économie
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économie
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II- LA NATURE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Les concepts de base de l’économie sont : les notions de besoin, de bien et d’utilité.
1- Notion de besoin
a- Définition
Le besoin est un sentiment de manque ou de privation ressenti par un individu ou un
groupe d’individus.
Selon la nature
On distingue :
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2- Notion de bien
a- Définition
Le bien est tout moyen ou toute ressource qui permet de satisfaire un besoin. Il est
dit économique s’il est issu du travail humain ou s’il est susceptible d’être
commercialisé. Le bien économique est dit rare ou limité. Il est à distinguer du bien
libre, qui est disponible en quantité illimitée et/ou qui s’obtient gratuitement et sans
travail humain. Exemple : l’air.
Selon la durée
On distingue :
Les biens non durables : ce sont des biens qui sont détruits ou qui
disparaissent par usage. Exemple : les aliments, le carburant, etc.
Les biens semi-durables : ce sont des biens qui ont une durée d’utilisation
relativement courte. Exemple : les fournitures, les petits matériels, etc.
Les biens durables : ce sont les biens qui ont une durée de vie relativement
longue. Exemple : les biens immobiliers, les biens mobiliers, etc.
Les biens de consommation finale ou biens finals : ce sont les biens qui
servent à satisfaire directement les besoins des individus.
Les biens de production : ce sont les biens qui servent à produire d’autres
biens. Remarque : on distingue deux types de biens de production que sont :
les biens de production durables (ou biens d’équipement des entreprises) et les biens
intermédiaires qui sont détruits au cours du processus de production, ou transformés et
incorporés au produit final ; on les appelle biens intermédiaires ou biens de
consommation intermédiaire. Exemple : les matières premières.
Selon la nécessité
On distingue :
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Selon l’aspect (la nature physique)
On distingue :
Les biens matériels : ce sont les produits qu’on peut toucher, voir, sentir ou
stocker. On les appelle communément biens.
Les biens immatériels : ce sont des biens qu’on ne peut ni toucher, ni voir, ni
sentir, ni stocker. On les appelle communément services. Ils désignent également les
activités humaines qui permettent de satisfaire des besoins.
Les biens complémentaires : ce sont des biens qui sont utilisés conjointement
pour satisfaire un besoin. Ils sont appelés des compléments.
Exemple : la pile et la torche ; la voiture et le carburant, etc.
Les biens substituables : ce sont des biens qui sont susceptibles de satisfaire
un même besoin. On les appelle des substituts.
Exemple : le beurre et la margarine ; le parfum et l’eau de Cologne, etc.
3- La notion d’utilité
L’utilité est la satisfaction retirée ou attendue de la consommation d’un bien ou d’une
combinaison de biens.
Elle permet de classer ou d’hiérarchiser les biens offerts aux différents utilisateurs, et
notamment aux consommateurs. L’utilité étant subjective, elle peut varier selon les
individus et les circonstances. En théorie, l’utilité est l’objet de toute activité
économique.
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Pour qui produire? C'est-à-dire pour qui ces biens doivent-ils être produits?
En d’autres termes, qui doit être habilité à profiter des biens et services proposés par
l’appareil productif?
1- L’analyse macroéconomique
C’est la démarche de l’analyse économique qui s’intéresse au fonctionnement global
d’une économie à travers l’étude de grandeurs significatives appelées agrégats
économiques.
2- L’analyse microéconomique
C’est la démarche de l’analyse économique qui s’intéresse aux comportements des
agents économiques, notamment des entreprises en tant que producteurs et des ménages
en tant que consommateurs.
CONCLUSION
L’économie explique comment les hommes organisent leurs efforts pour mettre en
œuvre les ressources pour leur bien-être. Autrement dit, elle explique la façon dont les
individus affectent les ressources rares à la production des biens et services destinés à la
satisfaction des besoins illimités.
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Chapitre 2 : LES AGENTS ECONOMIQUES ET LEURS RELATIONS
INTRODUCTION
Tandis que le professeur achète un livre, l’étudiant paie ses droits d'inscription,
l'agriculteur cherche à vendre sa production, l’industriel cherche de nouveaux
débouchés, etc. Chacune de ces personnes effectue un acte économique différent et joue
un rôle particulier dans l’ensemble de l'économie. Toutes ces personnes qui participent
à la vie économique sont appelées agents économiques et entretiennent des relations
économiques entre elles.
Ce sont des agents économiques ayant pour fonction principale la production de biens
et services marchands non financiers.
b- Les ménages
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ménages ordinaires (célibataires, familles) et les ménages collectifs (casernes,
hospices...).
Les ménages jouent un double rôle dans l'économie :
ils fournissent du travail, en échange duquel ils perçoivent des salaires qui
constituent leurs ressources principales ;
ils consomment des biens et services offerts par les autres acteurs, notamment
les sociétés non financières.
Ce sont les institutions et organisations qui rendent des services collectifs sans
rechercher de profit, ou qui agissent sur la répartition des richesses. Leurs ressources
principales proviennent des cotisations obligatoires effectuées par les autres agents.
Les administrations publiques regroupent l'État, les Collectivités territoriales, la
Sécurité
Sociale.
Ce sont des organisations ou institutions qui produisent des services non marchands
destinés à des groupes particuliers de ménages et/ou produisant sans but lucratif, des
services marchands destinés aux ménages. Leurs ressources principales proviennent des
cotisations versées par les membres, de la vente de services marchands sans but lucratif,
de subventions... Les ISBLSM regroupent les ONG, les syndicats, les associations, les
partis politiques,…
Ce sont les agents économiques qui ont pour fonction principale la production de
services d’intermédiation financière et/ou d’activités financières auxiliaires. Elles
assurent le financement de l’économie.
On distingue :
Les institutions de crédit que sont les banques, les caisses d'épargne et les
structures de micro finance. Elles produisent des services financiers qui consistent à
assurer l'émission de moyens de paiement, de placement, de financement et à collecter
l'épargne des autres agents.
Les entreprises d’assurance qui ont pour fonction de fournir des prestations
aux assurés lors de la survenance d'un risque. Les prestations, généralement financières,
peuvent être destinées à un individu, une association ou une entreprise, en échange de la
perception d'une cotisation ou prime.
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Remarque : L’ensemble des personnes qui utilisent les services des banques sur un
territoire donné constitue son taux de bancarisation. La bancarisation représente le
pourcentage de la population ayant accès au service bancaire.
f- Le reste du monde
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On regroupe ici les opérations entre unités résidentes
Reste du monde nités non résidentes
1- Définition
Le circuit économique est une représentation graphique simplifiée de l'activité
économique permettant de décrire au moyen de flux, les relations essentielles entre les
différents agents.
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les flux monétaires qui représentent les mouvements de monnaie. Exemple :
ménages salaire entreprises
NB : En général, les flux sont réciproques. A un flux réel (travail par exemple)
correspond en contrepartie un flux monétaire (salaire). Cependant, certains flux n'ont
pas de contrepartie : on dit qu’ils sont unilatéraux. C’est le cas par exemple des services
gratuits d'une administration publique (flux réel qui n'a pas de contrepartie monétaire
directe) ; don effectué par un ménage à une association qui est une ISBLSM.
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b- Le circuit complexe
Administrations publiques
Entreprises
Ménages
R.D.M.
Institutions de crédit
CONCLUSION
Face à la diversité et à la multitude des actes émanant des agents qui prennent des
décisions de production et d'échange de biens et de services, il est indispensable d'avoir
une vue globale et synthétique de la vie économique. Tel est l'objet du circuit
économique, qui permet de décrire les relations essentielles entre la production des
richesses, leur répartition entre les agents et leur utilisation.
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CHAPITRE 3 : L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
L’entreprise est un agent économique dont l’activité principale est de produire des
biens ou des services destinés à être vendus sur le marché. C’est une unité technique qui
combine et transforme des facteurs de production en un ensemble de produits ou de
services selon un processus de production donné.
Cette conception rencontre au moins deux limites : elle masque le rôle de cellule socio-
économique de l’entreprise en ne tenant pas compte de ses aspects humains et sociaux.
De plus, elle ne tient pas compte du fait que l’entreprise est une organisation et que les
mécanismes de coordination et de prise de décision ont une grande importance.
1- L’approche analytique
Elle fait une étude détaillée et parcellaire de l’entreprise qui est perçue comme :
2- L’approche systémique
Cette conception conçoit l’entreprise comme un système, c’est à dire un ensemble
d’éléments différenciés, interdépendants et en interaction, agencés de façon structurée et
ordonnés en fonction d’un but.
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Un système finalisé, car elle poursuit parfois un ou plusieurs objectifs et un but
précis, celui de faire du profit ;
Un système ouvert, car elle est en perpétuelles relations avec son
environnement ;
Un système dirigé, car son fonctionnement repose sur des centres de décisions
autonomes.
3- L’approche sociale
L’entreprise est un groupe social qui assure une fonction sociale à côté de sa fonction
économique. Cette fonction sociale est généralement centrée sur la satisfaction des
besoins sociaux des salariés. Selon cette approche, l’entreprise est perçue comme :
a- La taille ou la dimension
Les principaux critères de classification des entreprises selon la taille, en Côte
d’Ivoire, sont le chiffre d’affaires annuel et l’effectif, càd la taille du personnel. Ainsi,
on distingue :
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- La petite entreprise : c’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est
inférieur ou égal à 150 millions, et qui emploie au plus 50 personnes en permanence ;
- La moyenne entreprise: c’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel
est inférieur ou égal à 1 milliard, et qui emploie au plus 200 personnes en permanence ;
- La grande entreprise: c’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est
supérieur à 1 milliard, et qui emploie plus de 200 personnes en permanence.
b- L’activité
La notion d’activité renvoie à une classification des entreprises par branches, par
secteurs ou par filières.
Remarque : les mines font l’objet de controverses. En effet, certains auteurs les
classent dans le secteur primaire à cause du fait que leur exploitation est liée à
l’exploitation du milieu naturel, tandis que d’autres les classent dans le secteur
secondaire à cause des énormes investissements que nécessite leur exploitation et du fait
que les produits tirés des minerais subissent des transformations.
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Remarque : on note un quatrième secteur, appelé secteur quaternaire, qui prend de
l’ampleur. Ce secteur regroupe principalement les activités liées aux TIC, à savoir
l’information, la communication, les télécommunications,…
2- La classification juridique
On distingue classiquement les entreprises publiques et les entreprises privées.
Appelées également entreprises à participation financière publique, les entreprises
publiques comprennent :
Les sociétés d’Etat, dont les capitaux sont entièrement détenus par l’Etat ;
Les sociétés d’économie mixte, dont les capitaux sont détenus par l’Etat et par
des capitalistes privés.
Quant aux entreprises privées, elles désignent les entreprises dont les capitaux sont
entièrement détenus par des personnes privées.
On distingue principalement les entreprises individuelles et les entreprises
sociétaires.
La société civile
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Est civile la société dont l'activité est civile (agriculture, profession libérale,
construction ou gestion d'un immeuble) et qui adopte une forme civile, c'est-à-dire autre
que les formes réputées commerciales par l'Acte Uniforme relatif aux sociétés
commerciales et au groupement d'intérêt économique (SNC, SCS, SARL, S.A).
Les sociétés civiles sont généralement classées en sociétés immobilières et en sociétés
civiles professionnelles. Ces dernières sont constituées par les membres de professions
libérales (notaires, avocats, huissiers) ou soumises à un statut (architectes, experts
comptables). La gestion de la société est assurée par un ou plusieurs
gérants. Dans cette forme de société, les associés répondent de façon illimitée et
solidaire des dettes sociales.
Remarque : La société dont l'objet est civil et qui adopte une forme commerciale est
une société commerciale.
La société commerciale
La société de personnes
La société de capitaux
C’est une société dans laquelle les qualités de la personne des associés ne sont pas
prises en considération et où seuls importent les capitaux apportés.
En conséquence, les droits sociaux dans les sociétés de capitaux sont des valeurs
mobilières, en principe librement négociables.
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Les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence du montant
de leurs apports. Le type de sociétés de capitaux est la société par actions qui ne
comprend aujourd'hui que la société anonyme;
Elles sont généralement constituées pour réunir des capitaux importants. Elles sont
caractérisées par:
La responsabilité limitée des associés; ceux-ci ne sont responsables qu’à
concurrence du montant de leurs apports ;
Les titres remis aux actionnaires sont des actions négociables, c'est-à-dire
librement cessibles à des tiers.
La principale forme des sociétés de capitaux est la société anonyme (SA).
Les coopératives et les mutuelles constituent, avec les associations, l’essentiel des
formes juridiques adoptées par les entreprises du secteur de l’économie sociale, dont la
vocation est de constituer une voie médiane entre l’économie capitaliste (dans laquelle
le rôle du capital est prédominant) et l’économie administrée (dans laquelle l’Etat joue
un rôle essentiel).
Dans ce type d’organisation, les membres ont des droits égaux, chacun disposant en
A.G. d’une seule voix, quel que soit son apport.
Le surplus éventuel en fin d’exercice est soit réinvesti, soit redistribué entre les
membres possédant des parts sociales au prorata de leur participation à l’activité de
l’organisation.
CONCLUSION
L’entreprise est une communauté humaine dont la fonction principale est la
production de biens et services marchands.
Aujourd’hui, en plus de sa vision purement économique, l’entreprise doit favoriser la
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motivation des travailleurs et l’esprit d’équipe en vue d’atteindre de façon efficiente les
objectifs escomptés.
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THEME II : LE FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE
Chapitre 1 : L’ACTIVITE COMMERCIALE
INTRODUCTION
Initialement, l’activité commerciale est une activité d’échange de marchandises. Avec
le développement technologique, l’élargissement des marchés, l’exacerbation de la
concurrence, l’activité commerciale va considérablement évoluer, et va donner
naissance à des notions plus complexes telle que « le marketing » ou « la démarche
mercatique ».
I- LA CONNAISSANCE DU MARCHE
1- Définition du marché
Le terme marché désigne classiquement le lieu où s’effectuent les échanges, c'est-à-
dire le lieu de confrontation entre offreurs et demandeurs d’un bien. De ce point de vue,
il y a autant de marché qu'il y a de produits différents ; on parlera ainsi du marché de
l'automobile, du marché des logiciels, du marché des appareils électroménagers, etc...
Toutefois selon l’optique commerciale, le marché est défini comme l'ensemble des
personnes qui consomment actuellement ou qui sont susceptibles de consommer
potentiellement un produit.
2- Les différents types de marché
L’approche du marché du point de vue du produit permet de distinguer :
1- Définition
C’est la mesure de la demande d’un produit ou d’un service, compte tenu d’une
clientèle cible dans un marché géographique donné et de la présence de concurrents.
Une étude de marché est un ensemble de techniques qui permet de mesurer, d’analyser
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et de comprendre les comportements, les appréciations, les besoins et les attentes d'une
population donnée.
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2- Objet de la segmentation
La segmentation permet à l’entreprise de créer, de conserver ou d’élargir sa clientèle.
On segmente un marché pour mieux l’adapter aux besoins des clients et pour mieux les
satisfaire.
1- La politique de produit
Le produit est un bien matériel ou un service offert par l’entreprise à ses clients
potentiels. Il doit être en adéquation avec les besoins des clients.
La politique de produit est l’ensemble des décisions relatives aux caractères
intrinsèques des produits élaborés par l’entreprise.
b- La gamme de produits
Une gamme de produits est une famille de produits conçus pour satisfaire un même
besoin ou ayant le même but ou des buts complémentaires.
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Ses lignes : ensemble de produits variables autour d’un produit de base ;
Sa largeur : c’est le nombre de lignes qu’elle comporte ;
Sa longueur : c’est le nombre de produits dans une gamme
Exemples :
Les produits Gandour présentent les gammes suivantes : Joanna, Alice, Clara…
La gamme Joanna présente 7 lignes de produits : le lait, la pommade, la crème,
la poudre, le parfum, la lotion et le savon.
Le lait présente 3 variétés : le lait blanc, jaune et rose ;
La crème présente 3 variétés : blanche, jaune et rose.
Ainsi, la gamme Joanna a une largeur de 7 lignes de produits et une longueur de
11 produits.
Exercice d’application
Une entreprise X produit et vend trois(3) gammes de produits.
Travail à faire :
1) Quelle est la largeur de la gamme C ?
2) Quelle est la longueur de la gamme C ?
3) Quel est le portefeuille de produit de l’entreprise X ?
Réponses
1) La largeur de la gamme C est de 8 lignes.
2) La longueur de la gamme C est de 17 produits.
3) Le portefeuille de produit de l’entreprise X est de 29 produits
c- La marque
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C’est un signe matériel distinctif permettant d’identifier les produits, les services et
les objets d’une entreprise.
Elle a pour rôle de :
Véhiculer une image et de différencier le produit de l’entreprise de celui de son
concurrent ;
Permettre au consommateur d’identifier le produit, de s’identifier à un style de
vie ;
Rassurer le consommateur en lui garantissant la qualité du produit et la sécurité.
d- Le conditionnement
C’est l’enveloppe matérielle permettant d’assurer dans les meilleures conditions la
sécurité, l’utilisation du produit (manutention), la conservation, et le stockage des
produits.
Il doit non seulement contenir le produit mais aussi faciliter son transport, favoriser la
vente et également servir de support pour le positionnement et l’exposition.
2- La politique de prix
a- Définition
Le prix est la valeur monétaire ou marchande d’un bien.
La politique de prix est l’ensemble des mesures que prend l’entreprise pour fixer le
prix d’un bien. Elle a pour objectif de permettre à l’entreprise de tenir compte de ces
contraintes afin de fixer des prix raisonnables et convenables.
NB : A ces coûts l’entreprise ajoute une marge pour obtenir le prix de vente.
3- La politique de distribution
a- Définitions
La distribution regroupe l’ensemble des opérations grâce auxquelles le produit est
acheminé de son lieu de production à son lieu de consommation.
Le réseau ou canal de distribution est l’ensemble des personnes physiques ou morales
qui concourent à la vente d’un bien ou d’un service depuis le producteur jusqu’au
consommateur. Le circuit de distribution est le chemin suivi par le produit
depuis le fabricant jusqu’au consommateur final.
L’entreprise peut choisir de vendre directement son produit, mais généralement elle
opte pour la vente indirecte qui offre trois options :
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La distribution ouverte ou intensive consiste à rendre le produit présent à
tous les points de vente possibles. Le produit est donc livré à tous les intermédiaires qui
passent commande.
La distribution sélective consiste à choisir soigneusement un nombre limité
de points de vente en fonction souvent de l’image que le producteur veut donner à ses
produits.
La distribution exclusive consiste à accorder à un distributeur l’exclusivité de
la vente des produits sur un secteur géographique précis.
4- La politique de communication
La communication commerciale
Elle est constituée de l’ensemble des informations émises par l’entreprise à
l’intention de ces clients afin de leur faire connaitre son identité, ses marques et de les
convaincre d’acheter ses produits ou d’utiliser ses services. Elle utilise comme moyen :
La publicité : Technique de communication dont l'objectif est de modifier
l'attitude et/ou le comportement des consommateurs à l'égard d'un produit. On dit alors
qu'elle cherche à " attirer " le consommateur vers le produit. Elle est unilatérale car elle
porte généralement sur une marque ou un produit, impersonnelle car elle s’adresse à un
groupe de personnes et elle repose sur des concepts comme la cible, le message et le
support.
La promotion des ventes : ensemble des techniques de stimulation des ventes
organisées autour d’une offre temporaire à destination du consommateur final ou des
distributeurs. Association à un produit d’un avantage temporaire destiné à faciliter ou à
stimuler son achat, son utilisation et/ou sa distribution. Les actions ou techniques
promotionnelles sont : la réduction des prix de vente, soldes, les jeux concours, les
primes de fidélité,…
La communication institutionnelle
C’est l’ensemble des actions dont le but de développer une image favorable de
l’entreprise. Elle utilise comme moyen :
Les relations publiques : elles regroupent l’ensemble des techniques et
actions permettant de gérer la réputation d’une entreprise ou d’une marque auprès du
public.
Le sponsoring ou parrainage désigne un soutien financier ou matériel apporté
à un évènement par une entreprise dans l'optique commerciale d'accroître sa notoriété et
éventuellement d'améliorer son image.
Le mécénat : c’est un soutien financier ou matériel apporté par une entreprise
ou un particulier à une action ou activité d’intérêt général (culture, recherche,
humanitaire...) dans un but apparemment désintéressé, mais profite pour se créer une
image de bienfaitrice.
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Le mécénat se distingue généralement du sponsoring ou parrainage par la nature
des actions soutenues et par le fait qu’il n’y a normalement pas de contreparties
contractuelles publicitaires au soutien du mécène.
CONCLUSION
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Chapitre 2 : L’ACTIVITE PRODUCTIVE
INTRODUCTION
La fonction production est spécifique aux entreprises industrielles. Le
fonctionnement optimal de cette fonction requiert un choix pertinent des techniques de
production, ainsi qu’une bonne compréhension des modes de production.
1- Le facteur travail
Pour l’économie, le facteur travail est constitué par la population active, c'est-à-dire
la population en âge de travailler, qui travaille ou qui recherche activement un emploi.
Par rapport aux besoins des entreprises, un double problème d’adaptation du travail se
pose :
2- Le capital technique
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Ce sont les ressources issues du sol ou du sous-sol, notamment de l’agriculture, des
minerais, des cours d’eau etc.
On détermine également les coûts moyens et marginaux. Le coût moyen (ou unitaire)
est le rapport entre le coût total de production et la quantité produite. Le coût marginal
désigne quant à lui la variation du coût total due à la production d’une unité
supplémentaire.
3- Rendements d’échelle
Lorsqu’une entreprise augmente sa taille et que son coût unitaire varie, on dit qu’il y
a économie d’échelle.
Si cette variation du coût est une baisse, on dit qu’il y a des rendements d’échelle
croissants ou économies d’échelle.
Si par contre cette variation est une hausse, on dit qu’il y a des rendements d’échelle
décroissants ou des déséconomies d’échelle.
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La production unitaire (ou en très petit nombre) : c’est la production de très
petites quantités de biens, réalisée généralement sur commande. Ce type de production
concerne des biens complexes (comme un avion, un paquebot,..) mais aussi la
production artisanale ;
La production par lot (ou en petites séries) : elle consiste à produire ou
fabriquer par vagues tout en maintenant une certaine flexibilité ;
La production en série : il s’agit de la fabrication de produits standardisés
fabriqués en grand nombre. Ce mode de production permet à l’organisation de réaliser
des économies d'échelle.
Remarque : La production de masse se caractérise par une standardisation encore
plus importante de la production.
c- Selon la destination
On distingue :
La production sur commande : c’est la production qui ne démarre que
lorsqu’un client a passé commande ;
La production sur stocks : c’est la production qui est stockée pour anticiper la
demande des consommateurs. Ce mode de production permet de réduire les délais de
livraison.
Remarque : Certaines entreprises stockent des produits semi-finis et achèvent leur
assemblage à la commande.
CONCLUSION
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La fonction production a pour rôle de gérer les différentes étapes du cycle de
production. Elle doit donc optimiser le processus de fabrication en termes de délais, de
qualité, de flexibilité, tout en minimisant les coûts.
Ces enjeux conditionnent la performance, la compétitivité et la notoriété de
l’entreprise.
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CHAPITRE 3 : LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
Les besoins de financement de l’entreprise concernent aussi bien le cycle
d’investissement que le cycle d’exploitation. En effet, avant d’encaisser le montant de
ses ventes, l’entreprise devra d’abord préfinancer en permanence le cycle d’exploitation.
I- LES BESOINS DE FINANCEMENT
1- Définition
Les besoins de financement sont l’ensemble des désirs de financement exprimés par
une entreprise. On distingue :
Les besoins de financement de l’actif immobilisé ou besoins de financement
des investissements ;
Les besoins de financement de l’actif circulant ou besoin de financement de
l’exploitation ;
Les besoins de financement de l’actif de trésorerie.
2- Les besoins de financement des investissements
C’est toute acquisition de biens de production et d’équipement utilisables sur
plusieurs cycles de production.
Du point de vue financier, un investissement est un emploi durable de capitaux dans
le but d’obtenir ultérieurement des revenus futurs résultant des ventes.
On distingue trois catégories d’investissement :
Investissement matériel (ou corporel)
Investissement immatériel (ou incorporel)
Investissement financier
a- Les investissements matériels
Ils sont constitués par les immobilisations corporelles, c'est-à-dire les biens acquis ou
créés par l’entreprise pour être utilisés de manière durable : terrain, construction,
véhicules…
Il existe trois types d’investissement matériel :
Investissement d’extension ou de capacité : c’est l’achat de tout équipement
susceptible d’accroître la capacité productive
EX : l’achat d’une nouvelle machine alors qu’il existe une ancienne.
Investissement de productivité ou de modernisation : c’est l’achat de tout
équipement susceptible de moderniser, d’améliorer la productivité de l’entreprise.
Cet investissement permet à l’entreprise de réaliser des gains de productivité.
EX : l’achat d’une machine moderne, performante pour améliorer la production, soit
en remplacement ou en ajout à une machine ancienne.
Investissement de remplacement ou de renouvellement : c’est l’achat de
tout équipement susceptible de maintenir le potentiel de production
EX : le renouvellement des équipements qui se sont dépréciés.
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b- Les investissements immatériels
Ils sont constitués de toutes les dépenses permettant d’accroître le capital de
connaissances de l’entreprise. On parle également d’investissement « intellectuel ».
Ces investissements se réalisent dans trois domaines :
Investissement de recherche et développement (pour la maîtrise des
techniques de production) ;
Investissement en formation (pour la compétence du personnel) ;
Investissement mercatique (pour les études et l’action commerciale)
c- Les investissements financiers
Ils portent sur l’acquisition d’immobilisations financières à savoir :
Les participations : c’est l’acquisition d’actions et d’obligations appelées
valeurs mobilières par l’entreprise ;
Les prêts à long terme : ce sont des prêts accordés par l’entreprise à d’autres
organismes ;
Les dépôts et cautionnement : ce sont des fonds déposés par l’entreprise dans
certains dans certains organismes et qui donnent un droit de créance sur ces organismes.
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Remarque :
Si BFR > FRN, cela signifie que le FRN pris dans les capitaux permanents
n’arrive pas à couvrir l’excédent des besoins de l’actif circulant que le passif circulant
n’a pas pu également couvrir.
Si BFR < FRN, cela signifie que le FRN arrive à couvrir la totalité des besoins
exprimés par l’actif circulant.
Remarque :
Si T > 0, alors l’entreprise n’a pas de découvert et dispose de liquidité pour
faire face aux exigences éventuelles.
Si T < 0, alors l’entreprise a un découvert bancaire auquel elle doit faire face.
1- Définition
Les moyens de financement désigne l’ensemble des ressources (exigibles ou non) qui
permettent à l’entreprise de satisfaire ses besoins de financement. On distingue de
manière générale deux catégories de moyens de financement :
Les moyens de financement des investissements ;
Les moyens de financement du cycle d’exploitation.
Ce sont des crédits appelés avance en compte débiteur. Ils sont accordés par la
banque aux entreprises pour résoudre un problème de trésorerie urgent. On distingue :
La facilité de caisse qui est un crédit à très court terme utilisé par une
entreprise ayant des échéances difficiles ;
Le découvert bancaire qui est un crédit dont la durée est plus longue que celle
de la facilité de la facilité de caisse.
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THEME III : LES HOMMES DANS L’ENTREPRISE
Chapitre 1 : LA FONCTION PERSONNEL
INTRODUCTION
Traditionnellement, l’entreprise est perçue comme une unité économique. Dans cette
optique, l’objectif de réaliser des bénéfices prime sur la conception de l’entreprise en
tant que groupement humain. Or, dans le cadre de nouvelles approches, et notamment
sous l’impulsion de l’école des relations humaines, une plus large part est faite à la
finalité sociale de l’entreprise, et plus précisément aux aspirations des salariés, d’où
l’importance d’étudier la fonction personnel de l’entreprise.
I- ATTRIBUTIONS DE LA FONCTION
1- Les différents objectifs de la gestion des ressources humaines
a- Le recrutement du personnel
Le recrutement est l'ensemble des actions mises en œuvre par une organisation pour
trouver un candidat correspondant aux besoins et compétences requises pour exercer
un poste de travail donné.
Schématiquement, le processus de recrutement comporte 8 étapes :
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L’expression d'un besoin, qui consiste à décrire les objectifs du recrutement
envisagé ;
La description du poste, qui consiste à décrire les caractéristiques du poste à
pourvoir et le profil de la personne recherchée (profil de poste) ;
La rédaction de l’offre et la diffusion de l’annonce ;
La présélection : examen des candidatures reçues (tri sur des cv et lettres de
motivation) ; liste des candidats présélectionnées ; convocation à la phase de sélection ;
La sélection : entretiens ; choix du candidat ; information de candidats non
retenus ;
L’archivage : à la fin du processus, archivage de toutes les pièces liées au
processus de recrutement ;
Les formalités d'embauche : engagement du salarié et signature du contrat
(visite médicale) ; déclaration à l’inspection du travail, sécurité sociale ; envoi d’une
note à tous les services de l’organisation ; constitution du dossier ; enregistrement au
registre du personnel ;
L’intégration du nouvel arrivant : accueil et présentation de la nouvelle
recrue à l’ensemble du personnel afin de faciliter son intégration.
b- La gestion des carrières
La carrière en GRH désigne le parcours professionnel dans les organisations.
La gestion des carrières est l'ensemble de règles de gestion permettant d'organiser la
progression verticale et horizontale. Concrètement, elle se traduit par la mise en place
d'un suivi des parcours professionnels des collaborateurs pour améliorer leurs
compétences et les fidéliser à l'entreprise. En somme, elle est une politique de
développement du capital humain de l'entreprise pour tendre à l'optimisation de son
efficacité.
Le plan de carrière est la succession d'emplois qui permettent une montée en
compétences.
Mais comme nous sommes maintenant dans une philosophie d'entreprises de plus en
plus plates, avec moins de niveaux hiérarchiques, la gestion des carrières renvoie
davantage au développement de compétences. Ceci permet aux salariés, tout en
continuant d'occuper le même emploi, d'avoir plus de responsabilité, plus d'autonomie
et bénéficier de formation complémentaire.
c- La formation professionnelle
La formation professionnelle est le processus d'apprentissage qui permet à un
individu d'acquérir le savoir et le savoir-faire (compétences et l'expérience) nécessaires
à l'exercice d'un métier ou d'une activité professionnelle.
La formation professionnelle continue permet, une fois entré dans la vie active, de
continuer à se former pour acquérir de nouvelles compétences, de nouvelles techniques,
et ainsi envisager une promotion sociale ou un changement de métier.
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d- La détermination d’une politique de rémunération
La politique de rémunération peut être définie comme l’ensemble des règles et des
critères qui permettent de fixer et de faire évoluer les formes et les niveaux de
rémunération individuels et collectifs pour répondre aux enjeux stratégiques
d’attraction, de motivation, de reconnaissance et de rétention des ressources humaines
de l’entreprise.
Globalement, les rémunérations sont composées de :
Salaire de base fixe ;
Part variable (bonus, primes …..) ;
Périphériques légaux (intéressement, participation, plan de logement……) ;
Les périphériques sélectifs (avantages en nature, logement, voiture,…) ;
Périphériques statutaires (avantages sociaux, œuvres sociales, prêts, retraite,
prévoyance sociale….).
e- La gestion des rapports sociaux
La gestion des rapports sociaux consiste à établir un dialogue social dans l’entreprise
entre l’employeur et les instances de représentation du personnel (les délégués du
personnel ; le comité d’entreprise ; le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail, et les sections syndicales). Elle vise à prévenir les conflits dans l’entreprise et à
contenir voire à faire disparaître les problèmes qui peuvent avoir des incidences sur le
fonctionnement de l’entreprise.
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La concurrence accrue, aussi bien au niveau interne qu’international. En effet,
la forte concurrence amène les entreprises à rechercher deux objectifs, à savoir la
productivité et la qualité. Ces objectifs requièrent un personnel polyvalent, capable de
s’adapter à différentes situations et postes de travail ;
L’instabilité des marchés ;
Les exigences des consommateurs.
La législation du travail, qui connait une évolution remarquable.
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Chapitre 2 : L’ORGANISATION DU POUVOIR DE DECISION
INTRODUCTION
L’entreprise, quelle que soit sa taille, effectue des choix qui déterminent ses
performances et qui engagent son avenir.
Dans la petite entreprise, le chef constitue le seul centre de décision tant pour son
fonctionnement interne que dans ses relations extérieures.
Dans la grande entreprise par contre, il y a nécessairement un grand nombre de centres
de décisions car personne, par manque de temps et de compétence ne peut prendre seul
la totalité des décisions. Il y a donc lieu de répartir le pouvoir de décision pour une
meilleure qualité des choix.
I- NOTION DE POUVOIR
L'autorité désigne quant à elle l'aptitude à faire respecter les ordres. Elle implique la
notion de légitimité. Les sanctions deviennent alors inutiles en raison de la véritable
collaboration entre le décideur et les subordonnés.
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La répartition du pouvoir s’apprécie en fonction des différentes fonctions ou services
de l’entreprise, du personnel concerné, de l’environnement,...
L’entreprise peut alors choisir une structure très centralisée, ou au contraire rechercher
une certaine décentralisation.
1- La centralisation
C’est la détention exclusive du pouvoir de décision par la hiérarchie, ou la
concentration du pouvoir de décision en un seul point, notamment au sommet de
l’organisation. Cette conception du pouvoir est directement issue de l'OST
(Organisation Scientifique du Travail) qui repose sur un clivage organisationnel entre
d'une part ceux qui pensent et qui décident, et d'autre part ceux qui exécutent. La
centralisation favorise la coordination des tâches et la cohérence des choix. Cependant
elle tend à déresponsabiliser le personnel et à restreindre la performance des décisions
dans la mesure où une personne ne peut contrôler efficacement toutes les phases du
processus de décision.
2- La décentralisation
C’est la répartition du pouvoir de décision entre les différents organes spécialisés de
l’entreprise, qui disposent d'une autonomie de décision vis à vis de la hiérarchie.
Remarque :
CONCLUSION
La décision est un choix effectué pour faire face à une situation. En fonction de leur
nature et de leur objet, les décisions n’ont pas la même incidence sur le fonctionnement
d’une organisation. Pour un meilleur pilotage de l’organisation, il convient de répartir le
pouvoir de décision et d’associer les salariés à la prise de décision.
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