont pas la même signification selon
que l’on soit associé ou dirigeant. C’est pour cela que deux indicateurs sont calculés.
𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑑′𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Rentabilité économique =
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠
➢ Rentabilité financière
𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐𝑖𝑐𝑒
Rentabilité financière =
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
Les capitaux propres représentent les apports des associés et réserves générées par l’activité
de l’entreprise. Une entreprise dégageant une rentabilité supérieure à celle demandée par les
43
josé MWANA, op-cit
29
associées n’aura pas des problèmes pour financer son activité de plus pour les grandes
entreprises, plus les taux de rentabilité des capitaux propres (rentabilité financière) sont élevés,
plus l’entreprise n’aura des difficultés à lever ses fonds sur le marché financier.
30
La Ruashi Mining est une entreprise de groupe METOREX qui appartient au groupe JIN CHUNG, qui
extrait du cuivre et de cobalt. L'exploitation minière a commencée en 1910 avec l'union minière du haut-
Katanga qui est l'ancêtre de la GECAMINES, et les minerais étaient transformés en cuivre métallique à
Lubumbashi et en 1992 lorsque la Gécamines était tombée en faillite et elle a abandonné les mines.
Le contrat de création de la société Ruashi Mining a été signé en date du 09 juin 2000 entre la
GECAMINES et COBALT METAL COMPANY Ltd <<CMC>> pour l'exploitation de la mine Ruashi, le
transport des minerais et le traitement de ceux-ci conformément à l'étude de faisabilité de son
exploitabilité.
La société Ruashi Mining est localisée en République Démocratique du Congo dans la ville de
Lubumbashi environ 15 kilomètres de centre-ville de Lubumbashi et approximativement à 3,5 km au
sud-est de l'aéroport, international de la Luano, et la mine quant à elle est située dans les périphériques
urbaines et du secteur Nord-est de Lubumbashi de la commune Ruashi.
L'objet principal de la Ruashi Mining est l'exploitation du gisement, des remblais ainsi que les
rejets des mines de l'étoile. Le traitement métallurgique des minerais extraits ainsi que la
commercialisation des substances minérales et des métaux font aussi partis de son objet social.
Toutes ces valeurs précitées ci-haut sont regroupées en un seul mot : PALETZ
➢ Accountability : responsabilité
➢ Excellence : Excellence
Après une première phase d'exploitation des terrils et des remblais, résidus des opérations
antérieures de l'union minière du haut Katanga UMHK en sigle sur le périmètre de la mine de l'étoile et
32
de leur concentration (cuivre à 15%, Ruashi Mining a entrepris de démarrer une seconde phase où
l'entreprise entend évoluer vers l'extraction hydro-métallurgique du cuivre (45 000t tonnes) et du cobalt
(5 000 tonnes) l'étude de faisabilité de cette seconde phase de production est en voie d'être achevée.
Le montant du capital social est douze millions de dollars américains (USD 12 000 000) la répartition du
capital est déterminée comme suit :
CMC 55%
La GECAMINES apporte à la société le permis d'exploitation sur les rejets et remblais, PER, le permis
d'exploitation n° 578 de la mine de Ruashi et études géologiques et métallurgiques réalisées sur le bassin
minier, l'apport du partenaire CMC consiste en la recherche de financement nécessaire du
développement de la société mais le remboursement de ces fonds est assuré par le projet en phase de
production commerciale par prélèvement sur les dividendes (75%) jusqu'à l'apurement de la dette.
Dans ce partenariat, la GECAMINES touchera la totalité des dividendes de 20% et 2,5% de royalties
sur les recettes brutes issues des remblais, 0,5% sur la consommation des minerais. Il est noté que la
GECAMINES ne touchera pas la totalité des dividendes qu'après apurement de la dette par la société
RUASHI Mining ; dette contractée par les partenaires CMC.
La société Ruashi Mining n'a pas versé à la commission, les preuves de paiement de droits
superficialités annuelles par carré, il en est de même des impôts & taxes dus à l'écart
Les parties ont signées un contrat de société par la création d'une société de Joint-venture
dénommé RUASHI MININING SAS
1º Pouvoir de la signature
GECAMINES :
La GECAMINES a été représentée par monsieur KITANGU MAZEMBA et jean louis NKULU
KITSHUNKU, respectivement Administrateur Directeur Général Adjoint, la commission relève qu'au
moment de la signature de ce contrat, la GECAMINES n'avait pas de conseil d'administration pour se
conformer aux exigences de l'ordonnance n° 78-002 du 06 janvier 1978 sur les entreprises publiques
CMC :
La société CMC quant à elle, était représentée par monsieur ANDREW MACALAY,
Administrateur et Madame Rebecca GASKIN, administrateur.
Le statut de CMC n'étant pas disponible, la commission n'a pas pu apprécier les pouvoirs des
personnes ayant engagées cette entreprise dans ce partenariat.
3º Autorisation de la tutelle.
Il ressort de la lettre nº 0726 Cab mines 01/2000 du 15 aout 2000 le ministre des mines a
autorisé la GECAMINES à signer ce partenariat.
4° Eligibilité
La Ruashi Mining sas est une société de droit congolais ayant pour objet les activités minières
et son siège social est situé en République démocratique du Congo. Elle est par conséquent, éligible aux
droits miniers (art 23 du code minier)
5° Entrée en vigueur
Le contrat de création de la Société Ruashi Mining SAS entre en vigueur si les conditions ci-
après sont réunies.
➢ Signature du contrat
Il appert de l'analyse du contrat que les conditions ont été remplies en conséquence, ce contrat
est entré en vigueur le 15 aout 2005. La commission note néanmoins que l'autorisation devrait précéder
la signature du contrat.
6° Durée du contrat
Sauf s'il y a résiliation anticipative par l'une des parties dans les conditions définies au contrat,
celle-ci demeura en vigueur jusqu'à ce que le gisement de Ruashi ne soit plus exploitable ou si les parties
décident de commun accord d'y mettre fin.
❖ Pour GECAMINES
• Céder à CMC toutes les données, à la concession dénommée Ruashi y compris les remblais et des
rejets de Ruashi et de l'étoile se trouvant sous les contrôles de la GECAMINES ;
• Céder à Ruashi Mining SAS, dès sa création, tous les droits et titres miniers sur l'intégralité de la
concession Ruashi ;
• Obtenir auprès du ministre des mines, l'approbation de la cession de ces droits et titres miniers.
❖ Pour CMC
• Dépôt d'étude de faisabilité à la GECAMINE dans un délai de neuf (9) mois à compter dès l'entrée
en vigueur de contrat ;
35
• Dans le délai de douze (12) mois daté de la remise d'étude de faisabilité, CMC mettra en place
les financements nécessaires pour les investissements devant mener à la production
commerciale ; Construction des installations dans le six (6) mois suivant l'expiration du délai de
douze (12) mois évoqué
9° Organe de la société
Hormis l'Assemblée générale, la société est administrée quotidiennement par un conseil de gérance
composé de sept (07) membres présentés, par CMC. Il est prévu un collège des commissaires aux
comptes chargé de contrôler les activités de la société. Soulignons qu'il ressort de l'examen de ce
partenariat les éléments ci-après :
➢ La marque de transparence dans les négociations ayant conduit à la dette contractée au nom
de la joint-venture. La commission recommande ce qui suit :
• D'identifier et évaluer les apports réels des parties dans la joint-venture en vue de répartir
équitablement les parts sociales ;
La commission relève cependant que ces gisements qui contiennent des réserves de 141.889
tonnes de cuivre et 124.093 tonnes de cobalt estimée à 65 milliards d'USD, les royalistes ont été prévues
sur les recettes brutes. De ce qui précède, la commission estime que ce contrat est renégocié (classer
dans la catégorie B).
❖ Impact social
• L'encadrement des creuseurs artisanaux qui exploitent sur le site Ruashi Mining vers d'autres
activités économiques productrices de revenus.
❖ Aspects environnementaux
• Collaborer avec tous les partenaires impliqués dans la protection et la gestion responsable
et raisonnable de l'environnement du site et ses environs ;
La société RUASHI MINING comprend trois phases et chaque phase se diffère des
départements qui sont :
- Le département technique ;
- Le département du social ;
- Le département d'environnement ;
- Le département de logistique ;
- Le département de procurèrent ;
- Le département de business.
38
II.9. ORGANIGRAMME
La société Ruashi Mining est installée dans la province du Haut Katanga, depuis quelques
années, outre ces objectifs et ses bonnes relations sur le marché minier et le développement de ses
activités industrielles, la société RUASHI MINING n'a pas cessé de multiplier ses actions sociales dans la
région comme aménagement électrique à Lubumbashi, la fourniture d'eau potable pour la communauté
RUASHI, le soutien des activités sportives.
RUASHI MINING a également réalisé des choses imposables en procèdent à une opération de
délocalisation des creuseurs artisanaux vers un site minier, un transfert qui s'est fait sans incombe selon
la direction. Constituée à 80% d'actions de CMC, la société basée en Afrique du sud et à 20% d'actions
de la Gécamines RUASHI MINING devait se créer une bonne place au social en République Démocratique
du Congo.
Il reste à confirmer dans les jours à venir, la rentabilité soutenue malgré les courtes fluctuations
des matières premières, son activité sur un secteur métallurgique en pleine expansion devra ouvrir ses
portes d'affaires vers le mois d'août. Metorex est considéré comme un atout précieux pour un certain
nombre des raisons par le fait que le gagnant de cette OPA se verra ouvrir les ressources minières de
cuivre et de cobalt de la République Démocratique du Congo au moment où les perspectives pour ces
deux produits miniers qui sont encourageants.
L'entité Ruashi Mining est une entité minière qui est en collaboration avec le site de Kisenda.
Elle est la société qui a des normes et exigences à suivre. Et sa mission est d'améliorer les conditions des
parties concernées :
❖ Ses objectifs : l'agent doit travailler en toute sécurité, travail des sécurités politiques
et règlement de Ruashi Mining.
40
Section 1 PRESENTATION DES Donnée relatives aux états financiers de Ruashi Mining (usd)
III.1 BILAN
Bilan au 31 décembre 2018,2019,2020,2021,2022
De surveiller et d’analyser régulièrement son fonds de roulement afin de garantir une gestion
efficace de ses ressource financière
Trésorerie
Commentaire : la trésorerie de l’entreprise ruashi mining a connu des fluctuations au cours des
cinq dernières années en 2018, la trésorerie était élevée à 3 321 491,mais elle a fortement
chuté en 2019 à 978 502 cependant , elle a ensuite augmenté de manière significative en 2020
à 8 611 395 en 2021 la trésorerie a diminué à 972 993, mais elle a rebondi en 2022, à 564 276
ces fluctuations peuvent être dues à divers facteurs tels que les investissement, les bénéfices ,
les dépenses ou les fluctuation du marché il est important pour l’entreprise de surveiller sa
trésorerie de près pour liquidités nécessaires pour faire face à ses obligation financières et pour
investir dans la croissance future de l’entreprise
42
RADIO DE LIQUIDITE
Commentaire : le ratio Liquidité général mesure la capacité d’une entreprise à honorer ses
obligations à court terme en comparant ses actifs liquides (disponibles , créances à court terme
,dettes à court terme , provision pour risque et charge ,etc.)
En analysant les données fournies pour l’entreprise ruashi mining, on peut observer une
amélioration significative du ratio de liquidité générale au fil des années, de 124 573 471 en
2018 à 333 179 060 en 2022 cela indique que l’entreprise dispose de plus de liquidité pour faire
face à ses obligations à court terme
Cette amélioration peut être le résultat d’une gestion efficace de la trésorerie, d’une
augmentation des ventes ou d’une baisse des dettes à court terme il est donc probable que
ruashi mining soit dans une situation financière plus solide et plus stable au fil du temps
Liquidité réduite
Commentaire : le ratio de liquidité réduite mesure une capacité d’une entreprise à faire face à
ses obligations à court terme en utilisant uniquement ses actifs les plus liquides un ratio
inférieur à 1 indique généralement une difficulté à couvrir ses dettes à court terme
En analysant les données fournies pour l’entreprise ruashi mining , on peut constater une
évolution variable du ratio de liquidité réduite au fil des années en 2018, le ratio de liquidité
était de 0.48,ce qui signifie que l’entreprise avait des difficultés à couvrir ses dettes à court
terme avec ses actifs liquides en 2019, le ratio a encore baissé pour atteindre 0.29,ce qui
indique une détérioration de la situation financière de l’ entreprise en 2020, le ratio à
légèrement augmenté à 0.34,mais reste en dessous de 1 , ce qui signifie que l’entreprise
demeure en difficulté pour faire face à ses obligation à court terme en 2021, le ratio est resté
inchangé à 0.29,ce qui confirme une situation financière précaire en 2022, le ratio a nettement
augmenté pour atteindre 0.67,signe d’une amélioration de la capacité de l’entreprise à faire
face à ses obligations à court terme
Liquidité immédiate
Commentaire : le ratio de liquidité immédiate mesure la capacité d’une entreprise à faire face
à ses obligations à court terme uniquement avec ses liquidités immédiatement disponible s
Dans le cas de Ruashi Mining, on observe une amélioration progressive de ce ratio de 2018 à
2022, passant de 0.02 à 0.07 cela signifie que l’entreprise a augmenté sa capacité à honorer ses
obligations à court terme avec ses liquidités disponible
Cependant, il est important de montre que le ratio de liquidité immédiate est très faible pour
l’ensemble des années ce qui peut l’indiquer un risque si elle devrait faire face à des obligations
importantes à court terme il serait donc préférable pour Ruashi Mining d’améliorer d’avantage
ce ratio assurer sa stabilité financière
RATIO DE SOLVABILITE
COMMENTAIRE : le ratio de solvabilité de l’entreprise Ruashi Mining semble fluctuer d’une
année à l’autre, mais reste généralement en dessous de 1 ce qui indique que l’entreprise a eu
des difficultés à couvrir ses dettes à court terme avec ses actifs disponibles au fil des années.
Cette situation peut s’avérer préoccupante car un ratio de solvabilité inférieur à 1 signifie que
l’entreprise pourrait potentiellement rencontrer des difficultés financières pour rembourser ses
dettes à court terme. il serait peut-être judicieux pour l’entreprise de chercher des solutions
pour améliorer sa solvabilité et éviter d’éventuels risques financières à l’avenir.
Ratio d’endettement
Commentaire : le ratio d’entêtement de l’entreprise ruashi mining a légèrement augmenté de
2018 à 2019, puis est resté relativement stable entre 2019 et 2022. Un ratio d’endettement
supérieur à 1 in
« Éviter des problèmes de solvabilité et liquidité.
RATIO D’EQUILIBRE
COMMENTAIRE : le ratio d’équilibre mesure la capacité d’une entreprise à rembourser ses
dettes à court terme avec ses actifs liquides. Un ratio d’équilibre supérieur à 1 indique que
l’entreprise est en mesure de rembourser ses dettes à court terme avec ses actifs liquides.
Dans le cas de ruashi mining, on observe que le ratio d’équilibre était inférieur à 1 en 2019,2020
et 2021, ce qui pourrait indiquer des difficultés à rembourser ses dettes à court terme avec ses
44
actifs liquides pendant ces années. Cependant, le ratio est revenu à un niveau plus confortable
en 2022 avec une valeur de 1.15, ce qui montre une amélioration de la situation financière de
l’entreprise. Il est donc important pour l’entreprise de continuer à surveiller et à maintenir un
ratio d’équilibre sain pour assurer sa stabilité financière à court terme
Rentabilité financière
Commentaire : le ratio de rentabilité financière de l’entreprise Ruashi Mining a été négatif en
2018 et 2019, ce qui indique que l’entreprise n’a généré de bénéfices suffisant par rapport à ses
ressources investies. En 2020, le ratio de rentabilité à fortement augmenté pour atteindre
198.41, ce qui signifie que l’entreprise a generé un excellent retour sur investissement cette
année-là. En 2021, le ratio est de 13.63, ce qui reste positif mais moins élevé que l’année
précédente. EN 2022, le ratio de rentabilité est négatif à -98.71, ce qui pourrait indiquer des
difficultés financières pour l’entreprise cette année. IL est important pour l’entreprise de
surveiller de près son ratio de rentabilité financière et de prendre des mesures pour améliorer
sa performance financière si nécessaire.
Rentabilité économique
Commentaire : le ratio de rentabilité économique de l’entreprise Ruashi Mining a fluctué au
cours des dernières années. EN 2018,2020 et 2021, l’entreprise a enregistré des ratios négatifs,
ce qui indique une rentabilité économique inferieure à zéro. EN revanche, en 2019 et 2022,
l’entreprise a réussi à atteindre des ratios positifs, bien que ceux-ci varient d’une année à l’autre.
Il est important de noter que malgré les fluctuations, l’entreprise a affiché une amélioration de
sa rentabilité économique au fil des années, passant d’un ratio négatif en 2018 à un ratio positif
en 2019, et enregistrant une hausse significative en 2022. Cela peut indiquer des efforts visant
45
Tableau n0 6 : Actif
Désignation EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE
2018 2019 2020 2021 2022
ACTIF IMMOBILISE
DESIGNATION EXERCICE 2018 EXERCICE 2019 EXERCICE 2020 EXERCICE 2021 EXERCICE 2022
Bilan financier
Tableau n 10 partie actif
Bilan simplifier
Bilans cristallisés
Tableau n 14 : partie actif
FRE :FRN-FRP
Calcul de la trésorerie
Trésorerie=trésorerie actif – trésorerie passif
Tableau n 20 : trésorerie
Ratio de liquidité
Tableau n 21 : liquidité générale
LR=créances + disponible
LI= disponible
Ratio de solvabilité
Tableau n 24 : ratio de solvabilité
Dettes financières
Total passif
Total passif
Total bilan
Capitaux propres
Chiffre d’affaires