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ILOKO

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EPIGRAPHE

« Dans la communication, le plus


compliqué n’est ni le message, ni la
technique, mais le récepteur »

Dominique Wolton

i
DEDICACE

A nos tendres parents tuteurs MBOYO Bienvenu YAKANGA Marthe, IYETSI MBOYO
Ruth, MONZEMBELA José, BOKOMBA Florance, pour leurs amours, affection, soutiens morale,
financiers et spirituels qu'ils nous ont manifestés tout au long de notre parcours universitaire.

A nos très chers frères et sœurs qui nous ont encouragés à tenir bon. Nous citons: BOMBULA
Shekinah, BOLONGZAISO Jonathan, MPONGO Eunice, BOKANYA Israël, IYETSHI Patrick,
EONGA Stany, THSIMANGA David, ZUNZA Tychique, MONZEMBELA Dinoc, BOKOMBA Deli,

ii
REMERCIEMENTS

Grâce soit rendue à Dieu Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre. Pour
l'intelligence, la force et le courage qu'il nous a accordés.

Nous remercions tout le corps administratif et professoral de l'Institut Supérieure des


Techniques Appliqués << ISTA/ NDOLO >> en sigle, pour la meilleure formation qu'ils ont
mise à notre disposition.

Nous tenons à remercier le professeur USAMALO Evariste pour avoir accepté de


diriger ce précieux travail malgré ses diverses occupations.

Nos remerciements s'adressent également au chef de travaux KIAKA Alain, lui qui a
bien voulu codiriger ce modeste travail. Sa technique de travail et ses encouragements nous
ont poussés à mieux mener des recherches pour la réalisation du dit travail.

Nous disons un grand merci à tous nos camarades pour tous leurs encouragements
durant notre cursus académique. Il s'agit de: LOKWA Henry, NTHSIAMA Beni,
KAMANDA Elie, MUKUNA Exaucé, KABANGU Patrick, KENDA Elie,

Enfin, nous remercions toute personne qui a mis la main dans la pâte afin d'arriver à la
réussite de ce travail.

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS


iii
ADC :( Distributeur Automatique D’appel)
CT :( Central Téléphonique ou Commutateur Téléphonique)
CTI :( Couplage téléphonie et informatique)
CPU :( Central Processing Unit)
CDR :( Rapport Détaillé des Communications)
FTP : (File Transfert Protocole)
HTTP:( Hypertext Transfert Protocole)
IP : (Internet Protocole)
ISDN: (Integrated Services Digital Network)
LA : (Ligne d’Abonné)
LCR : (Least Cost Routing)
MAIL :( Message Access Interface Layer)
PABX : (Private Automatic Branch eXchange)
PT :( Poste Téléphonique)
PSU : (Power Supply Unit)
PT : (Poste Téléphonique)
RPIS : (Réseau Privé à Intégration de Services)
RCX :( Réseau de Connexion)
RTCP :( Réseau Téléphonique Commuté Public)
RNIS : (Réseau Numérique à Intégration de Services)
Sup : (Supervision)
SDA:( Systeme de Distribution Automatique)
T : (Central ou Commutateur de Transit)
TRANSPAC : (Transmission Paris Cadana)
UC : (Unité de Commande, calculateur généralement sous UNIX)
URAD :( Unité de Raccordement d'Abonnés Déportés éventuelle)
VLSI : (Very Large Scale Integration)

LISTE DES TABLEAUX

iv
Tableau 4.1. Caractéristiques matériels et logiciels du futur réseau
téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE. 36

LISTE DES IGURES


v
Figure 1.1. Liaisons directes entre plusieurs correspondants.
Figure 1.2. Principe de fonctionnement d’un système électronique à
temps partagé.
Figure 1.3. Poste téléphonique à cadran d’appel.
Figure 1.4. Poste téléphonique à clavier de numérotation.
Figure 1.5. Constitution du code.
Figure 1.6. Réseau commuté à plusieurs centraux.Figure 1.7. Connexion TV et
Internet par câble.
Figure 1.8. Déploiement d’un réseau RNIS.
Figure 1.9. Partie Branchement.Figure 2.1. Structure matérielle du PABX.Figure 2.2. Structure
fonctionnelle du PABX.Figure 2.3. Postes analogiques.Figure 2.4. Postes sans fil
analogique.
Figure 2.5. Postes sans fil numérique.
Figure 2.6. Interfaces du protocole QSIG.
Figure 2.7. Protocoles CTI.
Figure 3.1. Organigramme de l’hôtel CHERIFFETE.Figure 4.2. Panasonic KX-TEM824.
Figure 4.3. Diagramme de connexion du système.Figure 4.4. Description du PABX KX-
TEM824.
Figure 4.5. Connexion de l’interface série.
Figure 4.5. Connexion de l’interface série.

TABLE DES MATIERES

Epigraphe i
vi
Dédicace ii
Remerciements iii
Liste des sigles et abréviationsiv
Liste des figures vii
Liste des tableaux viii
0. Introduction générales 1
0.1. Contexte du travail 1
0.2. Problématique et hypothèse 1
0.2.1. Problématique 1
0.2.2. Hypothèse1
0.3. Objectif du travail 1
0.4. Délimitation du sujet 2
0.5. Choix et intérêt du sujet 2
0.6. Méthodologie du travail 2
0.6.1 Méthodes employées 2
0.6.2 Techniques employées 2
0.7. Canevas du travail 3
PREMIER CHAPITRE3
GENERALITES SUR LA TELEPHONIE CLASSIQUE 3
[1] [2] [5] [7] 3
1.1. Introduction 3
1.2.1. Techniques de commutation5
1.2.1.1. Principe de la commutation 5
1.2.1.2. Types de commutations 6
1.2.1.2.1. Commutation manuelle 6
1.2.1.2.2. Commutation automatique 7
1.2.1.2.2.1. Systèmes électromécaniques 7
1) Système rotatif 7
2) Système crossbar 7
1.2.1.2.2.2. Systèmes électroniques 7
1.2.2. Description et Fonctionnement 8
1.2.2.1. Poste téléphonique 8
1.2.2.1.1. Poste téléphonique à cadran d’appel 8
a) Organes de conversation : 8
b) Organes de signalisation : 8
1.2.2.1.1.1. Poste téléphonique à clavier de numérotation 9
1.2.2.1.1.2. Réseau commuté 10
1.3. Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) 11

vii
1.3.1. Apport technologique 11
1.3.2. Présentation 11
1.3.3. Fonctionnement du RNIS 12
1.3.4. Supports de Transmission15
1.3.4.1. Boucle locale 15
1.3.4.2. Transmission entre centraux 15
1.3.5. Structure16
a) Partie Branchement 16
b) Partie Distribution 16
1.4. Conclusion 17
DEUXIEME CHAPITRE 18
CONCEPTS DU PABX18
[3] [6] [8] [9] [10] 18
2.1. Introduction 18
2.2. Définition d’un PABX 19
2.3. Rôle 19
2.4. Fonctions d'un PABX 20
2.5. Eléments de base 20
2.6. Structure et fonctionnement du PABX 20
2.6.1. Structure matérielle 20
2.6.2. Ensembles fonctionnels 21
Interface : "Joncteur" vers réseau, "équipement d'abonné" vers
terminaux. 21
2.6.3. Caractéristiques physiques du PABX 21
2.7. Types d’interfaces existant sur un PABX 22
Il existe deux types interfaces sur un PABX : 22
 Interface interne ou usager ; 22
 Interface externe ou réseau. 22
2.7.1. Interfaces internes ou usagers 22
2.7.2. Interfaces externes ou réseau 22
Le PABX possède les interfaces externes suivantes : 22
2.8. Lignes et les postes analogiques 22
2.8.1. Lignes numériques 23
Les lignes numériques permettent le raccordement de : 23
2.8.2. Sans Fil 23
2.9. Armoires ou les boîtiers 24
2.10. Services pour l’Installation et la configuration 24
2.10.1. Evolution des PABX 25
2.11. Interconnexion de PABX 25
viii
2.11.1. Solutions actuelles : 25
2.11.1.1. Solution publique : 25
2.11.1.2. Solutions privées 25
2.11.2. Protocoles 26
2.11.2.1. Protocole QSIG 26
2.12. Couplage téléphone - informatique 26
2.12.1. Applications CTI 27
2.12.2. Identification de l'appelant 27
2.12.3. Protocoles CTI 27
2.13. Musique 28
2.13.1. Interne 28
2.13.2. Externes28
2.14. Taxation 28
 La taxation interne au PABX : 28
 Type hôtel : à l'arrivée du client, ouverture de la ligne ,
attribution d'un numéro SDA, d'un nom, d'un crédit temps, et d'une
boite vocale. Au départ du client fermeture de la ligne et édition
d'une facture détaillée ; 28
 Type standard : lecture des compteurs de postes mois par mois,
et remise à zéro ; 28
 Activation du fil de l'eau sur l'autocommutateur : avec une
imprimante pour le listing des appels effectués 28
 La taxation externe au PABX 28
2.14.1. Tickets de taxation 29
2.15. Passerelles GSM 29
2.15.1. Présentation 29
2.15.2. Fonctionnalités 29
2.16. Paramétrage des PABX 30
2.17. Plan de numérotation 30
2.18. Conclusion30
TROISIEME CHAPITRE 31
ETUDE D’OPPORTUNITE 31
[4] 31
3.1. Introduction 31
3.2 Présentation31
3.2.1. Dénomination et siège social 31
3.2.2. Objectif 31
3.2.3. Organigramme 32
3.2.4. Structure de fonctionnement 32
a. Directeur général 32
ix
b. Responsable comptable 32
3.2.5. Système informatique 33
3.3. Critique de l’existant 33
3.4. Recommandation ou changement 33
3.5. Conclusion 33
QUATRIEME CHAPITRE 35
DEPLOIEMENT 35
[6] [11] [12] 35
4.1. Introduction 35
4.2. Objectif 35
4.3. Création du réseau téléphonique et Implémentation du PABX
Panasonic KX-TEM824 35
4.3.1. Caractéristique 35
1) Architecture 35
2) Topologie physique 35
3) Support de transmission 36
4) Numérotation téléphonique 36
5) Matériels à utiliser 36
a) Nombre de Poste téléphonique : en référence au nombre de bureau
(2), la réception (1) et de chambres (8). Le nombre est 11 postes
téléphoniques. 36
b) Nombre de PABX : Nous optons pour 1 PABX de 24 extensions (lignes
usagers) de la firme Panasonic série KX-TEM 824.36
4.3.2. Equipements réseau téléphonique 36
4.3.3. Création d’un réseau téléphonique avec un PABX KX-TEM 82436
Tableau 4.1. Caractéristiques matériels et logiciels du futur réseau
téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE. 36
4.5.1. Unité principale 39
4.5.2. Diagramme de connexion du système 39
4.5.2. Déballage40
4.5.3. Location et noms 40
4.5.4. Ouvrir/Fermer le capot frontal 40
4.5.4.1. Ouvrir le capot frontal40
4.5.4.2. Fermer le capot frontal41
4.5.5. Insertion de la carte mémoire SD sur la carte MPR 41
4.5.6. Installation des cartes optionnelles 41
4.5.7. Installer la carte alimentation 42
4.5.8. Installer les cartes réseau/d’extension postes 42
4.5.9. Connexion des postes 43
4.7. Démarrage du PABX KX-TEM82443
x
4.8. Personnalisation du PABX 43
4.8.1. Connexion d’un PC 44
4.8.2. Installation de la console de maintenance KX-TEM 824 et
sélection des données de pays/zone appropriées 44
4.8.3. Programmation du PABX 45
4.8.3.1. Démarrage de la console de maintenance KX-TEM 824 et
attribution des éléments de base (Configuration rapide) 45
5. Lorsque les données du pays/de la zone ne correspondent pas: 46
4.8.3.2. Attribution de la configuration automatique BRI (T0) 47
4.8.3.3. Attribution de la destination des appels réseau entrants
Pour les utilisateurs de réseaux analogiques (configuration DIL):
48
4.8.3.4. Configuration du port d’extension pour l’utilisation de la
console SDP 48
4.8.3.5. Confirmation de la connexion 50
4.8.3.5.1. Effectuer des appels 50
4.9. Conclusion 50
Conclusion générale 51
Références bibliographiques 52
I. Ouvrages 52
II. Notes de cours inédits 52
III. Webographie52

xi
xii
1

0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Contexte du travail

L’installation d’un PABX (Private Automatic Branch eXchange) dans une entreprise
est une étape importante pour améliorer la communication interne et externe. Un PABX est
un système de téléphonie qui permet la communication interne et externe.

L’installation d’un PABX peut réduire les couts de communication de l’entreprise en


permettant des appels internes gratuits et en utilisant des tarifs préférentiels pour les appels
externe. Il peut également permettre une meilleure qualité de service aux clients en améliorant
la gestion des appels entrants et en offrant des options telles que la mise en attente, la
redirection d’appels et la messagerie vocale.

0.2. Problématique et hypothèse


0.2.1. Problématique

La principale problématique lors de l’installation d’un système de communication


interne via le PABX dans une entreprise est la complexité de la mise en place et de la
configuration du système. Cela peut nécessiter des connaissances techniques avancées et une
expertise dans les technologies de communication pour garantir que le système fonctionne
correctement et répond au besoin de l’entreprise.
De plus, le cout élevé d’achat et de maintenance du PABX peut également être un
obstacle pour certaines entreprises. Enfin, il peut y avoir des problèmes de compatibilité avec
les systèmes existants ou les équipements de communication des employés, ce qui peut
entrainer des problèmes de connectivités et de communication.

0.2.2. Hypothèse

L’hypothèse est que l’installation d’un PABX dans une entreprise permettra
d’améliorer la communication interne et externe, de réduire les couts et d’offrir une meilleure
qualité de service aux clients.

0.3. Objectif du travail

L’installation d’un PABX (private Automatic branch Exchange) dans une entreprise a
pour objectif de faciliter la communication interne dans une entreprise. Le PABX est un
système téléphonique qui permet de gérer les appels entrant et sortants de manière centralisée.
2

Il permet également de connecter plusieurs lignes téléphoniques à un seul système, ce


qui réduit les coûts d’installation et d’exploitation.

0.4. Délimitation du sujet

Notre travail se limite dans le temps, à une période allant du mois de Janvier 2023 au
mois d’Octobre de la même année et dans l’espace, le travail se limite à l’étude portant sur le
déploiement d’un réseau téléphonique dans un hôtel : cas de l’hôtel CHERIFFETE.

0.5. Choix et intérêt du sujet

Suite aux besoins croissants en termes de la communication vocale pendant les heures
de pointe au sein d’un hôtel, la mise en place d’un réseau téléphonique au sein de l’hôtel
CHERIFFETE s’avère indispensable.
En choisissant ce sujet, nous avons comme intérêt :

Sur le plan de formation personnelle : il vient d’améliorer nos acquis théoriques


accumulés pendant notre formation académique ;
Sur le plan scientifique : ce travail restera une référence parmi les références pour ce
qui viendront après nous et apportera une solution au problème de communication
téléphonique sans taxation au sein d’un hôtel ;

Sur le plan académique : il nous a permis de remplir les conditions posées par notre
système d’enseignement supérieur et universitaire, à savoir : celle de présenter et de défendre
un travail en vue de l’obtention du titre de licencié en sciences informatiques, orientation :
Télécommunications.

0.6. Méthodologie du travail


0.6.1 Méthodes employées

La recherche scientifique qui est « une investigation critique et exhaustive poursuivie


par un spécialiste sur un sujet bien délimité de savoir le vérifier, le corriger ou le compléter à
la lumière de principes fondamentaux », constitue une des finalités de la formation de
l’ingénieur. Chaque étude comporte un but, pour atteindre ce but, nous avons utilisé les
méthodes :
Historique, cette méthode nous a permis de retracer l’histoire de la téléphonie classique et du
PABX ;
Analytique, celle-ci nous a permis de faire une étude détaillée des éléments clés du sujet en
dégageant chacun ses spécificités.
3

Structuro-fonctionnelle, ici nous avons fait une étude des différentes structures et la
fonctionnalité des équipements qui les constituent.

0.6.2 Techniques employées

Les techniques de recherche scientifique étant des procédés opératoires rigoureux, bien
définis, transmissibles, susceptibles d’être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions,
adaptées au genre de problème et de phénomène en cause. Il est bien évident que nous avons
utilisé deux techniques qui sont :
 Premièrement la documentation qui consistait à collecter les informations liées à notre
sujet dans différents ouvrages et certain sites Internet.

 Deuxièmement l’interview au près des ingénieurs qualifiés des réseaux existants qui
nous ont fourni aussi bien quelques éléments pour garder la ligne droite de la logique
du sujet.

0.7. Canevas du travail

Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en


quatre chapitres suivants :
1. Le premier chapitre parlera des généralités sur la téléphonie classique ;
2. Le deuxième chapitre abordera les concepts du PABX ;
3. Le troisième chapitre mènera une étude d’opportunité qui va consister à la
présentation de l’hôtel CHERIFFETE ;
4. Le quatrième et dernier chapitre procédera au déploiement du réseau téléphonique
classique via le PABX KX-TEM824 au sein de l’hôtel CHERIFFETE.
4

PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LA TELEPHONIE


CLASSIQUE

[1] [2] [5] [7]


1.1. Introduction

La commutation téléphonique est une branche des télécommunications qui a pour objectif
l’établissement d’une liaison de « conversation » entre deux correspondants grâce à la mise en œuvre
de deux techniques, à savoir :
-La commutation ;
-La transmission ;

La commutation étant chargée de mettre en place les différentes connexions


nécessaires à l’établissement de la liaison, le fonctionnement de ses divers organes est
provoqué par le demandeur à l’aide des équipements appropriés de son installation. Une fois
la commutation terminée, tous les organes sont libérés et disponibles pour l’établissement
d’autres liaisons à effectuer.

La transmission s’occupe du transport de l’information émanant des extrémités du


circuit. Elle doit assurer ce transport dans des conditions telles que le destinataire puisse
utiliser normalement les signaux reçus.
Le réseau téléphonique est basé sur 4 technologies : celle des postes téléphoniques, des
lignes d’abonnés, des centraux téléphoniques et des systèmes de transmission interurbaine.
De ces quatre technologies, c’est celle des « lignes d’abonnés » qui eut lieu
premièrement. Elle était faite d’un simple fil de fer semblable aux lignes télégraphiques, et
cela fut réalisé en France en 1845 et en Grande Bretagne en 1877 où Thomas DOOLITTLE
remplaça le fer par le cuivre et ajouta en plus un deuxième fil à la ligne. Ainsi, débuta l’ère
des premières lignes téléphoniques à deux fils, le 10 Mars 1876 à Boston aux USA.
Dès le début de la téléphonie, la transmission inter-centrale fut assurée à priori avec de
simples fils de cuivre de gros diamètre. Progressivement, du gros fil de cuivre on assistera à
l’introduction de bobines de Pupin, des amplificateurs à tubes électroniques ou à transistors,
la contre réaction, les câbles sous-marins, les transmissions par ondes radioélectriques, les
faisceaux hertziens et les satellites de télécommunication qui ont permis de téléphoner sans
peines aux correspondants plus proches qu’aux plus distants.
Pour interconnecter « n » points deux à deux, il faut établir un nombre de liaisons égal
à:
(n−1)
N L=n
2 (1.1)
B

E
A
5

Figure 1.1. Liaisons directes entre plusieurs correspondants.

Dans ce cas, pour « n » abonnés d’un réseau téléphonique, chacun d’eux devrait
posséder « n-1 » postes téléphoniques reliés par ‘n-1’ lignes aux « n-1 » antres abonnés. Ceci
poserait un énorme problème tant technique qu’économique aux exploitants et aux abonnés
du réseau au fur et à mesurer que « n » croîtrait.
Cette difficulté fut alors surmontée en organisant le réseau de telle sorte que chaque
abonné puisse disposer que d’un seul poste téléphonique relié à une seule ligne à un « central
téléphonique » équipé d’un commutateur (Switch en anglais). Ce dernier est destiné à
commuter ou aiguiller les communications des abonnés appelants vers las abonnés appelés
correspondants aux demandes effectuées.
Dans ce but, un commutateur de 21 directions fut mis au point le 28 Janvier 1878 à
New Haven aux USA. Ainsi naquit la technique des commutateurs ou de commutation. D’où,
dans tout réseau téléphonique l’organe central est le commutateur.

1.2. Téléphonie classique

La téléphonie classique concerne les systèmes de téléphonie fixe, analogique ou


numérique, où les postes téléphoniques des abonnés sont reliés par des lignes câblées au
central téléphonique. On parle de Réseau Téléphonique Commuté Public ou RTCP.

1.2.1. Techniques de commutation


1.2.1.1. Principe de la commutation

Un appel téléphonique débute lorsque l'abonné demandeur décroche son combiné et


attend la tonalité. Cette opération ferme un commutateur électrique, provoquant la
propagation d'un courant électrique sur la ligne de l'abonné, situé entre l'endroit où se trouve
le demandeur et les locaux du central automatique. Le central détecte ce courant et renvoie
une tonalité caractéristique combinant deux notes, facilement reconnaissable par les machines
comme par les usagers. Lorsque le demandeur d'appel entend la tonalité, il compose alors sur
6

le clavier de son poste une séquence de chiffres qui identifie un autre abonné. L'équipement
de commutation du central interrompt la tonalité sur la ligne, dès la réception du premier
chiffre. À la réception du dernier chiffre, il détermine si l'abonné demandé dépend du même
central que le demandeur ou d'un central différent.
S'il dépend du même central, une série d'impulsions électriques se déclenche alors sur
la ligne de l'abonné demandé. Ce courant alternatif d'une fréquence de 50 Hz provoque
l'émission de sonneries sur le poste du destinataire. Si l'abonné demandé décroche son
combiné, un courant continu s'établit sur sa ligne. Le central le détecte, interrompt la sonnerie
et établit la connexion entre les deux abonnés. Des relais d'occupation sont alors activés sur
les lignes des deux abonnés, les portant à un potentiel particulier, de telle sorte que si un
troisième abonné tente d'appeler l'un deux, il reçoit le signal « occupé ».
Si l'abonné demandé dépend d'un central différent, le central émettant l'appel (central de
départ) commence par établir une connexion via le réseau avec le central de l'abonné
demandé (central d'arrivée). Lors de cette opération, le central de départ doit communiquer au
central d'arrivée l'identité de l'abonné demandé. Le central d'arrivée déclenche ensuite les
procédures de sonnerie, de détection d'une réponse et de notification au central de départ.
En terminologie téléphonique, l'appel est considéré comme terminé dès lors que
l'abonné appelé a répondu, et non quand il a raccroché. Lorsque la communication s'achève,
l'un des abonnés, ou les deux, raccroche en replaçant le combiné sur son socle, ou en
enclenchant la position off du combiné. Cette manœuvre ouvre le commutateur et interrompt
le courant continu. Le central engage alors la procédure de suppression de la connexion.
En établissant et en interrompant une communication, le central de l'abonné appelant envoie
en parallèle une notification au centre informatique de facturation. L'abonné appelant paie la
communication en fonction de l'éloignement du destinataire, de la durée et de l'heure de
l'appel, selon un barème fixé par la société de télécommunications. Si le destinataire ne
répond pas, l'appel n'est pas facturé.

1.2.1.2. Types de commutations

Sur les premiers réseaux, la commutation se faisait à la main par des opérateurs
travaillant sur des pupitres dans les centraux téléphoniques. Lorsque les réseaux
téléphoniques s'étendirent, la commutation manuelle se révéla trop lente et trop coûteuse en
main-d'œuvre. Ces considérations économiques amenèrent alors les ingénieurs à concevoir
des systèmes électromécaniques et électroniques, capables d'effectuer une commutation
automatique au sein des centraux téléphoniques.
On distingue alors la commutation manuelle et la commutation automatique.
1.2.1.2.1. Commutation manuelle

Dans ce système, un opérateur ou une opératrice se tenant devant un panneau de


contrôle répond aux appels des abonnés, établit manuellement les communications demandées
7

entre les correspondants demandeurs et demandés à l’aide des cordons qui effectuent des
jonctions entre leurs diverses lignes.
En cas de demande d’appel, la lampe correspondant à la ligne de l’abonné demandeur
s’allume, et communique à l’opérateur numéro du l’abonné avec qu’il veut entrer en
communication et l’opérateur relie manuellement leurs deux lignes à l’aide d’un cordon muni
des fiches Jack de connexion. A la fin de la communication, l’opérateur libère les deux lignes
en débranchant le cordon.

1.2.1.2.2. Commutation automatique

Un commutateur automatique fonctionne sans l’intervention d’un opérateur pour établir les
communications entre les abonnés demandeurs et demandés ; d’où on l’appelle
« autocommutateur ». On distingue des systèmes électromécaniques et électroniques.

1.2.1.2.2.1. Systèmes électromécaniques

1) Système rotatif
Le système Strowger ;
Le système à enregistreur.

2) Système crossbar

1.2.1.2.2.2. Systèmes électroniques

Ces systèmes se sont fortement développés grâce à l’invention du transistor en 1948


par Bardeen et Brattarris des Laboratoires BELL (USA).
Avec l’avènement de l’informatique, un groupe d’enregistreurs et de traducteurs
associés peut être remplacé par un ordinateur fonctionnant en « temps partagé » (Time
Sharing).
8

Figure 1.2. Principe de fonctionnement d’un système électronique à temps partagé.

Le Time Sharing consiste à allouer la ligne et les organes de communication « à tour


de rôle » entre plusieurs usagers. Ces derniers utilisent, chacun à son tour, un circuit commun.

1.2.2. Description et Fonctionnement


1.2.2.1. Poste téléphonique

Il a pour rôle de transformer l’onde sonore en signal électrique à l’émission et de


transformer le signal électrique en onde sonore à la réception.
En outre, le poste téléphonique permet de :
Signaler l’appel d’un correspondant ;
Provoquer l’établissement d’une communication ;
Signaler la fin d’une communication.
Dans ce but, le poste téléphonique comporte, d’une part des « organes de conversation » et
d’autre part des « organes de signalisation ».

1.2.2.1.1. Poste téléphonique à cadran d’appel

Il fonctionne par l’alimentation en batterie centrale placée au niveau du central


téléphonique dans lequel est logé l’autocommutateur ; il est constitué essentiellement d’un
interrupteur manœuvré par le disque lors de son retour au repos.

Figure 1.3. Poste téléphonique à cadran d’appel.


9

a) Organes de conversation :

Le microphone ;
Le récepteur ;
La bobine d’induction.

b) Organes de signalisation :
b-1) Récepteur d’appel : En général, c’est une sonnerie dont le fonctionnement est assuré
par le courant alternatif de fréquence 50 Hz envoyé sur la ligne par le au centre de
rattachement ou commutateur sous une tension de 80 volts.
b-2) Crochet commutateur
Il est constitué par un ou plusieurs contacts électriques qui sont manœuvrés lorsque le
combiné est retiré de sa position de repos.
Dans les postes à batterie centrale, le crochet commutateur au travail renvoie la ligne sur le
microphone et la bobine d’induction. Le courant continu circule alors sur la ligne : le
microphone est alimenté et le centre de rattachement est prévenu du décrochage de l’appareil.
Si l’abonné est appelant, la circulation du courant continu provoque la recherche de
l’opératrice ou des organes qui recevront le numéro de l’abonné demandé.
Si l’abonné est appelé, on arrête l’envoie du courant d’appel (la source du courant d’appel est
toujours en série avec une source du courant continu).
Le contact électrique forme un interrupteur qui interrompt le circuit du courant continu autant
de fois que le chiffre à composer comporte d’unités :
1 fois pour le chiffre 1,
2 fois pour le chiffre 2, …
10 fois pour le chiffre 0.
Durées d’ouverture et de fermeture du contact qui produit les d’impulsion transmises au
central téléphonique de rattachement :
- Impulsion d’ouverture : 66  6 ms
- Impulsion de fermeture : 33  ms
- Durée nominale d’une impulsion complète :
- Durée de séparation de la dernière impulsion d’un chiffre de la première du chiffre suivant :
300 ms.
La vitesse moyenne de numération du cadran est de 1,5 sec par chiffre, ce qui correspond au
temps séparant la numération de 2 chiffres consécutifs.
1.2.2.1.1.1. Poste téléphonique à clavier de numérotation
Il est d’une utilisation plus simple et permet une numérotation plus rapide (40 ms au
minimum par chiffre plus le temps propre de l’opérateur). Le central téléphonique doit avoir
10

des dispositifs aptes à recevoir et à interpréter les signaux émis par ce type de poste
téléphonique.

Figure 1.4. Poste téléphonique à clavier de numérotation.


Le centre de rattachement doit avoir des dispositifs aptes à recevoir et interpréter les signaux
qui lui sont transmis par les postes téléphoniques à clavier de numérotation.
Des solutions, telles que variation d’impédance et l’émission de fréquences vocales, sont
utilisées pour la transmission des informations de numérotation vers le centre de rattachement
(commutateur).
Le principe du « clavier à fréquences vocales » repose sur l’émission simultanée de deux
courants dont les fréquences sont choisies de façon à éviter les imitations par la voix humaine
ou les bruits d’ambiance sans nécessiter l’utilisation de générateurs trop volumineux et
coûteux. Ces générateurs sont intégrés au clavier et alimentés par le courant continu qui
circule sur la ligne lorsque le poste est décroché.

F1 F2 F3

f1 1 2 3

f2 4 5 6

f3 7 8 9

f4 * 0 #

Figure 1.5. Constitution du code.


Pratiquement, le circuit interne de numérotation est conçu de la manière suivante :

1.2.2.1.1.2. Réseau commuté

Dans réseau téléphonique commuté, chaque poste téléphonique est raccordé par une
ligne individuelle à un commutateur, situé au niveau du central téléphonique, et dont le rôle
est de relier deux lignes d’abonnés entre elles pendant le temps nécessaire à l’échange d’une
communication.
11

Figure 1.6. Réseau

PT : Poste Téléphonique
LA : Ligne d’Abonné
CT : Central Téléphonique ou Commutateur Téléphonique
T : Central ou Commutateur de Transit

Chaque abonné est équipé d’un Poste Téléphonique (PT) relié par la Ligne d’Abonné
(LA) au Central Téléphonique équipé d’un Commutateur (Switch en Anglais) destiné à
aiguiller les communications des abonnés demandeurs (appelants) vers les abonnés demandés
(appelés). Le Commutateur Téléphonique de Transit sert à interconnecter plusieurs centraux
téléphoniques pour former le réseau (système) interurbain.

1.3. Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS)


1.3.1. Apport technologique

Un central téléphonique électronique numérique peut être considéré comme un


véritable système informatique. Les numéros composés sont traduits automatiquement, les
appels étant transmis à des vitesses de l'ordre du millionième de seconde. À partir du central,
la voix de l'abonné est convertie en signaux numériques, forme sous laquelle elle est
transmise au réseau. Un réseau numérique est très performant : la commutation et
l'acheminement sont rapides, le chemin le plus court est déterminé automatiquement pour
chaque appel, la maintenance des équipements est aisée et les pannes sont très rares.

1.3.2. Présentation
12

Le Numéris est le nom commercial du réseau téléphonique de France Télécom basé


sur la technologie RNIS ("Réseau Numérique à Intégration de Services", en Anglais ISDN,
Integrated Services Digital Network).
Ce réseau est conçu pour transporter les données (la voix, les images, les fax, ...)
séparément des informations de signalisation. Le RNIS doit son nom aux services
additionnels qu'il rend possible :

Présentation du numéro ;
Conversation à trois ;
Signal d'appel ;
Renvoi d'appel ;
Indication des coûts de communication, …

D'autre part, le Numéris permet d'obtenir un débit de 64 kbps garanti, ce qui offre une
fiabilité et un confort indispensable pour des usages nécessitant une grande qualité de service.
Le RNIS est un réseau entièrement numérique qui permet à tout un ensemble de services
d'être transportés sur les mêmes circuits. Ce réseau peut être considéré comme une extension
du réseau téléphonique commuté public, puisqu'il permet à n'importe quelle paire d'appareils
commutés compatibles de communiquer. Cela veut dire que le RNIS peut transporter
n'importe quel type de données telles que données sonores, données vidéo ou fichiers
d'ordinateur. Bien que souvent qualifié de technologie nouvelle, le RNIS existe depuis plus de
dix ans. Il s'agissait au début d'une innovation technique sans grande valeur pratique, mais la
récente explosion de l'intérêt porté aux réseaux de données — principalement l'Internet — fait
que le RNIS est de plus en plus pris en compte.
La motivation initiale étant de remplacer le réseau téléphonique analogique par un
réseau numérique moins bruyant, le réseau fut conçue autour de la notion de canaux séparés
opérant à 64 kilobits par seconde (kbits/s). Cette valeur vient du fait que la transmission
vocale analogique traditionnelle demande 8 000 échantillons par seconde, chacun étant codé
par 8 bits. Bien qu'il ne soit pas plus satisfaisant pour la transmission des voix, le débit de 64
kb/s est environ cinq fois plus rapide que ceux qui sont disponibles pour la plupart des
utilisateurs d'ordinateurs.
L'une des principales raisons de l'intérêt manifesté pour le RNIS est qu'il représente
une amélioration significative pour les applications en ligne. Cette amélioration de la qualité
est particulièrement visible dans les visioconférences et les conférences par ordinateur de
bureau, l'accès au World Wide Web et le transfert de fichiers de grande taille.

1.3.3. Fonctionnement du RNIS


13

Il est indispensable de disposer d'un adaptateur (TNA, Terminal numérique d'abonné)


pour pouvoir se connecter sur le réseau Numéris. Le débit est de 64 Kbits/s (128 en utilisant
deux canaux) au lieu de 56 Kbps avec les modems les plus rapides.
Les liaisons Internet par câble vous permettent de rester connecté à Internet de façon
permanente. Il n'y a plus besoin d'attendre que la connexion s'établisse avec le prestataire, car
la connexion avec ce dernier est directe.

Figure 1.7. Connexion TV et Internet par câble.

Les avantages :
On ne paye pas la connexion à la minute mais au mois, d'où un coût réduit,
La vitesse est largement supérieure à celle d'un modem ...
Le matériel nécessaire à une liaison par câble
Pour accéder à cette technologie il est nécessaire d'avoir :
Le câble ;
Un fournisseur d'accès par ce câble ;
Un modem-câble.
Un modem-câble est un appareil qui permet d'accéder à Internet via le réseau de
câblodistribution. Il possède deux types de connexions : une connexion de type coaxial (vers
le câble), une connexion de type Ethernet RJ-45 (vers la carte réseau de l'ordinateur).
Des vitesses de 10 Mbits/s peuvent être théoriquement atteinte, cependant cette bande
passante est partagée suivant l'arborescence qui vous relie à l'opérateur, ainsi il se peut que
vous partagiez votre bande-passante avec toutes les personnes de votre immeuble, c'est-à-dire
que si tous vos voisins téléchargent des vidéos, les performances ne seront pas au rendez-vous
...
14

Figure 1.8. Déploiement d’un réseau RNIS.

En France, le RNIS existe en deux versions, interfaces S et S2. Il est commercialisé


par France Télécom sous le nom de Numéris. Dans le cas de l'interface S, l'utilisateur dispose
de deux canaux B (bearer) à 64 Kbits/s et un canal D (delta) à 16 Kbits/s transportant la
signalisation pour les canaux B. L'interface S2 offre 30 canaux B et un canal D à 64 Kbits/s.
Aux États-Unis, l'équivalent de l'interface S2 (Primary Rate Access) comporte 24 canaux B et
un canal D. Dans les deux cas, l'interface S est destinée à l'utilisateur privé, l'interface S2 aux
utilisateurs industriels.

En pratique, il arrive souvent qu'un utilisateur ait besoin d'un nombre de canaux
compris entre 2 et 30. Les visioconférences de haute qualité, par exemple, demandent environ
16 canaux B.
Il existe plusieurs moyens d'obtenir le débit convenable pour une grande variété de services :
une technique appelée multiplexage inverse. La méthode la plus commune (appelée
BonDing : Bandwidth on Demand Interoperability Group, Groupe d'inter-utilisabilité par
largeur de bande à la demande) peut être employée avec les canaux RNIS habituels pour
fournir jusqu'à 63 canaux B combinés. Il existe d'autres possibilités : le Multilink PPP (conçu
pour le trafic Internet sur le RNIS) et le Multirate Service (un service Nx64 fourni avec le
service RNIS).
À l'inverse, un utilisateur n'a parfois besoin que d'un seul canal à 64 Kbits/s pour transmettre
des données à basse vitesse. C'est l'adaptation des débits, pour laquelle il existe également des
15

normes. Les deux plus communes sont V.110 et V.120. Elles assurent toutes deux que les
données plus lentes seront transportées en toute sécurité sur le porteur à haute vitesse.

1.3.4. Supports de Transmission


1.3.4.1. Boucle locale

La boucle locale, qui correspond à l'infrastructure raccordant le terminal d'un abonné


au central le plus proche, se compose habituellement d'un simple câble électrique, constitué
d'une paire de fils de cuivre torsadés. En pratique, on installe souvent un câble légèrement
plus gros, contenant par exemple 4 paires torsadées, afin de pouvoir faire évoluer sans frais
l'installation de l'abonné. À l'avenir, on envisage d'utiliser d'autres supports pour la boucle
locale, comme les réseaux câblés de télévision. Sur les premiers téléphones, le courant
circulant dans la boucle locale était alimenté par une batterie, mais aujourd'hui, la ligne
téléphonique fournit l'alimentation électrique nécessaire depuis le central.

1.3.4.2. Transmission entre centraux

Dans la mesure où l'essentiel du réseau téléphonique est numérique, les liaisons entre
centraux correspondent en fait à des transmissions de données. Le matériel de communication
nécessaire peut être réduit grâce à l'emploi de techniques de multiplexage. En effet, la voix
occupe une bande de fréquences de 4 000 hertz, mais il est possible d'utiliser des fréquences
pouvant atteindre plusieurs mégahertz pour transmettre des milliers de communications
téléphoniques sur un même support.
Les centraux peu éloignés sont en général reliés par des câbles enterrés, généralement
des câbles coaxiaux (voir Câble électrique). Ils se composent d'un fin fil de cuivre centré dans
une gaine de plastique, entourée d'un blindage en cuivre. Cette structure concentrique protège
ainsi le signal transmis des interférences électromagnétiques (voir Électromagnétique,
rayonnement).
Un faisceau de câbles peut comporter jusqu'à 22 paires coaxiales, disposées en
anneaux serrés et gainés de polyéthylène et de plomb, et peut acheminer plus de 130 000
communications téléphoniques simultanées. Sur de longs parcours, l'utilisation de câbles
nécessite l'implantation à intervalles réguliers de relais d'amplification, appelés répéteurs.
Dans le cas de transmissions sur de longues distances, on peut également utiliser des
faisceaux hertziens, c'est-à-dire des ondes radio, généralement des micro-ondes, qui sont
répétées de station à station, distantes en moyenne de 40 km. Environ 600 conversations
téléphoniques peuvent être ainsi véhiculées sur un canal de relais hertzien.
Les centraux numériques peuvent être aussi reliés par des fibres optiques. Les
messages sont alors codés en impulsions lumineuses et transmis le long de ces minces fibres
de verre. Un câble optique peut comporter jusqu'à 50 paires de fibres, chaque paire pouvant
établir 4 000 connexions téléphoniques simultanées. Contrairement à la transmission par
câbles et par faisceaux hertziens, les fibres optiques permettent de relier sans répéteurs des
16

villes distantes de plusieurs centaines de kilomètres, avec des débits très importants. C'est
pourquoi, en France, l'ensemble du réseau longue distance est aujourd'hui constitué de fibres
optiques, les relais hertziens ayant été démontés.

1.3.5. Structure

Un réseau RNIS comprend trois zones essentielles :


La partie Branchement ;
La partie Distribution ;
La partie Transport.
Partie Branchement
C’est la partie reliant les clients (abonnés téléphoniques) aux points de Concentration.

Figure 1.9. Partie Branchement.


Partie Distribution
Au-delà du point de Concentration commence la partie Distribution où des câbles de moyenne
capacité relient les points de concentration à un sous-Répartiteur.
17

Figure 1.10. Partie Distribution.


Partie Transport
En mont de la partie Distribution on découvre la partie Transport où chaque sous- Répartiteur
se connecte à un répartiteur via un câble de forte capacité.

Figure 1.11. Partie Transport.

1.4. Conclusion

La téléphonie classique concerne les systèmes de téléphonie fixe, analogique ou


digitale (numérique), où les postes téléphoniques des abonnés sont reliés par des lignes
câblées au central téléphonique. On parle de réseau téléphonique commuté public ou RTCP,
qui offre de multiples services tels que la conservation téléphonique entre abonnés, l’échange
des messages, la transmission et la réception de Fax, l’utilisation d’un minitel (RNIS),
accéder à l’Internet, …
Dans le prochain chapitre, nous allons effectuer une étude descriptive et fonctionnelle du
PABX.

DEUXIEME CHAPITRE CONCEPTS DU PABX


[3] [6] [8] [9] [10]
2.1. Introduction

Leur histoire suit l’évolution des autocommutateurs publics, les premiers


autocommutateurs numériques faisaient appel à des composants électroniques discrets ou très
peu intégrés. A partir de 1980, les circuits VLSI de télécommunication COFIDEC, SLIC, etc,
ont permis de généraliser la commutation temporelle aux équipements de plusieurs milliers de
terminaux puis, de l'étendre aux équipements de taille plus modeste (quelques dizaines de
terminaux).
On distingue 5 générations d'autocommutateurs :
18

a) La 1ère dans les années 60-70, utilisait la commutation spatiale électromécanique de


type rotatif ou crossbar et une unité de commande rudimentaire à base de logique
câblée. Elle se distinguait par la pauvreté des facilités téléphoniques ;
b) La 2ème, dans les années 70, utilisait encore une commutation spatiale mais à base
d'électronique. Dotée d'une unité de commande à base de microprocesseurs et de
programmes enregistrés elle offre des services téléphoniques nouveaux tels que :
Emission d'information d'attente pendant la mise en réserve d'une communication extérieure ;
Communication à plusieurs interlocuteurs : conférence ;
Transfert statique d'appel d'un poste sur un autre poste ;
Numérotation abrégée ;
Répétition automatique d'un appel ;
Réacheminement automatique d'un poste sur un autre en cas de non réponse ;
Le réveil: fonction de rappel à l'heure, etc. ;
La messagerie écrite ;
Les applications décentralisées de traitement de textes et de passerelle avec des réseaux de
transmission de données
c) La 3ème dans les années 80, inaugure la commutation temporelle et l'architecture
multiprocesseurs (grâce au développement des processeurs). Elle intègre aux services
des autocommutateurs de 2e génération les services de transmission de données. Par le
biais d'adaptateurs synchrones V24 le téléphone numérique transmet aussi des données
sur paire torsadée, sans nécessiter de modem. On peut mettre en œuvre. Ce type
d'organisation permet la première intégration voix-données sur le support commun de
distribution interne à l'immeuble. Avec cette génération le téléphone s'enrichit des :
Touches de fonction pour : renvoi, conférence, rappel automatique, etc ;
Gestion multi ligne pour permettre à l'utilisateur l'usage de plusieurs lignes ;
Afficheurs alphanumériques pour informer l'usager de l'origine de l'appel (réseau public ou
privé, nom de l'appelant) ou pour une mini-messagerie ;
Inter phonie ;
Prise en compte du RNIS et des terminaux numériques.
d) La 4ème à partir des années 90, se distingue de la 3ème par une structure se rapprochant
de l’informatique distribuée architecture décentralisée et une commutation de circuit
multi-débit. Cette génération offre toutes les possibilités du numérique, d'où son
qualificatif d'autocommutateur multiservice. Véritable centre de communications, il
est connecté à toute la gamme de services numériques disponibles : SDA, NUMERIS,
TRANFIX, TRANSPAC, et assure en amont la concentration des trafics asynchrones
grâce aux fonctions intégrées de PAD ;
ème ème
e) La 5 génération poursuit l’évolution amorcée avec la 4 génération, c’est à dire
intégration de plus en plus forte avec l’informatique :
Connexion vers Ethernet ;
19

Voix sur IP ;
Intégration messagerie vocale et messagerie électronique (messagerie unifiée) ;
Certains modèles intègrent en plus de la fonction téléphonie la plupart des services
informatiques (http, ftp, mail, firewall, accès internet Internet)

2.2. Définition d’un PABX

PABX = Private Automatic Branch eXchange


Synonymes : autocommutateur privé, commutateur privé, Installation privée (IP), PBX
(utilisé par les anglo-saxons).

2.3. Rôle

Equipement de télécommunications servant à fournir une connexion téléphonique


interne et externe aux différents membres d’une entreprise.
Il possède les fonctions de :
Concentrateur de ressources téléphoniques (terminaux voix, données, liaisons
externes) ;
Commutateur de ressources téléphoniques (connexion des terminaux entre eux et vers
l’extérieur) ;
Fourniture de services aux utilisateurs : numérotation privée à l’intérieur de
l’entreprise, renvoi d’appel, accès extérieur par le 0 ou le 9, multi-ligne, musique de garde,…
Fourniture de services aux exploitants : gestion des coûts, du trafic,…

2.4. Fonctions d'un PABX

Les fonctions d’un PABX sont les suivantes :


De relation (réception des demandes, envoi des réponses.. via signalisation) ;
De commande (recherche itinéraire, taxation, signalisation, rupture communication...) ;
De connexion (mise en place d'un support de communication) ;
De surveillance (qualité, état) ;
D'exploitation (observation du trafic, évolutions...) ;
De maintenance (tests, taux d'erreurs, localisation des défauts) ;
De services particuliers (CTI ...).

2.5. Eléments de base


Les éléments de base d’un PABX sont :
20

Mémoire ;
Unité centrale ;
Interfaces externes et réseau de connexion.

2.6. Structure et fonctionnement du PABX


2.6.1. Structure matérielle

Le PABX est piloté par une unité centrale avec ses mémoires. Cette unité de contrôle
est le cerveau du PABX : elle réalise les fonctions de détection d’un appel, de génération de la
tonalité, d’interprétation des numéros composés et du routage des appels. Elle agit sur le
réseau de connexion pour faire les bons aiguillages en fonction des appels survenant sur les
interfaces usagers et réseau externe.
Chaque constructeur a ses spécificités de réalisation, mais les principes de base restent
les mêmes.
Il existe des systèmes à UC doublée ce qui facilite la mise à jour des systèmes et des
bases de données client et a un coût peu important s’il s’agit d’un PABX de plus de 100
postes.
L’énergie de base des PABX (comme pour les commutateurs publics) est des 48 volts
continus, ce qui nécessite des systèmes redresseurs-stabilisateurs pour passer de 220 V
alternatif à 48 volts. Il faut en plus des convertisseurs 48v – 5v pour alimenter une bonne part
de l’électronique.

Figure 2.1. Structure matérielle du PABX.

2.6.2. Ensembles fonctionnels

Fonction principale : établir une liaison temporaire entre une entrée et une sortie
(réseau de connexion).

Figure 2.2. Structure fonctionnelle du PABX.


21

UC : Unité de commande, calculateur généralement sous UNIX


RCX : Réseau de Connexion,
Sup : Supervision,
Interface : "Joncteur" vers réseau, "équipement d'abonné" vers terminaux.

2.6.3. Caractéristiques physiques du PABX

Les PABX se caractérisent par différents paramètres dont voici les principaux :

Nombre maximal de postes en interne et de lignes externes (RTC ou Numéris, en T0 et


T2, qui proposent 2 ou 30 canaux de communication) gérés ;
Capacités d’interfaçage avec des réseaux de transmission de données externes, en X25,
en ATM ou sur des lignes louées notamment, des types de connexion principalement
intéressants dans le cadre d’une entreprise multi-site, une telle installation permettant la
constitution d’un "réseau" de PABX pour, par exemple, partager l’annuaire des utilisateurs ;
Nombre de postes analogiques (pour ceux qui gèrent encore des postes de ce genre,
incapables d’accéder aux fonctions sophistiquées du PABX) et numériques supportés ;
Possibilités de raccordement avec des ordinateurs (via des interfaces S0 et V24) ;
Nombre de téléphones sans fil DECT gérés ;
Capacités d’évolution du PABX, cartes qui étendent leurs capacités tant en nombre de postes
internes que de lignes externes.

2.7. Types d’interfaces existant sur un PABX


Il existe deux types interfaces sur un PABX :
Interface interne ou usager ;
Interface externe ou réseau.

2.7.1. Interfaces internes ou usagers

Ils permettent de connecter des postes téléphoniques ou des terminaux de données.


Z interfaces analogique 2 fils (les interfaces analogiques 4 fils ont vécu) ;
I interfaces numérique dédiée inspirée de RNIS : 2 fils symétriques, n canaux B à 64 kbits et 1
canal de signalisation de 8 à 64kbits/s, portée de 800m à 3000m, nécessite des terminaux
propriétaires ;
S0 interface RNIS normalisée (4 fils, 2 canaux B à 64bits et 1 canal D à 16k, distance 150m à
800m.
2.7.2. Interfaces externes ou réseau
22

Le PABX possède les interfaces externes suivantes :


Analogique BCA vers le RTC (boucle de courant alimentée) ;
Analogique vers lignes louées (LL) LSA 4 fils ou 2 fils ;
Numérique vers X25 (V24 ET V11, abandonné) ;
Numérique vers lignes louées LS (MIC jusqu’à 30 canaux à 64kbits/s modulable (12 canaux,
15, 20, 25, 30) ;
RNIS T2, voisin du MIC, modulable également ;
RNIS T0 : groupement possible de T0 jusqu’à 12 canaux ;
QSIG T2 spécial pour raccorder 2 PABX (protocole différent de RNIS) ;
Fibre optique.
Les interfaces internes sont aussi appelés interfaces ‘lignes’ et les interfaces externes interface
‘trunk’.
Les lignes externes peuvent être configurées en
Ligne arrivée pour recevoir uniquement les appels ;
Ligne départ pour émettre uniquement ;
Ligne mixte

2.8. Lignes et les postes analogiques


Sur le même principe que les lignes de raccordement extérieur, les lignes internes
fonctionnent avec des niveaux de tensions et des modulations de fréquence. Elles permettent
le raccordement des lignes de postes:
Simples monobloc, bi-bloc : téléphone composé d'un combiné avec un clavier intégré ou situé
sur le socle, pour le plus simple, équipé d'un répondeur, avec main libre écran clavier pour les
plus sophistiqués ;
Sans fil : raccordement d'une base radio pour la transmission à un ou plusieurs
combinés sans fil en analogique ou numérique ;
Messagerie vocale : connecter un dispositif de messagerie sur les systèmes non natifs,
ou d’ une autre marque ;
Portier sur ligne de poste simple : traiter la réception d'appels provenant du portier de
rue, et commander l'ouverture de la porte par le téléphone ;
Poste distant transitant sur le réseau téléphonique par une LS ;
Répondeur sur bande ou numérique ;
Sonorisation ou Public address ;
Recherche de personnes : appeler un BIP de tous les téléphones.
23

Figure 2.3. Postes analogiques.

2.8.1. Lignes numériques

Les lignes numériques permettent le raccordement de :


Poste "intelligent" communiquant avec le système par l'intermédiaire du clavier et de l'écran
offrant une multitude de services :
Visualisation de l'état des lignes, des usagers, du numéro de l'appelant interne/ externe, du
nombre d'appel ;
Le dépôt de messages écrits ;
La gestion simultanée de plusieurs appels ;
Station d'accueil pour interface V24, V120, V110, RNIS, CTI, de borne DECT, autre poste
numérique ou simple
Borne DECT ;
Interface V24, V120, V110, RNIS, CTI, de borne DECT, autre poste numérique ou simple.

2.8.2. Sans Fil

Il existe deux types de sans - fil :


Le sans-fil analogique
2 normes : l’ancienne CT0, la plus récente CT2/CAI ;
Norme CT0 : portée 150 à 400 mètres, fréquences : 26 à 41 Mhz ;
Norme CT2/CAI : portée 50 à 200 mètres, fréquences 864 à 868 MHz.
24

Figure 2.4. Postes sans fil analogique.


Le sans-fil numérique norme DECT :
Sans souffle ;
Peut gérer plusieurs combinés ;
Portée 250 à 400 mètres ;
Pas d'antenne ;
Un peu plus cher ;
Fréquences 1800 à 1900 MHZ.

Figure 2.5. Postes sans fil numérique.

2.9. Armoires ou les boîtiers

Il existe quatre gammes principales de PABX ou d'autocommutateur privé :


Les micro-commutateurs (de 5 à 10 postes internes) ;
Les autocommutateurs de petite capacité (de 10 à 50 postes environ) ;
Les autocommutateurs de moyenne capacité (50 à 350 postes environ) ;
Les autocommutateurs de grande capacité (de 350 jusqu'à plusieurs milliers de postes)

2.10. Services pour l’Installation et la configuration

Les PABX fournissent des services au niveau de l’installation :


SDA sélection directe à l’arrivée (le réseau public connaît les numéros abrégés du site et traduit le
numéro complet en numéro abrégé vers le PABX) ;
Plan de numérotage privé ;
Annuaire centralisé ;
Messagerie vocale intégrée ;
Discrimination, contrôle d’accès ;
Multi-société, multi-entité ;
Musique de garde personnalisée, message d’attente sur occupation, message de pré-décroché, aide
vocale interactive ;
25

Guides vocaux d’assistance à l’utilisateur ;


Accès aux réseaux externes au PABX (inter fonctionnement des signalisations), routage adaptatif et au
moins coût (LCR : least cost routing) ;
Distributeur automatique d’appel ou ACD ;
Téléphonie sans fil intégrée ;
Couplage téléphonie et informatique (CTI)

2.10.1. Evolution des PABX

En entreprise, le coût de l’ensemble des terminaux téléphoniques est sensiblement le


même que celui du PABX et l’amortissement habituel d’un PABX est de 7 ans. Une gamme
de PABX dure plus de 10 ans chez son fabricant :
Vers des PABX de petite ou moyenne capacité en réseau au lieu de gros PABX (avec URAD
Unité de Raccordement d'Abonnés Déportés éventuelle) ;
Les PABX restent essentiellement cantonnés à la téléphonie (débits < 64kbps) avec souvent
des interfaces propriétaires ;
Introduction de terminaux mobiles (CT2 ou DECT) en natif ou via un coupleur spécialisé (sur
PABX plus ancien) ;
Tentative vers le multimédia ;
CTI (Couplage Téléphone Informatique) ;
Dialogue avec des PABX d’autres constructeurs (absorption d'une autre société) ;
Construction de petits PABX à partir d’une UC de PC (PCBX).

2.11. Interconnexion de PABX

Nécessaire pour les entreprises multi-sites, l'objectif est de conserver au maximum les
services des PABX.

2.11.1. Solutions actuelles :


2.11.1.1. Solution publique :

Service à base de commutation de LS. Tarification à partir de seuils estimés,


introduction du protocole QSIG.
2.11.1.2. Solutions privées

Location de liens fixes (LS/TFIX) et constitution d'un RPIS (Réseau Privé à


Intégration de Services) ;
via RNIS (si volumes horaires restreints) ;
26

via satellites (sociétés internationales avec sites disséminés).


Un multiplexage voix-données sera généralement envisagé. Les protocoles de communication
des PABX seront souvent propriétaires.

2.11.2. Protocoles

Les protocoles d’un PABX sont :


Initialement propriétaires (ABC Alcatel, CORNET Siemens..) ;
DPNSS (Digital Private Networking Signaling System) norme de fait en GB mais
incompatible RNIS ;
Forum IPNS (Isdn Pabx Networking Specification) en 1990 entre les principaux
constructeurs pour promouvoir des équipements sur un même protocole permettant
l'interconnexion de PABX hétérogènes. IPNS sera basé sur ABC d'Alcatel puis évoluera vers
QSIG.

2.11.2.1. Protocole QSIG

Signalisation à l'interface Q (1992), norme ETSI ETS372 et ECMA/43 QSIG est


compatible Euro-ISDN (Q931), basé sur le protocole du RNIS, avec quelques ajouts tenant
compte des contraintes spécifiques aux réseaux privés. Services QSIG : appel de base,
identification de l'appelant, renvois (inconditionnel, non réponse, sur occupation), transfert
d'appel, ré routage pendant une communication.

Figure 2.6. Interfaces du protocole QSIG.

Interface Q = point de rencontre entre 2 réseaux privés de PABX hétérogènes


indépendant du transport (RNIS, TFIX, ...) ;
PTNX : PABX ou réseau de PABX homogène, le PTNX se comporte comme un PABX pour
les communications qui lui sont destinées et comme un organe de transit (routage) pour les
autres. Des services non normalisés doivent pouvoir traverser le réseau QSIG.

2.12. Couplage téléphonie - informatique


27

Le couplage du poste téléphonique et de l'informatique de la société permet un accueil


plus efficace (fiche client sur poste appelé, messagerie vocale personnalisée, appel d'un
opérateur à partir d'une consultation Internet, ...).
Une des tendances envisagées, pour les petites structures tout au moins, est d'assurer les
fonctions de PABX et de CTI par du matériel entièrement informatique (PC en réseau local)
via des cartes supportant la voix dans chaque PC ! (logiciel "NETMAIL" sur
MSexchange/Windows NT par exemple).

2.12.1. Applications CTI

Les CTI dispose les applications ci-après :


Messageries (vocale, fax, e-mail, pager...) ;
Base de données (Audiotel, dossier client, statistiques, serveur fax...) ;
Connexions (routage vers opérateur compétent ou serveur vocal, conférences).

2.12.2. Identification de l'appelant

L'identification est nécessaire pour les applications CTI,


RNIS : identification fournie lors de la présentation d'appel ;
RTC : possible par V23 entre 1ère et 2ème sonnerie ;
SDA : permet une première sélection ;
Demande d'identification (DTMF ou reconnaissance de la parole) par un serveur vocal.

2.12.3. Protocoles CTI

Lien direct (PC et téléphone reliés) : l'application CTI est sous le contrôle de
l'utilisateur.
Lien indirect (PC et téléphone ne sont liés que logiquement) : PC via réseau local relié
au PABX (serveur CTI). CSTA (Computer Supported Telecommunications Applications)
normalisé par l'ECMA en 1990 pour la liaison entre ordinateur et PABX. Les API ne sont pas
normalisées.

TAPI (Telephony API, 1993 par Microsoft) : standardisation des API (non conforme CSTA).
TSAPI (Telephony Services API, 1994 par Novell) : autre standardisation des API (conforme
CSTA).
28

Figure 2.7. Protocoles CTI.


2.13. Musique

Les différentes possibilités d'utilisation de la source de musique :


2.13.1. Interne
2.13.2. Externes

Support numérique type EEPROM, enregistrable avec magnéto externe ;


Tuner FM ;
Couplage tuner et EEPROM pour diffusion d'un message à intervalle de 15s et diffusion de radio libre
de droits ;
Flash card ;
Enregistrement possible à distance.

2.14. Taxation

Elle permet de visualiser en détail vos coûts téléphoniques mois par mois, service par service,
poste par poste, et de visualiser le trafic entrant : les appels perdus, nombre d'appels, moyenne
d'attente, durée des appels.

Il existe plusieurs types de taxations :


La taxation interne au PABX :
Type hôtel : à l'arrivée du client, ouverture de la ligne , attribution d'un numéro SDA, d'un nom, d'un
crédit temps, et d'une boite vocale. Au départ du client fermeture de la ligne et édition d'une facture
détaillée ;
Type standard : lecture des compteurs de postes mois par mois, et remise à zéro ;
Activation du fil de l'eau sur l'autocommutateur : avec une imprimante pour le listing des appels
effectués
La taxation externe au PABX
Le principe de la taxation externe est de récupérer les tickets de taxation du ou des PABX sur un lien
série (V24), ou TCP/IP (ETHERNET). Après stockage les tickets sont analysés par un logiciel
calculant le coût de chaque appel en le réaffectant au poste ou service qui l'a émis. Il est nécessaire de
29

renseigner les tarifs des opérateurs téléphoniques ainsi que leurs paramètres : crédit temps, prix de la
minute par direction (local, national, international, GSM, minitel, ...).

2.14.1. Tickets de taxation

Bloc de données au format ASCII comportant le type d'appel, entrant, sortant, le poste
appelant, le numéro formé, la date l'heure et la durée.

2.15. Passerelles GSM


2.15.1. Présentation

Connectée à un PABX, la passerelle GSM achemine les appels entrants et sortant via
le réseau de téléphonie mobile GSM / UMTS apportant ainsi une réduction des coûts des
communications fixe-vers-mobile et mobile vers-fixe aux centre d’appels et aux entreprises à
trafic GSM important.

Figure 2.8. Passerelle GSM.


Connectée aux équipements d’un opérateur alternatif, la passerelle GSM peut diminuer
le coût des terminaisons d’appel et ainsi augmenter les profits. Sa facilité d’installation et de
configuration, son évolutivité et sa flexibilité dans l’élaboration des scénarii d’acheminement
des appels en font un produit incontournable.

Figure 2.9. Architecture d'interconnexion du PABX à la passerelle GSM.


30

2.15.2. Fonctionnalités

Les fonctionnalités d’une passerelle GSM sont :

Passerelle équipée de 8 canaux GSM (ou 3G*), évolutive à 32 ;


Gestion des appels entrants et sortants par faisceaux (Groupe de cartes SIM) ;
LCR intégré : permet l’acheminement des appels sortants sur un faisceau GSM en fonction du
numéro émetteur de l’appel et le numéro appelé ;
Routeur intégré : permet l’acheminement de certains appels vers le réseau opérateur fixe ;
Call Back : permet à un collaborateur nomade de se faire rappeler par la passerelle puis de
pouvoir communiquer avec comme s’il était en interne ;
Serveur SMS* : Permet l’envoie et la réception de SMS ;
Smart Call Back : En cas d’appel sortant sans réponse, si l’appelé rappelle la passerelle,
l’appel est automatiquement acheminé vers l’extension initiatrice du premier appel ;
DISA : Il est possible d’appeler la passerelle puis de composer un numéro interne pour
joindre directement la personne souhaitée ;
Gestion avancée des crédits de communication sur chaque carte SIM en prenant en compte le
report des minutes et le jour de facturation ;
CDR : Rapport Détaillé des Communications ;
Statistiques d’utilisation des modules GSM ;
Configuration par PC via une connexion USB ou Ethernet
2.16. Paramétrage des PABX
Déclarer les numéros internes et externes ;
Définir les droits des postes : appels entrants, appels sortants, les 2, les possibilités (local, national,
international, 06 ;
Définir les numéros abrégés (SDA) ;
Définir les discriminations (catégories, profils).
2.17. Plan de numérotation
Le plan de numérotation d’une entreprise a pour objectif de fournir une solution cohérente et
homogène pour permettre aux usagers de s’appeler aisément entre les différents sites.
Numéros spécifiques classiques
0 extérieur ;
9 opérateurs.

2.18. Conclusion
Dans ce second chapitre, nous venons d’amener une étude générale sur
l’autocommutateur privé (PABX : Private Automatic Branch Exchange) qui se comporte
31

comme un central téléphonique permettant de gérer les appels téléphoniques internes et


externes d’une entreprise.
Il serait question dans le chapitre suivant de mener une étude d’opportunité.
32

TROISIEME CHAPITRE
ETUDE D’OPPORTUNITE
[4]
3.1. Introduction

L’industrie hôtelière appartient aux formes classiques de l’hébergement touristique et


en a longtemps été la forme principale. Les hôtels de touristique sont définis par la
règlementation congolaise comme des établissements commerciaux d’hébergement classés
qui offrent des chambres ou des appartements meublés en location pour une occupation à la
journée , à la semaine, ou au mois.
Notre étude s’effectue au sein d’une entité précise qu’il est important avant tout
présenté globalement. Il s’agira donc pour nous dans ce chapitre de présenter l’hôtel
CHERIFFETE.

3.2 Présentation

Crée en janvier 2018 l’hôtel CHERIFFETE est un hôtel d’hébergement privé,


appartenant au monsieur Ronsard BAENDE IYETSI. L’hôtel comprend 8 chambres et 2
bureaux dont une pour le directeur et l’autres pour le responsable comptable.

3.2.1. Dénomination et siège social

L’hôtel porte le nom de la fille du fondateur qui est le propriétaire de l’hôtel


CHERIFFETE, le siège de l’hôtel est situé à dans ville de mbandaka sur l’avenue IMBEKI
commune de WANGATA.

3.2.2. Objectif

CHERIFFETE est un lieu d’hébergement et de repos qui a pour objectif d’offrir un


service d’hébergement payant généralement pour de courtes périodes.
33

3.2.3. Organigramme
La figure ci-dessous montre l’organigramme de l’hôtel CHERIFFETE.

RESPONSABLE
DG
INFORMATIQUE

RESPONSABLE
COMPTABLE

LE
RECEPTIONNISTE

SERVANTE

CLIENT

Figure 3.1. Organigramme de l’hôtel CHERIFFETE.


3.2.4. Structure de fonctionnement

Sur ce point, nous allons donner les attributions de chaque poste.


a. Directeur général

Le poste d'hôtel avec le plus de responsabilités ou directeur général, sera responsable


en dernier ressort de tous les aspects de la gestion de l'hôtel. Il assume la responsabilité de
surveiller et de rendre compte des performances et d'apporter des changements stratégiques.
Ils peuvent avoir besoin d'intervenir et de superviser ou d'effectuer diverses tâches autour de
l'hôtel pour faire fonctionner les choses.

b. Responsable comptable

Le poste de responsable de la comptabilité de l'hôtel supervisera le service de


comptabilité et tout le personnel qui s'y trouve. Les responsabilités incluront de s'assurer que
l'hôtel surveille et documente correctement les revenus et les dépenses, gère le paiement des
employés et s'assure que les factures et les taxes sont payées correctement et à temps.
34

c. Responsable informatique

Enfin, l'un des postes les plus techniques de l'hôtel est le responsable informatique, qui
gère les systèmes informatiques, les réseaux et les processus de l'hôtel. Les responsabilités ici
peuvent aller de la garantie de systèmes de réservation opérationnels à la gestion et à
l'optimisation du cyber sécurité de l'hôtel et au maintien des normes de protection des
données.

d. Réceptionniste

Un réceptionniste dans un hôtel est quelqu’un qui travaille à la réception de l’hôtel et


qui est chargé d’accueillir et d’assister les clients de l’hôtel. Il est généralement les premiers
membres du personnel que les clients voie lorsqu’ils arrivent à l’hôtel et leurs rôle est cruciale
dans la création d’une première impression positive pour les clients.

e. Servantes

Les servantes jouent un rôle crucial dans un hôtel car elles sont responsables de
maintenir la propriété et l’ordre dans les chambres d’hôtel CHERIFFETE.

f. Client

Un client dans un hôtel est une personne qui paie pour l’hébergement et les services
offerts par l’établissement

3.2.5. Système informatique

L’objectif était de proposer un système de communication classique au sein de l’hôtel


CHERIFFETE qui est un lieu d’hébergement possédant un système de gestion de données tel
que : le mode de paiement et autres choses mais avec un système de communication bouche à
bouche

3.3. Critique de l’existant

Pour ce qui est du critique de l’existant, nous avons constaté un sérieux problème de
communication entre les clients et le réceptionniste de l’hôtel CHERIFFETE. Les clients de
cet hôtel ont du mal à se communiquer avec la réception une fois se trouvant dans une
chambre pour une demande d’un service ou un souci quelconque. Et cela dérange le bon
fonctionnement de l’hôtel. Mais, les agents de l’hôtel sont aussi concernés à ce problème.
35

3.4. Recommandation ou changement

Pour des raisons de fiabilité et de conformité, nous recommandons à l’hôtel


CHERIFFETE de déployer un système de communication propre à lui et en interne à l’aide
d’un PABX, qui va lui permettre de minimiser les coûts de communications téléphoniques
des opérateurs de la téléphonie cellulaire entre les agents pendant les heures de service et
entre le réceptionniste et les clients.

3.5. Conclusion

Dans ce chapitre, nous venons effectuer une étude descriptive et présentative de l’hôtel
CHERIFFETE, qui est notre champ d’action afin que nous ayons une idée claire de ce que
nous comptons faire.
36

QUATRIEME CHAPITRE
DEPLOIEMENT
[6] [11] [12]
4.1. Introduction

Le déploiement d'un système PABX dans un hôtel est une étape cruciale pour assurer
une communication efficace et professionnelle avec les clients. Cette installation nécessite
une planification minutieuse et une coordination entre les différents acteurs impliqués, tels
que les techniciens, les fournisseurs et le personnel de l'hôtel. Les matériels utilisés pour
installer un PABX doivent être choisis en fonction des besoins spécifiques de l'hôtel, tels que
le nombre de chambres, le nombre de lignes téléphoniques nécessaires et les fonctionnalités
souhaitées. Un déploiement réussi du PABX peut améliorer la satisfaction des clients,
augmenter la productivité du personnel et réduire les coûts liés aux communications.

4.2. Objectif

L'objectif poursuivi dans ce chapitre est de pouvoir déployer un réseau téléphonique à


l’aide d'un PABX dans l’hôtel est d'assurer une communication efficace et professionnelle
avec les clients, en permettant au personnel de l'hôtel de gérer facilement les appels entrants
et sortants.

4.3. Création du réseau téléphonique et Implémentation du PABX Panasonic KX-


TEM824

L’hôtel CHERIFFETE ne dispose pas d’un réseau téléphonique privé. D’où l’idée de
créer un réseau permettant à cet hôtel d’effectuer ses communications sans pour autant que les
agents et clients de l’hôtel CHERIFFETE puisse se déplacer.

4.3.1. Caractéristique

En rapport avec l’organisation l’hôtel CHERIFFETE, notre réseau téléphonique aurait


comme caractéristiques :

1) Architecture
37

Ce réseau sera implanté en structure centralisée, les postes téléphoniques s’appuyant


sur un poste central appelé poste opérateur, ce dernier permet d’octroyer des permissions aux
utilisateurs et des droits sur les appels.

2) Topologie physique

Sur le plan physique, c'est-à-dire la configuration spatiale du réseau, on va choisir


comme topologie physique en étoile en fonction du réseau téléphonique à mettre en place.
C'est la topologie la plus utilisée aujourd'hui en téléphonie classique. Elle consiste à
relier chaque postes téléphoniques à un central téléphonique privé appelé PABX par
l'intermédiaire d'un câble à paires torsadées en utilisant des connecteurs RJ-11.

3) Support de transmission

Chaque poste téléphonique (PT) sera relié à un PABX via un câble à paire torsadée.

4) Numérotation téléphonique

Tout poste téléphonique connecté à un réseau téléphonique doit posséder un numéro


unique. Le numéro téléphonique permet d’identifier un poste d’une façon unique dans le
réseau de l’hôtel CHERIFFETE. Etant donné que nous prévoyons d’avoir un nombre de
postes téléphoniques ne dépassant pas 100, nous optons alors pour le plan de numérotation à 3
chiffres (Plan 3).
La numérotation téléphonique qui est configurable à souhait car elle est virtuelle et
affectée à chaque poste téléphonique par le poste opérateur (configuration) lors de la
configuration matérielle des postes téléphoniques connectés au réseau.

5) Matériels à utiliser

a) Nombre de Poste téléphonique : en référence au nombre de bureau (2), la réception (1) et


de chambres (8). Le nombre est 11 postes téléphoniques.

b) Nombre de PABX : Nous optons pour 1 PABX de 24 extensions (lignes usagers) de la


firme Panasonic série KX-TEM 824.

4.3.2. Equipements réseau téléphonique


38

Les équipements réseau téléphonique permettent à un poste téléphonique de se relier à


un réseau :
Dans un réseau téléphonique, chaque poste téléphonique doit être équipé d'un port RJ-
11 permettant de relier le poste téléphonique au réseau téléphonique.

4.3.3. Création d’un réseau téléphonique avec un PABX KX-TEM 824

Le réseau de l’hôtel CHERIFFETE comprenant 11 postes téléphoniques et 1 PABX.


Après raccordement physique, à l’aide des câbles et connecteurs appropriés, les postes
téléphoniques munis chacun d’un port RJ-11, suivant une topologie en étoile.

Tableau 4.1. Caractéristiques matériels et logiciels du futur réseau téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE.

Matériel/Nom Spécification Numérotation Quantité P.U/ P.T


technique
PABX Panasonic série 1 840$ 840$
KX-TEM 824
de 24 ports RJ-
11
Poste Panasonic KX- Plan 3 11 47$ 517$
téléphonique TS500MX
Poste opérateur Panasonic KX- Plan 3 1 110$ 110$
T7730
Connecteurs RJ-11 30 0,8$ 24$
Câble Câble à paire 1 rouleau 120$ 120$
torsadée cat 5e
1611$

4.4. Schéma d’installation


39

La figure ci-dessous présente l’architecture de notre réseau téléphonique :

Figure 4.1. Schéma d’installation du réseau téléphonique de l’hôtel CHERIFFETE.


40

4.5. Construction du Système de base


4.5.1. Unité principale

Le KX-TEM824 a une capacité de base de 6 lignes extérieures (CO) et 24 extensions


(lignes internes). Il est capable de supporter les téléphones de propriétaire (Points), et
appareils de la ligne seuls tels que téléphones de la ligne seuls (SLTs), télécopie et terminaux
de données.
Pour étendre ses capacités, le PBX peut être équipé des composants facultatifs.

Figure 4.2. Panasonic KX-TEM824.


41

4.5.2. Diagramme de connexion du système


Le diagramme de connexion du système du PABX-TEM824 est comme représenté sur la
figure 4.3 :

Figure 4.3. Diagramme de connexion du système.

4.5.2. Déballage
Vérifiez les contenus de l’emballage.
Unité principale (Meuble de base) × 1
CD-ROM (contenant les manuels, etc.) × 1
42

4.5.3. Location et noms


La figure ci-dessous décrit les différentes composantes du PBX KX-TEM824 :

Figure 4.4. Description du PABX KX-TEM824.

4.5.4. Ouvrir/Fermer le capot frontal


4.5.4.1. Ouvrir le capot frontal

1. Insérez un tournevis plat dans la perforation (à la gauche du couvercle de la vis) et libérez


le couvercle de la vis. Tournez la vis dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour la
dévisser ;
2. Glissez le capot frontal vers la droite jusqu’à l’arrêt et soulevez-le.
43

4.5.4.2. Fermer le capot frontal

1. Accrochez le capot frontal sur le meuble (alignez les pointes du capot avec les réceptacles
du meuble). Glissez ensuite le capot vers la gauche jusqu’à ce qu’il se verrouille ;
2. Tournez la vis dans le sens des aiguilles d’une montre. Fixez le couvercle de la vis.

4.5.5. Insertion de la carte mémoire SD sur la carte MPR


La carte mémoire SD contient des logiciels pour tous les processus du PBX et toutes les
données du client. Vous devez insérer la carte mémoire SD avant la mise en service.

4.5.6. Installation des cartes optionnelles

Installez la carte alimentation (PSU) dans le slot le plus à gauche et les cartes de
services optionnelles dans des slots libres.
44

4.5.7. Installer la carte alimentation

1. Insérez le PSU le long des rails de guidage ;


2. Appuyez le levier en direction de la flèche pour que le PSU s’engage fermement dans le
connecteur de la carte fond de panier ;
3. Tournez les 4 vis dans le sens des aiguilles d’une montre, dans l’ordre indiqué par les
numéros 1 à 4, pour fixer le PSU.

4.5.8. Installer les cartes réseau/d’extension postes

1. Insérez la carte le long des rails de guidage ;


2. En tenant la carte comme suit, appuyez sur le levier en direction de la flèche pour que la
carte s’engage fermement dans le connecteur de la carte fond de panier ;
3. Tournez les 2 vis dans le sens des aiguilles d’une montre pour fixer la carte.
45

4.5.9. Connexion des postes

L’image ci-dessous explique comment faire la connexion d’un poste téléphonique au


central téléphonique.

4.6. Démarrage du PABX KX-TEM824

La carte mémoire SD doit être insérée dans le slot de la carte mémoire SD de la carte
MPR (CPU) avant le démarrage ;
Passez un bracelet de mise à la terre ou déchargez l’électricité statique de votre corps
en touchant la terre ou en portant un bracelet antistatique, avant de toucher le Switch de
remise à zéro système ou le bouton de réinitialisation ;
Une fois que vous avez démarré le PABX et que vous le déconnectez, n’effectuez plus
la procédure suivante pour le redémarrer. Sinon, les données programmées seront effacées.
Le PABX est alimenté même lorsque l’interrupteur général est en position "ARRET" ;
Le cordon d’alimentation AC est utilisé en tant que dispositif principal de
déconnexion; assurez-vous que la prise de courant soit installée près de l’appareil et qu’elle
est facilement accessible.

4.7. Personnalisation du PABX

La console de maintenance KX-TEM 824 (KX-TEM 824 Maintenance Console) est un


outil général de programmation système pour le PABX. La configuration rapide du console
de maintenance KX-TEM 824 vous permet de configurer aisément le PABX, afin de recevoir
des appels internes et externes, ainsi que de programmer des réglages de base, tels que la date
et l’heure.
46

4.7.1. Connexion d’un PC

Connectez le PABX au PC par le biais de l’interface série, afin de le programmer.

Figure 4.5. Connexion de l’interface série.

4.7.2. Installation de la console de maintenance KX-TEM 824 et sélection des données de


pays/zone appropriées

Pour les exigences système du PC (par ex. système d'exploitation, spécifications


matérielles).
1. a. Enregistrez le fichier setup de la console de maintenance KX-TEM 824 sur votre PC.
b. Double-cliquez sur l’icône pour exécuter le fichier setup.
c. Suivez les instructions de l’assistant.

2. a. Saisissez le Préfixe du pays approprié. La console de maintenance KX-TEM 824 sera


installée avec les données appropriées pour le pays/la zone spécifique.
b. Cliquez sur [Next].
c. Suivez les instructions de l’assistant.
d. Cliquez sur [Finish].
e. Cliquez sur [OK].
47

4.7.3. Programmation du PABX


4.7.3.1. Démarrage de la console de maintenance KX-TEM 824 et attribution des
éléments de base (Configuration rapide)

Lorsque vous lancez la console de maintenance KX-TEM 824 avec le code de


programmation du niveau Installateur et que vous faites la connexion avec le PABX pour la
première fois après l’initialisation (avec la configuration par défaut de l’usine), la
configuration rapide sera lancée automatiquement. Lors de la configuration rapide, vous
devrez paramétrer les éléments de base suivants:
Date et heure du PABX. La date et l’heure configurée sur le PC seront utilisées ;
Mot de passe de l’installateur pour la programmation par PC ;
Numéros de postes d’accueil. Les numéros de postes d’accueil pour tous les modes de service
(jour/déjeuner/interruption/nuit) peuvent être attribués ;
Type de numérotation programmable au type 1 ou type 2. Si le type 1 est sélectionné, " "
attribuera un préfixe à tous les numéros ;
Numéros d’appel du poste d’accueil et d’accès à la ligne libre/SAI (ARS) (0 ou 9). Les
numéros de fonction pour l’appel du poste d’accueil et d’accès à la ligne libre/ARS peuvent
être sélectionnés ;
Numéro d'appel de maintenance à distance. Saisissez le numéro de téléphone complet du
PABX (y compris le préfixe du pays). Si nécessaire, ce numéro sera utilisé pour accéder au
PABX à distance à des fins de maintenance.
1 Cliquez sur "Start" "Programs"
2. a. Saisissez le code de programmation du niveau Installateur (par défaut: 1234).
b. Cliquez sur [OK].
48

3. Cliquez sur "Connect""USB" ou "RS-232C" dans la barre de menu, selon le type de


connexion de l’interface série avec le PABX.

4. a. Saisissez le mot de passe système installateur (par défaut: 1234).


b. Cliquez sur [OK].

5. Lorsque les données du pays/de la zone ne correspondent pas:


a. Cliquez sur [OK] pour remplacer les données du pays/de la zone du PABX. Le
remplacement peut prendre plusieurs minutes ;
b. Suivez les procédures décrites dans "3". Démarrage du PABX " et redémarrez le PABX ;
c. Répétez les étapes 1 à 4 pour redémarrer la console de maintenance KX-TEM 824 ;
6. Suivez les instructions de l’assistant et attribuez les éléments de base (Configuration
rapide).
49

Le menu de programmation apparaît.


50

4.7.3.2. Attribution de la configuration automatique BRI (T0)

1. a. Double-cliquez sur "Configuration".


b. Double-cliquez sur "Slot".
c. Modifiez l’état de la carte BRI à OUS.
d. Cliquez sur [OK].

2. Cliquez sur "Tool" "BRI Automatic Configuration" dans la barre de menu.


3. a. Cliquez sur "Check" pour activer la carte BRI.
b. Cliquez sur [OK].
4. a. Saisissez le Subscriber Number pour les ports désirés.
b. Cliquez sur [Execute]. Les données de ligne RNIS, telles que le mode P-P/P-MP, TEI sont
automatiquement configurées.
c. Cliquez sur "Check Box" des ports désiré.
d. Cliquez sur [Data Apply].
5. a. Double-cliquez sur "Slot".
b. Modifiez l’état de la carte BRI à INS.
c. Cliquez sur [OK].
51

4.7.3.3. Attribution de la destination des appels réseau entrants Pour les utilisateurs de
réseaux analogiques (configuration DIL):

1. Double-cliquez sur "Incoming Call".


2. Double-cliquez sur "Port Setting & DIL".
3. Cliquez sur l’onglet "DIL".
4. Saisissez les numéros et sélections appropriés pour les éléments nécessaires.
5. Cliquez sur [OK].
52

4.8.3.4. Configuration du port d’extension pour l’utilisation de la console SDP

1. Double-cliquez sur "Configuration".


2. Double-cliquez sur "Extension Port".
3. Changez la connexion du port désiré à OUS.
4. Pour DPT Property, configurez le Type à
"DSS" et attribuez le numéro de Location.
5. Cliquez sur [OK].

6. Double-cliquez sur "Line".


7. Double-cliquez sur "DSS Console".
8. Double-cliquez sur "Main".
9. Saisissez le Pair Extension Number.
10. Cliquez sur [OK].
11. Double-cliquez sur "Flexible Key".
12. Saisissez les numéros et sélections appropriés pour les éléments nécessaires.
13. Cliquez sur [OK].
53

14. Double-cliquez sur "Configuration".


15. Double-cliquez sur "Extension Port".
16. Changez la connexion du port approprié à INS.
17. Cliquez sur [OK].

4.7.3.5. Confirmation de la connexion


4.7.3.5.1. Effectuer des appels

Pour appeler un autre poste :

Pour appeler un correspondant externe

4.8. Conclusion

Dans ce présent chapitre nous venons d’implémenter un réseau téléphonique avec un


central privé PANASONIC KX-TEM824 au sein de l’hôtel CHERIFFETE pour afin de
permettre aux agents de l’hôtel d’effectuer des communications téléphoniques à moindre coût
pendant les heures de services.
54

Conclusion générale
Dans ce travail, nous venons de faire la mise en place d’un réseau téléphonique classique via
le PABX KX-TEM 824 de la firme Panasonic au sein de l’hôtel CHERIFFETE dans le souci
d’équiper cet hôtel d’un moyen de communication pendant les heures de service enfin
d’éviter tout déplacement inutile d’un bureau à un autre ou des clients vers la réception.
A cet effet, le déploiement d’un réseau téléphonique classique au sein de l’hôtel
CHERIFFETE nécessite l’emploi des méthodes spécifiques.
Pour y parvenir, nous avons jugé bon d’organiser notre travail autour de quatre chapitres :
Au premier chapitre, nous avons parlé des généralités sur la téléphonie classique.
Au deuxième chapitre, nous avons abordé les concepts de base sur le PABX.
Au troisième chapitre, nous avons effectué une étude d’opportunité de l’hôtel CHERIFFETE.
Au quatrième et dernier chapitre, nous avons procédé au déploiement d’un réseau
téléphonique classique à l’aide d’un PABX au sein de l’hôtel CHERIFFETE.
Ceci permet de conclure avec assurance et fierté ce travail et de pouvoir affronter la vie avec
des nouvelles aptitudes. Toutes fois, nous restons ouvert et attentif à toutes les remarques et
critiques constructives qui peuvent enrichir ce travail.
55

Références bibliographiques
I. Ouvrages
[1] Bertrand PETIT, Architecture des réseaux, édition Ellipses, Paris, 20O7.
[2] Guy PUJOLLE, Transmission et réseaux, Dunod, Paris, 2007
[3] LESCOP Yves, Autocommutateur Privé : PABX, Hermes, Paris, 2008.
[4] Depliant de l’hôtel CHERIFFETE : Service documentation et archive, Kinshasa, 2022.
II. Notes de cours inédits
[5] Thierry NSALA, Cours inédit de téléphonie et techniques de commutation, L1
Télécommunications, URKIM/Kinshasa, 2021-2022.
[6] Ric LOPOTE LOKELE, Cours inédit d’atelier télécoms I : BTS et PABX, L1
Télécommunications, URKIM/Kinshasa, 2021-2022.
[7] Shico ZANDI MANGUMBE, Cours inédit de réseaux sans fil, L1 administration et
exploitation réseaux, URKIM, Kinshasa, 2021-2022.
III. Webographie
[8] http://www.setronic.ma, consulté le 18 Janvier 2023 à 17 heures 29’.
[9] http://www.pabx-fr.com/, consulté le 04 Mars 2023 à 22 heures 33’.
[10] http://www.linkcom.fr, consulté le 24 Juin 2023 à 23 heures 49’.
[11] http://doc.panasonic-tc.de, consulté le 26 Juillet 2023 à 00 heure 01’.
[12] http://doc.panasonic/tem-824.de, consulté le 30 Septembre 2023 à 09
heures 50’.
56
57

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