GUIDE PRATIQUE

Le dgraissage des mtaux Quels procds choisir ? Quels sont les risques ? Comment se protger ?

Le Ple national dInnovation pour les artisanats des mtaux, souhaite vous apporter par ce guide, les principales informations pratiques lies au dgraissage des mtaux. Lobjet de ce document est de vous donner les lments ncessaires permettant de rpondre aux questions suivantes : Quels sont les produits existants ? Quelle technique de dgraissage choisir ? Comment contrler son efficacit ? Comment limiter les rejets ? Comment limiter les risques ?

Les oprations de dgraissage ne sont pas prendre la lgre. Avant d'opter pour tel procd ou telle 1 substance dgraissante, de nombreux paramtres sont considrer. Lobjet de ce guide est de donner les lments ncessaires permettant de rpondre aux questions suivantes : Quels sont les produits existants ? Quelle technique de dgraissage choisir ? Comment contrler son efficacit ? Comment limiter les rejets ? Comment limiter les risques ?

Les techniques existantes

Il existe 4 principaux types de produits pour le dgraissage des mtaux :

Les solutions aqueuses Les solvants organiques halogns Les solvants organiques non halogns Les voies sches

Les solutions aqueuses

Il s'agit de solutions lessivielles utilises soit dans des procds d'immersion, soit dans des procds d'aspersion. Ces solutions sont des mlanges complexes contenant des phosphates, des silicates, des hydroxydes, des tensio-actifs... La formulation de ces produits est le plus souvent adapte l'opration effectuer. Les solutions aqueuses sont efficaces pour une majorit de salissures organiques. Ces procds prsentent l'inconvnient de gnrs d'importants volumes d'effluents qu'il est ncessaire de traiter ou de recycler en aval de l'tape de dgraissage. Il est possible d'ajouter des micro-organismes ces solutions aqueuses dans le but de gnrer des ractions enzymatiques pour dissoudre les graisses (bioremdiation). Le procd par immersion ncessite un bain agit (agitation mcanique, ultrasons, pompe de circulation, injection d'air comprim) et une temprature leve (60 C). Le procd par aspersion ncessite une pression de 1 4 bars. On distingue 4 catgories de lessiviels en fonction de leur acidit : les lessiviels fortement alcalins (pH > 10) les lessiviels faiblement alcalins (9 < pH < 10) les lessiviels neutres (6 < pH < 9) les lessiviels acides faibles (4 < pH < 6)

Concernant les alcalins forts, le dgraissage se fait par saponification, c'est--dire une transformation chimique de la salissure en savon. Ces lessiviels sont des produits minraux sous forme de sels dposs directement sur les pices traiter. Notons qu'ils sont incompatibles avec les mtaux lgers et offrent une trs faible protection anticorrosion. L'utilisation de tels lessiviels ncessite une opration de passivation et de schage aprs le rinage des pices. A propos des alcalins faibles, le dgraissage est effectu par tensioactifs agissant sur la tension superficielle. Il n'y a pas de transformation chimique de la salissure. Il s'agit gnralement de produits organiques offrant une forte protection anticorrosion. Le dgraissage et la passivation sont raliss simultanment avant l'tape de schage. Quant aux lessiviels neutres, ils sont utilisables sur les mtaux non oxydables, les rsines, les polymres... En revanche, ils napportent aucune protection anticorrosion. Enfin, les acides faibles, dnomms dgraissants phosphatants acides, sont gnralement utiliss pour prparation chimique avant l'application d'une peinture ou avant un traitement thermique. En effet, ils permettent une 1 bonne protection anticorrosion et une bonne adhrence de la couche de peinture. De plus, ils permettent une activation de la surface du mtal lors des oprations de trempe massique ou superficielle.
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Les solvants organiques halogns

Ces 2 composs contenant du chlore, du fluor ou du brome, sont nocifs ou toxiques. Ils s'utilisent froid de prfrence. L'utilisation d'ultrasons facilite l'action de ces solvants. S'ils doivent tre utiliss chaud, le traitement doit se faire dans une cabine tanche pour limiter les risques d'explosion. Les traitements peuvent tre raliss soit au tremp, soit en phase gazeuse, voire ces deux procds combins. Ces solvants sont encore utiliss largement pour le dgraissage et le nettoyage en machine, gnralement en phase vapeur. Les composs les plus couramment utiliss sont les solvants chlors car ce sont les plus efficaces pour les huiles et les cires minrales et vgtales. Les plus couramment utiliss dans les oprations de dgraissage des mtaux sont le ttrachlorothylne (ou perchlorothylne), le dichloromthane (ou chlorure de mthylne) et les hydrofluoroalcanes. Ininflammables, ils possdent un trs grand pouvoir solvant (pour les chlors et les broms), et schent rapidement. Par contre, ils sont incompatibles avec la plupart des matriaux organiques (y compris certains thermodurcissables). Depuis quelques annes, on a dmontr le rle de ces solvants dans la destruction de la couche d'ozone. Plusieurs d'entre eux ont donc t interdits, notamment le trichlorothane (T111) et le trifluorothane (CFC113).

Les solvants organiques non halogns

Il s'agit le plus souvent de solvants d'hydrocarbures ou de solvants oxygns qui agissent par dissolution ou mulsion des graisses. Ces composs (tolune, white spirit, krosne, alcools, ctones, esters, thers de glycol...) sont trs inflammables et prsentent des risques pour la sant dans le cas d'une exposition prolonge. Progressivement abandonns du fait de leur grande inflammabilit au profit des solvants chlors, ces produits sont de nouveau d'actualit, le plus souvent en association avec d'autres solvants (solvants chlors ou milieux aqueux). Parmi eux, les hydrocarbures aliphatiques sont les agents de nettoyage les plus utiliss, seuls ou mlangs avec d'autres substances pouvoir solvant ou polaire plus lev (alcool, ctone, ester,). Ils sont utiliss pour le nettoyage froid ou chaud en machine, dhuiles, de cires ou de graisses. Ces hydrocarbures correspondent des tranches de distillation appeles coupes ptrolires. Le procd le plus rpandu est le dgraissage froid dans des bacs ouverts. Pour rendre le nettoyage plus efficace, le produit peut tre utilis en arrosage sur les pices, ou en ultra-sons. Ces hydrocarbures prsentent les avantages d'tre trs stables, peu toxiques, et ils peuvent tre rcuprs par distillation. Ils sont compatibles avec la plupart des substrats communs (sauf zinc, cadmium, et alliages), y compris les caoutchoucs et les plastiques. En revanches, ils sont trs inflammables (30<PE<65C), et leur pouvoir solvant reste moyen mais suffisants pour de nombreuses applications. Certains peuvent renfermer du benzne ltat de traces. Autre inconvnient, ils sont classs comme COV. Parmi les solvants non halogns, il y a aussi les hydrocarbures aromatiques. Ces derniers comportent au moins un cycle benznique de formule gnrale [C6H6]Rn avec n substituants aliphatiques. Ces composs sont assez peu utiliss comme agents nettoyants sauf dans les cas o un trs haut pouvoir solvant est requis. Ils sont utilisables froid ou chaud en machine. Ils prsentent les avantages d'tre adapts tous les mtaux et de possder un pouvoir solvant lev. Par contre, ils sont incompatibles avec la majorit des matriaux organiques, sauf avec les thermodurcissables. Ensuite, de plus en plus rpandus parmi les agents dgraissants, on trouve les hydrocarbures terpniques. Un des terpnes les plus utiliss aujourdhui est le d-limonne, un extrait de pelures dagrumes. Ce sont de trs bons solvants pour les graisses lourdes, les salissures huileuses et les huiles carbonises. Ces agents peuvent tre utiliss en immersion, par aspersion, ou encore par essuyage, sachant que lagitation aux ultra-sons rehausse le pouvoir solvant. Ils prsentent les avantages d'tre adapts tous les mtaux, de possder un pouvoir solvant lev, et de minimiser les pertes par vaporation. En revanche, ils sont considrs comme COV. Le d-limonne soxyde lair libre gnrant de puissants sensibilisateurs cutans. De plus, les effluents gnrs lors du nettoyage des huiles aliphatiques hauts poids molculaires ne sont pas recyclables. En gnral, les 2 terpnes ne sont pas rcuprs par distillation, cause de leur point dbullition qui se situe aux alentours de 170 C. Derniers inconvnients, le temps de schage est long, et ces agents peuvent tre inflammables.
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Parmi les hydrocarbures oxygns, les esters sont couramment utiliss froid dans les produits o un haut pouvoir solvant est requis. Ils s'utilisent en immersion, par aspersion, ou par essuyage. Leur pouvoir solvant est lev, et ils sont compatibles avec tous les mtaux sauf le zinc, le cadmium, le plomb leurs alliages. Par contre, ils restent incompatibles avec la majorit des thermoplastiques et lastomres. Ensuite, il y a les alcools, considrs comme COV. Les plus couramment utiliss sont lthanol, lisopropanol et le mthanol. Ils peuvent tre utiliss en immersion avec ou sans agitation aux ultrasons, ou par essuyage au chiffon sur de grandes pices. Leur pouvoir de dissolution des rsidus non-ioniques peut tre rehauss en les mlangeant avec de leau (par exemple un mlange 75 % d'isopropanol et 25 % d'eau est couramment utilis pour le nettoyage par immersion chaud). Du fait de la volatilit trs leve de ces solvants, les pices nettoyes schent rapidement, mais les pertes par vaporation sont importantes. Enfin, les ctones sont utilises spcifiquement en nettoyage froid dans les cas o un fort pouvoir solvant est requis, gnralement sous forme de prparation. Les ctones sont utilises soit en immersion, soit par essuyage. Elles possdent un trs grand pouvoir solvant et schent rapidement. Elles restent incompatibles avec la plupart des thermoplastiques et des lastomres.

Les voies sches

Ces procds sont mergeants et ncessitent le plus souvent un investissement important dans l'quipement. Il s'agit de procds utilisant le dioxyde de carbone supercritique ou cryognique, ou un faisceau laser, ou encore le quatrime tat de la matire, les plasmas. L'investissement que reprsentent ces technologies de pointe fait qu'elles sont plutt rserves l'industrie pour une production de masse ou automatise, et pour un tat de propret spcifique, et par consquent inadaptes l'artisanat et aux TPE. Il existe cependant quelques innovations intressantes, comme par exemple le nettoyage et le dgraissage la vapeur sche sature. Une vapeur sche sature est dfinie comme une vapeur temprature de saturation qui ne contient pas de particules d'eau en suspension. La technologie de nettoyage par vapeur sche permet une qualit de nettoyage et de schage exceptionnelle, sans abrasion, sans amorce de corrosion, sans solvants, ni chimie agressive, tout en limitant les rejets de faon drastiques. Les avantages de cette technologie sont donc nombreux. Tout d'abord, une faible consommation d'eau qui entraine une conomie significative sur le traitement ou l'vacuation des effluents rsultant d'un nettoyage lessiviel ou d'un nettoyage haute-pression traditionnel. En effet, la quantit des eaux uses est ici beaucoup moins leve. Ensuite, vis--vis du respect de l'environnement, cette technologie n'utilise pas ou trs peu de solution chimique ce qui rduit considrablement la gestion et le traitement des produits de dgraissage. Enfin, du point de vue de la sant des oprateurs, la vapeur absorbe et prcipite les particules en suspension dans l'air. Concernant les procds, la production de vapeur sche en flux continu permet d'automatiser les procds de dgraissage et de dsinfection de pices. Certains procds de nettoyage combinent l'efficacit de la vapeur et la haute vitesse d'un air souffl. Il s'agit d'une solution conomique polyvalente. La vapeur sche seule suffit dgraisser. Les conomies d'eau peuvent atteindre prs 90% dans certains cas. Le schage des pices nettoyes est donc quasi immdiat. La faible pression ne dgrade pas les surfaces et la technique peut tre utilise en intrieur. Le fabricant OspreyFrance mise sur cette technologie de la vapeur sche. En effet, la filiale du groupe Supratec lance de nouvelles solutions de nettoyage, dgraissage et dshuilage sur mesure. Osprey intgre ses modules de vapeur sche sature pour les oprations de nettoyage et dgraissage de pices en ligne. La technique, qui conomise pas moins de 90% deau et limine lusage de produits chimiques, savre notamment efficace pour le dgraissage et le dshuilage des machines en maintenance, mais surtout des pices de srie lors des procds dusinage, de moulage et de fonderie. La vapeur projete une vitesse comprise entre 30 et 80 m.s-1, limine les graisses, les huiles et autres encrassements tenaces et rend la surface immdiatement propre et sche. Cette solution sutilise dans tous les domaines industriels aussi bien pour le nettoyage des contenants que pour les pices de production, de petite ou grande taille, gomtries complexes et sur tous les matriaux. A titre d'exemples d'applications, ce fabricant propose ses quipements de vapeur sche
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sature pour le nettoyage et le dgraissage de btis de forge industrielle, le dcapage de pices mcaniques forges, le nettoyage de traces de soudures, ou encore le nettoyage de structures mtalliques.

Les diffrents procds de dgraissage

Le choix du procd de dgraissage dpend de nombreux paramtres : La nature des salissures nettoyer La nature des pices traiter Les dimensions et la gomtrie des pices traiter La cadence de production et la frquence du traitement (manuel ou automatis) L'exigence de propret aprs traitement et de protection anticorrosion

En ce qui nous concerne, il s'agit essentiellement d'une contamination organique constitue d'huiles, de graisses ou d'mulsions, dorigine minrale ou synthtique, utilises comme huiles de coupe, de rodage et hydrauliques, lubrifiants... Ces souillures grasses proviennent essentiellement des oprations mcaniques dlaboration et de mise en forme du matriau, telles que l'usinage, les oprations de dformation froid (emboutissage, repoussage, tirage ...) ou chaud (matriage, forgeage ...). Il peut s'agir galement d'une protection temporaire contre la corrosion pendant les priodes de stockage. A propos de la nature du mtal dgraisser, il est ncessaire de bien connatre la composition du matriau, car celui-ci peut tre facilement corrods ou fragiliss. Majoritairement utiliss en solutions alcalines, les produits lessiviels sont parfaitement adapts au dgraissage des alliages ferreux, inattaquables dans cette zone de pH, mais ils peuvent gnrer certains phnomnes de corrosion sur d'autres alliages. En effet, certains mtaux ainsi que leurs oxydes se dissolvent la fois dans des solutions acides et basiques. Les alliages lgers, notamment base d'aluminium, mais aussi le zinc ou certains laitons, appartiennent cette catgorie de matriaux dits amphotres. Ainsi pour viter une attaque trop importante de la surface des matriaux, deux solutions peuvent tre adoptes : lemploi de solutions neutres ou laddition dinhibiteurs de corrosion dans le milieu. Les pices de grande dimension sont plutt nettoyes par aspersion plutt que par immersion pour limiter les volumes de lessives mis en jeu. Les pices de gomtrie complexe sont dgraisses plus efficacement en panier dans une cuve par immersion avec un dispositif d'agitation. Les grandes cadences de production ne sont atteintes qu'avec des machines tunnel automatises (aspersion ou immersion) ou des installations "multi-cuves" (immersion). Concernant les exigences de propret avant traitement de surface (dpt lectrolytique, chimique, sous vide,..) ou avant peinture ou collage, elles sont gnralement svres. Il sagit doprations de nettoyage soignes conduisant gnralement lobtention dune grande propret et permettant de conditionner des surfaces de pices en vue de traitements de surface ou doprations assimiles (peinture, protection contre la corrosion). Parmi les diffrents procds, on peut distinguer les procds froid. Ces derniers requirent l'utilisation de solvants toxicit rduite car il existe un contact direct avec les oprateurs. Le travail peut tre ralis manuellement au pinceau, au chiffon, ou en fontaine, ou encore au tremp dans des
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bacs solvants en systmes ouverts. Ces procds doivent tre situs proximit de systmes daspiration des vapeurs. Les procds ouverts bains doivent si possible tre quips d'un systme automatis de mise en bain pour viter tout contact avec les solvants. Il existe galement des systmes ferms fonctionnant froid. Il s'agit de machines simples pour solvants base ptrolire, constitus dune cuve dans laquelle on peut travailler en immersion, par aspersion ou par circulation. Le couvercle contribue limiter les missions de solvants dans lair. Une agitation peut tre ralise au moyen de dispositifs automatiss de monte et de baisse. La zone dutilisation devra prsenter toutes les garanties dabsence de risque dexplosion et dinflammabilit.

Procd froid en systme ouvert

Procd froid en systme ferm

Concernant les procds chaud, l'installation des quipements dpend des produits utiliss et des contraintes lies ces produits. Par exemple, pour les procds utilisant des solvants chlors, il existe des machines semi-ouvertes, de petites capacits, constitues dune ou plusieurs cuves ouvertes, permettant de travailler chaud, en phase vapeur, car quipes dun serpentin de refroidissement permettant de condenser les vapeurs mises. Les pices peuvent tre soit immerges, soit introduites dans les vapeurs lesquelles prsentent l'avantage d'tre exempte de toute salissure. Il existe ensuite des machines semi-ouvertes capotes, identiques aux prcdentes, mais de capacit suprieure et comportant un capotage pour capter les vapeurs de solvants. Viennent ensuite les machines enceinte ferme dans laquelle sont introduites les pices traiter. Ces machines ralisent les oprations de lavage (aspersion, immersion), de rinage (en phase vapeur) et de schage (air ou vide). Le solvant circule sous forme liquide ou vapeur entre la chambre de travail et les cuves de stockage. Enfin, les machines tanches enceintes fermes, identiques aux prcdentes, mais avec un module de rcupration des vapeurs rsiduelles de solvant captes et canalises aprs condensation. Le solvant peut tre rcupr et recycl dans la machine, ce qui permet de diminuer la consommation en solvant.

Machine semi-ouverte

Machine semi-ouverte capote

Machine enceinte ferme

Machine tanche enceinte ferme

Pour les procds chaud utilisant des solvants inflammables, il existe des machines systme ouvert, toujours de petites capacits constitues de plusieurs cuves ouvertes intgrant des solvants inflammables chauffs des tempratures bien infrieures au point d'clair (t < PE - 15C). Ces machines fonctionnent en immersion avec agitation (rotation, lvateur ou ultrasons) et rinage. Il existe ensuite des machines capotes constitues de plusieurs modules entirement capots. L'emploi dun systme d'aspersion augmente lefficacit, tout en prservant le confort de loprateur (odeur, brouillard,). Il est galement possible de capter les vapeurs pour les diriger vers un dispositif de condensation. Viennent enfin les machines enceinte entirement ferme. Une seule chambre de travail ralise successivement les oprations de nettoyage, de rinage et de schage.
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Le rinage peut tre effectu par aspersion de solvant liquide propre ou en phase vapeur sous vide. Le schage se fait par combinaison air chaud et schage sous vide.

Machine systme ouvert

Machine capote

Machine enceinte ferme

Le contrle de l'efficacit du dgraissage

Pour connatre l'efficacit du traitement de dgraissage, il existe des indicateurs de performance de dgraissage pour les solvants, et il existe de nombreux tests selon l'tat de propret recherch. L'indice de Kauri-Butanol correspond au volume de solvant, exprim en ml, vers dans 20 g de rsine Kauri contenue dans du n-butanol avant trouble de la solution. Cet indice caractrise le pouvoir solvant d'un compos, uniquement pour les salissures de type gommes, caoutchouc ou rsines. Cet indice permet une classification entre les diffrents solvants selon leur pouvoir dgraissant. Autre indicateur de performance de dgraissage, le point d'aniline correspond la temprature la plus basse laquelle des volumes gaux d'aniline et de solvant sont compltement miscibles. Cet indice, exprim donc en C, traduit le pouvoir solvant. Il est particulirement adapt aux solvants hydrocarbons utiliss pour le dgraissage des mtaux. Un point d'aniline lev indique un bas pouvoir de dgraissage. Il existe enfin des indices de schages et de volatilit des solvants organiques. En effet, les indices dvaporations relatifs lther thylique (Ie, norme DIN 53170) et lactate de butyle (Iab, normes DIN 53170 et ASTM D 3539) permettent de classer les solvants en trois grandes classes : - schage lent, plus de 30 minutes, Ie>15 ou Iab<0.2 - schage moyen, de 1 30 minutes, 3<Ie<15 ou 0.2<Iab<1 - schage rapide, moins d'une minute, Ie<3 ou Iab>1

Ensuite, concernant les mthodes dvaluation qualitatives, celles-ci sont principalement bases sur des techniques visuelles et choisies en fonction du niveau de propret recherch. Le test du gant blanc peut suffire valuer facilement l'efficacit d'un dgraissage au moyen dun tissu ou dun papier filtre blanc frott plusieurs fois sur le mtal, puis en observant la prsence ventuelle de rsidus huileux ou de particules. Mais ce test est gnralement employ pour contrler ltat de propret des surfaces qui ne requirent pas un degr dexigence trs lev. Il existe un test de fluorescence aux rayonnements ultraviolets qui permettent de rvler la prsence de composs hydrocarbons la surface du mtal. Ce test, bas sur la fluorescence naturelle de certaines huiles minrales ou animales, ne peut donc pas s'appliquer tous les contaminants. Il est de ce fait, limit aux salissures fluorescentes. Le test de la mouillabilit de la surface mtallique est galement un bon moyen de vrifier l'efficacit du dgraissage. Ce test est bas sur lobservation de la surface nettoye aprs aspersion deau nbulise et le comptage des points de rupture du film deau la surface (cf. figure ci-aprs).

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Dgraissage efficace

Dgraissage inefficace

Les risques du dgraissage

La majorit des solvants prsente un effet nfaste sur la sant humaine. Les solvants organiques sont pour la plupart susceptibles de provoquer des maladies professionnelles et sont prsents dans les documents de rfrence du rgime gnral de la scurit sociale. Parmi les maladies professionnelles rpertories et lies au dgraissage des mtaux, on peut y voir les affections gastro-intestinales provoques par le benzne, le tolune, les xylnes et tous les produits en contenant ; les affections provoques par les drivs halogns des hydrocarbures aromatiques ; les affections professionnelles provoques par les drives halogns de certains hydrocarbures aliphatiques ; les intoxications professionnelles par l'hexane ; et les affections engendres par les solvants organiques liquides usage professionnel tels que les hydrocarbures liquides aliphatiques ou cycliques saturs ou insaturs et leurs mlanges, les hydrocarbures halogns liquides, les drivs nitrs des hydrocarbures aliphatiques, les alcools, les glycols, les thers de glycol, les ctones, les aldhydes, les thers aliphatiques et cycliques dont le ttrahydrofurane, les esters, le dimthylformamide et le dimthylactamine, l'actonitrile, le propionitrile, la pyridine, le dimthylsulfone et le dimthylsulfoxyde. Les tableaux des maladies professionnelles, ainsi qu'un guide d'accs et des commentaires, sont consultables sur le site de l'INRS en cliquant ici. Pour tous ces composs, la rglementation impose des valeurs moyennes d'exposition (VME), valeur moyenne maximale admissible pour 8 heures par jour, et des valeurs limites d'exposition (VLE), valeur maximale mesure sur 15 minutes. L'INRS a publi un aide-mmoire technique sur les valeurs limites d'exposition professionnelle aux agents chimiques en France. Vous pouvez retrouver ce document sur le site de l'INRS en cliquant ici. Par ailleurs, il existe un classement CE des substances Cancrognes, Mutagnes et toxiques pour la Reproduction (classement CMR). Par exemple, parmi les solvants utiliss en dgraissage, le trichlorothylne a t class par la commission europenne comme cancrogne de catgorie 2 (R45). Quant au dichloromthane et au perchlorothylne, ils ont t classs cancrognes de catgorie 3 (R40). Vous pouvez retrouver ce classement CMR sur le site de l'INRS en cliquant ici. Concernant l'utilisation de produits lessiviels, les risques pour la sant sont essentiellement lis au caractre caustique et/ou irritant de ces produits, notamment lors de la manipulation de produits concentrs utiliss pendant la prparation des solutions, opration durant laquelle les risques de projections sont importants. De plus, lorsque les bains sont chauffs, ceux-ci mettent des vapeurs irritantes pour les voies respiratoires. Concernant les solvants halogns, ceux-ci peuvent avoir un impact sur le systme nerveux et sur certains organes comme le foie, en cas d'ingestion ou d'inhalation aige ou chronique. Par ailleurs, certains solvants chlors sont suspects d'tre cancrognes ou mutagnes. Concernant les solvants non halogns, ceux-ci sont trs volatiles et se retrouvent trs facilement dans l'atmosphre pour crer de l'ozone et divers composs nocifs sou l'effet de la lumire. De plus, tous ces polluants prsentent des effets nfastes sur la faune et la flore. Ct sant humaine, une exposition prolonge aux vapeurs de ces solvants, peut entraner des troubles neurotoxiques (atteinte du systme nerveux) et psychophysiologiques (insomnie, troubles du comportement).
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Pour les solvants autres que les solvants ptroliers, comme par exemple les terpnes ou les thers de glycol, ils sont galement viss par le tableau des maladies professionnelles relatif aux affections engendres par les solvants organiques. Certains terpnes, notamment ceux extraits du pin, sont viss par le tableau relatif aux lsions eczmatiformes de mcanisme allergique. Les thers de glycol, peu volatils, pntre dans l'organisme par la peau, et certains d'entre eux sont toxiques. Il existe galement sur le march des agro-solvants issus d'essences vgtales et des esters dibasiques (DBE) qui ncessitent souvent un rinage des pices.

La gestion des dchets

Concernant les dchets, les rejets liquides et gazeux sont dfinis comme effluents lorsqu'ils sont plus ou moins pollus en sortie de processus. Dans le cas des TPE, on parle plutt de Dchets Toxiques en Quantit Disperse, les DTQD. Toute entreprise artisanale est concerne par ces dchets. Dans les mtiers du travail des mtaux, que ce soient les dchets banals (mtaux, charbons, ouvrages de dpose, disques abrasifs, scories...) ou les dchets dangereux (solvants, dgraissants, chiffons souills, arosols, produits chimiques...), il est impratif que chacun devienne responsable pour, d'une part viter les dcharges sauvages et viter la pollution des ressources en eau, et d'autre part faciliter le tri et donc le recyclage des dchets. En ce qui concerne la rglementation, il faut savoir que la responsabilit du producteur ou du dtenteur de dchets est engage jusqu' leur limination finale. Par ailleurs, les collectivits n'ont aucune obligation de prendre en charge les dchets issus des activits artisanales. Pour ce qui est du dgraissage des mtaux et des solvants, il existe certaines rglementations pour la protection de l'environnement qui visent la fois protger la couche d'ozone, diminuer l'effet de serre, et enfin rduire les polluants photochimiques, en particulier l'ozone troposphrique form partir des missions d'oxydes d'azote et des composs organiques volatiles. Rcemment, un arrt datant du 22 novembre 2010 tablit la liste des substances dfinies l'article R. 213-48-13 du code de l'environnement relatif la redevance pour pollutions diffuses. Pour consulter cet arrt publi au Journal Officiel du 08 dcembre 2010, cliquez ici.

Les solutions prventives ou de substitution

L'utilisation des produits lessiviels constitue la meilleure alternative aux solvants chlors. En effet, les lessiviels aqueux sont trs performants et n'engendrent pas de pollution atmosphrique. En revanche, ils ncessitent le traitement des effluents et l'utilisation d'inhibiteurs contre la corrosion des mtaux. Concernant ces produits lessiviels, la mise en place de systmes d'aspiration est indispensable si la temprature des bains est suprieure 40 C, ou s'il y a formation de brouillards. Par ailleurs, il faut prvenir les risques de projections de produits lors de la prparation des solutions. Le port d'quipements de protection individuelle (gants, vtements, lunettes, masque) reste la solution la plus efficace. Aujourd'hui, il est possible de travailler des tempratures plus basses et avec des agents moins agressifs grce au dveloppement de nouveaux tensio-actifs plus performants. Par ailleurs, la mise au point de procds d'ultrafiltration permettent de rcuprer une partie des lessives et de sparer les huiles. En outre, la technique de l'osmose inverse applique aux bains de rinage permet de rcuprer l'eau purifie utilise pour maintenir la concentration des bains et compenser ainsi l'vaporation. De plus, comme signal en premire partie de ce guide, l'association de micro-organismes dans les solutions aqueuses permet la dgradation des graisses par raction enzymatiques. Ces solutions peuvent tre utilises en fontaine, en cuve ou par aspersion. Concernant les solvants halogns, il faut, dans la mesure du possible, substituer les plus dangereux par des solvants moins nocifs ou des procds moins dangereux pour la sant des oprateurs. Par ailleurs, il vaut mieux travailler en caissons ferms et tanches (en particulier pour le travail chaud) et veiller ventiler suffisamment les ateliers. Les quipements automatiss sont conseills afin d'viter tout travail manuel, et viter ainsi d'exposer l'oprateur aux vapeurs toxiques. Si ce n'est pas le cas, un dispositif d'aspiration des vapeurs leur source d'mission est indispensable.
Guide pratique Le dgraissage des mtaux (mars 2011)

L'utilisation de fontaines avec ce type de solvants, est proscrire. Aujourd'hui, pour rpondre aux restrictions de plus en plus svres, de nouveaux composs chimiques apparaissent, comme par exemple les hydrofluorothers (HFE). Ces produits sont ininflammables, donc utilisables en arosol ou en phase vapeur. Leur pouvoir dgraissant est important, mme froid. Toutefois, leur toxicit reste encore mconnue. Concernant les solvants non halogns, il existe un risque important d'incendie et d'explosion du fait de leur trs grande inflammabilit. L'utilisation, la manipulation et le stockage de ces produits se font donc sous haute surveillance. Pour les produits dont le point d'clair est compris entre 21C et 55C, l'application chaud est proscrire. Et pour les produits dont le point d'clair est suprieur 55C, l'application chaud doit tre effectue imprativement en machine ferme. Pour l'application froid, il faut limiter le travail manuel, rserver la pratique des interventions ponctuelles, dconseiller la pulvrisation, viter l'accumulation de charges lectrostatiques pour viter toute tincelle, mettre en place des systmes d'aspiration la source d'mission des vapeurs, et cela va de soit, interdire de fumer et loigner les postes de travail de tout point chaud. Aujourd'hui, les solvants ptroliers sont davantage sollicits malgr des risques lis leur inflammabilit. Pour augmenter le point d'clair de ces substances, certains fournisseurs y ajoutent des solvants halogns avec d'autres familles de produits tels que les thers de glycol. Il faut donc veiller ce que le mlange ne s'appauvrisse pas en solvant halogn pour devenir facilement inflammable en cours d'utilisation. Il existe d'autres solvants marginaux qui pourraient reprsenter une alternative, tels que la N-mthylpyrrolidone (NMP). Il s'agit d'un lactame qui se prsente sous la forme d'un liquide incolore et qui possde une odeur dsagrable d'amine. Elle est compltement soluble dans l'eau, les alcools, les thers, les ctones, et les hydrocarbures aromatiques ou chlors. Elle est utilise ltat pur ou en mlange avec de leau ou avec dautres solvants pour le nettoyage de pices mtalliques souilles de graisses, dhuile ou de calamine. Elle possde un bon pouvoir solvant, semblable aux terpniques, mais sa vitesse dvaporation reste lente. Les machines mettant en oeuvre ces diffrentes familles de solvants ont galement volu. Les fabricants s'efforcent de proposer des quipements compltement ferms et tanches durant l'opration de dgraissage. Les vapeurs toxiques peuvent tre condenses trs basse temprature (-40 C) grce un groupe frigorigne. Les normes de scurit de ces machines ont t labores en application de la directive europenne, savoir les exigences gnrales (EN 12921-1), les machines utilisant des solutions aqueuses (EN 12921-2), les machines utilisant des solvants inflammables (EN 12921-3), et les machines utilisant des solvants halogns (EN 12921-4). Comme cit prcdemment, certaines innovations sont aujourd'hui intressantes selon le travail raliser, comme par exemple le dgraissage par vapeur sche sature. La quantit d'eau utilise est ici beaucoup moins leve que dans les autres procds (lessives, haute-pression). De plus, cette technologie n'utilise pas ou trs peu de solution chimique ce qui rduit considrablement la gestion et le traitement des produits de dgraissage. Enfin, du point de vue de la sant des oprateurs, la vapeur absorbe et prcipite les particules en suspension dans l'air. Concernant la prvention des risques CMR (voir plus haut), il existe des rgles particulires dans certains cas. En effet, toute activit susceptible de prsenter un risque d'exposition une substance classe CMR de catgorie 1 ou 2, doit faire l'objet des rgles particulires de prvention (articles R.231-56 R.231-56-12 du Code du Travail). En particulier, l'employeur se doit de rduire l'utilisation d'une substance CMR en le remplaant, si possible, par un agent ou un procd moins dangereux pour la sant et la scurit de l'oprateur. Sinon, de faon plus gnrale, lorsque les agents chimiques ne sont pas classs CMR de catgorie 1 ou 2, les mesures de prvention du risque chimique s'appliquent (articles R.231-54 R.231-54-17 du Code du Travail), notamment avec une limitation maximale des risques dans la mesure du possible, et la formation et l'information des travailleurs sur les risques encourus. Ct dchets et effluents, il faut veiller rcuprer les produits usags plutt que de les verser en pleine nature ou dans le rseau des eaux uses. La prsence de substances toxiques dans les cours d'eau ou les nappes phratiques a un effet nfaste sur la faune et la flore. L'idal est de stocker les effluents dans des rservoirs qui seront ensuite collects par des entreprises agres pour le traitement et le recyclage de ce type de dchets. Il faut viter galement de considrer comme dchets banals les chiffons souills et imbibs de dgraissant. Ceux-ci doivent tre traits comme dchets dangereux.
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Conclusion
Pour toute nouvelle opration de dgraissage ou lorsqu'un changement du procd ou du produit est envisag, il est ncessaire d'tudier l'ensemble de ces paramtres afin de choisir le produit le mieux adapt, la machine adquate, l'amnagement du poste de travail... Lorsque les conditions techniques le permettent, il faut privilgier les solutions aqueuses en choisissant les produits les moins agressifs (compositions dtergentes neutres ou faiblement alcalines) et les tempratures de traitement les plus basses possibles. Si les solutions aqueuses ne sont pas applicables, les choix se portera alors en priorit sur les solvants inflammables si les risques d'incendie et d'explosion sont parfaitement matriss grce une installation et des quipements adapts. Dans ce cas, il faut choisir un solvant prsentant un point d'clair le plus lev possible (suprieur 55C) et dont la valeur limite d'exposition (VLE) est la plus leve possible. Les solvants dont le point d'clair est suprieur 55C, doivent tre rservs pour les applications de dgraissage des mtaux froid. On pourra aussi opter pour les solvants halogns non tiquets comme toxiques, condition d'utiliser des quipements tanches matrisant efficacement les missions de vapeurs. La machine idale est une machine automatise tanche pour viter l'exposition de l'oprateur aux vapeurs nocives, quipe d'un systme de condensation pour rcuprer les vapeurs et d'un systme de filtration charbon actif pour capter les vapeurs rsiduelles et viter leur rejet dans l'atmosphre. Notons que lors d'un traitement froid, la rcupration des vapeurs par condensation n'est pas ralisable. Pour un dgraissage occasionnel, l'investissement dans une machine n'est pas appropri. Le dgraissage se fait alors manuellement. Pour un nettoyage courant ne ncessitant pas une qualit de dgraissage particulire, la projection chaud ou froid d'une solution dtergente neutre, suffit dans la majorit des cas. Pour les pices nettoyes l'aide d'un pinceau ou d'un chiffon, il convient de choisir un solvant peu dangereux et peu inflammable. L'amnagement correct du poste de travail est alors primordial pour minimiser l'mission de vapeur et le contact cutan. Un systme de captage des vapeurs et l'utilisation de protections individuelles (gants, lunettes, masques ou cran) sont indispensables. Quelle que soit la solution choisie, il faut se renseigner sur la composition du produit en consultant la fiche de donnes de scurit. La mdecine du travail doit tre galement consulte lors du choix d'un solvant ou d'une nouvelle technique de dgraissage. De faon gnrale, les mesures de prvention du risque chimique appliquer doivent se rfrer au code du travail qui prcise la connaissance des produits l'aide des fiches de donnes de scurit, l'assainissement de l'air et l'entretien des dispositifs de ventilation, la vrification des valeurs limites d'exposition, la fourniture de protections individuelles, et la signalisation et l'information du personnel. Les mesures de prvention doivent s'appliquer intgralement sans oublier les oprations telles que le traitement des effluents et des dchets.

Organisations et institutions : A3TS,AssociationTechniquedeTraitementThermiqueetTraitementdeSurfacewww.a3ts.org CETIM,CentreTechniquedesIndustriesMcaniqueswww.cetim.fr CNIDEP,CentreNationald'InnovationpourleDveloppementDurableetl'Environnementdansles Petitesentrepriseswww.cnidep.com INRS,InstitutNationaldeRechercheetdeScuritwww.inrs.fr UITS:UniondesIndustriesdeTraitementsdeSurfaceswww.uitsfrance.com

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