Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

div_1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 37

Interventions DIV

Quitter Retour Imprimer Rechercher


sommaire diverses 1

LE SCHÉMA NATIONAL DE FORMATION DES SAPEURS-POMPIERS

RÉFÉRENTIEL
des formations
des
sapeurs
pompiers

SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE
CONFORME AUX DOCUMENTS DIFFUSÉS PAR LA
DIRECTION DE LA DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ CIVILES
SOUS - DIRECTION DES SERVICES DE SECOURS ET DES SAPEURS - POMPIERS
BUREAU DES FORMATIONS ET DE LA PROSPECTIVE

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1


NOTE A L’ATTENTION DES FORMATEURS
Ce scénario pédagogique a été conçu par la DDSC. Il est destiné aux
formateurs et leur donne des indications sur le contenu et la durée des
objectifs généraux et intermédiaires de l’unité de valeur considérée. Il leur
apporte également des indications quant aux moyens et méthodes
pédagogiques à mettre en œuvre. Il constitue une référence officielle et
n’est susceptible d’être modifié qu’en fonction d’une nouvelle édition
émanant de la DDSC elle-même.

PHOTO DE COUVERTURE (CLASSEUR ET FICHES) - SAPEURS-POMPIERS PLONGEURS - DIRECTION DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE CIVILES

Textes : Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles – Bureau des Formations et la Prospective (DDSC 9) – Libres de droits
Maquette et composition : PREVENTIS
En application de la loi du 11 mars 1957 et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction partielle ou totale
à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans l’autorisation expresse de :
PREVENTIS - BP 29 - 14170 SAINT-PIERRE-SUR-DIVES - Tél. 02 31 20 93 40 - Fax. 02 31 20 93 41
Reproduction interdite par quelque procédé que ce soit (impression, photographie, photocopie, scanner, etc.).
Dépôt légal : avril 1999
ISBN 2 - 912318-08-4
Interventions DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire diverses 1

Objectif général
à la fin de la formation le stagiaire doit être capable de :

Savoir
décliner les différentes techniques d’épuisement, de protection, de sauvetage
et de protection des animaux, ainsi que les méthodes liées à la mise hors service
des ascenseurs et aux risques de chutes de matériaux divers et d’antennes.
Il doit, en outre, connaître les règles relatives à la responsabilité engagée
en cas de litige et la réglementation à l’environnement

Savoir faire
mettre en oeuvre en toute sécurité les matériels nécessaires
à ces différentes techniques et méthodes

Savoir être
se maîtriser dans les situations imprévisibles, notamment lors de la présence d’animaux

PUBLIC (nombre et qualité) DURÉE TOTALE PRÉ-REQUIS

15 sapeurs-pompiers 14 heures aucun

ÉVALUATION CERTIFICATIVE : oui

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9- A/1 1


Interventions DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire diverses 1

Objectifs
intermédiaires
et spécifiques
A CONNAISSANCE DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT . . . . . . . . . 2 h 00
S - Connaître et comprendre le fonctionnement des matériels d’épuisement
SF - Manipuler et mettre en oeuvre ces matériels d’épuisement
SE - Se protéger en étant toujours conscient des dangers liés à l’utilisation du moteur thermique
et du matériel électrique dans un environnement inondé
A1 - Reconnaissance de la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 00
A2 - Installation et utilisation d’une pompe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 00

B RISQUE ANIMALIER ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE . . . . . . . . . . . . 4 h 00


S - Connaître les différents types d’animaux, leurs dangers et les responsabilités engagées
SF - Se protéger lors d’une intervention animalière
SE - Dédramatiser la situation en restant conscient des dangers encourus
Savoir déterminer si la situation nécessite la présence d’un vétérinaire
B1 - Diverses espèces d’animaux, leurs comportements et leurs dangers . . . . . . . . . . . . . . 0 h 50
B2 - Responsabilité et rôle du vétérinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 h 50
B3 - Matériels d’intervention animalière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 h 30
B4 - Utilisation du matériel et des techniques adaptés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 50

C DANGERS PARTICULIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 h 00
S - Comprendre le fonctionnement des différents types d’ascenseurs (cabines téléphoniques
et toilettes publiques)
SF - Mettre en oeuvre toutes les procédures de sécurité lors de la mise hors service
d’un ascenseur
SE - Adapter son comportement selon les victimes et les risques
C1 - Dégagement d’une personne bloquée dans un ascenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 h 00
C2 - Débloquer une cabine téléphonique et des toilettes publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 h 00

D UTILISATION DES TRONÇONNEUSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 h 00


S : Savoir - SF : Savoir faire - SE : Savoir être

S - Citer toutes les règles de sécurité liées à l’utilisation d’une tronçonneuse


SF - Mettre en pratique les techniques d’utilisation en fonction de la qualité du produit
SE - Etre attentif à la multiplicité des risques liés à l’utilisation du matériel et à la diversité
des produits
D1 - Présentation de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 h 30
D2 - La procédure d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 h 30

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9 - A/1 2


CONNAISSANCE Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT A 1

A1 RECONNAISSANCE DE LA SITUATION
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable en fonction du
DURÉE : 1 h 00
niveau d’eau de choisir l’emploi d’une pompe ou d’un aspirateur à eau
il devra aussi déterminer si l’intervention nécessite une coupure d’eau
générale ou particulière.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 15 - Aspirateur à eau - Dangers d’électrocution lors


Question à la cantonade sur les conditions - Pompe d’épuisement d’une reconnaissance
d’intervention en matière d’épuisement

- Démonstration : 0 h 15
Les différentes règles d’action et de sécurité
(exposé rapide)

- Application : 0 h 30 - Vidéo ou diapo


Exercice de reconnaissance de la situation et des
procédures à mettre en oeuvre

A2 INSTALLATION ET UTILISATION D’UNE POMPE


A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de mettre en
DURÉE : 1 h 00
oeuvre une pompe d’épuisement en respectant les règles de sécurité
relatives à chaque sorte de pompe (thermique hydraulique électrique).

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 15 - 3 types de pompes - Savoir adapter le matériel - Partie


Fonctionnement des matériels, présentation des d’épuisement à la situation théorique
pièces - thermique - Exposé
- hydraulique - Connaître les dangers liés à pratique
- Démonstration : 0 h 15 - électrique l’utilisation : - Partie
Mise en fonctionnement d’une pompe - du matériel électrique pratique :
(ne pas mettre dans l’eau évoluer en
- Application : 0 h 30 la boîte de dérivation, vitesse lente
l Réalisation d’un exercice les connecteurs) et réelle
l Faire trois sous-groupes, un par matériel, et faire - du matériel thermique
tourner les groupes pour que chacun essaie (ne pas utiliser dans un
chaque type de matériel endroit clos

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9 - A/1 3


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

B1 DIVERSES ESPÈCES D’ANIMAUX, LEURS


COMPORTEMENTS ET LEURS DANGERS
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de connaître les
DURÉE : 0 h 50
diverses espèces d’animaux leurs comportements et leurs dangers.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 10 - Rétroprojecteur - Connaître les réactions - Cours


Discussion à propos d’un article de presse sur un ou tableau papier prévisibles : spécifique
comportement singulier d’un animal - équidés, porcins par le
- petits et grands ruminants vétérinaire
- Démonstration : 0 h 10 - chiens, chats, insectes
Exposé, sur les diverses espèces d’animaux pouvant - A adapter - Dangers physiques, infectieux,
être rencontrés, leurs comportements et leurs allergiques
dangers - Prévision du comportement
d’après la photo
- Application : 0 h 30 - Iconographie - Travail de
Exercice : analyse de postures d’animaux à partir professionnelle groupe
de photos

B2 RESPONSABILITÉ ET ROLE DU V ÉTÉRINAIRE


A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de connaître les
DURÉE : 0 h 50
niveaux de responsabilité et le rôle du vétérinaire en fonction de la
classification administrative des animaux.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 10 1) Catégorisation : - Cours


Discussion à propos d’un article de presse sur - propriété de l’animal connue spécifique
un problème juridique lié à la détention d’un ou non par le
animal d’une espèce sauvage - sauvage/domestique, vétérinaire
protégé
- Démonstration : 0 h 40 - A adapter - blessé, indemne, errant,
Exposé succinct des bases juridiques de la nuisant
classification administrative des animaux et des - malfaisant, féroce
responsabilités associées, place du vétérinaire - mordeur, griffeur (rage)
dans ce contexte 2) Destination de l’animal et
la connaissance des
structures locales
3) Intérêt d’une coordination
vétérinaire
4) Téléanesthésie = acte
professionnel vétérinaire

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9 - A/1 4


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

B3 MATÉRIELS D’INTERVENTION ANIMALI ÈRE


A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de connaître les
DURÉE : 0 h 30
matériels d’intervention animalière courants.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 05 - Vidéo - Dénomination et usage du - Cours


Support audiovisuel à propos d’un animal en - Lasso, civière, filet à matériel spécifique
difficulté jeter, épuisette par le
- Pinces et crochets, vétérinaire
- Démonstration : 0 h 15 harnais
Présentation concrète des matériels existants : - Baudrier, sangle,
- caractéristiques muselière
- destinations - Boîte de contention,
cage de transport, cage
- Application : 0 h 10 piège
Reconnaissance des matériels - Balisage pour troupeau,
corde
- Licol, longe, gants de
protection

B4 UTILISATION DU MAT ÉRIEL ET DES TECHNIQUES


ADAPTÉS
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable d’utiliser le
DURÉE : 1 h 50
matériel et les techniques adaptés à chaque situation.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 15 1) Techniques pour :


Mise en oeuvre du matériel dans un cas concret - animal enlisé, dans l’eau,
par l’équipe de garde en excavation
- accident de transport,
- Démonstration : 0 h 35 - Site relevage d’animal blessé,
Technique démontrée par le vétérinaire et le capture d’animal
personnel qualifié - hyménoptères,
- évacuation des animaux
- Application : 1 h 00 blessés
Pratique effectuée par les stagiaires : 2) Précaution dans l’utilisation
3 techniques minimum à démontrer des produits de destruction
- sauvetage de gros animal (insecticide et solvant)
- hyménoptères
- capture de chien

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9 - A/1 5


DANGERS PARTICULIERS
Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
C 1

C1 MISE HORS SERVICE D’UN ASCENSEUR


DÉGAGEMENT D’UNE PERSONNE BLOQU ÉE
DANS UN ASCENSEUR
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de participer à la
DURÉE : 3 h 00
mise hors service d’un ascenseur en prenant toutes les mesures de
sécurité.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Découverte : 0 h 15 - Clé d’ascenseur - Règles de sécurité des


Quels sont les dangers qui peuvent se présenter - Plan des mécanismes : procédures de mise hors
lors de la mise hors service d’un ascenseur - électriques service en fonction de la
- hydrauliques présence ou non de personnes
- Démonstration : 1 h 45 - 2 postes E/R portables dans l’ascenseur
l Présentation de différents types d’ascenseurs - Document du stage
l Une cabine d’ascenseur SORETEX - S’assurer de la fermeture des - Partie
l Comprendre le procédé, les moyens manuels de la ” Technologie des portes palières lors de la pratique
mise hors service ascenseurs ” mise hors-service de la
- Programme ” Sécurité machinerie de l’ascenseur
- Applications : 1 h 00 ascenseurs ” SDIS Maine
Visite sur site et Loire

C2 DÉBLOQUER UNE CABINE T ÉLÉPHONIQUE


ET DES TOILETTES PUBLIQUES
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de débloquer une
DURÉE : 1 h 00
cabine téléphonique ou des toilettes publiques en gardant à l’esprit la
sécurité des éventuels usagers.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Cette fiche, en cours d’élaboration, vous parviendra 1 h 00


ultérieurement

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9 - A/1 6


UTILISATION Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES TRONÇONNEUSES D 1

D1 PRÉSENTATION DE LA MACHINE
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de décrire une
DURÉE : 0 h 30
tronçonneuse et de définir ses conditions d’utilisation en fonction du
personnel et de l’environnement.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Démonstration : 0 h 30 - Tronçonneuses
l La tronçonneuse - Equipements de sécurité
l Son utilisation ” arrête chaîne ” :
l La sécurité : - tablier
- machine - pantalon
- personnel - manchette
- environnement - Programme ” Formateur
sécurité tronçonneuse ” :
- SDIS 44
- lycée Forestier
d’Egletons (Corrèze)

D2 LA PROCÉDURE D’UTILISATION
A la fin de la séquence le stagiaire doit être capable de mettre en
DURÉE : 3 h 30
œuvre les techniques d’utilisation en fonction du terrain d’action et de
remettre en état le matériel utilisé.

Techniques pédagogiques ou d’animation Durée Matériel Ce qu’il faut retenir Remarques

- Application sur le terrain : 3 h 30 - Tronçonneuses - La procédure d’utilisation


l Travail en groupe - Equipements de sécurité - La sécurité
l Mise en oeuvre des données théoriques - gants - La tenue à revêtir
d’utilisation et de sécurité - lunettes - Les dangers de la machine
l Analyse critique du groupe pour le travail - Programme - Les dangers liés aux réactions
de chaque stagiaire ” Formateur de la machine :
sécurité tronçonneuse ” - coupe à bout de bras
SDIS 44 - coupe depuis une échelle
- Angle et techniques de
coupes

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - Scénario Pédagogique de la DDSC 9 - B/1 7


Interventions DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire diverses 1

LE SCHÉMA NATIONAL DE FORMATION DES SAPEURS-POMPIERS

RÉFÉRENTIEL
des formations
des
sapeurs
pompiers

FICHES PÉDAGOGIQUES
Les Services Départementaux
d’Incendie et de Secours et

du Calvados de l’Orne de la Manche


Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1
NOTE A L’ATTENTION DES LECTEURS
Ces fiches pédagogiques s’adressent tant aux formateurs qu’aux
stagiaires. Elles ne prétendent pas à l’exhaustivité. Le métier de sapeur-
pompier est en effet marqué par un grand nombre de spécificités,
notamment celles qui sont liées au contexte local.
Les formateurs trouveront ici les éléments nécessaires à la préparation de
leur formation théorique. L’aspect pratique n’est pas abordé en raison
même de la diversité des moyens mis à leur disposition.
Les stagiaires y trouveront quant à eux le complément indispensable à
toute formation (révisions et maintien des acquis).
Ces fiches ont vocation d’évoluer au fur et à mesure que des changements
interviendront (législation, règlements, normes, etc.).
et les Services Départementaux d’Incendie et de Secours du
Calvados, de l’Orne et de la Manche sont également désireux de tenir
compte des remarques et des suggestions des lecteurs et se tiennent à leur
entière disposition.
Par courrier :

Le Référentiel des Formations des Sapeurs-Pompiers


BP 29 - 14170 SAINT-PIERRE-SUR-DIVES
Par téléphone ou télécopie :
Tél. : 02 31 20 93 40 - Fax : 02 31 20 93 41

PHOTO DE COUVERTURE (CLASSEUR ET FICHES) - SAPEURS-POMPIERS PLONGEURS - DIRECTION DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE CIVILES

Texte, maquette et composition : PREVENTIS


En application de la loi du 11 mars 1957 et du code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, toute reproduction partielle ou totale
à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans l'autorisation expresse de :
PREVENTIS - BP 29 - 14170 SAINT-PIERRE-SUR-DIVES - Tél. 02 31 20 93 40 - Fax. 02 31 20 93 41
Reproduction interdite par quelque procédé que ce soit (impression, photographie, photocopie, scanner, etc.).
Dépôt légal : avril 1999
ISBN 2 - 912318-08-4
Interventions DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire diverses 1

Objectif général

Savoir
décliner les différentes techniques d’épuisement, de protection, de sauvetage
et de protection des animaux, ainsi que les méthodes liées à la mise hors service
des ascenseurs et aux risques de chutes de matériaux divers et d’antennes.
Connaître les règles relatives à la responsabilité engagée
en cas de litige et la réglementation à l’environnement

Savoir faire
mettre en œuvre en toute sécurité les matériels nécessaires
à ces différentes techniques et méthodes

Savoir être
se maîtriser dans les situations imprévisibles, notamment lors de la présence d’animaux

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 1


Interventions DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire diverses 1

Sommaire

A CONNAISSANCE DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT . . . . . . . . . . P. 03


A1 - Reconnaissance de la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 03
A2 - Installation et utilisation d’une pompe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 04

B RISQUE ANIMALIER ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE . . . . . . . . . . . . P. 07


B1 - Diverses espèces d’animaux, leurs comportements et leurs dangers . . . . . . . . . . . . . . . P. 07
B2 - Responsabilité et rôle du vétérinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 10
B3 - Matériels d’intervention animalière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 11
B4 - Utilisation du matériel et des techniques adaptées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 12

C DANGERS PARTICULIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 18
C1 - Dégagement d’une personne bloquée dans un ascenseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 18
C2 - Débloquer une cabine téléphonique et des toilettes publiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 21

D UTILISATION DES TRONÇONNEUSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 22


D1 - Présentation de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 22
D2 - La procédure d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 23

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 2


CONNAISSANCE Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT A 1

A1 RECONNAISSANCE DE LA SITUATION

Les causes d’inondation sont multiples (violent orage, infiltration par remontée des eaux d'égouts ou de
plans d'eau, fuite sur une canalisation d'alimentation ou d’évacuation, rupture d'une conduite intérieure ou
sous trottoir, robinet laissé ouvert, égout fissuré...).
Toute opération d'assèchement de locaux doit être précédée d'une reconnaissance approfondie des lieux.

LA RECONNAISSANCE A POUR BUT


à de décider s'il faut couper le courant
à de s'assurer s'il y a ou non un transformateur électrique dans les locaux sinistrés. Si oui, demander
l'Electricité de France, l'officier de garde et n'entreprendre l'assèchement qu'après avis du service
compétent
à de déterminer et de supprimer, si possible, la cause de l'inondation (fermeture d'un robinet, vanne,
contre-barrage, remise en place d'un hermétique ou consolidation à l'aide de ciment)
à de définir la nature et le nombre de locaux inondés
à le volume et la hauteur d'eau
à de repérer le lieu de déversement de l'eau à épuiser
à de définir les moyens à demander par message pour effectuer l'opération : motopompe, longueur
et diamètre des tuyaux d'alimentation et de refoulement, ” hydro-éjecteur ”, etc.
Il arrive qu'une inondation de très faible importance, intéressant un local en terre battue, ne présente aucun
danger pour les biens ou les installations. Il peut en être de même lorsque le sous-sol dispose de moyens
d'évacuation. Dans ce cas, les sapeurs-pompiers n'interviennent pas mais rassurent et informent le sinistré.
Certains sous-sols d'immeubles se trouvent à un niveau voisin de celui d'un égout ou d'un plan d'eau. En
période de crues ou d'orages, l'eau de l'égout ou d'un plan d'eau peut inonder les sous-sols. Il est alors
inutile d'effectuer l'épuisement. Il faut attendre la fin de la crue ou de l'orage.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 3


CONNAISSANCE Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT A 1

A2 INSTALLATION ET UTILISATION D’UNE POMPE

LES POMPES THERMIQUES

l MOTO-POMPES D’ÉPUISEMENT (MPE)


Les MPE sont composées d’une pompe et d’un système d’amorçage. Il existe de nombreux types de
motopompes avec des débits variables (généralement 1000 l/mn), sous une faible pression (4 bars).
La hauteur limite d’aspiration dépend essentiellement de la forme de la crépine. Il existe des crépines extra-
plates permettant d’aspirer de faibles hauteurs d’eau (environ 1 cm).

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Les MPE comportant un moteur thermique doivent être placées à l'extérieur, afin d’éviter les risques
d'intoxication du personnel par les gaz d'échappement.
La faible pression au refoulement impose de débiter à gueule bée ou de n'utiliser que le minimum de tuyaux
d'évacuation avec une faible dénivelée.

LES POMPES HYDRAULIQUES

l HYDRO-ÉJECTEURS
Ces appareils offrent deux possibilités d'emploi :
à l’épuisement de volumes d'eau limités
à le pompage à partir d'une nappe d'eau dans laquelle la mise en aspiration d'une pompe n'est pas
normalement possible (éloignement par rapport au point de stationnement de la pompe, trop
grande dénivelée entre cette dernière et la nappe d'eau...)
Ils permettent en particulier la réalimentation de tonnes d'engins porteurs d'eau ou de réserves artificielles
par l'intermédiaire de la pompe même d'un engin ou d'une motopompe.

FONCTIONNEMENT
Sous l'effet de l'eau, envoyée en pression dans l'appareil par un établissement de tuyaux de 45, un
phénomène d'aspiration se produit dans le dispositif “ éjecteur ”, immergé dans la nappe ; l'eau “ motrice
” et l'eau “ aspirée ” s'évacuent par la tubulure de refoulement dans un établissement de tuyaux de 70.
Pour mettre l'hydro-éjecteur en fonctionnement, il faut disposer au départ d'une certaine quantité d'eau qui
est refoulée par une pompe dans l'établissement de tuyaux de 45 ; cette eau peut être prise dans la tonne
même d'un engin-pompe, dans une réserve artificielle ou naturelle.
Une fois le cycle amorcé, l'alimentation de l'appareil est assurée par une partie de l'eau qui en provient.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 4


CONNAISSANCE Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT A 1

l VIDES-CAVES
Ces appareils servent à épuiser l'eau dans les sous-sols, caves, excavations, jusqu'à des profondeurs
pouvant atteindre 25 m au maximum.
Le vide-cave se présente sous la forme d'un groupe monobloc comprenant une turbine hydraulique motrice
et une pompe centrifuge réceptrice, montées sur un même arbre.
L'alimentation en eau sous pression de la turbine motrice se fait au moyen d'un tuyau de 70.
L'évacuation de cette eau d'alimentation et du liquide pompé se fait par un collecteur général de
refoulement muni d'un demi-raccord mâle à vis de 100, sur lequel on branche un tuyau de 110.

FONCTIONNEMENT

L'eau en pression, qui arrive par le tuyau de 70, met en mouvement la turbine et se dirige ensuite vers le
collecteur central d'évacuation.
La turbine fait tourner la pompe centrifuge montée sur le même axe. L'eau à évacuer traverse la crépine
puis, du centre de la pompe, est chassée à l'extérieur, remonte dans le collecteur latéral pour rejoindre l'eau
d'alimentation dans le collecteur central d'évacuation sur lequel est branché un établissement de tuyaux
semi-rigides de 100 (de préférence) ou souples de 110.
Comme l'hydro-éjecteur, le vide-cave peut, dans certaines conditions, être employé pour l'alimentation d'un
engin pompe.

LES POMPES ÉLECTRIQUES

L’utilisation des pompes électriques est très simple : il n’y a pas besoin de dispositif d’amorçage et leur rusticité
est grande. Ce type de pompes est très utilisé sur les chantiers du bâtiment et des travaux publics. Il faut
disposer d’une alimentation électrique (secteur ou groupe électrogène) ad-hoc.

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Le câble électrique comporte une gaine d'amenée d'air jusqu'au moteur; ne jamais immerger la fiche du
câble :
à la prise de courant utilisée doit comporter une prise de terre
à la pompe doit toujours être dans l'eau lors de son fonctionnement, mais jamais immergée
à ne pas poser la pompe à même le sol du local à épuiser (ou le fond d'un puisard) mais intercaler
un objet (une brique par exemple) pour la dégager, afin d'éviter l'aspiration de boue ou de sable
à avant toute manipulation de la pompe, débrancher la prise de courant
à ne transporter la pompe qu'au moyen de sa poignée

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 5


CONNAISSANCE Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES MATÉRIELS D’ÉPUISEMENT A 1

LES ASPIRATEURS À EAU


Appareils prévus pour l’aspiration de petits volumes d’eau (de l’ordre de 50 à 60 litres). La hauteur
d’aspiration est très faible (quelques mm).

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 6


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

B1 DIVERSES ESPÈCES D’ANIMAUX,


LEURS COMPORTEMENTS ET LEURS DANGERS
Toute intervention au contact des animaux présente des risques pour le sapeur-pompier. Ces risques sont
principalement dus à des comportements défensifs. Le tableau ci-dessous résume les principales missions
animalières des sapeurs-pompiers, leurs risques et la conduite à tenir.

MISSIONS RISQUES CONDUITE À TENIR

ACCIDENT D’UN CAMION animaux divagant sur la voie faire intervenir un vétérinaire
TRANSPORTANT DES ANIMAUX publique qui peuvent provoquer récupérer les animaux en
VIVANTS de graves collisions divagation et les charger dans
animaux excités très difficiles à une bétaillère vide
récupérer trier les animaux blessés
restant dans le camion

CHEVAL OU BOVIN AYANT GLISSÉ coups de pieds, coups de faire intervenir un vétérinaire
DANS UN TROU cornes. Un animal affolé peut faire intervenir des animaliers
CHEVAL OU BOVIN TOMBÉ DANS être très dangereux, il faut (un plongeur si nécessaire)
UNE PISCINE souvent le tranquilliser avant de pomper rapidement l’eau
pouvoir intervenir jusqu’à ce que l’animal ait pied
noyade de l’animal soutenir l’animal hors de l’eau
en le maintenant par la tête et
par la queue

ECURIE OU ÉTABLE EN FEU affolement des bêtes qui ont il faut sortir les animaux le plus
tendance à retourner dans le vite possible et les maintenir
feu parqués
risque de se faire bousculer ou faire intervenir un vétérinaire
piétiner et des animaliers

CHEVAL OU BOVIN EN DIVAGATION accident de la circulation bloquer la circulation


coups de pieds, des coups de agir dans le calme ; ne pas
corne ou charger exciter l’animal
faire intervenir un animalier et
un vétérinaire ou une personne
connaissant bien les animaux
(éleveur) qui organise la
capture

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 7


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

MISSIONS RISQUES CONDUITE À TENIR

CHIEN ACCIDENTÉ (BLESSÉ OU morsures approcher l’animal par l’arrière


INANIMÉ) pour apprécier ses réactions
museler le chien
le mettre sur un brancard

CHIEN BLOQUÉ DANS UNE PAROI morsures faire intervenir une équipe de
ROCHEUSE secours en montagne et un
animalier
si le chien est affamé : ne lui
donner à manger qu’après
l’intervention pour éviter tout
comportement agressif

CHIEN ENFERMÉ DANS UNE VOITURE coup de chaleur souvent mortel si on peut ouvrir la voiture :
pour le chien mouiller le chien pour le
refroidir et l’emmener chez le
vétérinaire
si on ne peut pas ouvrir la
voiture : l’arroser

CHIEN DANS UNE VOITURE morsure faire intervenir un animalier


ACCIDENTÉE attraper l’animal avec un lasso
et le sortir de la voiture

CHIEN MÉCHANT MENAÇANT LA morsure faire intervenir un animalier


SÉCURITÉ maîtriser l’animal avec un
lasso ou au filet
faire intervenir la police ou la
gendarmerie

CHAT PERCHÉ AU SOMMET D’UN griffure ce n’est pas une urgence


ARBRE morsure ne prendre aucun risque

ANIMAUX EXOTIQUES OU DE CIRQUE éléphant, lion, girafe, panthère, faire intervenir un vétérinaire
bison, singe sont les plus calmer la population
dangereux faire prévenir le propriétaire

SERPENT PROCHE D’UNE morsure parfois mortelle attraper le serpent


HABITATION attention aux espèces exotiques s’il s’agit d’une espèce
parfois détenues par les exotique : ne rien faire sans la
particuliers et qui peuvent être présence d’un spécialiste
dangereuses

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 8


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

DANGERS PHYSIQUES ET INFECTIEUX


Les animaux apeurés ou agressifs sont souvent dangereux pour l’homme et présentent un certain nombre
de dangers. En outre, l’infection consécutive à une blessure provoquée par un animal nécessite un
traitement immédiat et adapté.

l DANGERS PHYSIQUES
Cheval : ruade (risque de mort ou fracture), danger des postérieurs, des antérieurs, risque de morsure
Bovins : coup de corne (risque mortel par perforation artérielle, du thorax ou de l’abdomen), danger des
postérieurs
Carnivores : morsure ou griffure
Porcins : morsure
Bêlier : coup de tête

l DANGERS INFECTIEUX ET ALLERGIQUE


L’effraction cutanée suite à une morsure, une ruade, etc. peut provoquer l’introduction d’un corps étranger
(terre, gravier, salive, etc.) :
à les piqûres d’insectes risquent de provoquer une réaction allergique chez un sujet sensible
(exemple : réaction allergique aux piqûres de guêpes). La réaction allergique peut entraîner la mort
du sujet piqué
à dans tous les cas (blessure, morsure, piqûre...) le sapeur-pompier qui en est victime doit prévenir
le médecin et son chef de corps
Dans le cas particulier des carnivores, le chien ou le chat mordeur doit être conservé par son propriétaire ou
mis en fourrière, de façon à ce que trois visites du vétérinaire à 8 jours d’intervalle soient effectuées pour
éliminer la maladie rabique, mortelle lorsque les symptômes sont déclarés.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 9


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

B2 RESPONSABILITÉ ET ROLE DU V ÉTÉRINAIRE

Toute intervention animalière est potentiellement dangereuse. Les sapeurs-pompiers animaliers sont
équipés et entraînés à ce type de risque. Le vétérinaire sapeur-pompier est indispensable à leur formation
et à leurs interventions. En effet, lui seul est à même de connaître les espèces particulières et les techniques
de sauvetage et de relevage d’animaux, notamment des chevaux et des bovins.

CATÉGORISATION
ON CATÉGORISE LES ANIMAUX SELON QU’ILS SONT
à sauvages
à domestiques
à protégés

LES ANIMAUX DOMESTIQUES SONT RECONNAISSABLES PAR DES SIGNES CARACTÉRISTIQUES


à chiens : tatouage (oreille ou face interne des cuisses) avec inscription à un fichier central détenu
par la société centrale canine
à chats : tatouage à l’oreille avec inscription au fichier central détenu par le syndicat des vétérinaires
à bovins : bague sanitaire à 10 chiffres (les deux premiers numéros indiquant le numéro du
département)
à chevaux : le signalement de l’animal est reporté sur un livret signalétique. Actuellement, il se met
en place un système électronique par implantation d’une puce LES ANIMAUX

TÉLÉANESTHÉSIE
La téléanesthésie est un acte professionnel vétérinaire. Seuls les vétérinaires sont habilités à utiliser les fusils
hypodermiques qui servent à inoculer à distance l’anesthésique adapté à l’animal concerné.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 10


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

B3 MATÉRIELS D’INTERVENTION ANIMALI ÈRE

DÉNOMINATION ET USAGE DU MATÉRIEL


l CARNIVORES
Pour capturer les carnivores on utilise divers moyens comme le lasso, la lacette, la cage, la pince à chat ou
la cordelette.
Le lasso permet de maîtriser les chiens ou les chats, à condition de pouvoir les approcher facilement. Il doit
toujours être passé autour du cou de l’animal, serré et bloqué. Il assure alors le maintien de l’animal à
distance respectable et sans risque.
La lacette est un lacet ou cordelette d’une longueur de 1,20 m. Elle permet de museler tous les animaux
à museau pointu.
La cage peut être en plastique ou en bois, elle est indispensable pour soigner et transporter le chien ou le
chat qui est capturé.
La pince à chat est plus courte que le lasso et donc plus adaptée aux petits animaux ; elle permet de saisir
le cou du chat et de le serrer grâce à la poignée.

l BOVINS ET CHEVAUX
Pour ce qui concerne les bovins et les chevaux on utilise des moyens plus importants. Notamment la
cordelette, la mouchette, le fusil hypodermique ou la sangle de levage. Toute intervention concernant les
chevaux nécessite la présence d’un vétérinaire sur les lieux.
La cordelette est utilisée pour confectionner un licol. Sa longueur doit être d’environ 3 mètres. On la fait
passer autour des cornes (si le bovin en a) ou autour du cou, puis autour du mufle. Pour maintenir l’animal,
l’autre extrémité doit être solidement amarrée à un arbre ou à un poteau.
La mouchette est un instrument de contention qui permet de tenir l’animal par le nez. On passe les deux
mors de la pince dans les naseaux, on serre en faisant coulisser la bague métallique puis on amarre la
cordelette fixée à l’autre extrémité de la mouchette vers le haut.
Le fusil hypodermique est indispensable pour la capture à distance de gros animaux. La distance de tir
maximale est d’environ 40 mètres. Il ne peut être utilisé que par du personnel qualifié, sous le contrôle d’un
vétérinaire. Il existe des fusils à gaz ou à poudre. Le projectile est une seringue hypodermique remplie d’une
drogue anesthésique.
Les sangles de levage sont indispensables pour sortir un bovin ou un cheval tombé dans un trou, une
piscine Ce sont de grosses sangles sur lesquelles coulissent deux petites sangles. On place les deux
grosses sangles autour de l’animal : l’une en arrière des membres antérieurs, l’autre en avant des membres
postérieurs. Les petites sangles sont passées à l’avant et à l’arrière de l’animal. Toutes ces sangles sont
accrochées à un élément rigide (barre ou anneau) qui pourra lui-même être tiré par un engin de levage
(grue, tracteur ).

l REPTILES
Pour les serpents on utilise un crochet à serpent ou une glacière.
Le crochet à serpent permet de capturer les serpents sans les blesser et sans danger. C’est une tige
métallique de 50 cm à mètre, coudée à son extrémité.
La glacière permet d’y placer le serpent après sa capture. On peut ainsi le transporter en toute sécurité.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers B/1 11


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

B4 UTILISATION DU MAT ÉRIEL ET DES TECHNIQUES


ADAPTÉE S
ANIMAL ENLISÉ, DANS L’EAU OU EN EXCAVATION
Les interventions concernant les animaux enlisés, dans l’eau ou en excavation sont des interventions à
caractère particulier. Il doit être systématiquement fait appel au vétérinaire qui jugera des moyens à mettre
en œuvre et des soins à apporter à l’animal.

RELEVAGE D’UN ANIMAL BLESSÉ OU CAPTURE D’ANIMAL

l RELEVAGE D’UN ANIMAL BLESSÉ


Un animal blessé doit être transporté sur un plan dur. La méthode de relevage à employer doit s’inspirer
des méthodes classiques du secourisme. Attention : il est impératif que la contention de l’animal blessé qui
va être relevé soit parfaite afin d’éviter tout risque d’accident.

l CAPTURE D’OISEAUX
Cette opération est toujours difficile à réaliser. Il faut tenter de récupérer le volatile en faisant preuve
d'imagination et d'à-propos. L'oiseau est remis à la police ou à son propriétaire.

QUELQUES MOYENS
à filet
à appât par graines de maïs ou de riz
à lance à jet diffuseur pour obliger un perroquet perché dans un arbre à se poser à terre
à échelles à coulisses, EPS ou EPA (dans les cas exceptionnels et si la résistance du sol le permet)

l CAPTURE DE REPTILES

à se protéger les mains par des gants


à utiliser un crochet à serpents
à placer ensuite le reptile dans un sac
à le remettre à la police ou à la gendarmerie

NOTA : un équipier sapeur-pompier doit assurer la protection immédiate de son binôme à l'aide d'une
baguette souple et d'un bâton ou d'un manche de pelle.

PRÉCAUTIONS A PRENDRE
à n'engager que le minimum de personnel nécessaire
à faire éloigner les curieux par la police ou la gendarmerie

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 12


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

CHIENS - CHATS
Les interventions concernant les chiens et les chats sont fréquentes et parfois dangereuses. Il est important
que les sapeurs-pompiers soient bien informés des méthodes à employer pour leur capture.
Capturer un animal, c’est avant tout savoir l’aborder. L’intervenant doit posséder un minimum de
connaissances sur le comportement animal.
Sons, odeurs, mouvements du corps sont les signes qui constituent le langage animal. Les animaux
domestiques, et plus particulièrement le chien, considèrent pratiquement l’homme comme un individu
dominant de leur propre espèce. Ils interprètent souvent ses réactions comme s’il agissait d’un congénère.
Parce qu’il coexiste souvent étroitement avec l’homme, le chien connaît, en plus, une partie de son langage
propre (nos réactions de peur, d’agressivité ).

NE PAS FIXER L’ANIMAL


Pour capturer un animal, il y a donc des gestes à éviter pour ne pas le faire fuir, ne pas l’affoler ou pour ne
pas déclencher une réaction agressive. Ainsi, on ne fixe jamais un chien ou un chat dans les yeux de façon
prolongée. Cette attitude est utilisée par l’animal dans les moments de tension extrême. C’est un signe de
peur ou de mauvaise intention.
De la même façon, il ne faut pas s’approcher trop vite du sujet à capturer. Tout animal s’enfuit quand un
adversaire, qu’il pense supérieur, arrive à une certaine distance appelée “ point de fuite ”. Cette distance
variant proportionnellement avec le degré de crainte inspiré par le rival, il faut approcher doucement, en
mettant l’animal en confiance.
Si l’homme veut capturer un sujet par surprise ou en l’acculant, il commet une erreur. Il dépasse en effet le
“ point critique ” qui est la distance à laquelle un animal ne fuit plus mais livre combat à tout ennemi, avec
l’énergie du désespoir. Pour que la capture se fasse facilement, il faut donc raccourcir au maximum la
distance de fuite et éviter de franchir le point critique.
Certains dispositifs de capture (type lasso ou pince) permettent de respecter ces règles et d’éviter le combat.

ÉVITER LE COMBAT
Après avoir assimilé ces notions fondamentales, l’homme doit apprendre à interpréter les attitudes
corporelles de l’animal. Elles reflètent parfaitement ses intentions.
On peut ainsi éviter de déclencher une réaction agressive, ou du moins la prévoir, et l’esquiver : l’attaque
est toujours précédée par une sommation en règle.

LE CHAT
Le chat n’échappe pas à cette idée. Il est toutefois moins patient que le chien et il passe très rapidement
aux actes après la sommation. Il commence par faire le gros dos, se dresse sur des pattes raidies, il hérisse
les poils du dos et de la queue qu’il place sur le côté du corps. Il aplatit ensuite les oreilles, plisse le nez,
émet un grondement profond entrecoupé du “ crachement ”. Si le chat “ crache ”, le point critique est
franchi. On risque alors une attaque éclair suivie d’une fuite.
Dans un milieu étranger, le chat est souvent effarouché et son attitude diffère. Il se replie sur lui-même,
s’aplatit sur le sol, couche les oreilles, remue le bout de la queue d’un côté et de l’autre, en signe de colère.
Il peut grogner discrètement. Il cherche alors à se cacher et non à attaquer.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 13


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

S’il ne peut pas, il se couche sur le côté, le dos contre le mur et il lance un coup de patte si l’homme
s’approche. Ensuite, il se met sur le dos, les quatre pattes levées, toutes griffes dehors. Cette position
désespérée est suivie d’un combat furieux.

LE CHIEN
Chez le chien aussi les niveaux d’agressivité se manifestent par différentes attitudes corporelles : érection
des poils du dos, expression du museau, position de la queue et des oreilles. Les chiens forts et de grande
taille ont plus facilement une attitude dominante et agressive. Il en est de même si l’environnement lui est
familier ou s’il est en présence de son maître.
Pour aborder un chien, l’homme doit se servir de ce langage et de ces règles comportementales pour se
faire considérer comme individu dominant. L’animal adopte alors une attitude de soumission. On distingue :
à la soumission active : le chien est légèrement courbé, la queue basse, les oreilles en arrière et contre
la tête. Il donne des petits coups de langue et des petits coups de pattes avec les antérieurs. Il remue
souvent la queue. Il faut se méfier de ces chiens très craintifs qui remuent la queue. Ils peuvent être
terrifiés par une main qui s’approche au point de perdre tout contrôle et de mordre
à la soumission passive : le chien se met à demi sur le dos, expose son abdomen et sa région ano-
génitale. Les oreilles sont rabattues contre la tête, la queue est repliée entre les pattes
Un chien en position de soumission doit être mis en confiance et traité doucement. Il ne comprendrait pas
une réaction violente alors qu’il s’avoue vaincu.

PLUSIEURS MÉTHODES DE CAPTURE


Le choix de la technique et du matériel se fait en fonction de l’espèce en cause, des réactions de l’animal
et dans le respect des règles précédentes.

à les méthodes psychologiques : elles découlent directement de ce qui précède. L’animal est mis
en confiance si l’on connaît son nom. On s’approche doucement, sans le regarder, en lui parlant
d’une voix décidée mais calme. C’est souvent suffisant pour approcher un animal et lui passer une
laisse ou l’attraper à la main

à les méthodes chimiques : il s’agit de toutes les techniques qui font appel à des agents souvent
inutilisables pour la capture proprement dite

à les méthodes mécaniques : on distingue deux types principaux : des méthodes défensives et
des méthodes offensives. Les premières comprennent tous les moyens permettant à l’homme de se
protéger contre les réactions agressives de l’animal. Si le costume matelassé peut impressionner
l’animal, il est en revanche, tout comme les gants en cuir avec dessus en mailles métalliques, peu
adapté à la pratique quotidienne. Les gants n’assurent qu’une protection relative et, en gênant les
mouvements, ils augmentent de façon importante les risques de fuite. Les méthodes offensives sont
les plus intéressantes :

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 14


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

l les filets et les couvertures, en aveuglant temporairement l’animal, permettent une bonne capture
si l’on fait preuve d’adresse et de rapidité. Leur principal inconvénient réside dans le fait que les
moyens de défense ne sont pas neutralisés. Couplés à une autre technique (contention chimique,
pinces ) ils rendent de très bons services pour la capture des chats les plus dangereux
l les cages à contention, souvent conseillées pour le chat. Elles rendent obligatoire une contention
chimique et ne suppriment pas (mais compliquent) le temps le plus périlleux c’est à dire la capture
du chat et son transfert dans la cage s’il ne s’est pas échappé entre temps
l les muselières : existent en de très nombreux modèles. Elles sont toutes difficiles à poser
l la lacette est un excellent moyen de fortune pour museler le chien

HYMÉNOPTÈRES
l DESTRUCTION DES NIDS DE GUÊPES, FRELONS

LES GUÊPES

La guêpe est un insecte hyménoptère à la taille fine, à l'abdomen annelé de jaune et noir, muni d'un
aiguillon venimeux et qui vit en société dans des “ nids de papier ” (fibres végétales mâchées et
agglutinées).

Le nid formé de plusieurs étages d'alvéoles dispose d'une ouverture. Celle ci est tournée vers le bas lorsque
le nid est accroché à une branche d'arbre, à une panne de toiture, ou vers le haut lorsque le nid est enterré.

Les guêpes élisent domicile de préférence dans les endroits calmes, secs et bien exposés au soleil (combles
trous de mur, vides sanitaires, troncs d'arbres, tombes, sol...).

LES FRELONS
Le frelon est une grosse guêpe, ordinairement roux et jaune. Il atteint 3 à 4 centimètres de long.

DANGERS
Les piqûres de guêpes ou de frelons provoquent une vive inflammation locale et parfois un malaise. Elles
peuvent être graves, parfois mortelles, si elles sont multiples ou si elles se produisent en certaines régions
du corps (nuque, orifices naturels tels que les muqueuses de la bouche ou sur certains terrains allergiques).
Les piqûres étant très dangereuses, il est nécessaire que le personnel soit bien protégé. Il convient donc
que l'opérateur de la destruction soit habillé de façon telle qu'aucune surface de l'épiderme ne soit à l'air
libre car guêpes et frelons deviennent offensifs et dangereux dès qu'ils sont dérangés ou attaqués.

l MATÉRIEL DE PROTECTION
Combinaison de protection pour équiper l'opérateur de la destruction.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 15


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

l MATÉRIEL ET PRODUIT
Le matériel utilisé pour la destruction est un pulvérisateur à pression préalable contenant un produit
insecticide dont les qualités sont les suivantes :
à action pratiquement instantanée et irréversible par paralysie suivie de mort
à non toxique pour les personnes, non corrosif

l DESTRUCTION
La destruction doit toujours se dérouler à la tombée de la nuit, ou le matin avant le lever du soleil : à ces
périodes de la journée tous les insectes ont alors rejoint leur nid.
Les nids de guêpes et de frelons sont gardés par un “ guetteur ” qui tourne sans cesse aux abords, véritable
sentinelle, toujours prête à donner l'alerte. Il faut s'approcher du nid avec discrétion.
Deux cas peuvent se présenter :

à le nid est accessible : pulvériser du produit insecticide à l'entrée du nid, ainsi que sur les parois
externes afin de combattre la vie de l'essaim à l'intérieur même de celui-ci
à le nid est inaccessible (entre 2 parois, vide sanitaire, tronc d'arbre, faux plafond, enterré) : par
toutes les entrées où les hyménoptères pénètrent vers le nid, pulvérisation copieuse sur les parois
du volume contenant le nid et autant que faire se peut vers le nid lui-même. Les gouttelettes du
produit se déposeront sur le nid et l'entrée. Attendre les résultats. Eventuellement, répéter
l'opération le lendemain
Il n’est pas nécessaire de détruire planchers, murs, cloisons, toitures : les insectes emportent le produit
jusqu'au nid avec leurs ailes et leurs pattes.

l CONSEILS
à ne pas pulvériser loin de l'orifice mais toujours dans l'entrée principale utilisée par les insectes
à la pulvérisation d'insecticide doit être d'autant plus copieuse que l'ampleur de l'essaim est
importante ou appréciée comme telle
à ne jamais frapper sur un tronc d'arbre renfermant un essaim de guêpes ou de frelons
à se méfier des conduits de fumée désaffectés qui peuvent être en mauvais état. Ne pas allumer de
feu pour réaliser la destruction mais pulvériser le produit insecticide à l'intérieur de la cheminée
à ne jamais utiliser d'essence pour détruire un nid
à en cas de piqûres multiples, demander le médecin

l RÉCUPÉRATION D’ESSAIMS D’ABEILLES


Plus petites que les guêpes les abeilles sont de couleur grise. Elles disposent d'une paire d'yeux à facettes
et trois yeux simples, des antennes courtes, deux paires d'ailes qui battent ensemble pendant le vol grâce
à un dispositif d'accrochage, un abdomen séparé du thorax par un étroit pétiole. Un essaim peut comporter
de 10 000 à 60 000 abeilles. Seules les abeilles femelles possèdent un aiguillon. Les abeilles mâles sont
en nombre limité dans un essaim (quelques centaines).

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - B/1 16


RISQUE ANIMALIER Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
ET ROLE DU VÉTÉRINAIRE B 1

DESTRUCTION
La destruction immédiate des essaims d'abeilles n'est effectuée que s'il y a danger, (école, hôpitaux,
cliniques...). L’intervention se déroule selon le processus et les précautions préconisés pour la destruction
des nids de guêpes, frelons.

RÉCUPÉRATION
S'il n'y a pas danger, il faut demander au CODIS la présence d’un apiculteur. Il dispose en effet d'une liste
d'apiculteurs susceptibles d'effectuer l'enlèvement des essaims d'abeilles.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 17


DANGERS PARTICULIERS
Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
C 1

C1 MISE HORS SERVICE D’UN ASCENSEUR


DÉGAGEMENT D’UNE PERSONNE BLOQU ÉE
DANS UN ASCENSEUR
Bien que le dépannage des cabines d’ascenseur ou des monte-charge soit du ressort des installateurs, les
sapeurs-pompiers doivent en apprendre la technique afin de procéder au dégagement d’urgence de
personnes bloquées à l’intérieur (asthmatiques, personnes âgées lors de grandes chaleurs, etc.) ou coincées
(désincarcération). L’équipier sapeur-pompier doit quant à lui connaître les règles de sécurité à respecter
lors d’interventions sur ces appareils.
Les ascenseurs peuvent être de plusieurs types et de plusieurs marques. Les appareils électriques et
hydrauliques composent l’essentiel du parc actuellement en service. Mais, d’une manière générale, les
règles de sécurité à respecter sont valables pour tous les types d’appareils.
Ils sont composés des principaux éléments suivants :
à une cabine
à des guides le long desquels se déplace la cabine
à des câbles métalliques qui passent sur une poulie d’adhérence
à un contrepoids
à une gaine
à un treuil
à une machinerie

RÈGLES DE SÉCURITÉ

l ASCENSEURS ÉLECTRIQUES
Les ascenseurs électriques se composent essentiellement d’un treuil agissant sur le ou les câbles qui
soutiennent la cabine. Le treuil est entraîné par un moteur électrique. Le moteur met en mouvement une
poulie qui entraîne le déplacement d’un câble au bout duquel sont accrochés d’une part la cabine et d’autre
part un contrepoids. Un frein mécanique, à commande électrique, agit sur le moteur pour immobiliser
l’appareil. La panne du moteur ou le défaut de fonctionnement du frein sont les causes principales du
blocage des cabines d’ascenseur.
La rupture des câbles de suspension est plus rare. Dans ce cas, les ascenseurs électriques possèdent
obligatoirement un dispositif de sécurité dit “ parachute ”, composé de freins agissant automatiquement
sur les rails de guidage de la cabine. La cabine s’immobilise aussitôt.

l ASCENSEURS HYDRAULIQUES
Les ascenseurs hydrauliques ont une structure générale commune aux autres types d’ascenseurs. Leur mise
en mouvement est assurée par une centrale hydraulique et un piston. Le mouvement du piston permet le
déplacement de la cabine.
La principale mesure d’urgence consiste à évacuer les occupants de la cabine.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 18


DANGERS PARTICULIERS
Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
C 1

EVACUATION DE PASSAGERS BLOQUÉS DANS UNE CABINE


IL FAUT PRÉALABLEMENT À TOUTE INTERVENTION
à reconnaître les lieux (type de la machine, emplacement de la machinerie, etc.)
à s’assurer de la position de la cabine dans la gaine et de la fermeture et du verrouillage effectif de
toutes les portes palières
à couper le courant en manœuvrant l’interrupteur général situé dans le local de la machinerie. Un
équipier ou un gradé doit impérativement rester à proximité de l’interrupteur de telle sorte que
personne ne risque de provoquer un accident en rétablissant le courant
à s’assurer de l’état de la ou des victimes, le cas échéant, et les rassurer de vive voix (éventuellement
par interphone ou téléphone, s’il en existe) ; recommander aux passagers de ne pas tenter de
quitter la cabine

EN CAS D’IMMOBILISATION DE LA CABINE À UN ÉTAGE DONT LA PORTE PALIÈRE RESTE


VERROUILLÉE
Les sapeurs-pompiers peuvent, depuis le palier, procéder à l’ouverture de la porte au moyen de la clé
spéciale adaptée au type de porte.
Dans ce cas il faut strictement respecter les mesures suivantes :
à ne jamais déverrouiller, sans nécessité absolue, une autre porte que celle derrière laquelle stationne
la cabine, et à la condition expresse que ce soit pour dégager des passagers
à refermer et verrouiller la porte qui a été ouverte ; s’assurer de l’efficacité de cette opération, soit
en exerçant une traction sur le battant, soit en essayant de déplacer le panneau de la porte
coulissante
à si l’on constate, à un niveau quelconque, qu’une porte est déverrouillée en l’absence de cabine,
prendre immédiatement toutes mesures pour en interdire l’approche et procéder à son verrouillage
effectif

EN CAS D’IMMOBILISATION DE LA CABINE ENTRE DEUX ÉTAGES

l IL FAUT MANŒUVRER LA CABINE


à pour les ascenseurs électriques :
l débloquer le système de freinage
l manœuvrer le volant prévu à cet effet (en descente ou en montée)
l lorsque la cabine est arrivée à hauteur d’un étage une marque peinte apparaît sur le câble
l bloquer le système de freinage

à pour les ascenseurs hydrauliques :


l appuyer sur le bouton de couleur rouge (retour de l’huile dans le réservoir)
l attendre que la cabine soit descendue (seul sens de manœuvre possible)
l relâcher le bouton rouge

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 19


DANGERS PARTICULIERS
Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
C 1

l SI LA MANŒUVRE EST IMPOSSIBLE


Le plancher de la cabine se trouve à une certaine hauteur au-dessus du palier d’un étage. Entre ce palier et
le plancher de la cabine existe un intervalle suffisant pour créer un vide. Ce vide constitue un danger si on
ouvre la porte palière sans précautions :
à le dégagement des personnes doit s’opérer vers le haut
l soit par la trappe en toit de cabine s’il y en a une
l soit directement vers le palier supérieur s’il existe un intervalle entre le toit de la cabine et le palier
En cas d’impossibilité il faut envisager le découpage du toit de la cabine. Cette manœuvre n’est entreprise
qu’après avoir pris les précautions suivantes :
à accrochage de la cabine au moyen de cordes ou d’élingues sur un point d’ancrage
à se renseigner sur le tour de taille des occupants
à avertir les occupants du niveau sonore à supporter (présence d’enfants, personnes âgées, malades)
Si cette solution n’est pas praticable il faut envisager une manœuvre de force qui ne peut être réalisée que
par des moyens spécifiques et un personnel entraîné.

l EN QUITTANT LES LIEUX DE L’INTERVENTION IL FAUT


à s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif de toutes les portes palières, ainsi que de la mise
hors-service de l’appareil
à ne pas rétablir l’alimentation électrique de l’installation
à préciser à la personne qualifiée (syndic, propriétaire, concierge) la mise hors-service de l’appareil et
la nécessité de faire intervenir un spécialiste. En son absence, inscrire sur la porte palière du rez de
chaussée la mention “ ascenseur hors service ”

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 20


DANGERS PARTICULIERS
Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
C 1

C2 DÉBLOQUER UNE CABINE T ÉLÉPHONIQUE


ET DES TOILETTES PUBLIQUES
Cette fiche sera traitée lorsque le scénario pédagogique de la DDSC sera paru. En attendant, se reporter aux notices
des constructeurs.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 21


UTILISATION Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES TRONÇONNEUSES D 1

D1 PRÉSENTATION DE LA MACHINE

Remplissant leur mission de protection des personnes et des biens, les sapeurs-pompiers sont appelés à
intervenir à la suite d’événements exceptionnels (tempête ) pour dégager la voie publique d’arbres ou de
poteaux renversés ou abattre ceux qui menacent de tomber (sur une habitation, une école, etc.).
Pour ce faire, la plupart des centres de secours disposent de tronçonneuses.
Ces machines sont équipées d’un moteur thermique à deux temps (mélange à 4 %). Elles doivent être
entretenues et mises en œuvre conformément aux directives du constructeur.

ELLES COMPORTENT LES PARTIES PRINCIPALES SUIVANTES

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 22


UTILISATION Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES TRONÇONNEUSES D 1

D2 LA PROCÉDURE D’UTILISATION

Les interventions de tronçonnage sont dangereuses en raison de leur contexte même et des risques liés à
l’utilisation du matériel. Elles peuvent être rendues encore plus dangereuses par la présence, entre autres,
de fils électriques (tombés à terre ou non).
Un premier danger est directement lié à la machine : la coupure due à la chaîne peut entraîner des lésions
importantes (section de membre) ; des atteintes plus bénignes peuvent également survenir en cours
d’utilisation (brûlure due au pot d’échappement). Un second est lié au bois à couper : il n’est pas rare de
voir un arbre qui tourne sur lui-même et tombe sur le tronçonneur.
Tous ces facteurs imposent aux équipiers sapeurs-pompiers utilisateurs des tronçonneuses une bonne
connaissance de leur machine et des techniques de coupe. Seule l’urgence peut autoriser le travail dans des
conditions qui ne soient pas idéales (personnel reposé, conditions météo favorables, travail de jour).
Si les circonstances le permettent il faut dans un premier temps baliser le danger et intervenir plus tard.
Lorsqu’il n’y a pas péril, l’autorité de police doit s’assurer du concours d’une entreprise spécialisée.

LA PROCÉDURE D’UTILISATION
Lors de la mise en œuvre des tronçonneuses il faut se conformer aux règles suivantes :

l RÈGLES GÉNÉRALES
à ne pas fumer
à ne pas faire le plein de carburant en présence d’une flamme
à couper le contact avant d’effectuer un contrôle sur la chaîne
à toujours travailler avec une machine bien affûtée
à faire assurer l’entretien des tronçonneuses dès le retour d’intervention (affûtage, réglage de la
chaîne, plein, huile, mélange, nettoyage du filtre)
à toujours transporter l’appareil le moteur arrêté
à avant de faire démarrer le moteur, s’assurer que la chaîne ne touche aucun objet
à arrêter le moteur avant de poser l’appareil.
à n’utiliser la tronçonneuse que dans des endroits bien ventilés

l SÉCURITÉ DE L’AIRE DE TRAVAIL


à assurer un périmètre de sécurité suffisant autour de l’aire de travail (pendant l’abattage d’un arbre,
la distance minimale de sécurité doit être de deux fois la hauteur de l’arbre le plus haut de la zone
d’abattage ; pendant le tronçonnage, maintenir une distance minimale de 4 m 50 entre les
intervenants)
à faire couper le courant électrique par EDF pour tout travail à proximité des réseaux
à interdire l’usage des tronçonneuses au personnel non formé (elles coupent à plus de
10 000 tours/minute)
à ne pas travailler seul

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 23


UTILISATION Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES TRONÇONNEUSES D 1

à ne pas permettre la présence d’observateurs ou d’animaux dans l’aire de travail


à ne laisser personne rester à proximité pendant le démarrage du moteur ou l’opération de coupe
à ne jamais commencer à couper sans avoir repéré un chemin pour échapper à la chute de l’arbre

l TENUE
à porter la tenue d’intervention et des dispositifs de protection des yeux, des oreilles et de la tête
adaptés
à porter des gants de travail

l POSITION DE TRAVAIL
à prendre la poignée à pleine main. Le pouce toujours dessous, en fonction de la position de la
machine, la main doit se déplacer le long de la poignée
à écarter les pieds de façon à obtenir une meilleure mobilité pour éviter de tomber en cas de poussée
avant arrière ou latérale
à plier les jambes, les coudes en appui sur les genoux pour diminuer le poids sur la colonne vertébrale
à travailler près du tronc
à faire corps avec la tronçonneuse pour un meilleur contrôle
à s’aider de la jambe droite pour porter la machine
à se déplacer la machine toujours côté droit du tronc
à toujours couper avec les deux pieds reposant sur un sol ferme afin de ne pas risquer d’être
déséquilibré

TECHNIQUES D’ABATTAGE
Il faut prendre en considération la force et la direction du vent, l’inclinaison et l’équilibre de l’arbre, ainsi
que l’emplacement des grosses branches. Tous ces facteurs contribuent à déterminer la direction de chute.
Ne pas essayer d’abattre un arbre dans une direction différente de sa direction naturelle de chute.
Ne couper que du bois ou des matériaux à base de bois. Ne pas couper de tôle métallique, de matière
plastique, de maçonnerie, ni de matériaux de construction qui ne soient pas à base de bois
Faire une entaille d’une profondeur environ égale au tiers du diamètre de l’arbre sur le côté du tronc de
telle sorte que l’intersection des deux plans de l’entaille fasse un angle droit avec la ligne de chute. Affiner
l’entaille de telle sorte qu’elle se termine en ligne droite. Afin d’empêcher le poids du bois de reposer sur
la tronçonneuse, couper la fente inférieure avant la fente supérieure
à le trait d’abattage est toujours fait plat et horizontal et à au moins 5 cm au-dessus du plan
horizontal de l’encoche
à ne jamais couper jusqu’à l’encoche. Toujours laisser une bande de bois entre l’encoche et le trait
d’abattage. Cette bande agit comme une charnière. Elle contrôle la chute de l’arbre et empêche le
tronc de glisser, pivoter ou rebondir sur la souche

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 24


UTILISATION Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES TRONÇONNEUSES D 1

à dans le cas d’un arbre de grand diamètre, arrêter le trait d’abattage avant qu’il ne soit
suffisamment profond pour causer la chute de l’arbre ou sa retombée sur la souche. Introduire des
coins en bois tendre ou en plastique dans le trait sans les laisser entrer en contact avec la chaîne.
Les coins peuvent être enfoncés petit à petit pour aider à faire basculer l’arbre
à au moment où l’arbre commence à tomber, arrêter le moteur et poser immédiatement la
tronçonneuse. Evacuer les lieux mais continuer à surveiller ce qui se passe

TRONÇONNAGE
Tronçonnage est le terme employé pour le débitage d’un arbre abattu en bûches.
à ne couper qu’un rondin à la fois
à soutenir les petits rondins sur un chevalet ou un autre rondin pendant le tronçonnage
à maintenir la zone de coupe bien dégagée. S’assurer qu’aucun objet ne puisse entrer en contact avec
l’extrémité du guide-chaîne ou avec la chaîne pendant l’opération de coupe afin d’éviter la
possibilité d’un phénomène de rebond
à ne pas couper un arbre au tronc extrêmement fin ou un gros arbre ayant des branches pourries,
l’écorce détachée ou le tronc creux. Utiliser du matériel motorisé pour l’abattre en le poussant ou
en le tirant. Il est alors possible de le débiter
Pendant le tronçonnage sur un terrain en pente, toujours se placer en amont pour éviter d’être heurté au
cas où la section coupée se mettrait à rouler.

ÉBRANCHAGE ET ÉLAGAGE

Ne jamais monter dans un arbre pour ébrancher ou élaguer. Ne pas se tenir sur une
échelle, une plate-forme, un rondin sans se placer dans une position empêchant une perte
d’équilibre ou une perte de contrôle de l’appareil.

à pendant l’ébranchage se placer de telle sorte que l’arbre se trouve entre l’utilisateur et la chaîne.
Pour couper, se placer du côté du tronc opposé à celui de la branche à couper
à ne pas couper quelque chose se trouvant à une hauteur supérieure au niveau de sa poitrine, car
une tronçonneuse maintenue à une hauteur supérieure est difficile à contrôler en cas de
phénomène de rebond

MISE EN GARDE
Pendant l’élagage d’un arbre, il est important de ne pas faire la coupe au ras de la branche principale ou
du tronc avant d’avoir sectionné la branche à couper plus en aval afin de diminuer le poids de la branche.
Cela évite d’arracher l’écorce de la partie restante de l’arbre.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 25


UTILISATION Objectif
intermédiaire DIV
Quitter Retour Imprimer Rechercher
sommaire
DES TRONÇONNEUSES D 1

EFFET DE FOUET

Tout rondin, branche ou arbuste fléchissant sous la pression d’une autre pièce de bois peut
rebondir lorsque la pièce le retenant est coupée ou enlevée. Faire attention aux situations
de ce genre : elles peuvent constituer un danger.

Faire extrêmement attention pendant la coupe de broussailles et d’arbustes, car les branches fines peuvent
se prendre dans la chaîne et se trouver projetées vers l’utilisateur ou le déséquilibrer.
Pendant la coupe d’une branche se trouvant sous tension, faire attention à la possibilité d’être frappé par
la branche par suite de retour élastique lorsque la tension des fibres de bois se trouve libérée.

Référentiel des formations des sapeurs-pompiers - A/1 26

Vous aimerez peut-être aussi