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Cet exercice vise à :
- Déterminer l’inductance L et la résistance r d’une bobine.
- Etudier les oscillations libres dans un circuit série RLC. - Etudier les oscillations forcées dans un circuit série RLC. Pour étudier le comportement de quelques dipôles, on réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 1. Ce montage comprend: • un générateur idéal de tension de force électromotrice E=10V ; • une bobine d’inductance L et de résistance interne r • deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R ; • un condensateur de capacité C, initialement non chargé • des interrupteurs K1, K2 et K3. On donne : R1 = R =50 𝛺 Partie 1 : Détermination de l’inductance L et de la résistance r de la bobine. Pour déterminer l’inductance L et la résistance r, on ferme les interrupteurs K1 et K3 (K2 ouvert) à l’instant t=0. 1.1 Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité de courant i au cours de l’établissement du courant dans le circuit. 1.2 Exprimer l’intensité Ip du courant en régime permanant en fonction de r , R et E. 𝑡 1.3 La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑝 (1 − 𝑒 −𝜏 ). Déterminer l’expression de la constante de temps 𝜏 en fonction de r , R et L. 𝑑𝑖 1.4 La courbe de la figure 2 représente la fonction = 𝑑𝑡 𝑓(𝑖), avec i l’intensité de courant dans le circuit au cours de l’ l’établissement du courant. En se basant sur le graphe : a. Montrer que L=0,8H b. Déterminer la valeur de la résistance r. 1.5 Calculer Emp l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine en régime permanent. 1.6 A l’instant 𝑡 = 𝑡1/2 , l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine est la moitié de sa valeur maximale. √2 Montrer que : 𝑡1/2 = 𝜏 . ln( ). √2−1 Partie 2 : Oscillations libres dans un circuit série RLC On ferme tout d’abord les interrupteurs K1 et K2 (K3 ouvert). Après avoir chargé complètement le condensateur, on ouvre K1 et on ferme aussitôt K3 (K2 toujours fermé) à un instant choisi comme nouvelle origine des temps t=0. La courbe de la figure 3 représente les variations de la tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique de résistance R en fonction du temps. 2.1 Montrer que la tension uR vérifie l’équation différentielle suivante en exprimant les deux constantes λ et T0 en fonction des paramètres du circuit. 𝑑2 𝑢𝑅 𝑑𝑢𝑅 4𝜋 2 + 2. 𝜆. + 2 . 𝑢𝑅 = 0 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑇0 2.2 Déterminer la valeur de C sachant que 𝑇 ≈ 𝑇0 . 2.3 Soit 𝐸𝑇 (𝑡) l’énergie totale emmagasinée dans le circuit à la date t. On considère deux instants t1 et t2 comme l’indique le graphe de la figure 3. 𝑢2 𝐶.𝐿2 𝑑𝑢 2 Monter que : 𝐸𝑇 (𝑡1 ) = 2𝑅𝑅2 [𝐶. (𝑅 + 𝑟)2 + 𝐿] et 𝐸𝑇 (𝑡2 ) = . ( 𝑑𝑡𝑅 ) 2𝑅 2 2.4 Calculer Ej l’énergie dissipée par effet joule dans le circuit entre t1 et t2 sachant que la droite (∆) est la tangentielle à la courbe 𝑢𝑅 (𝑡) à l’instant t2. Partie 3 : Les oscillations forcées On monte en série entre deux points A et B, une bobine (b) (𝐿 = 0,5𝐻, 𝑟 = 10 𝛺), un conducteur ohmique (D) (𝑅 = 90 𝛺) et un condensateur de capacité C. On applique entre A et B à l’aide d’un générateur de basses fréquences GBF une tension alternative sinusoïdale 𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = 𝑈. √2. cos(2. 𝜋. 𝑁. 𝑡 + 𝜑) de tension efficace constante U=3V et de fréquence réglable ; il passe dans le circuit un courant d’intensité 𝑖(𝑡) = 𝐼. √2. cos(2. 𝜋. 𝑁. 𝑡) (Voir figure 4) La figure 5 représente les variations de l’impédance Z du Circuit en fonction de la fréquence N. 3.1 En se basant sur la figure 4, déterminer à la résonance la valeur de l’impédance Z0 et la fréquence N0 et déduire que C = 67 nF. 3.2 Lorsque la fréquence N est réglée successivement sur les valeurs N1 et N2 avec 𝑁1 < 𝑁2 , 𝐼0 la valeur de l’intensité efficace prend la valeur 𝐼 = avec 𝐼0 l’intensité efficace à la √2 résonance. a. Monter que pour les deux fréquences N1 et N2 : 𝑍 = 𝑍0 . √2 b. Déterminer la largeur de la bande passante ∆𝑁 et calculer le coefficient de qualité Q. 3.3 Calculer à la résonance la puissance moyenne dissipée par effet joule dans le circuit.