LIVRE LE_POUVOIR_DE_LINFLUENCE

LE POUVOIR DE L’INFLUENCE 1
2 LE POUVOIR DE L’INFLUENCE
LE POUVOIR DE L’INFLUENCE
Par Hermann H. CAKPO

&
Seidina Aly SOW
The H&C Group
Devenez le type de leader que les gens veulent suivre
Par Hermann H. CAKPO

&
Seidina Aly SOW
The H&C Group
The H&C Group
Achevé d’être imprimé le 08 juin 2016

sur les presses de OLIVE
Tous droits réserves@ Hermann H. CAKPO & Seidina Aly SOW
Maquette : Hypolyte DJOI
Nous décidons ce livre à l’épouse de Seidina Aly SOW
qui l’a soutenu et a accepté attendre pendant qu’il
était parti transformer des vies. Merci Mme SOW.
Merci à Augustin Yao JOHNSON pour sa contribution

à l’amélioration de cet ouvrage.
PREMIERE PARTIE :
ETABLIR L’AMOUR
L’ART DE SE DONNER ET ETABLIR L’AMOUR POUR DEVENIR
LE TYPE DE LEADER QUI MET LES GENS EN CONFIANCE
1.
Menez une vie intentionnelle
LE GRAND PARADOXE
Lorsque vous avez une vision, vous êtes le seul à savoir

pourquoi vous devez vous appliquer. Mais la plupart des gens
se frustrent de ne pas être accompagné. CONSEQUENCE.
Ils souffrent à leurs propres tâches comme si quelqu’un
d’autre leur causait du tort.
EN SITUATION
Il est 20h43, je suis rentré d’une conférence animée au profit

des jeunes leaders de l’Eglise des Assemblée de Dieu. Nous
sommes le premier Mai et heureusement le lundi 2 mai est
chômé et payé à Abidjan. Je consultai mon téléphone après
m’être permis de m’affaler dans le canapé. Ma collègue
Mame Cafa avait envoyé depuis une semaine des offres que
je devrais l’aider à valider. Le lundi 02 mai n’est pas chômé
à Dakar. Le dépôt est prévu pour 9H. Je suis fatigué, vous
comprenez bien cela. Elle avait fait sonner mon téléphone
plus de 4 fois. Je vis finalement ses appels. Je l’appelai :
« Ouch ! J’ai oublié tes offres Cafa, lui ai-je soufflé ! Je
vais voir ce que je peux faire ». J’étais pris en tenaille car
ayant compris cela, ma compagne me fit : « Tu vas devoir
te mettre sur ta machine, j’imagine ! Je vais profiter de toi
5 minutes avant que tu ne t’accroches!». Finalement, j’ai
dormi jusqu’à 1h30. Il faut se lever. Je vais devoir me lever
pour valider et compléter sept (07) offres en tout avant
5h30.
Je n’ai aucunement profité de ce beau weekend

prolongé. A 2H du matin, je me retrouvai dans les toilettes.
Oui je vais y aller ! Je montai sur mon ordinateur et je vais
devoir finir le travail. Je me suis accroché jusqu’à 7h57. A
9h, j’ai une séance de coaching ! La journée est chômée
mais j’ai des vies à transformer et ma vie ne compte pas
parce que c’est ce que je fais qui lui donne sens.
Franchement, personne ne m’a rien demandé. J’ai choisi

cette vie. Un petit bout de travail et un bon salaire ne me
suffiront pas. Je veux mener une vie voulue et décidée.
LE PRINCIPE
Tout le monde veut bien être le leader mais ce n’est pas

tout le monde qui est prêt à accepter intentionnellement
consentir les sacrifices nécessaires pour entrer au
panthéon du leadership
J’ai choisi de transformer la vie des gens et de développer des

leaders autour de moi et cela nécessite plus que de bonnes
intentions et des actions à peu près ! Appelez cela ne pas
avoir de vie ! John C. Maxwell appelle cela refuser de subir
sa vie. Et c’est ce que les artistes, les leaders, les grands
dirigeants font. Ils sont obligés de se dépasser pour des
causes qui les surpassent. Ils ont mille et une alternatives
de s’échapper mais il y a des choses qui nécessitent un peu
plus que de la bonne volonté et la négligence ne suffit pas à
les réaliser. Il faut savoir se dépasser avec un engagement
intentionnel qui va au-delà de ce que vous êtes obligés de
subir.
AGISSEZ EN CONSEQUENCE
1. Une fois que vous faites des choses qui servent

l’humanité, vous êtes à une dimension supérieure et
même la souffrance ne suffit pas à vous arrêter parce
que vous avez intentionnellement choisi de servir
l’humanité !
2. Il arrivera des journées où vous serez étouffés par

votre choix de marquer la différence, d’être l’une des
rares personnes qui osent faire et établir les choses
différemment. Vous ne saurez pas tout de suite à quelle
grandeur cela vous prépare mais une fois que vous y
serez vous comprendrez. Et comme vous ne savez pas
maintenant, dépassez vos faiblesses et vos doutes.
3. Si vous arrêtez de vous dépasser vous allez

rejoindre la ligue de ceux qui n’ont pas appris à se donner
pour des causes qui les dépassent. Votre choix doit être
encore plus délibéré et plus intensément accepté pour
que vous finissiez par réaliser le type d’exploit qui vous
fasse mériter le titre de leader !
2.
Travaillez à résoudre un problème
du monde
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent rentrer dans l’histoire du

monde mais ils laissent l’histoire du monde s’écrire sans
essayer de résoudre pour le monde un de ses problèmes.
CONSEQUENCE : Ils partagent des photos sur Facebook
pour avoir le sentiment d’être une star ou se présentent
tristement à une élection espérant se faire ainsi un nom.
EN SITUATION
Lorsque vous prenez Steve Jobs ou encore un Winston

Churchill, ce ne sont pas des gens qui du point de vue
de l’éthique ou de la morale peuvent servir d’exemple
quelconque. On sait maintenant que Steve Jobs était un
grand maniaque et que Winston Churchill était accros au
sexe. Mais la différence entre ces deux leaders et les autres²,
c’est qu’ils ont pris à leur compte des problèmes du monde
et se sont engagés sans le devoir à qui que ce soit de les
résoudre.
Voici les paroles que prononce Winston Churchill, le 13
mai 1940, devant la Chambre des Communes, lors d'un
discours resté célèbre. Trois jours plus tôt, Churchill, fort
du soutien de l'opinion, succède à Neville Chamberlain au
poste de Premier Ministre britannique, alors que les Panzers
allemands commencent à envahir la Belgique et la France.
L'Angleterre reste alors le dernier rempart face à l'Allemagne
nazie.
Le 13 mai, Winston Churchill se présente devant les députés

anglais, à la Chambre des Communes pour y présenter
sa future action gouvernementale. Voici un extrait de son
discours :
« A la Chambre des communes, je dirai comme je l'ai dit à

ceux qui ont rejoint le gouvernement : " Je n'ai rien d'autre
à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ".
Nous avons devant nous une épreuve des plus douloureuses.
Nous avons devant nous de nombreux et longs mois de
combat et de souffrance. Vous demandez, quelle est notre
politique ? Je peux vous dire : c'est d'engager le combat sur
terre, sur mer et dans les airs, avec toute la puissance, la
force que Dieu peut nous donner ; engager le combat contre
une monstrueuse tyrannie, sans égale dans les sombres et
désolantes annales du crime. Voilà notre politique.
Vous demandez, quel est notre but ? Je peux répondre en

un mot : la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en
dépit de la terreur, la victoire aussi long et dur que soit le
chemin qui nous y mènera ; car sans victoire, il n'y a pas
de survie. »
Ce discours et le courage que Churchill donnera aux
britanniques leur a permis de faire face royalement à
l’Allemagne nazie, de résister et de tenir bon jusqu’à ce
que les Américains finissent par venir en appui. Et c’est
une contribution majeure que l’histoire du monde a gravé
littéralement dans ses mémoires.
LE PRINCIPE
Le leadership est un choix et aussi rapidement que vous

choisissez de résoudre un problème majeur pour le
monde, tous ceux qui sont concernés par ce problème
se mobiliseront pour faire de vous leur leader et vous
porter durablement dans leurs cœurs.
Pourquoi Mark Zuckerberg est-il aussi respecté par Obama?

Parce qu’il a résolu pour plusieurs centaines de millions
de personnes le problème de connexion avec les autres et
d’ouverture sur le monde qu’ils avaient à résoudre. Pourquoi
respectons-nous désormais Dangote ? Parce que opportunité
après opportunité, il arrive à résoudre des problèmes que
les autres n’arrivent pas résoudre. Vous pouvez prendre un
seul problème que le monde a à résoudre et vous atteler
passionnément à le résoudre et vous serez le leader des
gens. Vous pouvez juste choisir un défi de votre village,
contrée, région ou pays et les gens vous porteront en
triomphe. C’est cela même le leadership : portez des faits
et des causes qui concernent les gens et pour lesquels ils
recherchent un porteur à suivre.
1. Par devers tout, la passion pour le progrès et le

salut du monde est l’arme fatale des leaders. Pour peu
que vous vous rendiez capable de trouver des solutions
qui assurent le progrès et le salut de l’humanité, vous
deviendrez automatiquement un leader. C’est aussi
simple que cela. Alors choisissez d’être un leader en
osant prendre un problème à résoudre.
2. Le leadership est un choix. C’est un choix

d’engagement pour l’excellence sans être obligé par les
facteurs extérieurs parce que vous avez décidé d’y aller.
Vous allez avoir mal mais si vous savez rester engagés
jusqu’au triomphe, vous allez faire définitivement la
différence.
3. Il y a tant de gens qui attendent des héros à

célébrer…Ils veulent vous offrir les honneurs et vous
pouvez être le porte flambeau qu’ils recherchent. Il n’a
jamais été aussi simple de devenir un leader qu’au 21è
siècle. Le jeu est plus que jamais ouvert. Vous n’avez
qu’à prendre un problème que les gens ont et vous
atteler à le résoudre et vous vous ouvrez le boulevard
du leadership.
3.
Utilisez votre attitude pour
déterminer le type de leader
que vous voulez être
LE GRAND PARADOXE
Tout le monde aime occuper des postes de grande

responsabilité et se faire appeler LEADER mais peu de gens
acceptent l’oubli et le sacrifice de soi requis pour devenir le
leader que les gens décident de suivre. CONSEQUENCE :
Ils atteignent des résultats impressionnants mais ne restent
dans le cœur de personne.
EN SITUATION
Vous êtes dans votre entreprise et vous désirez être

la personne avec laquelle les gens se sentent à l’aise, la
personne qui a une influence sur les gens, la personne qui
dit à ses collègues : « Allons-y ! », et ils vous suivent ; ou
bien vous êtes un chef de famille et vous désirez que votre
conjoint et vos enfants vous adorent pour ce que vous êtes,
ce que vous dites et ce que vous faites ; vous les inspirez et
ils vous écoutent ; vous les aidez à grandir et à devenir la
meilleure version de leur être et ils parlent de vous partout
jusqu’au point où le jour de vos obsèques, vos enfants, vos
collègues, vos amis et vos parents disent que vous êtes
le genre de personne qu’ils sont fiers d’avoir connu dans
leur vie et que grâce à vous ils sont devenus ce qu’ils sont
aujourd’hui : des êtres épanouis dans tous les aspects de
leur vie.
À H&C, nous faisons nôtre la maxime suivant laquelle le

travail à faire sur soi est plus important que le travail à
faire. Cela suppose simplement de respecter le principe de
Gandhi lorsqu’il dit : « Sois le changement que tu veux voir
dans le monde ». Un jour, alors que j’étais en désaccord
avec ma conjointe, je me suis surpris en train de lui cracher
au visage tout ce qu’elle n’arrivait pas à faire pour combler
le vide que je ressentais dans ma vie de couple. J’étais
remonté et j’ai laissé s’exprimer ma colère. Alors que je
déversais toute ma colère, elle m’a posé une seule question
à laquelle je n’ai pas pu répondre sur le coup. « Et toi, qu’est-
ce que tu fais pour combler le vide que je ressens?»
Cette interrogation m’a sérieusement travaillé. Elle avait

besoin de faire des promenades avec son homme. Elle
aurait aimé de petites attentions quand je regardais la télé
ou quand je rédigeais un rapport ; elle avait besoin de petits
mots d’amour de ma part, des moments de qualité qu’on
pouvait passer ensemble. J’y ai réfléchi ; ce qui m’a amené
à comprendre effectivement et définitivement que je ne
peux avoir ce que je ne donne pas. Alors depuis ce jour,
j’ai radicalement décidé de changer. Depuis, je lui envoie
chaque jour un sms. Je l’appelle plus souvent même quand
je suis au bureau. Je lui achète des cadeaux en rentrant à
la maison. J’organise de petites promenades les soirs. Nous
en profitons pour admirer les étoiles et ressentir l’amour
autour de nous. Depuis que j’ai appris à faire ce travail, ma
conjointe est devenue une toute autre personne. Elle fait des
choses au-delà de mes attentes et je suis épanoui dans ma
vie familiale. C’est pareil en leadership. Lorsque vous voulez
un résultat (atteindre un niveau d’influence sur les autres),
posez-vous simplement cette question : « Comment puis-
je travailler sur moi pour voir ce résultat se produire ? »
Et si vous commencez à vous mettre en alignement sur le
résultat auquel vous aspirez, à travers votre manière de
penser, de parler et d’agir, les résultats ne tarderont pas à
se pointer.
LE PRINCIPE :
Les grands leaders choisissent de par leurs attitudes

et leurs résultats le nom par lequel ils veulent que les
gens les appellent.
Le leadership est un choix. C’est vous qui décidez du niveau

d’influence que vous voulez avoir sur les gens par rapport à
la vision que vous avez. De ce fait, ce ne sont pas les gens
qui doivent s’adapter pour être à votre niveau. C’est à vous
de faire le travail intérieur nécessaire pour avoir un impact
sur les autres. Cela suppose que vous travailliez d’abord
à vous connaitre vous-même, à connaitre vos aspirations
profondes et le niveau d’impact que vous voulez avoir sur
les gens. Cela suppose aussi que vous devez travailler sur
vous-même à pouvoir créer une connexion avec les gens, à
créer de la valeur pour vous-même afin de pouvoir inspirer
confiance et sympathie à l’endroit des autres. Un des
principes irréfutables en leadership est le fait qu’on ne peut
pas donner ce qu’on n’a pas. Et on ne peut recevoir ce qu’on
n’a pas donné. Si ceci est clair pour le leader, il saura alors
quel est le travail à faire sur lui-même, puis pour les autres
et avec les autres afin de passer à un niveau supérieur.
1. Décidez aujourd’hui fermement du niveau d’influence

que vous voulez avoir dans votre famille, dans votre
organisation et dans votre communauté. Répondez à la
question suivante : « Quel type de leader voudrais-je
devenir ? »
2. Si vous n’avez pas de vision, c’est-à-dire que si vous

ne savez pas exactement là où vous voulez amener les
gens, trouvez votre essence de leader en vous posant
la question suivante : « Quels sont les problèmes que
rencontrent les gens de mon environnement et auxquels
je peux investir chaque partie de mon être pour faire de
la recherche de solution l’œuvre de ma vie ? »
3. Sachant ce que vous savez, quelles sont les pensées

que vous devez avoir, les paroles que vous devez
prononcer et les actions que vous devez engager pour
devenir le leader que vous avez choisi de devenir et
amener les gens à participer à l’édification de votre
vision ?
4.
Donnez l’amour car c’est le plus
grand besoin de l’homme
LE GRAND PARADOXE
Le plus grand besoin de l’homme est le sentiment de se sentir

aimé et de se sentir connecté avec les gens, avec la nature,
avec le spirituel. Mais la plupart des gens ne donnent pas
l’amour de façon demeurée et désintéressée. Ils préfèrent
rester dans leur coin, et de se la jouer. CONSÉQUENCE : Il
s’éloigne de l’amour qu’ils désirent tant avoir.
EN SITUATION
Que se passerai-t-il si tout d’un coup, le ciel s’ouvrait au

même moment dans tous les coins du monde, et que les
7 milliards d’habitants du globe observant tous ensemble
cet évènement surnaturel, on entendait une voix des
tréfonds du ciel disant : « Votre principale mission sur terre
est d’aimer » ? Puis, tout redevenant calme, au bout de
quelques secondes, on se rendait compte que c’est Dieu, le
Plus Grand des Seigneurs, qui venait de parler à l’humanité.
Qu’est-ce qui changerait, ou du moins, qu’est-ce que vous
changeriez dans votre vie ?
LE PRINCIPE :
L’essence divine est AMOUR. Il n’y a pas plusieurs

missions. La seule mission consiste à aimer.
Lorsque vous prenez conscience de la vérité suprême qui

vous anime, lorsque vous prenez conscience que tout dans
l’univers est connecté et que l’amour est le plus grand
pouvoir qui puisse exister sur terre, vous commencez à
voir le monde sous un nouvel angle. Là où les gens voient
la haine, vous verrez l’amour. Là où les gens voient le
désaccord, vous verrez le pardon. Là où les gens voient les
pleurs, vous verrez la joie. Là où les gens voient la pauvreté,
vous verrez l’opulence. Là où ils voient des problèmes, vous
verrez des opportunités. Là où ils voient le mal, vous verrez
le bien.
C’est extraordinaire ! En tant que coach, nous observons

que la principale contrainte des hommes aujourd’hui, ce qui
les empêche d’être, de faire et d’avoir ce qu’ils souhaitent le
plus dans la vie, c’est un manque d’amour. Soit un manque
d’amour pour eux-même, soit un manque d’amour pour les
autres, soit les deux. C’est vraiment désolant et inquiétant
de constater à quel point l’homme est en train de s’éloigner
de sa vraie essence qui est l’amour. C’est vraiment désolant
de constater à quel point, à travers nos attitudes, nos
pensées, nos comportements, nous donnons autant de
pouvoir au mal, lui permettant de régner sur la terre, en
nous détruisant.
Les bombardements chaque jour dans le monde etc.
L’inattention face à cette personne qui nous tend la main,
face ce malade qui souffre à l’hôpital par manque d’argent…
Ce chef frustré qui lève haut la voix sur ses collaborateurs.
Cet homme ou cette femme qui trompe son (sa) partenaire.
La piètre qualité de service dans les entreprises, surtout
publiques. La consommation excessive des excitants qui
nous détruisent. Ces pensées de pauvreté, de souci, de
peur qui nous dominent. L’indifférence face à la destruction
de la nature. Tous ces évènements sont la manifestation
d’un malaise profond : notre âme s’éloigne de son essence
divine, l’amour.
Donnez-moi l’exemple d’une seule personne qui a su se

hisser au sommet de la gloire dans tous les plans de la vie
et qui y est parvenu sans l’amour. Montrez-moi une seule
personne heureuse, épanouie, en bonne santé, prospère et
libre qui vit dans la haine. Notre plus grand pouvoir vient
de l’action d’aimer, car Dieu est amour, Dieu est lumière,
Dieu est gloire et tout le contraire est le mal. Transformez
l’obscurité dans laquelle vous baignez en lumière à travers
le pouvoir de l’amour.
Les leaders ont compris que c’est par la voie du cœur qu’on
parvient à l’esprit. Ils savent aussi que la seule manière
pour eux de réussir à faire rejaillir leur lumière, c’est
d’embrasser une cause, une vision pour le bien des autres.
C’est par amour pour les autres que vous réaliserez de
grandes choses. Tous vos pouvoirs, toute votre grandeur
se mesurent à l’étendue de l’amour que vous avez pour les
autres et pour vous-même. Sachant cela, si vous voulez
étendre votre influence, augmentez votre amour pour les
autres, sentez-vous connecté à tous les êtres, à toutes
les créatures. A la suite du chanteur Francis Cabrel, voyez
l’amour partout : « L’amour est partout où tu regardes,
dans les moindres recoins de l’espace, dans les moindres
rêves où tu t’attardes ; l’amour comme s’il en pleuvait… »
1. Intégrez l’amour dans chaque petit geste que vous

faites, dans chaque regard, dans chaque parole, dans
chaque pensée ;
2. Bénissez chaque acte de votre vie et rendez grâce

à la Source divine pour ce que vous êtes en
permanence;
3. Conditionnez vos journées dans le sens de l’amour.

Calmez-vous. Soyez en harmonie avec chaque élément
de la nature. Travaillez à donner de l’amour chaque jour
de telle sorte que si vous quittez ce monde, et qu’on
joue le film de votre vie, vous soyez très fier d’avoir
aimé, d’avoir partagé, d’avoir donné.
5.
Passionnez-vous pour le bien
de l’humanité
LE GRAND PARADOXE
Lorsque vous vous battez pour les causes de l’humanité,

vous devez rapidement un leader mais la plupart des gens
cherchent leur propre bonheur. CONSEQUENCE : Ils ratent
l’opportunité de devenir des leaders qui laissent le monde
meilleur qu’ils ne l’ont trouvé.
EN SITUATION
Vous est-il arrivé de voir que les gens sont dérangés par
une situation qui ne vous concerne pas, et vous avez décidé
de vous battre pour eux ? Vous est-il arrivé de prendre la
tête d’une grève dans votre entreprise, et que les dirigeants
ayant vu cela, ils vous ont appelé dans le bureau et ont
essayé de vous corrompre en satisfaisant vos doléances
personnelles afin que vous oubliiez la cause que vous
défendez ? Avez-vous pu répondre à ces patrons : « Non,
merci Monsieur ! Je ne me bats pas pour moi ! Je me bats
pour mes collègues, pour mes amis ; c’est ce problème que
vous devez résoudre » ? Comme l’affirme Wayne Dyer : « Si
vous cherchez le bonheur pour vous-même, toujours il vous
échappera. Si vous cherchez le bonheur pour les autres,
c’est pour vous que vous le trouverez. »
LE PRINCIPE
« La meilleure manière d’avoir tout ce que vous voulez

dans votre vie, c’est d’aider les gens à avoir ce qu’ils
veulent dans leur vie. » Zig Ziglar
Mandela était dans sa zone de confort lorsque, jeune avocat

qu’il était, il n’était ni opprimé, ni persécuté. Il vivait bien,
avait sa vie de famille tranquille, était libre. Mais il a été
amené à aller au-delà de sa personne. Il a mené une lutte
pour tout un peuple, pour toute une génération. Il a inscrit
son nom dans l’Histoire. Voilà un passionné pour le bien de
l’humanité.
Lorsque vous vous sentez obligé de faire des choses pour

sauver la vie des autres, pour aider les autres, lorsque
vous vous sentez obligé de vous battre pour le bien des
autres alors que vous n’êtes pas contraint de le faire, et
que vous avez la possibilité de partir ou d’avoir une autre
vie, lorsque vous oubliez votre propre personne pour ne
penser qu’au bonheur des autres, on appelle cela de l’amour
inconditionnel. Donnez de l’amour est notre plus belle façon
de communiquer.
Alfred Adler, le célèbre philosophe et psycho-thérapeute, a

écrit un livre magnifique intitulé Le Vrai Sens de la vie. Il y a
dit ceci : « L’individu qui ne s’intéresse pas à ses semblables
est celui qui rencontre le plus de difficultés dans l’existence
et nuit le plus aux autres. »
Ayez un amour inconditionnel pour vos hommes, pour leur

bien. C’est tout ce qu’il vous faut pour que vous puissiez
exprimer la grandeur de votre leadership. Si vous ne mettez
pas l’amour dans tout ce que vous faites, vous laissez la
place à la peur.
1. Dans chaque situation difficile que vous rencontrez,

posez-vous une seule question et agissez en conséquence
rapidement : Qu’aurait fait l’amour maintenant ?
2. Déclarez constamment votre amour. Dites « Je t’aime

à » vos enfants. Dites « Je t’aime » à la personne avec
laquelle vous partagez votre vie. Dites-le à cette maman
et à ce papa qui vous ont conçu. Dites « Je t’aime »
à vos collaborateurs, à toutes les personnes qui sont
dignes de recevoir cet amour.
3. Cette semaine, dites « je t’aime » dans chaque

situation dans votre vie.
6.
Pratiquez l’autodérision
LE GRAND PARADOXE
On finit toujours par connaitre les failles de tout leader mais

la plupart des gens veulent montrer qu’ils sont parfaits
au lieu de dire clairement qu’ils ne sont pas parfaits.
CONSEQUENCE : Lorsque les gens finissent par découvrir
leurs failles ils sont déchirés.
EN SITUATION
Trois dirigeants étaient en pleine discussion sur les failles

de leurs collaborateurs qui multiplient les retards dans la
transmission de leurs dossiers. Le premier dit : « Ils sont
lents on dirait des tortures et le comble, c’est qu’ils peuvent
bien faire preuve de mauvaise volonté sans nul pareil ». Le
deuxième dit : « Tu veux dire comme nous à notre époque».
Le troisième rétorqua : « On ne parle pas de nous à notre
époque. On parle de ce que eux ils font actuellement et
c’est déplorable ».
Le deuxième exista : « Vous savez mes amis pourquoi ces

gars font autant montre de mauvaise foi ? Ils veulent nous
voir leur reprocher ce que nous faisons nous-mêmes pour
en rire ». Le premier lui demanda : « En rire comment ?
». « Parce que les défaillances collectives sont à rire pour
être corrigées et lorsque le leader ne le fait pas le premier,
ses collaborateurs le font à sa place ! Et si on parlait de nos
défaillances pour en rire un peu ? ».
LE PRINCIPE
Lorsque vous montrez clairement aux gens que vous

n’êtes pas parfaits, ils finissent par s’émerveiller de
voir que vous arrivez à faire de si grandes choses
malgré vos imperfections. C’est alors qu’ils deviennent
très déterminés à faire de grandes choses malgré leurs
imperfections.
Il n’y a que le roi qui ne sait pas que tout le monde connait
ses faibles, alors il s’expose grandement comme si les gens
ne savaient pas. Et les gens lui montrent bien qu’ils ne savent
pas. « Si chacun savait ce que chacun disait de chacun à
chacun, chacun ne parlerait pas de chacun à chacun ».
Si seulement le roi savait que tout le monde connait ses
faibles, il commercerait par avouer ce que tout le monde
sait puisque de toute les façons ils l’acceptent malgré ce
qu’ils savent. Ce qu’ils ne veulent pas voir, c’est qu’il se
comporte comme s’il était parfait. Les gens vous aimeront
davantage s’ils voient que vous n’êtes l’un des leurs, faible
certes mais qui réalise des choses extraordinaires.
1. Il n’y a aucune de vos failles que les gens ne

connaissent pas. Parlez-en et ils seront soulagés de
savoir que vous allez enfin être vous-mêmes
2. La valeur d’un leader, c’est ce qu’il est de bon ôté

de ce qu’il a comme faille. Le fait de cacher ses failles
n’améliore pas ce qu’il est de bon. La bonne nouvelle,
c’est lorsqu’il parle de ses failles, les gens finissent même
par oublier qu’il a des failles et l’apprécient bonnement.
Parlez de failles, tout le monde les connait déjà.
3. N’oubliez pas que les gens ne s’attendent pas que

les leaders soient parfaits. Ils s’attendent jusqu’à ce
qu’ils soient authentiques et n’essaient pas de faire
croire à tout le monde ce qu’ils ne sont pas, ne font
pas, et n’ont pas. Apparaissez tel que vous êtes donc !
7.
Arrêtez d’être de bonne intention.
Aimez par vos actes
LE GRAND RESULTAT
Nous avons besoin de résultats immédiats pour que les

gens croient en nos bonnes intentions mais nous espérons
vainement qu’ils acceptent que nous sommes de bonnes
intentions sans résultats. CONSEQUENCE : Les gens nous
prennent pour un plaisantin et ne vous considéreront point
comme leur leader.
EN SITUATION
Dylan est une manager très appliquée. Elle est l’une des rares
professionnelles que pouvez rencontrer. Seul problème, elle
reste très renfermée sur elle et en général finit par ne pas
se faire comprendre par son entourage. Malgré sa volonté,
du moins, son intention d’être l’une des personnes les plus
appréciables qu’elle connait, elle se rend compte de ce que
les gens la trouvent dure, inaccessible, trop imbue d’elle-
même et à la limite, très horrible. Lorsque vous l’écoutez,
vous savez qu’elle est une bonne dame qui souffre d’être mal
aimée. Si vous lui demandez pourquoi elle est si mal aimée,
elle ne pourra pas vous dire. Et son intention est de plaire
mais elle se retrouve prise au piège de ses bonnes intentions
qu’elle n’arrive jamais à transformer en résultat. Elle aspire
à manager à un niveau supérieur et pour y arriver, il lui
faudra développer de meilleures capacités relationnelles. Et
pour ce faire, ses intentions ne suffiront pas.
LE PRINCIPE
Nous forgeons notre marque sur la base de nos actions

et de nos réactions et non de nos intentions
Il y a ce que vous avez envie de faire transparaitre. Il y a vos

bonnes intentions de début. Il y a ensuite les pressions que
les autres vous mettent. Il y a les réactions normales que
vous êtes obligées d’avoir et les actes que vous automatiser
à poser du fait des contraintes constantes sous lesquelles
vous êtes. A la fin de la journée, votre intention d’être la
personne la plus attractive que vous voulez être ne suffira
pas. Il vous faudra aligner vos réactions sur le type de
marque que vous voulez avoir. Vous ne pouvez pas dire :
« J’ai réagi ainsi du fait de ce qu’ils m’ont fait » ni « Face à
ces gens, tu n’as pas d’autres choses que de réagir ainsi. En
faisant cela, vous oubliez qui vous vouliez être.
Si vous ne faites rien pour aligner vos actions et vos

réactions avec vos intentions vous allez devenir le type de
démon que vous ne souhaitez pas. Les provocations vont
tenter de faire de vous un monstre. C’est à vous de réagir
en conséquence. En fonction de qui vous voulez être et le
nom que vous voulez portez.
1. Vous avez le vœu et le souhait d’être un leader

et une personne adorable. Sachez que vous rencontrerez
très peu de gens qui vous aideront à le devenir plus
que vous-mêmes. Assurez-vous de ce que vos actions
et réactions reflètent vos bonnes intentions
2. Vos bonnes intentions seront mises à l’éprouve le

plus lorsque vous rencontrez des gens de mauvaises
intentions. Ne les laissez pas vous obliger à changer
inconsciemment d’intention et d’image de marque sans
le savoir.
3. Vous aurez le nom de marque correspondante

à vos actions et réactions. Devenez stratégique quand
il faut agir pour devenir le type de leader que vous
voulez être. Défendez votre marque de part vos actions
et réactions car malgré nos bonnes intentions ce sont
nos comportements qui finissent par nous donner un
nom.
8.
Optez pour la simplicité
LE GRAND PARADOXE
La vie est plus facile lorsqu’on se la rend simple mais la plupart

des gens préfèrent être très compliqués. CONSEQUENCE :
Il devient très compliqué pour eux de faire les choses le plus
simplement.
EN SITUATION
Vous êtes vulnérable et les gens le savent. Ils savent que

vous êtes comme eux, et que votre plus grand désir n’est
pas d’être au-dessus pour les diriger, mais d’être avec eux et
de les aider à grandir et à atteindre leur objectif. Vous êtes
naturel et simple avec eux, et ils aiment votre compagnie.
La simplicité recèle une véritable puissance d’attraction.
Imaginez un DG d’une banque qui vient se mélanger à la
foule de stagiaires pour prendre un déjeuner avec eux,
imaginez votre patron qui vient vous faire une surprise
à la maison un weekend, imaginez que vous appeliez le
premier ministre et que ce soit lui-même qui décroche son
téléphone. Tout le monde trouve super important ces petits
gestes. Les gens pensent que les leaders sont une autre
catégorie de personnes. À vous de démontrer que vous
êtes comme eux. Recherchez la simplicité de Gandhi dans
sa tenue (on ne vous demande pas de porter les mêmes
habits), la simplicité de Mère Theresa dans son contact, la
simplicité de Martin Luther King dans sa parole, la simplicité
de Mandela dans sa démarche, la simplicité de Jésus et
Mohamed (La paix et la bénédiction de Dieu soit sur lui)
dans leurs gestes.
LE PRINCIPE :
La seule chose qu’un leader risque en étant trop simple,

c’est de devenir trop compliqué pour ceux qui sont très
compliqués.
C’est très désolant pour un employé de demander un

rendez-vous à l’avance sur 5 jours pour pouvoir parler à
son supérieur. C’est regrettable de constater à quel point un
leader se fait rare pour accroitre sa valeur en se basant sur
l’hypothèse selon laquelle, tout ce qui est rare a de la valeur.
Peut-être bien qu’effectivement tout ce qui est rare a de la
valeur. Mais si vous désirez avoir une influence sur les gens,
il faut marquer leur cœur. Le pouvoir de l’influence joue
comme dans la séduction d’une femme : les petites choses
faites avec amour et profondeur sont celles qui marquent
le plus.
Optez pour la simplicité, c’est être authentique, transparent,

honnête, intègre et sincère. Être simple, c’est être honnête
avec soi-même et avec les autres. Être une personne qui a
de l’influence, cela demande de laisser tomber les masques
et d’arrêter de faire de la gestion des apparences. Cela
suppose du lâcher prise par rapport à votre réputation. Un
leader s’assume entièrement.
1. Acceptez la simplicité, c’est savoir beaucoup de

choses avec sa tête et peu de choses avec son cœur,
mais accepter de faire les choses par son cœur ;
2. Si vous faites partie des gens qui ont peur de ce

que les autres pensent de vous, sachez que vous vous
laissez guider par les autres ; vous leur avez donné le
pouvoir sur votre vie. Reprenez votre pouvoir et soyez
vous-même ;
3. Soyez accessible, soyez simple et naturel dans

vos gestes, dans vos paroles, car pour rendre solide
votre pouvoir d’influence, il faut montrer aux gens que
vous êtes vulnérable ;
4. Refusez les titres que vos « hommes » ont l’habitude

de vous donner (PDG, Mon directeur, Monsieur, Chef,
Patron, etc..) et demandez-leur de vous appeler par
votre petit nom. Faites de même avec les autres.
9.
Faites de sorte qu’ils puissent
compter sur vos intentions
LE GRAND PARADOXE
Les gens savent qu’ils peuvent compter sur nous lorsque

nous répondons à leurs attentes mais nous banalisons nos
déclarations d’intention alors qu’ils les prennent pour des
promesses fermes. CONSEQUENCE : Lorsque nous ne les
tenons pas, ils nous ferment les portes de leur confiance.
EN SITUATION
Leonel comptait sur son père pour organiser une grande

fête à son 15è anniversaire. Après avoir entendu son père
balancer bénignement : « Mon souhait est de t’organiser
une grande fête pour ton anniversaire. Tu pourras même
inviter tous tes camarades de classe et ceux avec qui tu
suis la catéchèse ». Leonel avait tout enregistré et s’est
même empressé de dire à ses meilleurs amis : « Mon Père
va organiser une grande fête pour mon anniversaire ».
Quelques deux semaines avant son anniversaire, son père
lui fit : « Leonel, je pars à Bruxelles mais je reviens le 13 juin
juste à la veille de ton anniversaire. Tu auras une belle fête
comme d’habitude ». « Une belle fête comme d’habitude
? Mais tu avais dit que tu allais organiser une grande fête
et que je pouvais inviter tous mes camarades de classe
et d’Eglise…maintenant tu parles de « belle fête comme
d’habitude ? Enfin, je n’ai pas bien compris ».
« Oh ! Toi aussi Leonel ! Tu fais allusion à ce que j’ai dit au

moment où on allait au Zoo ? C’est cela ? C’était en parlant
que j’ai dit ça ! On vient de fêter l’anniversaire de ta sœur
ainée…Je ne vais quand même pas organiser une fête plus
grande que pour elle non ? ». Depuis ce jour, Leonel ne
parle plus à son père ! Il s’attendait effectivement à ce que
tout ce qui sort de la bouche de son père soit plus qu’une
blague.
LE PRINCIPE
Pour les leaders, les rêves semblent impossibles au

départ ensuite ils deviennent probables et lorsqu’ils sont
entretenus ils deviennent ils deviennent inévitables
Pour ce qui est des bonnes choses à faire, des choses à faire
absolument, mêmes des choses qui lui fleurent l’esprit, les
leaders savent rapidement en faire l’inévitable et surtout
lorsqu’ils ouvrent leurs bouches pour en parler. Les gens
ont très vite fait de surestimer les capacités des leaders et
peuvent évidemment se dire : « Oh, s’il dit qu’il va le faire,
c’est qu’il va le faire ! ». Le leader doit faire de sorte qu’il en
soit ainsi et que les gens puissent compte sur ses bonnes
intentions surtout lorsqu’ils tiennent à rester la personne
qu’ils ont envie de suivre.
1. Aucune inspiration, aucune idée, aucune bonne

suggestion ne peut vous passer à l’esprit par hasard.
Soyez le type de leader qui va au bout de ses idées de
sorte que lorsque c’est vous, les gens puissent se dire
que vous irez absolument jusqu’au bout.
2. Beaucoup de gens ont des intentions et de très

bonnes intentions. L’endroit où on en trouve plus, c’est
au cimetière. Travaillez de sorte que vous n’emportiez
vos intentions au cimetière.
3. Les gens ont besoin de leader qui fasse naître l’espoir.

Si vous suscitez un espoir, sachez qu’à partir de ce
moment sa réalisation devient inévitable parce que les
gens doivent pouvoir compter sur vous.
4. Restez fort et décidez pas de ne pas vous engager

parce que vous ne voulez pas être obligé de devoir
réaliser vos intentions. Si c’est à faire, dites-le et
obligez-vous à le faire !
10.
Pardonnez et restez bon !
LE GRAND PARADOXE
Le pardon rétablit et guérit les blessures mais la plupart des

gens (et mêmes les dirigeants) préfèrent garder rancune.
CONSEQUENCE : Ils se privent de gens qui peuvent bien
contribuer à leur vision.
EN SITUATION
Ceci vous est certainement déjà arrivé. Vous avez été floué.
La personne de confiance que vous connaissez comme étant
l’une des rares sur qui vous pouvez compter vous trahit.
Vous vous dites que finalement il n’y a pas personne sur qui
vous pouvez compter. Le problème, c’est que vous laissez
progressivement ce que les gens vous font vous obliger à
devenir ce que vous n’êtes pas.
Je me rappelle ce camarade avec qui j’ai fait la 5ème. Il

avait été le premier de sa classe en français l’année d’avant,
c’est-à-dire en 6ème. Lorsque j’ai rejoint sa promotion en
5ème, il avait perdu sa place de premier en français. Pour
lui, la meilleure manière de m’empêcher d’être devant lui la
prochaine fois c’est de voler mon cahier de français (lecture
expliquée, lecture dirigée, dictée question et rédaction…).
Malgré qu’il ait volé le cahier, je suis resté le premier. Ne
sachant pas que c’est lui qui avait volé le cahier, j’ai gardé
mes bonnes relations avec lui. Pendant les vacances, j’allais
presque tous les jours chez lui et en toute innocence et
sans arrière pensée. Un jour, alors que nous étions entrain
de parler de ce que nous allions devenir quand nous serons
grands, il a éclaté en sanglots. « Qu’est-ce qui ne va pas mon
ami ? », lui ai-je demandé. « Pardonne-moi Hermann, toi tu
es très gentil. Au fait c’est moi qui ai volé ton cahier. Je vois
que toi tu m’aimes vraiment et je ne peux plus continuer
à te cacher ce que j’ai fait ». « Il n’y a pas problème » lui
ai-je répondu « L’essentiel est que nous passons tous en
quatrième ».
LE PRINCIPE
Lorsque vous décidez de laisser passer et restez bon,

vous montrez clairement que ce que ce qu’on vous a fait
n’est pas aussi important que la façon dont vous voulez
aller le vivre. Vous décidez de ne pas laisser l’attitude
des autres vous définir.
« Je ne vais pas lui pardonner ». « Pourquoi c’est lui qui

réussit toujours ». « Je ne l’aime pas, c’est tout ! Je ne suis
pas obligé de l’aimer, non ? ». « Je travaillerai avec tout le
monde sauf lui ». « Je vais le marquer, il n’oubliera jamais».
« Je ne le supporte pas ». Quand on se pose vraiment la
question de savoir pourquoi nous avançons souvent de
telles idées, difficiles pour nous de répondre que cela vaut
la peine. On peut se réfugier dans un adage qui dirait « Œil
pour œil pour œil, dent pour dent » mais les leaders savent
deux choses importantes :
• Je ne peux pas devenir mauvais parce que l’autre a

été mauvais avec moi
• Je ne peux punir le reste du monde pour le tort que
quelques-uns m’ont causé
1. La capacité à pardonner est le secret de grandeur

de tous les temps que les leaders savent utiliser à
profit. Sachez qu’à chaque fois que vous décidez de ne
pas agir en fonction de la mauvaise attitude de l’autre,
vous montrez clairement qu’il n’est pas en mesure
de vous travestir. Si une personne doit vous obliger à
être pire que ce que vous voulez être, faire et avoir,
demandez-vous s’il mérite que vous lui accordiez autant
de valeur.
2. Ne confondez pas « Pardonner » avec « Etre

complaisant ». Le pardon c’est lorsque vous décidez
de ne pas rendre le mal pour le mal. La complaisance,
c’est lorsque vous refusez de dire aux gens qu’il y a un
problème là où il y en a.
3. La plupart des gens qui pardonnent montrent qu’ils

sont plus forts que ce qui leur est arrivé. Et c’est ce que
les leaders font. Ils sont plus forts que ce qui leur arrive
et sortent à chaque fois plus grands de n’importe quelle
situation. Sachez que vous ne réalisez aucun exploit à
trainer partout ce qui vous est arrivé. Pardonnez.
11.
MOBILISEZ-VOUS AUTOUR
DU GRAND IDÉAL
LE GRAND PARADOXE
Nous aimons tous apaiser notre conscience lorsque nous

savons que nous nous battons pour une cause noble et juste
basée sur le bien de l’humanité. Certains leaders oublient
de faire le lien entre ce que les gens font et ce pourquoi ils
le font. CONSEQUENCE : ils pensent qu’ils travaillent pour
le patron et non pour une grande cause et ne sont pas assez
motivés à continuer la lutte lorsque ça devient difficile.
EN SITUATION
Martin Luther King rêvait d’une Amérique où personne ne

serait jugé à cause de sa race ou de sa peau. Il rêvait d’une
égalité entre toutes les races de l’Amérique. Mandela rêvait
de supprimer l’Apartheid et de restaurer le droit pour chaque
peuple en Afrique du Sud. Gandhi rêvait de créer une Inde
sans classe et sans caste. Tous ces grands hommes ont eu
leur nom à jamais dans l’Histoire du monde grâce à l’idéal
qu’il poursuivait qui dépassait leur propre personne et qui
embrassait la conscience universelle.
Vous voulez influencer les gens, mais dans quel but ?
Pourquoi les gens doivent-il vous accorder leur confiance,
leur corps et leur âme ? À quelle fin voulez-vous rassembler
les gens autour de vous ?
LE PRINCIPE
Le leadership commence avec une grande VISION, une

grande cause qui dépasse le leader lui-même.
L’un des plus grands besoins des êtres humains est de faire
la différence dans la vie des autres, de se battre pour une
cause qui dépasse leur propre personne et qui embrasse
une conscience collective. Les gens aiment faire partie des
grandes causes dans lesquelles ils trouvent un sens à leur
vie. Pour qu’ils acceptent de vous suivre, pour que les gens
vous acceptent comme leader, il faut que vous portiez dans
votre cœur et dans votre âme une vision claire de comment
vous voulez rendre merveilleusement beau leur avenir et
l’avenir de l’humanité. Les gens ne vous suivent pas pour
ce que vous êtes. Ils le font pour ce que vous faites et pour
ce pourquoi vous vous battez. Le leader donne aux gens un
motif de se lever tôt le matin et de se coucher tard la nuit.
Comme le dit Robin Sharma : « Le leader doit avoir une
cause irrésistible sur le plan émotionnel ». Donnez de la
nourriture à l’âme de vos hommes, c’est la première tâche
d’une personne influente.
1. N’oubliez pas ceci : « Si les gens te respectent à

cause de ton poste, tu n’es pas le leader. S’il te respecte
grâce à ta vision, à cause de là où tu veux les amener,
à cause des résultats auxquels tu aspires les voir
arriver dans ton entreprise, dans ta famille, dans ta
communauté, alors tu es un leader. Trouve une vision
dans laquelle tu peux investir chaque parcelle de toi-
même qui pourra être ta raison d’être, qui pourra
devenir l’œuvre de ta vie ».
2. Il faut que votre vision dépasse votre propre moi et

embrasse une cause collective. Que les gens voient en
votre vision une action qui va améliorer la vie de tous
et non votre vie. C’est la condition pour que votre vision
sera acceptée.
3. Apprenez à communiquer votre vision. Montrez à vos

hommes de manière claire et précise les vies qu’ils
sauvent, la valeur qu’ils apportent en décidant de faire
la marche avec vous pour réaliser la vision. Montrez-
leur clairement comment ils apportent une différence
dans la vie des autres pour leur permettre de vivre une
vie meilleure, et ils vous suivront.
12.
Donnez à leur rêve ce que vous
voulez que les gens donnent
à votre rêve
LE GRAND PARADOXE
Personne ne fait confiance à un étranger mais la plupart

des leaders veulent rester étrangers au monde de leurs
collaborateurs. CONSEQUENCE : Leurs collaborateurs
restent étrangement étrangers à leurs rêves.
EN SITUATION
Comme la plupart des leaders aux grands rêves, Michel

voulait lui mobiliser du monde autour de lui pour réaliser son
rêve de créer la plus grande entreprise de marketing digital
de sa sous-région. Il est lui-même un grand travailleur. Il
parfaitement l’anglais. Il est raffiné et vraiment sait travailler
plusieurs heures sans se lasser. Voilà qu’il commence à se
rendre compte de ce qu’il ne peut pas continuer à travailler
ainsi. Mais plus il rencontre des candidats potentiels, plus
il a du mal à trouver des gens qui puissent faire le job. Un
jour son coach lui dit : « Personne ne voudra travailler avec
toi ». « Pourquoi donc Coach ? » demanda-t-il : parce que
tu ne ressembles en rien aux gens d’ici ».
LE PRINCIPE
Le leader doit faire de sorte que les gens se disent qu’il

est l’un des leurs pour pouvoir lui faire confiance. Pour
qu’ils adhèrent à sa vision et le suive, il doit adhérer à
leur vision et les servir dans un premier temps
Les amis se rendent service entre eux mais les gens qui
se rencontrent aux marchés échangent des biens contre
des biens ou des biens en contrepartie de l’argent. Un ami
vous confiera ses biens parce que vous vous connaissez,
parce qu’il se dit que vous êtes des siens et qu’il peut vous
faire confiance. Aucun leader n’a jamais réussi à mobiliser
autour de son idéal des gens qui n’ont pas confiance en
sa bonne foi, en ses capacités et à sa crédulité. Si vous ne
faites pas le travail nécessaire pour ressembler aux gens,
ils ne feront aucun effort pour vous suivre. Le leadership
procède par réciprocité. Il obéir à la blague :« Suivez-moi,
je suis derrière vous ». Vous ne pouvez pas influencer et
mobiliser des gens qui n’arrivent pas à vous influencer et à
vous pour leurs causes.
1. Si vous voulez mobiliser et attirer les gens à vous,

faites de sorte qu’ils trouvent la réalisation de leur rêve
dans la réalisation de votre rêve. Commencez par les
aider à réaliser leur rêve et ils vous aideront à réaliser
votre rêve.
2. Dire aux gens quelles sont vos attentes n’a aucun
sens s’ils ne savent pas que vous connaissez et allez
prendre en compte leurs attentes. Débutez en prenant
en compte les besoins des gens et ensuite vous pouvez
leur demander de se donner pour vous.
3. Lorsque vous recherchez des gens aussi appliqués

et aussi engagés que vous, n’oubliez pas tout le temps
que cela a dû vous prendre et donnez-leur du temps.
13.
Enseignez par les valeurs
LE GRAND PARADOXE
La seule opportunité que nous avons de montrer à quel

point une valeur nous tient à cœur, c’est de la respecter
nous-mêmes. MAIS la plupart des dirigeants ratent cette
opportunité. CONSEQUENCE : Ceux qui doivent nous suivre
ne nous accordent plus aucune valeur..
EN SITUATION
Ramatou qui venait d’avoir son permis de conduire était au

volant de la voiture de son père. Erreur de débutant, elle a
brûlé le feu – chose qui peut arriver à tout le monde. Elle
se fait arrêter par un gentil policier. Elle appela son père,
tout en panique : « Papa, je fais quoi ? ». Son père lui dit :
« Le policier est toujours avec toi ? Donne-lui 5.000 F CFA,
il va te laisser partir ». La fille lui répondit : « Mais Papa,
ce n’est pas ce que tu nous appris. Tu nous as dit que nous
nous ne devrions pas être complices du vol des biens de
l’Etat. Le policier dit qu’il y a une contravention de 6.500 F
CFA à payer. C’est mieux que je paie non ? ». Le père avait
perdu le souffle au téléphone. « Oui c’est vrai ma fille. Il
faudra que tu te rendes au poste de police pour payer et
récupérer tes pièces. Cela va te prendre du temps. Mais tu
as raison. C’est moi qui l’ai toujours dit : le meilleur instant
où les valeurs prennent de la valeur, c’est lorsque nous les
respectons quand ce n’est pas nécessaire de les respecter.
Tu as raison ma fille ».
LE PRINCIPE
La seule opportunité que nous avons de dire aux gens

quelles sont les valeurs qui nous sont chères, ce n’est
pas lorsque nous en parlons. C’est lorsque nous devons
les respecter contre vents et marrées.
John C. Maxwell dit que nous enseignons ce que nous

sommes mais nous reproduisons qui nous sommes. En tant
que leader, nous ne pouvons rien proclamer de royal que
ce que nous manifestons à travers nos actes et il se trouve
que c’est sur les actes les plus anodins que ceux qui doivent
nous suivre nous évaluent et apprennent les normes et les
valeurs qu’ils seront appelés à vivre. Qu’est-ce qu’un parent
qui s’attend à ce que ses enfants ne se battent pas entre
eux leur dit de faire lorsqu’il les bats lui-même de façon
exceptionnelle ? Il est leur dit tout simplement qu’ils peuvent
se battre entre eux de façon exceptionnelle. Et comment
jugeront-ils quand c’est exceptionnel ? Ils le jugeront quand
ils jugeront que c’est exceptionnel.
1. Les moments de vérité où vous êtes tenté de violer

les valeurs que vous prônez constituent les moments
où vous avez l’opportunité de montrer à quel point vous
y tenez en les respectant strictement.
2. Vous connaissez l’adage : ne dites pas aux gens ce

qu’ils doivent faire. Faites ce que vous voulez qu’ils
fassent et ils sauront qui regarder.
3. A chaque fois qu’une valeur est en jeu, concentrez-

vous à la respecter vaillamment si c’est le type de
valeur que vous voudriez que les gens qui vous suivent
respectent.
14.
Aimez inconditionnellement
LE GRAND PARADOXE
Pour qu’une personne soit redevable et sente le besoin de

nous aimer sans réserve, elle doit sentir que nous l’aimons
inconditionnellement et sans réserve mais nous attendons
que l’effort vienne des autres. CONSEQUENCE : Nous ne
savons pas faire le pas connecteur de l’amour.
EN SITUATION
« Je ne vais plus faire ce cadeau à Eric », me dit ma cousine

! « Mais pourquoi donc ? » demandai-je.
« Il vient de me manquer de respect »
Je dis au fond de moi-même : « Quel égo ! ». Mais je n’ai

pas le droit de juger les gens, je ne peux que chercher à les
aider.
« Je te comprends. Mais pourquoi vas-tu donc être amené à

mal faire à cause de l’attitude de l’autre ? Ne me dis quand
même pas que tu voulais lui donner un cadeau pour qu’il te
respecte ? »
« Quoi qu’il en soit je ne vais plus lui donner ce cadeau. Ce

n’est plus la peine ! Je crois que je me suis trompée sur sa
personne ».
Vraiment ! Elle ne peut pas se tromper sur la personne

d’Eric. Elle se trompe peut-être sur ce que c’est que l’amour.
Au contraire, Eric sait faire le bien comme il peut faillir de
temps en temps. Et il y a de fortes chances qu’il s’habitue à
bien si on l’on récompense souvent ses efforts de bonté.
LE PRINCIPE
Les leaders traitent les gens tels qu’ils veulent qu’ils

soient et non tels qu’ils sont
Ils se trouvent définitivement que les gens font ce qu’on

récompense. Si vous félicitez votre épouse pour ce met
qu’elle s’est échinée à vous préparer ou cette coiffure
qu’elle a passé six (6) de temps à se faire faire, elle va le
rééditer souvent. Si vous vous laissez emballer par ce petit
cadeau que votre conjoint vous a ramené de voyage, il se
débrouillera pour vous ramener quelque chose à chaque
fois. L’appréciation active et ajoute de la valeur à ce qui est
apprécié. Elle laisse entendre que l’on en veut davantage si
bien que vous pouvez rallumer le bonheur d’aimer, la flamme
en une personne haineuse et horrible lorsque vous savez lui
manifester inconditionnellement de l’amour, de l’affection,
de l’attention et de la sympathie, de la disponibilité et de la
compassion plus que quiconque.
1. N’attendez pas les autres soient corrects pour être

corrects avec eux. De toutes les façons, vous ne faites
rien d’extraordinaire à n’être correct qu’avec les gens
qui sont corrects avec vous. Mêmes les mécréants sont
corrects lorsqu’on est corrects avec eux.
2. Soyez un distributeur automatique de ce que vous

attendez des autres. Ainsi l’univers le trouvera injuste
qu’on ne vous envoie pas la pareille et mettra en branle
la loi de l’harmonie et de l’équilibre. Cette loi fera
de sorte que vous ayez en retour ce que vous avez
donné.
3. Vous ne comprendrez pas pourquoi cet athlète pleure

de joie devant son exploit. En fait, c’est parce quelque
part il ou elle se demanda comment tout ceci a pu être
possible malgré tout ce qu’il ou elle a subi. Il ou elle se
rend compte de ce que la nature a été favorable envers
lui malgré tout. Montrez-vous favorable envers les gens
malgré tout et ils pleureront de joie dans vos bras.
15.
SOYEZ UN PÈRE (MÈRE) POUR EUX
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent être un leader pour les gens

avant d’être un bon père et une bonne mère pour eux.
CONSEQUENCE: Ils perdent de vue l’un des principaux
vecteurs d’influence.
EN SITUATION
Si vous voyez votre entreprise comme votre propre famille

que vous devez chérir et faire grandir et vos collaborateurs
comme vos parents, vos frères et sœurs et comme vos
enfants, votre manière de vous comporter avec chacun
d’eux sera drastiquement différente. Vous mettrez du cœur
dans vos rapports avec eux. Les gens passent maintenant
plus de temps au sein de leur entreprise qu’au sein de leur
propre foyer ou famille. C’est l’opportunité plus que jamais
d’aider les gens à savoir qu’ils peuvent compter sur nous en
tant que père ou mère pour eux. Les leaders les meilleurs
sont ceux qui sont devenus pour leurs collaborateurs de
vrais pères et mères adoptifs.
LE PRINCIPE
Les bons leaders sont considérés comme une

merveilleuse mère et le meilleur père au monde. C’est
pour cela les grands leaders s’empressent d’être un
père et une mère pour leurs collaborateurs.
La première valeur de votre leadership, ce n’est pas la vision

que vous avez, mais ce sont les hommes qui sont avec
vous. Ils sont les enfants de votre leadership. Ce ne sont
pas des unités de mesures, mais ce sont des hommes avec
des vies, des ressentis, des vécues, et de l’amour propre. Ils
ont besoin des encouragements d’un père pour continuer à
dire que oui c’est possible et de la douceur d’une mère pour
se sentir aimer et en sécurité. Si vous voulez que les gens
achètent votre rêve, prenez soin d’eux.
Un bon père est présent et disponible pour ses enfants:

Le leader doit constamment être auprès des hommes
avec lesquels il souhaite travailler. Il accorde un intérêt à
chaque personne et se montre disponible pour écouter et
comprendre chaque collaborateur.
Un bon père aide ses enfants à faire leurs exercices:

Le leader, c’est aussi celui qui aide ses collaborateurs à
avoir 20/20. Il jette un coup d’œil sur le travail de chacun
de ses collaborateurs pour voir l’état d’avancement des
travaux et donner un coup de main en termes de formation,
d’information et de coaching pour l’aider à aller plus vite.
Un bon père joue avec les enfants : Le leader n’est pas

seulement celui qui donne des ordres, mais il sait par
moment se mélanger avec ses employés, causer et rire avec
eux. Il organise des jeux d’entreprises comme des matchs
de foot, des déjeuners offerts au restaurant, et participe
à des cérémonies d’humour avec ses collaborateurs. Les
collaborateurs lui trouvent humain, simple, naturel et
charismatique.
Un bon père communique avec ses enfants : Le

leader, c’est celui qui n’attend pas seulement que les gens
viennent vers lui pour lui parler de leurs défis. Il va vers
ses collaborateurs et leurs posent des questions pour
comprendre leurs situations, leurs besoins et les aider à
résoudre leurs défis aussi bien, personnels, professionnels,
et relationnels. Il partage les bonnes informations au bon
moment.
Une bonne mère sait anticiper sur les besoins de

son enfant : Le leader sait comprendre les émotions
de ses collaborateurs. Il voit leurs peines à travers leurs
comportements et peut lire la joie dans leurs yeux. Il
comprend ses collaborateurs et fait le maximum pour les
rendre meilleurs.
Une bonne mère pleure en silence : Le leader sait les

imperfections de ses hommes. Il sait qu’ils vont commettre
des erreurs, mal faire un travail, il sait qu’ils ne vont pas
respecter certains engagements, mais au lieu de déverser
ses insatisfactions sur ses hommes, il sait tenir le coup et
avoir une attitude supérieure malgré les méfaits de ses
collaborateurs. Il sait comprendre et pardonner et passer à
autre chose.
Une bonne mère place son enfant en premier : le leader

cherche à élever ses collaborateurs au lieu de chercher à avoir
un nom. Lorsqu’il y a des opportunités qui se présentent,
il met ses hommes en droite ligne et lorsque son équipe
réalise un exploit, il remet tout l’honneur sur eux. Il fait des
luttes intérieures, des sacrifices personnels pour rehausser
son équipe sans que ceux-ci ne soient obligés de savoir.
Une bonne mère protège : Le leader joue le rôle de bouclier

pour son équipe. Il arrive des moments où il endosse
personnellement les erreurs et fautes de ses collaborateurs.
Il se bat contre tout pour protéger ses collaborateurs. Les
seuls moments où il est en colère, c’est lorsqu’on manque
du respect ou on rabaisse un des membres de son équipe.
Sa présence rassure les collaborateurs, car ils savent que
leader les protège comme une mère.
AGISSEZ EN CONSÉQUENCE
1. Intéressez-vous à chacun de vos collaborateurs pour

comprendre leurs besoins et devenez selon le cas la
mère ou le père qu’il leur faut pour les aider à surmonter
les défis qu’ils rencontrent ;
2. Souvent en tant que parent, il est aussi nécessaire de

laisser les enfants commettre des erreurs par eux-
mêmes pour finir par comprendre la leçon une bonne fois
pour tous. Montrez le chemin mais sachez vous limiter
à un certain point pour les laisser guider leurs vies ;
3. Protégez et aidez a pour objectif de créer les conditions

pour produire du résultat ; travaillez à aboutir à cet
objectif tout en protéger et en étant un bon père ou une
bonne mère pour vos collaborateurs.
16.
RENDEZ-VOUS DISPONIBLE
LE GRAND PARADOXE
La plupart des dirigeants veulent que les gens les considèrent

comme la personne recours et la référence mais ils ne sont
pas disponibles pour les gens lorsqu’ils ont besoin de recours
et de référence. CONSEQUENCE : Ils ratent la meilleure
opportunité pour devenir celui sur qui les gens sauront qu’ils
peuvent compter.
EN SITUATION
L’indifférence est considérée comme la première cause

de divorce. D’ailleurs, c’est la première cause de divorce
du leadership. Lorsque vous hommes demandent à vous
voir, ils trainent souvent une semaine, sans pouvoir vous
rencontrer ; lorsqu’ils vous appellent au téléphone et que
vous êtes indisponibles ; lorsqu’ils vous soumettent des
doléances, vous les oubliez ou les classez dans le tiroir, en
faisant semblant de résoudre le problème pour eux, lorsque
vous voyagez, et vous coupez les liens pendant de longs
jours avec vos hommes, vous coupez les ponts de votre
leadership.
LE PRINCIPE
Vous ne pouvez pas diriger des gens pour qui vous n’êtes
pas présent lorsqu’ils ont besoin de direction et d’aide.
Le leader sait être disponible pour ses collaborateurs. Cela

veut dire prendre part à chaque chose qui leurs tiennent
à cœur. Être disponible, c’est savoir écouter ses hommes,
comprendre leurs défis, décrocher leurs appels, faire le
travail avec eux, montrer l’exemple. Les gens ont besoin de
sentir compris, et d’être traité avec plus d’attention comme
un enfant. Un leader n’est pas un égoïste. Il sait se déranger
pour partager des moments avec ses collaborateurs. Être
disponible c’est aussi répondre aux demandes de vos
hommes. Qu’ils sachent que vous êtes en train de faire
quelque chose pour apporter la solution aux défis qu’ils vont
ont soumis. Si vous écouter les défis de vos hommes et
que vous ne faites plus rien, ils vous verront comme un
plaisantin et ils n’auront plus besoin de votre disponibilité.
Votre leadership aura pris un grand coup sur la tête.
Être disponible, c’est aussi vous montrer ouvert d’esprit.

Le leader rassure à ces collaborateurs à travers ses actes
qu’ils peuvent tous lui dire, de telle sorte que si l’un de
vos hommes rencontre un gros défi, les autres employés
lui poussent à aller vous parler parce que vous saurez
trouver la solution. Il faut que vos hommes sachent que
vous pouvez leurs apporter la solution. C’est à partir de ce
niveau vraiment que vous mettez en marche la loi de la
redevabilité.
1. Si vous n’êtes pas occupé, décrochez les appels

de vos collaborateurs et accordez leur immédiatement
une audience lorsque l’un d’entre eux souhaite
s’entretenir avec vous.
2. Accordez plus d’importance aux doléances qu’ils vous

soumettent, même si vous n’avez pas la solution, qu’ils
savent au moins que vous vous intéressez à leurs
défis
3. Rappelez-vous ceci : sachez laisser tomber ce que

vous faites pour courir au secours de vos hommes
lorsqu’ils sont dans une situation de détresse, c’est cela
se montrer disponible.
17.
N’attendez pas d’avoir une fondation
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders ont la possibilité d’aider et rendre

service pendant qu’ils montent mais ils enchainent les
insensibilités oubliant d’aimer et d’aider. CONSEQUENCE :
Ils se rattrapent en mettant en place une fondation.
EN SITUATION
La discussion était en cours entre Sébastien qui a 11 ans et

son frère aîné de 17 ans, Marc-Antoine. « Mon rêve, c’est
de devenir riche comme Bill Gates. Ensuite, je vais créer
une fondation et aidez les pauvres » confia Marc-Antoine
avant de poursuivre : « Et toi quel est ton rêve ? ». « Moi
je veux créer des fondations en donnant chaque jour le
peu d’amour que je peux donner à chaque personne que je
rencontre ». Sa mère qui avait suivi la conversation s’était
essuyé les larmes en attendant son fils parler ainsi. Neuf (9)
ans plus tard et après avoir passé quelques mois en cursus
MBA, Sébastien décida d’entrer à l’école de médecine. «
Mais pourquoi tu veux faire cela ? » lui demanda sa mère :
« Tu as oublié ce que Marc-Antoine a dit ? Je ne veux pas
attendre d’aller faire des dons à des hôpitaux une fois que
je serai riche. Je fais don de moi-même à l’hôpital ».
LE PRINCIPE
Les leaders savent que les gens qui ont besoin d’amour
et de compassion entendent déjà et depuis longtemps
alors ils n’attendent pas pour donner de l’amour
Les leaders aident les gens maintenant parce qu’ils ont

besoin de l’aide maintenant. Ils se disent qu’ils vont aller
vaquer à leur tâche ensuite ils donneront de l’amour, ils
donnent de l’amour en se vaquant à la tâche de l’amour au
quotidien. Ils ne passent pas leurs journées à faire ce qu’ils
n’aiment pas pour revenir le soir à la maison avec de la
frustration qu’ils déversent sur ceux qu’ils doivent aimer. Ils
donnent de l’amour le long de la journée. Ils se rappellent
de dire : « Je t’aime », « Comment tu vas ? C’était pour
avoir de tes nouvelles ! », « J’ai pensé à toi. Je me suis
dit qu’il fallait que je t’appelle », « Je me suis dit que cela
pourrait bien t’être utile », « C’est magnifique ce que vous
avez fait », « Tenez et s’il y a quoi que ce soit d’autres que
je peux faire pour vous, n’hésitez pas ! », « Tu es formidable
». Vous imaginez à quel point les gens ont besoin qu’on leur
donne de l’amour !
1. Transportez le bonheur et l’amour sur vous partout

vous allez. Distribuez de l’amour en marchant, en
parlant, en agissant, en vivant, en bougeant, en étant,
en travaillant parce que les gens ont besoin d’amour à
chaque instant de votre vie, pas après.
2. Tout se paie ici mais vous n’avez pas à haïr et

exploiter et essayez de payer par l’amour ensuite dans
un scénario bien construit. Donnez l’amour et vous
réaliserez des exploits qui se paient d’eux-mêmes
3. Vous pensez créer plus tard une fondation ? Pourquoi

ne pas transformez votre fondation à créer en votre
passion et action quotidiennes ? Vous poserez ainsi
chaque jour les fondations de l’amour et n’aurez pas
besoin d’une fondation.
18.
VIVEZ L’EXEMPLE
LE GRAND PARADOXE
Nous savons tous que lorsqu’on est devant, les gens nous
regardent d’abord avant de voir la cause que nous défendons.
La plupart des cas, nous ne sommes pas en alignement
avec ce que nous disons et ce que nous demandons aux
autres. CONSEQUENCE : les autres copient notre mauvaise
habitude et on ne peut rien pour cela car nous les avons
montrées le chemin. Le travail à faire est sur soi-même.
EN SITUATION
Un Directeur Général d’entreprise constatait que les membres

de son équipe étaient constamment en retard. Les gens
venaient à des heures qui leur plaisaient. Et souvent les
premiers clients étaient obligés d’attendre 15 à 30 minutes
avant d’être servis. Il convoqua une réunion avec son équipe.
Il décida qu’à compter du jour de la réunion, le travail
reprenait à 07H45 et que des sanctions seraient appliquées
pour tout retard non justifié. La première semaine toute
l’équipe était à l’heure. Mais la deuxième semaine, c’est le
DG qui s’est permis de venir en retard, bien après tout le
monde. Très rapidement, toutes les mauvaises habitudes
ont repris. Lorsque lors d’une réunion, il souleva la question
de la rechute des bonnes habitudes relatives à la ponctualité,
un des employés a eu le courage de dire qu’il a lui-même
montré le mauvais exemple.
LE PRINCIPE :
Le leader n’est pas seulement celui qui indique le

chemin, c’est celui qui a fait le chemin et qui aide les
autres à faire le chemin.
Pour que vous inspirez les autres à vouloir vous suivre,

vous devez les rassurer que vous êtes une personne qui
connait le chemin et en qui ils peuvent faire confiance. Pour
cela, ils doivent vous voir à l’œuvre. Ils doivent vous voir
la main à la pâte en train de bien faire la chose. Si vous
prenez une nouvelle décision, soyez la première personne
à la respecter. Si vous fixez des objectifs, soyez la personne
la plus inspirée, la plus motivée et la lus acharnée à vouloir
atteindre le résultat. De par votre audace, votre courage,
votre ténacité vos hommes vous verront et diront «
waouh, je veux être comme lui ». Montrez l’exemple dans
l’application des valeurs en devenant le mieux du monde
un homme intègre, montrez l’exemple dans l’atteinte des
résultats en devenant le plus engagé, montrez l’exemple
dans vos relations avec les autres, de telles sortes que si
l’un de vos hommes venaient à commettre une faute, que
vous puissiez le dire « Tu ne tiens pas ça de moi ».
1. Dès que vous prenez une nouvelle décision pour

votre entreprise, pour votre famille, soyez la première
personne à la respecter car c’est comme un engagement
que vous faites, si vous violez les règles, vous ne pouvez
pas influencer les autres à les suivre
2. Montrez l’exemple par votre abnégation, votre

audace, votre courage, et votre acharnement à produire
des résultats excellents de telles sortes que vos hommes
se disent « Vu ce qu’il fait, je ne peux me permettre de
faire moins ».
3. Le leader est celui qui a fait le chemin et qui aident

les gens à faire le chemin. De ce fait vous êtes un
exemple, assurez-vous de rester l’exemple que les
gens voient en vous, battez-vous à faire grandir votre
intégrité et à satisfaire les attentes de vos hommes en
tant que leur modèle
19.
PRENEZ SOIN DES GENS
LE GRAND PARADOXE
Tout enfant se sent bien avec sa maman et en sécurité parce

que les mamans prennent bien soin d’eux. Le leader doit
être la maman des gens qu’il veut influencer. Vous attendez
des autres qu’ils fassent bien le boulot sans investissement
de votre part. CONSEQUENCE : ils font juste ce qui doit
être fait de manière ordinaire, alors que les bonnes choses,
les bons résultats sont derrière les tâches extraordinaires.
EN SITUATION
Une entrepreneure me racontait son histoire. Elle a une

ferme avicole. Elle constatait dans son entreprise que
chaque jour, il y a trois à quatre alvéoles en moins par
rapport à sa production normale. Certainement que les
bassecouriers volaient les alvéoles. Elle a essayé de trouver
une solution. Elle a proféré des menaces et elle renvoyait
chaque instant les employés indélicats. Un moment, elle a
décidé de changer de méthode. À chaque fois qu’elle venait
à la ferme, elle envoyait du thé, du pain et du sucre pour
les employés. Elle achetait des unités téléphoniques à ses
propres frais pour les employés, et s’asseyait un peu plus
souvent avec eux pour les écouter, pour bavarder avec eux
et essayer de les comprendre. Elle cherchait sincèrement
à savoir comment les aider. Au bout de deux semaines,
il y a eu des changements drastiques dans la ferme. La
production a augmenté de 5 alvéoles par jour, il régnait de
plus un bon climat entre les employés et la patronne et les
bassecouriers s’occupaient bien de la ferme. Belle leçon de
leadership, n’est pas !!!
LE PRINCIPE
Vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez dans la

vie en aidant les autres à obtenir ce qu’ils veulent dans
la vie (ZIG ZIGLAR).
C’est l’une des clefs pour réussir avec les gens. Pour qu’une
personne arrive à s’intéresser à vous, il y a des marches
qu’il ne faut jamais ignorer ; le plus important est d’être
aux services des gens. Pour influencer des personnes,
montrez-leur que ce que vous faites, ce que vous dites et
ce pourquoi vous vous battez consiste à les aider à devenir
meilleures. Apportez votre aide sur le champ doit être
un réflexe pour vous. Vous êtes un leader lorsque vous
voyez un collaborateur dans une situation difficile et vous
l’aidez à le décharger, lorsque vous voyez un enfant qui
a du mal à traverser la route et vous le faites traverser,
lorsque vous voyez une vieille dame à côté d’un fardeau
et vous l’aidez à le porter, lorsque vous constatez que
l’agenda d’un collaborateur est inutilisable et vous lui en
achetez un nouveau. Prenez soin des gens au moment où
ils ne s’attendent même pas à vous voir le faire afin qu’ils
puissent dire : « Qu’est-ce qu’il est formidable cet homme!»
Si vous atteignez ce niveau de disponibilité pour les gens,
ils feront n’importe quoi pour être à la hauteur de la foi
que vous portez en eux, car ils vont croire qu’ils vous sont
redevables. Méditez bien sur ce principe de LES PARROT : «
Chaque fois que vous vous précipitez pour aider les autres,
c’est comme une carte de visite que vous laissez et qu’ils
n’oublieront jamais ». Surpassez-vous. Si vous êtes leader,
vous appartenez aux autres.
1. Prenez soin des autres ; faites-en un réflexe. Décidez

à partir de maintenant de ne plus passer une seule
journée sans apporter votre aide à une personne. Posez
chaque fois la question : Que puis-je faire pour aider ?
2. Optez pour les choses simples : faire sourire une

personne pour changer son humeur est une aide, bénir
une personne est une aide, ne pas vous emporter contre
une personne est une aide. Ce sont des choses simples
mais leurs traces sont très profondes.
3. Sachez ce que les autres attendent de vous. Souciez-

vous des gens et apprenez à les connaitre pour savoir
quels sont leurs besoins et comment vous pouvez
intervenir pour les aider. Les aides les plus marquantes
sont celles sur lesquelles la personne ne vous imaginait
pas en train de la faire.
20.
Montrez-leur qu’ils peuvent
vous faire confiance
LE GRAND PARADOXE
Les gens savent que la confiance est le socle du leadership

et d’une relation. Ils s’attendent à ceux que les gens aient
confiance en eux à cause de leur poste ou position sans
faire un investissement pour mériter cette confiance.
CONSEQUENCE : les gens les respectent mais n’ont pas
confiance en eux, et ils ne connaitront jamais la vraie nature
de leurs collaborateurs parce qu’ils seront réservés.
EN SITUATION
Alors que nous devons organiser un mini atelier sur

l’animation d’équipe, Hermann a été obligé d’effectuer un
voyage rapide et revenir animer la session. Sachant qu’il
ne sera pas à la formation, il appela Gaétan et lui confia la
tâche. Il ne cessait de répéter à Gaétan et moi, je vous fais
confiance, je sais que c’est une petite affaire pour vous,
allez-y les gars. Pour moi, c’était une grande responsabilité
que Hermann nous avait confié, et il était conscient des
risques mais il a décidé de nous faire confiance et cela a
beaucoup marché dans le déroulement du mini atelier. C’est
cela même faire confiance, confier à vos collaborateurs des
tâches que vous savez très délicates et pour lesquelles il a
de grande risque. Ils feront tous pour ne pas trahir cette
confiance que vous avez placée en eux.
LE PRINCIPE
Inspirez confiance est un plus grand compliment

qu’inspirer l’amour - George MacDonald
La première relation que nous faisons avec les coachés,

c’est d’établir un rapport de confiance sur laquelle tout le
reste de séances sera basé. Sans un rapport de confiance,
vos hommes, votre partenaire, ou n’importe qu’elle autre
personne de votre entourage ne va accepter s’ouvrir à vous.
C’est lorsqu’elle est convaincue que vous êtes une personne
intègre, elle va accepter s’ouvrir à vous. De même, les
managers n’accepteront pas donner un travail à leur
collaborateur s’ils n’ont pas confiance en eux. Comme le dit
John Maxwell « Vous ne pouvez pas pousser les hommes
à agir à moins de toucher d’abord leurs cœurs. Le cœur
vient avant la tête ». Montrez à une personne que vous êtes
digne de confiance, c’est être à l’écoute de la personne,
c’est connaitre et accepter les valeurs et principes de la
personne, c’est le responsabiliser sur une tâche délicate
et d’envergure, c’est de parler aussi de vos objectifs avec
la personne en lui accordant d’abord notre confiance. La
confiance est le ciment qui relie les briques du leadership
entre elles. Sans une confiance mutuelle, les relations avec
les autres ne seront basées que sur des rapports gagnant/
perdant, chacun cherchant son intérêt. Avec une relation
assise sur la confiance, tous les membres de l’équipe se
soutiennent mutuellement et s’oublient personnellement. Si
vous ne faites pas confiance aux gens, vous allez marcher
seul et cela n’est pas du leadership.
1. Soyez le premier à donner votre confiance aux gens.

Faites comme ce DG qui lors de son premier discours
de prise de fonction affirmait : Vous tous autant que
vous êtes, je vous fais confiance. Chez moi la confiance
ne se gagne pas, mais ma confiance se perd. J’ai foi en
chancun de vous ici présent. Maintenant, prouvez-moi
que je ne me trompe pas en vous faisant confiance.
2. Vos souvenirs les plus douloureuses ont certainement

été causés par des hommes, ci bien peut être que vous
êtes méfiant à l’égard de tout le monde. Mais comme
on le dit, le leadership et un choix. Les gens vont vous
blesser, mais continuer quand même, les gens vont
vous trahir, mais donnez votre confiance quand même,
car sans cela, vous construisez votre leadership sans
fondement et elle va très vite s’écrouler.
21.
OUBLIEZ VOTRE STATUT
LE GRAND PARADOXE
Les gens savent que la meilleure manière d’avoir une

influence sur les gens, c’est de leur montrer que vous les
aimez et que vous voulez leur bien. Par contre la plupart des
gens utilisent leur position pour influencer les gens au lieu de
faire ce qu’ils savent qui est plus touchant. CONSEQUENCE:
les gens penseront que vous êtes pour vous seulement et
que la seule chose qui vous importe c’est votre position, ils
seront prêts à vous laisser tomber facilement.
EN SITUATION
Un jour, j’ai reçu une belle leçon de leadership par ma fille

de trois ans. Elle versait de l’eau par terre et quand j’ai vu
cela, j’ai haussé la voix espérant l’effrayer un peu. Je voulais
qu’elle cesse de gaspiller l’eau. Mais elle est restée calme
et continuait son méfait. J’ai alors décidé de venir vers elle
calmement et j’ai placé deux petites mots : « Tues une fille
gentille et une fille gentille ne fait pas ce que tu fais là. »
La réaction ? Elle a arrêté et a couru vers sa mère en riant.
La véritable influence est celle qui est faite grâce au contact
et à la personnalité de votre vis-à-vis, et non grâce à ses
prérogatives.
LE PRINCIPE
« Un chef qui crie est un chef qui tremble » (Seidina

BAIDAN)
Le principe est simple : produisez du résultat, on parlera de

vous ; développez des leaders, on se souviendra de vous.
Le leadership n’est pas une affaire personnelle. On ne peut
parler de leadership lorsque le leader pense uniquement
à lui et à son statut. Cela s’appelle de la chefferie. Le vrai
leadership, consiste à s’oublier soi-même pour embrasser
une cause plus grande que sa propre personne. Vous
êtes peut-être respecté parce que vous êtes proche d’une
autorité, d’une personnalité ou parce que vous êtes le PDG, le
Ministre, le Directeur, le Prêtre, l’Imam. Toutes ces positions
vous donnent certainement du respect. Mais lorsque vous
usez de ces statuts pour influencer votre équipe, sachez
que vous utilisez quelque chose qui ne vous appartient pas
et lorsque vous l’aurez perdu, c’est en ce moment que vous
vous rendrez compte que vous n’aviez rien, ni de l’influence
sur personne. C’est pourquoi on entend l’histoire des anciens
riches. Ils ont utilisé l’argent pour s’attirer des amis et des
femmes mais le jour où l’argent s’est épuisés, ils se sont
retrouvé seuls. Lorsque vous utilisez votre vraie nature,
votre caractère pour avoir de l’influence sur les gens, et
que vous arrivez à toucher le cœur des hommes, votre
leadership est durable. La seule chose que vous laisserez
sur terre après votre vie, c’est votre nom et ce que ce nom
évoquera dans l’esprit des gens.
1. Si vous avez toujours usé de votre position pour

influencer votre équipe, sachez que vous n’avez rien
construit jusqu’ici, car votre position ne vous appartient
pas. L’influence durable est celle par laquelle les gens
vous suivent pour ce que vous êtes et ce que vous faites
pour eux;
2. Cessez d’être un manager, soyez un leader. Oubliez

tout ce qui est poste ou statut et aidez vos hommes
à grandir physiquement, intellectuellement,
émotionnellement et spirituellement ;
3. Le leader, c’est celui qui se met au même niveau

que ses hommes et qui n’utilise sa position que dans
des situations très complexes. Alors ne montrez pas
aux membres de votre équipe que vous êtes le chef ou
le patron ; montrez-leur que vous êtes leurs amis et
que vous êtes comme eux.
22.
TOUCHEZ LES CŒURS
LE GRAND PARADOXE
L’un des plus grands besoins de l’homme, c’est d’aimer

et se sentir aimer. Nous savons tous qu’il n’y a aucune
barrière que l’amour ne puissent transcender et aucun
résultat ne l’amour ne puissent aider à atteindre. La plupart
de managers pensent qu’on ne doit pas d’amour dans un
cadre professionnel. Ils pensent que l’amour, c’est la famille,
c’est les amis. CONSEQUENCE : leur collaborateur ne leur
admire pas non plus, et ne font pas d’effort pour aider à
atteindre la vision. Le leader n’inspire rien.
EN SITUATION
Un DG venait d’apprendre qu’il a un collaborateur hospitalisé

depuis 3 jours. Il a décidé immédiatement de se rendre
à l’hôpital pour voir son collaborateur. Lorsqu’il est entré
dans la chambre du malade, ce dernier somnolait. Ayant
entendu la voix de son Directeur, une lueur de joie a jailli
sur son visage. Il a demandé qu’on le fasse s’asseoir. Il a
discuté longuement avec son supérieur. On n’aurait pas dit
qu’il souffrait. Son épouse présente, a profité de la présence
du Directeur pour faire remarquer que le Monsieur refusait
de manger. Le Directeur a pris la nourriture et a aidé le
malade à en manger un peu. Il lui a expliqué qu’il a besoin
de lui, que tout le monde dans l’entreprise a besoin de lui,
que sa famille a besoin de lui, et qu’il doit manger pour se
rétablir. Le collaborateur s’est exécuté avec joie. De retour
au sein de l’entreprise, le Directeur a demandé à tous les
collaborateurs de faire une visite à l’hôpital tous ensemble.
La conséquence a été merveilleuse : le collaborateur a
donné un témoignage très poignant. Il a dit avoir ressenti
vraiment du bonheur. Il s’était senti aimé, important et
revalorisé. Après sa convalescence, il vouait un amour et
un respect profond à tous les collaborateurs, en particulier
à son Directeur. C’est cela le pouvoir de toucher le cœur.
LE PRINCIPE
C’EST PAR LE CŒUR QU’ON PARVIENT À L’ESPRIT
Pour toucher le cœur des gens, il faut un grand amour pour

l’humanité. Et le leader influent manifeste naturellement,
simplement et passionnément l’amour pour les autres.
« Le leader touche le cœur avant de commander les bras »,
dit John Maxwell. Lorsque vous êtes avec des gens, sachez
que ce sont des êtres physiques, des êtres émotionnels,
des êtres intellectuels et des êtres spirituels. Il appartient
alors au leader de faire des choses pour permettre aux gens
de se retrouver, de s’épanouir dans ces 4 dimensions. Pour
avoir de l’influence sur les gens, il faut leur prouver que
vous voulez leur bien. Dans le cas contraire, ce serait de
la pure manipulation. Les vraies relations se gagnent, se
construisent, se renforcent en manifestant de l’amour aux
autres. D’ailleurs, c’est le premier niveau d’influence. Le
leader s’oublie lui-même et s’investit pour les gens. Il parle
calmement aux gens. Ils leur touchent l’épaule lorsqu’il les
félicite. Il leur fait une accolade. Il prend des risques pour
satisfaire son équipe. Il entretient une relation avec les
membres de son équipe en dehors du cadre professionnel.
Il respecte les gens. Il aime les gens.
1. Si vous ne pouvez pas manifester de l’amour pour

les autres, si vous ne pouvez pas aimer vos hommes
naturellement, simplement et passionnément, de grâce,
renoncez à rechercher de l’influence. Si vous forcez la
voie, les gens vous suivront pour votre position. Vous
aurez des amis, mais pas des amis sincères qui vous
aiment pour ce que vous êtes ;
2. Faites les choses naturellement avec vos

collaborateurs. Voici une liste de petites actions que
vous pouvez faire chaque jour de manière spontanée
avec vos collaborateurs individuellement :
• Lui rendre visite chez lui;

• Discuter avez lui de ses objectifs personnels
• Proposer de le/la déposer chez lui ;
• Lui offrir un pagne/chemise/cravate/chocolat ;
• Lui donner deux jours de repos supplémentaires ;
• Lui rappeler constamment son importance ;
• Lui toucher souvent l’épaule ;
• S’éclater et s’amuser devant lui.
23.
SOYEZ SERVIABLE
LE GRAND PARADOXE
Tout le monde voudrait qu’on lui accorde de l’intérêt et

qu’on se montre disponible à son égard. Le leader reconnait
ce besoin et s’applique à le satisfaire chez les gens. La
plupart des gens, aiment être servit au lieu d’être serviable.
CONSEQUENCE : ils jouent au patron, au roi, sans savoir
que les gens les servent pour sécuriser leurs poches, à la
moindre occasion ils iront voir ailleurs.
EN SITUATION
Un beau matin, il sonnait 9h et tous le personnel du bureau

était concentré sur un projet qui devrait être finalisé dans
les prochaines 3heures. La pression montait et il fut un
moment où le DG rentra dans la salle des consultants et
offrit lui-même un thé à chacun de nous. Mes collègues et
moi étions agréablement surpris de ce geste de la part de
notre DG à laquelle on ne s’attendait point, mais cela nous
a permis de baisser la pression et d’être très efficace car on
voulait aussi donner au DG le plaisir d’avoir terminé le projet
dans les délais en contre partie du grand bien qu’il venait
de nous offrir en nous servant du thé. La vraie influence se
trouve dans les petits gestes.
LE PRINCIPE :
Votre savoir n’a d’intérêt pour les autres que lorsqu’ils

savent que vous vous intéressez à eux. John Maxwell
Tous ce que vos hommes attendent de vous, c’est qu’ils

sachent qu’il y a quelqu’un sur qui ils peuvent vraiment
compter en cas de besoin. Vous savez maintenant que ce
n’est pas de vous qu’il s’agit et que pour pouvoir influencer
les gens, il faut être proche d’eux et pour être proche d’eux
et il faut les servir. Le leader est très généreux. Généreux
dans le sourire, généreux dans l’enthousiasme, généreux
dans la parole, généreux dans les actions. Si vous voulez
influencer les gens, vous devez atteindre un niveau ou les
gens vous sont redevables pour ce que vous avez fait pour
eux. Les gens ont besoin de vous en tant que leader, il sont
besoin de quelqu’un qui puissent leurs prouver leur valeurs
chaque instant, quelqu’un qui puissent les encourager et les
féliciter, quelqu’un qui puissent les écouter et les comprendre,
quelqu’un qui puissent les former et les apprendre à grandir,
quelqu’un qui puissent leur montrer leur avenir sous un
beau jour et qui s’investit avec eux pour réaliser ce rêve.
Les savent jouer ce rôle.
1. Investissez-vous dans les gens. Faites pour eux

ce qu’ils n’ont jamais imaginé pouvoir réaliser dans la vie.
Le leader aide les gens à se surpasser.
2. Soyez généreux dans vos gestes, dans votre sourire,
dans vos paroles, dans votre comportement envers vos
hommes.
3. Si vous êtes serviables, n’attendez rien en retour,

car à chaque fois que vous rendez service à une
personne, c’est pour vous-même que vous le faites,
vous grandissez spirituellement. Faites pour votre
équipe et n’attendez rien en retour.
4. Sachez souvent que les gens ont juste besoin d’une

oreille attentive pour écouter et comprendre et prendre
en compte leur point de vue. Ne privez pas ce luxe à
vos hommes/
24.
SACHEZ QUE CE N’EST PAS
DE VOUS QU’IL S’AGIT
LE GRAND PARADOXE
Le leadership, c’est élever les autres, être au service des

autres pour les aider à grandir, à libérer leur plein potentiel
et à s’épanouir dans leur vie et dans leur carrière. Dans
la plupart des cas, les patrons, les chefs, les managers
veulent montrer à leurs collègues qu’ils sont le centre de
tout, ils haussent la voix pour se faire entendre, soigne leur
apparence pour ce faire voir et montre leur autorité pour
menacer. Ils font les choses pour eux même, et pour nourrir
leur égo. CONSEQUENCE : les gens vous critiqueront et
ne vous accorderont aucun crédit en dehors du cadre
professionnel. Vous produirez des résultats médiocres, car
les hommes ne sont pas motivés à faire plus.
EN SITUATION
Vous êtes à la tête d’un mouvement syndicaliste, et vous

militez pour le respect des droits des employés de votre
entreprise. Les dirigeants ayant constaté que vous avez du
pouvoir sur les hommes vous ont convoqué seul dans un
bureau. Ils vous ont écouté et vous tendent une enveloppe
de 10 millions de FCFA et vous menace de vous renvoyez
pour que vous fassiez moins de bruit. Deux cas. Vous prenez
l’enveloppe et vous retournez dire à vos hommes que c’est
sans espoir. Ils sauront que vous avez été corrompu et
votre leadership serait enterré à jamais auprès d’eux, soit
vous refusez de prendre l’enveloppe et vous dites à vos
supérieurs : Merci, mais ce n’est pas de moi qu’il s’agit.
C’est une lutte commune et les gens ont placé en moi leur
confiance pour que je sois le leader. Je ne peux pas décevoir
cette confiance et notre lutte restera la même quelque soit
ce que vous décidez de ma personne.
LE PRINCIPE
Les autres ont vraiment besoin d’aide, mais il risque de

vous attaquer si vous les aidez, aidez-les quand même.
L’égocentrisme est un véritable obstacle dans le pouvoir

de l’influence. Souvent ce sentiment est naturel chez
l’homme, le fait de voir ses propres intérêts avant celles des
autres. Mais à partir du moment où vous voulez influencer
vos hommes pour produire un résultat, il ne s’agit plus
de vous, vous ne vous appartenez plus, mais il s’agira de
vos hommes et de la vision. Encore une fois, lorsque vous
utilisez les hommes pour votre propre intérêt, vous n’êtes
pas un leader, mais vous êtes un manipulateur. Le leader
c’est celui qui est prêt à sacrifier sa propre personne pour le
bien commun de tous. Réfléchissez sur le nombre d’année
d’emprisonnement de Mandela, les tortures que Gandhi a eu
à subir, les tortures de Mère Theresa, et bien d’autres. Dans
la plupart des cas, un leader a le choix entre choisir son
propre intérêt ou l’intérêt de son équipe. C’est lorsqu’il sait
renoncer à lui-même, et se dirige vers son équipe, cela fait
de lui une personne admirable et qui montre clairement qu’il
n’est pas un profiteur. Ne soyez pas vu comme un profiteur
par les membres de votre équipe, sinon vous n’êtes en train
d’influencer personne.
1. Dans 100% des cas où vous faites face à un moment

de vérité du leadership, brisez votre égo et dites vous
quelle est la meilleure décision à prendre pour la vision
et pour mon équipe ? Faites les choses du point de vue
des autres, tel un vendeur qui voit la situation du point
de vue de son acheteur pour pouvoir l’influencer.
2. Le mot le plus important pour le leader est « Nous».

Vous avez certainement constaté que lorsqu’un Chef du
Gouvernement s’exprime à la télévision en employant
le mot « Je », « j’ai fait cela, j’ai réalisé cela, j’ai pris
cette décision, j’ai réglé ce défi, etc. », vous sentez
automatiquement que ce Monsieur ou cette dame est
égoïste. Mais lorsqu’il emploie le mot « Nous », « Nous
avons fait ceci, nous avons fait cela», le discours est
plus structuré. Faites-en votre credo, à chaque fois
utilisez le mot nous à la place de Je surtout dans le
cadre de l’influence,
3. Pratiquez la loi de la fenêtre. Lorsque votre équipe

remporte une victoire et que vous en tant que leader
êtes à l’honneur, attribuez cette mérite à aux membres
de votre équipe. Dites devant le public que c’est eux qui
ont fait cela, remerciez-les, et complimentez-les. Vous
n’imaginez pas l’effet que ça aura vos collaborateurs.
25.
N’OUBLIEZ PAS QUE L’OBJECTIF EST
D’AIDER ET NON D’ÊTRE CHEF
LE GRAND PARADOXE
Le leader est celui qui tend la main, sinon, on n’aura pas

besoin de leader. Dans la plupart des cas les gens se posent
la question comment pourrais profiter de cette situation,
au lieu de demander comment pourrais-je tendre la main.
CONSEQUENCE : les hommes vous voient comme un
profiteur, un égoïste qui ne pense qu’à lui-même. Ils ne
vous suivront pas avec le cœur dans vos projets, car la
confiance n’y est pas.
EN SITUATION
Vous constatez dans l’histoire de l’islam qu’il fut un moment

où les hommes ont pris des armes pour convertir les gens
à l’islam. Ces personnes se sont certes soumises, mais sous
l’influence des armes alors la religion est foi et la foi vient
de l’intérieur. Lorsque les combattants quittaient les lieux,
la majorité reprenait leur ancienne religion. Ce n’est que
lorsque les prêcheurs ont compris qu’il faut toucher le cœur
des gens pour pouvoir les influencer, ils ont commencé à
organiser des prêches pour conscientiser les hommes et
c’est depuis que l’islam a connu une montée fulgurante.
LE PRINCIPE:
Après le verbe « aimer », « aider » est le mot le plus

merveilleux du monde - BERTH SUTTNER
C’est vraiment fou de constater qu’au XXIIème siècle, il

existe encore des managers qui aiment montrer qu’ils sont
le chef de la boite et que les gens doivent le respecter parce
que c’est lui le chef. Tant que vous utilisez votre autorité
pour influencer les gens, sachez que votre autorité ne vous
appartient pas, et du jour au lendemain vous pouvez perdre
votre poste de PDG, de DG, de député, de Ministre. C’est
ce jour-là que vous saurez votre place dans le cœur de vos
collaborateurs. Si vous voulez influencer les gens, oubliez
votre position, car le vrai leadership, le leadership solide
et durable c’est celui qui est construit sur la base de ce
que vous donnez aux gens, de ce que vous leurs dites et
de ce que vous leurs faites. A H&C, on n’a supprimé les
appellations telles que « Monsieur le Directeur », « Patron
», « Monsieur », etc. chacun appelle l’autre par son petit
nom, du PDG au chauffeur.
1. Avez-vous besoin que vos collaborateurs vous

appellent, Monsieur, Directeur, Excellence, etc. pour que
vous ayez du respect auprès d’eux ? Si vous répondez
Oui à cette question, vous avez besoin de coaching
en leadership. Prenez votre téléphone et appelez une
entreprise de coaching pour une séance gratuite d’une
heure.
2. Supprimez les gros noms entre vous et vos

collaborateurs pour créer encore plus de connexion et
montrez-les que l’essentiel c’est de produire du résultat
pour la vision commune,
3. Ne montrez pas vos Pouvoir discrétionnaire pour

influencer les gens. N’ayez aucun recours à votre poste
pour amener une personne à produire du résultat, c’est
de la facilité. Influencez les gens de par ce que vous
êtes, ce que vous dites et ce que vous êtes.
26.
SOYEZ ACCESSIBLE
LE GRAND PARADOXE
Influencer quelqu’un suppose être en contact avec lui.

L’aimer, l’aider, le soutenir et le protéger. Mais les grands DG
sont inaccessibles. Ils ne décrochent pas le téléphone, leur
bureau est surveillé par une secrétaire qui veille fièrement
à cela, ils voyagent beaucoup. Et à la fin ils s’attendent à
ce que les gens fassent le travail de manière excellente.
CONSEQUENCE : vous ne connaissez pas vos gens, vous
ne savez pas quels sont leurs besoins et leurs défis. Ils vont
se débrouiller et vous n’avez aucune influence sur eux en
dehors de votre poste. Vous n’êtes pas un leader.
EN SITUATION
Vous imaginez, vous avez une grande renommée dans votre

entreprise, dans votre région, dans votre pays. Vous voyagez
à travers le monde et c’est vous que le monde souhaite voir,
vous déjeunez avec toutes les grandes personnalités. Eu
égard de tout ça, c’est vous qui répondez personnellement
aux messages sur votre compte Facebook, qui décrochiez
personnellement votre téléphone au bureau, qui appeliez
les collègues les weekends, vous êtes disponible pour vos
hommes à chaque moment de la journée. Pensez-vous que
les gens vous apprécieront pour cela ? ils diront Waouh,
qu’est ce qu’il est formidable. Malgré sa notoriété, il est
aussi simple comme un moine shaolin.
LE PRINCIPE
Pour impressionner les gens tu peux être loin d’eux

mais pour les influencer il faut être proche d’eux.
Comme le dit Hermann, l’inaccessibilité n’a rien à avoir avec

l’efficacité. L’explication scientifique à l’inaccessibilité des
Directeurs trouve sa racine dans la phrase « la rareté crée
de l’importance ». Nous sommes sur ce principe, mais il
est aussi vrai qu’on ne peut influencer les gens en étant loin
d’eux. Entre le Directeur de la banque qui prend souvent
son déjeuner avec son personnel et qui souvent fait le tour
des tables pour échanger avec ses collaborateurs et celui
qui s’enferme constamment dans son bureau, dont même
pour lui exposer une situation, il faut faire une demande
d’audience qui ne sera confirmé que dans une semaine,
qui aura plus de résultat et d’influence sur les gens ? Vous
avez compris. Celui qui est plus en contact avec les gens
apprend à les connaitre, plus il apprend à les connaitre, il
saura ce qu’ils veulent et en tant que leader, sachant cela, il
va les aider à obtenir souvent secrètement ce qu’ils veulent
dans la vie. Ouvrez la porte de vos bureaux, décrochez
vos mêmes vos appels si vous n’êtes pas occupé, allez y
chercher vous-même les dossiers que vous avez besoin
chez votre collaborateur.
1. La rareté crée de l’importance, c’est vrai mais de

grâce, laissez cela pour les leaders religieux. Vous êtes
là pour produire du résultat avec les hommes, vous
avez besoins de leurs bras, alors il faut être en contact
avec leur cœur. Comme on me dit à Abidjan, quittez
dans ça.
2. Ouvrez les portes de votre bureau à tous vos

collaborateurs. Montrez-vous accessible et disponible
pour eux et faites le fait de communiquer avec eux
et de les écouter l’une des priorités de votre agenda
car l’efficacité de vos résultats dépend en partie de la
qualité de relation avec vos hommes. Si cela parait
difficile pour vous, choisissez au moins un jour dans la
semaine où vous êtes disponible permanemment pour
vos hommes et les gens qui ont besoin de vous ;
3. Décrochez vos appels vous-même lorsque vous

savez que vous n’êtes pas occupé, les gens apprécieront
beaucoup et en parleront autour d’eux. Les leaders
simples sont ceux qui ont plus d’impact sur les gens.
4. Si vous pensez que vous n’êtes pas trop accessibles

par vos collaborateurs, planifiez votre agenda de tel
sorte de passer au moins 30 minutes avec chaque
collaborateur. Faites la liste de toutes les occasions que
vous pouvez saisir pour montrer votre simplicité à vos
collaborateurs et apprendre à mieux les connaitre.
27.
ENCOURAGEZ
LE GRAND PARADOXE
Tout le monde a soif de reconnaissance, tout le monde

aime être important et il n’y a que les encouragements,
qui prouvent cela aux gens. Mais la plupart des leaders ne
veulent pas encourager les gens en pensant que ce sont de
grandes personnes, ou en ayant peur de montrer aux gens
qu’ils sont indispensables. CONSEQUENCE : les hommes
ne travailleront pas à se dépasser. Ils resteront toujours au
même niveau et produiront toujours le même niveau de
travail.
EN SITUATION
Sincèrement il sonne 23h41 minutes et j’ai une grande

envie d’aller me coucher. Mais je ne peux pas me permettre
cela car je dois être à la hauteur des encouragements, et à
la hauteur de la foi qu’Hermann porte envers moi en plus
du fait que je pense aux nombreux lecteurs que le livre
va transformer. Il nous arrive souvent de perdre le gout
de continuer, de perdre le gout de se battre, de perdre le
gout à tous, mais seul les encouragements constants des
personnes pour qui vous avez un grand respect, peuvent
vous permettre de tenir bon. C’est pourquoi aussi il y a des
coaches de basket et de football qui ne cessent d’encourager
leurs joueurs pour qu’ils produisent du résultat.
LE PRINCIPE
Les leaders encouragent chez les autres dans ce qu’ils

aimeraient les voir continuer de faire
Tout le monde aime être encouragé. Les encouragements

sont la nourriture du travailleur. Nous ressentons tous un
profond besoin d’être soutenu, félicité, motivé. La plupart
des personnes que vous rencontrez dans votre équipe
n’ont pas foi en eux même, en leur capacité. Le manque
de confiance en soi tue beaucoup de génies. Il appartient
aux leaders à travers les encouragements de permettre à la
personne de voir sa personne sous son meilleur jour et de
montrer à la personne qu’elle est une réussite. La plupart
des gens n’ont pas de personnes qui croient en leur rêve, et
vous en tant que leader, votre tâche consistera à montrer
à vos collaborateurs que leur rêve est possible d’être
réalisé. Lorsque vous encouragez une personne 3 choses
indispensables dans la réussite.
 Vous lui montrez qu’il a de la valeur : à travers cela,

son estime de soi va augmentez de plus en plus
grâce à la fierté d’avoir réalisé quelque chose
 Vous lui prouvez que vous croyez en ses capacités

car lorsque les encouragements sont sincères, la
personne sent automatiquement que vous partagée
son bonheur et que vous avez confiance en lui
 Il fera tous pour ne pas décevoir la confiance que

vous avez placé en lui en l’encourageant,
1. Voyez vos hommes tels qu’ils pourront être dans

10 ans s’ils utilisent leur plein potentiel et dites-leur
cela à chaque fois
2. Surprenez en train de faire du bon travail et félicitez-

les. À chaque fois qu’un collaborateur vous sommet
un projet, ne dite jamais non, félicité lui de l’initiative
et dites-lui que vous allez le revenir,
3. Encouragez les gens surtout en public, cela va

augmenter leur estime de soi et leur estime auprès
des gens.
DEUXIEME PARTIE
ETRE ADMIRABLE
PRATIQUER L’ART DE PRODUIRE LE TYPE DE RESULTAT
QUE LES GENS ADMIRENT POUR FINIR PAR VOUS
TROUVER ADMIRABLE
28.
Croyez en la grandeur
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens souhaitent des choses mais n’ont pas

le courage d’oser y croire ni de s’engager à y penser, à le
sentir, à le vibrer, à en parler et poser des actes concrets
pour y arriver. CONSEQUENCE : ils végètent dans les «
L’idéal aurait été que… »
EN SITUATION
« Croyez-vous à la loi de l’attraction ? », demanda un jour

un journaliste à un milliardaire américain.
« Et comment ? J’en abuse d’ailleurs. Sinon, comment

j’aurais pu faire des choses aussi grandes moi qui ne suis
qu’un fils d’immigré ? »
« Je ne vois pas le lien !», s’étonna le journaliste.
« D’accord, je vous explique. Lorsque mon père a démarré

cette affaire, il voulait créer le plus grand supermarché de
notre comté et il l’a réussi. Alors un jour, je lui ai demandé
pourquoi nous n’allons pas penser à créer la plus grande
chaine de supermarchés de notre Etat. Il m’a répondu : ‘’Qu’à
cela ne tienne ! Nous le ferons et de là tu comprendras que
cette grandeur ne s’arrêtera pas. Il suffit d’oser y penser,
de le sentir, de le voir, d’en parler et de se mettre à agir,
ensuite d’agir encore et encore.’’ Alors je lui ai promis que
j’allais créer la plus grande société immobilière de notre
ville et posséder 20% de la ville. Et nous y voilà ! Vous
comprenez maintenant ? »
Le journaliste avait compris.
LE PRINCIPE
Les leaders savent l’importance des deux mots suivants:

« Y croire ! »
Il y a ceux qui n’osent pas penser à la grandeur. Il y a ceux

qui s’en excluent automatiquement comme s’ils n’y ont pas
du tout droit. Il y en a qui s’y refusent même lorsqu’ils ont
un boulevard devant eux. Il y a ceux qui pensent que c’est
fait pour d’autres. Et le pire, c’est qu’il y a des gens qui sont
fatigués de continuer de devoir se dépasser (et se disent
: « C’est déjà pas mal !») ou de dépasser leurs leaders.
Mais les leaders savent que lorsque vous vous poussez à
bout, vous poussez à bout vos limites, c’est que vous les
poussez eux-mêmes encore et encore très loin. Les leaders
savent que la coquille n’est la limite du poussin que lorsque
ce dernier refuse et s’arrête de grandir. Tant qu’il grandit,
il finit toujours par faire exploser la coquille. Alors faites
exploser vos limites !

1. Sachez donc qu’il n’y pas de limite à ce que vous

pouvez réaliser à part les limites que vous vous mettez
vous-même. Alors ne vous mettez plus de limite quand
il s’agit d’impacter votre monde et de laisser les choses
meilleures que vous ne les avez trouvées.
2. Vous ne pouvez pas sentir l’odeur de la grandeur

si vous n’y êtes pas appelé, alors s’il y a ce petit quelque
chose en vous qui vous dit que vous devez être un
grand, embrassez-le joyeusement et réalisez-nous
quelque chose de grand.
3. Steve Jobs voulait placer une dent dans l’univers

et il a inventé des produits révolutionnaires : MacAir,
Ipod, Iphone et Ipad, Iwatch, Icloud ! Et vous, qu’allez-
vous réaliser d’unique et de grand pour placer vous
aussi une dent dans l’univers ?

29.
Embrassez votre grandeur
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent intégrer la cour des grands tout

en continuant de conserver leurs petits chapeaux et leur
petit cœur. CONSEQUENCE : Ils se retrouvent à faire de
grandes choses avec des moyens mentaux, intellectuels,
organisationnels, techniques, stratégiques en déphasage et
tournent en rond depuis des années.
EN SITUATION
Moussa est un entrepreneur très brillant du secteur de

l’informatique et compte parmi les grandes références
du marché. Il bénéficie de la sollicitation pour les plus
gros projets du marché. Son objectif est d’atteindre
prochainement la cible de chiffre d’affaires de 2 milliards
de F CFA. Le challenge, c’est que cela fait plus de 5 ans
qu’il essaie d’atteindre l’objectif sans succès. Visiblement,
il a la technicité nécessaire pour prétendre à 10 fois plus
le chiffre qu’il cible et avec le développement du marché, il
a comme un boulevard devant. Le défi, c’est que pour un
informaticien, il semble bien que son logiciel n’est pas très

adapté ; alors il se retrouve coincé. Il veut faire de grandes
choses mais il ne veut pas devenir grand. La dernière fois
qu’il a échangé avec son mentor, celui-ci lui a confié : «
Tu ne peux pas avoir été au contact de la grandeur pour
rien. C’est que tu dois devenir grand mais aussi longtemps
que tu continues de faire de petites choses, l’opportunité ne
sera jamais saisie. »
LE PRINCIPE
Il y a une différence entre « vouloir être grand » et

« s’engager à être grand ».
A un moment donné, toute réalisation est à votre portée

pour peu que vous acceptiez prendre le risque de l’embrasser
courageusement. La loi de la correspondance est telle que
vous ne pouvez pas atteindre un niveau de résultat supérieur
à ce dont vous rêvez. Il y a une différence entre le fait de
souhaiter atteindre un certain niveau et le fait de s’engager
à atteindre ce niveau. Celui qui souhaite ne fait rien et
espère pouvoir atteindre le prochain niveau avec les indices
d’avant. Celui qui s’engage à devenir grand commence à se
réaménager pour penser et agir comme un grand.
1. La grandeur est plus à votre portée que vous

ne l’imaginez. La preuve, vous y avez déjà goûté en
ayant la confiance d’un groupe déjà plusieurs fois dans
votre vie. Il vous reste maintenant à répondre à la
question : « Que faut-il pour devenir très très grand et
mémorable ? »

2. Embrasser la grandeur suppose que vous décidiez
de commencer à penser et à agir comme les gens qui
font et sont ce que vous voulez être, faire et avoir. Faites
la liste et embrassez votre grandeur envisagée.
3. Vous ne serez plus jamais à l’aise en étant plus

petit que la grandeur que vous devez atteindre. Vous
le savez maintenant. Vous pouvez vous lancer même si
cela peut vous rendre un peu vulnérable. Lancez-vous
comme si c’est la première fois, parce que chaque cap
que vous devez franchir nécessite un nouveau départ.

30.
Elevez votre niveau intérieur
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent être traités à un niveau supérieur

mais ils se surprennent en train de s’attacher à des avantages
que la plupart des gens qui ne veulent pas être élevés se
disputent. CONSEQUENCE : Ils se surprennent en train de
se battre pour des possessions qui ne leur ajoutent qu’une
grandeur apparente.
EN SITUATION
La scène est l’une des plus belles que l’humanité ait connues.
Mandela est dans une certaine mesure assigné à résidence
surveillée et il est en pleine conversation avec son geôlier.
Celui-ci se sent très petit devant la grandeur de cet homme
qui ne voit plus la souffrance physique ni la privation de
mouvement dont il fait l’objet mais qui est depuis longtemps
libre à l’intérieur de lui-même au point où il ne sent plus la
menace et la contingence imposées par le droit d’Etat. Il les
a tous rendus petits en étant libre à l’intérieur de lui-même.
Et pour couronner le tout, il accepte créer une Nation arc-
ciel où tout le monde a pleinement sa place…Il va prêter

serment devant la Cour suprême entièrement blanche dont
certains font partie de ceux qui l’ont condamné à plusieurs
reprises. En gros, il est trop grand à l’intérieur de lui-même
pour que son esprit se sente prisonnier de quoi que ce
soit.
LE PRINCIPE
Pour engager des actions de courage, vous devez

atteindre un niveau où vous n’avez plus peur pour
votre corps.
La plupart des leaders tombent dans la déchéance parce

qu’ils n’ont pas encore réglé les questions de subsistance.
Ils n’ont pas encore tout l’argent qu’il leur faut pour assurer
l’étude de leurs enfants…Ils n’ont pas encore construit leur
propre résidence (ou ils ne se suffisent pas de leur résidence
comme Mandela) et quand ils sont Jacob Zuma, ils utilisent
abusivement les deniers publics à des fins personnelles.
Mais en gros, la faiblesse des leaders est dans le fait qu’ils
ne sont pas libres de tout attachement matériel. Ils ne sont
pas libres. Si on les mettait en prison, ils ne seront pas
capables d’y passer de bons jours en faisant voyager leur
esprit. Ils n’ont pas le pouvoir de libérer leurs âmes. Ils ne
se contrôlent pas. Ils sont en insécurité et ont besoin de
sécurité si bien qu’à chaque fois qu’ils doivent engager des
actes de courage, ils ont peur de ce qu’ils vont manger ; ils
ne savent pas démissionner courageusement, ils ont peur
pour leur vie…C’est pour cela que nous constatons autant
de lâcheté de la part de nos leaders.

1. Les plus grands leaders de l’humanité sont pour

la plupart des martyrs et d’autres y sont passés très
près. Si vous n’êtes pas en train d’engager des actes de
courage pour défendre votre vision et votre conviction,
vous réduisez vos chances d’être le type de leader que
les gens veulent suivre.
2. Le fait que vous ayez succombé à plusieurs reprises

à la lâcheté n’a pas d’importance. Vous devez juste
savoir que les lâches ne peuvent pas devenir le type de
leader que les gens veulent suivre. Préparez-vous à agir
courageusement la prochaine fois.
3. Prenez l’habitude de mener une vie intérieure

et concentrez-vous suffisamment pour voir votre
esprit se libérer de votre corps au point d’atteindre
la conscience de la vanité des biens matériels. Faites
souvent ce voyage d’état de conscience et vous verrez
que vous êtes plus grand que les augmentations de
salaire, les privilèges d’un poste, les risques de devoir
reprendre à zéro. Elevez votre conscience pour ne
dépendre de rien ni de personne.

31.
Assumez vos convictions
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent bien qu’on les cite en référence

pour leur bravoure et leur courage mais lorsqu’ils ont
l’opportunité de poser des actes de courage et de bravoure,
ils se défilent. CONSEQUENCE : ils acceptent des compromis
‘’compromettants’’ qui les éloignent de la référence et de
l’exemple qu’ils voulaient être.
EN SITUATION
Sainte Perpétue est l’une des saintes les plus vénérées

dans l’Eglise Catholique et ce malgré le fait qu’elle n’a été
baptisée et n’est devenue chrétienne qu’à quelques jours de
son exécution. Elle a été à plusieurs reprises citée comme
exemple d’attachement admirable à la foi chrétienne
par l’Eglise Catholique. Son histoire remonte à l’an 203
lorsqu’elle et la plupart des Chrétiens vivant dans l’Empire
romain devaient alors accepter faire des sacrifices d’animaux
pour « protéger l’empire ». Elle vivait à Carthage (actuelle
Tunisie). Elle n’était qu’aspirante chrétienne en ce moment-
là. Son père qui était un noble, lui demanda d’accepter faire

le sacrifice. Elle refusa et était prête à mourir pour cela. Elle
était prête à assumer ses convictions jusqu’au bout. Et voici
ce qu’elle écrivit avant sa mise en exécution :
«Nous étions encore avec nos persécuteurs, lorsque mon

père vint faire de nouveaux efforts pour m'ébranler et me
faire changer de résolution.
– Mon père, lui dis-je, vous voyez ce vaisseau de terre ?

Peut-on lui donner un autre nom que celui qu'il a ?
– Non.
– De même, je ne puis être autre que ce que je suis : je suis

chrétienne. »
Elle complétera : «Vivante, j'ai toujours été gaie; je le serai

plus encore au ciel.»
Sans doute que nos entreprises, nos nations et organisations

ont plus que jamais besoin de gens capables d’assumer
leurs convictions jusqu’au bout car, il n’y a aucun doute
que nos vies sont entachées plus que jamais de compromis
‘’compromettants’’.
LE PRINCIPE
A partir du moment où vous devez renoncer à vos

convictions pour survivre, vous n’êtes plus vous-même.
Cela n’a peut-être aucun sens pour les gens de notre

époque. Nous préférons la prison de nos belles voitures et
de nos grandes maisons, les voluptés de nos belles fêtes et
la douceur de nos toiles et étoffes auréolés, nous préférons

tout cela à nos convictions. C’est certainement pour cela que
nous avons du mal à bâtir de grandes choses. La plupart
des gens qui aspirent au leadership attractif se voient
rapidement courtisés par les détours sulfureux et excitants,
et rapidement nous oublions qui nous sommes et pourquoi
nous devons le rester. Nous oublions et perdons de vue
nos idéaux tellement c’est fascinant de devoir saisir les
reluisantes opportunités en contrepartie d’une renonciation
à nos convictions.
1. Précisez le type de nom par rapport à que

vous voulez avoir (les qualificatifs souhaités résumant
votre vie une fois que vous ne serez plus ici). Précisez
les valeurs et les convictions qui vous permettront de
finir par les mériter. Ensuite listez les tentations qui
pourraient vous en dévier, et décidez maintenant ce
pourquoi vous devez tenir bon.
2. Essayez de voir depuis quand vous avez posé

des actes courageux et opposé des refus pour rester
collé à vos convictions. Si cela fait longtemps, vérifiez
si vous n’êtes déjà dans la compromission. Sortez de là
dès maintenant.
3. Posez-vous la question pour ce qui est de vos

choix de carrière et orientation, concessions…
Demandez-vous : « Si c’était à refaire est-ce que je le
referais ? » Si oui, demandez-vous : « Qu’est-ce que
je suis en train de devenir ainsi ? » Vérifiez si vous
ne déviez pas depuis longtemps de vos convictions et
revenez sur la bonne voie.

32.
Ne décrivez pas le problème,
implémentez la solution
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens savent les grandes choses à faire pour

devenir un grand provocateur de résultat et d’exploit mais
au lieu de les faire, ils passent leur temps à décrire ce qu’il
aurait été bien de faire. CONSEQUENCE : Les nouveaux
entrepreneurs-acteurs ont plus de valeur que les grands
diplômés qui ne font que mimer ce que tout le monde sait.
EN SITUATION
Le Nigeria aura beau être le premier producteur africain de

pétrole, il continue d’importer du pétrole par manque de
raffinerie. Dangote s’est penché sur la question et a décidé
de la résoudre. Objectif : construire une raffinerie privée
de 400.000 barils par jour pour réduire la dépendance
du Nigeria à l’égard des importations dans le secteur.
Vous imaginez combien de débats télévisés, combien de
colloques ou éditoriaux ont déversé leurs points de vue sur
la question ? Ils ont tous proposé des idées et personne n’a
concrètement décidé de résoudre ce problème connu de tous.

LE PRINCIPE
Le leader doit pouvoir choisir entre « être le leader des

pleurnichards » et « être le leader qui fait taire les
pleurs»
Les leaders s’engagent à apporter la solution au lieu de crier

à l’injustice sur tous les toits et espérer que les dirigeants
qui ne sont pas de véritables leaders fassent le travail. Ces
derniers ne s’en préoccupent. Ils sont au pouvoir pour autre
chose, donc il y a peu de chances qu’ils en fassent leur
priorité. Le problème avec le responsable des syndicalistes,
c’est qu’il est incapable d’offrir des emplois à ceux qu’il
défend. Cela semble sévère mais il défend les emplois qu’on
leur a donné et ils sont tous surpris lorsque l’industriel
capitaliste n’a pas autre choix que de les mettre tous au
chômage. Le responsable des syndicats deviendra un vrai
leader s’il est capable de pouvoir leur offrir des emplois et là
peut-être, ils le suivront.
L’opposant politique sait très bien que ce ne sera pas évident,

s’il prend le pouvoir, d’exécuter les belles idées qu’il caresse
en montrant les failles du régime. Au lieu de travailler à se
préparer à y arriver, il passe son temps sur les plateaux
de télévision et de radio en train de faire la communication
politique. Une fois qu’il a le pouvoir, il ne sait pas par où
commencer. Nous avons besoin des leaders qui fassent taire
les pleurs et non des leaders qui défendent les pleurnichards
sans véritablement pouvoir grand’ chose de plus pour les
gens.

1. Il y a dans votre environnement immédiat

des problèmes connus de tous. Pourquoi n’allez-vous
pas arrêter d’avoir de très bonnes idées et décider
concrètement de les résoudre ? Tout le monde a
de bonnes idées mais la seule personne qui doit
sortir du lot est celle qui apporte des solutions et les
transforment en résultat amélioré. Alors apportez des
solutions et des résultats améliorés.
2. Faites de sorte que les gens puissent compter

sur votre capacité à réaliser vos rêves. Rien ne fait
la force d’un leader autant que lorsque ce qu’il a
prôné devient une réalité. Faites de sorte que vous
puissiez transformer vos rêves en réalité. C’est cela
le leadership.
3. Fuyez les gens qui n’arrêtent pas de parler

et de critiquer les autres. Fuyez-les vraiment et allez
là où vous devez aller vous cacher pour préparer
et apporter des solutions et des résultats concrets.
Vous ferez ainsi la différence et deviendrez le type de
leader que les gens voudront écouter et suivre.

33.
Analysez la situation en tant que
leader et non en tant que victime
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens ont la possibilité de faire face à leur

responsabilité et de se montrer leader mais lorsque
l’opportunité se présente, ils ont une sorte de satisfaction
émotionnelle à savoir que le problème est en dehors d’eux-
mêmes. CONSEQUENCE : Ils vivent en victime et ne savent
plus manifester du leadership.
EN SITUATION
L’un de mes collaborateurs venait de se rapprocher de son

supérieur hiérarchique direct : « Cela fait trois semaines que
je suis là. C’est vrai que j’ai reçu ma lettre d’engagement
mais je n’ai pas de contrat et je n’ai pas de Job Description.
En plus, on est le 03 et je n’ai pas encore mon salaire.
Le salaire selon la loi, c’est le dernier vendredi du mois et
même si cela tombe sur le 26, on paie le 26 ». L’affaire était
remontée jusqu’à moi. J’étais sidéré par le point auquel
il se sentait victime, victime de notre système. C’est vrai
que c’est parfois rude chez nous. Bref ! Je devais avoir une

conversation avec lui.
« Je te comprends. Maintenant, pour te dire vrai, c’est la

première fois que j’entends un coach stagiaire faire une
telle analyse au point que je peux dire qu’il y a un problème
plus fondamental à résoudre : le manque de passion pour
ce que nous faisons ici. Tu n’as peut-être pas réussi à être
des nôtres. J’ai compris que lorsque je recrute, je dois
sélectionner des gens qui veulent changer le monde. Dans
le cas de H&C, nous voulons changer la vie des gens et voilà
que tu te plains qu’on n’a pas changé ta vie ! Nos clients
ont jusqu’au 05 pour nous payer et nous n’avons pas de
ligne de crédit bancaire. Donc, nous payons le 05. » Il me
répondit : « Oui, mais moi j’ai tout fait. On m’a dit qu’ici il
faut porter des costumes. J’ai dépensé jusqu’à 150.000 F
CFA pour m’acheter de nouveaux habits. C’est de l’argent
pour moi ! »
J’avais compris qu’il ne sera jamais des nôtres, du moins

pas avec une telle frustration dans le cœur et dans l’âme.
Mais il fallait que je résolve la question : « Dis-moi, lui ai-
je suggéré, si tu étais coach en freelance, passionné par
le type de choses que nous faisons ici, est-ce que les trois
problèmes se seraient posés à savoir : le contrat, le job
description et le salaire le dernier vendredi du mois au plus
tard ? » Il me répondit : « Non ! » Donc, nous avons un
problème fondamental à résoudre : « Ton degré de passion
pour le type de mission que nous nous sommes donnée
ici.»

LE PRINCIPE
Le choix le plus déterminant, c’est lorsque vous savez

choisir entre « vous sentir victime » et « sentir que
vous devez pouvoir y faire quelque chose. »
Le leader quelle que soit sa position dans une organisation,

dans une famille ou une nation ne doit jamais penser ni
agir comme un numéro 2. Il doit constamment agir comme
s’il était le N°1. Il doit savoir se dire : « Oh, si j’étais à
la tête, comment je réagirais ? » La plupart des gens qui
deviennent dirigeant conservent leur mentalité de N-10. La
conséquence est qu’ils veulent se mettre en poche tout ce
qu’ils n’ont pas pu se mettre en poche quand ils étaient N-10.
Ou encore ils deviennent des socialistes communautaristes
qui se surprennent à vouloir corriger tous les torts qu’on
a causés aux gens. L’autre conséquence est qu’ils créent
comme en France la sécurité sociale qui devient une bombe
à retardement pour la solidité et la souveraineté financière
et patrimoniale nationale. La conséquence plus grande est
qu’ils ratent le rendez-vous de la compétitivité mondiale et
se font acheter par les Qataris ou les Chinois malgré eux.
1. Reconsidérez la situation dans laquelle vous êtes

actuellement et voyez s’il vous arrive d’avoir l’impression
que quelqu’un abuse de vous. Si c’est le cas, mettez-
vous dans une disposition mentale qui fasse que vous
vous considérez comme le N°1 de sorte à penser et agir
comme si vous étiez le N°1.

2. Posez-vous constamment la question suivante : « Si
je me voyais dans une position supérieure, comment
est-ce que je me sentirais ? « Victime ? » ou « Leader?»
Décidez de vous sentir ainsi.
3. N’oubliez pas que personne ne peut être votre

problème, autrement vous lui donnez trop de pouvoir
sur vous, en sachant qu’il y a de fortes chances qu’il
n’en mérite pas autant.

34.
Multipliez vos jokers
LE GRAND PARADOXE
Lorsqu’un leader est en difficulté de résultat, il doit pouvoir

avoir des cartes de retour mais la plupart des gens
fonctionnent avec des « One Best Way ». CONSEQUENCE:
Ils sombrent au moment où ils sont le plus attendus et
portent un coup à leur leadership.
EN SITUATION
Nous sommes le dimanche 02 juillet 2000. La finale de l’Euro

2000 se déroule depuis 56 minutes. Une minute avant,
l’Italie avait ouvert le score par un certain Delvecchio parti à
la limite du hors-jeu. L’Italie contre la France, la championne
du monde 2 ans plus tôt, est entrainée par Roger Lemerre.
Ce dernier comprenant très clairement que Christophe
Dugarry n’arrivait pas à infiltrer la défense italienne décida
de lancer Silvain Wiltord. Toujours pas comblé, il lança David
Trezeguet à la 76ème minute. Et pour mettre encore plus
de pression sur la défense cadenassée de la squadra azura,
il remplaça Bicente Lizarazu par Robert Pires à la 86ème. A
présent la pression sur l’équipe italienne est totale. Les deux

buts qui conduiront à la victoire de la France seront à 100%
l’œuvre des trois entrants. Trézéguet dévie pour Wiltord à la
90ème minute et à la 103ème Trezeguet marque le but en
or sur un centre parfait de Pirès. La France est championne
d’Europe. Fantastique.
Ne dites pas que vous n’aimez pas le football. Et en tant que

leader, il arrivera des moments où vous serez « coincé ».
Enfin, vous n’êtes jamais coincé ! Et vous devrez faire appel
à vos jokers. Alors, que faites-vous chaque jour pour avoir
des jokers ?
LE PRINCIPE
Certains s’empressent de chercher à avoir ce qu’il leur

faut maintenant et tout de suite. Certains s’échinent à
avoir ce dont il pourrait avoir besoin à tout moment.
Et c’est là que toute la différence se fait lorsqu’il faut
devenir un provocateur de résultat.
Le leader peut parfois, et c’est très souvent le cas dans les

moments de vérité, être amené à devoir jongler les cartes.
Certains prennent les dispositions assez tôt pour savoir quelle
va être leur stratégie de victoire. D’autres se disent que tout
ira bien de toutes les manières. Maintenant, il se trouve
qu’on compte sur le leader pour recomposer les cartes pour
assurer la victoire. C’est à ce niveau qu’ils se montrent fins
tacticiens pour lancer leurs jokers. Non sincèrement ! Un
leader doit avoir des jokers.

1. Assurez-vous qu’en toute circonstance vous avez

plus de mille recours. Vous tremblerez lorsque vous
serez sous pression si vous n’avez pas de jokers. Alors
multipliez maintenant vos jokers. Ayez un plan A s’il ne
fonctionne pas, ayez un plan B, s’il ne fonctionne pas,
passez en revue toutes les lettres de l’alphabet.
2. C’est le moment où vous n’avez pas de pression que

vous avez l’ultime opportunité de préparer vos jokers.
Faites de sorte que vous utilisez vos moments de dégèle
à profit car qui veut la paix, prépare la guerre.
3. Soyez prêt, changez, ajustez-vous et améliorez-vous

avant d’être obligé par les circonstances et les facteurs
externes à changer, à s’ajuster et à s’améliorer. Alors
continuez de vous imposer des pressions d’innovation
et d’excellence même si personne ne vous a rien
demandé.

35.
Parlez l’anglais : cela peut être un
grand joker pour votre percussion
LE GRAND PARADOXE
Les grandes instances auxquelles la plupart des dirigeants

aspirent sont dominées par les Anglophones ou l’anglais
mais très peu de gens prennent au sérieux la maitrise
de l’anglais. CONSEQUENCE : Nos dirigeants sont des
spectateurs aux grandes réunions internationales et les
dirigeants francophones sont à la traine.
EN SITUATION
Je venais d’arriver à l’hôtel Benin Marina Hôtel (ex-Sheraton)

pour donner un Keynotes speaking au profit des managers
de MTN. Je suis accueilli par la Direction Marketing, hôte du
forum commercial. Elle est sud-africaine et elle ne parle que
l’anglais (en plus de sa langue maternelle, je suppose). Je
suis surpris. Elle veut savoir ce dont j’allais parler et si j’étais
prêt. Ah ! Elle voudrait bien que je fasse ma présentation en
français mais ce serait bien si je peux parler l’anglais. « Ouch
! Mes slides sont en anglais. Ah oui, j’ai mon joker. Je peux

faire une présentation en anglais. Je m’amuse depuis 2007
à préparer mentalement (et inutilement mes présentations
en anglais) sur le conseil de Vincent AKUE qui m’a dit un
jour : « Prépare tes présentations comme si tu dois les faire
à New York. » A la fin, l’une des amies m’a dit : « Wouah
! Je ne comprenais pas comment tu pouvais alterner entre
le français l’anglais, le mina et le fon ». Moi je savais que
j’avais de la chance. J’avais des Jokers.
LE PRINCIPE
Parler la langue et le langage des gens à qui vous

vous adressez vous rendra magnétique, admirable
et saisissant. Préparez-vous à parler la langue et le
langage de vos interlocuteurs.
Les leaders à qui on doit traduire les conférences semblent

parfois et souvent très vulnérables. Ils sont obligés de
baisser la tête pour comprendre et saisir. Ils ne peuvent pas
regarder leurs interlocuteurs lorsqu’ils lui parlent. Ils sont
dépendants de leurs traducteurs. John Kerry est vraiment
séduisant quand il s’essaie au Français et Ban Ki Moon est
vraiment plus proche des gens lorsqu’il passe facilement
d’une langue à l’autre. Jean-Paul II parlait 6 langues. Et
lorsque John F. Kennedy arriva en Allemagne, à Berlin Ouest
le 26 juin 1963 et prononça : « Ich bin en berliner », l’effet
a été immédiat ; la foule amassée devant lui était en extase
totale. C’est comme s’il avait parfaitement bien préparé son
scénario. Quel sens de rapprochement et de communion
lorsqu’Obama déclara : « Todos somos Americanos » pour
évoquer l’ouverture avec Cuba !

Comment ces leaders arrivent-ils à parler la langue et le
langage des gens ? Comment ont-ils le temps de se préparer?
Peut-être qu’ils étaient prédestinés à faire ce qu’ils font. Ils
se sont alors disciplinés à apprendre autant de langues par
anticipation. Peut-être que vous devriez vous organiser pour
parler autant de langues que possible.
1. Pratiquez l’immersion de 96 heures, c'est-à-dire

que vous pouvez vous enfermer pendant tout un
weekend prolongé du jeudi soir au lundi soir par exemple
et ne lire, écrire, écouter et parler que la langue que
vous voulez maitriser. Vous n’aurez pas besoin de plus.
2. Suivez le journal, vos films, lisez les blogs dans la

langue que vous souhaitez maitriser. Vous allez vite y
arriver. Trois mois de concentration vous suffiront.
3. Lorsque vous êtes avec les gens, cherchez à chaque

fois les points de communion. Trouvez à chaque fois
un moment de dire, de faire, d’être quelque chose et
de faire un geste qui vous rassemblent et vous relient
davantage. Les leaders parlent le langage des gens et
les gens les comprennent.

36.
Continuez de visualiser
votre grandeur
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens voient constamment les complications

de leurs vies et ses complications se réalisent au lieu de
voir les améliorations abondantes. CONSEQUENCE :
Ils deviennent des gens très réalistes au lieu d’utiliser le
mécanisme pour voir de grandes choses.
EN SITUATION
Un jour mon ami Boris se rapproche de moi pour me demander

comment je fais pour finir par réaliser progressivement les
choses que j’ai toujours rêvées pouvoir réaliser. La réponse
que je lui ai donnée fut anecdotique : « Je continue de
visualiser la grandeur ». Et pour le faire, je me suis fixé
ce que Jim Collins nous a fait appeler à H&C : ‘’Objectifs
Outrageusement Audacieux’’. Je m’assieds, je me concentre
tout en essayant de suivre ma respiration et je me pose
trois (3) questions :

1) Quel est l’objectif ?
2) A quoi ressemblent les choses de façon spécifique sachant

que tout s’est parfaitement réalisé comme prévu ?
3) Comment je me sens sachant que les choses se sont

parfaitement réalisées comme prévu ?
Je réponds à ces trois questions et je vois clairement la

réalisation parfaite de la grandeur. Je me suis tellement
habitué à le voir clairement que c’est maintenant d’une
grande efficacité pour moi. Je le sens, je le ressens, je le vis
et étape par étape, et cela se réalise.
LE PRINCIPE
Votre espérance est votre destination si bien que vous

ne pouvez pas aller plus loin que vous ne voyez.
Le travail le plus important pour un leader, c’est le travail

qu’il a à faire sur lui-même. C’est à partir de la grandeur
intérieure que nous travaillons chaque jour à forger en nous-
mêmes que nous arrivons à pousser très loin les limites de
notre efficacité durable. Et le jeu le plus simple, c’est celui
qui consiste à continuer de voir loin et à pousser son esprit à
vous devancer dans vos réalisations futures. Vous est-il déjà
arrivé d’aller quelque part et d’avoir l’impression d’y avoir
été auparavant ? Votre esprit vous y avait devancé. Et vous
pouvez envoyer votre esprit dans la préparation du terrain
de vos grandeurs et grandes réalisations futures.

1. Mettez votre imagination au travail. Continuez de

travailler constamment à créer la structure mentale et
visuelle de votre grandeur déjà existante. Continuez
de la voir, de la peaufiner parce qu’elle se veut ainsi
maintenue pour finir par se réaliser.
2. Vous pouvez construire des bateaux, bâtir des

châteaux et réaliser de la grandeur en beauté avec votre
esprit. Continuez d’améliorer, continuez de construire,
continuez de bâtir, de semer la paix, de peindre du
sourire sur les visages. Voyez et visualisez constamment
l’amélioration. Utilisez intelligemment votre imagination
à profit.
3. Pour être grand dans la réalité, il faut être grand

dans l’esprit. Donnez-vous de la dimension en identifiant
des moments de la journée où vous pouvez vous asseoir
pour visualiser votre grandeur, l’étoffer et la peaufiner.
C’est l’un des plus grands exercices qu’un leader doit
faire.
peux

37.
Connectez-vous avec le Suprême
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent réaliser de grandes choses grâce

à leur propre puissance alors que le Suprême recherche
des gens à travers qui il va s’exprimer. CONSEQUENCE :
Lorsque les grands désastres s’opèrent, ils s’écrient : « Oh
mon Dieu ! »
EN SITUATION
L’une des scènes les plus déterminantes de la Série Vikings

se déroule lorsque Ragnar Lothbrok venait d’essuyer une
cuisante défaite avec ses troupes. C’était certainement
l’une des défaites de ce genre qu’il n’avait jamais essuyée.
Il était totalement effondré mais il a refusé de sombrer. Là
où la plupart des gens ont une dépression et sombrent dans
l’alcool, Ragnar partit plutôt pour une retraite spirituelle en
montage pendant plusieurs jours et ce en plein hiver. Il était
convaincu qu’il fallait se concentrer pour communiquer avec
les dieux (les gens de son époque étaient polythéistes).
Il avait compris que comme un vieil aigle qui a atteint
l’essoufflement avec plusieurs campagnes, il lui fallait se

régénérer. La plupart des gens chutent souvent et n’ont plus
la force de se relever, perdant totalement leur confiance en
eux parce qu’ils ne savent pas profiter des bienfaits des
retraites spirituelles régénératrices de force. Ils ne savent
pas s’arrêter pour se reconnecter avec la source abondante
des grâces. Ils ne savent pas se concentrer pour puiser à la
source abondante de la grandeur incommensurable.
LE PRINCIPE
Les leaders sont assez humbles pour se rappeler

qu’ils prennent part à une œuvre plus gigantesque en
complicité avec la source suprême des grâces.
A un moment donné, les grands leaders se rendent compte

de ce qu’il y a une force plus grande qui œuvre en eux. Ils
la saisissent et réalisent la grandeur.
Il se trouve que la Grandeur suprême cherche constamment

le moyen de pouvoir s’exprimer et les leaders qui savent
s’élever constamment pour atteindre cette grandeur suprême
atteignent l’extase créatrice qui fait qu’ils commencent à
réaliser des choses qui dépassent ce que le commun des
mortels peut imaginer et peut réaliser. Il existe une source
abondante dans laquelle n’importe qui peut puiser pour
réaliser et accomplir des choses qui sortent de l’ordinaire.
Cela nécessite une foi supérieure et une acceptation délibérée
et consacrée de connexion avec le suprême afin de laisser
l’abondance créatrice s’exprimer. Dans son expression,
cette force est plus que le résultat d’une simple prière. Elle
est le couronnement d’un moment de vie connectée avec
la construction et l’amour, le désir du beau et du bon, la

passion pour l’expansion et l’amélioration, l’acceptation des
choses par l’action de grâce constamment et l’humilité pour
se rendre compte qu’on participe à une œuvre plus grande
que ce qu’on aurait pu concevoir soi-même.
1. Si vous visez la grandeur inouïe, sachez qu’elle

s’exprime à une échelle supérieure à ce que le commun
des mortels peut sentir, voir et toucher. Travaillez sur
vous de manière à vous connecter de temps en temps
avec la vraie source de l’abondance.
2. Continuez de désirer constamment réaliser de

grandes choses et des forces invisibles plus fortes
que vous concourront progressivement à votre grand
couronnement. Désirez juste, ensuite ardemment et
gardez votre flamme allumée.
3. Sachez que si vous voulez une chose, l’univers tout

entier se mettra en conspiration pour vous aider à la
réaliser. Croyez que l’univers tout entier vous y aidera.
Vous n’êtes pas seul.

38.
Réagissez en fonction du nom que
vous voulez avoir
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent qu’on soit correct avec eux

pour qu’ils soient corrects. CONSEQUENCE : Lorsqu’on est
incorrect avec eux, ils deviennent incorrects et ratent ainsi
l’occasion de se montrer matures.
EN SITUATION
Une amie à moi se plaignait de sa supérieure hiérarchique

qui était très invivable et vraiment mauvaise avec elle. Je
lui ai demandé comment elle réagissait face à la situation :
« Elle me pousse à bout et moi aussi j’ai décidé de me
montrer distante. Je n’hésite pas à lui répondre quand il
le faut ! » Je lui ai répondu : « C’est super ! Elle voulait
montrer à tout le monde que tu es la pire collaboratrice
qu’elle n’ait jamais eue et qu’il faille qu’on te remplace. Tu lui
en as donné la confirmation. » Elle insista : « Non, si je suis
mauvaise, c’est seulement avec elle que je suis mauvaise ».
Et je la comprends.

Le défi, c’est qu’on ne peut pas être bon avec certains et
être mauvais avec d’autres. Quel sera donc le qualificatif
adéquat si vous êtes parfois bon et parfois mauvais ? On va
vous appeler Mr ou Mme « Parfois bon, parfois mauvais » ?
Une chose est sûre, vous n’êtes en aucun cas Mr ou Mme
« Tout le temps agréable et aimable ».
LE PRINCIPE
La personne la plus mature dans une relation ou

situation est celle qui la domine et c’est elle qui sait
avoir la bonne attitude quoi qu’il en soit
La plupart de ceux qui se considèrent comme de grands

leaders pensent qu’ils le sont parce qu’ils sont corrects. Le
défi avec eux, c’est que dès la moindre faille de la part des
autres, ils se montrent petits et tombent très bas. Demandez-
leur pourquoi ils réagissent ainsi et ils ont toutes les raisons
de vous dire que vu la façon dont l’autre se comporte, c’est
normal qu’ils réagissent ainsi. Les leaders ne réagissent pas
mal parce qu’on a agi mal avec eux. Ils savent constamment
se demander qui peut avoir de l’avantage sur la situation et
se rendent compte de ce que c’est d’être la personne qui a
la bonne attitude. Lorsqu’un match est en cours, on pose
souvent la question : « Qui mène ? » Dans une relation,
dans une situation, celui qui mène, c’est celui qui continue
d’agir tel qu’il devrait agir pour conserver son nom, son titre
et atteindre les types de résultats qu’il désire.

1. Sachez que vous ne pouvez pas contrôler les

intentions, les interprétations, les actions et réactions
des autres. Vous ne pouvez contrôler que les vôtres;
alors sachez vous demander à chaque fois : 1) «
Qu’est-ce je veux de cette situation/relation ? » 2) «
Comment je dois voir les choses pour y arriver ? » et 3)
« Comment je dois agir/réagir pour y arriver ? »
2. Lorsque vous êtes incorrect avec une personne,

même si c’est en réaction à ses incorrections, vous êtes
en train de lui demander d’être davantage incorrect. Si
vous voulez qu’il soit gêné d’être incorrect, vous devez
continuer d’être correct.
3. Vous ne réalisez aucun exploit à être incorrect à

cause des autres. Demandez-vous : « Quel nom je
veux avoir et comment je dois agir en conséquence
pour avoir ce nom ? »

39.
Fixez un objectif outrageusement
audacieux
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens citent les grands leaders en référence

et veulent leur ressembler mais ils n’osent même pas rêver
atteindre le type d’objectifs que ces leaders ont atteint.
CONSEQUENCE : Ils parlent des leaders sans jamais
saisir l’occasion de faire des choses qui fassent d’eux des
leaders.
EN SITUATION
Voici le type d’objectif que la plupart des gens n’oseront pas

se fixer et trouveront un moyen de ne pas se fixer parce
qu’ils ne veulent pas se sentir obligés de les atteindre :
• Envoyer un homme sur la lune avant la fin de

la décennie 1960 (John F. Kennedy)
• Réaliser un chiffre d’affaires annuel de 200 milliards

de dollars au plus tard fin Décembre 2000 (Sam

Walton co-fondateur de Wal-Mart)
• Mettre un ordinateur sur chaque table dans chaque

famille (Bill Gates)
• Construire le plus grand avion commercial pour

relier les deux bords de l’Atlantique (Boeing)
• Battre ADDIDAS et devenir le numéro mondial de

l’équipement sportif (Philipp Knight de Nike)
• Bâtir une Nation arc-en-ciel où les Blancs, les Noirs

et les Indiens vivront en parfaite harmonie (Nelson
Mandela).
La bonne nouvelle, c’est que tous ces objectifs ont été déjà
atteints même si au moment où ces leaders les énonçaient,
on les prenait pour des fous. Ils ont fini par les atteindre et
c’est parce qu’ils ont su y croire ; et de toutes les manières,
ils ont osé se les fixer.
LE PRINCIPE
Les leaders savent qu’il y a deux types d’objectifs qu’ils

n’ont pas encore atteints : ceux qu’ils ne se sont pas
fixés et ceux qu’ils ont fixés mais auxquels ils n’ont pas
tout donné.
Certains objectifs attendent d’être fixés pour être atteints

pour peu qu’il y ait des leaders qui osent les fixer. Tous les
records et exploits réalisés depuis des siècles sont en train
de tomber les uns après les autres et la bonne nouvelle c’est

qu’il y a un syndrome social qui fait que certains objectifs ou
records ne sont atteints et dépassés qu’une fois qu’on les a
fixés. Si vous êtes un leader, vous devez comprendre que
c’est à vous de fixer les objectifs et mobiliser les énergies
pour démarrer leurs réalisations.
1. Quel est le niveau le plus élevé d’objectifs que vous

vous engageriez à atteindre si vous saviez que toutes
les conditions sont déjà remplies pour que vous puissiez
les atteindre ? Fixez-vous le double dudit objectif.
2. Sachez que les énergies et les ressources humaines,

technologiques sont déjà disponibles pour atteindre
n’importe lequel de vos objectifs. Ils attendent jusque
que vous les annonciez et y croyiez pour se mettre en
branle.
3. N’oubliez pas que quel que soit l’objectif que vous

avez, vous allez finir par l’atteindre si vous êtes prêt
à y travailler. Mieux, l’univers tout entier se mettra en
conspiration pour vous aider à l’atteindre.

40.
Mettez-vous à jour
LE GRAND PARADOXE
Même lorsqu’ils finissent par obtenir des résultats

extraordinaires, la plupart des gens savent très bien qu’il
s’en est fallu de peu pour qu’ils échouent et qu’ils doivent
corriger beaucoup de choses pour être sûrs de s’en sortir la
prochaine fois ; mais ils ne font rien. CONSEQUENCE : Ils
ne savent pas rééditer leurs exploits.
EN SITUATION
J’étais avec mon ami, Célestin, qui organise des évènements

pour le compte de ses clients. Ça bougeait de partout et
pour dire la vérité, il était vraiment débordé…Je lui ai posé
une question : « N’auriez-vous pas été aussi débordé sur
le dernier évènement ? » Il m’a répondu : « Bien sûr, ici
nous gérons la pression tout le temps ». Je contestai : «
J’ai l’impression que c’est la pression qui vous gère tout le
temps…Je sais que vous allez finir par vous tirer d’affaires
mais pourquoi n’allez-vous pas vous arrêter la prochaine
fois et voir les points à régler et systématiser pour ne
plus avoir à travailler sous la pression comme c’est le cas

actuellement? »
LE PRINCIPE
Les leaders changent et s’améliorent avant d’être obligés

par les facteurs externes à changer et à s’améliorer
L’une des caractéristiques majeures des grands leaders,

c’est qu’ils savent anticiper sur les défis futurs et deviennent
les créateurs de nouvelles tendances au lieu de devoir courir
après les tendances et se rattraper. Ils savent s’imposer
un rythme qui dépasse celui des clients et fournisseurs,
des employés et actionnaires. Ils savent se mettre à jour,
corriger leurs failles avant qu’elles ne deviennent trop
visibles pour le commun des mortels. Ils savent qu’ils
ne sont qu’apparemment parfaits et que même si on les
prend pour des modèles à suivre, ce n’est que difficilement
qu’ils arrivent à assumer leur rang…Alors, ils s’empressent
de faire le chemin complémentaire avant que les gens ne
découvrent leurs failles. Ils continuent de se mettre à jour,
de s’améliorer, de s’optimiser et ne laissent pas le fait que
les gens les applaudissent leur faire oublier qu’ils ont bien
de choses à corriger.
1. Faites constamment et objectivement votre analyse

des forces et faiblesses, opportunités et menaces.
Vous connaissez plus que quiconque vos failles
organisationnelles et techniques. Peut-être les gens ne
les voient pas mais vous vous les voyez. Corrigez-les
avant que les gens ne les voient.

2. Ne confondez pas le fait que vous arrivez à réaliser
des exploits malgré vos failles comme une chose à
conserver. Continuez de vous améliorer et de vous
mettre à jour, autrement lorsque vous aurez plus de
pression, vos défaillances s’afficheront au grand jour.
3. Il arrivera que vous y arriviez sans être prêt. Et

puisque ce qu’il faut pour y arriver ne suffit ni pour
rester ni pour aller plus loin, n’arrêtez pas de vous
améliorer constamment.

41.
Créez des routines quotidiennes
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent réaliser des exploits au

quotidien mais ils ne font rien pour systématiser des actions
au quotidien. CONSEQUENCE : Ils produisent des résultats
aléatoires là où les leaders provoquent des résultats
prévisibles chaque jour.
EN SITUATION
L’une des questions que l’un de nos stagiaires m’a posé tout
dernièrement était de savoir si j’ai le temps de dormir et de
me reposer. Normalement, je ne réponds pas à ce type de
question parce que peut-être la meilleure réponse selon moi
c’est : « Pourquoi je devrais me reposer ? » Mais la réalité,
c’est que j’ai créé des routines qui me permettent d’obtenir
des résultats précis chaque jour. Et c’est ce qui me garantit
de pouvoir obtenir chaque jour le type de résultat que je
souhaite obtenir à la fin de ma vie. Voici les qualificatifs
que je souhaite à la fin de ma vie ainsi que les routines
quotidiennes qui me permettent d’y arriver.

• Qualificatif : Il est un transformateur heureux.
La routine quotidienne : Chaque jour, j’engage une
action pour transformer la vie de quelqu’un à travers
la motivation et/ou le coaching
• Qualificatif : Il est le leader et la référence. La

routine quotidienne : Chaque jour, j’amène une
personne à être meilleure qu’elle ne l’a imaginé et
l’inspire à être encore plus
• Qualificatif : Il est un entrepreneur milliardaire.

La routine quotidienne : Chaque jour j’engage une
action pour solidifier notre modèle économique et
augmenter la valeur de notre entreprise
• Qualificatif : Il est un éternel apprenant, un

bestseller. La routine quotidienne : Chaque jour
j’apprends quelque chose de nouveau pour
augmenter ma valeur et créer quelque chose de
nouveau pour augmenter la valeur des autres
à travers une citation, un article ou un livre, une
vidéo.
• Qualificatif : Il est humble et plein de gratitude.

La routine quotidienne : Chaque jour, je reconnais
l’intelligence divine en action en moi, dans ma vie et à
travers mes affaires et je suis comblé grandement.

LE PRINCIPE
Vous ne pouvez pas devenir plus excellent et plus

performant que vous ne l’êtes chaque jour
Là où la plupart des gens s’attendent à ce que le miracle

unique de l’année ou du semestre leur permette d’atteindre
en une journée les performances qu’ils n’ont pu atteindre
chaque jour, normalement pour les leaders ultraperformants,
les résultats atteints au bout d’une année sont le produit
de l’accumulation de micro-résultats et de victoires
quotidiennes. Ils savent que le miracle à la fin de la semaine
n’est possible que lorsque vous avez réussi à accomplir de
petits miracles chaque jour. Le défi avec la plupart des gens,
c’est qu’ils surestiment ce qu’ils peuvent faire demain et
sous-estiment ce qu’ils peuvent accomplir en une journée.
La conséquence est qu’ils s’y prennent tardivement et
deviennent des managers de la 25ème heure.
1. Si vous avez une objectif de niveau 500 à atteindre

à la fin de l’année, voyez comment vous allez atteindre
10 chaque semaine et donc 2 par jour si vous travaillez
5 jours par semaine. Opérez votre miracle chaque jour
et ce sera plus facile à la fin de la semaine et à la fin du
mois.
2. Utilisez la méthode des 60 minutes hebdomadaires.

Assurez-vous de consacrer 10 minutes à chaque projet
important pour vous et ensuite 30 minutes, et 1h ou
encore 1h30 : vous multipliez ainsi vos chances de le

voir s’accomplir à coup sûr.
3. Fixez 5 domaines dans lesquels vous allez accomplir

des victoires et des miracles quotidiens qui vous
permettront d’avoir une vie couronnée de miracles et
d’exploits. Il n’y aura point de surprise à la fin de l’année
si vous ne vous mettez pas la pression maintenant pour
créer la surprise chaque jour. Si vous ne tressaillez pas
de joie d’accomplissement chaque jour, il sera difficile
d’y arriver à la fin de l’année et à la fin de votre vie.

42.
Poussez l’enveloppe
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens ont peur de réaliser des choses, de

faire des efforts qui les dépassent. CONSEQUENCE : Ils ne
réalisent que rarement des choses qui dépassent ce que le
commun des mortels accomplit et ratent l’occasion d’avoir
le LEAD (et être des leaders dans leurs domaines).
EN SITUATION
« Tu n’as pas peur pour ton corps ? », est l’autre question

que notre stagiaire m’a posé. « Pour mon corps, je n’ai
aucun problème. Ce que je sais, c’est qu’il est prêt à suivre
le rythme. Mon corps ne connait pas mes objectifs et il n’a
en général qu’un ou deux objectifs : bien ingurgiter et se
détendre. C’est à moi de lui fixer de nouveaux objectifs
pour qu’il sache se dépasser encore et encore. Et la bonne
nouvelle, c’est que de plus en plus, il s’habitue à mon rythme.
Il enregistre même mes priorités et il arrive ces soirs où
bien que je sois très fatigué, mon corps refuse le sommeil
et entre dans une complicité indescriptible avec mon esprit
pour me rappeler un travail important que je dois terminer.

C’est à moi d’habituer mon corps au dépassement total.
C’est en le faisant que les gens qui ne réussissaient que 5
pompes (push-ups) finissent par en faire 10, 15, 30, 45,
65, 90 et 100, voire 150 d’un coup. Il n’y a pas de limite
: le corps comme l’esprit n’ont pas de limite. C’est à vous
de continuer à pousser l’enveloppe parce qu’il n’y a pas de
limite si vous pouvez continuer de les pousser ». Il était
tombé des nues.
LE PRINCIPE
Les gens savent qu’ils ne font rien d’extraordinaire

en faisant les choses qu’ils savent déjà faire alors
ils s’imposent de se dépasser constamment afin de
se rendre capable de réaliser les rêves qu’ils doivent
réaliser.
Aucune coquille ne peut résister à un poussin qui continue

de se développer et aucune coquille ne peut se plaindre de
ce que le poussin le pousse trop fort. Les leaders savent que
personne ne se plaindre s’ils continuent de se développement
personnellement. Les leaders savent qu’à chaque fois qu’ils
finissent par atteindre un objectif, ils peuvent l’améliorer.
Ils savent qu’à chaque fois, ils peuvent pousser très loin
les limites car à chaque fois qu’ils travaillent à percer
l’enveloppe des limites, ils atteignent des niveaux inédits de
performances. Ils savent qu’il n’y a pas d’objectifs qu’ils ne
peuvent pas atteindre tant qu’ils sont capables de continuer
de pousser très loin leurs limites. Ils savent que ce n’est
pas leur environnement la limite parce que la coquille ne
peut pas résister au développement du poussin. Ils savent
que personne n’est leur problème parce que le travail qu’ils

ont à faire sur eux-mêmes est le travail le plus important à
faire.
1. Sachez que l’enveloppe ne se plaint pas si vous

décidez de la pousser très loin. Repoussez vos limites
très loin à chaque fois que l’objectif que vous vous êtes
fixés est en approche.
2. Pour atteindre des objectifs admirables, vous devez

savoir battre vos propres records avec un tel
enchainement qu’il devient impossible pour les gens qui
ne savent pas se pousser à bout chaque jour d’imaginer
pouvoir suivre votre rythme. Décidez de mobiliser les
moyens de battre vos records avant de les établir.
3. Sachez qu’à chaque fois que vous vous poussez à

bout, vous repoussez très loin vos limites. Continuez de
vous pousser à bout. Vous êtes ici pour établir et battre
des records avec enchainement total.

43.
Faites le job
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens savent très bien que ce qui est attendu
d’eux est qu’ils puissent faire le job et produire du résultat
mais ils comptent sur leurs diplômes, le droit d’ainesse
et l’ancienneté pour avoir du mérite. CONSEQUENCE :
Les jeunes loups voraces se tapent le boulot, produisent
insolemment du résultat et les laissent en plan.
EN SITUATION
« Cela fait plus de 15 ans que j’attends mon avènement

pour occuper ce poste mais voilà qu’on vient de le donner
à ce gosse qui n’a que 7 ans d’expériences alors que j’en
ai cumulé plus de 21. J’étais parti pour remplacer l’ancien
directeur financier et comptable. J’ai rêvé de ce poste et
je vais le récupérer contre vents et marrées », se plaignait
un chef comptable. On lui a alors demandé : « Vous ont-
ils dit pourquoi ils ont préféré le gosse ?» La raison était
simple : il est plus rapide, maitrise les logiciels, produit les
états financiers en un temps record, parle l’anglais et sait
monter des dossiers de financement béton qu’il présente

avec aisance. Il s’entend parfaitement bien avec les autres
analystes financiers et est leur leader naturel. Il sait faire le
job avant d’avoir besoin de le faire. Alors, on lui a confié le
job pour ne pas se tromper.
LE PRINCIPE
Les leaders savent que l’essentiel, c’est qu’il puisse faire

le job dans toutes ses dimensions ; alors, ils s’attèlent à
faire le job et deviennent la référence naturelle.
Les leaders ne se trompent pas à propos de la raison

fondamentale pour laquelle on va les solliciter. Ils savent
qu’ils vont être appelés parce qu’ils savent faire le job et
qu’on peut compter sur eux pour faire le job ; alors ils ne
se posent surtout pas de questions quand il faut s’atteler
à maîtriser tous les compartiments du job et le faire
jusqu’au bout et à fond. Il y a un travail à faire et les gens
chercheront le meilleur interlocuteur pour le faire. Les
leaders qui deviennent l’homme ou la femme de la situation,
s’arrangent toujours pour se rendre capables de pouvoir «
faire le job».
1. Sachez que la meilleure préparation que vous aurez

besoin de faire, ce n’est pas d’apprendre à conquérir
mais à travailler secrètement pour devenir tellement
bon et tellement capable de faire le job qu’il devienne
incontournable et incontestable de se référer à vous.
2. Vous avez deux batailles à mener pour devenir un

leader dans votre organisation. Celle de la production et
celle de la promotion. Celle que vous choisirez prédestine
le type de leader que vous allez être. Assurez-vous de
devenir le type de leader capable de « faire le job ».
3. Si on vous nomme ou on vous élit, demandez-vous:

« Quel est le job pour lequel j’ai été choisi et comment
je m’assure de le faire avec la dernière percussion ? »
C’est le travail essentiel. Assurez-vous de le faire.

44.
Rendez le système autonome
LE GRAND PARADOXE
Un leader a l’opportunité de diriger véritablement quand

il n’a plus la main dans la pâte mais la plupart des leaders
préfèrent faire le travail eux-mêmes. CONSEQUENCE.
Lorsqu’ils ne sont pas là, la machine ne tourne plus comme
il faut.
EN SITUATION
On demanda à un politologue quelle est selon lui la

principale force des Etats-Unis d’Amériques. Il répondit : «
Le système est inébranlable et peut être géré par n’importe
quel clone bien encadré. Les pères fondateurs et ceux qui
leur ont succédé ont légué à la postérité un système de
valeurs et des façons optimisées de reconduire du résultat
qui fait que par exemple les élections se tiennent presque
tous les quatre ( 4) ans à la même date et les gens savent
ce qu’ils doivent faire exactement pour s’assurer que les
élections auront lieu le 4 novembre et l’investiture le 20
janvier suivant. C’est ce qui fait la force véritable des Etats-
Unis d’Amériques. »

LE PRINCIPE
Vous avez que vous avez une organisation en place

lorsqu’elle est bien huilée et tout en marche même
lorsque vous n’êtes plus là.
Les leaders à faibles performances font en sorte que tout

dépende d’eux au sein de leurs organisations. Il n’y a
que peu de choses que les autres sont capables de faire
sans leur présence. La réalité, c’est que vous ne pouvez
pas tenir le tournevis et espérer diriger en même temps
celui qui tourne la vis. Il doit choisir l’une des fonctions.
Vous ne pouvez vouloir diriger un orchestre et jouer à un
instrument en même temps. Et comme il a été dit : celui
qui veut diriger un orchestre doit accepter de faire dos au
public. Non seulement il doit renoncer aux honneurs mais
il doit tout synchroniser au point que tout tourne et que les
musiciens suivent presque sans grande intervention de sa
part. Les leaders développent des systèmes qu’ils délèguent.
Les autres sont les seuls à savoir où ça commence et où
ça finit et ne confient que des tâches intermédiaires peu
déterminantes.
1. Sachez que pour jouer pleinement votre rôle de

superviseur, vous devez renoncer à être à la tâche. Si vous
êtes ingénieux et qu’il y a une façon d’être et de faire qui
vous a permis de produire des résultats précis, vous devez
le systématiser pour les autres.

2. Vous devez clairement choisir entre fabriquer une
montre que vous donnez aux gens ou leur dire à chaque
fois l’heure. C’est l’un des choix critiques que vous devez
faire en tant que leader si bien que vous avez intérêt à
rendre les gens capables de faire les choses sans vous
et faire tourner le système de façon autonome au lieu
de devoir être à chaque fois aux manettes.
3. Sachez que c’est un mensonge de se dire qu’on

n’a personne à qui déléguer. Parfois c’est parce qu’on
ne veut pas déléguer ou qu’on n’a rien à déléguer.
Bâtissez un système et une façon de faire avec les
outils que vous utilisez ; ensuite formez les gens autour
de vous à utiliser les mêmes outils de manière à ce que
progressivement ils puissent le faire sans vous.

45.
Soyez la personne la plus engagée
que vous connaissez
LE GRAND PARADOXE
Certains leaders veulent rester peu engagés et impliqués et

espèrent que les gens vont produire du résultat extraordinaire
parce qu’on leur paie un salaire. Conséquence : Ils se
rendent compte trop tard de ce que très peu de gens y
croient autant qu’eux.
EN SITUATION
Vous connaissez l’histoire du Président qui disait que ses

ministres ne lui rendaient pas des comptes fiables et qu’il
était important qu’il descende lui-même sur le terrain. La
logique voudrait qu’il n’ait pas besoin de descendre sur le
terrain pour que les choses se passent bien. Pendant ce
temps, il y a une très bonne nouvelle : lorsqu’un leader
descend sur le terrain, il montre clairement aux gens à
quel point ils ont de la valeur à ses yeux et qu’il reconnait
leur mérite. Mieux, c’est l’opportunité de leur montrer
clairement que la mission à accomplir lui tient vraiment à
cœur. Un leader qui ne sait pas démontrer par son propre

engagement et sa détermination combien un résultat lui
tient à cœur ne l’obtiendra que de façon aléatoire.
LE PRINCPE
C’est au leader d’imprimer le rythme de par sa propre

détermination et son entrain
De la même façon qu’il va être difficile d’espérer d’une

orange de donner plus de jus qu’on ne la presse, un leader
qui ne sait pas imprimer le rythme et élever le niveau
d’engagement personnel au point où les gens n’aient plus
d’autres choix que de le suivre ou d’abandonner. C’est peut-
être l’instant le plus déterminant pour un leader. S’il ne sait
pas montrer constamment de par son entrain personnel
combien c’est important de rester alerte et engagé, il ne
peut rien attendre d’extraordinaire des gens.
1. Sachez que les gens ne peuvent pas produire un

niveau de qualité supérieur à ce que vous exigez
constamment d’eux et vous devez être la personne qui
force et se contraint plus à délivrer une telle qualité.
2. Certains leaders croient trop tôt à l’efficacité de

la délégation sans implication et achètent des ouvriers
intellectuels. Sachez que le chef de bataillon est plus
proche de ses soldats que le général. Soyez un bon
chef de bataillon pour vos hommes.

3. Ne donnez pas l’impression aux gens que vous êtes un
lâche. Ils doivent savoir clairement que vous avez aussi
abondamment que vous l’exigez le niveau d’engagement
que vous attendez d’eux.

46.
Soyez un artisan de la
transformation
LE GRAND PARADOXE
Il y a autant de choses à faire et à refaire. Il y a autant

de situations à améliorer et à rendre meilleures. Mais
tant de gens qui peuvent bien s’en autosaisir prétendent
qu’on ne leur donne pas la possibilité d’avoir du pouvoir.
Conséquence : Ils attendent que ceux qui sont devant
eux passent pour se frayer le chemin du leadership.
EN SITUATION
Tony Elumelu était jusqu’en 2010 le PDG de UBA, l’une des

banques les plus florissantes d’Afrique lorsque la Banque
Centrale Nigériane fit passer une règle suivant laquelle
personne ne peut rester à la tête d’une banque pendant plus
de 10 ans. Elumelu qui était en pleine ascension fulgurante
et plein d’élan dans le développement de sa banque a été
obligé de quitter son poste et le fit vraiment malgré lui. Mais
avant cette époque, il n’était vraiment pas connu- si ce n’est
au Nigéria et dans les milieux d’affaires. C’est alors qu’il
décida de donner un nouveau sens à sa vie en devenant

entrepreneur. Il proclame alors qu’on peut « bien faire et
faire du bien en même temps ».
Très rapidement, il va devenir milliardaire. Mais parallèlement

à cela, il met en place une fondation pour financer et
accompagner des entrepreneurs africains. L’année dernière
sa fondation aura soutenu 1000 entrepreneurs africains.
C’est dire que dans 100 ans ils auront atteint 100.000
entrepreneurs si la fondation continue chaque année
ainsi. Et la transformation et l’impact que cela va avoir sur
l’économie africaine est telle que M. Elumelu en a fait une
véritable cause. C’est alors que cet homme connu pour sa
discrétion et son flegme va passer à une autre dimension
pour devenir l’un des leaders les plus influents de la nouvelle
Afrique. C’est dire qu’il y a tant d’espace pour être leader
et que seuls ceux qui veulent véritablement donner un
nouveau visage au monde y arriveront.
LE PRINCIPE
Le leadership n’est définitivement pas une affaire de

position. Il est une question de choix et chacun peut
s’offrir un nouveau champ d’excellence dès aujourd’hui
en se lançant dans des actions transformelles.
L’histoire de Tony Elumelu montre clairement que n’importe

qui peut gagner davantage en dimension en se positionnant
sur des causes qui a priori pourrait ne pas le concerner
et prendre rapidement une nouvelle dimension. Rien
ne pouvait prévaloir à ce qu’un banquier de métier qui a
financé pendant longtemps en facturant des intérêts décide
de financer des entrepreneurs sans apport, sans intérêt

ni garantie ni obligation de remboursement. Lorsqu’on se
donne une vocation pour transformer le monde et le visage
d’un domaine, un secteur, un pays ou une entité, le charisme
de la cause vous donne du charisme.
1. N’oubliez pas que la cause a du charisme. Vous

pouvez passer à une nouvelle dimension. Pour y arriver,
vous n’avez qu’à prendre n’importe quel domaine
et décider de le porte à une nouvelle dimension et la
dimension que cela prendra vous hissera au panthéon
du leadership.
2. Vous pouvez réellement et véritablement choisir

d’être un leader. Vous n’avez pas besoin d’attendre
que quelqu’un vous nomme. Commencez à opérer des
transformations et les bénéficiaires et ceux qui y ont
intérêt vous prendront pour leur leader.
3. N’attendez pas une grande révolution ni une

grande promotion pour opérer des transformations.
Prenez le domaine le plus anodin et décider de commencer
à faire évoluer deux ou trois choses, d’apporter un peu
d’amélioration…Faites-le chaque jour et vous passerez
à une nouvelle dimension.

47.
Soyez monomaniaque
LE GRAND PARADOXE
La concentration sur une seule chose montre combien

nous y sommes attachés et combien cela nous passionne.
La plupart des gens veulent de l’argent et le pouvoir mais
se concentrent plutôt sur des gadgets. Conséquence :
Ils vont plus mal lorsque leur Smartphone se casse que
lorsqu’un client n’est pas content.
EN SITUATION
La scène se produit dans l’agence d’une banque très

connue. Une chargée de clientèle venait de casser son
téléphone portable. Comme c’est souvent le cas dans ces
types de cas, elle perd tous ses moyens. Elle est totalement
démoralisée et n’avait plus sa tête à s’occuper du client
qu’elle avait en face. Ce dernier avait le contrôle. Il respire
en désolation et lui demande : « Pardonnez-moi, madame,
vous avez acheté votre téléphone vous-même ou on vous
l’a offert?» La chargée de clientèle ne plaça aucun mot. Le
client reprit : « Parce que si vous l’avez acheté vous-même,

je suis persuadé qu’en vous occupant avec concentration
de vos clients, vous allez gagner en valeur, en promotion
et en augmentation de revenu pour vous offrir tout ce
que vous voulez. Cela devrait être votre priorité et non un
téléphone que de toute manière vous n’allez pas pouvoir
arranger avant l’heure de pause ». La jeune dame respire
et répondit: « Vous avez parfaitement raison monsieur. J’ai
intérêt à me concentrer sur mon travail ».
LE PRINCIPE
Les leaders sont malins, ils ne donnent priorité et ne

prêtent durablement attention qu’à ce qui va servir
leur cause.
Dites que la plupart des leaders sont des manipulateurs

et vous avez parfaitement raison. Ils sont suffisamment
manipulateurs pour orienter leur propre énergie, leur temps
et leur argent mais surtout toute leur attention vers la
réalisation de leur idéal. Ils sont très maniaques, du moins
monomaniaques quand il faut choisir ceux à quoi ils vont
prêter leur attention. Ils savent se concentrer durablement,
réfléchissant sur l’orientation à donner à leur travailler. Ils
savent entrer en contact avec leur tâche et tels des artistes,
ils se concentrent avec la dernière précision pour sortir des
œuvres impeccables. Vous imaginez un leader qui travaille
sur son rêve tel un artiste qui travaille sur on œuvre d’art?

1. Les plus grands leaders aiment ces instants où ils sont

seuls et concentrés sur un aspect donné du déploiement
de leurs rêves. Qu’il s’agit d’un aspect technique, de
la stratégie ou de l’utilisation déployée de leur mental,
savoir se concentrer de façon monomaniaque sur leur
élément est l’une de leur force majeure.
2. Trouvez dans votre journée des blocs de temps où

vous avez la possibilité de vous concentrer à fond et
seul pour travailler sur des dossiers ou projets précis
jusqu’à finir par les réaliser et leur donner vie.
3. Ne démarrez aucun projet que vous ne puissiez

terminer. Concentrez-vous à fond et poussez à bout vos
projets. Sachez échapper au piège de la procrastination
et concentrez-vous pour terminer vos dossiers jusqu’au
bout.

48.
Créez un poka yoke
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders savent très bien que certains

comportements et attitudes au sein de leurs organisations
risquent de faire le lit de la médiocrité. Mais comme cela
produit un certain résultat, ils laissent faire. Conséquence
: Ils sont progressivement corrompus et embourbés eux-
mêmes sans le savoir.
EN SITUATION
Alfred était sur un gros dossier avec ses deux collaborateurs:

le directeur du développement et la directrice commerciale.
A un moment donné, il ne savait plus quel argument utilisé
ni sur quoi agir pour pouvoir obtenir la fameuse notification
d’attribution qui tout compte fait devrait leur revenir. Le
directeur du développement le rassura : « DG, ne vous en
faites pas, la DC va s’en occuper ! » Le DG se tourne vers
lui, les yeux mi-hagards mi froissés : « Je ne comprends
pas. Elle va s’en occuper comment ? » Le directeur du
développement poursuivit : « Au fait, le Directeur Général
est en train de faire des avances à la DC, elle peut bien

profiter de la situation…En fait…Au fait, laissez-nous
gérer.» Le DG racla la gorge et dit : « Et voilà une nouvelle
technique à inscrire à l’ordre du jour de notre prochain
forum commercial. Ça fait longtemps que vous recourez à
des méthodes pareilles. Eh bien vous n’aurez pas le temps
de le refaire cette fois-ci. Vous allez devoir nous quitter ».
Le directeur du développement ne comprenait rien. Oui, les
deux viennent d’être virés.
EN PRINCIPE
Les leaders ne voient pas que les intérêts immédiats

qu’ils tirent d’une situation…Ils savent se demander les
risques qu’ils courent dangereusement et agissent en
conséquence.
Si une attitude ou des méthodes doivent prospérer au sein

d’une organisation, c’est au leader de l’organisation de
prendre les dispositions préventives et correctionnelles afin
que définitivement cela soit clair pour les gens que certaines
attitudes et méthodes ne sont pas les bienvenues et ne sont
pas possibles. Il doit créer, bâtir et renforcer constamment le
système de valeurs de sorte que ne puissent prospérer que
les gens et les attitudes qui vous permettront de continuer
à structurer la réalisation de votre rêve.
1. Prenez chacune des valeurs que vous voulez

voir les gens respecter. Affichez-les clairement et
montrez également et clairement aux gens ce que cela
coûte que de ne pas les respecter. A la moindre violation,

montrez-vous intransigeant.
2. Créez la tradition et la réputation que certaines

attitudes et réactions constituent des péchés et que ce
soit clair dans la tête des gens qu’il en sera ainsi. Faites
de sorte que personne ne puisse avoir des attitudes
incompatibles et trainer dans vos parages.
3. Rendez la corruption impossible et éloignant les

gens le plus possible des échanges et transactions
pécuniaires. Si c’est impossible que les chiffres
soient monnayables et transmissibles, modifiables et
trangressibles, personne n’aura l’opportunité de tricher.
L’idée, c’est de rendre impossibles les comportements
et opérations incompatibles avec vos valeurs
d’excellence.

49.
Dites-leur : « Silence, ici on travaille !
»
LE GRAND PARADOXE
Certains leaders aiment vraiment avoir des gens autour qui

les entretiennent et des griots qui les louangent. D’autres
perdent leur temps à vouloir répondre à leurs détracteurs.
Conséquence : ils se laissent distraire de l’essentiel du
travail pour lequel ils sont là et perdent toute valeur.
EN SITUATION
Koffi Olomide malgré ses écarts et tout ce qu’on pourrait

lui reprocher est l’un des artistes musiciens les plus
travailleurs et les plus créatifs et productifs de l’histoire de
la musique africaine. Le secret du succès de Koffi Olomide
et de sa capacité à renaître de ses cendres réside dans sa
capacité à se concentrer pour travailler et donner tort à
ses détracteurs et à ceux qui l’abandonnent en se disant
qu’il ne peut pas s’en sortir sans eux. Il fut une époque où
c’était un exploit de sortir des chansons dans lesquelles on
se moque de son challenger direct sur l’échiquier musical.
On connait les grandes oppositions entre Notorious BIG
(Christopher Wallace) et 2 PAC (Amadou Shakuur), entre

Magic Systems et L’enfant Siro, entre DJ Arafat et Debordo,
entre Koffi Olomide et Papa Wemba ou Félix Wazekua et
d’autres oppositions larvées. A un moment donné, Koffi
Olomidé s’est dit qu’il était question de ne pas se laisser
distraire en optant pour la phrase très célèbre : « Silence :
ici on travaille ».
LE PRINCIPE
Les leaders savent que le résultat est le meilleur

avocat et la meilleure façon de produire du résultat,
c’est de ne jamais laisser l’opposition vous distraire
de la concentration sur le travail devant conduire aux
résultats.
La passion préférentielle pour le travail qui va le conduire

aux résultats est le vrai sauveur d’un leader et il doit savoir
se concentrer pour le travail à faire et laisser le détail des
critiques aux critiques. Le leader sait se concentrer pour
récupérer les unes après les autres les pierres que les
critiques ont jetées contre lui et construire des édifices
avec. Alors ne vous laissez pas distraire. Surtout pas ! Si
une personne traine dans votre parage et semble vouloir
vous empêcher de vous concentrer pour travailler, dites-lui :
« Silence : ici on travaille ! » et reconcentrez-vous sur votre
travail.
1. Vous serez très surpris par le type de personne qui

voudra vous empêcher de poursuivre votre rêve. Parmi
eux, il y a sans doute, ceux qui travaillent au quotidien

avec vous. Sachez que vous n’aurez pas toujours besoin
de répondre à la contestation. Demandez juste aux
gens: « Les gars, et si on retournait au travail ? »
2. Il y a des projets et plans sur lesquels vous aurez

besoin de vous cacher pour travailler jusqu’à leur
maturation avant de les présenter autrement, vous
allez être découragé de leurs produits. Tenez votre
plan secret d’excellence et de production de résultat
différenciant et vous allez gagner respect et approbation
de vos critiques les plus acerbes.
3. Concentrez-vous vraiment. Travaillez, travaillez et

obligez les gens à se mettre au travail. Sachez mettre
fin aux conciliabules et passez à l’action car vous ne
pouvez pas continuer de bavarder trop longtemps et
espérer avoir du temps pour produire les résultats que
les autres passent leur temps à décrire ou disputer.

50.
Développez votre percussion
chaque jour
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent atteindre la percussion et

l’incision pour davantage impacter mais ils ne savent pas
accumuler la concentration nécessaire pour y arriver.
Conséquence: Ils veulent compter sur les grandes
mobilisations pour atteindre la percussion.
EN SITUATION
Un homme en surpoids âgé de 32 ans s’approcha de son

mentor de 42 ans au corps bien sculpté et lui demanda :
« Que dois-je faire pour avoir un corps aussi beau que le
tien?» Son mentor lui dit : « Faire de l’exercice souvent et
très souvent si possible et tu verras ». Le jeune homme se
mit au travail. Après 20 jours de pratique, il n’avait perdu
que quelques 2kg. « Toi tu fais à peine 30 minutes d’exercice
par jour alors que moi je travaille pratiquement 3 heures.
Comment tu fais ? » Le mentor lui répondit : « Tu te plains
déjà ? Moi je fais 30 minutes chaque jour depuis 20 ans. Tu

viens à peine de faire 20 jours et tu te plains ? »
LE PRINCIPE
Les leaders savent que le grand miracle ne se produit pas

du jour au lendemain alors ils se concentrent à accomplir
une petite partie du grand miracle chaque jour.
La plupart des gens comptent sur les grands projets et les

grandes mobilisations pour produire les résultats qu’ils ne
sont pas concentrés à produire chaque jour. Et pourtant,
pour devenir le type de personne à qui les gens veulent
ressembler, il y a un travail concentré que le leader doit
faire chaque jour jusqu’à atteindre le niveau de percussion
impressionnant qui suscite l’admiration. De la même manière
que les muscles se renforcent chaque jour, le leader sait
qu’il peut développer sa percussion chaque jour. Il sait qu’il
peut ajouter quelque à son intensité chaque jour. Il sait qu’il
peut ajouter un petit progrès chaque jour. Les leaders voient
toujours la percussion qu’ils veulent atteindre en chiffre. Ils
le voient en 1.000 et se disent que s’ils peuvent faire un
effort à l’échelle de 3 chaque jour, ils seront au niveau de
percussion désiré au bout de 360 jours. Ils n’attendent pas
les grandes réalisations ni mobilisations. Ils se mobilisent
chaque jour.
1. Prenez un niveau de réalisation ou d’excellence

que vous voulez atteindre. Mesurez l’effort minimum
quotidien que vous pouvez faire pour y arriver. Si vous
voulez maitriser la guitare, faites un petit exercice

qui vous fasse progresser chaque jour. Si vous voulez
réaliser un projet décomposable en 100 petites tâches,
réalisez une à deux tâches chaque jour.
2. Travaillez dès maintenant en termes de petites

victoires quotidiennes. Pour chacune de vos journées,
décidez de faire 5 petites victoires chaque jour et la
bonne nouvelle est qu’à la fin de l’année, vous en serez
à 1825 victoires. C’est ainsi que vous atteindrez la
percussion totale.
3. Devenez réticent lorsqu’on vous présente des

projets ou des opportunités qui changeront votre vie
du jour au lendemain. Travaillez sur de mini-projets
quotidiens qui vous feront passer à un niveau supérieur
chaque jour.

51.
Occupez-vous du problème ! Ne le
laissez pas vous occuper !
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens savent très bien qu’ils doivent être au-
dessus de leurs problèmes pour les gérer. Mais ils laissent
leurs problèmes les préoccuper. Conséquence : Ils sont
totalement assommés et ne savent plus où mettre la tête.
EN SITUATION
Il était une fois un ouvrier très triste. Il se rapprocha de l’un

de ses camarades et lui demanda : « Nous gagnons le même
salaire ; tu as plus d’enfants que moi…J’ai même appris
que la dernière fois ton enfant a été renvoyé de l’école et
pourtant, tu es toujours aussi serein. Je ne comprends pas.
Comment tu y arrives ? » L’ouvrier le plus serein lui répondit:
« Je te comprends parfaitement. Tu aurais aimé que je
sois préoccupé par ma situation à la maison ? Comment je
réussirai à m’occuper de mon travail qui doit me permettre
de le résoudre ? Tu aurais aimé que je sois occupé ou que
mon esprit soit occupé par ce qui se passe à la maison ?

Comment je réussirai ainsi à m’occuper de mon travail qui
doit me permettre de le résoudre ? Je suis un homme de
foi et je sais que mon esprit est au travail ! Mon esprit, avec
la grâce de Dieu, s’occupe de mes problèmes lorsque je ne
peux m’en occuper. Pendant que je m’occupe de ce dont je
peux m’occuper, je sais atteindre le niveau de dépassement
nécessaire pour gérer ce que je n’arrive pas à gérer. »
LE PRINCIPE
Pour gérer une situation, il faut en garder le contrôle

au lieu de la laisser vous contrôler.
Les leaders trouvent toujours un moyen d’être spirituellement

plus grand que le problème et c’est ainsi qu’ils arrivent à
s’en occuper au lieu de le laisser les occuper. Les leaders
savent très bien que lorsqu’une situation est en cours,
qu’elle devienne ingérable ou non, ils ont toujours le choix
entre trois options d’état d’âme :
• Etre préoccupé par le problème

• Etre occupé par le problème
• S’occuper du problème.
Tenant constamment à garder le contrôle des évènements,

ils savent que le fait de se morfondre n’a jamais résolu
un problème. Au contraire, ils se rendent plus petits par
le problème lorsqu’ils le laissent prendre le dessus et les
préoccuper. Lorsqu’ils peuvent agir, ils agissent mais ils se
refusent de laisser un problème les empêcher de travailler
sur les autres problèmes dont ils peuvent bien s’occuper le
temps de trouver une solution.

1. Beaucoup trop de gens comptent sur vous pour

garder constamment la maitrise de la situation. Ne
vous laissez pas embourbé par vos problèmes, vous
rendant incapable de répondre présent quand il le faut
plus,
2. Tracez constamment la ligne de démarcation entre

ce que vous pouvez gérer, ce qui nécessite que vous
réfléchissiez d’abord et ce dont vous ne pouvez pas
du tout vous occuper. Dans l’un ou l’autre cas, ne
laissez aucune situation vous désarmer. Sachez-vous
demander constamment : « Qu’est-ce que je peux
gérer et qu’est-ce que je ne peux pas gérer ? »
3. Quittez la ligue des leaders qui perdent leurs

moyens dès qu’un problème survient. Au contraire,
décidez constamment de comment vous allez vous
sentir en sachant ce que vous pouvez contrôler et ce
que vous ne pouvez pas contrôler.

52.
Occupez-vous chaque jour
de votre corps
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens ont besoin de leur corps pour jouir du

pouvoir et de l’influence qu’ils gagnent mais ils le négligent.
Conséquence : Une fois qu’ils sont riches et ont le pouvoir,
ils les utilisent pour chercher désespérément la santé.
EN SITUATION
Alors qu’un vieux médecin à la retraite faisait trop attention

à la quantité de sel, de sucre et de viande qu’il consommait,
son petit-fils de 17 ans lui demanda : « Pepe, moi je ne
comprends pas pourquoi tu fais autant attention à ces
choses-là. Il faut manger non ? » Il regarda son petit-fils
et lui dit : « J’aurais aimé avoir fait attention quand j’avais
ton âge. A ton âge, je n’étais pas obligé de faire des efforts
et j’aurais aimé les avoir faits. Maintenant, je suis obligé
de les faire à cause de mon diabète et de mon insuffisance
rénale. Tu connais l’adage non ? Dans la vie il y a deux cas :
soit vous faites des efforts maintenant et vous jouissez plus

tard ou vous jouissez maintenant et vous faites des efforts
plus tard. » La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons bien
choisir quand nous faisons des efforts.
LE PRINCIPE
La meilleure façon d’amener le corps à suivre nos

règles, c’est de respecter les règles de son immunisation
durable.
Nous avons la possibilité de vivre plus longtemps et en

meilleure santé et le plus longuement possible si nous
savons nous occuper de notre corps et respectons les petites
règles d’hygiène, de combinaison, d’entretien et de maintien
nécessaire pour lui permettre de rester en mesure de nous
soutenir dans nos efforts. La plupart des grands leaders
savent très bien qu’à un moment donné la gestion du temps
équivaut parfaitement à la gestion efficace de son énergie
et personne ne peut avoir de l’énergie pour utiliser le temps
dont il dispose lorsqu’il est couché dans un lit d’hôpital. Nous
avons la possibilité d’anticiper dès maintenant en optant
pour une alimentation saine, l’exercice sportif régulier et une
gestion intelligence de nos émotions afin de nous assurer
une santé et un bien-être durable.
1. Il y a certains aliments qui vous causent des allergies

ou des difficultés de digestion ou quelques troubles
physiologiques ou mentaux. Décidez maintenant de
les supprimer de votre alimentation même si vous les
aimez bien.

2. A défaut de les combiner, choisissez l’une ou deux
parmi les habitudes sportives suivantes : 1) Marcher
30 minutes tous les soirs après le repas. 2) Faire
chaque midi des exercices de respiration. 3) Faire le
sport chaque matin pendant 20 minutes. 4) Faire trois
séances d’exercices sportifs intenses chaque semaine.
3. Développez dès maintenant l’habitude de calmer

votre esprit et votre corps. Refusez-vous les
emportements inutiles qui déversent dangereusement
des toxiques dans votre corps.

53.
Mettez votre esprit au travail
LE GRAND PARADOXE
Tout ce qui a finit par se matérialiser a dû débuter et prendre

forme dans l’esprit avant de se traduire dans la réalité. Mais
la plupart des gens désespèrent de vouloir tout débuter avec
le spirituel. Conséquence : Ils ne désirent faire qu’avec
des gens qui veulent faire ce qui existe déjà.
EN SITUATION
La plupart difficulté que j’avais avec mes clients lorsqu’il

s’agissait de les coacher, c’est que je voulais les aider à
atteindre leurs objectifs au niveau matériel avant même
qu’ils ne se mettent mentalement, émotionnellement et
spirituellement en harmonie avec les objectifs qu’ils voulaient
produire. J’avais réussi à aider plusieurs clients à réaliser
des transitions extraordinaires et à passer à des niveaux
de résultats inimaginables quelques mois avant le début
des programmes. Par contre, je pouvais me rendre compte
que le fait qu’ils produisent des résultats extraordinaires ne
signifiait pas non plus qu’ils étaient transformés. A la moindre
crise, certains étaient émotionnellement en déphasage avec

les fondements de l’efficacité personnelle et du leadership.
J’ai compris qu’aucune transformation réelle n’est possible
si elle ne s’est pas fondamentalement opérée au niveau
mental, émotionnel et spirituel. Désormais, lorsque je
dois coacher une personne je travaille beaucoup plus sur
la croissance intérieure et spirituelle et émotionnelle que
l’efficacité opérationnelle qui n’est qu’une conséquence.
LE PRINCIPE
Pour les leaders, le succès est un jeu mental. Alors

ils passent un bon moment à construire leur réussite
et leur excellence au niveau mental, émotionnel et
spirituel et considèrent la matérialisation comme un «
imprimé » d’un document longtemps mis en forme sur
ordinateur.
S’il vous est déjà arrivé à un endroit d’avoir l’impression

d’y avoir été déjà une fois, c’est que votre esprit vous y
a précédé. L’exercice le plus important pour les leaders
visionnaires et bâtisseurs c’est celui qui consiste à entretenir
le plus longtemps possible et très souvent dans leur esprit
la forme qu’ils veulent donner à leur rêve réalisé. C’est
d’ailleurs leur exercice favori. Celui auquel ils consacrent
leur temps et passent ainsi commande à leur esprit qui
leur fait des livraisons pointues sous forme d’inspiration et
d’intuition très incises et précises qui font qu’en général,
ils arrivent à faire des analyses pertinentes, donnent
des orientations déterminantes et sortent de ces idées
lumineuses qui transforment drastiquement les situations
les plus improbables. Vous pouvez commencer à mettre
votre esprit au travail maintenant.

1. Créez pour chacune de vos journées des moments

ou une heure où vous calmez votre corps pour mettre
votre esprit en mouvement. Prenez un de vos projets
ou objectifs et utilisez votre esprit pour construire
mentalement et imaginairement son développement
dans les moindres détails.
2. Faites votre l’habitude de ne jamais vous démarrer

la réalisation d’un projet sans le contempler le plus
longuement possible dans sa réalisation et dans son
développement. Utilisez votre esprit pour corriger et
affiner des détails.
3. Listez les objectifs que vous voulez atteindre.

Plusieurs fois au cours de la journée, surprenez-vous
en train de lire et de relire ces objectifs et affirmez que
vous considérez déjà ces objectifs comme atteints.
Imaginez-vous et sentez-vous comme si vous les avez
déjà atteint. Votre esprit s’occupera de la suite du
travail.

54.
Améliorez constamment ce que vous
avez déjà créé
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders veulent rester d’actualité mais ils se

contentent de leurs exploits du moment. Conséquence :
Ils sont rapidement dépassés par les multiples innovations
quotidiennes qui se déversent sur le marché et sont frustrés
de ne plus être à la page.
EN SITUATION
On demanda un jour à Bill Gates quel est selon lui la vitesse

à laquelle une entreprise devrait mettre de nouvelles
innovations sur le marché. Il répondit : « Chaque nouveau
produit logiciel que Microsoft met sur le marché devient
obsolète au bout de trois ans maximum. La question est de
savoir si c’est nous qui allons le rendre obsolète en mettant
de meilleurs produits sur le marché ou si ce sont nos
concurrents. Une chose est sûre : si ce sont nos concurrents,
c’est qu’ils nous renverrons du marché ! » Pas meilleure
explication pour montrer que qui que vous soyez, vous êtes
votre meilleur concurrent ou tout concurrent meilleur que

vous vous rend insignifiant.
LE PRINCIPE
La prochaine innovation est l’amélioration de ce qui a été

fait. N’attendez pas que ce soit une autre personne qui
améliore ce que vous avez fait.
Les leaders savent qu’il n’y a rien de noble à vouloir être

meilleur que quelqu’un. La vraie noblesse, c’est de faire
aujourd’hui mieux qu’hier. Mieux, ils savent qu’une fois
que cela a été créé, c’est que c’est à améliorer. Alors ils
n’attendent pas qu’une autre personne vienne améliorer
ce qu’ils peuvent améliorer eux-mêmes. Ils travaillent
constamment à savoir clairement la prochaine étape après
la prochaine étape et alignent par anticipation une série
d’innovation qu’ils vont déployer afin de continuer d’affirmer
et d’affiner leur leadership dans leur domaine.
1. Prenez vos trois grandes réalisations,

accomplissements ou innovations majeures. Demandez-
vous quels sont les trois prochains rounds d’amélioration
vous allez leur opérer pour les rendre encore plus
uniques et plus percutants.
2. A chaque fois que vous préparez une prochaine

innovation, décidez clairement de déclencher le
processus qui permet de produire la version suivante
de manière à devenir votre propre concurrent le plus
virulent.

3. Faites vôtres les trois questions suivantes :
1 Quelle sera la suite ? 2) Comment peut-on améliorer
ceci ? 3) Si je devrais reprendre, qu’est-ce que j’ajouterai
absolument et que j’ajouterai prochainement ?

55.
Arrêtez de vous battre pour votre
seul épanouissement personnel
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent être leader des gens mais

ne cherchent qu’à faire les choses pour eux-mêmes.
CONSEQUENCE : Ils ne réalisent rien qui intéresse ni
importe pour la multitude et ils sont vite oubliés.
EN SITUATION
Koffi Olomidé est certainement l’un des plus grands artistes

musiciens africains de tous les temps. On connait la douceur
de ces mélodies surtout lorsqu’on aime la Rumba. On connait
également sa capacité à détecter, à former et à valoriser les
jeunes talents. Un jour alors que j’écoutais l’une de ses
chansons « Pharmacien » interprétée avec Fally Ipupa, il
slamait : « Il y a une différence entre vivre sa vie et vivre
ses rêves ». Je répétai la phrase à mon ami que j’avais en
face de moi et nous nous sommes rendus compte de ce
que le fait de vivre juste une vie n’importe pas autant que
de vivre ses rêves et que les meilleurs rêves qu’on puisse
vivre, c’est laisser le monde meilleur que l’on l’a trouvé. La

plupart des gens veulent finir par trouver leur propre place
et avoir eux-aussi un nom. C’est formidable d’avoir un nom
mais aussi important d’avoir un nom qui compte et qui fait
rêver les gens.
LE PRINCIPE
La meilleure façon d’avoir un nom en tant que leader,

c’est de résoudre un problème important pour
l’humanité.
John Quincy Adams disait que si vous réussissez à amener

à rêver plus, être plus, à faire plus et à avoir plus, vous
êtes déjà un leader. Et c’est le rôle des grands leaders. Le
job, c’est d’inspirer et non de se venger. Il n’est pas pour
autant question pour eux de démontrer qu’ils auraient eux-
aussi de la valeur que de travailler à résoudre un problème
pour le monde. La meilleure façon pour nous d’avoir de
la signifiance et d’amener les gens à s’intéresser à nous
sans que nous ayons besoin de le clamer, c’est de faire
des choses qui leur donnent de l’espoir, qui les obligent à
l’excellence, qui les amènent à se dire : « Je vais y arriver
moi aussi. Je dois y arriver ». Ce n’est pas à nous de le faire
pour dire que nous pouvons y arriver nous-aussi. Le rôle du
leader, c’est d’inspirer.
1. Si vous vous retrouvez sur un projet, arrêtez-vous

et demandez en conséquence : « En quoi ce projet
va-t-il laisser le monde meilleur ? ou va-t-il juste me
permettre de trouver une place au soleil ».

2. Lorsque vous devez choisir entre un projet qui
vous permet de trouver une place au soleil et de vous
positionner enfin vous aussi, arrêtez-vous et demandez-
vous : « Qu’est-ce qui se passe une fois que j’ai une
place au soleil ? »
3. Décidez de faire la transition critique pour passer

de la recherche de l’épanouissement au développement
personnel en vue du progrès sociétale surtout si vous
voulez être un leader qui impacte et marque son
monde.

56.
Montrez que l’impossible est
désormais inévitable
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens pensent pouvoir sortir du lot et avoir

de la considération en ne faisant que ce qui est possible.
CONSEQUENCE : Ils restent dans le lot du commun des
mortels et sont frustrés de voir qu’on ne leur manifeste
aucune considération.
EN SITUATION
Un jour, un brillant ami entrepreneur me dit que depuis

quelques jours, il n’arrive pas à dormir parce qu’il a un projet
qu’il doit mettre en œuvre le plus rapidement possible. J’ai
commencé à lui faire lire la phrase suivante de Jack Jia « Si
vous refusez de faire ce en quoi vous croyez, votre esprit ne
vous laissera pas tranquille. Il ne fera que vous tourmenter.
Si cela vous tient à cœur, vous finirez par y arriver quels que
soient les problèmes que vous rencontrerez. Tout nouveau
début, tout ce qu’il y a de créatif comporte toujours des
ratés. Mais si vous vous concentrez dessus les yeux ouverts,
avec discipline, vous vous améliorerez et finirez par y arriver

si vous passez votre temps à le faire», avant de lui dire :
« A partir du moment où tu as passé du temps à y penser,
il prend forme dans ton esprit et ton esprit se comporte
comme si c’est déjà le cas et il ne supportera pas que tu le
déçoives de par ton inaction. »
Les leaders savent se concentrer sur leurs idées forces pour

les rendre inévitables et s’obligent à se lancer dans l’action
pour les exécuter.
LE PRINCIPE
Ce que le commun des mortels considère comme étant

impossible, les leaders le considèrent comme étant
inévitable.
Nous sommes souvent d’accord pour dire que nous sommes

créés à l’image de Dieu mais personne ne veut agir comme
un ressemblant à Dieu. La plupart des gens se contentent
de faire les choses qu’ils imaginent possibles alors qu’ils sont
appelés à poursuivre l’œuvre gigantesque de la création. Les
leaders font tout le contraire. Pour peu qu’ils pensent à une
chose, ils se disent que c’est parce que c’est possible qu’ils
y ont pensé parce que personne ne peut penser réaliser une
chose qui n’existe pas. C’est ainsi qu’ils se disent que parce
qu’ils l’ont décidé, ils le feront quoi qu’il en soit parce que
pour eux ce qui est IMPOSSIBLE leur dit IM’POSSIBLE. Ils se
rendent compte à force d’y penser que cela est inévitable.

1. Lorsque vous pensez à une idée, utilisez les trois

facteurs de la création pour permettre à votre esprit de
la récupérer, de lui donner inévitablement forme pour
vous : « Pensez-y constamment. Visualisez et voyez
clairement et constamment l’image correspondante.
Sentez-vous comme si c’est de la réalité ».
2. Lisez les gros objectifs sur lesquels vous allez

travailler chaque année et avec des projets trimestriels.
Pendant que tout le monde en doute, utilisez votre
usine mentale pour leur donner forme le plus longtemps
possible. Concentrez-vous dessus au point où tout
devient clair pour vous.
3. Mettez-vous à agir même si tout semble virtuel et

que toutes les conditions ne semblent pas remplies
surtout si les actions évidentes à engager sont claires,
simples et visibles pour vous. N’écoutez pas les autres
parce que vous savez que de toutes les façons, votre
esprit ne vous laissera pas tranquille.

TROISIÈME PARTIE
LES RENDRE ADMIRABLE

PRATIQUER L’ART DE RENDRE SES COLLABORATEURS
REDEVABLES A VIE

57.
Fixez des objectifs que vous ne
pouvez pas atteindre seul
LE GRAND PARADOXE
La plupart des gens veulent atteindre des résultats de

leader mais se fixent des objectifs qu’ils peuvent atteindre
seul. CONSEQUENCE : Ils ne développent pas la capacité à
développer des leaders et quand ils ont besoin de développer
ils ne savent pas comment s’y prendre
EN SITUATION
Un jour, un client me demanda où est-ce que nous étions

en train d’amener notre entreprise et je lui ai dit que notre
objectif, c’est d’impacter 500 millions de personnes et
transformer totalement et profondément leur vie et leur
carrière et que nous serions 53 filiales et 53 filiales à la tête
de chaque filiale pour y arriver. Il est resté la bouche bée
avant de me demander : « Comment allez-vous pouvoir
atteindre un tel objectif seul ? ». Je lui ai répondu : « Je ne
suis justement pas seul comme vous pouvez le voir. Nous
sommes nombreux à travailler sur cet objectif. J’ai parlé
de 53 milliardaires et j’ai oublié que nous serons 50.000

ensuite 100.000 et 1.000.000 de coaches pour le faire.
LE PRINCIPE
Les leaders comprennent le sens du leadership lorsqu’ils

matérialisent le fait de se propulser vers un objectif
qu’ils ne peuvent pas atteindre seuls en propulsant une
équipe de gens déterminés à les suivre vers l’avant.
John C. Maxwell dit dans son livre les 17 lois inviolables du

travail en équipe que plus un objectif devient important,
plus il faut une équipe. Le défi ici, c’est que la plupart des
gens qui veulent réaliser des niveaux extraordinaires de
résultat oublient de développer fondamentalement leur
leadership de manière à pouvoir attirer et fédérer d’autres
personnes autour de leurs idéaux. Vous voulez réaliser des
objectifs qui vous dépassent ? Elevez votre leadership afin
de vous rendre capable d’attirer et d’habiliter une multitude
de personne à s’y mettre avec vous.
1. Prenez le niveau d’objectif que vous avez atteint

en vous battant seul. Décidez de multiplier cette
performance par 10, en attirant autour de vous 10
personnes à fort potentiel que vous allez former et
forger à produire relativement les mêmes niveaux de
résultats que vous découvrirez combien il peut devenir
magique d’atteindre n’importe quel niveau d’objectif en
se dupliquant.

2. Chaque fois que vous vous fixez un objectif ou devez
prendre un engagement de résultat, ne voyez pas que
ce que vous pouvez faire pour vous engager. Surestimez
votre capacité à drainer une équipe derrière vous pour
y arriver et acceptez très souvent le genre de mission
que vous ne pouvez pas accomplir tout seul et mobiliser
ensuite une équipe pour l’accomplir vaillamment.
3. N’oubliez pas que votre niveau de succès dépend

de votre capacité à attirer et à amener le maximum
de gens à faire équipe avec vous pour atteindre des
niveaux de résultat que vous ne saurez atteindre seul
et faites votre l’élévation constante de votre capacité
de leadership pour y arriver.

58.
Faites du développement des leaders
votre prioritél
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders ont besoin de leaders comme eux

autour d’eux pour réaliser leur vision mais ils ne font rien
pour les développer. CONSEQUENCE : Ils se plaignent de
ce que les gens ne soient pas aussi grands et n’agissent pas
aussi grandement qu’eux.
EN SITUATION
Pendant plusieurs années et surtout de 2003 à 2012, je

me suis surpris en train de faire des voyages à n’en plus
finir pour aller animer des formations d’une filiale à l’autre.
Personne ne pouvait me remplacer. Un jour j’avais une
formation à Dakar, en octobre 2008, j’avais une formation
à Dakar et ma fiancée était transportée à la clinique où elle
devrait subir une opération. Elle me suppliait de rester avec
elle. J’étais vraiment mal à l’aise. Je ne savais vraiment pas
qui allait pouvoir faire la formation. En ce moment-là et
naturellement les participants m’attendaient. Finalement,
il était devenu tard pour aller à l’aéroport parce que j’ai
dû rester pour l’opération. Ensuite j’ai un skype avec mes

collègues Drame Mamadou et Daniel Diarra. Ils ont déroulé
la formation sans moi et subitement, il me vint à l’esprit
qu’il fallait absolument que j’autonomise et habilite d’autres
personnes afin qu’ils puissent valablement me remplacer.
Ce n’est finalement en 2010 que j’avais définitivement
compris qu’il fallait que je fasse du développement des
leaders ma priorité. Pendant que j’écris ces lignes, je suis
basé à Abidjan où je travaille à coacher et développer un
directeur de filiale. Alors j’allais à Dakar tous les mois et
parfois deux fois dans un mois parce que Mame Cafa SALL,
mon associée à H&C Sénégal n’était pas autonome, je n’y
suis allé qu’une seule fois entre octobre 2015 et Juin 2016.
Et si je dois y retourner, ce ne sera pas parce qu’elle ne va
pas pouvoir animer une formation de bout en bout. C’est
la même chose à Ouaga, Lomé où mes collègues Marcellin,
Lambert et Narcisse sont super autonomes. C’est un
grand soulagement pour moi et je dois vous dire que c’est
passionnant de savoir qu’il y a des gens qui peuvent élargir
votre champ d’influence sans que vous ayez besoin d’être
sur tous les bords du champ.
LE PRINCIPE
Toute chose étant égale part ailleurs, l’entreprise leader

est celle qui a en son sein le plus grand nombre de
leader.
Il peut être parfois difficile de pouvoir expliquer à certains

responsables pourquoi à un certain moment le travail le
plus important à faire, ce n’est pas forcément la course
pour arriver le premier sur la maison avec le butin mais
d’avoir le maximum de gens capables de ramener le butin
à la maison et qui augmentent drastiquement la valeur de

votre expédition. Un leader devient plus largement efficace
et performant et certainement au-delà de son existence
lorsqu’il sait faire du développement des leaders qui vont le
remplacer et avoir de l’impact là où il n’aura jamais le temps
ni l’énergie d’arriver une priorité. Il n’y a certainement pas
un travail plus important que cela. Après s’être développé
luimême et après avoir développé un système bien huilé pour
la production de résultat, le chantier le plus important pour
un leader, c’est de développer des leaders qui s’approprient
et optimisent le système pour produire des résultats qu’il
n’aurait jamais pas pu produire tout seul.
1. Faites vôtre l’habitude de vous de causer la

croissance par le développement de personnes capables
de prendre en charge le facteur multiplicateur de vos
performances et de votre richesse. N’attendez pas que
les gens soient bons pour vous aider à atteindre vos
objectifs. Soyez bon pour les aider à devenir capable
de vous aider à atteindre des objectifs qui vous
dépassent.
2. Ne démarrez jamais aucun processus en vous

surprenant en train de devoir faire les choses vous-
mêmes. Demandez-vous constamment : Qui je vais
développer pour le faire pour moi de manière à ce
que je puisse me consacrer à développer le processus
suivant
3. Surveillez de près votre saturation personnelle à
atteindre les objectifs que vous vous fixez. Il va arriver
un moment où le fait de travailler longuement et
intelligemment ne suffira plus à propulser vos objectifs
vers l’avant. Vous devrez franchir le cap suivant et vous
mettre à développer des leaders.

59.
Arrêtez d’importer de la compétence
LE GRAND PARADOXE
Les meilleurs collaborateurs ce sont ceux avec qui nous

avons passé les différentes étapes d’influence. La plupart
des gens veulent amener dans leurs organisations des gens
sur qui ils n’ont aucune influence. CONSEQUENCE : Ils sont
du mal à les formater pour produire le type de résultat qu’ils
attendent d’eux.
EN SITUATION
Sans doute que je sais que pour bâtir une organisation

solide, je me dois d’attirer des gens plus forts que moi et
que je dois rapidement améliorer mon niveau de leadership
pour être en mesure de les impacter rapidement. C’est bien
ce que je travaille chaque jour à faire parce que comme
le dit l’un de mes associés, personne ne peut travailler à
H&C, s’il n’est pas un peu plus largement intelligent que le
commun des mortels. Mais il est arrivé que je recrute des
gens intelligents qui ne soient pas en mesure de produire
le type de résultat que nous travaillons à produire à H&C et
pour quelques raisons

• Ils sont suffisamment formatés sur des modèles
de performance en dichotomie avec le nôtre et
suffisamment dichotomique pour que nous n’ayons
pas le temps de les reformater
• Ils ont un système de valeurs en dissonance avec

nos secrets d’excellence avec les clients et leurs
visions de la culture de la performance ne peuvent
pas nous aider à exceller.
• Ils n’ont plus besoin de rien apprendre et sont

arrivés pour déployer ce qui est vrai pour eux et non
ce qui va renforcer notre organisation dans ce qui a
toujours fait sa force.
LE PRINCIPE
Les grands leaders bâtissent préfèrent toujours la

promotion interne à l’importation de compétence.
Il fut un moment où les dirigeants de IBM venait exclusivement

de l’intérieur. Sous le règne de Jack Welch, General Electric
a bâti un modèle de transformation et de développement
des leaders à l’interne qui faisait que plus de 90% de ses
Top managers avaient fait plus de 10 ans dans l’entreprise.
Les plus leaders ont toujours un problème avec les messies
venus d’ailleurs. Ils savent que même pour le plus grand
messie si vous n’avez pas en interne un système de valeur
et une culture de la performance qui le catalysent, il ne
saura pas vous apporter ne serait-ce qu’une infirme partie
de la performance qu’il démontrait ailleurs.

1. Une fois que vous avez fait du développement

des leaders une priorité, décidez de ne plus trop
faire confiance aux leaders importants qui ne sont
pas suffisamment allés à l’école de votre vision et de
vos valeurs. Seuls les gens qui ont grandi avec votre
système de valeur et de performance ou peuvent s’y
adapter très vite pourront vous aider à développer
votre organisation.
2. Créez un mécanisme de croissance qui fasse

qu’un stagiaire puisse rapidement et progressivement
devenir un manager à plein temps et que les gens
puissent gravir très vite les échelons mais soyez
toujours réticent lorsqu’il faut catapulter à la tête d’un
département quelqu’un qui n’a pas débuté chez vous
un peu plus bas.
3. Si vous devez importer une compétence,

vérifiez qu’il partage vos valeurs et votre vision et peut
rapidement s’adapter à votre rythme de travail et de
collaboration parce que certaines personnes sont très
intelligents mais ne le sont pas quand il faut poursuivre
des idéaux exceptionnels.

60.
Challengez-les
LE GRAND PARADOXE
La plupart des dirigeants aimeraient avoir autour d’eux des

gens qui réfléchissent avec eux et leurs apporter des idées
lumineuses mais s’entourent de cancres et de bénis oui oui
pour avoir l’air important. CONSEQUENCE : Ils sont le seul
à réfléchir.
EN SITUATION
Alors qu’il venait d’être débouté par son nouveau directeur

sud-africain pour n’avoir pas su lui apporter la solution à
un problème identifié dans la chaine logistique, un cadre
s’approcha de moi et s’offusquait de ne pas comprendre
l’exaspération de son patron. Je lui dis ceci : « Vous voulez
vous rendre un service ? ». Il répondit : « Bien évidemment».
« Alors, n’allez plus jamais voir votre patron avec un
problème sans lui présenter vos options de solutions »…En
y réfléchissant, je compris très vite que dans l’autre sens,
j’étais un leader qui facilitait la tâche aux gens au lieu de
les challenger et les accompagner pour trouver leur propre
solution. J’ai fini par comprendre que la meilleure façon de
formater des gens qui savent diriger leur propre réflexion et

venir avec des solutions exceptionnelles, c’est d’arrêter de
réfléchir à leur place.
LE PRINCIPE
Si vous voulez développer des leaders qui sachent se

débrouiller et exceller sans vous, arrêtez de réfléchir à
leur place
Steve Job disait qu’il y a une sorte d’insanité à recruter

des gens intelligents et se voir en train de réfléchir. Et il
a parfaitement raison. Les gens n’atteignent la maturation
stratégique que lorsque nous savons leur donner l’opportunité
d’utiliser leurs propres méninges au lieu d’emprunter
constamment nos solutions toute faite ou de compter sur
nous pour trouver la solution pour eux. Le leader efficace
s’en tient à poser des questions pour amener les gens à
découvrir leurs propres solutions qui en général peuvent
s’avérer être bien meilleures que celles que le leader peut
envisage.
1. Une fois que vous avez construit un système

de valeur et déployé une culture disciplinée de la
performance, donnez la possibilité aux gens de rester
dynamique et de proposer des solutions qui vont au-delà
de ce que vous pouvez envisager personnellement.
2. Instaurez l’exigence qu’aucun de vos collaborateurs

ne viennent vous voir avec un problème s’il ne
l’accompagne pas avec plusieurs options de solution.

Soyez très intransigeant à cet effet parce que vous
n’allez pas recruter des gens intelligents et réfléchir à
leur place.
3. Restez un catalyseur de la performance et non

un apporteur de la performance. Challengez les gens à
se dépasser et à réfléchir en leur posant des questions
du style : « Et comment tu comptes régler ça ? » et ils
vous surprendront par leur ingéniosité et leur capacité
à trouver des solutions surtout s’ils vous ont vu le faire
à plusieurs reprises.

61.
Formez-les
LE GRAND PARADOXE
La plupart des responsables d’équipe s’attendent à ce

que leurs collaborateurs soient bons parce qu’ils doivent
être bons. CONSEQUENCE : Ils se retrouvent à faire des
reproches à des gens qui ne savent mêmes pas ce qu’ils ont
fait de mal.
EN SITUATION
Avant que je ne commence à animer des formations en

leadership pour de grands dirigeants, je ne savais vraiment
pas que la plupart du temps, nous gérons nos hommes
par ignorance jusqu’au jour où au cours d’une formation,
un grand dirigeant me remercia de l’avoir éclairé sur les
principes qui font la différence lorsqu’il faut manifester du
leadership. Vous comprenez avec moi qu’à partir de cet
instant, j’ai compris combien ma tâche était devenue plus
nécessaire parce qu’il y a des millions de gens qui n’arrivent
pas manifester du leadership non pas parce qu’ils ne veulent
pas mais parce qu’ils ne savent. J’ai compris qu’au lieu de
me plaindre du fait qu’il y a beaucoup de leaders qui n’y
arrivent pas, je dois travailler à ce que le maximum de gens

soient formés sur le leadership.
LE PRINCIPE
Les leaders savent que les gens ne savent pas toujours

alors ils font de la formation leur priorité
Mon père me disait un jour qu’on ne peut pas punir un

ignorant parce qu’il ne sait même pas ce qu’il a fait de mal.
Devrais-je dire qu’autre chose que d’affirmer avec force que
mon père a raison ? La vérité, c’est que nous nous plaignons
trop souvent que des gens ne soient pas à la hauteur de nos
attentes alors que nous ne les avons pas systématiquement
formés et élevés pour être à la hauteur de nos attentes. C’est
le rôle du leader d’outiller et de rendre les gens capables de
répondre à ses attentes. Un leader qui ne sait pas former
systématiquement les gens pour qu’ils soient à la hauteur
de ses attentes attendra très longtemps pour voir les gens
répondre à ses attentes.
1. Lorsque vous confiez un travail à un collaborateur

et qu’il ne réussit pas à bien le faire, posez-vous la
question suivante : « Est-ce que je l’ai déjà formé à le
faire ? »
2. Lorsque vous avez expliqué à plusieurs reprises

un travail à un collaborateur mais il n’arrive jamais à
répondre à vos attentes posez-vous les trois questions
suivantes :
« Est-ce que je le lui ai expliqué en un langage accessible

pour lui ? Est-ce qu’il m’a vu le faire ? Est-ce que je l’ai
vu le faire et l’ai ajusté jusqu’à ce qu’il y arrive ? »
3. Faites confiance à l’intelligence et à la capacité de

dépassement des gens. Pendant ce temps, n’oubliez de
les accompagner le long du processus de production du
résultat afin qu’ils voient clairement le type d’attitude
et de comportement que vous attendez d’eux. Les
gens doivent savoir ce que nous voulons et comment
ça marche en général pour être à la hauteur de nos
attentes.

62.
Coachez-les
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders oublient que comme eux leurs

collaborateurs peuvent bien se trompent mais ils supposent
que tout ira bien et ne font pas le travail de cadrage et
de recadrage. CONSEQUENCE : Ils envoient leurs
collaborateurs à l’abattoir sans le savoir.
EN SITUATION
Alors que l’un de mes collègues ne faisait que s’opposer

à tout ce que je pouvais initier ou lui suggérer en vue de
l’amélioration des performances de notre entreprise, je finis
par me résoudre à ne plus rien lui reprocher ni à lui suggérer
quoi que ce soit. Je me disais qu’il était assez intelligent
comme il savait si bien le démontrer pour se débrouiller
tout seul et s’en sortir. Quelques huit (8) mois plus tard,
il me fit le reproche que je l’avais mis en quarantaine. Je
venais d’apprendre à mes dépens que le leader doit trouver
un moyen de faire les remarques et les recadrages aux gens
et que ce n’est pas parce que les gens ne les supportent pas
qu’il faille arrêter de les faire. Il faut tout justement trouver
la bonne façon de les faire.

LE PRINCIPE
Les leaders savent que les gens peuvent se tromper

alors ils font du recadrage leur priorité
En plus de supposer que les gens savent, l’autre erreur qu’un

leader qui veut développer des leaders performants autour
de lui ne doit absolument pas commettre, c’est de supposer
que les gens ne peuvent pas se tromper et oublier de faire
travail continu d’encadrement et de recadrage. Les gens ont
besoin souvent et plus de fois que nous pouvons l’imaginer
qu’on lui pose des questions qu’ils ne se posent pas, qu’on
les amène à s’ouvrir des perspectives qu’ils ne voyaient pas,
qu’on challenge leurs convictions et les amènent à s’auto-
évaluer rapidement et constamment et le leader doit être
là pour faire ce travail le plus longtemps possible jusqu’à ce
que les gens deviennent autonomes.
1. On n’a pas besoin de devenir un contremaitre pour

faire son travail de coach. Intervenez de temps en
temps, pour voir avec les gens s’ils sont en train de
faire la bonne chose. Parfois les gens ont besoin que
quelqu’un regarde les choses avec eux. Soyezlà pour
regarder les choses de près avec eux.
2. Faites des remarques lorsque vous devez faire des

remarques. N’oubliez pas que la plupart des gens qui se
trompent ne veulent pas se tromper et ne savent pas
qu’ils sont en train de se tromper. Vous êtes leur leader
pour les guider, alors assurez-vous de ne pas faillir à

votre mission.
3. Systématisez des séances régulières de coaching et

de mentorat avec vos leaders pour les aider à s’évaluer
et se remettre sur les voies du perfectionnement parce
qu’ils arrivent trop souvent qu’ils tombent dans la
routine et perdent de vous la route à suivre.

63.
Aidez-les
LE GRAND PARADOXE
Lorsque les gens ont besoin d’aide ils ont envie de pouvoir
compter sur leur leader mais la plupart des responsables ne
sentent pas le besoin de devoir aider leurs collaborateurs.
CONSEQUENCE : Ils ratent l’opportunité de se positionner
comme un leader sur qui les gens peuvent compter.
EN SITUATION
Nous étions en train d’échanger entre trois entrepreneurs

et la question fondamentale était de savoir à quel point
un entrepreneur, fut-il capitaliste devrait se préoccuper
pour les problèmes que les gens rencontrent. L’un des
entrepreneurs qui avait grandit dans un quartier populaire
d’Abidjan (Abobo) nous rappela qu’en tant qu’entrepreneur
nous oublions que ce n’est pas facile « se déplacer à Abidjan»
et qu’il a mis en place une prime spéciale de transport
pour ses collaborateurs et que les commerciaux peuvent
rentrer le soir avec la voiture de l’entreprise. Il ajouta «
J’ai eu l’opportunité de rendre visite à mon comptable et
j’ai vraiment eu honte de voir là où celui qui m’a dit à la fin
de l’année dernière que nous avons fait un bénéfice de 78

millions habitait. Non seulement j’ai augmenté son salaire
de 200.0000 francs mais je l’ai aidé à acquérir une maison.
Je ne sais pas si cela vaut la peine ni va résoudre tous ses
problèmes mais j’ai saisi l’opportunité de lui montrer que
je suis quelqu’un compte dans sa vie. Et je pense les gars
qu’on n’a pas besoin d’être altermondialiste pour le faire ».
LE PRINCIPE
Les gens souffrent trop et sur plusieurs plans et les

leaders les meilleurs savent se positionner pour leur
apporter l’aide dont ils ont besoin afin de devenir une
personne qui compte pour eux.
Lorsque vous aidez les gens, vous saisissez l’opportunité

de les rendre redevables. Et surtout lorsque vous savez les
aider à des moments où ils en ont le plus besoin avec un
apport critique qui donne une nouvelle orientation et un
nouveau sens à leur vie, ils finissent par se dire : « Oh tu
sais, je n’aurais pas pu devenir ce que je suis aujourd’hui si
ce n’est grâce à son aide ». Pouvoir aider les gens pendant
les moments les plus critiques pour eux et surtout les
aider à atteindre des niveaux critiques qu’ils n’avaient pas
imaginés atteindre si facilement fait de nous une personne
qui compte véritablement pour eux. Et l’autre définition de
la capacité de leadership est le fait d’être l’une des rares
personnes qui compte pour les gens.

1. Créez des moments clés où vous savez entrer en

tête à tête avec vous collaborateurs pour cerner
et recueillir leurs besoins critiques du moment. Il
peut s’agir des défis sociaux, personnels, techniques
et émotionnels sur lesquels ils ont besoin d’aide.
Empressez-vous de les aider et ferez désormais partie
des gens qui comptent pour eux.
2. Assurez-vous de ce que chacun de vos collaborateurs

est en train d’atteindre les objectifs qui comptent pour
lui pe pendant qu’ils travaillent avec vous et avant qu’ils
ne vous sollicitent portez-leur l’aide dont ils ont besoin
pour continuer de progresser.
3. Ne dites pas que les gens doivent pouvoir s’en sortir

seuls. Ils souffrent un peu plus que vous n’imaginez
et comme vous avez pu le voir, vous avez dû avoir
bénéficié de certaines faveurs, ouvertures, aides et
assistance, soutien indéfectibles pour relever des défis
par le passé, n’oubliez pas de saisir à chaque fois
l’occasion de rendre la pareille aux gens.

64.
Développez-les constamment
LE GRAND PARADOXE
Aucune organisation, nation ni entreprise ne peut se

développer si elle contient en son sein des gens qui ne
sont pas développés personnellement mais la plupart des
dirigeants continuent de négliger le développement de
leurs collaborateurs. CONSEQUENCE : Ils se plaignent de
ce que les gens ne sont pas toujours à la hauteur de leurs
ambitions
EN SITUATION
Dans mon effort pour développer des leaders autonomes il

m’est arrivé de connaitre plusieurs ratées. La dernière que j’ai
connue était avec un manager qui était prêt techniquement
à gérer le business mais qui avait des réglages émotionnels,
mentaux et stratégiques à faire pour être à la hauteur du
niveau développement que l’entreprise entamait. On m’avait
appris qu’une entreprise peut rapidement se développer
un peu plus rapidement que certaines personnes en son
sein mais je ne pouvais pas maîtriser comment ce manager
avait pu se laisser dépasser par la croissance de l’entreprise
mais j’ai pu comprendre au moins une chose : « Je ne l’ai

pas pris par la main comme cela se devait afin qu’il soit à la
hauteur de l’entreprise. Je me désolais de voir qu’il y a un
grand fossé entre la façon dont il voyait, pensait et faisait les
choses et celles dont il faut penser, voir et faire les choses
vu le niveau de développement auquel nous aspirions. La
cause est restée la même.
LE PRINCIPE
Les leaders savent que tout le monde veut devenir

« quelqu’un » et que c’est à eux de prendre les gens
pour faire d’eux « quelqu’un ».
Les leaders savent qu’ils doivent donner aux gens les

mêmes outils qui leur permettent de penser, de voir et de
faire les choses d’une certaine façon autrement ils resteront
plus petits qu’eux et ne les aideront pas assez. L’une des
erreurs que nous commettons en tant que leader, c’est
d’espérer que les gens réalisent des exploits à des niveaux
de développement auxquels ils ne sont pas encore. Le
comble, c’est lorsque nous sommes frustrés lorsqu’ils n’y
sont. C’est le rôle du leader de développer ses hommes et
les porter au niveau auquel il aimerait que son organisation
ou son groupe soit.
1. Passez en revue votre parcours et les facteurs

déterminants qui vous ont permis de commencer à
penser, à voir et faire les choses d’une certaine façon.
Prenez les leaders potentiels que vous voulez amener
au même et assurez-vous de créer le même parcours

pour eux même si ce ne sera pas linéaire.
2. Faites le point des expériences fortes qui vous accélérer

votre croissance et faites vivre les mêmes expériences
à vos collaborateurs. Restez dans les parages pour les
encadrer afin qu’ils ne les vivent sans déviation.
3. Prenez tous les processus critiques que vous voulez

qu’ils maîtrisent et donnez-leur les outils et les secrets
et tactiques qui leur permettront de les comprendre et
de se les approprier.

65.
Positionnez-les stratégiquement
LE GRAND PARADOXE
Toute personne ayant une bonne attitude peut être formée

pour devenir techniquement bon mais la plupart des
dirigeants se contentent de recruter des gens techniquement
bons. CONSEQUENCE : Ils sont déçues par leurs mauvaises
attitudes.
EN SITUATION
L’une de mes dernières recrues était devenue pour moi un

gros défi parce que je pouvais voir qu’il avait un potentiel
éventuel mais je n’obtenais pas de lui le type de résultat que
je voulais. J’avais commencé à manifester de l’impatience
pour ensuite l’appeler et lui dire qu’il fallait qu’il améliore
son attitude pour commencer et ensuite ses résultats sinon
on allait être obligé de mettre fin à sa période d’essai. J’ai
fini par comprendre en gros qu’il n’avait pas trop à se situer
dans l’entreprise : déjà notre façon de travailler était inédite
pour lui et en plus de cela, je n’arrêtais pas de se plaindre.
J’ai compris qu’il avait besoin d’être coaché certainement
mais surtout d’être repositionnée.

Avec son supérieur hiérarchique, nous avons eu une
conversation avec lui pour lui demander ce que nous
attendions de lui vu son potentiel. Il l’avait bien compris
et tout de suite nous comprime que le fait de lui dire de
vendre des livres et des abonnements n’était pas son fort.
Par contre, il avait un carnet d’adresse riche et avait déjà
eu de l’expérience en tant que chargé de grand compte.
Nous l’avons nommé Responsable Commercial en pleine
période d’essai et rapidement il nous a démontré qu’il était
la personne la plus dynamique que nous puissions avoir.
LE PRINCIPE
Le leader trouve toujours un moyen de tirer le meilleur

de ses collaborateurs
Si vous avez un collaborateur qui vous dit, que vous sentez

et avec qui vous pensez que vous pouvez travailler et qui
en plus peut faire preuve d’une certaine bonne attitude, il
vous restera jusqu’à déterminer son point fort et de vous
assurer de ce que vous placez à une position stratégique de
l’entreprise où il est à 85% dans sa zone de force, 15% dans
sa zone de progression et à 0% dans sa zone de faiblesse.
Le pire qui puisse arriver lorsque vous devez positionner
des collaborateurs, c’est de les laisser dans leur zone de
faiblesse et espérer qu’ils réalisent des exploits. Pour un
leader, les collaborateurs sont comme des joueurs de
football talentueux de quelque façon. C’est à lui de trouver
l’alchimie nécessaire pour savoir où positionner les gens afin
qu’ils puissent tourner et performer à leur plein potentiel.

1. Ne décidez pas de vous séparer d’un collaborateur

avant de lui avoir offert l’opportunité de faire ce qu’il
ou elle aime faire vraiment et pour lequel il dispose de
talents avérés. N’oubliez pas que la responsabilité de
positionner stratégiquement les gens
2. Organisez de temps en temps des activités

communes extra-professionnelles à l’endroit de vos
leaders et profiter de l’occasion pour les observer
et voir qui dénote de certains talents particuliers et
profitez-en pour le repositionner de manière à ce qu’il
se retrouve dans sa zone de confort.
3. Demandez si possible à vos collaborateurs la

position ou le poste avec lequel ils se sentent à l’aise
et positionnez-les à ces postes. De façon générale, ne
mettez pas un collaborateur dans une position où il ne
se retrouve pas à moins de réussir à l’aider à prendre
ses marques.

66.
Occupez-vous de toute leur vie
LE GRAND PARADOXE
Les gens qui nous quittent le soir pour leur maison sont les
mêmes qui nous reviennent le lendemain ou après la weekend
et pourtant nous ne voulons pas nous intéresser qu’à ce qui
les concerne en dehors du bureau. CONSEQUENCE : Les
gens amènent les conséquences de leurs autres problèmes
sur le lieu de travail et nous n’arrivons pas à utiliser leur
plein potentiel.
EN SITUATION
Henry FORD que l’on considère comme celui qui a appris

aux américains à conduire du voiture en permettant à une
multitude parmi de s’octroyer une voiture avait compris
très tôt que l’épanouissement du personnel est ce qui lui
permettra de pouvoir l’aider à améliorer les résultats de son
entreprise. Il est le précurseur de la plus forte augmentation
de salaire de l’histoire de l’Amérique industrielle du début
du 20è siècle. Avant de procéder fondamentalement aux
innovations sociales dont le but était d’assurer un meilleur
épanouissement à ses ouvriers, il fit conduire des études
sociologiques. Et l’une des conclusions étaient qu’il fallait

qu’il s’occupe de la vie extraprofessionnelle de ses ouvriers.
Face à de telles recommandations : « Pourquoi je devrais
m’occuper de tout leur corps alors que je n’ai besoin que
des bras ? ». Et voilà bien une question qui reste d’actualité.
Pourquoi s’occuper de l’entièreté de la vie d’un collaborateur
? Parce que la qualité de sa vie au travail dépend de la
qualité des autres aspects de sa vie.
LE PRINCIPE
C’est une conviction fondamentale des leaders que les

gens qui travaillent avec ont besoin de plus qu’un bon
boulot et d’un bon salaire. C’est pourquoi ils s’occupent
de toute la personne et des seuls bras qui les servent.
La plupart des managers modernes se disent être plus

préoccupés par les exigences de résultats que la qualité de
la vie et du climat de travail mais à un moment de l’histoire
où le simple fait d’avoir un bon boulot et être bien payé ne
suffit plus. Les gens continuent de vivre des catastrophes
personnels (ou privées) malgré leur boulot rêvé et leur bon
salaire. Et parce que les conséquences de ces problèmes
sont très souvent importées sur le lieu de travail, les leaders
anticipent pour les aider à les prévenir.
1. La meilleure façon de tirer le meilleur de

ses collaborateurs, c’est de s’assurer de ce qu’ils n’ont
que peu de problèmes dans leur vie personnelle.
Assurez-vous de ce ne recruter que des gens qui n’ont
que très peu de problèmes dans leur vie personnelle.

2. N’attendez pas que vos collaborateurs soient en
difficulté au niveau personnel avant de les aider.
Organisez à leur endroit des formations qui prennent
en compte des questions qui les concernent et qui n’ont
rien de « direct » avec le travail tel que : « La gestion
des finances personnelles, le coaching des enfants, le
burnout, l’équilibre conjugal »….
3. Privilégiez la qualité de la présence sur le lieu de travail

à la présence. Si un collaborateur a des défis personnels
(dont la santé) donnez-lui le temps d’aller le résoudre
afin de vous revenir équilibré, soigné et vraiment
présent.

67.
Donnez-leur les moyens de
vous dépasser
LE GRAND PARADOXE
Les défis que nos collaborateurs et nos enfants sont appelés

à gérer sont largement plus grands que les nôtres mais
nous ne sommes pas suffisamment généreux dans la
transmission du secret de l’excellence. CONSEQUENCE :
Nous prêchons « de notre temps…de notre temps… » au
lieu d’outiller les gens à être meilleurs que nous.
EN SITUATION
Lorsque j’étais enfant, je faisais partie de l’équipe de football

de notre quartier. Nous avions un entraîneur et en général,
c’est l’un des joueurs d’élite de l’équipe de la génération
précédente. Il arrivait souvent que parce que nous étions
dominés, l’entraîneur chausse les crampons et veuille
monter sur le terrain. Alors que nous étions dans un tournoi,
il voulait faire la même chose lorsque les organisateurs s’y
sont opposés. Alors qu’il avait du mal à accepter, mon père
le prit de côté et lui dit : « Donne à tes jeunes joueurs les
moyens de faire ce que tu aimerais aller faire à leur place.
Ce n’est pas ton équipe ici ».

LE PRINCIPE
Les grands leaders savent que la crème remonte toujours

à la surface, c’est pour cela qu’ils n’ont aucune limite
lorsqu’il est question d’aider les gens à exceller plus qu’eux
parce qu’ils savent qu’en dernier ressort tout le mérite leur
reviendra.
Certains leaders ont vite fait de penser qu’ils sont éternels,

que personne ne peut et ne va les remplacer. Même Napoléon
et Jule César ont été remplacés donc tout le monde sera
remplacé. De ce fait le plus grand service qu’un leader
puisse rendre à ses hommes c’est de les préparer et les
outiller suffisamment à affronter les défis futurs.
1. Si vous avez l’inspiration et l’intuition d’anticiper

sur les défis futurs de notre temps, sachant que vous
ne serez peut-être pas là pour les gérer, commencez à
y préparer vos hommes. La qualité de la vie d’un leader
se lit toujours dans la qualité de sa succession.
2. Quittez dès maintenant le rang de ces leaders

dont le travail majeur consiste à fragiliser leurs
collaborateurs pour garder l’importance. Vous n’avez
aucune valeur si vous n’êtes que le leader des gens que
vous avez dévalorisés.
3. Continuez de créer le désir, la vision et les

conditions afin que les gens continuent de se découvrir,
de se développer et de se dépasser jusqu’à vous
dépasser s’il le faut parce que le leader, c’est conduire
les gens le plus loin possible dans ce qu’ils peuvent être,
faire et avoir

68.
DEMOCRATISEZ LE SUCCÈS
LE GRAND PARADOXE
Les gens nous vénèreront à vie et nous serons leur leader qui
nous les aidons à atteindre et à dépasser le type de succès
que nous avons atteint. Mais la plupart des gens ne savent
pas aider les autres réussir autant qu’eux. CONSEQUENCE:
Ils ratent l’opportunité d’être un leader.
EN SITUATION
Vous êtes un vrai provocateur de résultat. Les gens vous

admirent pour cela et vous méritez leurs respects. Il y en
a qui vous voient comme leur mentor. Votre responsabilité
est de les donner l’opportunité de grandir à votre niveau ou
au-delà de ce que vous êtes.
Lorsque les gens arrivent à produire des résultats

phénoménaux, ils se prennent pour l’homme de la solution.
Leur excès de confiance en soi devient de l’égo et ils sont
prêts à toujours faire le travail pour garder le respect et la
considération que les gens ont vis-à-vis d’eux. Les gens le
connaissent et le jour où il partira, ça serait fini pour lui,
mais s’il aide plus de gens à produire des résultats comme

lui, les gens se souviendront de lui des années et des années
encore.
LE PRINCIPE :
ll fait seul et froid au sommet du succès. Les leaders le

savent. C’est pourquoi ils élèvent et forment les autres
pour les amener avec eux.
À partir du moment où vous avez produit des meilleurs

niveaux de résultat et que les gens s’identifient à votre
succès, alors il est de votre responsabilité d’aider et de donner
la chance à vos collaborateurs de produire ces meilleurs
résultats. Démocratisez le succès, c’est décentralisé le
succès, que ce ne soit pas vous seulement ou quelques-uns
dans votre équipe qui produisent du résultat, mais que tout
le monde soit en mesure de produire des meilleurs niveaux
de résultats. La performance d’une entreprise repose sur
le maillon faible de l’équipe, si l’entreprise veut augmentez
ces résultats, elle doit former, coacher et aider le maillon
faible à produire des niveaux de résultats extraordinaires.
C’est cela même démocratisez le succès.
1. Identifiez le travail que vous avez fait sur vous-même

et qui vous a permis d’être où vous êtes actuellement
et montrez-vous disponible à enseigner ces pratiques,
expériences et valeurs autour de vous pour permettre
aux gens de produire des résultats

2. Sachez que vous êtes leader si vous faites grandir
les gens autour de vous. C’est votre tâche ultime.
N’oubliez jamais cela et faites-en votre priorité dans
votre famille, dans votre entreprise, dans votre
communauté,
3. Une entité leader, est une entité qui contient en son

sein plusieurs leaders. Travaillez à produire des leaders
autour de vous.

69.
RENDEZ-LES AUTONOMES
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders ont la possibilité de rendre leurs

collaborateurs aussi autonomes qu’eux mais ils ne livrent
pas tous les secrets de leur excellence. CONSEQUENCE : Ils
sont obligés de compléter le travail de leurs collaborateurs
et se retrouvent à travailler tout le temps.
EN SITUATION
Lorsque vous fixez des objectifs à vos employés, vous leurs

dites exactement ce qu’ils doivent faire ou vous les laissez
le choix de prendre l’initiative de la stratégie eux même ?
si vous leur tracez tous le chemin, vous êtes un chef et non
un leader. L’héritage ultime du leader, c’est le nombre de
leader qu’il aura fabriqué lui-même. Il existe des leaders
qui préfèrent former à moitié leurs collaborateurs, qui
se réservent à mettre à disposition toute l’information et
les outils dans le seul souci de se montrer l’homme de la
situation en cas de problème.

LE PRINCIPE
Le leader, c’est celui qui fixe les objectifs et aident les

collaborateurs à atteindre les objectifs à travers les
propres stratégies qu’ils se sont fixés.
Steve Jobs a raison lorsqu’il dit qu’il ne faut pas recruter

les gens pour leur dire ce qu’ils doivent faire, il faut les
montrer où ils doivent allez et les laissez le choix du chemin.
Vous rôle sera de vous assurer qu’ils sont toujours sur un
chemin qui pourra permettre d’atteindre l’objectif fixé. S’ils
sont sur un chemin en déphasage avec l’objectif, il est de
la responsabilité du leader de les recadrer. C’est ainsi que
les gens vont apprendre, comprendre, à travers leur propre
stratégie qu’est ce qui a marché et qu’est ce qui n’a pas
marché et ils seront encore plus fort à affronter les défis
futurs. Autonomisez vos collaborateurs signifient que vous
leurs faites confiance. Lorsque vous confiez un boulot à un
collaborateur et que vous lui dites « j’ai confiance en toi
pour mener à bien cette mission », si votre confiance est
sincère, le collaborateur fera tout pour ne pas vous décevoir
et se battra jusqu’à la fin pour être à la hauteur de défi.
Apprenez à créer des leaders autour de vous, n’imposez

pas vos règles, vous n’êtes pas là pour ça, vous êtes là pour
donner une direction et aidez les gens à s’y rendre à travers
les propres outils et stratégies qu’ils auraient préférés. Il y
a un besoin fondamental de l’homme que le leader satisfait
s’il respecte ce principe, le besoin de se sentir important et
responsable.

1. Fixez des objectifs à vos collaborateurs et laissez

leurs le choix de la stratégie qu’ils comptent utiliser
pour s’y rendre. Ne soyez pas loin d’eux, suivez chaque
avancé qu’ils font, aidez-les, donnez-leur l’information
qu’il faut, la formation qu’il faut, le coaching qu’il faut, et
les ressources qu’ils faut pour leurs permettre d’exceller
et de produire du résultat avec la stratégie qu’ils auront
choisi.
2. À chaque fois que vous confiez une tâche à un

collaborateur, dites-lui « J’ai confiance en toi pour
accomplir cette tâche ».
3. Si vous avez du mal à responsabiliser vos

collaborateurs, cela signifie que vous n’avez pas
confiance en eux, dans ce cas, pensez-vous que ce sont
les bonnes personnes qui sont avec vous ? Réfléchissez
beaucoup à cette question.

70.
POSEZ DES QUESTIONS QUI COACHENT
LE GRAND PARADOXE
Avant de venir à nous les gens savent ce qu’il leur faut et

ce qu’ils doivent faire mais nous préférerons le leur dire.
CONSEQUENCE : Ils mettent leur intelligence en jachère et
comptent sur nous pour réfléchir à leur place.
EN SITUATION
Une dame voulait que son mari lui achète une nouvelle
voiture. Elle posa uniquement 3 questions à son mari : 1. «
Mon chéri, j’ai une idée et j’ai besoin de ton avis, ça compte
beaucoup pour moi. Ne penses-tu pas que tu as besoin
que quelqu’un t’allège la tâche de déposer et récupérer les
enfants chaque fois à l’école », 2. « Ne penses-tu pas qu’il
serait mieux que nous ayons une deuxième voiture, et que
je m’occupe de cette responsabilité puisque j’ai mon permis
de conduire ? ». 3. « Quelle décision, tu penses que nous
devons prendre mon chéri vis-à-vis de tout ça ? ».
Il est facile de se tenir debout et d’expliquer, d’imposer ce

que vous voulez que vos collaborateurs fassent comme
une institutrice du CP2 qui s’adressent à ses élèves comme

s’ils ne connaissaient rien mais dans ce cas les bras de vos
hommes sont avec vous, mais leurs cœurs n’y sont pas. Les
résultats seront médiocres.
LE PRINCIPE :
La meilleure façon d’aider une personne c’est de lui

montrer qu’elle a tout pour s’aider elle-même.
Toutes les réponses sont cachées derrière les questions

et les leaders révèlent aux gens leur potentiel en leur
posant des questions. L’art de poser des questions est une
technique que le leader doit impérativement maitriser pour
essentiellement deux raisons. Premièrement, il ne doit pas
donner l’impression qu’il impose sa décision et deuxièmement,
il doit donner faire participer ces collaborateurs à la prise de
décision pour valider ses choix et idées. Le leader doit être
un excellent communicateur, il doit savoir communiquer
autour de sa vision, et pour que cette communication soit
réussite, il faut que les gens sentent qu’ils sont concernés
par les évènements, que ce ne sont pas des décisions qui
doivent être impérativement appliqué. Si vous procéder
ainsi, c’est la dictature intellectuelle. À travers les questions
que vous posez à vos collaborateurs, montrez-leur qu’ils ont
participé à la prise de décision, et ramener les petit à petit à
voir les choses de votre point de vue. De plus vous pouvez
utiliser ce principe pour comprendre vos collaborateurs,
les défis auxquels ils font face et les idées qu’ils ont. Les
questions jouent deux rôles essentiels, comprendre et faire
comprendre. Ne vous donnez plus la peine d’argumentez
les faits, de vous expliquer, procédez juste en posant des
questions, des questions existentielles qui font réfléchir et

qui poussent les gens à agir.
1. Lorsque vous avez un entretien ou une discussion

avec vos collaborateurs, parlez seulement 20% du
temps, et tout ce que vous devez dire c’est soit de poser
des questions ou de confirmer un fait à moins que ce ne
soit un entretien pour passer une information ;
2. Sachez que pour aider une personne il faut

comprendre son besoin et la meilleure manière de
comprendre les besoins d’une personne c’est de lui
poser des questions qui lui feront réfléchir et qui le
feront parler;
3. Apprenez à utiliser le pouvoir du pourquoi pour

creuser, creuser plus et plus jusqu’à découvrir la
contrainte majeure d’une situation et là vous découvrirez
sur quoi agir pour apporter la solution ;

71.
DONNEZ-LEUR DE L’ESPACE
POUR S’EXPRIMER
LE GRAND PARADOXE
Le leadership prend sa valeur lorsque vous voyez que votre

travail peut être fait pour votre bénéfice sans vous mais
la plupart des gens veulent faire le travail eux-mêmes.
CONSEQUENCE : Ils deviennent des managers esclaves.
EN SITUATION
Il était chef d’équipe d’un programme et un excellent bosseur.

On parlait partout dans l’entreprise de son audace. Il est
parvenu à attirer l’attention de ses supérieurs. Mais il a une
équipe qui ne se dépasse pas pour produire du résultat. S’il
n’est pas présent plusieurs choses sont en off. Et souvent
il existe des tâches que ses collaborateurs peuvent faire,
mais il veut avoir la main sur tout. Il récupère le travail
des collaborateurs puisqu’il veut avoir la main sur tout. Il
travaillait chaque jour de 7h à 21h et même les dimanches
de 8h à 13h. Tout le monde dans son équipe se moquait
lui en cachette, et les gens le respectaient seulement parce
que c’était le chef. Il n’avait aucune influence sur les gens.

C’était un manager esclave, et le pire, il ne le savait pas.
Vous voulez que chacun de vos collaborateurs excelle dans

ce qu’il fait, vous voulez avoir plus de temps et que votre
machine tourne avec ou sans vous. Vous voulez que les
gens disent waouh, c’est grâce à lui je suis devenu ce que
je suis, laissez de l’espace aux gens pour mettre en pratique
les milliers d’idées qui bouillonnent dans leurs esprits,
laissez-les grandir. Laissez-les respirez. Sachez-vous mettre
à l’écart par moment et n’apparaitre que pour donner un
coup de main.
Hermann est très sollicité par les gens pour animer des
formations. Mais il sait aussi qu’il ne peut pas être présent
à toutes les formations dans tous les pays où il existe une
filiale de H&C. il a cette capacité extraordinaire de savoir
s’éclipser et de laisser ses collaborateurs exprimer leurs
génies à tel point qu’ils se disent « Waouh, moi aussi je
peux faire ça ». Aujourd’hui, les formations sont organisées
dans toutes les filiales de H&C sans même que les gens
ne connaissent Hermann. Il dira qu’il a reçu sa mission.
Laissez de la place à vos hommes pour qu’ils puissent avoir
l’opportunité de laisser jaillir leur lumière, vous n’avez rien
à craindre en tant que leader, car finalement, c’est vous
qui les aurez faits, c’est votre héritage, et ils diront « C’est
grâce à lui que je suis ce que je suis. C’est un vrai créateur
de leader ».
LE PRINCIPE
La meilleure façon de devenir le leader pour les gens,

c’est de leur donner l’opportunité de parvenir là où vous

êtes arrivé et de les aider à continuer d’aller plus loin.
C’est d’ailleurs la meilleure manière de ne pas avoir à
être au four et au moulin.
Si vous êtes leader, vous ne dirigez pas des choses, vous

dirigez des personnes avec un cœur, un cerveau et une
conscience. Tant que vous négligez cela, vous prenez des
hommes comme des choses matériels qui sont obligés
d’obéir à la lettre ce que vous dites. Alors vous êtes quoi ?
Un dictateur. On a défini plus haut que le leadership, c’est
la capacité à faire grandir les gens autour de vous. C’est
la capacité à détecter le potentiel inné de chaque membre
de votre équipe et à les aider à exceller et grandir dans
ce qu’ils font qui fait de vous un leader. Dommage qu’on
rencontre des chefs qui ne veulent pas quitter leur poste
et qui préfèrent marcher sur les gens en qui ils voient de
potentiels leaders.
1. Identifiez comment à travers votre comportement,

vos attitudes, vous êtes devenu une barrière pour
l’expression du génie des hommes qui sont sous votre
responsabilité. Aidez vos hommes à avoir la chance de
montrer ceux dont ils sont capables.
2. Élaborez votre plan de développement de leader.

Identifiez qui vous voulez développer et ce que vous
devez faire pour lui laisser plus de place pour exprimer
son potentiel. Rappelez-vous que si vous donnez la
chance aux gens de faire votre travail vous pouvez aller
vous reposer et faire votre travail de leader coach.

3. Si c’est vous qui avez l’habitude de faire des choses,
décidez à partir de maintenant de déléguer. C’est la
principale tâche du leader. Mettez vos hommes au-
devant de la scène, mais avant cela assurez-vous de
bien les préparer à assurer la mission. Sachez vous
éclipser par moment car les gens n’arriveront jamais à
faire ce que vous faites et voulez qu’ils fassent si vous
ne leur donner jamais l’occasion de le faire.

72.
FABRIQUEZ VOS REMPLAÇANTS
POUR S’EXPRIMER
LE GRAND PARADOXE
Les plus grands leaders ont des gens qui plusieurs siècles et
millénaires après leur passage sur terre continuent d’avoir
du sens et ce parce qu’ils ont eu des remplaçants mais la
plupart des dirigeants oublient de fabriquer des leaders.
CONSEQUNCE : Rien ne sa passe après leur passage et on
les oublie.
EN SITUATION
Avez-vous imaginé ce que serait le Christianisme si Jésus

Christ avant sa montée vers le ciel n’avait pas donné la
relève aux apôtres ? Pouvez-vous imaginé l’islam à notre
époque si le prophète Mohamed (Pla paix et la bénédiction
sur lui) n’avait pas désigné son successeur ? Ces religions
seront passées simplement à l’oubliette. Seule la capacité
d’un leader à bien choisir et à bien former son remplaçant
permet à une vision de traverser toute les âges et toutes les
générations et continuer d’illuminer le monde.

Lorsque vous vous battez pour une cause, une vision, qui
dépasse votre personne, qui embrasse une cause commune,
sachez que vous aurez besoin de faire vivre votre vision
à travers la future génération qui prendra la relève après
vous. John C. Maxwell écrit dans son bestseller Les 17
lois inviolables du travail en équipe, Un est un chiffre trop
petit pour réaliser de grande chose. Vous aurez besoin de
quelqu’un qui puisse vous remplacer, quelqu’un qui puisse
vous produire des meilleurs niveaux de résultat que vous
et faire perpétuer votre marque. Il existe encore sur le
marché des entreprises qui ont plus de 100 ans d’existence
et qui continuent toujours à faire briller leur leadership
sur le monde. Cela a été possible grâce à la réussite de
la relève. Steve Jobs a bien su former son numéro deux,
c’est pourquoi Apple continue à mettre sur le marché des
produits encore plus innovants et plus sophistiqués.
LE PRINCIPE
Si rien de grand ne subsiste après votre départ, c’est

que vous n’avez rien bâti.
C’est désolant de voir qu’une entreprise fait faillite parce

que le promoteur est décédé ou encore qu’une activité
s’arrête complètement de tourner parce que le DG, ou le
Directeur de Département est absent. Je suis sûr qu’on a
du vous refusez un dossier parce que untel a voyagé et
que personne ne peut le faire sans lui. Cette situation est
opposée au principe du leadership.
Il est bon de se sentir maître, roi, l’homme de la situation.

Tous ces honneurs font nourrir votre égo. Mais, en leadership,
il ne s’agit pas de vous, il ne s’agit pas de l’autre, il s’agit de

l’idéal qui fait que vous êtes leader. Vous allez disparaitre un
jour, ou vous serrez empêcher un jour. Ce jour-là, assurez-
vous que vous aurez laissé quelqu’un sur terre qui pourra
encore continuer la lutte et rehausser votre drapeau sinon
votre vision meurt avec vous
1. Décidez maintenant que plus rien ne doit s’arrêter

dans votre entreprise parce que vous n’êtes pas là.
C’est bien d’avoir la main sur les choses, c’est aussi
formidable d’avoir des personnes en qui vous avez
confiance qui peuvent faire le travail à votre place
2. Identifiez une personne dans votre famille, parmi

vos collaborateurs que vous voulez former à devenir
votre numéro deux. Informez-le de votre intention,
partagez la vision avec lui, assurez-vous qu’il sait fait
montre de l’attitude nécessaire pour pouvoir relever le
défi
3. Il est très délicat de choisir un numéro deux,

assurez-vous de faire le travail nécessaire avec la
personne et ne vous trompez surtout pas. Vous avez
certainement remarqué qu’il y a des rois dans l’histoire
qui n’ont pas choisi le prince pour continuer de régner,
ils se sont rabattus soit sur un frère, un neveu ou une
autre personne.
4. Utilisez la méthode du tailleur pour former votre

remplaçant. Invitez-le, à d’abord vous assister dans
chaque tâche que vous faites, à chaque rendez-vous
et entretien auquel vous participez. Faites et il verra.
Ensuite, invitez-le à participer avec vous. Vous le
faites ensemble. Après vous le laissez faire et vous
observez et finalement vous le laissez faire seul.

73.
Continuez de pousser très loin
la cible à atteindre
LE GRAND PARADOXE
La meilleure façon de pousser nos collaborateurs à continuer

de se développer, c’est de continuer de nous développer
nous-mêmes mais la plupart des leaders s’arrêtent de se
développer parce qu’ils seraient arrivés. CONSEQUENCE:
Ils ne font pas que rabougrir leur propre croissance. Ils
créent parfaitement les conditions de la médiocrité.
EN SITUATION
Un jour alors que nous étions en train de travailler, l’un de

mes collègues me dit : « Hermann, tu es un tortionnaire.
Depuis plusieurs mois je me bats pour arriver à ton niveau
mais à peine je pense que je suis arrivé à ton niveau que
je vois que tu as déjà fixé et atteint un nouveau cap. C’est
frustrant ». Je ne peux lui en vouloir d’être frustré parce
que je suis frustré parfois moi-même de voir que je me bats
pour atteindre le rythme d’un certain John C. Maxwell ou
Brian Tracy mais même à plus de 70 ans ces gars-là sont
plus rapides que moi. Par contre, j’ai dit à mon collègue :

« La seule bonne nouvelle dans tout ça, c’est que tu vas
devoir continuer de te développer en essayant de me
rattraper. Tu peux compter sur moi, je vais continuer de
pousser les limites très loin afin de m’assurer de ce que tu
vas continuer de te développer ».
LE PRINCIPE
C’est le rôle du leader de creuser l’écart entre ce qui

est fait et ce qui doit être fait afin d’y pousser ses
collaborateurs
La meilleure opportunité que nous avons de produire des

niveaux de résultats extraordinaires avec nos collaborateurs,
c’est de réussir à créer chez eux la certitude que ce qui a
été réalisé n’est qu’une vue partielle de ce qui est possible
et de continuer de fixer de nouveaux caps à réaliser afin
qu’à aucun moment personne ne dorme sur ses lauriers. Il
est très facile pour les gens de tomber dans la complaisance
lorsqu’il n’y a personne qui de par ses efforts, son idéal, et son
attitude leur montre clairement que le meilleur est devant. Si
vous voulez développer les capacités de vos collaborateurs
sans limite, empressez-vous d’établir de nouveaux records
de performance individuelles et d’attentes collectives qu’ils
vont s’obliger à travailler pour atteindre à leur tour. C’est
la seule façon de s’assurer qu’ils vont devenir des leaders
exceptionnels qui vous remplacent valablement.

1. Ne laissez jamais aucun moment de répit entre les

exploits que vous réalisez. Assurez-vous d’avoir plusieurs
longueurs d’avance sur vos collaborateurs afin qu’ils
voient clairement tout le travail qu’il leur reste à faire.
2. N’oubliez pas que c’est vous qui donnez une idée des
caps à atteindre en vous imposant des caps à atteindre.
Si vous poussez très loin les limites, les gens se
dépasseront pour aller plus loin que vous. C’est le plus
grand service que vous puissiez leur rendre.
3. Battez vos propres records avant de les atteindre

et créez chez vos collaborateurs la fougue qu’ils peuvent
toujours s’améliorer et se développer pour améliorer et
développer constamment chaque chose qu’ils font.

74.
MONTREZ LA DIRECTION À SUIVRE
LE GRAND PARADOXE
Les gens comptent sur le leader pour leur montrer la voie à

suivre mais beaucoup de dirigeants supposent que les gens
doivent savoir le chemin à suivre. CONSEQUENCE : Les
gens font ce qu’ils peuvent et attendent.
EN SITUATION
Le leader c’est celui qui sait qu’il existe un trésor quelque part
et qui dispose d’une carte pour se rendre à l’endroit. Dans
la plupart des cas, les gens ont besoin de comprendre, de
savoir, ils ont besoin de quelqu’un qui puisse leur dire et leur
montrer « c’est possible, voilà ce que nous devons faire»
« nous y sommes presque, la destination finale
approche ». Les gens ont besoin d’un guide.
LE PRINCIPE
Montrer le chemin est l’essence même du leadership.
Le leadership se manifeste par une vision. Les gens vont

accepter d’être avec vous lorsqu’ils savent que la vision que

vous portez est une cause juste et noble et qui peut leur
apporter quelque à eux et à l’humanité toute entière. Les
gens peuvent connaitre votre vision, mais s’ils ont besoin de
leader, c’est parce que souvent ils ont besoin de comprendre
comment s’y rendre. Ils ont besoin que quelqu’un puisse leur
dire ce principe, cette valeur que tu prônes ne te permettra
d’être en alignement avec ce à quoi nous aspirons. Si tu veux
y être, tu dois faire ceci, tu dois laisser cette attitude et des
habitudes et prendre celle-ci et celle-là. Les hommes ont
toujours eu besoin d’autres hommes pour les guider, pour
les tendre la main. C’est à cela que l’homme est habitué.
C’est dans notre ADN que quelqu’un soit toujours là pour
nous dire, fais ceci comme ça.
C’est lorsque vous avez nourri la vision en vous, c’est

lorsque vous savez expliquer exactement ce que chacun de
vos collaborateurs recevra comme bénéfice à la réalisation
de la mission, c’est lorsque vous savez faire le lien entre
le salaire et la vision, que les gens ont foi en vous et au
pourquoi de votre leadership. Par contre souvent il ne suffit
pas d’expliquer, il faut passer à l’action. Il faut montrer
à travers votre abnégation, votre audace à poursuivre la
vision, que le chemin est là et que c’est possible de toucher
au résultat. Soyez extrêmement prudent lorsqu’il s’agit
de montrer la direction. C’est à travers votre capacité à
montrer la bonne direction que les gens vous jugeront. Leur
confiance en vous va s’accroitre ou s’effondrer en fonction de
votre capacité à montrer la bonne direction. IMAGINEZ UN
capitaine de bateau qui a perdu la direction en pleine océan.
Il ne sait plus vers où le bateau doit mettre le cap, il décide
et ou bout d’un moment, il change la décision, puis il prend
autre direction, et change encore. Les collaborateurs vont

se sentir perdus et ils vont eux-mêmes vouloir remplacer
le capitaine par un des employés le plus expérimenté qui
puisse connaitre la direction.
1. Pour pouvoir diriger les gens, il faut savoir vous-même,

où vous allez exactement. Si jusque-là vous ne
l’avez pas identifié, arrêtez-vous de lire et répondez
immédiatement à la question : Quelle est ma vision de
leader ?
2. Ayez un entretien avec chacun de vos collaborateurs

en aparté et aidez-les à découvrir la direction qu’ils
doivent suivre pour exploiter leur plein potentiel
3. Décidez de montrer la direction non seulement à

travers vos paroles mais aussi à travers vos actes, car il
arrivera un moment où vous sentirez que vos hommes
vous ont lâché, c’est à vous de continuer, de persévérer
pour leur montrer que ce n’est pas un rêve lorsque
vous parlez, mais que c’est possible. Devenez pour eux
la preuve.

75.
ÉCRIVEZ VOTRE BIOGRAPHIE
LE GRAND PARADOXE
Nous en savons sur les grands leaders de tous les temps et

sommes inspirés parce que des écrits sont restés sur eux
mais la plupart des dirigeants de notre époque ne pensent
pas à écrire leur mémoire. CONSEQUENCE : Tous les
secrets de leur succès ne sont pas transmis à ceux qui les
considèrent comme des leaders et aimeraient bien réussir
comme eux.
EN SITUATION
Les gens s’identifient à vous. Ils veulent devenir comme

vous, et il est de votre responsabilité de les aider à devenir
comme vous. Pour cela, la meilleure manière consiste
à mettre à leur disposition des outils sur votre manière
d’être et de faire qu’ils pourront utiliser avec ou sans vous.
C’est comme un vendeur qui écrit un manuel de vente, un
formateur qui écrit un manuel de formation, un Maire qui
écrit « comment devenir Maire », un PDG qui écrit comment
il a créé et développé son entreprise. C’est ce que les
grands leaders font. John Maxwell, le numéro 1 mondial
du leadership a écrit jusqu’à ce jour plus de 75 livres sur le

leadership. C’est aussi un moyen de faire comprendre votre
vision au monde, et de faire adhérer plusieurs personnes à
votre vision.
Nous sommes dans la troisième partie, où il s’agit pour

le leader de transformer les autres, d’être utile pour eux.
L’un des meilleurs moyens d’y parvenir, c’est de mettre
à leur disposition des informations sur votre vie et sur
vos expériences. Vous êtes leur leader, ils veulent vous
ressembler, donnez-leur sur quoi ils doivent se baser pour
copier ce que vous êtes. Vous avez peut-être vu les films
et documentaires de Nelson Mandela, de Martin Luther
King, de Jésus de Nazareth, de Mohamed (SAW), et pleins
d’autres grands qui ont marqué l’histoire du monde. C’est
à travers ces œuvres que nous génération actuelle, avons
appris beaucoup de choses sur comment ils ont mené leurs
vies.
LE PRINCIPE
Les leaders savent que partager largement leurs

expériences est l’autre façon de montrer aux gens que
c’est possible d’exceller malgré tout.
Le leadership est un terrain qui ne finit jamais d’être exploré

car il n’y a rien de plus complexe que d’étudier et de pratiquer
les relations avec les hommes et pourtant les choses qui
marchent avec les relations sont si simples. Peut-être que
c’est parce qu’ils sont si simples que les gens les banalisent.
Maintenant le leader, c’est celui qui a réussi des choses avec
des gens, et qui désirent que d’autres personnes réussissent
sur le même chemin. Pour cela, afin d’avoir la possibilité de

toucher plus de gens dans tous les coins du monde, afin
d’immortaliser votre œuvre, l’une des meilleures manières
est d’écrire sa biographie.
1. Réfléchissez à l’idée d’écrire votre biographie et ce que

cela pourra apporter à vos hommes, à vos collaborateurs
et au monde entier et agissez en sachant ce que vous
savez
2. Pour commencer, ayez un journal personnel dans

lequel vous pourrez écrire toutes les expériences fortes
que vous avez eu à vivre. Les décisions et les compromis
que vous avez eu à faire. C’est aussi prouver que c’est
une thérapie personnelle d’écrire son vécu.
3. Relisez et revoyez les biographies des grands hommes.

Votre esprit sera encore plus ouvert, vous apprendriez
de nouvelles choses et votre audace de vous battre pour
votre cause sera de plus en plus vive.

76.
ENSEIGNEZ-LEUR LA GÉNÉROSITÉ
LE GRAND PARADOXE
La plupart des leaders donnent généreusement et c’est

ce qui fait d’eux de grands leaders mais ils n’insistent pas
pour demander à ceux qui les adulent de donner à leur
tour. CONSEQUENCE : Leur influence s’arrête après
leur succession, le leadership déserte le forum et leurs
successeurs les font regretter.
EN SITUATION
Vous connaissez de grands leaders qui ont été mal

remplacés? Si seulement leurs successeurs pouvaient faire
preuve d’un grand don de soi et d’une disponibilité aussi
légendaire qu’eux, la tradition de l’autorité sans effort aurait
été perpétuée. Mais la vérité, c’est que lorsque l’opportunité
leur a été donnée, ces grands leaders n’ont pas su enseigner
ni exiger de leurs poulains qu’ils fassent aux gens ce qu’ils
leur ont fait. Dans le cas de Jésus de Nazareth non seulement
il demandait à ses disciples de « s’aimer les uns les autres»
comme il les a aimés mais il n’arrêtait pas de prier son
père en lui disant : « Qu’ils soient UN comme toi et moi
nous sommes un ». L’ultime combat d’un leader, c’est de

s’assurer qu’une fois leaders ses collaborateurs sont aussi
passionnés et aussi généreux que lui.
« Un athlète qui ralenti pour encourager l’un de ses

adversaires, et l’aider à finir la compétition. »
« Cameron Lyle était une star d’athlétisme. Après 8 ans de

compétition, il a tout lâché avant sa dernière compétition,
pour faire un don de moelle osseuse à un homme qui
souffrait de leucémie. »
« Un enfant a gagné une course au trésor énorme. Et il a

aussitôt fait don de ses gains à sa jeune voisine atteinte de
leucémie »
« Une bague en diamant est tombée par erreur dans le

verre d’un mendiant, il l’a aussitôt rendue à sa propriétaire »
« Quand une personne âgée a eu besoin de s’asseoir, un

étudiant généreux s’est à quatre pattes pour l’aider » «
Un policier s’est menotté à une femme suicidaire, pour lui
sauver la vie ».
« Un homme a donné ses chaussures à un sans-abri. ».

Un homme a laissé son train partir sans lui pour aider une
vieille femme à porter ses bagages. »
LE PRINCIPE
Le premier devoir de fidélité qu’un leader doit exiger de son

collaborateur c’est qu’il soit à son tour un leader généreux
pour ceux qu’il sera appelé à diriger.

Ce que nous donnons à une personne peut complètement
transformer sa vie. Être généreux ce n’est pas donner
de l’argent à toute personne qui vient vous voir pour ses
problèmes. Enseignez à vos hommes qu’être généreux, c’est
donner de l’amour, de la joie, du sourire, de la courtoisie
à quelqu’un. Enseignez-leur qu’être généreux, c’est aider
ce chauffeur qui cherche lamentablement à pousser sa
voiture ou cette vielle qui a des difficultés avec ses bagages.
Être généreux, c’est donner votre place à cette personne
fatiguée dans un bus ou à une réception, être généreux,
c’est sourire à une vie et motiver une personne qui a perdu
le moral. Être généreux, c’est donner une bénédiction à
chaque être qui vous salue « Dieu vous bénisse ».
Enseignez à vos collaborateurs que les gens généreux,

ressentent beaucoup d’émotions positives, ils sont heureux
tout le temps et ils voient la vie dans sa plus grande
splendeur, le sens de leur vie est plus profond, ils reçoivent
ce que l’argent ne peut acheter, la sympathie du cœur, le
respect sincère, la redevabilité émotionnelle, l’influence par
le cœur.
Donner est notre plus belle façon de communiquer notre

amour, notre humanisme, notre être. Enseignez à vos
hommes que l’émotion qu’on ressent quand grâce à nous
une personne a retrouvé son sourire, quand grâce à nous
une vie a été sauvée, quand grâce à nous, les larmes d’une
personne ont été séchées, est si sincère, si pure, si profonde
qu’on ressent à ce moment précis être lié à tout l’univers par
des vibrations intenses. Enseignez à vos collaborateurs que
lorsqu’ils donnent, ils augmentent leur compte en banque
auprès du Créateur, et même avant d’arriver dans l’autre

monde, il augmente leur influence sur la vie des gens. On
ne peut donner sans recevoir, car la nature a horreur du
vide. Chaque chose que vous donnez vous reviendra de
quelque façon que ce soit. Être généreux, c’est justement
donner du positif.
Maintenant, lorsqu’on parle d’enseigner, il s’agit pour vous

en tant que leader d’enseigner par des actes. À travers
vos actes, faites ressentir à vos hommes les bienfaits de
la générosité, et ils vous copieront. Lorsque vous parlez
les gens écoutent, mais lorsque vous faites, ils voient et ils
ressentent et ils copient.
Ce passage de l’extraordinaire livre « les lois dynamiques

de la prospérité » de Catherine Ponder, illustre bien ce
principe.
« La plupart des gens d’aujourd’hui ont encore à apprendre

qu’ils ne peuvent rien obtenir sans donner, qu’ils doivent
donner avant de recevoir ou semer avant de moissonner.
Lorsqu’ils ne donnent ni ne sème rien en termes de
prospérité, ils ne peuvent entrer en contact avec l’abondance
somptueuse de Dieu. Il ne se crée donc aucun canal par
lequel la substance riche et illimitée de l’univers pourrait
déverser ses richesses sur eux ».

1. Commencez par vous-même. À partir de maintenant,

soyez généreux dans chacun de vos actes. Donnez
plus qu’on ne vous a demandé et donnez sans qu’on
ne vous demande. Soyez généreux dans votre sourire,
dans geste, dans votre fortune, dans votre travail, dans
votre manière d’aimer. Enseignez par vos actes.
2. Identifiez les actions que vous désirez voir apparaitre

dans votre famille, dans votre entreprise, dans votre
association, dans votre communauté, et soyez généreux
en posant des actes qui feront que vous récolterez ce
que vous désirez.
3. Parlez à vos hommes du bienfait de la générosité

et comment ce simple geste peut les aider à avoir tout ce
qu’ils désirent dans leurs vies et dans leurs carrières.

Achevé d’être imprimé le 08 juin 2016
sur les presses de OLIVE
Tous droits réserves@ Hermann H. CAKPO & Seidina Aly SOW
Maquette : Hypolyte DJOI

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LE POUVOIR DE L’INFLUENCE 1

Par Hermann H. CAKPO

The H&C Group

Devenez le type de leader que les gens veulent suivre

Par Hermann H. CAKPO

The H&C Group

The H&C Group

Achevé d’être imprimé le 08 juin 2016

Merci à Augustin Yao JOHNSON pour sa contribution

Lorsque vous avez une vision, vous êtes le seul à savoir

Il est 20h43, je suis rentré d’une conférence animée au profit

Je n’ai aucunement profité de ce beau weekend

Franchement, personne ne m’a rien demandé. J’ai choisi

Tout le monde veut bien être le leader mais ce n’est pas

J’ai choisi de transformer la vie des gens et de développer des

1. Une fois que vous faites des choses qui servent

2. Il arrivera des journées où vous serez étouffés par

3. Si vous arrêtez de vous dépasser vous allez

La plupart des gens veulent rentrer dans l’histoire du

Lorsque vous prenez Steve Jobs ou encore un Winston

Le 13 mai, Winston Churchill se présente devant les députés

« A la Chambre des communes, je dirai comme je l'ai dit à

Vous demandez, quel est notre but ? Je peux répondre en

Le leadership est un choix et aussi rapidement que vous

Pourquoi Mark Zuckerberg est-il aussi respecté par Obama?

1. Par devers tout, la passion pour le progrès et le

2. Le leadership est un choix. C’est un choix

3. Il y a tant de gens qui attendent des héros à

Tout le monde aime occuper des postes de grande

Vous êtes dans votre entreprise et vous désirez être

À H&C, nous faisons nôtre la maxime suivant laquelle le

Cette interrogation m’a sérieusement travaillé. Elle avait

Les grands leaders choisissent de par leurs attitudes

Le leadership est un choix. C’est vous qui décidez du niveau

1. Décidez aujourd’hui fermement du niveau d’influence

2. Si vous n’avez pas de vision, c’est-à-dire que si vous

3. Sachant ce que vous savez, quelles sont les pensées

Le plus grand besoin de l’homme est le sentiment de se sentir

Que se passerai-t-il si tout d’un coup, le ciel s’ouvrait au

L’essence divine est AMOUR. Il n’y a pas plusieurs

Lorsque vous prenez conscience de la vérité suprême qui

C’est extraordinaire ! En tant que coach, nous observons

Donnez-moi l’exemple d’une seule personne qui a su se

1. Intégrez l’amour dans chaque petit geste que vous

2. Bénissez chaque acte de votre vie et rendez grâce

3. Conditionnez vos journées dans le sens de l’amour.

Lorsque vous vous battez pour les causes de l’humanité,

« La meilleure manière d’avoir tout ce que vous voulez

Mandela était dans sa zone de confort lorsque, jeune avocat

Lorsque vous vous sentez obligé de faire des choses pour

Alfred Adler, le célèbre philosophe et psycho-thérapeute, a

Ayez un amour inconditionnel pour vos hommes, pour leur

1. Dans chaque situation difficile que vous rencontrez,

2. Déclarez constamment votre amour. Dites « Je t’aime

3. Cette semaine, dites « je t’aime » dans chaque

On finit toujours par connaitre les failles de tout leader mais

Trois dirigeants étaient en pleine discussion sur les failles

Le deuxième exista : « Vous savez mes amis pourquoi ces

Lorsque vous montrez clairement aux gens que vous

1. Il n’y a aucune de vos failles que les gens ne