ESE23 Sirieix
ESE23 Sirieix
ESE23 Sirieix
1
Comparaison entre images
visible et infrarouge
2
Intérêt de l’Infrarouge
• Principe fondamental:
– Tous les corps émettent du rayonnement
thermique (Loi de Planck)
– Deux corps différents placés à la même
température se distinguent par leur émissivité
• Caractéristiques naturelles:
– L’atmosphère est transparente aux
rayonnements IR dans trois gammes spectrales
– Les spectres d’émission de nombreuses
molécules sont situés dans l’IR
3
Conséquences
Dans les systèmes Dans les mesures
• Fonctionnement • Capacité de mesure et
jour:nuit en mode de contrôle sans
passif contact
• Excellente capacité de (Thermographie)
détection • Existence de
• Bonne résolution phénomènes à une
spatiale longueur d’onde
• Discrétion donnée ( Analyse de
gaz)
4
Le corps noir
Un corps noir est un objet capable d’absorber
totalement tout rayonnement incident,
quelque soit sa longueur d ’onde. Il existe
deux réalisations pratiques du corps noir :
– La cavité presque entièrement fermée,
– Le revêtement absorbant parfait.
5
La loi de PLANCK
L’émission spectrale du corps noir est décrite par la
loi de PLANCK établie à partir de considérations
thermodynamiques statistiques:
dR(,T) = 2 h c2 -5 (En W/m².µm)
d exp hc - 1
kT
Ou encore sous forme d’un flux de photons en
divisant par l’énergie du photon hc/
d(,T) = 2 c -4 (En photons/s.m².µm)
d exp hc - 1
kT
6
Emittance du CN dans une bande
Emittance spectrale
2
dR(,T) d
1 d
1 2 Longueur d’onde
7
Tableau de valeurs
Microns 2
R ( , T )
d ( en W /cm2)
1
8
La chaîne radiométrique
Chaîne radiométrique : ensemble des phénomènes qui
se produisent depuis l’émission par la source de
rayonnement jusqu’à l’absorption par le récepteur.
Flux : c’est la valeur instantanée d’un débit de
rayonnement, il s’exprime en W. Il peut s’agir du
débit émis par une source, transporté par un
faisceau, ou reçu par un récepteur. Le flux se
conserve lors de la propagation dans les milieux
homogènes non absorbants.
9
Détecteurs IR
10
Détecteurs infrarouge
Un détecteur de rayonnement IR transforme
ce rayonnement incident en un signal
électrique. On distingue deux types de
détecteurs:
– Les détecteurs thermiques qui ne sont sensibles
qu’à l’énergie du rayonnement
– Les détecteurs quantiques qui transforment les
photons incidents en charges électriques
11
Types de détecteurs
Détecteurs de flux Détecteurs d’imagerie
12
Réponse d’un détecteur
• On appelle réponse d’un détecteur le rapport entre
la grandeur de sortie, courant I ou tension V, et le
flux énergétique incident F:
RI= I/F (en A/ W) ou RV= V/F (en V/ W)
• Pour un détecteur quantique, on parle de
rendement quantique : nombre moyen de charges
ou de paires de charges créée par photon reçu :
= <Ncharges>/<Nphotons> (<1)
13
Définitions de NEP et D*
• On appelle puissance équivalente au bruit notée
NEP, la puissance du flux signal incident sur le
détecteur de surface Ad qui donne un rapport
signal sur bruit unité observé à la fréquence de
mesure f dans une bande passante f.
• On appelle détectivité spécifique D*, la grandeur
normalisée par l’expression :
Ad f
D* (en W-1.cm.Hz 1/2)
NEP
14
Détectivités pic et corps noir
• En rayonnement monochromatique, on peut
donner une valeur de détectivité pour chaque
longueur d’onde. La détectivité est souvent
donnée pour la longueur d’onde du maximum de
réponse du détecteur pic
• En rayonnement total corps noir à la température
T dans une bande spectrale donnée la détectivité
ne dépend que de cette température et de la bande
spectrale
15
Relation entre détectivités
pic et corps noir
Le détecteur voit un corps noir à la température TCN avec une
étendue géométrique G:
16
Détectivité limite ou « BLIP »
Un détecteur IR voit toujours un fond ambiant à la
température T, dans un angle solide v. (Pour un
détecteur refroidi cet angle est limité par un
diaphragme froid, pour les détecteurs non refroidis
cet angle solide est égal à 4 .)
On appelle détectivité limite ou « BLIP » la valeur
obtenue en considérant que la seule source de bruit
est la fluctuation du fond ambiant.
BLIP: Background limited Infrared Detector
17
Largeur de la bande spectrale
• En l’absence de filtre, c’est la bande définie par la
réponse spectrale du détecteur r()
• En présence d’un filtre, c’est sa transmission T ()
qui détermine la bande. (On remplace dans les
expressions précédentes r() par r().T () ou ()
par ().T () )
• Attention: les transmissions sont souvent données
en fonction du nombre d’onde 1/ .
18
Bruit des détecteurs
• Bruit des détecteurs quantiques :
– Le bruit blanc provenant des mécanismes de
génération et de recombinaison des charges
créées par les photons incidents ou par la
température du détecteur.
– Le bruit thermique de la résistance du détecteur,
c’est aussi un bruit blanc.
– Le bruit en 1/f dû aux imperfections
technologiques et à la polarisation du détecteur.
• Bruit des détecteurs thermiques:
– Les fluctuations d’échanges thermiques entre le
détecteur et l’environnement ambiant
19
Expressions des différents bruits des
détecteurs
• Bruits dans une photodiode :
2
– Bruit de courant de fond : i 2qI nbg bg f
4kTd f
2
i 2qI dk f
– Bruit de courant d’obscurité : ndk
R0
2 4kTd f
– Bruit de la résistance shunt : insh R sh
2 I2
– Bruit en 1/f : i nf
K f
f
• Bruit d’un photoconducteur : 2 4kTd f
i
– Bruit de la résistance : nR d
Rd
2f
– Bruit de génération/recombinaison : i ngr
2
I2
I2
N(1 4 2 f 2 )
– Bruit en 1/f : i
2
nf
K f
f
• Bruit d’un détecteur thermique : 4kTd2 G th f
T 2
2
G th 4 2 f 2 C th
2
20
Température et émissivité du
fond
• Du point de vue photométrique, l ’idéal est le
corps noir, attention cependant à ce que la
température soit bien contrôlée!
• Regarder les objets d’un laboratoire ou un vrai
corps noir étendu peut se traduire par une variation
de quelques dizaines de % sur le flux.
• Attention aussi à l’absorption et donc l’émission
par le gaz carbonique dans les bandes étroites
autour de 4,3 µm
21
Pourquoi refroidir un détecteur
Infrarouge?
• Pour réduire l’influence du
fond ambiant : diaphragme
froid
• Pour réduire la génération
thermique dans les semi-
conducteurs à faible gap
On place le détecteur IR
dans un cryostat pour
réduire son bruit et
augmenter sa détectivité
22
Besoins en cryogénie des
détecteurs IR
• Fonctionnement à température ambiante
– Détecteurs visibles ou proche IR
– Détecteurs thermiques
• Fonctionnement à température intermédiaire 200 à
250K
– Certains détecteurs 3- 5 µm (PC)
• Fonctionnement à 77K (Azote liquide):
– La très grande majorité des détecteurs performants en 3-5µm
et 8-12µm
• Fonctionnement à très basse température ( 4 à 30K)
– Certains détecteurs à longueur d’onde de coupure élevée
(<12µm)
– Applications spatiales à faible flux de fond 23
Angle de vue du fond ambiant (1)
• L’angle de vue du fond ambiant est délimité par le
diaphragme froid.
• Sans ce diaphragme, le détecteur voit le
rayonnement émis dans tout le 1/2 espace situé
devant lui. Des rayonnements parasites réfléchis
ou diffusés peuvent s’ajouter.
• Pour une barrette de détecteurs ou une matrice, les
détecteurs de la périphérie et du centre n’ont pas le
même angle de vue géométrique ni le même
éclairement à cause du cosinus de l’angle que fait
l’axe du faisceau avec la normale à la surface du
détecteur.
24
Angle de vue de fond ambiant (2)
25
Types de détecteurs infrarouge
Détecteurs thermiques Détecteurs quantiques
Les radiations IR incidentes Les photons IR d’énergie suffisant
élèvent la température du créent des porteurs dans le matériau
détecteur et modifie ainsi une selon quatre processus :
caractéristique physique de • Absorption intrinsèque
celui ci: • Absorption extrinsèque
• Bolomètre, variation de • Photo émission par un métal
conductivité • Puits quantiques
• Pyro-électrique, modification Trois modes d’utilisation des porteurs :
de la polarisation électrique • Photoconducteurs, variation de
• Thermo-voltaïque, apparition résistance
d’une tension • Photovoltaïque, apparition d’une
• Thermo-pneumatique, effet tension ou génération d’un courant
mécanique dû à la dilatation • Photomagnétoélectrique, apparition
d’un gaz d’une tension
26
Réponse d’une photodiode à un
rayonnement monochromatique (1)
Fr ( )
di() () q d
hc
0,5
0
cut on pic cut off
29
Mesure du rendement quantique
• Connaissant la réponse du détecteur R(pic),
on peut calculer le rendement quantique par
la formule: hc R ( pic )
( pic )
q pic
2
L(, T )
I ( T , 1 , 2 ) A d s R I ( ) d
1
31
Réponse polychromatique d’une
photodiode (2)
Pour calculer la réponse RI(T,1,2), de la
photodiode, il nous faut calculer le flux
énergétique reçu par le
L(, T)
2
détecteur : F(T, 1 , 2 ) A d v d
1
2
L(, T )
R I () d
R I ( T , 1 , 2 ) 1
2
soit : L(, T )
d
1
32
Flux de fond ambiant incident sur un
détecteur et courant (1)
Le flux de fond incident Fbg s’exprime en fonction de la
luminance du fond L(Tbg,1,2), de l ’angle solide de vue
v et de la surface Ad
2
L(, Tbg )
Fbg A d v L(Tbg , 1 , 2 )
1
d
34
Rendement quantique
Il dépend de la longueur d’onde par le coefficient
d’absorption du matériau et la recombinaison en
surface
• > c, pas d’absorption, () = 0
• < c, absorption totale, () <1 car une
partie des photons sont réfléchis par la surface et
une partie des porteurs créés en surface par les
rayonnements aux courtes longueurs d’ondes se
recombinent avant d ’atteindre la jonction.
35
Caractéristiques des
détecteurs IR, Détectivité
36
Barrettes et matrices de
détecteurs infrarouge
Un seul détecteur n’est généralement pas suffisant
pour répondre aux besoins, l’augmentation du
nombre d’éléments sensibles pose les problèmes
suivants:
– Nombre de sorties du cryostat, les pertes thermiques
augmentent avec ce nombre
– Coût des préamplificateurs et des chaînes de traitement
des signaux
Conclusion : il faut multiplexer!
37
Multiplexage
Pour multiplexer les signaux il faut au préalable les avoir
amplifiés, filtrés puis échantillonnés et bloqués (EB) pendant une
période à l’intérieure de laquelle les échantillons sont placés
successivement.
Det 1 Av Filtre EB
Det n Av Filtre EB
38
Multiplexage dans le plan focal
Pour effectuer les fonctions nécessaires au
multiplexage dans le plan focal il faut que le signal
à multiplexer soit intégré pendant le temps de pose
T . Le détecteur de flux associé à cet élément
intégrateur devient un détecteur d’imagerie.
Un intégrateur remplit les fonction d’amplification,
de filtrage passe bas et de blocage, le signal
échantillonné est :
tN
Q( t N ) S( t )dt
t N T
42
Technologies des FPA
• Problématique :
– Détection et traitement sont séparés (matrice de
détection et ROIC silicium)
– Hybridation (connecter chaque pixel IR à une
cellule d’entrée du ROIC)
– Fonctionnement à basse température
• Conséquences :
Éclairement face arrière
Dilation différentielle
43
CAMERAS THERMIQUES
44
Applications de l’imagerie thermique
COMMUNAUTÉ APPLICATIONS
51
Variations de luminances avec T
intégrées dans les différentes bandes
52
Équation du flux incident sur le
détecteur (Source étendue)
55
Efficacité de balayage
Temps
période totale
59
Imagerie IR à multiplexage
électronique
60
Principe du « TDI »
N détecteurs
PA PA PA PA
Retard
Addition
Retard 2 N entrées
Retard 3
64
Calibration: Pourquoi calibrer les
détecteurs?
La réponse et le niveau continu de chaque élément
détecteur sont différents,le signal s’écrit :
Sij = Rij *ij + Oij
– Rij est la réponse de l’élément ij
ij est le flux incident sur l’élément ij
– Oij est le niveau continu de l’élément ij
Seul ij est variable avec le temps si l’image bouge, Rij
et Oij sont les deux paramètres du bruit spatial fixe
65
Calibration: Comment effectuer la
calibration?
• Calibration un point : Les détecteurs regardent un fond
uniforme à une seule température T1, les niveaux continus
sont corrigés mais il faut avoir une table de gains mesuré
en usine
• Calibration deux points : Les détecteurs regardent
successivement des fonds uniformes à deux températures
T1 et T2. Les réponses Sij1 et Sij2 servent de référence pour
la calibration
• Calibration multipoints : On utilise plus de deux
températures pour les fonds de référence.
66
Calibration deux points
Sur les fonds de référence les signaux sont :
Sij1 = Rij *ij(T1) + Oij
Sij2 = Rij *ij(T2) + Oij
Le signal corrigé s’écrit :
Sijc = Aij*Sij + Bij
Aij et Bij sont respectivement les éléments de la matrice de
gain et de la matrice d’offset. Ils sont déterminés à partir des
signaux Sij1 et Sij2 et de leur valeurs moyennes spatiales <
Sij1> et < Sij2> d’où finalement :
68
Calibration: Bruit spatial fixe résiduel
69
Calibration : Causes de dérive et
limitations
• Modification de l’offset par :
– La température du plan froid, le courant
d’obscurité du détecteur varie avec la température
– La variation des flux parasites par la température
de la caméra et de son optique
– Les dérives de la polarisation fournie par les circuits
électroniques de commande
• Modification du gain par :
– L’éclairement (non linéarité du détecteur et des
circuits de lecture)
70
Temps de pose limite
• La technologie des ROIC limite
les temps de pose par
Bande Flux de Courant T pose l’intermédiaire de la dynamique
spectrale photons photonique n=1 max en ms des circuits analogiques (au
µm Phot/s/cm²/sr et Ad = 10-5 cm² pour 15 Me
Tfond = 300K F# =2 en ms
maximum 80dB) et de la quantité
3,5 à 4,5 1,62E+15 4,72E-10 5,084
de charges que l’on peut stocker
3,5 à 5 4,07E+15 1,19E-09 2,022 environ 30 millions de charges
3,5 à 5,5 8,34E+15 2,43E-09 0,986 pour une cellule au pas de 30 µm.
(On prend la moitié pour le fond
8,5 à 10 6,9E+16 2,01E-08 0,120 ambiant)
8,5 à 10,5 9,4E+16 2,75E-08 0,087
9 à 10 4,7E+16 1,38E-08 0,173
• Seule la conversion A/N au niveau
9 à 10,5 7,3E+16 2,13E-08 0,113 de chaque pixel permettra de
9 à 11 9,9E+16 2,89E-08 0,083 dépasser ces limites
• Le temps de pose est déterminé en
Variation de T avec F# et fonction des flux, donc des
gammes de longueur d’onde, de la
(1 4F#2 )T(F# 2) largeur spectrale, de l’angle de
T(F# ) vue et du rendement quantique.
17
71
Mosaïques IR disponibles
commercialement
Bande Type de Dimensions Taille du Bruit en e Non Température de
spectrale Mosaïque Mosaïque pixel rms par uniformité fonctionnement
pixel % K
Silicium 488 x 640
Visible CCD 7 à 30 µm 1à5 <1 300
Monolithique 4000 x 4000
SWIR InGaAs Hyb 640 x 480 15 à 25 µm 20 à 100 2 250 à 300
• S/B = P/NEP
• Rapport S/B=1, la puissance
reçue par le détecteur est NEP
et l’éclairement de la pupille
est NEI d’où:
NEP 1 A d f
NEI
S opt opt S opt opt D* pic
75
Différence de température équivalente
au bruit : NETD (1)
• Définition : C’est la différence de température
de deux corps noirs étendus qui donnent un
rapport signal sur bruit « vidéo » égal à un.
• Remarque : On suppose qu’il n’y a pas
d’influence de la transmission atmosphérique,
c’est àdire que les sources sont au niveau de la
pupille. Le bruit est le bruit RMS mesuré dans
la bande passante utile de l’équipement
• Moyen de mesure : Électrique et corps noir
différentiel
76
Différence de température équivalente
au bruit : NETD (2)
• Expression : 4F#2 f
NETD
opt L( , T )
A d D * ( ) d
T
• Détecteur :
– Surface sensible : Ad
– Détectivité dans la bande spectrale D*() .
Si TDI, multiplier par N1/2
• Optique :
– Transmission : opt
– Nombre d’ouverture : F#
• Exploitation du signal :
– Bande passante équivalente de bruit f
77
Différence de température équivalente
au bruit : NETD (4)
78
Différence de température équivalente
au bruit : NETD (5)
• Le flux reçu par le détecteur à chaque longueur d’onde pour une bande
spectrale élémentaire d est :
L( , Tb ) A
d( Fd ) opt S opt 2d Tb d
T F
• Le signal du détecteur s’exprime sous la forme :
2
Ad 2
L( , Tb )
S r( )d( Fd ) opt S opt 2 Tb r( ) d
1 F 1
T
A d f
• La puissance équivalente au bruit s’exprime par NEP
D*
• Lorsque S=NEP, Tb = NETD d’où: pic
Ad 2
L( , Tb ) Ad f
opt S opt
F 2
NETD
1
r ( )
T
d
D * pic
S opt D opt
2
• On remplace ensuite et 2 2
D* pic r( ) D* ( )
F 4F 4F#2
pour obtenir NETD. 79
Différence de température équivalente
au bruit : NETD (6)
Expression limite pour une caméra à matrice fixe
de détecteurs quantiques :
1 2
NETD min
C T N max
L TB ,
TB
C
L TB ,
2 2
LT LB
L(, T)d L( , T
1 1
B )d
2
LB
L( , T
1
B )d
81
Différence de température perçue équivalente
au bruit : NETP
• Définition : C’est la différence de température de deux corps
noirs étendus que l’œil peut discerner sur l’écran de
visualisation.
• Remarque : On suppose qu’il n’y a pas d’influence de la
transmission atmosphérique, c’est à dire que les sources sont
au niveau de la pupille.Tient compte de l’intégration de l’œil
• Moyen de mesure : Opérateur sur visu et corps noir
différentiel
• Expression : NETP NET S p (0)
Ti i r
– Ti: temps d’intégration de l’œil
i : Fréquence image
– Sp(0) : Seuil de S/B
– r : taux de recouvrement entre lignes 82
Différence de température minimale
résolvable : MRTD() (1)
• Définition : C’est la plus petite différence de
température entre les barres d’une mire à la
fréquence spatiale que l’œil peut discerner sur
l’écran de visualisation de la caméra.
• Remarque : On suppose qu’il n’y a pas d’influence
de la transmission atmosphérique, c’est à dire que
les sources sont au niveau de la pupille.
Tient compte de l’intégration spatiale et temporelle
de l’œil
• Moyens de mesure :
– Opérateur sur visu
– Mire de température 83
Différence de température minimale
résolvable : MRTD() (2)
NETD S p ( )
• Expression : MRT( )
Ti i r MTF( )
86
Variation de l’écart de
température apparent
87
Caractérisation d’une caméra
thermique
88
Détermination de la portée
89
Bibliographie
The Infrared Electro-Optical Systems Handbook :
– Vol 3 : William D. Rogatto Electro-Optical components
ISBN 0-8194-1072-1 SPIE Press
– Vol 4: Michael C. Dudzik Electro-Optical Systems
Design, Analysis, and Testing ISBN 0-8194-1072-1 SPIE Press
– Vol 5:Stephen B.Campana Passive Electro-Optical Systems ISBN 0-
8194-1072-1 SPIE Press
Testing and Evaluation of Infrared Imaging Systems : Gerard C. Holst
JCD Publishing
Electro-Optical Imaging System Performance :Gerard C. Holst JCD
Publishing
La Thermographie Infrarouge : G. Gaussorgues Lavoisier Technique et
Documentation
90