Calmet (1)
Calmet (1)
Calmet (1)
105l/radiopro:2002008
Vol. 37, no 3, pages 283 à 327
Article
RÉSUMÉ Quelles sont les valeurs qui caractérisent sur le territoire françaici les rayonnements
ionisant7 et les radionucléides d'origine naturelle ? Comment distinguer dans le
résultat d'une mesure la part qui résulte éventuellement d'une activité humaine ?
Afin d'essayer de répondre h ces questions, un questionnaire a été adressé aux
différents organismes qui effectuent en France des mesures de radioactivité dans
l'environnement. Les informations mentionnées dans cette étude se rapportent
exclusivement à des observations faites dans l'environnement à l'extérieur des
bâtiments et du périmètre des installations nucléaires de base (INB). En outre, eues
ne concernent, sauf cas particuliers signalés, que des mesures de rayonnements ou de
radioéléments d'origine naîurelle dont les résultats n'ont pas été perturbés par
l'action de l'homme. L'enquête montre la difficulté actuelle de dresser en France un
bilan exhaustif des connaissances acquises concernant les caractéristiques d u bruit
de fond radioactif d'origine naturelle dans l'environnement. Aujourd'hui en France,
dans le domaine de la radioactivité naturelle, les efforîs consentis manquent de
coordination et d'orientation vers certaines priorités. A ce titre, les mesures des 'jSU
et 23zThprécurseurs des '%Ra et ''Ra des descendants solides émetteurs alpha du
radon (par la mesure des EAP du '"Rn et "'Rn), des émetteurs gamma post
émanation ('14Pb, '14Bi, '"Ph), du '"Pb, "%'O et du I4C doivent être privilégiées.
Abstract Natural radioactivity in the environment of France: levels free from hnman
interference.
On the french territory which levels are characteristic of ionising radiation and
which of radionuclides natural in origin? Is it possible to distinguish the portion of
1.Introduction
Dans le monde, seules quelques zones habituellement proches de sites où se sont
produits des accidents nucléaires majeurs, comme Tchernobyl en Ukraine et
Kyshtym en Russie, se caractérisent par des niveaux d'activité des radioéléments
d'origine artificielle présents dans l'environnement plus importants que ceux dus
aux radioéléments d'origine naturelle.
Quelles sont donc les valeurs qui caractérisent les rayonnements ionisants et les
radionucléides d'origine naturelle sur le territoire français ? Comment distinguer
dans le résultat d'une mesure la part qui résulte éventuellement d'une activité
humaine ? L'impact dosimétrique de cette dernière doit en effet être comptabilisé
dans la limite de dose efficace de 1 OOOpSv par an qui s'applique depuis le
13 mai 2000 aux personnes du public dans tout État membre de la Communauté
européenne (JOCE, 1996).
‘‘
Ce\ valeurs citées dans ce puagrdphc sont cxtrilitcs dc rapports (UNSCEAR, 1988, 1993) ci correspondent à des moyennes
mondiales pour des adultes.
Organisme O B J E C T I F S (*)
Métier Types de m e m m I-ealisées Constituants mesu&
TuteUe Financement m
de base
ref. Nom
m
Assrnation Assonation État ( v m b l e )
1 ACRO protemon de Prestations 0 .o. 0.0.
rcnvuonncmcnt loi I9O1 Cotisahons
w
P
photosynthèse.
L’intensité de ces mécanismes est liée à l’état physiologique des plantes et varie
également selon la saison, le lieu et le moment de la journée d’où de grandes fluc-
tuations susceptibles d’être observées dans l’environnement (Belot et al., 1996).
<
O
r
4
W
I
z,
W
Leur comportement dans la biosphère est conditionné par les propriétés des
éléments chimiques auxquels se rattache chaque isotope mais aussi par les
caractéristiques des eaux, des sols, de la flore et de la faune (AIEA, 1994). Par
exemple, l’existence de formes gazeuses et solubles anioniques pour un même
isotope, est favorable à sa migration dans l’environnement. A contrario, des
formes particulaires ou solubles cationiques conduisent en général à une mobilité
plus réduite. Il en résulte des variations importantes des concentrations des
isotopes des familles de l’uranium et du thorium dans les différents compartiments
de la biosphère.
La dose annuelle due au 40K est limitée à 170 pSv 12. Une valeur identique est
atteinte pour les isotopes de période longue des familles de 238U et du 232Th.
Les doses annuelles dues à l’inhalation des isotopes gazeux du radon (222Rn et
220Rn) sont évaluées séparément car elles résultent de modalités particulières de
transfert dans l’environnement (ICRP, 1993). Leur impact chez l’homme est en
effet lié à l’existence de descendants solides émetteurs alpha à vie courte (218Po,
214p0 et 212 .
Bi) qui se déposent dans les voies respiratoires. Les doses annuelles
dues à l’inhalation des 222Rn, 22% et à leurs descendants sont estimées
respectivement à 60 l 3 et I O pSv.
‘2Cornple icnu de son contrôle homéoostaiique dans Ic corps humain, où b a conccntration est de l’ordre de 0,18 %.
l 3 Pour un individu séjournant 20 % de son temps B I’cxtérieur des bâtiments, une concentration moyenne en 222Rn dans l’air
de 10 Bq m e l un facteur d’équilibre de 0,h enirc Ic 222Rn et ses descendants i vie courte.
TABLEAU 111
Caractéristiques des principaux radionucléides naturels d'origine tellurique.
Characteristics of main natural radionuclides of telluric origin.
a4,77 (72)
TGI 49 9 400
214ü 2,5 x 10'a 4,72 (28) 'Oo
a4,78 (95)
2XR, 1.6 x IO' a 4,59 (5) 16000 os 280 9 500
a4.01 (76)
212~o 0,3 ps a ~ , ï ~
(1) Valeur la plus restrictive dans le cac d'un adultc (ige > 17 ans). (2) L a effciq biologiques d ç gÿ, radioactif\ 222Rn e l 210Rn w l t
dus i IGUE dexendants solidm i Y K courte émeileur\ alpha. L'fncrgic alpha totdle des panicules f m i e s qui s'exprimc cn J ni-', e\l l e
parani8lre cwenticl qui détermine la dose dflivrlic notilmment BU niveau de\ p u m o n s par les descçn<lml\ du radon.
Il a pour origine les radionucléides émetteurs gamma présents dans les roches et
les sols. Le 40K et les descendants émetteurs gamma des séries de 238Uet du 232Th
sont les principaux isotopes responsables de l’irradiation externe d’origine
tellurique des populations (Madelmont et al., 1984).
L’existence d’un élément chimique gazeux, le radon, dans les deux familles de
l’uranium et du thorium contribue à réduire, du fait de son exhalation des sols et
des roches, l’exposition tellurique imputable aux émetteurs gamma post-
émanation présents dans les deux familles (Tab. III).
I4Pour une concentration moyenne en 222Rn dans l’air de 40 Bq K3et un îacleur d’équilihre de 0,4 enirc le 2”Rn et seï
descendanls B vie courte.
” Collahoraiion BRCWIPSN dans le cadre du programme Environnement ei S u t é .
À cet effet, les organismes qui ont participé à cet inventaire ont reçu un jeu de
tableaux (Fig. 1) où les résultats radioactifs relatifs à chaque constituant ou
composante de la biosphère devaient être reportés en fonction de leur zone
d’origine (Tab. IV).
Méthode de urésentation
fréquence du prékvement
>- (vox tableau 4 pour signification
des lettres)
* Pour les mesures occasionnelles, c’est le nombre d’années pendant leur réalisation qui est pris
en compte.
Figure 1 - Modèle de présentdon des données regroupées dans les tableaux VI à XVI,
Presentaiion of the data grouped in Tables VI ta XVI.
m
z
N
O:
Compte tenu de l’abondance des données, de leur variation faible d’une année
sur l’autre pour un radioélément donné et un constituant donné, de méthodes
d’échantillonnage et de mesure différentes mises en œuvre par les organismes
contactés, le recueil des données s’est effectué en tenant compte des prescriptions
suivantes :
- pour les mesures à caractère systématique, liées en général au contrôle
réglementaire des installations nucléaires et à la surveillance de
l’environnement, seules les observations faites en 1997 avaient été prises en
compte. Pour les mesures à caractère occasionnel associées plutôt aux
recherches et expertises, la période de référence prise en compte correspondait
à celle d’exécution de ces travaux,
“Les usincs d e production d’cngrais phospharcs ou qui manipuleni dcs matériaux contenant du ihonum ont été raihchées B
cette catégorie d’installations.
l 7 I I est h noici aue le ietiaitemcni des comhustiblçs nucléaire? a éic a r r W à Marcoule fin 1998.
- dans les deux cas précités, à partir de l’ensemble des valeurs disponibles était
calculée la moyenne et précisées les valeurs minimale et maximale observées
en 1997 (mesures systématiques) ou sur la période particulière consacrée à
l’étude ou à l’expertise (mesures occasionnelles),
- enfin, seules les données correspondant à des mesures sélectives qui
permettaient l’identification des isotopes naturels ont été recensées. D’autre
part, seules les mesures dont le résultat n’était pas perturbé par une activité
humaine ont été retenues.
4. Résultats
Les isotopes naturels sont souvent des radionucléides émetteurs alpha, bêta ou
gamma de faible énergie (Tabs. II et HI) dont la détection nécessite le recours à des
techniques radiochimiques associées à des mesures nucléaires des rayonnements
émis où les causes de perturbation du résultat de la mesure sont nombreuses18
(Robé et al., 1992b).
“Par exemple, Ic phénomène d’aubatténuation variable du rayonnement émis en ïoiiction dcs caractéristiques nucléaires du
radionucléide recherché et d e la naiure d e I’éçhaniillon mesuré.
l9Nombre d’ohaervations disponibles, sensibilité dc\ mesurcs et diversité des isotopes ideniifiés.
TABLEAU V
Rayonnement gamma ambiant en France (nGy h-’). Niveaux non perturbés par l’action de
l’homme. Mesures par balises ou dosimètres renouvelés périodiquement.
Ambient gamma radiation in France (nGy h-’). Levels free from human interference.
Measurements by probes or dosimeters that are regularly renewed.
140 9 (II)
Amont du cycle (80 240)
~
13
Marc«ule 61 6 42 (Vil)
(3X Y 1)~
Retraitement
La Hague 90 13 33 (VII)
(30 170)
~
xx
Centre de Sactay -
((1.6 1.40) O 311 (V)
Auires
iniütlidtions
Cenue de Is Manche
w
(M,.140) 21 26 (Ill)
Niveau de 80
l a mer (50 - 150) 20 9 (XVI)
Hom Altitude Y0
installations moyenne (40 - I XO) 53 9 (XVI)
140
Sommets (70 - 3 0 ) Y 9 (XVI)
* Cf figure 1 et tableau 1.
140 nGy hK1. Ces résultats traduisent l'influence de l'altitude sur l'accroissement
de la composante d'origine cosmique dans le cas des mesures faites sur les
sommets (Fig. l ) , et celle des roches granitiques sur l'accroissement de la
composante d'origine tellurique dans le cas du Limousin.
Lorsque la radioactivité naturelle des sols est connue, il est possible d'évaluer
le débit de dose de la composante tellurique2' et par soustraction de cette valeur à
l'irradiation totale mesurée2', d'en déduire la contribution due au seul
rayonnement cosmique. À titre d'exemple, pour le site de Saclay, ce calcul conduit
à une irradiation d'origine tellurique estimée à 54 nGy h-' pour une irradiation
totale moyenne de 88 nGy h-' d'où une contribution de la composante cosmique
de 34 nGy h-'. Il en résulte des doses annuelles sensiblement équivalentes
associées à ces deux sources naturelles pour un individu séjournant 20 % de son
temps à l'extérieur des bâtiments :
22
- irradiation tellurique : 54 nGy h-' x 8 760 h x 0,2 x 0,7 Sv Gy-' = 66 pSv,
23
- irradiation cosmique : 34 nGy h-' x 8 760 h x 0,2 x 1 Sv Gy-' = 60 pSv.
Les valeurs moyennes françaises sont comparables aux valeurs mondiales. Ainsi,
à partir des analyses effectuées sur les sols récoltés dans l'environnement
immédiat des 2 1 sites électronucléaires français (Tab. VI), l'irradiation tellurique
naturelle peut être estimée à 58 nGy h-', valeur identique à la moyenne mondiale
pondérée proposée par I'UNSCEAR (1988, 1993).
Dans l'évaluation des irradiations externes et des doses annuelles qui y sont
associées, chaque site doit être considéré en tenant compte de ses particularités.
Ainsi, l'irradiation tellurique naturelle calculée sur des plages proches de l'usine
de La Hague n'atteint que 24 nGy h-', compte tenu de la radioactivité naturelle
"Des cucliicients d e 0,0417, 0,463 et 0,604 nGy hKl/Bq kg-' soni pro u\é\ par Saito (Saito et Jacob. 1995) pour évaluer Ic
rayunncmcni tellunque i pariir des concentrations rcapectiveï en "'K, &l et '"Th prcsentes dans les sols.
2 1 En France, les radioclémentï artificiels fmetteur; gamma p r k i i t s dans les sols ci les sédiments ont en général une aciivilé
marginale par rapport à celles imputablcs aux radidlémenia naturels.
"Valeur moyenne d u cucBicicnt d e cnnverïiun dc dose retenu pour dcs adulte, pour le rayonnemen1 d'origine tellurique
(UNSCEAK, 19x8, 1993).
23CocfTicient d e conversion pris égal à l'uni16 compte tenu d e la dominante des muons dans le rayonncment cosmique au
niveau du sol (UNSCEAK. 1988, 1993).
TABLEAU VI
Radioactivité naturelle des sols en France (Bq kg-' sec)* niveaux non perturbés par l'action
de l'homme (notations : cf. Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of soi1 in France (Bq kg-' dry weight)*. Levels free from human
interference (notations: cf. Fig. 1 and Tab. 1).
124 1120
~ 416 - 441 281 - 460 250 - 890
XIV / 95 1 a121 XIV / 5 l a i 5 V / 6 / s /27 XVI / 7 / s / 39
3.5 4 II
'He 1,3. 6.1 < 2.6 - 5.7 6 - 20
XIV 195 I n 121 V 1 6 1 s 127 XVI 17 / s 1 39
98
23s" 2 5 - 173
II 17 l a i 4
..
?14Th (15 54)~ < 54
XIV / 95 / a121
'XJ ,1.3
I?hK;t 25 - 100 26 - 67
Ill 7 l x 1 4 v / h / d / 27
222Rn 18 420
~ 2.46
XIV/3/ XIV / I /
kBq m-' (Robé et ol., 1992) (Robé e t a l . , 1992)
27 35
2HBi 21.34 13-07
v 1111 \ 127 X V I 17 I \ I 3')
-46 45 35
2 2 5 ~ ~ 4-92 41 48 26 43
X I V 1 0 9 l u 1 ?I V 16 / 5 1 27
2'2Ph
* sauf 222Rn, (A)Marcoule, ( O ) Saclay, (+) Stations de rét'irence OPRl en milieu rural.
assez faible présente dans les sédiments marins sableux présents sur l'estran
(Tab. VIII) que cette estimation soit faite à partir des résultats de mesures
effectuées par la Marine nationale ou par I'ACRO. Le calcul des doses doit enfin
s'appuyer sur la connaissance du mode de vie des populations locales. Ainsi un
adulte qui effectuerait quotidiennement une promenade d'une heure sur ces plages
recevrait une dose annuelle due à la composante tellurique naturelle de 6 pSv 24 et
de 12 pSv 25 liée au rayonnement cosmique.
Les sols et les sédiments qui résultent de l'altération des roches sous l'effet du
climat constituent la source de radioactivité naturelle à laquelle se trouve le plus
directement exposé l'homme (Tabs. VI-VIII). Leurs teneurs en radioéléments
naturels déterminent l'importance de l'irradiation externe d'origine tellurique.
Mais leurs caractéristiques radioactives et pédologiques vont aussi conditionner
l'importance des transferts des radionucléides depuis le sol ou les sédiments,
vers l'atmosphère (exhalation du radon, remise en suspension de particules
radioactives), les végétaux terrestres cultivés, les bioindicateurs mais également
influencer le taux de lessivage des radionucléides par les eaux de ruissellement.
Le 40K est, quel que soit le site et le type de prélèvement, l'isotope radioactif
naturel le plus abondant : sa concentration, de 350 à 600 Bq kg-' sec (Gontier,
1998), dépasse en général d'un facteur 10 ou plus celles de tous les autres isotopes
naturels appartenant aux familles de 238U ou du 232Th qui se situent en général
entre 10 et 50 Bq kg-' sec. Toutefois, dans les zones uranifères, en particulier dans
les sois, les concentrations des isotopes de la famille de 238U sont environ deux
fois supérieures à celles habituellement observées dans les autres zones. Cette
différence se traduit aussi au niveau des activités en 222Rn dans les pores des sols
des régions granitiques où elles peuvent varier entre 18 et 420 kBq mp3 ce qui
correspond à des concentrations 10 fois supérieures à celles observées dans des
zones sédimentaires telles que le Bassin parisien (Robé et al., 1992b).
TABLEAU VI1
Radioactivité naturelle des sédiments d'eau douce en France (Bq kg-' sec) niveaux non perturbés
par l'action de l'homme (notations : cf. Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of freshwater sedirnents in France (Bq kg-' dry). Levels free from human
interference (notations: cf. Fig. 1 and Tah. 1).
Il 1 5 1 a l 19
42 37 31
?5 1p3 23 - 66 29 - 54 21 -13
XIVIShlaI23 XtVl17/u120 X1V 14 l a i 6
49 40
2 2 6 ~ ~ 40 - 60 5 - 63
11/5/a/19 V112/a/2X
29
'I4Ph 5.2 - 40
Vl12la128
97 50
'"tpb 50 - 1611 1.7 - 70
11151a119 V I 121 d IW
34 29 32 < 45
22nAc x 59
~ 13 - 35 4,6 - 50
XIV/56/a/23 XlVl 17Ia120 V I 12Ia128 XIVl41a16
33
21211, 6.1 - 52
V/1?1u/2~
TABLEAU VI11
Radioactivité naturelle des sédiments marins en France (Bq kg-' sec) niveaux non perturbés par
l'action de l'homme (notations : cJ Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of marine sediments in France (Bq kg-' dry). Levels free from human
interference (notations: CJ Fig. 1 and Tab. 1).
175 300
~ 29 - 420 250 - 416 402 506
~ 428 - 640
XV1/4/s/l3 XIV/4/a/8 XV/4/v/ XV/S/m/34 XIV/2/t/16
211 13
?Rc 3.4 - 46 12-24 <4-44
XIVI 4 / Y / 8 xv 1 s l rn 133 xiv t 2 1 11 16
< 25
ZiX"
X V I / 4 / s / 13
66 30
22"a 19 - 41
4,h 8.2
~
xv1/4/s/13 I/2/s/l
7.6 16
?'J& .46 35
~ 3.8 .9, 1 1s. 16
XIV / 4 i a i 8 XV / ? 1 v 1 X V 1 5 1 m 134
12 X 17
*I4Ph 7,n - 17 6,2 - 9.9 1 6 - 18
1/2/s/ I XV / 4 1 v 1 XV / 5 / m i 34
15
232?> 7,3 - 21
XVI 1 J / J / 1.3
10
228Ra 5.7 - 20
XVI/4ls/13
9.3 19 w
ESAc 3.0 - 14 7 . 2 . 1? i n . 22 20-91
XIV/4/ald XVI4Ivi XVISInilW X l V l ? / t / 16
Zh Les inesures réalisées par I'ACRO à St-Nicolas d ' Aliermont par exemple (ancienne usine manipulant du radium) donnent
des teneurs maximales en '"Ra dans les sols d e l'ordre de 150 O00 Bq kg-'.
"Le\ doses elficaces calculées dans ce paragraphe correspondeni au cas d'un adulte en activité (débit respiraioire
1.2 m ' h '1.
2x Pour Ic '"Rn facteur de conversion d e dose reienu : 6 nSv/Bq h m-' avec un coefficienl d'équilihre de 0,6 avec ses
descendmis (JOCE, 1996) 19 Bq m-j x X 760 h x 0,2 x 0.6 x 6 nSv/Bq h m-?.
"4YX x 104Bq m? x 8 760 h x 0,2 x 1.2 m' h-' x 5,6 x IO" SviBq (Tah. Ili).
TABLEAU rX
Radioactivité naturelle de l'atmosphère en France, niveaux non perturbés par l'action de
l'homme (notations :CJ Fig. 1 et Tah. 1).
Natural radioactivity of atmosphere in France. Levels free from human interference (notations:
cf. Fig. 1 and Tah. 1).
hquivuknt 63 19
8 . 253 5-44
2XRn (Rq ni.+ VI1 1 2 /<:19 V 16 I f / 3Y
Aérosols 74
desc. a EAP 23 196
~ (13: 68) ( O )
222Rn (nJm-3) 11113imi9 III 1 6 i m i 3
0,42 0.39
0, 15 - 0,7 0.0 I - 0.83
XIV i 1 i dc 126 XIV 1 3 I dc 130
l’estimation des doses liées aux descendants des 222Rnet 220Rn.Dans le cas du site
Est de la France destiné à accueillir le futur laboratoire souterrain de I’ANDRA
(1998), un calcul effectué à partir de la mesure du 222Rn conduit à une dose de
230 pSv, alors qu’en se basant sur les mesures d’EAP, les contributions
respectives des descendants du 222Rn et 22”Rn peuvent être estimées
respectivement à 60 3o et 18 pSv 31.
En dépit de la prédominance des doses par inhalation dues aux descendants du
radon, la mesure de ces derniers est loin d’être systématique, sauf dans le cas des
sites miniers où sa connaissance au niveau du bruit de fond naturel et des zones
soumises à l’impact des travaux miniers est indispensable.
On notera également l’absence de données sur les activités volumiques de l’air
en 232Th dont le coefficient de dose par inhalation est pourtant parmi les plus
pénalisants (Tab. III).
En ce qui concerne le 40K et 238U, les concentrations mesurées dans des eaux
potables prélevées dans des zones dépourvues d’installations nucléaires
conduisent à des doses par ingestion de respectivement de 0,5 et 0,3 pSv.
3031 n J m 3 x 8 7 6 0 h x 0 , 2 x 1 , 1 S v l B q h m ~ ~ = 6 0 ~ S v .
” 20 nJ x 8 760 h x 0,2 x 0,s W B q h m-3 = 18 pSv, cf directive 96/29 (Jammei, 1984).
32 Les mcsures réalisécs par exemplc en Seine en aval de la cenlralc d e Nogeni indiquent dcs concentraiions en ’H qui peuveni
atteindrc 60 Bq 1-’ en @ r i d e estivale. En prenant en compte cettc valeur et une conmnmation d’eau de 2 ]ives par jour, (in
aboutit à une dose annuellc maximale dc 365 J x 2 l/j x 60 Bqil x 0.018 x IO-’ SvlBq = 0.8 LSV.
33Leiriiium. isoiopc d e I’hydrogi-ne, est un des constituants d c la molécule d’eau (H,O), contrairement aux aulrcs isotopes
présenh sous forme dissoute ou associk aux suspensions dans Ici. eaux hmtcs.
TABLEAU X
Radioactivité naturelle de diverses hoisîons en France (Bq l-'), niveaux non perturbés par l'action de l'homme
(notations : cf. Fig. 1 et Tah. 1).
Natural radiodctivity of various beverages in France (Bq 1-'). Levels free from human interference (notations:
cf. Fig. 1 and Tah. 1).
71 0,085 0,042 O, 1
4'K < 3 I -290 0,01)8-0,24(') <0,031 -0,12(x) 0,031 -O,&
XVI/h/v/4 Vil / 5 / rn14 XVI / 4 / Y / XVI / 15 / v / 33
< 25
'H P <8-19
Eaux xv1/4/v/ XVI / 15 / v / 3 3
potables o,ns4 (1)0,0175 0.01 0,Ol
238"
< 0,006 - I,4 < 0,003 - 0,037 ( O ) < 0,OW 0,019
~ < 0,006 0,016
~
UMf
XIK < 7 I .43011
XVI t 7 5 1 v i3ti
O,167
2%"
0 . 0 0 2 ~1.4
taus XVI / 7 5 / Y / 36
n,rii&dkx 0.27
?%RA <O,\)>- ?.3
X V I 175 f v / 30
61)
?"Rn < k,S - M O (OJ
xvl175 / Y IJh
4x 44 47 48
WK 2x - 58 3 6 - 5 9 (') 41 - 5 3 ()' 37-hX
XVi / 19 / a i 2 0 * VI1 / I /in / 39 V / I / rn / XVI / 104 / v /
?Be
Laii
<1
z"$'b 0.4 < 0,8 - < 1,2 (1'
II/l/a/4 V/ l/m/l9
'H p (+)
XVI / s / v /
Les résultats obtenus au niveau des stations de référence des sites miniers sont
comparables aux données recueillies dans les autres zones, les activités de 226Ra
disponibles permettant d’évaluer sa contribution dosimétrique à 6 pSv.
Les données sur les autres catégories de légumes ou fruits dont les
consommations annueiles sont au moins aussi importantes3‘ apparaissent moins
bien renseignées.
Le nombre de résultats de mesure pour les isotopes naturels les plus importants
sur le plan dosimétrique est souvent limité, sauf dans le cas des zones minières où
les dosages effectués sur les stations de référence permettent d’évaluer les doses
annuelles associées :
TABLEAU Xi
Radioactivité naturelle des légumes en France (Bq kg-’ frais), niveaux non perîurhés par l’action de
l’homme (notations : cf Fig. 1 et Tah. 1) .
Natural radioactivity of vegetahles in France (Bq k g ’ fresh weight). Levels free from human
interference (notations: CJ Fig. 1 and Tah. 1) .
TABLEAU XI1
Radioactivité naturelle des fruits et de divers aliments en France (Bq kg-' frais), niveaux non
perturbés par I'action de l'homme (notations : cf. Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of fruit and various foodstuffs in France (Bq kg-' fresh weight). Levels free
from human interference (notations: cf. Fig. 1 and Tab. 1).
50 56 81
40K I I -614 28 - 96 50 110 ( O )
~
11 14 1 a 1 4
Fmits 0,3
'"Ra 0,2 - 0.6
II 14 1 a l 4
0,3 <0,15 < I,I
'"Pb 0.2 - 0.4 < I - < I,9(O)
1114la14 XIVI I S I a l 19 VIIlal
0,002
O - 0,036
XIV/15/a119
121
Ornipignons % 5 5 2M(Vt
XI1121 / r i 13
50
Miel 4oK 16 - l 10 (V)
XIIlI71a113
hl
Viande 4,1K
84-89
(veau) XII 1 l 1 v 14
* Valeur moyenne, (x) Marcoule, (v)moitié nord et centre de la Frdnce. ( O ) Saclay, ( O ) en liaison avec I'ONIC.
Ces denrées constituent, comme les légumes et les fruits, des aliments pour
lesquels le délai entre la récolte et la consommation est court, ce qui augmente la
possibilité d'impact dosimétrique des isotopes naturels à vie courte tels que le
21"Po (période = 138 jours). Cet isotope présente en outre la particularité d'avoir
le facteur de dose par ingestion le plus élevé39 parmi les radioéléments naturels et
d'être par ailleurs bien retenu par certaines espèces mannes (crustacés et
mollusques) consommées par l'homme (Germain et al., 1992, 1995 ; Ryan et al.,
1997).
Pour les poissons d'eau douce, les teneurs en 238U, 226Ra et "'Pb (Tab. XnI)
semblent, pour les stations d'échantillonnage situées en amont des rejets des
installations des mines d'uranium, légèrement supérieures aux valeurs observées
dans l'environnement des centrales ou usines de retraitement4'. Les doses
associées à une consommation annuelle de 5 kg de poissons frais sont les
suivantes :
"La consommalion annuelle d e pommes d e tcrrc rcprésente à elle seule 54 kg an-' pour la caicgorie des légumes racincs.
19 1.2 pSv par Becquerel ingéré.
mPour être plus afhrmatif, il conviendrait d e pouvoir comparer des espèces ayant le même mndc d'alimentation el d'?ire
certain que les cchantillons mesures dans chaque cas correspondaient uniquement i d e la chair.
4 1 En supposant unc consommation annuelle d c 3 k d e creveties e l d c 3 kg d e moules :
moules f
41 Bq kg-'frais x 3 kg m-'x 1,2 x 10 Sv Bq-' = 148 pSv,
'
crevettes 62 Bq kg-' frai.; x 3 kg an-' x l , 2 x 10 Sv Bq-' = 224 pSv.
II conviendrait pour une estimatinn PIUSprécise d'évaluer I'eïfet d c la cuisson sur les activités effectivemeni ingérées.
TABLEAU XII1
Radioactivité naturelle des poissons, mollusques et crustacés en France (Bq kg-' frais), niveaux non
perturbés par l'action de l'homme (notations : cf. Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of fEh, shellfmh and crustaceans in France (Bq kg-' fresh weight). Levek free from
human interference (notations: cJ Fig. 1 and Tab. 1).
Ill4 124
&JK 7 7 . ?IO IOX 137 tx)
1
nidiin\ 2.4
:l~f,>,, 0 . 4 . 3.8
XIV/3/3/ 3
..
O7
4"K 150-470 514 78 ( O ) 10 - 107
XIV/4/a/X VII/l/t/l9 XIV 1 5 / m / 6
' ~ e 16-20
XIV / 4 / a / X
Mollu\quc\ z2xAc
2 4
m a n \ (moule\)
XIV 1 4 / a / x
41
'%l I O - 76
XIV / 5 / a / 2
en 1989 conduit à des doses annuelles par ingestion dues à cette pratique de 8 pSv
pour 232Th,de 1,4 pSv pour 230Th et de 2,3 pSv pour 228Th42.
Quelques remarques générales sur les constituants qui n’entrent pas directe-
ment dans notre ration alimentaire sont présentées ci-dessous (Grauby et al.,
1984).
Des bioindicateurs comme les mousses aquatiques ou terrestres, les algues, les
lichens (Daillant et al., 1996), l’herbe, certaines espèces arbustives permettent de
détecter l’impact des rejets d’une installation nucléaire alors que les mêmes
mesures réalisées sur des constituants de l’environnement consommés par
l’homme ne permettent pas toujours d’identifier la présence de radioéléments
artificiels ou naturels exception faite des champignons.
42Les moules prélevées dans unc sialion influencée par les rejets de l’usine d e La Rochelle montrent dcs niveaux en *’*Th,
?3‘>Th
‘
cl ”8Th d e 15,4, el 14 Bq kg frais, i comparer avcc des activités d e 3.6. 1,8 ci 3,2 Bq kg-’ r e s p i i v e n i e n t mesurés
sur des moules issues d’une station d e référence. Consommation annuclle 3 kg dc moules - irnpacl de la pratique pour le
’
232Th: (15-3,6) Bq kg i r a i s x 3 kg an-’ x 230 x I û 9 S v Bq ’
8 SV.
TABLEAU XIV
Radioactivité naturelle des eaux brutes en France (Bq l-'), niveaux non perturbés par l'action de
l'homme (notations : cJ Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of unprocessed waters in France (Bq 1-'). Levels free from humau interference
(notations: cf. Fig. 1 and Tab. 1).
111 / 2 / h i 9 XV1/21 / m / 1 X
Eau de P P P (0) 0,y
p1uic 'H 0 2 - I 8(x)
VI1 / 2 0 / h / 20' VI1 / 6 / h / 29 XVI / h / m i 19 IV / 2 / rn / 1
0.9 0,l8 01
40K
0.5 1.5 0,026 0 2 0 - 0,3 ( O )
XVI / 3 / \ / 29 VI1 / 100 / rn / 39 111 / 23 / v 1 7
0,07 0,044
*?HU < 0,(H)6 - 0.21 0025
Eaux douce\ XVI / 3 /, / 29 VI1 / 4 / r n / 4
\ou tcrrdincj 0.075
2?hRa
< 0,012 - 0.14
XVI / 3 / \ / 29
TABLEAU XV
Radioactivité naturelle des végétaux terrestres spontanés en France (Bq kg-' sec), niveaux non
perturbés par l'action de l'homme (notations : cJ Pig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactiviîy of spontaneous terrestrial plants in France (Bq kg-' dry weight). Levels free
from human interference (notations:cf. Fig. 1 and Tab. 1).
XIVI 1 8 / a 1 2 3
Cadarache.
TABLEAU XVI
Radioactivité naturelle des végétaux aquatiques spontanés en France (Bq kg-' sec), niveaux non
perturbés par l'action de l'homme (notations :cf: Fig. 1 et Tab. 1).
Natural radioactivity of spontaneous aquatic plants in France (Bq kg-' dry weight). Levels free
from human interference (notations: cf: Fig. 1 and Tab. 1).
1116/a/19
1,s
226Ra 0.4 - 3,7 (')
I l / h / a / 19
.I O~ >A -
Plantes 'l4F'b < 5,4 - 47
d'eau d«uce VI1 / 3 / t / 2 9
3,2 24 21
2lIlPb
0,3 - 7.5 (') 12 - 42 (') 16 - 29 (+)
11/6/a/ XIV/lO/a/21 XIV / 7 / a 120
Pour les plantes aquatiques, la prédominance du 40K est encore plus accentuée
notamment chez les algues (Lambrechts et al., 1992 ; Patti et al., 1990). La réponse
spécifique des espèces vis-à-vis de la rétention des radioéléments naturels est à
nouveau illustrée par les écarts de concentration en 2i0Pb d’un facteur 7 à 8
existant entre les roseaux et les ajoncs d’une part et les mousses aquatiques d’autre
part.
43Dans 1cs années 60,cette teneur allcignail en France plus d e 400 bccqucrel d e I4C par kilogrammc d e carbone du fait d u
nombre d’exploïionï d’engins nucliaires réalisées à cette époque dans l’atmosphère d e l’hémi\phCrc nord.
+France 1983
426 France 1990 B
France 1990
-u
P
+UK recommendedvalue:
51
376 ~ ~~~
c
5
u
m
5 326 ~~ ~ ~~~
v
0
m
276
226 3
Ainsi, lors de la comparaison des résultats obtenus par les modèles avec ceux
issus de mesures sur des échantillons de végétaux. prélevés dans l'environnement
5. Conclusion
Cette enquête est la première de ce genre dans le domaine de la radioactivité
naturelle de par son approche multipartenaires. Dix organismes publics et
associations ont participé à ce travail collectif de synthèse des données initialement
éparses (Annexe). Cette synthèse a permis de dresser un premier état des
niveaux de radioactivité des principaux radionucléides artificiels en fonction des
caractéristiques environnementales du temtoire métropolitain. Ce travail mérite
certainement d’être approfondi.
Il serait donc souhaitable que soit mise en place au niveau national une base de
données informatisées tenant compte des résultats acquis actuels, de l’évolution de
la réglementation (JOCE, 1996) et des réflexions en cours46.
4b Document préparatoire << Exposurcs [rom naiural suurces s 4Re session de I’UNSCEAR. Vienne 12-16 Avril 1999.
À ce titre, les mesures des 238U et 232Th précurseurs des 226 et 228Ra, des
descendants solides émetteurs alpha du radon (par la mesure des EAP du 222Rnet
220Rn), des émetteurs gamma post émanation (2'4Pb, 214Bi, 212Pb), du '"Pb,
2'"Po et du 14C doivent être privilégiées.
Annexe
Coordonnées des organismes effectuant des mesures de radioactivité dans
l'environnement en France et publiant des informations sur les niveaux de
radioactivité en France.
ALGADE
1 avenue du Brugeaud, BP 46, 87250 Bessines-sur-Gartempe
tél. : 05.55.60.50.00,fax : 05.55.60.50.59
e-mail : algade@algade.com, site internet : www.algade.com
- Brochure Algade radioprotection et instrumentation.
47 Actuellemcnl, les données existanies sur la radioaciiviik naturelle dans I'environnemenl i I'exténcur des hâtinienk
representent plusicurs millions d'informations.
ANDRA
Groupe BRGM
3 avenue Claude Guillemin, BP 6009,45060 Orléans Cedex 2
tél. : 02.38.64.34.34, fax : 02.38.64.35.18
site intemet : www.brgm.fr
- Plaquette Antea,
CEA/DCS/SHSP
l’environnement »,
- CENGrenoble, plaquette mensuelle << Lettre d’information semestrielle de
l’Environnement »,
- CENCadarache, plaquette trimestrielle Carte sur table n : bilan des rejets et
de la surveillance de l’environnement »,
- CEA/Saclay, plaquette semestrielle << CEA/Saclay, l’environnement ».
CRECEP
1 voie de Bouvray, 943 10 Orly
tél. : 01.48.90.93.87, fax : 01.48.90.50.61
CNRSLSCE
BP 7 1, 87250 Bessines-sur-Gartempe
tél. : 05.55.76.64.40, fax : 05.55.76.64.59
site internet : www.cogema.fr
- La lettre de I’Ecarpiere - édition semestrielle,
- La lettre de la Crouzille - édition trimestrielle,
- La lettre de Lodève - édition trimestrielle,
- La lettre du Forez - édition annuelle.
COGEMA La Hague
COGEMA Marcoule
COGEMNCEA VALRHO/SOCODEI.
EDF/DEPT/DSRE
6 rue Ampère, BP 114,92203 Saint Denis Cedex 1
tél. : 01.43.69.31.27, fax : 01.43.69.45.71
site intemet : www.edf.fr
36.14 1 MAGNUC-SIM-EDFME
- Brochure << Nucléaire et Environnement D - Année 1997
Centrale de Nogent.
SGSnaboratoire Crepin
2 rue Dugey Trouin, BP 1282,76178 Rouen Cedex
tél. : 02.35.07.91.80, fax : 02.35.07.91.93
- Dossier de présentation Environnement.
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