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2 2023-2024

INTÉGRALES MULTIPLES
Ce chapitre constitue une généralisation de la notion d'intégrales simples vue précédemment.
Les propriétés énoncées pour les intégrales simples demeurent. On se contentera donc d'énon-
cer ici des règles pratiques de calcul.

1 Notion d'intégrale double

Soit f une fonction des deux variables x et y dénie sur un domaine D  R2 . On sait que
lorsqu'on fait varier les coordonnées du point M(x, y) dans D et que l'on reporte sa cote
U = f(M), on obtient la représentation graphique de f qui est une surface que l'on notera Σ.
Dans toute la suite de ce chapitre, pour alléger l'écriture, on notera de la même façon une
surface et son aire. Par exemple, S pourra représenter suivant le contexte une aire ou une
surface.

Entourons le point M par une surface d'aire très petite dS. On considère le prisme en rouge
sur la gure ci-dessus qui a pour base dS et pour hauteur U = f(M). Alors f(M)dS est à peu
près égal au volume de ce prime. Ce volume est compté algébriquement, c'est à dire positif
si U > 0 et négatif sinon.
On considère un ensemble de surfaces dSi avec
[ dS
n
= D et dSi
\ dS = ; pour i 6= j.
i j
i=1
X
i=n
f(Mi )dSi où Mi est un point de dSi , est une valeur approchée du volume du solide
i=1
compris entre Σ et D.
Lorsque l'on fait tendre n vers l'inni, et donc dSi vers 0, on obtient une intégrale double :
ZZ
I= f(M)dS
D
Cette intégrale double représente mathématiquement le volume algébrique compris entre le
plan xOy délimité par le domaine D et la surface Σ.

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Vidéo : Notion
ZZ d'intégrale double

La notation renvoie au fait que le domaine d'intégration est une surface à 2 dimensions
et donc que nous allons procéder à deux intégrations successives.

2 Calcul en coordonnées cartésiennes

Vidéo : Partie 1 : calcul d'une intégrale double en coordonnées cartésiennes dans le

cas général

Vidéo : Partie 2 : calcul d'une intégrale double en coordonnées cartésiennes dans le

cas général

En coordonnées cartésiennes, l'élément de surface dS s'obtient en faisant varier x de dx

et y de dy. Ainsi dS est un rectangle de côtés dx et dy et donc dS = dxdy.
On a donc ZZ
I= f(x, y)dxdy
D
L'interprétation graphique est la suivante : pour une valeur donnée de x comprise entre xmin
et xmax , on fait varier x de dx. On dénit ainsi une tranche innitésimale parallèle au plan
yOz et d'épaisseur dx. Soit Sx la surface de cette tranche alors le volume de la tranche
innitésimale est dVx = Sx dx.

Le volume total recherché est donc la somme de tous ces volumes c'est à dire que l'on a donc :
ZZ Z xmax Z xmax
I= f(x, y)dxdy = dVx = Sx dx
D xmin xmin

Reste à trouver la surface Sx .

Sx est donc la surface sous la courbe f(x, y) = z pour x xé (il s'agit bien d'une courbe car
seule y varie) et entre les droites verticales d'équation y = ymin (x) et y = ymax (x).

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4
U z = f (x; y )

2
Sx

~
j

-1 O ~i 1 2 3 4 5 6 7
ymin (x) ymax (x)
-1

Ces deux valeursZ correspondent à l'entrée et à la sortie dans le domaine D pour x xé.
y=ymax (x)
On a donc Sx = f(x, y)dy. On obtient donc la formule fondamentale :
y=ymin (x)
ZZ Zx ÇZ y=y (x)
max
å
max

I= f(x, y)dxdy = f(x, y)dy dx

D xmin y=ymin (x)

y
∆
ymax (x)

ymin (x)
x
O xmin x xmax

Mais on peut bien-sûr inverser les rôles de x et y et on obtient :

ZZ Z ymax ÇZ x=xmax (y) å
I= f(x, y)dxdy = f(x, y)dx dy
D ymin x=xmin (y)

3
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y
ymax ∆

ymin
x
O xmax (y) xmin (y)

Vidéo : Explication et exemple pour le calcul d'une intégrale double en cartésien

Exemple 1.Z Z(A préparer)

Calculer xydxdy où D = f(x, y) 2 R2 /2x + y 6 2; x + y > 1; x > 0g
D
Pensez avant de commencer les calculs, à toujours représenter graphiquement le domaine D
an de choisir une formule plutôt qu'une autre même si on retrouve le même résultat quelle
que soit la formule employée.

3 Calcul en coordonnées polaires

On obtient l'élément de surface dS en coordonnées polaires, en faisant varier r de dr et θ

de dθ. dS est alors un petit morceau d'un secteur angulaire, déni par deux arcs de cercle.
Comme dθ est très petit, on considère que ces deux arcs de cercle ont la même longueur
et que ce sont des segements de droites parallèles. On considère alors dS comme un pseudo
rectangle innitésimal de longueur dr et de largeur rdθ. Ainsi dS = rdrdθ.
y

rdθ
dr

θ + dθ
θ x
O r + dr
r

Dans la pratique, on calcule I par deux intégration successives de cette façon :

ZZ Z θ=θmax ÇZ r=rmax (θ) å
I= g(r, θ)rdrdθ = rg(r, θ)dr dθ
D θ=θmin r=rmin (θ)

4
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Vidéo : Explication et exemple pour le calcul d'une intégrale double en polaire

Exemple 2. (A préparer) ZZ
1
Calculer en passant aux coordonnées polaires I = dxdy où
x2 + y2
D = f(x, y) 2 R2 /1 6 x2 + y2 6 4; x > 0; y > 0g
D

4 Intégrales doubles sur un pavé

ZZ
Soit I = f(u, v)dudv une intégrale double. On dit que le domaine d'intégration D est un
D
pavé si les bornes vmin (u) et vmax (u) sont indépendantes de u.
Dans ce cas on a :
ZZ Z u=umax Z v=vmax
I= f(u, v)dudv = f(u, v)dudv
D u=umin v=vmin
Lorsque l'on est en coordonnées cartésiennes, un pavé est un rectangle dont les côtés sont
parallèles aux axes. En coordonnées polaires, un pavé est un secteur circulaire.
Si en plus sur ce pavé D on a f(u, v) = g(u)h(v), on dit que f est à variables séparables, on
a alors le théorème de Fubini suivant :
Théorème 1. ZZ Z u=umax Z v=vmax
I= f(u, v)dudv = g(u)du  h(v)dv
D u=umin v=vmin

C'est à dire que l'on peut alors transformer le calcul d'une intégrale double en un produit de
deux intégrales simples.
Vidéo : Explication et exemple pour le calcul d'une intégrale double sur un pavé
Exemple 3.Z Z(A préparer)
Calculer xydxdy où D est le pavé [a; b]  [c; d].
D

5 Calcul de l'aire du domaine D

ZZ
On a vu que I = f(u, v)dudv mesure le volume sous Σ et au dessus de D. On a aussi la
D ZZ
possibilité d'utiliser I = pour calculer tout simplement l'aire elle même du domaine D.
D
Il sut pour cela de prendre f(x, y) = Constante en particulier on peut prendre f(x, y) = 1.
Ainsi, l'aire A du domaine D est :
ZZ
A= 1dudv
D

et donc en coordonnées cartésiennes

ZZ
A= dxdy
D

5
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et en coordonnées polaires ZZ
A= rdrdθ
D

Vidéo : Explication et exemple pour le calcul d'une aire en passant par une intégrale

double

Exemple 4. (A préparer)
Calculer l'aire A de la région du plan xOy délimitée par les courbes 2y = 16−x2 et x+2y = 4

6 Changement de variable : cas général

ZZ
L'objectif de ce paragraphe est de calculer f(x, y)dxdy par un changement de variables.
D
Soit ϕ une application de R2 dans R2 . On suppose que :
ˆ ϕ est une bijection de l'intérieur D dans R.

ˆ ϕ est diérentiable.

ˆ La réciproque de ϕ est diérentiable.

Comme pour les changements de variables pour les intégrales simples, nous avons deux pos-
sibilités.

6.1 u et v sont exprimés en fonction de x et y : (u, v) = ϕ(x, y)

∂u ∂u
Le jacobien de (u, v) est noté J(x, y) = ∂x
∂v
∂y
∂v =
∂u
∂x
 ∂y − 
∂v ∂u ∂v
∂y ∂x
∂x ∂y
On suppose que J(x, y) 6= 0 sur D.
On alors :
jJ(x, y)jdxdy = dudv
.
On aZ alors
Z une fonctionZgZ telle que f(x, y) = g(u(x, y), v(x, y))jJ(x, y)j.
Et : f(x, y)dxdy = g(u, v)dudv
avec R = f(u, v) 2 R2 /u = u(x, y), v = v(x, y) avec (x, y) 2 Dg = ϕ(D)
D R

Vidéo : Explication et exemple pour le calcul d'une intégrale double par changement

de variable

Exemple 5.ZZ (A préparer)

Calculer (x + 2y)(2x + y)2 dxdy
où D = f(x, y) 2 R2 tq 1 6 x + 2y 6 2 et 1 6 2x + y 6 x + 2yg en posant le changement de
D

variables u = x + 2y, v = 2x + y.

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6.2 x et y sont exprimés en fonction de u et v : (x, y) = ϕ−1 (u, v) = φ(u, v)

De même, le jacobien de (x, y) est noté :
∂x ∂x
J(u, v) = ∂u
∂y
∂v
∂y
∂u ∂v
On a φ(R) = D, on a alors :
ZZ ZZ
f(x, y)dxdy = f (φ(u, v)) jJ(u, v)j dudv
D R

Vidéo : Exemple pour le calcul d'une intégrale double par changement de variable

Exemple 6. (A préparer)
Soit D =ZfZ(x, y)R2 , 0 6 x + 2y 6 2, et − 1 6 2x − y 6 5g
Calculer ex+2y dxdy en posant x = 2u + v et y = −u + 2v.
D

7 En physique : masses et centres d'inertie

Vidéo : Notion de centre d'inertie

Si on a σ(x, y) la densité surfacique d'une plaque ∆ alors sa masse est donnée par la for-
mule : ZZ
M= σ(x, y)dxdy
∆

et son centre d'inertie G = (xG , yG ) est tel que :

ZZ
−−→ 1 −→
OG = OPσ(x, y)dxdy
M ∆

−→
où le vecteur OP = (x, y), c'est à dire que l'on a :
ZZ
1
xG = xσ(x, y)dxdy
M Z Z∆
1
yG = yσ(x, y)dxdy
M ∆

Exemple 7. (A préparer)
Soit la plaque homogène délimitée par les points A(0; 2), B(4; 2) et C(3; 0) et de densité
surfacique 1, c'est à dire que σ(x, y) = 1, 8x, y 2 R.
1. Calculer la masse M.
2. En déduire les coordonnées du centre d'inertie G de la plaque.

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8 Intégrales triples

8.1 Généralités

Soit f une fonction des trois variables x,y et z dénie sur un domaine Σ 2 R3 c'est à dire
de l'espace. Ainsi, la représentation graphique de U = f(M) nécessiterait que l'on puisse
représenter en 4 dimensions car lorsqu'on fait varier les coordonnées du point M(x, y, z) dans
Σ et que l'on reporte sa quatrième composante (qu'on peut considérer comme le temps t) on
obtient la représentation graphique de f qui est donc une hyper surface.
Entourons le point M 2 Σ par un volume innitésimal dV . Alors f(M)dV représente l'hyper-
prisme innitésimal. Cet hyper-prisme a pour base dV et pour hauteur U = f(M).
Lorsqu'on fait la somme de tous les volumes des hyper-prismes f(M)dV pour tous les points
M 2 Σ, on obtient une intégrale triple :
ZZZ
I= f(M)dV
Σ
Comme pour les intégrales doubles, cette
Z Z Zintégrale triple représente mathématiquement un
hyper-volume algébrique La notation renvoie au fait que le domaine d'intégration est
un volume à 3 dimensions et donc que nous allons procéder à trois intégrations successives.
Exemple 8. En mécanique, l'intégrale triple est utilisée pour le calcul des moments d'inertie.

8.2 Calcul en coordonnées cartésiennes

On procède par analogie avec les intégrales doubles. En coordonnées cartésiennes, l'élément
de volume dV s'obtient en faisant varier x de dx, y de dy et z de dz et donc dV = dxdydz.
Ainsi on a : ZZZ
f(x, y, z)dxdydz
Σ
Représentons un certain domaine Σ pour établir le traitement de la recherche des bornes
d'intégration. Pour un certain x xé, variant entre xmin et xmax , on découpe dans Σ une
surface Σx .

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On peut alors représenter Σx dans le plan yOz. Puis le traitement sur Σx se fait comme avec
les intégrales doubles.

On a alors : Z x=xmax ÇZ y=ymax (x) ÇZ z=zmax (x,y) å å

I= f(x, y, z)dz dy dx
x=xmin y=ymin (x) z=zmin (x,y)

Bien-sûr, on peut intervertir les rôles de x, y et z. Ainsi, on a 6 possibilités diérentes pour

le calcul I.

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ZZZ
Exemple 9. Calculer I = f(x, y, z)dxdydz où
Σ = f(x, y, z) 2 R3 /x > 0; y > 0; z > 0; x + y + z 6 2g. Représentez obligatoirement Σ !
Σ

8.3 Calcul en coordonnées cylindriques

On
 rappelle qu'en dimension 3, les coordonnées cylindriques sont données par :
 x = r cos θ

y = r sin θ

 z=z
Ici dV est obtenu en faisant varier r de dr, θ de dθ et z de dz. dV est un pseudo-parallélépipède
tel que dV = rdrdθdz.

On a donc : ZZZ
I= g(r, θ, z)rdrdθdz
Σ
Dans la pratique, on calcule souvent ainsi :
Z θ=θmax ÇZ r=rmax (θ) ÇZ z=zmax (r,θ) å å
I= rg(r, θ, z)dz dr dθ
θ=θmin r=rmin (θ) z=zmin (r,θ)

On notera l'ordre d'intégration. En eet, dans la pratique, il est souvent plus simple de voir
ce qui se passe à θ xé. Ceci revient à couper le domaine d'intégration par un plan pivotant
autour de Oz. On coupe ensuite la section Σθ obtenue à r constant.
Exemple 10. Calcul du volume du cylindre de rayon R et de hauteur h.

8.4 Calcul en coordonnées sphériques

On rappelle qu'en dimension 3, les coordonnées sphériques sont données par :

10
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 x = r sin θ cos φ


y = r sin θ sin φ
 z = r cos θ


L'élément de volume est alors dV = r2 sin θdrdθdφ

et on a donc :
ZZZ
I= h(r, θ, φ)r2 sin θdrdθdφ
Σ
et son calcul pratique se fait souvent de la manière suivante :
Z φ=φmax ÇZ θ=θmax (φ) ÇZ r=rmax (θ,φ) å å
I= r2 h(r, θ, φ)dr sin θdθ dφ
φ=φmin θ=θmin (φ) r=rmin (θ,φ)
ZZZ
Exemple 11. Calculer zdxdydz où Σ = f(x, y, z) 2 R3 /x2 + y2 + z2 6 R 2 ; z > 0g .
Σ

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9 Exercices

Exercice 1. ZZ
Exprimer l'intégrale double f(x, y)dxdy sur les domaines D cités :
D

1. D : région rectangulaire de sommets (−1, −1), (2, −1), (2, 4) et (−1, 4).
2. D : région triangulaire de sommets (2, 9), (2, 1), (−2, 1). (A faire chez soi)
π
3. D : région comprise entre les graphes d'équations : y = sin x, y = cos x, x = 0, x =
4
4. D : région comprise entre les graphes d'équations : y = x2 , y = 0, x = 2
5. D : région comprise entre les graphes d'équations : y = 2x, y = −x, y = 4 (A faire chez
soi)
p p p
6. D : région comprise entre les graphes d'équations : x = 2 y, 3x = y, y = 2x + 5
Exercice 2.
Calculer les intégrales doubles suivantes sur les domaines précisés :
ZZ
1. x2 ydxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x > 0; y > 0; x + y 6 1g
D
ZZ
dxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x > 1; y > 1; x + y 6 4g
1
2.
D (x + y)2
ZZ
p
3. xdxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x > 0; y > 0; x2 6 y 6 xg
D
ZZ
dxdy où D = f(x, y) 2 R2 /0 6 y 6 x 6 1g
1
4.
D (1 + )(1 + y2 )
x2
Exercice 3.
Calculer les intégrales doubles suivantes sur les domaines précisés :
ZZ
dxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x2 + y2 6 1g
1
1.
D 1 + x2 + y 2
ZZ
2. (x2 − y2 )dxdy où D = f(x, y) 2 R2 /0 6 y 6 x; x2 + y2 6 R2 g
D
ZZ
3. ydxdy où D = f(x, y) 2 R2/(x − 1)2 + y2 6 1 ; y > 0g, d'abord en coordonnées
D
cartésiennes puis avec le changement de variables x = 1 + r cos θ et y = r sin θ.
ZZ
4. (x2 + y2 )dxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x2 + y2 − 2y 6 0g
D

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ZZ
5. dxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x2 + xy + y2 6 1g
2 +xy+y2 )
e−(x
D
p
y 3
On utilisera le changement de variables u = x + et v = y.
2 2
ZZ
6. xydxdy où D = f(x, y) 2 R2 /x > 0, y > 0, x 3 + y 3 6 1g
2 2

On utilisera le changement de variables x = r cos3 θ et y = r sin3 θ.

Exercice 4.
Soit D = f(x, y) 2 R2 /x > 0; y > 0; x2 6 y 6 xg de densité surfacique 1.
Calculer le centre d'inertie de cette plaque.
Exercice 5. Calculer les intégrales triples suivantes sur les domaines précisés :
ZZZ
1. xdxdydz où D = f(x, y, z) 2 R3 /x > 0; y > 0; z > 0; x + y + 2z 6 2g.
D
ZZZ
2. px +1y + z dxdydz où D = f(x, y, z) 2 R3/0 6 x 6 1; 1 6 y 6 2; 1 6 z 6 2g.
D
ZZZ
3. Soit a > 0 et h > 0. z2 dxdydz où D = f(x, y, z) 2 R3 /x2 + y2 6 a2 ; 0 6 z 6 h g .
D
ZZZ
dxdydz où D = f(x, y, z) 2 R3 /α2 6 x2 + y 2 + z 2 6
1
4. Soit 0 < α < β. p
2 2 2
D x +y +z
β2 ; z > 0g.

Exercice 6. En utilisant les intégrales triples, calculer :

1. Le volume d'une sphère de rayon R.

2. Le volume d'un cône de révolution de hauteur h et de rayon de base R.
ZZZ
1
3. zG = zdV , où Γ désigne l'intérieur d'un cône de révolution d'axe Oz, de rayon
V Γ
R, de hauteur h, de sommet Ω(0, 0, h) (la base du cône est dans le plan xOy), V étant
le volume de ce cône.
Exercice 7. (Facultatif)
Z1
Arctan x
Le but de l'exercice est de calculer I = dx.
0 1+x
Z1
ln(1 + x)
1. Soit J = dx. Déterminer une relation entre I et J.
0 1 + x2
Z1
2. Montrer que pour tout réel x > 0, ln(1 + x) =
x
dy.
0 1 + xy
ZZ
x
3. En déduire que pour un domaine D du plan à déterminer, J = dxdy.
D (1 + x2 )(1 + xy)
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4. Expliquer pourquoi on peut intervertir les rôles de x et y et écrire que :

ZZ
y
J= dxdy.
D (1 + y2 )(1 + xy)
ZZ
x+y
5. En déduire que 2J = dxdy.
D (1 + x2 )(1 + y2 )
6. En déduire la valeur de J puis celle de I.
Exercice 8. (Facultatif)
Za
1. Soit a > 0. Pouvez-vous calculer e−t dt ?
2

0
ZZ
2. Calculer dxdy où Da est le disque de centre O et de rayon a.
2 +y2 )
e −( x
Da

3. On note Ca le carré centré en O et de côté 2aZ Zet Dp2a le disque ZdeZ centre O et de
p
rayon 2a. Etablir une double inégalité entre e−(x +y ) dxdy,
2 2 2 2
e−(x +y ) dxdy
ZZ Da Ca

et e −(x2 +y2 )
dxdy.
Dp2a

4. En utilisant Zle théorème de Fubini, le théorème des Gendarmes et la question 3. déduire

a
la limite de e−t dt lorsque a → +∞.
2

14