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Chapitre III Partie 4

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 En 1926, l’onde associée à une particule a été mise en équation par

Erwin Schrödinger.

 L’équation de Schrödinger indépendante du temps est une équation


différentielle reliant la fonction d’onde de de Broglie Ψ(x,y,z)
décrivant la particule en un point de coordonnées (x,y,z) de l’espace
à l’énergie totale E de la particule.

1
a-Signification de la fonction d’onde
 La fonction Ψ n’est pas directement observable c’est plutôt Ψ2 qui a
une signification physique.

 Effectivement, le produit dP = Ψ2.dv représente la densité de


probabilité de présence de la particule considérée dans l’élément de
volume "dv" (dx.dy.dz) en un point M (x,y,z).

2
 La fonction Ψ est dite "normalisée" si ∫Ψ2.dv = 1. Cela signifie que la
probabilité de trouver la particule calculée sur tout l’espace est égale
à 1 ce qui revient à la certitude.

b-Dimension de la fonction d’onde

 Ψ2.dv qui est une probabilité; est une grandeur sans dimension et
dv a la dimension d’un volume (m3), il s’ensuit que Ψ a pour
dimension m–3/2 (ou ).

3
c-Equation de Schrödinger

 Elle est liée à l’énergie totale du système E. Prenons l’exemple d’un e


de masse me se déplace dans l’espace (trois dimensions), l’équation
de Schrödinger correspondante est donnée par :

 Ĥ est l’Hamiltonien : l’opérateur correspondant agissant sur la


fonction d’onde Ψ (Ψ est une fonction propre de l’opérateur Ĥ),
E est la valeur propre de l’opérateur Ĥ, tel que :

4
 est l’opérateur de l’énergie cinétique.

 est l’opérateur de l’énergie potentielle.

 En mécanique classique on a : .

 En mécanique quantique T (Ec ) est donnée par :

 Sachant que l’opérateur impulsion (quantité de mouvement) en


coordonnées cartésiennes est :

5
 Dans cette équation est l’opérateur
laplacien.

 L’équation de Schrödinger s’écrit ainsi :

 a une forme comparable à l’énergie potentielle en mécanique


classique :

6
d-Fonctions propres et valeurs propres de l’opérateur Ĥ

 L’équation de Schrödinger est une équation aux valeurs propres qui


n’a de solutions Ψ que pour certaines valeurs En de l’énergie totale
du système, appelées valeurs propres de l’opérateur Ĥ.

 Les solutions Ψn décrivant les états stationnaires d’énergies En du


système correspondantes sont appelées fonctions propres de
l’opérateur Ĥ. Pour les autres valeurs de E, l’équation n’a pas de
solution.
7
 À chaque valeur propre En correspond une fonction propre (on dit
aussi état propre). Mais il se peut que plusieurs fonctions propres
Ψn,j correspondent à la même valeur propre En : on dit alors que
l’état propre ou le niveau En est dégénéré (exemple: OA p et d).

8
 On va résoudre l’équation de Schrödinger à trois dimensions pour
l’atome à 1 électron (l’H ou un atome hydrogénoïde) ayant un
noyau de charge +Ze et masse M entouré par un électron de charge
–e et masse m. L’équation est soluble en coordonnées sphériques.

M’
9
 Nous n’étudierons pas la résolution de l’équation, mais plutôt nous
examinerons en détail les solutions décrivant les états où l’électron est
lié au noyau. Ces états possibles sont décrits par des fonctions d’onde
appelées "orbitales", identifiées par "trois nombres quantiques" n, l,
ml, et les énergies de ces états, En, sont les énergies données par le
modèle de Bohr.

 Cependant, les orbitales ne décrivent pas complètement l’électron


dans l’atome. Il faut leur ajouter le moment cinétique propre de
l’électron, appelé aussi "spin" (représentant le quatrième nombre
quantique).
10
 Dans l’atome, on suppose que le noyau est fixe, cela est dû à sa masse
(M) très grande devant celle de l’électron ce qui rend l’amplitude de
son mouvement très faible. Par conséquent on va considérer que
l’énergie cinétique du noyau est nulle.

 La distance r séparant l’électron et le noyau varie de 0 à ∞.

 L’équation de Schrödinger s’écrit :

11
 L’énergie potentielle V d’un e en présence d’une charge +Ze (exprimant
l’attraction noyau _ e). On voit que V ne dépend que de la distance r.

 Ψ est une fonction des coordonnées sphériques : Ψ (r, θ, φ),


l’équation de Schrödinger s’écrit ainsi :

N.B.

 En coordonnées sphériques (r, θ, φ), l’expression du laplacien Δ est


compliquée.
12
a- Les solutions générales de l’équation de Schrödinger

 La résolution de l’équation (2) permet de constater que les variables r, θ


et φ sont séparables et par conséquent la fonction d’onde recherchée Ψ
(r, θ, φ) peut s’écrire sous la forme :

 N est la constante de normalisation.

 Dans cette équation, la fonction , ne dépend


que de r. Les parties , indépendantes de r, sont
souvent regroupées dans une seule fonction de θ et φ sous la forme
appelées parties angulaires ou harmoniques sphériques.
13
 La résolution de l’équation de Schrödinger pour l’H ou un hydrogénoïde
(charge centrale +Ze et un électron de charge –e) conduit à une fonction
d’onde dépend de trois paramètres
n, l, ml qui sont des nombres entiers appelés nombres quantique tels
que :

Exemple :

 Pour n = 1 et n = 2, nous obtenons les solutions suivantes :

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Nombre quantique principal "n" (1er nombre)

 Il définit les valeurs spécifiques d’énergie En.

 On a vu que l’E d’un niveau de l’atome de Bohr est de la forme


En = – RZ2 / n2. En < 0 ⇒ l’e est lié au noyau.

 Plus n est faible, plus l’E est négative, plus le niveau quantifié est
stable.

 n entier tel que n ≥ 1, il définit aussi le nom de la couche électronique:

n 1 2 3 4 5 6 7…
Couche K L M N O P Q…
électronique
15
 Dans le cas d’un atome polyélectronique, la fonction d’onde Ψ peut
prendre diverses valeurs pour la même énergie En, ainsi les états En
sont dégénérés. C’est pourquoi, Ψ doit être décrite par d’autres
paramètres qui sont le nombre quantique secondaire "l" et le nombre
quantique magnétique " ml ".

Nombre quantique secondaire (azimutal) " l "

 Ce nombre impose les valeurs de ml définissant les niveaux dégénérés


(de même énergie).

 l entier tel que; 0 ≤ l ≤ n – 1, il définit la sous-couche comme il


détermine la forme générale de l’orbitale atomique (OA).
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Exemple:

l 0 1 2 3

Sous-couche s p d f

 Nous pouvons vérifier qu’il y a n2 niveaux quantiques (orbitales


atomiques) par couche.

n = 1 , n2 = 1 ⇒ 1 seul niveaux quantique de la sous-couche s.

n = 2 , n2 = 4 ⇒ 1 seul niveaux de s et 3 niveau de p.

n = 3 , n2 = 9 ⇒ 1 seul niveaux de s, 3 niveau de p et 5 niveau de d.


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Nombre quantique magnétique " ml "

 ml indique l’orientation de l’orbitale atomique (OA)par rapport au


noyau.

 ml tel que; – l ≤ ml ≤ + l.

 ml distingue les orbitales atomiques (OA) au sein des sous-couches


électroniques. Chaque sous-couche contient ainsi 2ℓ + 1 OA.

 Le nombre de valeurs de m possibles indique le nombre de cases


quantiques identiques du point de vue énergie.

18
Exemple :

 1 case quantique.

 3 cases
quantiques.


5 cases quantiques.

7 cases quantiques.

19
 En réalité les position des électrons ne peuvent pas être connues de
façon précise. On définit alors des régions de l’espace appelées
orbitales atomiques (OA) où la probabilité de trouver les électrons est
> 95 % : on parle de probabilité de présence de l’électron.

 Une OA est la fonction d’onde Ψn,l,ml définie par les 3 nombres


quantiques n, l, ml et elle remplit les conditions suivantes :

 elle est normée :

 deux OA différant par un seul des trois nombres quantiques sont


orthogonales :

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 Ces deux conditions peuvent être résumées en une condition unique
sous la forme suivante :

 Ψi toute OA, où i caractérise .

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