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RÉFÉRENTIEL
des formations
des
sapeurs
pompiers
SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE
CONFORME AUX DOCUMENTS DIFFUSÉS PAR LA
DIRECTION DE LA DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ CIVILES
SOUS - DIRECTION DES SERVICES DE SECOURS ET DES SAPEURS - POMPIERS
BUREAU DES FORMATIONS ET DE LA PROSPECTIVE
PHOTO DE COUVERTURE (CLASSEUR ET FICHES) - SAPEURS-POMPIERS PLONGEURS - DIRECTION DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE CIVILES
Textes : Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles Bureau des Formations et la Prospective (DDSC 9) Libres de droits
Maquette et composition : PREVENTIS
En application de la loi du 11 mars 1957 et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction partielle ou totale
à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans lautorisation expresse de :
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Dépôt légal : avril 1999
ISBN 2 - 912318-08-4
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sommaire diverses 1
Objectif général
à la fin de la formation le stagiaire doit être capable de :
Savoir
décliner les différentes techniques dépuisement, de protection, de sauvetage
et de protection des animaux, ainsi que les méthodes liées à la mise hors service
des ascenseurs et aux risques de chutes de matériaux divers et dantennes.
Il doit, en outre, connaître les règles relatives à la responsabilité engagée
en cas de litige et la réglementation à lenvironnement
Savoir faire
mettre en oeuvre en toute sécurité les matériels nécessaires
à ces différentes techniques et méthodes
Savoir être
se maîtriser dans les situations imprévisibles, notamment lors de la présence danimaux
Objectifs
intermédiaires
et spécifiques
A CONNAISSANCE DES MATÉRIELS DÉPUISEMENT . . . . . . . . . 2 h 00
S - Connaître et comprendre le fonctionnement des matériels dépuisement
SF - Manipuler et mettre en oeuvre ces matériels dépuisement
SE - Se protéger en étant toujours conscient des dangers liés à lutilisation du moteur thermique
et du matériel électrique dans un environnement inondé
A1 - Reconnaissance de la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 00
A2 - Installation et utilisation dune pompe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 00
C DANGERS PARTICULIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 h 00
S - Comprendre le fonctionnement des différents types dascenseurs (cabines téléphoniques
et toilettes publiques)
SF - Mettre en oeuvre toutes les procédures de sécurité lors de la mise hors service
dun ascenseur
SE - Adapter son comportement selon les victimes et les risques
C1 - Dégagement dune personne bloquée dans un ascenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 h 00
C2 - Débloquer une cabine téléphonique et des toilettes publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 00
A1 RECONNAISSANCE DE LA SITUATION
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable en fonction du
DURÉE : 1 h 00
niveau deau de choisir lemploi dune pompe ou dun aspirateur à eau
il devra aussi déterminer si lintervention nécessite une coupure deau
générale ou particulière.
- Démonstration : 0 h 15
Les différentes règles daction et de sécurité
(exposé rapide)
D1 PRÉSENTATION DE LA MACHINE
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de décrire une
DURÉE : 0 h 30
tronçonneuse et de définir ses conditions dutilisation en fonction du
personnel et de lenvironnement.
- Démonstration : 0 h 30 - Tronçonneuses
l La tronçonneuse - Equipements de sécurité
l Son utilisation arrête chaîne :
l La sécurité : - tablier
- machine - pantalon
- personnel - manchette
- environnement - Programme Formateur
sécurité tronçonneuse :
- SDIS 44
- lycée Forestier
dEgletons (Corrèze)
D2 LA PROCÉDURE DUTILISATION
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de mettre en
DURÉE : 3 h 30
uvre les techniques dutilisation en fonction du terrain daction et de
remettre en état le matériel utilisé.
RÉFÉRENTIEL
des formations
des
sapeurs
pompiers
FICHES PÉDAGOGIQUES
Les Services Départementaux
dIncendie et de Secours et
PHOTO DE COUVERTURE (CLASSEUR ET FICHES) - SAPEURS-POMPIERS PLONGEURS - DIRECTION DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE CIVILES
Objectif général
Savoir
décliner les différentes techniques dépuisement, de protection, de sauvetage
et de protection des animaux, ainsi que les méthodes liées à la mise hors service
des ascenseurs et aux risques de chutes de matériaux divers et dantennes.
Connaître les règles relatives à la responsabilité engagée
en cas de litige et la réglementation à lenvironnement
Savoir faire
mettre en uvre en toute sécurité les matériels nécessaires
à ces différentes techniques et méthodes
Savoir être
se maîtriser dans les situations imprévisibles, notamment lors de la présence danimaux
Sommaire
C DANGERS PARTICULIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 18
C1 - Dégagement dune personne bloquée dans un ascenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 18
C2 - Débloquer une cabine téléphonique et des toilettes publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 21
A1 RECONNAISSANCE DE LA SITUATION
Les causes dinondation sont multiples (violent orage, infiltration par remontée des eaux d'égouts ou de
plans d'eau, fuite sur une canalisation d'alimentation ou dévacuation, rupture d'une conduite intérieure ou
sous trottoir, robinet laissé ouvert, égout fissuré...).
Toute opération d'assèchement de locaux doit être précédée d'une reconnaissance approfondie des lieux.
PRÉCAUTIONS DEMPLOI
Les MPE comportant un moteur thermique doivent être placées à l'extérieur, afin déviter les risques
d'intoxication du personnel par les gaz d'échappement.
La faible pression au refoulement impose de débiter à gueule bée ou de n'utiliser que le minimum de tuyaux
d'évacuation avec une faible dénivelée.
l HYDRO-ÉJECTEURS
Ces appareils offrent deux possibilités d'emploi :
à lépuisement de volumes d'eau limités
à le pompage à partir d'une nappe d'eau dans laquelle la mise en aspiration d'une pompe n'est pas
normalement possible (éloignement par rapport au point de stationnement de la pompe, trop
grande dénivelée entre cette dernière et la nappe d'eau...)
Ils permettent en particulier la réalimentation de tonnes d'engins porteurs d'eau ou de réserves artificielles
par l'intermédiaire de la pompe même d'un engin ou d'une motopompe.
FONCTIONNEMENT
Sous l'effet de l'eau, envoyée en pression dans l'appareil par un établissement de tuyaux de 45, un
phénomène d'aspiration se produit dans le dispositif éjecteur , immergé dans la nappe ; l'eau motrice
et l'eau aspirée s'évacuent par la tubulure de refoulement dans un établissement de tuyaux de 70.
Pour mettre l'hydro-éjecteur en fonctionnement, il faut disposer au départ d'une certaine quantité d'eau qui
est refoulée par une pompe dans l'établissement de tuyaux de 45 ; cette eau peut être prise dans la tonne
même d'un engin-pompe, dans une réserve artificielle ou naturelle.
Une fois le cycle amorcé, l'alimentation de l'appareil est assurée par une partie de l'eau qui en provient.
l VIDES-CAVES
Ces appareils servent à épuiser l'eau dans les sous-sols, caves, excavations, jusqu'à des profondeurs
pouvant atteindre 25 m au maximum.
Le vide-cave se présente sous la forme d'un groupe monobloc comprenant une turbine hydraulique motrice
et une pompe centrifuge réceptrice, montées sur un même arbre.
L'alimentation en eau sous pression de la turbine motrice se fait au moyen d'un tuyau de 70.
L'évacuation de cette eau d'alimentation et du liquide pompé se fait par un collecteur général de
refoulement muni d'un demi-raccord mâle à vis de 100, sur lequel on branche un tuyau de 110.
FONCTIONNEMENT
L'eau en pression, qui arrive par le tuyau de 70, met en mouvement la turbine et se dirige ensuite vers le
collecteur central d'évacuation.
La turbine fait tourner la pompe centrifuge montée sur le même axe. L'eau à évacuer traverse la crépine
puis, du centre de la pompe, est chassée à l'extérieur, remonte dans le collecteur latéral pour rejoindre l'eau
d'alimentation dans le collecteur central d'évacuation sur lequel est branché un établissement de tuyaux
semi-rigides de 100 (de préférence) ou souples de 110.
Comme l'hydro-éjecteur, le vide-cave peut, dans certaines conditions, être employé pour l'alimentation d'un
engin pompe.
Lutilisation des pompes électriques est très simple : il ny a pas besoin de dispositif damorçage et leur rusticité
est grande. Ce type de pompes est très utilisé sur les chantiers du bâtiment et des travaux publics. Il faut
disposer dune alimentation électrique (secteur ou groupe électrogène) ad-hoc.
PRÉCAUTIONS DEMPLOI
Le câble électrique comporte une gaine d'amenée d'air jusqu'au moteur; ne jamais immerger la fiche du
câble :
à la prise de courant utilisée doit comporter une prise de terre
à la pompe doit toujours être dans l'eau lors de son fonctionnement, mais jamais immergée
à ne pas poser la pompe à même le sol du local à épuiser (ou le fond d'un puisard) mais intercaler
un objet (une brique par exemple) pour la dégager, afin d'éviter l'aspiration de boue ou de sable
à avant toute manipulation de la pompe, débrancher la prise de courant
à ne transporter la pompe qu'au moyen de sa poignée
ACCIDENT DUN CAMION animaux divagant sur la voie faire intervenir un vétérinaire
TRANSPORTANT DES ANIMAUX publique qui peuvent provoquer récupérer les animaux en
VIVANTS de graves collisions divagation et les charger dans
animaux excités très difficiles à une bétaillère vide
récupérer trier les animaux blessés
restant dans le camion
CHEVAL OU BOVIN AYANT GLISSÉ coups de pieds, coups de faire intervenir un vétérinaire
DANS UN TROU cornes. Un animal affolé peut faire intervenir des animaliers
CHEVAL OU BOVIN TOMBÉ DANS être très dangereux, il faut (un plongeur si nécessaire)
UNE PISCINE souvent le tranquilliser avant de pomper rapidement leau
pouvoir intervenir jusquà ce que lanimal ait pied
noyade de lanimal soutenir lanimal hors de leau
en le maintenant par la tête et
par la queue
ECURIE OU ÉTABLE EN FEU affolement des bêtes qui ont il faut sortir les animaux le plus
tendance à retourner dans le vite possible et les maintenir
feu parqués
risque de se faire bousculer ou faire intervenir un vétérinaire
piétiner et des animaliers
CHIEN BLOQUÉ DANS UNE PAROI morsures faire intervenir une équipe de
ROCHEUSE secours en montagne et un
animalier
si le chien est affamé : ne lui
donner à manger quaprès
lintervention pour éviter tout
comportement agressif
CHIEN ENFERMÉ DANS UNE VOITURE coup de chaleur souvent mortel si on peut ouvrir la voiture :
pour le chien mouiller le chien pour le
refroidir et lemmener chez le
vétérinaire
si on ne peut pas ouvrir la
voiture : larroser
ANIMAUX EXOTIQUES OU DE CIRQUE éléphant, lion, girafe, panthère, faire intervenir un vétérinaire
bison, singe sont les plus calmer la population
dangereux faire prévenir le propriétaire
l DANGERS PHYSIQUES
Cheval : ruade (risque de mort ou fracture), danger des postérieurs, des antérieurs, risque de morsure
Bovins : coup de corne (risque mortel par perforation artérielle, du thorax ou de labdomen), danger des
postérieurs
Carnivores : morsure ou griffure
Porcins : morsure
Bêlier : coup de tête
Toute intervention animalière est potentiellement dangereuse. Les sapeurs-pompiers animaliers sont
équipés et entraînés à ce type de risque. Le vétérinaire sapeur-pompier est indispensable à leur formation
et à leurs interventions. En effet, lui seul est à même de connaître les espèces particulières et les techniques
de sauvetage et de relevage danimaux, notamment des chevaux et des bovins.
CATÉGORISATION
ON CATÉGORISE LES ANIMAUX SELON QUILS SONT
à sauvages
à domestiques
à protégés
TÉLÉANESTHÉSIE
La téléanesthésie est un acte professionnel vétérinaire. Seuls les vétérinaires sont habilités à utiliser les fusils
hypodermiques qui servent à inoculer à distance lanesthésique adapté à lanimal concerné.
l BOVINS ET CHEVAUX
Pour ce qui concerne les bovins et les chevaux on utilise des moyens plus importants. Notamment la
cordelette, la mouchette, le fusil hypodermique ou la sangle de levage. Toute intervention concernant les
chevaux nécessite la présence dun vétérinaire sur les lieux.
La cordelette est utilisée pour confectionner un licol. Sa longueur doit être denviron 3 mètres. On la fait
passer autour des cornes (si le bovin en a) ou autour du cou, puis autour du mufle. Pour maintenir lanimal,
lautre extrémité doit être solidement amarrée à un arbre ou à un poteau.
La mouchette est un instrument de contention qui permet de tenir lanimal par le nez. On passe les deux
mors de la pince dans les naseaux, on serre en faisant coulisser la bague métallique puis on amarre la
cordelette fixée à lautre extrémité de la mouchette vers le haut.
Le fusil hypodermique est indispensable pour la capture à distance de gros animaux. La distance de tir
maximale est denviron 40 mètres. Il ne peut être utilisé que par du personnel qualifié, sous le contrôle dun
vétérinaire. Il existe des fusils à gaz ou à poudre. Le projectile est une seringue hypodermique remplie dune
drogue anesthésique.
Les sangles de levage sont indispensables pour sortir un bovin ou un cheval tombé dans un trou, une
piscine Ce sont de grosses sangles sur lesquelles coulissent deux petites sangles. On place les deux
grosses sangles autour de lanimal : lune en arrière des membres antérieurs, lautre en avant des membres
postérieurs. Les petites sangles sont passées à lavant et à larrière de lanimal. Toutes ces sangles sont
accrochées à un élément rigide (barre ou anneau) qui pourra lui-même être tiré par un engin de levage
(grue, tracteur ).
l REPTILES
Pour les serpents on utilise un crochet à serpent ou une glacière.
Le crochet à serpent permet de capturer les serpents sans les blesser et sans danger. Cest une tige
métallique de 50 cm à mètre, coudée à son extrémité.
La glacière permet dy placer le serpent après sa capture. On peut ainsi le transporter en toute sécurité.
l CAPTURE DOISEAUX
Cette opération est toujours difficile à réaliser. Il faut tenter de récupérer le volatile en faisant preuve
d'imagination et d'à-propos. L'oiseau est remis à la police ou à son propriétaire.
QUELQUES MOYENS
à filet
à appât par graines de maïs ou de riz
à lance à jet diffuseur pour obliger un perroquet perché dans un arbre à se poser à terre
à échelles à coulisses, EPS ou EPA (dans les cas exceptionnels et si la résistance du sol le permet)
l CAPTURE DE REPTILES
NOTA : un équipier sapeur-pompier doit assurer la protection immédiate de son binôme à l'aide d'une
baguette souple et d'un bâton ou d'un manche de pelle.
PRÉCAUTIONS A PRENDRE
à n'engager que le minimum de personnel nécessaire
à faire éloigner les curieux par la police ou la gendarmerie
CHIENS - CHATS
Les interventions concernant les chiens et les chats sont fréquentes et parfois dangereuses. Il est important
que les sapeurs-pompiers soient bien informés des méthodes à employer pour leur capture.
Capturer un animal, cest avant tout savoir laborder. Lintervenant doit posséder un minimum de
connaissances sur le comportement animal.
Sons, odeurs, mouvements du corps sont les signes qui constituent le langage animal. Les animaux
domestiques, et plus particulièrement le chien, considèrent pratiquement lhomme comme un individu
dominant de leur propre espèce. Ils interprètent souvent ses réactions comme sil agissait dun congénère.
Parce quil coexiste souvent étroitement avec lhomme, le chien connaît, en plus, une partie de son langage
propre (nos réactions de peur, dagressivité ).
ÉVITER LE COMBAT
Après avoir assimilé ces notions fondamentales, lhomme doit apprendre à interpréter les attitudes
corporelles de lanimal. Elles reflètent parfaitement ses intentions.
On peut ainsi éviter de déclencher une réaction agressive, ou du moins la prévoir, et lesquiver : lattaque
est toujours précédée par une sommation en règle.
LE CHAT
Le chat néchappe pas à cette idée. Il est toutefois moins patient que le chien et il passe très rapidement
aux actes après la sommation. Il commence par faire le gros dos, se dresse sur des pattes raidies, il hérisse
les poils du dos et de la queue quil place sur le côté du corps. Il aplatit ensuite les oreilles, plisse le nez,
émet un grondement profond entrecoupé du crachement . Si le chat crache , le point critique est
franchi. On risque alors une attaque éclair suivie dune fuite.
Dans un milieu étranger, le chat est souvent effarouché et son attitude diffère. Il se replie sur lui-même,
saplatit sur le sol, couche les oreilles, remue le bout de la queue dun côté et de lautre, en signe de colère.
Il peut grogner discrètement. Il cherche alors à se cacher et non à attaquer.
Sil ne peut pas, il se couche sur le côté, le dos contre le mur et il lance un coup de patte si lhomme
sapproche. Ensuite, il se met sur le dos, les quatre pattes levées, toutes griffes dehors. Cette position
désespérée est suivie dun combat furieux.
LE CHIEN
Chez le chien aussi les niveaux dagressivité se manifestent par différentes attitudes corporelles : érection
des poils du dos, expression du museau, position de la queue et des oreilles. Les chiens forts et de grande
taille ont plus facilement une attitude dominante et agressive. Il en est de même si lenvironnement lui est
familier ou sil est en présence de son maître.
Pour aborder un chien, lhomme doit se servir de ce langage et de ces règles comportementales pour se
faire considérer comme individu dominant. Lanimal adopte alors une attitude de soumission. On distingue :
à la soumission active : le chien est légèrement courbé, la queue basse, les oreilles en arrière et contre
la tête. Il donne des petits coups de langue et des petits coups de pattes avec les antérieurs. Il remue
souvent la queue. Il faut se méfier de ces chiens très craintifs qui remuent la queue. Ils peuvent être
terrifiés par une main qui sapproche au point de perdre tout contrôle et de mordre
à la soumission passive : le chien se met à demi sur le dos, expose son abdomen et sa région ano-
génitale. Les oreilles sont rabattues contre la tête, la queue est repliée entre les pattes
Un chien en position de soumission doit être mis en confiance et traité doucement. Il ne comprendrait pas
une réaction violente alors quil savoue vaincu.
à les méthodes psychologiques : elles découlent directement de ce qui précède. Lanimal est mis
en confiance si lon connaît son nom. On sapproche doucement, sans le regarder, en lui parlant
dune voix décidée mais calme. Cest souvent suffisant pour approcher un animal et lui passer une
laisse ou lattraper à la main
à les méthodes chimiques : il sagit de toutes les techniques qui font appel à des agents souvent
inutilisables pour la capture proprement dite
à les méthodes mécaniques : on distingue deux types principaux : des méthodes défensives et
des méthodes offensives. Les premières comprennent tous les moyens permettant à lhomme de se
protéger contre les réactions agressives de lanimal. Si le costume matelassé peut impressionner
lanimal, il est en revanche, tout comme les gants en cuir avec dessus en mailles métalliques, peu
adapté à la pratique quotidienne. Les gants nassurent quune protection relative et, en gênant les
mouvements, ils augmentent de façon importante les risques de fuite. Les méthodes offensives sont
les plus intéressantes :
l les filets et les couvertures, en aveuglant temporairement lanimal, permettent une bonne capture
si lon fait preuve dadresse et de rapidité. Leur principal inconvénient réside dans le fait que les
moyens de défense ne sont pas neutralisés. Couplés à une autre technique (contention chimique,
pinces ) ils rendent de très bons services pour la capture des chats les plus dangereux
l les cages à contention, souvent conseillées pour le chat. Elles rendent obligatoire une contention
chimique et ne suppriment pas (mais compliquent) le temps le plus périlleux cest à dire la capture
du chat et son transfert dans la cage sil ne sest pas échappé entre temps
l les muselières : existent en de très nombreux modèles. Elles sont toutes difficiles à poser
l la lacette est un excellent moyen de fortune pour museler le chien
HYMÉNOPTÈRES
l DESTRUCTION DES NIDS DE GUÊPES, FRELONS
LES GUÊPES
La guêpe est un insecte hyménoptère à la taille fine, à l'abdomen annelé de jaune et noir, muni d'un
aiguillon venimeux et qui vit en société dans des nids de papier (fibres végétales mâchées et
agglutinées).
Le nid formé de plusieurs étages d'alvéoles dispose d'une ouverture. Celle ci est tournée vers le bas lorsque
le nid est accroché à une branche d'arbre, à une panne de toiture, ou vers le haut lorsque le nid est enterré.
Les guêpes élisent domicile de préférence dans les endroits calmes, secs et bien exposés au soleil (combles
trous de mur, vides sanitaires, troncs d'arbres, tombes, sol...).
LES FRELONS
Le frelon est une grosse guêpe, ordinairement roux et jaune. Il atteint 3 à 4 centimètres de long.
DANGERS
Les piqûres de guêpes ou de frelons provoquent une vive inflammation locale et parfois un malaise. Elles
peuvent être graves, parfois mortelles, si elles sont multiples ou si elles se produisent en certaines régions
du corps (nuque, orifices naturels tels que les muqueuses de la bouche ou sur certains terrains allergiques).
Les piqûres étant très dangereuses, il est nécessaire que le personnel soit bien protégé. Il convient donc
que l'opérateur de la destruction soit habillé de façon telle qu'aucune surface de l'épiderme ne soit à l'air
libre car guêpes et frelons deviennent offensifs et dangereux dès qu'ils sont dérangés ou attaqués.
l MATÉRIEL DE PROTECTION
Combinaison de protection pour équiper l'opérateur de la destruction.
l MATÉRIEL ET PRODUIT
Le matériel utilisé pour la destruction est un pulvérisateur à pression préalable contenant un produit
insecticide dont les qualités sont les suivantes :
à action pratiquement instantanée et irréversible par paralysie suivie de mort
à non toxique pour les personnes, non corrosif
l DESTRUCTION
La destruction doit toujours se dérouler à la tombée de la nuit, ou le matin avant le lever du soleil : à ces
périodes de la journée tous les insectes ont alors rejoint leur nid.
Les nids de guêpes et de frelons sont gardés par un guetteur qui tourne sans cesse aux abords, véritable
sentinelle, toujours prête à donner l'alerte. Il faut s'approcher du nid avec discrétion.
Deux cas peuvent se présenter :
à le nid est accessible : pulvériser du produit insecticide à l'entrée du nid, ainsi que sur les parois
externes afin de combattre la vie de l'essaim à l'intérieur même de celui-ci
à le nid est inaccessible (entre 2 parois, vide sanitaire, tronc d'arbre, faux plafond, enterré) : par
toutes les entrées où les hyménoptères pénètrent vers le nid, pulvérisation copieuse sur les parois
du volume contenant le nid et autant que faire se peut vers le nid lui-même. Les gouttelettes du
produit se déposeront sur le nid et l'entrée. Attendre les résultats. Eventuellement, répéter
l'opération le lendemain
Il nest pas nécessaire de détruire planchers, murs, cloisons, toitures : les insectes emportent le produit
jusqu'au nid avec leurs ailes et leurs pattes.
l CONSEILS
à ne pas pulvériser loin de l'orifice mais toujours dans l'entrée principale utilisée par les insectes
à la pulvérisation d'insecticide doit être d'autant plus copieuse que l'ampleur de l'essaim est
importante ou appréciée comme telle
à ne jamais frapper sur un tronc d'arbre renfermant un essaim de guêpes ou de frelons
à se méfier des conduits de fumée désaffectés qui peuvent être en mauvais état. Ne pas allumer de
feu pour réaliser la destruction mais pulvériser le produit insecticide à l'intérieur de la cheminée
à ne jamais utiliser d'essence pour détruire un nid
à en cas de piqûres multiples, demander le médecin
DESTRUCTION
La destruction immédiate des essaims d'abeilles n'est effectuée que s'il y a danger, (école, hôpitaux,
cliniques...). Lintervention se déroule selon le processus et les précautions préconisés pour la destruction
des nids de guêpes, frelons.
RÉCUPÉRATION
S'il n'y a pas danger, il faut demander au CODIS la présence dun apiculteur. Il dispose en effet d'une liste
d'apiculteurs susceptibles d'effectuer l'enlèvement des essaims d'abeilles.
RÈGLES DE SÉCURITÉ
l ASCENSEURS ÉLECTRIQUES
Les ascenseurs électriques se composent essentiellement dun treuil agissant sur le ou les câbles qui
soutiennent la cabine. Le treuil est entraîné par un moteur électrique. Le moteur met en mouvement une
poulie qui entraîne le déplacement dun câble au bout duquel sont accrochés dune part la cabine et dautre
part un contrepoids. Un frein mécanique, à commande électrique, agit sur le moteur pour immobiliser
lappareil. La panne du moteur ou le défaut de fonctionnement du frein sont les causes principales du
blocage des cabines dascenseur.
La rupture des câbles de suspension est plus rare. Dans ce cas, les ascenseurs électriques possèdent
obligatoirement un dispositif de sécurité dit parachute , composé de freins agissant automatiquement
sur les rails de guidage de la cabine. La cabine simmobilise aussitôt.
l ASCENSEURS HYDRAULIQUES
Les ascenseurs hydrauliques ont une structure générale commune aux autres types dascenseurs. Leur mise
en mouvement est assurée par une centrale hydraulique et un piston. Le mouvement du piston permet le
déplacement de la cabine.
La principale mesure durgence consiste à évacuer les occupants de la cabine.
D1 PRÉSENTATION DE LA MACHINE
Remplissant leur mission de protection des personnes et des biens, les sapeurs-pompiers sont appelés à
intervenir à la suite dévénements exceptionnels (tempête ) pour dégager la voie publique darbres ou de
poteaux renversés ou abattre ceux qui menacent de tomber (sur une habitation, une école, etc.).
Pour ce faire, la plupart des centres de secours disposent de tronçonneuses.
Ces machines sont équipées dun moteur thermique à deux temps (mélange à 4 %). Elles doivent être
entretenues et mises en uvre conformément aux directives du constructeur.
D2 LA PROCÉDURE DUTILISATION
Les interventions de tronçonnage sont dangereuses en raison de leur contexte même et des risques liés à
lutilisation du matériel. Elles peuvent être rendues encore plus dangereuses par la présence, entre autres,
de fils électriques (tombés à terre ou non).
Un premier danger est directement lié à la machine : la coupure due à la chaîne peut entraîner des lésions
importantes (section de membre) ; des atteintes plus bénignes peuvent également survenir en cours
dutilisation (brûlure due au pot déchappement). Un second est lié au bois à couper : il nest pas rare de
voir un arbre qui tourne sur lui-même et tombe sur le tronçonneur.
Tous ces facteurs imposent aux équipiers sapeurs-pompiers utilisateurs des tronçonneuses une bonne
connaissance de leur machine et des techniques de coupe. Seule lurgence peut autoriser le travail dans des
conditions qui ne soient pas idéales (personnel reposé, conditions météo favorables, travail de jour).
Si les circonstances le permettent il faut dans un premier temps baliser le danger et intervenir plus tard.
Lorsquil ny a pas péril, lautorité de police doit sassurer du concours dune entreprise spécialisée.
LA PROCÉDURE DUTILISATION
Lors de la mise en uvre des tronçonneuses il faut se conformer aux règles suivantes :
l RÈGLES GÉNÉRALES
à ne pas fumer
à ne pas faire le plein de carburant en présence dune flamme
à couper le contact avant deffectuer un contrôle sur la chaîne
à toujours travailler avec une machine bien affûtée
à faire assurer lentretien des tronçonneuses dès le retour dintervention (affûtage, réglage de la
chaîne, plein, huile, mélange, nettoyage du filtre)
à toujours transporter lappareil le moteur arrêté
à avant de faire démarrer le moteur, sassurer que la chaîne ne touche aucun objet
à arrêter le moteur avant de poser lappareil.
à nutiliser la tronçonneuse que dans des endroits bien ventilés
l TENUE
à porter la tenue dintervention et des dispositifs de protection des yeux, des oreilles et de la tête
adaptés
à porter des gants de travail
l POSITION DE TRAVAIL
à prendre la poignée à pleine main. Le pouce toujours dessous, en fonction de la position de la
machine, la main doit se déplacer le long de la poignée
à écarter les pieds de façon à obtenir une meilleure mobilité pour éviter de tomber en cas de poussée
avant arrière ou latérale
à plier les jambes, les coudes en appui sur les genoux pour diminuer le poids sur la colonne vertébrale
à travailler près du tronc
à faire corps avec la tronçonneuse pour un meilleur contrôle
à saider de la jambe droite pour porter la machine
à se déplacer la machine toujours côté droit du tronc
à toujours couper avec les deux pieds reposant sur un sol ferme afin de ne pas risquer dêtre
déséquilibré
TECHNIQUES DABATTAGE
Il faut prendre en considération la force et la direction du vent, linclinaison et léquilibre de larbre, ainsi
que lemplacement des grosses branches. Tous ces facteurs contribuent à déterminer la direction de chute.
Ne pas essayer dabattre un arbre dans une direction différente de sa direction naturelle de chute.
Ne couper que du bois ou des matériaux à base de bois. Ne pas couper de tôle métallique, de matière
plastique, de maçonnerie, ni de matériaux de construction qui ne soient pas à base de bois
Faire une entaille dune profondeur environ égale au tiers du diamètre de larbre sur le côté du tronc de
telle sorte que lintersection des deux plans de lentaille fasse un angle droit avec la ligne de chute. Affiner
lentaille de telle sorte quelle se termine en ligne droite. Afin dempêcher le poids du bois de reposer sur
la tronçonneuse, couper la fente inférieure avant la fente supérieure
à le trait dabattage est toujours fait plat et horizontal et à au moins 5 cm au-dessus du plan
horizontal de lencoche
à ne jamais couper jusquà lencoche. Toujours laisser une bande de bois entre lencoche et le trait
dabattage. Cette bande agit comme une charnière. Elle contrôle la chute de larbre et empêche le
tronc de glisser, pivoter ou rebondir sur la souche
à dans le cas dun arbre de grand diamètre, arrêter le trait dabattage avant quil ne soit
suffisamment profond pour causer la chute de larbre ou sa retombée sur la souche. Introduire des
coins en bois tendre ou en plastique dans le trait sans les laisser entrer en contact avec la chaîne.
Les coins peuvent être enfoncés petit à petit pour aider à faire basculer larbre
à au moment où larbre commence à tomber, arrêter le moteur et poser immédiatement la
tronçonneuse. Evacuer les lieux mais continuer à surveiller ce qui se passe
TRONÇONNAGE
Tronçonnage est le terme employé pour le débitage dun arbre abattu en bûches.
à ne couper quun rondin à la fois
à soutenir les petits rondins sur un chevalet ou un autre rondin pendant le tronçonnage
à maintenir la zone de coupe bien dégagée. Sassurer quaucun objet ne puisse entrer en contact avec
lextrémité du guide-chaîne ou avec la chaîne pendant lopération de coupe afin déviter la
possibilité dun phénomène de rebond
à ne pas couper un arbre au tronc extrêmement fin ou un gros arbre ayant des branches pourries,
lécorce détachée ou le tronc creux. Utiliser du matériel motorisé pour labattre en le poussant ou
en le tirant. Il est alors possible de le débiter
Pendant le tronçonnage sur un terrain en pente, toujours se placer en amont pour éviter dêtre heurté au
cas où la section coupée se mettrait à rouler.
ÉBRANCHAGE ET ÉLAGAGE
Ne jamais monter dans un arbre pour ébrancher ou élaguer. Ne pas se tenir sur une
échelle, une plate-forme, un rondin sans se placer dans une position empêchant une perte
déquilibre ou une perte de contrôle de lappareil.
à pendant lébranchage se placer de telle sorte que larbre se trouve entre lutilisateur et la chaîne.
Pour couper, se placer du côté du tronc opposé à celui de la branche à couper
à ne pas couper quelque chose se trouvant à une hauteur supérieure au niveau de sa poitrine, car
une tronçonneuse maintenue à une hauteur supérieure est difficile à contrôler en cas de
phénomène de rebond
MISE EN GARDE
Pendant lélagage dun arbre, il est important de ne pas faire la coupe au ras de la branche principale ou
du tronc avant davoir sectionné la branche à couper plus en aval afin de diminuer le poids de la branche.
Cela évite darracher lécorce de la partie restante de larbre.
EFFET DE FOUET
Tout rondin, branche ou arbuste fléchissant sous la pression dune autre pièce de bois peut
rebondir lorsque la pièce le retenant est coupée ou enlevée. Faire attention aux situations
de ce genre : elles peuvent constituer un danger.
Faire extrêmement attention pendant la coupe de broussailles et darbustes, car les branches fines peuvent
se prendre dans la chaîne et se trouver projetées vers lutilisateur ou le déséquilibrer.
Pendant la coupe dune branche se trouvant sous tension, faire attention à la possibilité dêtre frappé par
la branche par suite de retour élastique lorsque la tension des fibres de bois se trouve libérée.