ILOKO
ILOKO
ILOKO
Dominique Wolton
i
DEDICACE
A nos tendres parents tuteurs MBOYO Bienvenu YAKANGA Marthe, IYETSI MBOYO
Ruth, MONZEMBELA José, BOKOMBA Florance, pour leurs amours, affection, soutiens morale,
financiers et spirituels qu'ils nous ont manifestés tout au long de notre parcours universitaire.
A nos très chers frères et sœurs qui nous ont encouragés à tenir bon. Nous citons: BOMBULA
Shekinah, BOLONGZAISO Jonathan, MPONGO Eunice, BOKANYA Israël, IYETSHI Patrick,
EONGA Stany, THSIMANGA David, ZUNZA Tychique, MONZEMBELA Dinoc, BOKOMBA Deli,
ii
REMERCIEMENTS
Grâce soit rendue à Dieu Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre. Pour
l'intelligence, la force et le courage qu'il nous a accordés.
Nos remerciements s'adressent également au chef de travaux KIAKA Alain, lui qui a
bien voulu codiriger ce modeste travail. Sa technique de travail et ses encouragements nous
ont poussés à mieux mener des recherches pour la réalisation du dit travail.
Nous disons un grand merci à tous nos camarades pour tous leurs encouragements
durant notre cursus académique. Il s'agit de: LOKWA Henry, NTHSIAMA Beni,
KAMANDA Elie, MUKUNA Exaucé, KABANGU Patrick, KENDA Elie,
Enfin, nous remercions toute personne qui a mis la main dans la pâte afin d'arriver à la
réussite de ce travail.
iv
Tableau 4.1. Caractéristiques matériels et logiciels du futur réseau
téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE. 36
Epigraphe i
vi
Dédicace ii
Remerciements iii
Liste des sigles et abréviationsiv
Liste des figures vii
Liste des tableaux viii
0. Introduction générales 1
0.1. Contexte du travail 1
0.2. Problématique et hypothèse 1
0.2.1. Problématique 1
0.2.2. Hypothèse1
0.3. Objectif du travail 1
0.4. Délimitation du sujet 2
0.5. Choix et intérêt du sujet 2
0.6. Méthodologie du travail 2
0.6.1 Méthodes employées 2
0.6.2 Techniques employées 2
0.7. Canevas du travail 3
PREMIER CHAPITRE3
GENERALITES SUR LA TELEPHONIE CLASSIQUE 3
[1] [2] [5] [7] 3
1.1. Introduction 3
1.2.1. Techniques de commutation5
1.2.1.1. Principe de la commutation 5
1.2.1.2. Types de commutations 6
1.2.1.2.1. Commutation manuelle 6
1.2.1.2.2. Commutation automatique 7
1.2.1.2.2.1. Systèmes électromécaniques 7
1) Système rotatif 7
2) Système crossbar 7
1.2.1.2.2.2. Systèmes électroniques 7
1.2.2. Description et Fonctionnement 8
1.2.2.1. Poste téléphonique 8
1.2.2.1.1. Poste téléphonique à cadran d’appel 8
a) Organes de conversation : 8
b) Organes de signalisation : 8
1.2.2.1.1.1. Poste téléphonique à clavier de numérotation 9
1.2.2.1.1.2. Réseau commuté 10
1.3. Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) 11
vii
1.3.1. Apport technologique 11
1.3.2. Présentation 11
1.3.3. Fonctionnement du RNIS 12
1.3.4. Supports de Transmission15
1.3.4.1. Boucle locale 15
1.3.4.2. Transmission entre centraux 15
1.3.5. Structure16
a) Partie Branchement 16
b) Partie Distribution 16
1.4. Conclusion 17
DEUXIEME CHAPITRE 18
CONCEPTS DU PABX18
[3] [6] [8] [9] [10] 18
2.1. Introduction 18
2.2. Définition d’un PABX 19
2.3. Rôle 19
2.4. Fonctions d'un PABX 20
2.5. Eléments de base 20
2.6. Structure et fonctionnement du PABX 20
2.6.1. Structure matérielle 20
2.6.2. Ensembles fonctionnels 21
Interface : "Joncteur" vers réseau, "équipement d'abonné" vers
terminaux. 21
2.6.3. Caractéristiques physiques du PABX 21
2.7. Types d’interfaces existant sur un PABX 22
Il existe deux types interfaces sur un PABX : 22
Interface interne ou usager ; 22
Interface externe ou réseau. 22
2.7.1. Interfaces internes ou usagers 22
2.7.2. Interfaces externes ou réseau 22
Le PABX possède les interfaces externes suivantes : 22
2.8. Lignes et les postes analogiques 22
2.8.1. Lignes numériques 23
Les lignes numériques permettent le raccordement de : 23
2.8.2. Sans Fil 23
2.9. Armoires ou les boîtiers 24
2.10. Services pour l’Installation et la configuration 24
2.10.1. Evolution des PABX 25
2.11. Interconnexion de PABX 25
viii
2.11.1. Solutions actuelles : 25
2.11.1.1. Solution publique : 25
2.11.1.2. Solutions privées 25
2.11.2. Protocoles 26
2.11.2.1. Protocole QSIG 26
2.12. Couplage téléphone - informatique 26
2.12.1. Applications CTI 27
2.12.2. Identification de l'appelant 27
2.12.3. Protocoles CTI 27
2.13. Musique 28
2.13.1. Interne 28
2.13.2. Externes28
2.14. Taxation 28
La taxation interne au PABX : 28
Type hôtel : à l'arrivée du client, ouverture de la ligne ,
attribution d'un numéro SDA, d'un nom, d'un crédit temps, et d'une
boite vocale. Au départ du client fermeture de la ligne et édition
d'une facture détaillée ; 28
Type standard : lecture des compteurs de postes mois par mois,
et remise à zéro ; 28
Activation du fil de l'eau sur l'autocommutateur : avec une
imprimante pour le listing des appels effectués 28
La taxation externe au PABX 28
2.14.1. Tickets de taxation 29
2.15. Passerelles GSM 29
2.15.1. Présentation 29
2.15.2. Fonctionnalités 29
2.16. Paramétrage des PABX 30
2.17. Plan de numérotation 30
2.18. Conclusion30
TROISIEME CHAPITRE 31
ETUDE D’OPPORTUNITE 31
[4] 31
3.1. Introduction 31
3.2 Présentation31
3.2.1. Dénomination et siège social 31
3.2.2. Objectif 31
3.2.3. Organigramme 32
3.2.4. Structure de fonctionnement 32
a. Directeur général 32
ix
b. Responsable comptable 32
3.2.5. Système informatique 33
3.3. Critique de l’existant 33
3.4. Recommandation ou changement 33
3.5. Conclusion 33
QUATRIEME CHAPITRE 35
DEPLOIEMENT 35
[6] [11] [12] 35
4.1. Introduction 35
4.2. Objectif 35
4.3. Création du réseau téléphonique et Implémentation du PABX
Panasonic KX-TEM824 35
4.3.1. Caractéristique 35
1) Architecture 35
2) Topologie physique 35
3) Support de transmission 36
4) Numérotation téléphonique 36
5) Matériels à utiliser 36
a) Nombre de Poste téléphonique : en référence au nombre de bureau
(2), la réception (1) et de chambres (8). Le nombre est 11 postes
téléphoniques. 36
b) Nombre de PABX : Nous optons pour 1 PABX de 24 extensions (lignes
usagers) de la firme Panasonic série KX-TEM 824.36
4.3.2. Equipements réseau téléphonique 36
4.3.3. Création d’un réseau téléphonique avec un PABX KX-TEM 82436
Tableau 4.1. Caractéristiques matériels et logiciels du futur réseau
téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE. 36
4.5.1. Unité principale 39
4.5.2. Diagramme de connexion du système 39
4.5.2. Déballage40
4.5.3. Location et noms 40
4.5.4. Ouvrir/Fermer le capot frontal 40
4.5.4.1. Ouvrir le capot frontal40
4.5.4.2. Fermer le capot frontal41
4.5.5. Insertion de la carte mémoire SD sur la carte MPR 41
4.5.6. Installation des cartes optionnelles 41
4.5.7. Installer la carte alimentation 42
4.5.8. Installer les cartes réseau/d’extension postes 42
4.5.9. Connexion des postes 43
4.7. Démarrage du PABX KX-TEM82443
x
4.8. Personnalisation du PABX 43
4.8.1. Connexion d’un PC 44
4.8.2. Installation de la console de maintenance KX-TEM 824 et
sélection des données de pays/zone appropriées 44
4.8.3. Programmation du PABX 45
4.8.3.1. Démarrage de la console de maintenance KX-TEM 824 et
attribution des éléments de base (Configuration rapide) 45
5. Lorsque les données du pays/de la zone ne correspondent pas: 46
4.8.3.2. Attribution de la configuration automatique BRI (T0) 47
4.8.3.3. Attribution de la destination des appels réseau entrants
Pour les utilisateurs de réseaux analogiques (configuration DIL):
48
4.8.3.4. Configuration du port d’extension pour l’utilisation de la
console SDP 48
4.8.3.5. Confirmation de la connexion 50
4.8.3.5.1. Effectuer des appels 50
4.9. Conclusion 50
Conclusion générale 51
Références bibliographiques 52
I. Ouvrages 52
II. Notes de cours inédits 52
III. Webographie52
xi
xii
1
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Contexte du travail
L’installation d’un PABX (Private Automatic Branch eXchange) dans une entreprise
est une étape importante pour améliorer la communication interne et externe. Un PABX est
un système de téléphonie qui permet la communication interne et externe.
0.2.2. Hypothèse
L’hypothèse est que l’installation d’un PABX dans une entreprise permettra
d’améliorer la communication interne et externe, de réduire les couts et d’offrir une meilleure
qualité de service aux clients.
L’installation d’un PABX (private Automatic branch Exchange) dans une entreprise a
pour objectif de faciliter la communication interne dans une entreprise. Le PABX est un
système téléphonique qui permet de gérer les appels entrant et sortants de manière centralisée.
2
Notre travail se limite dans le temps, à une période allant du mois de Janvier 2023 au
mois d’Octobre de la même année et dans l’espace, le travail se limite à l’étude portant sur le
déploiement d’un réseau téléphonique dans un hôtel : cas de l’hôtel CHERIFFETE.
Suite aux besoins croissants en termes de la communication vocale pendant les heures
de pointe au sein d’un hôtel, la mise en place d’un réseau téléphonique au sein de l’hôtel
CHERIFFETE s’avère indispensable.
En choisissant ce sujet, nous avons comme intérêt :
Sur le plan académique : il nous a permis de remplir les conditions posées par notre
système d’enseignement supérieur et universitaire, à savoir : celle de présenter et de défendre
un travail en vue de l’obtention du titre de licencié en sciences informatiques, orientation :
Télécommunications.
Structuro-fonctionnelle, ici nous avons fait une étude des différentes structures et la
fonctionnalité des équipements qui les constituent.
Les techniques de recherche scientifique étant des procédés opératoires rigoureux, bien
définis, transmissibles, susceptibles d’être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions,
adaptées au genre de problème et de phénomène en cause. Il est bien évident que nous avons
utilisé deux techniques qui sont :
Premièrement la documentation qui consistait à collecter les informations liées à notre
sujet dans différents ouvrages et certain sites Internet.
Deuxièmement l’interview au près des ingénieurs qualifiés des réseaux existants qui
nous ont fourni aussi bien quelques éléments pour garder la ligne droite de la logique
du sujet.
La commutation téléphonique est une branche des télécommunications qui a pour objectif
l’établissement d’une liaison de « conversation » entre deux correspondants grâce à la mise en œuvre
de deux techniques, à savoir :
-La commutation ;
-La transmission ;
E
A
5
Dans ce cas, pour « n » abonnés d’un réseau téléphonique, chacun d’eux devrait
posséder « n-1 » postes téléphoniques reliés par ‘n-1’ lignes aux « n-1 » antres abonnés. Ceci
poserait un énorme problème tant technique qu’économique aux exploitants et aux abonnés
du réseau au fur et à mesurer que « n » croîtrait.
Cette difficulté fut alors surmontée en organisant le réseau de telle sorte que chaque
abonné puisse disposer que d’un seul poste téléphonique relié à une seule ligne à un « central
téléphonique » équipé d’un commutateur (Switch en anglais). Ce dernier est destiné à
commuter ou aiguiller les communications des abonnés appelants vers las abonnés appelés
correspondants aux demandes effectuées.
Dans ce but, un commutateur de 21 directions fut mis au point le 28 Janvier 1878 à
New Haven aux USA. Ainsi naquit la technique des commutateurs ou de commutation. D’où,
dans tout réseau téléphonique l’organe central est le commutateur.
le clavier de son poste une séquence de chiffres qui identifie un autre abonné. L'équipement
de commutation du central interrompt la tonalité sur la ligne, dès la réception du premier
chiffre. À la réception du dernier chiffre, il détermine si l'abonné demandé dépend du même
central que le demandeur ou d'un central différent.
S'il dépend du même central, une série d'impulsions électriques se déclenche alors sur
la ligne de l'abonné demandé. Ce courant alternatif d'une fréquence de 50 Hz provoque
l'émission de sonneries sur le poste du destinataire. Si l'abonné demandé décroche son
combiné, un courant continu s'établit sur sa ligne. Le central le détecte, interrompt la sonnerie
et établit la connexion entre les deux abonnés. Des relais d'occupation sont alors activés sur
les lignes des deux abonnés, les portant à un potentiel particulier, de telle sorte que si un
troisième abonné tente d'appeler l'un deux, il reçoit le signal « occupé ».
Si l'abonné demandé dépend d'un central différent, le central émettant l'appel (central de
départ) commence par établir une connexion via le réseau avec le central de l'abonné
demandé (central d'arrivée). Lors de cette opération, le central de départ doit communiquer au
central d'arrivée l'identité de l'abonné demandé. Le central d'arrivée déclenche ensuite les
procédures de sonnerie, de détection d'une réponse et de notification au central de départ.
En terminologie téléphonique, l'appel est considéré comme terminé dès lors que
l'abonné appelé a répondu, et non quand il a raccroché. Lorsque la communication s'achève,
l'un des abonnés, ou les deux, raccroche en replaçant le combiné sur son socle, ou en
enclenchant la position off du combiné. Cette manœuvre ouvre le commutateur et interrompt
le courant continu. Le central engage alors la procédure de suppression de la connexion.
En établissant et en interrompant une communication, le central de l'abonné appelant envoie
en parallèle une notification au centre informatique de facturation. L'abonné appelant paie la
communication en fonction de l'éloignement du destinataire, de la durée et de l'heure de
l'appel, selon un barème fixé par la société de télécommunications. Si le destinataire ne
répond pas, l'appel n'est pas facturé.
Sur les premiers réseaux, la commutation se faisait à la main par des opérateurs
travaillant sur des pupitres dans les centraux téléphoniques. Lorsque les réseaux
téléphoniques s'étendirent, la commutation manuelle se révéla trop lente et trop coûteuse en
main-d'œuvre. Ces considérations économiques amenèrent alors les ingénieurs à concevoir
des systèmes électromécaniques et électroniques, capables d'effectuer une commutation
automatique au sein des centraux téléphoniques.
On distingue alors la commutation manuelle et la commutation automatique.
1.2.1.2.1. Commutation manuelle
entre les correspondants demandeurs et demandés à l’aide des cordons qui effectuent des
jonctions entre leurs diverses lignes.
En cas de demande d’appel, la lampe correspondant à la ligne de l’abonné demandeur
s’allume, et communique à l’opérateur numéro du l’abonné avec qu’il veut entrer en
communication et l’opérateur relie manuellement leurs deux lignes à l’aide d’un cordon muni
des fiches Jack de connexion. A la fin de la communication, l’opérateur libère les deux lignes
en débranchant le cordon.
Un commutateur automatique fonctionne sans l’intervention d’un opérateur pour établir les
communications entre les abonnés demandeurs et demandés ; d’où on l’appelle
« autocommutateur ». On distingue des systèmes électromécaniques et électroniques.
1) Système rotatif
Le système Strowger ;
Le système à enregistreur.
2) Système crossbar
a) Organes de conversation :
Le microphone ;
Le récepteur ;
La bobine d’induction.
b) Organes de signalisation :
b-1) Récepteur d’appel : En général, c’est une sonnerie dont le fonctionnement est assuré
par le courant alternatif de fréquence 50 Hz envoyé sur la ligne par le au centre de
rattachement ou commutateur sous une tension de 80 volts.
b-2) Crochet commutateur
Il est constitué par un ou plusieurs contacts électriques qui sont manœuvrés lorsque le
combiné est retiré de sa position de repos.
Dans les postes à batterie centrale, le crochet commutateur au travail renvoie la ligne sur le
microphone et la bobine d’induction. Le courant continu circule alors sur la ligne : le
microphone est alimenté et le centre de rattachement est prévenu du décrochage de l’appareil.
Si l’abonné est appelant, la circulation du courant continu provoque la recherche de
l’opératrice ou des organes qui recevront le numéro de l’abonné demandé.
Si l’abonné est appelé, on arrête l’envoie du courant d’appel (la source du courant d’appel est
toujours en série avec une source du courant continu).
Le contact électrique forme un interrupteur qui interrompt le circuit du courant continu autant
de fois que le chiffre à composer comporte d’unités :
1 fois pour le chiffre 1,
2 fois pour le chiffre 2, …
10 fois pour le chiffre 0.
Durées d’ouverture et de fermeture du contact qui produit les d’impulsion transmises au
central téléphonique de rattachement :
- Impulsion d’ouverture : 66 6 ms
- Impulsion de fermeture : 33 ms
- Durée nominale d’une impulsion complète :
- Durée de séparation de la dernière impulsion d’un chiffre de la première du chiffre suivant :
300 ms.
La vitesse moyenne de numération du cadran est de 1,5 sec par chiffre, ce qui correspond au
temps séparant la numération de 2 chiffres consécutifs.
1.2.2.1.1.1. Poste téléphonique à clavier de numérotation
Il est d’une utilisation plus simple et permet une numérotation plus rapide (40 ms au
minimum par chiffre plus le temps propre de l’opérateur). Le central téléphonique doit avoir
10
des dispositifs aptes à recevoir et à interpréter les signaux émis par ce type de poste
téléphonique.
F1 F2 F3
f1 1 2 3
f2 4 5 6
f3 7 8 9
f4 * 0 #
Dans réseau téléphonique commuté, chaque poste téléphonique est raccordé par une
ligne individuelle à un commutateur, situé au niveau du central téléphonique, et dont le rôle
est de relier deux lignes d’abonnés entre elles pendant le temps nécessaire à l’échange d’une
communication.
11
PT : Poste Téléphonique
LA : Ligne d’Abonné
CT : Central Téléphonique ou Commutateur Téléphonique
T : Central ou Commutateur de Transit
Chaque abonné est équipé d’un Poste Téléphonique (PT) relié par la Ligne d’Abonné
(LA) au Central Téléphonique équipé d’un Commutateur (Switch en Anglais) destiné à
aiguiller les communications des abonnés demandeurs (appelants) vers les abonnés demandés
(appelés). Le Commutateur Téléphonique de Transit sert à interconnecter plusieurs centraux
téléphoniques pour former le réseau (système) interurbain.
1.3.2. Présentation
12
Présentation du numéro ;
Conversation à trois ;
Signal d'appel ;
Renvoi d'appel ;
Indication des coûts de communication, …
D'autre part, le Numéris permet d'obtenir un débit de 64 kbps garanti, ce qui offre une
fiabilité et un confort indispensable pour des usages nécessitant une grande qualité de service.
Le RNIS est un réseau entièrement numérique qui permet à tout un ensemble de services
d'être transportés sur les mêmes circuits. Ce réseau peut être considéré comme une extension
du réseau téléphonique commuté public, puisqu'il permet à n'importe quelle paire d'appareils
commutés compatibles de communiquer. Cela veut dire que le RNIS peut transporter
n'importe quel type de données telles que données sonores, données vidéo ou fichiers
d'ordinateur. Bien que souvent qualifié de technologie nouvelle, le RNIS existe depuis plus de
dix ans. Il s'agissait au début d'une innovation technique sans grande valeur pratique, mais la
récente explosion de l'intérêt porté aux réseaux de données — principalement l'Internet — fait
que le RNIS est de plus en plus pris en compte.
La motivation initiale étant de remplacer le réseau téléphonique analogique par un
réseau numérique moins bruyant, le réseau fut conçue autour de la notion de canaux séparés
opérant à 64 kilobits par seconde (kbits/s). Cette valeur vient du fait que la transmission
vocale analogique traditionnelle demande 8 000 échantillons par seconde, chacun étant codé
par 8 bits. Bien qu'il ne soit pas plus satisfaisant pour la transmission des voix, le débit de 64
kb/s est environ cinq fois plus rapide que ceux qui sont disponibles pour la plupart des
utilisateurs d'ordinateurs.
L'une des principales raisons de l'intérêt manifesté pour le RNIS est qu'il représente
une amélioration significative pour les applications en ligne. Cette amélioration de la qualité
est particulièrement visible dans les visioconférences et les conférences par ordinateur de
bureau, l'accès au World Wide Web et le transfert de fichiers de grande taille.
Les avantages :
On ne paye pas la connexion à la minute mais au mois, d'où un coût réduit,
La vitesse est largement supérieure à celle d'un modem ...
Le matériel nécessaire à une liaison par câble
Pour accéder à cette technologie il est nécessaire d'avoir :
Le câble ;
Un fournisseur d'accès par ce câble ;
Un modem-câble.
Un modem-câble est un appareil qui permet d'accéder à Internet via le réseau de
câblodistribution. Il possède deux types de connexions : une connexion de type coaxial (vers
le câble), une connexion de type Ethernet RJ-45 (vers la carte réseau de l'ordinateur).
Des vitesses de 10 Mbits/s peuvent être théoriquement atteinte, cependant cette bande
passante est partagée suivant l'arborescence qui vous relie à l'opérateur, ainsi il se peut que
vous partagiez votre bande-passante avec toutes les personnes de votre immeuble, c'est-à-dire
que si tous vos voisins téléchargent des vidéos, les performances ne seront pas au rendez-vous
...
14
En pratique, il arrive souvent qu'un utilisateur ait besoin d'un nombre de canaux
compris entre 2 et 30. Les visioconférences de haute qualité, par exemple, demandent environ
16 canaux B.
Il existe plusieurs moyens d'obtenir le débit convenable pour une grande variété de services :
une technique appelée multiplexage inverse. La méthode la plus commune (appelée
BonDing : Bandwidth on Demand Interoperability Group, Groupe d'inter-utilisabilité par
largeur de bande à la demande) peut être employée avec les canaux RNIS habituels pour
fournir jusqu'à 63 canaux B combinés. Il existe d'autres possibilités : le Multilink PPP (conçu
pour le trafic Internet sur le RNIS) et le Multirate Service (un service Nx64 fourni avec le
service RNIS).
À l'inverse, un utilisateur n'a parfois besoin que d'un seul canal à 64 Kbits/s pour transmettre
des données à basse vitesse. C'est l'adaptation des débits, pour laquelle il existe également des
15
normes. Les deux plus communes sont V.110 et V.120. Elles assurent toutes deux que les
données plus lentes seront transportées en toute sécurité sur le porteur à haute vitesse.
Dans la mesure où l'essentiel du réseau téléphonique est numérique, les liaisons entre
centraux correspondent en fait à des transmissions de données. Le matériel de communication
nécessaire peut être réduit grâce à l'emploi de techniques de multiplexage. En effet, la voix
occupe une bande de fréquences de 4 000 hertz, mais il est possible d'utiliser des fréquences
pouvant atteindre plusieurs mégahertz pour transmettre des milliers de communications
téléphoniques sur un même support.
Les centraux peu éloignés sont en général reliés par des câbles enterrés, généralement
des câbles coaxiaux (voir Câble électrique). Ils se composent d'un fin fil de cuivre centré dans
une gaine de plastique, entourée d'un blindage en cuivre. Cette structure concentrique protège
ainsi le signal transmis des interférences électromagnétiques (voir Électromagnétique,
rayonnement).
Un faisceau de câbles peut comporter jusqu'à 22 paires coaxiales, disposées en
anneaux serrés et gainés de polyéthylène et de plomb, et peut acheminer plus de 130 000
communications téléphoniques simultanées. Sur de longs parcours, l'utilisation de câbles
nécessite l'implantation à intervalles réguliers de relais d'amplification, appelés répéteurs.
Dans le cas de transmissions sur de longues distances, on peut également utiliser des
faisceaux hertziens, c'est-à-dire des ondes radio, généralement des micro-ondes, qui sont
répétées de station à station, distantes en moyenne de 40 km. Environ 600 conversations
téléphoniques peuvent être ainsi véhiculées sur un canal de relais hertzien.
Les centraux numériques peuvent être aussi reliés par des fibres optiques. Les
messages sont alors codés en impulsions lumineuses et transmis le long de ces minces fibres
de verre. Un câble optique peut comporter jusqu'à 50 paires de fibres, chaque paire pouvant
établir 4 000 connexions téléphoniques simultanées. Contrairement à la transmission par
câbles et par faisceaux hertziens, les fibres optiques permettent de relier sans répéteurs des
16
villes distantes de plusieurs centaines de kilomètres, avec des débits très importants. C'est
pourquoi, en France, l'ensemble du réseau longue distance est aujourd'hui constitué de fibres
optiques, les relais hertziens ayant été démontés.
1.3.5. Structure
1.4. Conclusion
Voix sur IP ;
Intégration messagerie vocale et messagerie électronique (messagerie unifiée) ;
Certains modèles intègrent en plus de la fonction téléphonie la plupart des services
informatiques (http, ftp, mail, firewall, accès internet Internet)
2.3. Rôle
Mémoire ;
Unité centrale ;
Interfaces externes et réseau de connexion.
Le PABX est piloté par une unité centrale avec ses mémoires. Cette unité de contrôle
est le cerveau du PABX : elle réalise les fonctions de détection d’un appel, de génération de la
tonalité, d’interprétation des numéros composés et du routage des appels. Elle agit sur le
réseau de connexion pour faire les bons aiguillages en fonction des appels survenant sur les
interfaces usagers et réseau externe.
Chaque constructeur a ses spécificités de réalisation, mais les principes de base restent
les mêmes.
Il existe des systèmes à UC doublée ce qui facilite la mise à jour des systèmes et des
bases de données client et a un coût peu important s’il s’agit d’un PABX de plus de 100
postes.
L’énergie de base des PABX (comme pour les commutateurs publics) est des 48 volts
continus, ce qui nécessite des systèmes redresseurs-stabilisateurs pour passer de 220 V
alternatif à 48 volts. Il faut en plus des convertisseurs 48v – 5v pour alimenter une bonne part
de l’électronique.
Fonction principale : établir une liaison temporaire entre une entrée et une sortie
(réseau de connexion).
Les PABX se caractérisent par différents paramètres dont voici les principaux :
Nécessaire pour les entreprises multi-sites, l'objectif est de conserver au maximum les
services des PABX.
2.11.2. Protocoles
Lien direct (PC et téléphone reliés) : l'application CTI est sous le contrôle de
l'utilisateur.
Lien indirect (PC et téléphone ne sont liés que logiquement) : PC via réseau local relié
au PABX (serveur CTI). CSTA (Computer Supported Telecommunications Applications)
normalisé par l'ECMA en 1990 pour la liaison entre ordinateur et PABX. Les API ne sont pas
normalisées.
TAPI (Telephony API, 1993 par Microsoft) : standardisation des API (non conforme CSTA).
TSAPI (Telephony Services API, 1994 par Novell) : autre standardisation des API (conforme
CSTA).
28
2.14. Taxation
Elle permet de visualiser en détail vos coûts téléphoniques mois par mois, service par service,
poste par poste, et de visualiser le trafic entrant : les appels perdus, nombre d'appels, moyenne
d'attente, durée des appels.
renseigner les tarifs des opérateurs téléphoniques ainsi que leurs paramètres : crédit temps, prix de la
minute par direction (local, national, international, GSM, minitel, ...).
Bloc de données au format ASCII comportant le type d'appel, entrant, sortant, le poste
appelant, le numéro formé, la date l'heure et la durée.
Connectée à un PABX, la passerelle GSM achemine les appels entrants et sortant via
le réseau de téléphonie mobile GSM / UMTS apportant ainsi une réduction des coûts des
communications fixe-vers-mobile et mobile vers-fixe aux centre d’appels et aux entreprises à
trafic GSM important.
2.15.2. Fonctionnalités
2.18. Conclusion
Dans ce second chapitre, nous venons d’amener une étude générale sur
l’autocommutateur privé (PABX : Private Automatic Branch Exchange) qui se comporte
31
TROISIEME CHAPITRE
ETUDE D’OPPORTUNITE
[4]
3.1. Introduction
3.2 Présentation
3.2.2. Objectif
3.2.3. Organigramme
La figure ci-dessous montre l’organigramme de l’hôtel CHERIFFETE.
RESPONSABLE
DG
INFORMATIQUE
RESPONSABLE
COMPTABLE
LE
RECEPTIONNISTE
SERVANTE
CLIENT
b. Responsable comptable
c. Responsable informatique
Enfin, l'un des postes les plus techniques de l'hôtel est le responsable informatique, qui
gère les systèmes informatiques, les réseaux et les processus de l'hôtel. Les responsabilités ici
peuvent aller de la garantie de systèmes de réservation opérationnels à la gestion et à
l'optimisation du cyber sécurité de l'hôtel et au maintien des normes de protection des
données.
d. Réceptionniste
e. Servantes
Les servantes jouent un rôle crucial dans un hôtel car elles sont responsables de
maintenir la propriété et l’ordre dans les chambres d’hôtel CHERIFFETE.
f. Client
Un client dans un hôtel est une personne qui paie pour l’hébergement et les services
offerts par l’établissement
Pour ce qui est du critique de l’existant, nous avons constaté un sérieux problème de
communication entre les clients et le réceptionniste de l’hôtel CHERIFFETE. Les clients de
cet hôtel ont du mal à se communiquer avec la réception une fois se trouvant dans une
chambre pour une demande d’un service ou un souci quelconque. Et cela dérange le bon
fonctionnement de l’hôtel. Mais, les agents de l’hôtel sont aussi concernés à ce problème.
35
3.5. Conclusion
Dans ce chapitre, nous venons effectuer une étude descriptive et présentative de l’hôtel
CHERIFFETE, qui est notre champ d’action afin que nous ayons une idée claire de ce que
nous comptons faire.
36
QUATRIEME CHAPITRE
DEPLOIEMENT
[6] [11] [12]
4.1. Introduction
Le déploiement d'un système PABX dans un hôtel est une étape cruciale pour assurer
une communication efficace et professionnelle avec les clients. Cette installation nécessite
une planification minutieuse et une coordination entre les différents acteurs impliqués, tels
que les techniciens, les fournisseurs et le personnel de l'hôtel. Les matériels utilisés pour
installer un PABX doivent être choisis en fonction des besoins spécifiques de l'hôtel, tels que
le nombre de chambres, le nombre de lignes téléphoniques nécessaires et les fonctionnalités
souhaitées. Un déploiement réussi du PABX peut améliorer la satisfaction des clients,
augmenter la productivité du personnel et réduire les coûts liés aux communications.
4.2. Objectif
L’hôtel CHERIFFETE ne dispose pas d’un réseau téléphonique privé. D’où l’idée de
créer un réseau permettant à cet hôtel d’effectuer ses communications sans pour autant que les
agents et clients de l’hôtel CHERIFFETE puisse se déplacer.
4.3.1. Caractéristique
1) Architecture
37
2) Topologie physique
3) Support de transmission
Chaque poste téléphonique (PT) sera relié à un PABX via un câble à paire torsadée.
4) Numérotation téléphonique
5) Matériels à utiliser
Tableau 4.1. Caractéristiques matériels et logiciels du futur réseau téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE.
4.5.2. Déballage
Vérifiez les contenus de l’emballage.
Unité principale (Meuble de base) × 1
CD-ROM (contenant les manuels, etc.) × 1
42
1. Accrochez le capot frontal sur le meuble (alignez les pointes du capot avec les réceptacles
du meuble). Glissez ensuite le capot vers la gauche jusqu’à ce qu’il se verrouille ;
2. Tournez la vis dans le sens des aiguilles d’une montre. Fixez le couvercle de la vis.
Installez la carte alimentation (PSU) dans le slot le plus à gauche et les cartes de
services optionnelles dans des slots libres.
44
La carte mémoire SD doit être insérée dans le slot de la carte mémoire SD de la carte
MPR (CPU) avant le démarrage ;
Passez un bracelet de mise à la terre ou déchargez l’électricité statique de votre corps
en touchant la terre ou en portant un bracelet antistatique, avant de toucher le Switch de
remise à zéro système ou le bouton de réinitialisation ;
Une fois que vous avez démarré le PABX et que vous le déconnectez, n’effectuez plus
la procédure suivante pour le redémarrer. Sinon, les données programmées seront effacées.
Le PABX est alimenté même lorsque l’interrupteur général est en position "ARRET" ;
Le cordon d’alimentation AC est utilisé en tant que dispositif principal de
déconnexion; assurez-vous que la prise de courant soit installée près de l’appareil et qu’elle
est facilement accessible.
4.7.3.3. Attribution de la destination des appels réseau entrants Pour les utilisateurs de
réseaux analogiques (configuration DIL):
4.8. Conclusion
Conclusion générale
Dans ce travail, nous venons de faire la mise en place d’un réseau téléphonique classique via
le PABX KX-TEM 824 de la firme Panasonic au sein de l’hôtel CHERIFFETE dans le souci
d’équiper cet hôtel d’un moyen de communication pendant les heures de service enfin
d’éviter tout déplacement inutile d’un bureau à un autre ou des clients vers la réception.
A cet effet, le déploiement d’un réseau téléphonique classique au sein de l’hôtel
CHERIFFETE nécessite l’emploi des méthodes spécifiques.
Pour y parvenir, nous avons jugé bon d’organiser notre travail autour de quatre chapitres :
Au premier chapitre, nous avons parlé des généralités sur la téléphonie classique.
Au deuxième chapitre, nous avons abordé les concepts de base sur le PABX.
Au troisième chapitre, nous avons effectué une étude d’opportunité de l’hôtel CHERIFFETE.
Au quatrième et dernier chapitre, nous avons procédé au déploiement d’un réseau
téléphonique classique à l’aide d’un PABX au sein de l’hôtel CHERIFFETE.
Ceci permet de conclure avec assurance et fierté ce travail et de pouvoir affronter la vie avec
des nouvelles aptitudes. Toutes fois, nous restons ouvert et attentif à toutes les remarques et
critiques constructives qui peuvent enrichir ce travail.
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Références bibliographiques
I. Ouvrages
[1] Bertrand PETIT, Architecture des réseaux, édition Ellipses, Paris, 20O7.
[2] Guy PUJOLLE, Transmission et réseaux, Dunod, Paris, 2007
[3] LESCOP Yves, Autocommutateur Privé : PABX, Hermes, Paris, 2008.
[4] Depliant de l’hôtel CHERIFFETE : Service documentation et archive, Kinshasa, 2022.
II. Notes de cours inédits
[5] Thierry NSALA, Cours inédit de téléphonie et techniques de commutation, L1
Télécommunications, URKIM/Kinshasa, 2021-2022.
[6] Ric LOPOTE LOKELE, Cours inédit d’atelier télécoms I : BTS et PABX, L1
Télécommunications, URKIM/Kinshasa, 2021-2022.
[7] Shico ZANDI MANGUMBE, Cours inédit de réseaux sans fil, L1 administration et
exploitation réseaux, URKIM, Kinshasa, 2021-2022.
III. Webographie
[8] http://www.setronic.ma, consulté le 18 Janvier 2023 à 17 heures 29’.
[9] http://www.pabx-fr.com/, consulté le 04 Mars 2023 à 22 heures 33’.
[10] http://www.linkcom.fr, consulté le 24 Juin 2023 à 23 heures 49’.
[11] http://doc.panasonic-tc.de, consulté le 26 Juillet 2023 à 00 heure 01’.
[12] http://doc.panasonic/tem-824.de, consulté le 30 Septembre 2023 à 09
heures 50’.
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