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PLAN DU COURS
Chapitre 1 : Facteurs cinétiques
I La vitesse d’une réaction chimique
1) Obtention expérimentale des courbes cinétiques et définitions des vitesses
2) Facteurs cinétiques
Loi de vitesse ; réactions chimiques avec ordre et sans ordre
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Déterminer un ordre de réaction à l’aide de la méthode différentielle ou à l’aide des temps de
demi-réaction
Confirmer la valeur d’un ordre par la méthode intégrale, en se limitant strictement à une
décomposition d’ordre 0, 1 ou 2 d’un unique réactif, ou se ramenant à un tel cas par
dégénérescence de l’ordre ou conditions initiales stœchiométriques
À l’aide d’un langage de programmation ou d’un logiciel dédié, et à partir de données
expérimentales, tracer l’évolution temporelle d’une concentration, d’une vitesse
volumique de formation ou de consommation, d’une vitesse de réaction et tester une loi de
vitesse donnée
Déterminer l’énergie d’activation d’une réaction chimique
Déterminer la valeur de l’énergie d’activation d’une réaction chimique à partir de valeurs de la
constante cinétique à différentes températures
Reconnaître, dans un protocole, des opérations visant à augmenter ou diminuer une vitesse de
réaction
II Mécanismes réactionnels
1) Intermédiaires réactionnels
2) Lien entre le mécanisme réactionnel et la loi de vitesse observée
Capacités à maîtriser à l’issue de ce chapitre :
Distinguer l’équation chimique symbolisant une réaction chimique de l’équation traduisant un
acte élémentaire
Distinguer un intermédiaire réactionnel d’un complexe activé
Tracer et commenter un profil énergétique correspondant à un acte élémentaire ou à plusieurs
actes élémentaires successifs
Donner la loi de vitesse d’une réaction de déroulant en un seul acte élémentaire
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DOCUMENTS
Document 1 : Obtention expérimentale des courbes cinétiques
On appelle courbe cinétique, la représentation graphique de la concentration d’un constituant A" en
fonction du temps.
On la trace à partir d’un tableau de valeurs obtenu lors de la réalisation d’une expérience :
𝑡 0 𝑡# 𝑡! 𝑡$ 𝑡% …
[A" ]
Il faut donc disposer d’un moyen de mesurer les concentrations [A" ] à différents instants. Pour cela, il
existe deux types de méthodes :
I) LES MÉTHODES CHIMIQUES
Elles consistent à effectuer un titrage de A" dans le milieu réactionnel à chaque instant 𝑡& .
Ce sont des méthodes destructives : en effet, cette méthode de dosage consiste à introduire un réactif
titrant dans le milieu réactionnel, ce qui modifie le système et rend donc le suivi cinétique ultérieur
impossible. Pour contourner ce problème, il faut donc doser des prélèvements du milieu réactionnel.
De plus, il faut avoir un moyen de bloquer la réaction à l’instant précis 𝑡& , le temps de réaliser le
titrage. Pour ce faire on peut réaliser une opération appelée trempe, qui consiste à verser le
prélèvement dans une grande quantité de solvant froid : cela a le double effet d’abaisser brusquement
la température et les concentrations, et donc de ralentir fortement la réaction.
Les méthodes chimiques sont fastidieuses à mettre en œuvre, même s’il est parfois possible de les
automatiser. On les utilise quand il n’existe pas de méthode physique appropriée.
II) LES MÉTHODES PHYSIQUES
Elles consistent à mesurer une grandeur physique que l’on peut directement relier à la concentration
ou à la quantité de matière.
On utilise un appareil de mesure approprié, par exemple :
• Un manomètre mesure la pression 𝑝 dans une enceinte gazeuse, que l’on peut relier à la quantité
de matière totale de gaz par la loi des gaz parfaits 𝑝𝑉 = 𝑛𝑅𝑇 ;
• Un conductimètre mesure la conductivité 𝜎 d’une solution, que l’on peut lier à la concentration
des ions par 𝜎 = ∑ions " 𝜆" [A" ] ;
• Un spectrophotomètre mesure l’absorbance 𝐴 d’un milieu, qu’on lie à la concentration de la
substance absorbant la lumière par la loi de Beer-Lambert : 𝐴 = 𝜖" ℓ[A" ] ;
• Un polarimètre mesure le pouvoir rotatoire d’une solution, qu’on lie à la concentration de la
substance chirale par la loi de Biot : 𝛼 = [𝛼]" ℓ[A" ] (voir cours de stéréochimie).
Chaque appareil permet de mesurer une grandeur en temps réel, avec un faible intervalle entre les
mesures, sans intervention de l’utilisateur. On peut très facilement les interfacer avec un ordinateur.
Les méthodes physiques sont donc très simples d’emploi et permettent d’obtenir un très grand
nombre de points.
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La réaction est suivie par spectrophotométrie, ce qui permet de déterminer la concentration en ions
ferriques Fe$, à différents instants.
Le tableau ci-dessous donne les résultats de l’expérience, menée à 80℃.
𝑡/s 0 0,5 ⋅ 10/ 1,0 ⋅ 10/ 1,5 ⋅ 10/ 2,0 ⋅ 10/ 1 mois
[Fe$, ]/(10.$ mol⋅L.# ) 0 0,416 0,652 0,796 0,878 1,000
Ces résultats permettent, en réalisant un bilan de matière, d’en déduire les concentrations des trois
autres réactants de l’équation, en supposant qu’aucune autre réaction les mettant en jeu n’a lieu dans
le système.
Avancement
Hg !, Fe!, Hg !,
! Fe$,
volumique 𝑥
𝑡=0 0 1,000 × 10.$ 0,100 0 0
𝑡 = 0,5 ⋅ 10/ s 0,208 × 10.$ 0,584 × 10.$ 0,099584 0,208 × 10.$ 0,416 × 10.$
𝑡 = 1,0 ⋅ 10/ s 0,326 × 10.$ 0,348 × 10.$ 0,099348 0,326 × 10.$ 0,652 × 10.$
𝑡 = 1,5 ⋅ 10/ s 0,398 × 10.$ 0,204 × 10.$ 0,099204 0,398 × 10.$ 0,796 × 10.$
𝑡 = 2,0 ⋅ 10/ s 0,439 × 10.$ 0,122 × 10.$ 0,099122 0,439 × 10.$ 0,878 × 10.$
𝑡 = 1 mois 0,500 × 10.$ 0,000 × 10.$ 0,099 0,500 × 10.$ 1,000 × 10.$
𝑡 quelconque 𝑥 1,000 × 10.$ − 2𝑥 0,100 − 2𝑥 𝑥 2𝑥
(valeurs en mol⋅L.# )
Le réactif Fe!, , initialement introduit en très large excès, voit sa concentration quasiment inchangée
pendant l’expérience (elle varie de 1% au maximum).
Pour les trois autres réactants, on peut tracer les courbes cinétiques :
[Fe$, ]
[Hg !,
! ]
[Hg !, ]
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Document 2 : Lois de vitesse expérimentales
N.B. Dans les exemples ci-dessous, on s’intéresse à des réactions se déroulant dans le sens direct. On a
donc à chaque instant étudié : 𝑄 < 𝐾°.
On étudie la dépendance de la vitesse de la réaction en fonction des concentrations des différents
constituants apparaissant dans l’équation chimique.
Remarque : les lois indiquées ne sont pas toujours valables aux temps très courts (𝑡 → 0) ou très longs
(𝑡 → +∞)
3 𝑣 = 𝑘$ ⋅ [cyclopropane] 1
𝑘[H! ]h[Br! ]
9 H! + Br! = 2HBr 𝑣= Pas d’ordre
[HBr]
1 + 𝑘3
[Br! ]
Les réactions 1 et 2 sont réalisées en solution aqueuse (l’indice « aq » est sous-entendu pour toutes les
espèces) ; les réactions 3 à 9 sont réalisées en phase gazeuse (l’indice « g » est sous-entendu pour toutes
les espèces)
L’observation des lois de vitesse permet de classifier les réactions en deux catégories :
v Les réactions 1 à 7 sont des réactions avec ordre. Leur loi de vitesse est le produit d’une
constante par les concentrations des réactifs élevées à une puissance positive.
Loi de vitesse d’une réaction 𝒔A A + 𝒔B B → produits admettant un ordre :
𝑘 : constante cinétique > 0 (attention ! unité dépendant de 𝛼 + 𝛽) : c’est une constante vis-à-vis des
concentrations, mais elle dépend de tous les autres facteurs cinétiques, notamment la température
v Les réactions 8 et 9 sont des réactions sans ordre. Leur loi de vitesse n’a pas la forme
précédente. On rencontre toutes sortes de lois de vitesses dans cette catégorie (intervention de la
concentration des produits, réactifs au dénominateur, somme de termes…).
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Document 3 : Surface d’énergie potentielle pour le choc
colinéaire H + H𝟐 → H𝟐 + H
!!
H$ H% H&
!!
P S
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Document 4 : Dynamique réactionnelle,
principales définitions
1) Profil énergétique
!" !"
État de transition
6 &*)*($'(*#)%7+*+"% 5 État
&*)*($'(*#)%6+*+"%
de transition
!"#
,#"$È+*6
#&)!*+-7 !"#
réactifs
,#"$È+*7
#&)!*+-6
réactifs
!""#$"%%&'($'(#&)!*+"% !""#$"%%&'($'(#&)!*+"%
coordonnée de réaction coordonnée de réaction
,#"-+.(&%'#/&*+0È'
Profil énergétique ,#"-+.(&%'#/&*+0È'
Profil énergétique
$2È%()!*'(&.&3'%*)+#'
d’un acte élémentaire $2È%()!*'(&.&3'%*)+#'
d’un acte élémentaire
'4"*5'#3+0È'
exothermique '%$"*4'#3+0È'
endothermique
• On appelle état de transition (noté ‡) l’état du système lorsqu’il se trouve au col de potentiel
(au sommet de la barrière de potentiel).
• L’association des atomes à l’état de transition s’appelle le complexe activé : le complexe activé
n’a pas de durée de vie mesurable, et n’est donc pas détectable expérimentalement.
2) Mécanismes réactionnels
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!"
7
5
7 7
6 9
#&)!*+0-
réactifs
46
45
8#"$/+*-
!""#$"%%&'($'(#&)!*+"%
coordonnée de réaction
,&!)%+-,'(#&)!*+"%%'.(!"%-*+*/&($'(*#"+-
Mécanisme réactionnel constitué de trois
)!*'-(&.&,'%*)+#'-('*(0)+-)%*(+%*'#È'%+#($'/2
actes élémentaires et faisant intervenir deux
+%*'#,&$+)+#'-(#&)!*+"%%'.-(3(45('*(46
intermédiaires réactionnels : I! et I"
• Un intermédiaire réactionnel est une espèce qui ne figure pas dans l’équation chimique d’une
réaction mais qui apparaît dans le milieu réactionnel au cours de la transformation.
En général, les intermédiaires sont instables, très réactifs et ont une durée de vie courte ; leur
concentration reste alors faible devant celle des réactifs et produits, mais ils sont détectables.
D’un point de vie énergétique, un intermédiaire réactionnel est une espèce située à un minimal local
d’énergie potentielle, et possédant par conséquent une durée de vie. C’est pourquoi il est détectable.
• Un acte élémentaire est une étape du chemin réactionnel entre deux minima locaux d’énergie.
Autrement dit, il n’apparaît pas d’intermédiaire dans un acte élémentaire ; on dit que c’est un
processus microscopique irréductible.
Un acte élémentaire correspond à un processus simple, par exemple une liaison rompue et une liaison
formée simultanément.
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EXERCICES
Chapitre 1
1 LOI D’ARRHENIUS
L’expérience montre que, à la température de 𝜃 ≥ 150℃, le pentaoxyde d’azote N! O/ se décompose en
phase gazeuse en dioxyde d’azote NO! et en dioxygène.
1) Écrire l’équation de la réaction de décomposition de N! O/ , avec un nombre stœchiométrique 1
devant N! O/ .
Une étude cinétique permet d’établir que la réaction admet un ordre 𝛼, de déterminer cet ordre ainsi
que la constante cinétique 𝑘.
En travaillant à différentes températures, on a pu mesurer les constantes cinétiques suivantes :
𝑡 en ℃ 150 160 170 180 190
𝑘 en s.# 0,1783 0,3867 0,713 1,342 2,198
L’incertitude sur la mesure de la température est négligeable (utilisation d’un thermostat très efficace,
couplé à un thermomètre de haute précision) par rapport à l’incertitude sur la mesure de 𝑘. Celle-ci a
été évaluée avec une incertitude-type de 3,5% (distribution normale) pour toutes les valeurs
fournies.
2) Quelle donnée du tableau nous renseigne sur la valeur de l’ordre 𝛼 de la réaction ? En déduire la
loi de vitesse de la réaction, c’est-à-dire l’expression de la vitesse de la réaction en fonction de la
concentration du réactif et de la constante cinétique 𝑘.
3) Déterminer si ces résultats expérimentaux sont compatibles avec la loi d’Arrhenius et
déterminer les paramètres 𝒜 (facteur pré-exponentiel) et 𝐸6 (énergie d’activation), assortis de
leur incertitude.
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On titre alors les ions chlorure Cl. présents dans la phase aqueuse, ce qui donne les résultats suivants :
𝑡/min 10 20 30 40 60 90 120 240
.% 1,7 2,8 3,7 4,4 5,5 6,4 7,0 8,3
𝑛Cl# /(10 mol)
1) Tracer le graphe des valeurs de [Cl. ] aux différents instants du tableau (à l’aide du tableur
Libre_Office_Calc).
La méthode utilisée ici pour suivre la cinétique de la réaction est-elle une méthode chimique ou
une méthode physique ? En quoi les contraintes liées à ce type de méthode sont-elles
respectées ?
2) Pour chaque valeur de 𝑡, donner une valeur approchée de la valeur de la vitesse de la réaction
(dont on précisera l’unité) en utilisant une méthode numérique.
3) En utilisant les résultats de la question précédente, réaliser une estimation de l’ordre global de la
réaction. Discuter qualitativement de la fiabilité du résultat.
Indication : Calculer les concentrations initiales, en déduire une simplification de la loi de vitesse,
puis linéariser l’expression 𝑣 = 𝑘[ClCH! Ph]B [EtO. ]C et tracer le graphe adéquat.
4) Vérification par la méthode intégrale : déterminer quelle expression de la concentration en Cl.
on doit porter en fonction de 𝑡 pour obtenir une représentation linéaire permettant de vérifier
l’ordre estimé précédemment.
Tracer alors le graphe, confirmer l’ordre de la réaction et déterminer la valeur de la constante
cinétique 𝑘 en estimant son incertitude.
5) Proposer une adaptation de la méthode permettant de déterminer les ordres partiels.
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!
3) À 160°C, une autre source indique : « il faut 37 minutes et 30 secondes pour que $ de N! O/ ait
réagi (précision ±2 s). » Déduire de cette donnée la valeur de la constante cinétique à cette
température : cette valeur est-elle compatible avec celle trouvée à la question précédente ?
4) Calculer le temps de demi-réaction à 160℃. Que deviendrait-il si on réalisait la même
manipulation en doublant la pression initiale ?
5) Pour cette réaction, l’énergie d’activation est de 103 kJ⋅mol.# . À quelle température faudra-t-il
réaliser la réaction si on veut que 95% du réactif soit transformé au bout de 30 minutes ?
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1) Proposer une méthode expérimentale pour déterminer 𝜏 au moyen d’un capteur de pression.
2) On a obtenu les résultats expérimentaux suivants :
𝑝- /mmHg 100 161 204 290 400 459
𝜏/s 1400 860 675 492 355 308
Note : le millimètre de mercure (mmHg) est une unité de pression héritée des anciens baromètres à
colonnes de mercure. Par définition : 1 atm = 1,01325 bar = 760 mmHg
Expliquer pourquoi une simple analyse rapide des résultats permet de prévoir que la réaction
est d’ordre 2. En déduire la représentation graphique qui permet de confirmer cette hypothèse.
Déterminer la valeur de la constante cinétique.
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b) Énoncer la loi de Beer-Lambert. Si on souhaite utiliser cette loi, par exemple pour mesurer
des concentrations, comment choisit-on habituellement la longueur d’onde de travail ?
Pourquoi ? Quelle courbe doit-on tracer au préalable pour déterminer expérimentalement
cette longueur d’onde ?
c) Faire le lien entre cette longueur d’onde et la couleur du diiode.
3) Étude cinétique
On suppose que la réaction étudiée admet un ordre partiel 𝑝 par rapport aux ions iodure et un ordre
partiel 𝑛 par rapport aux ions peroxodisulfate.
À l’instant 𝑡 = 0, on mélange 25 mL de solution d’iodure de potassium à 0,250 mol⋅L.# et 15 mL de
solution de peroxodisulfate d’ammonium à 6,25 ⋅ 10.$ mol⋅L.# .
a) Calculer les concentrations des réactifs juste après le mélange et avant que ne débute la
réaction. En déduire à quel ordre partiel 𝑛 ou bien 𝑝 on pourra accéder par cette
expérience. Donner l’expression de la constante cinétique apparente.
On obtient les résultats suivants :
𝑡 (min) 0 4 8 12 16
𝐴 0 0,349 0,670 0,940 1,178
Après plusieurs heures, l’absorbance se fixe à la valeur 𝐴G = 2,925.
b) On fait l’hypothèse que la cinétique est d’ordre 1. Déterminer quelle expression de
l’absorbance et de 𝐴G il faut porter en fonction du temps pour obtenir une représentation
linéaire.
c) Faire le tracé précédent, l’exploiter : vérifier que l’ordre est 1 et déterminer la constante
apparente de vitesse.
d) Expliquer dans quelles conditions de concentrations il faut se placer pour que l’expérience
donne accès à l’ordre global de la réaction.
e) On trouve alors que l’ordre global vaut 2.
Donner 𝑛, 𝑝 et la constante cinétique réelle 𝑘 de la réaction.
Chapitre 2
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𝑑#
𝑑!
On porte sur les axes les distances interatomiques H − H (notée 𝑑HH ) et F − H (notée 𝑑FH ).
Ces distances sont provisoirement notées 𝑑# et 𝑑! sur le graphique ; on les attribuera à 𝑑HH et 𝑑FH dans
la question 1).
a) On sait qu’une molécule H! isolée a pour longueur de liaison ℓHH = 83 pm, alors qu’une
molécule FH isolée a pour longueur de liaison ℓFH = 95 pm.
Attribuer à 𝑑# et 𝑑! les distances interatomiques 𝑑HH et 𝑑FH et identifier, sur le diagramme, la
région représentant les réactifs et celle correspondant aux produits.
b) Sur certaines courbes de niveau, l’énergie potentielle est négative, alors que sur d’autres, elle est
positive : quelle référence, selon vous, a été choisie pour le « zéro » d’énergie ?
c) La réaction est-elle exo ou endothermique ? Évaluer, sur le diagramme, la variation d’énergie qui
accompagne la réaction. L’énergie de liaison de H! est voisine de 436 kJ⋅mol.# ; en déduire
l’énergie de liaison de FH.
d) Représenter, sur le diagramme, le chemin réactionnel le plus probable. Définir la coordonnée de
réaction C.R. correspondante.
e) Représenter, sur un diagramme 𝐸K = 𝑓(C.R.), l’évolution du système. Faire apparaître l’état de
transition. Évaluer l’énergie d’activation. Cette énergie d’activation est-elle directement liée aux
énergies de liaison de H! et de FH ?
10 ACTES ÉLÉMENTAIRES
Pour chacune des réactions suivantes, déterminer s’il est probable ou non qu’elles correspondent à un
processus élémentaire. Justifier.
a) H! S + O → HS + OH b) O! + 2H! → 2H! O
c) CH! = CH! + Br → CH! CH! Br d) CH% + O! → HCHO (méthanal) + H! O
#
e) C + 4H → CH% f) ! O! + H! → H! O
g) N! + N + N → N! + N! h) N! + Cl! → N! + 2Cl
Lorsqu’un acte élémentaire est supposé, quelle loi de vitesse devrait suivre la réaction ?
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