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Agrosto l3 2019 Cultures Fourrageres

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CULTURES FOURRAGERES ET RESERVES


FOURRAGERES DE SAISON SECHE
PLAN DU COURS

V. JUSTIFICATION DES CULTURES FOURRAGERES

VI. PRODUCTION DES FOURRAGES

VII.  GESTION DES PATURAGES

VIII.  CONSERVATION DES FOURRAGES


V. JUSTIFICATION DES CULTURES FOURRAGERES
 Faible charge animale sur la savane naturelle et la qualité de
cette savane varie au cours du temps

 Indisponibilité souvent des pâturages naturels à causes des


problèmes socio-culturels et de la dispersion des cultures.

 Conflits agriculteurs-éleveurs condamnés à exploiter de façon


communautaire le pâturage

 les pâturages naturels = lieux de transfert des maladies animales


d’une population de ruminants à une autre.

Mise en place des cultures fourragères

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VI. PRODUCTION DES FOURRAGES
6.1. Espèces fourragères à choisir
 Pour choisir la bonne espèce parmi la large gamme qui est proposée,
il faut se poser 5 questions que sont:
 Quand a t'on besoin d'herbe ? (période de production de l’herbe?)
o Seulement en saison sèche?
o Toute l’année? Etc.

 Comment le pâturage va être exploitée ?


o Pâture directe ou fauche?

 Combien d'années d'exploitation ? Un an? Deux ans? Etc.


o La durée de vie d'un pâturage dépend essentiellement de l’espèce
et de la variété.

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 Quel type de sol ?

o Toutes les espèces fourragères ne sont pas adaptées aux divers types de sol
(sol acide, sol riche en azote, hydromorphie temporaire ou permanente,
pauvreté en phosphore, etc.)
o La durée de vie d'un pâturage dépend également de l'adaptation au
sol et au climat.

 Quelles conditions climatiques ?


o Certaines espèces et/ou variétés résistent à la sécheresse, d’autres
non.

o La durée de vie d'un pâturage dépend également de l'adaptation au


climat.

 Trois autres critères orientent également le choix de l'espèce.

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 La valeur alimentaire en fonction des besoins des animaux.

 La vitesse d'implantation des différentes espèces.


o La vitesse d’implantation augmente à la fois la probabilité de réussir
le pâturage et la vitesse d'entrée en production du pâturage en
première année.
o Parallèlement, plus un pâturage va s'installer rapidement, moins le
risque d'envahissement par les adventices sera important.
o En règle générale, les espèces les plus pérennes s'installent
lentement. Il convient donc de soigner leur installation et de les
éviter si possible dans des sols qui ont tendance à être envahis pas les
adventices.
 La productivité
 La disponibilité des semences

 Les divers usages de l’éleveur

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6.2. Techniques de production
 La mise en place et l’entretien des cultures fourragères nécessitent
des techniques particulières échelonnées, regroupées au sein d’«
itinéraires techniques ».
 Le choix des itinéraires techniques dépend du contexte économique
et du niveau d’intensification du système d’élevage.

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 Le mode d’installation des cultures fourragères dépend:

 de la végétation en place (forêts, parcours, terres de culture),


 des conditions édaphiques,
 des espèces choisies,
 du niveau d’intensification,
 des assolements,
 du système d’élevage.

 Mais également des plantes choisies qui déterminent les itinéraires


techniques, en raison notamment de leurs caractéristiques
physiologiques :

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6.2.1. La préparation de la surface cultivée
 La préparation du terrain comporte :
 le défrichement de la végétation en place si nécessaire ;
 le défrichement doit aboutir à terrain de type arboré;

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 Il faut donc éliminer les espèces envahissantes.

o espèces qui envahissent complètement le pâturage


en quelques années dès qu’il y a un déséquilibre
quelconque entre végétation herbacée et végétation
arbustive.

o qui se reproduisent par graine ; souvent par leur


système radiculaire traçant; elles drageonnent en
abondance et presque toujours rejettent de souche.

 Les espèces envahissantes drageonnent moins quand elles sont vieilles

 Par ailleurs, certaines espèces méritent d’être protégées

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 La préparation du terrain comporte également:

 les aménagements antiérosifs ;

 le planage et les aménagements hydrauliques pour le drainage et


l’irrigation ;
 l’amendement du sol. La fertilité du terrain au moment de la mise
en place de prairies, ou d’autres cultures fourragères, conditionne
leur productivité et leur pérennité.

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6.2.2. La préparation du sol
 La préparation du sol est fonction de la nature du sol, de l’état du
couvert, des outils disponibles et des plantes que l’on veut établir.

 Pour planter des boutures, la finition est plus grossière que pour
semer de petites graines (par exemple, Panicum, Brachiaria,
Andropogon, Paspalum) pour lesquelles le lit de semences doit
être très soigneusement bien fait.

 Dans les terrains destinés à la fauche, il faut enlever les pierres,


les souches et les termitières pour permettre le passage de la
faucheuse.

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 Le labour doit :

 être croisé (deux labours) et profond (25 à 30 cm) ;


 se faire perpendiculairement à la pente pour limiter l'érosion
hydrique ;

 Après le labour, on doit procéder :

 à un écrasement des mottes à l'aide d'un pulvériseur à


disques ou cultipacker canadien;

 puis à un tassement et un broyage par un rouleau crosskill


et une herse lourde.

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 Sur sol lourd (argileux) et mal drainé, il peut être nécessaire de
pratiquer au préalable un sous-solage avec un décompacteur.

 Il est souhaitable d’apporter au moment du labour une fertilisation


adéquate, sous forme d'engrais complet (N.P.K.), selon les
caractéristiques chimiques du sol.

o avant labour: fumure organique (40 à 50 t de fumier) pour les sols


gravillonnaires (taux d'éléments grossiers supérieur à 50%) ;

o à l'implantation, du NPK dans les proportions de 50N, 100P; 100K.


L'apport d'azote ne se justifie pas sur une jachère de longue durée,
où l'on constate un changement dans le statut de fertilité du sol
(recru forestier).

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6.2.3. Modes de mise en place
 La mise en place d’une culture fourragère peut se faire soit par voie
asexuée (les boutures) soit par voie sexuée (les graines).
 Partout où les semences sont disponibles, le semis, plus rapide à
réaliser et moins coûteux, doit être préféré à la plantation de
boutures.

 Au contraire, la plantation de boutures est nécessaire pour les espèces


produisant peu ou pas de semences (par exemple Digitaria
swazilandensis) ou lorsque l’approvisionnement est mal assuré. Ces
contraintes influencent le choix des espèces.

 Les caractéristiques des plantes fourragères à cultiver permettent de


déterminer le type et les modalités de leur implantation : semis,
plantation, date, densité.

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6.2.3.1. Mise en place par les graines
 Acquisition des semences ou des plants
 La mise en place d’une culture fourragère étant longue et coûteuse, il
est recommandé d’utiliser des semences propres et saines, conservées
dans les meilleures conditions.
 Quand semer?
 Il faut semer sur un sol humidifié après une pluie (au moins 150-200
mm d’eau) et quand de nouvelles pluies sont attendues peu après. Par
conséquent, le semis doit se faire en avril-mai, en région sud et centre
et, en mai-juin, en région nord.
 Ne pas semer au cours de la deuxième moitié de la saison des pluies
parce que l'on enregistre en ce moment-là, des pluies battantes
(quelquefois jusqu'à 100 mm de pluies en une seule journée) qui
entrainent une forte érosion hydrique sur sol finement travaillé.
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 Comment semer?
 Le semis doit être superficiel, l'enfouissement de la graine ne doit
guère dépasser 1cm. La profondeur idéale se situant entre 0,5 et 1
cm.

 Le semis peut être réalisé:


o en ligne avec des écartements de 30 cm entre les lignes; les
graines étant enterrées en flot continu sur la ligne de semis
(vidéo). On préconise pour le semis en ligne les doses de 2,5 à 3,5
kg de semences à l'hectare pour un taux de germination de l’ordre
de 40 %.
o à la volée. Il est réalisé pour des raisons de temps et de coûts, peut
être réalisé manuellement, ou à l’aide d’un semoir à la volée à
manivelle ou plus fréquemment avec un épandeur à engrais
(vidéo). La dose de semis est multipliée par 1,5 à 2.

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o le semis en poquet est effectué manuellement pour les grosses
graines.

o D’autres techniques existent comme le sursemis : le semis est


effectué sans travail préalable du sol, sur un sol nu ou le plus
souvent sur une végétation déjà en place.

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6.2.3.2. Mise en place par les boutures
 Plusieurs espèces de graminées tropicales sont multipliées par voie
végétative, selon trois techniques.

 Les fortes tiges ou tiges longues plus ou moins étalées


(Andropogon gayanus, Pennisetum purpureum, Brachiaria mutica)
sont plantées par voie végétative en utilisant des boutures enterrées
sur la moitié de leur longueur, selon un angle de 45° avec
l’horizontale.

o Les boutures sont des portions de tige comportant au moins trois


nœuds, elles sont mises en terre peu de temps après la coupe pour
conserver leur vitalité.

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 Les graminées à fortes touffes comme Panicum maximum, peuvent
être multipliées végétativement par division de la souche en éclats de
souche.
o Un éclat comporte des racines dont les bouts sont coupés, le collet et
un bouquet de feuilles de 2 à 4 talles sectionnées à quelques
centimètres au-dessus du plateau de tallage (voir vidéo).

o Il faut utiliser des écartements de 0, 30 m en tous sens

 Les tiges fines des plantes stolonifères (Brachiaria humidicola,


Digitaria decumbens, Digitaria swazilandensis, Pennisetum
clandestinum) sont coupées, dispersées sur le sol, puis intégrées
partiellement au sol par un passage croisé de disques lisses, ou parfois
par le piétinement de bovins lâchés sur la parcelle.

 Le repiquage peut se faire indifféremment au cours des deux


moitiés de saison des pluies dans les zones centre et sud. En zone
nord, il n’interviendra qu’en mai-juin.
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6.4. Entretien des cultures fourragères

 Les pratiques d’entretien comportent des mesures pour éviter les


conséquences des mécanismes de dégradation.

 Ces mesures sont (i) la lutte contre les adventices, (ii) la lutte contre
les feux et (iii) la fertilisation d’entretien.

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Lutte contre les adventices

 Les espèces adventices diminuent considérablement le potentiel


fourrager des pâturages, car ces espèces peu ou pas consommées par le
bétail prennent la place des espèces fourragères implantées.

 Leur contrôle doit se faire dès l’implantation de la culture


fourragère même bien avant.

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 Pour un champ nouvellement mis en place de Panicum maximum, un
sarclage doit intervenir :

o un mois après le semis (deux à trois semaines pour la mise en


place par bouture);

o et, deux mois après le premier sarclage 

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 Pour une ancienne parcelle, l’élimination des adventices peut
intervenir à tout moment selon leur importance dans le pâturage.
Cette lutte peut être manuelle, mécanique ou chimique.

 En plus de la diminution du potentiel fourrager, les mauvaises


herbes ont d’autres effets divers:

 Peuvent être toxiques


 Plantes dont certains organes contiennent des substances toxiques
(Jatropha curcas);

 Plantes dangereuses car très souvent envahissante pour le pâturage


et en plus, peuvent être accidentellement consommées par le
bétail.

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Peuvent être à produit laitier

 Ce sont des plantes une fois consommées par les vaches laitières
peuvent communiquer au lait et à ses dérivés un goût et une odeur
désagréables.

 Peuvent être vulnérantes (qui peuvent blesser les animaux)

 Plantes dont un organe peut être non seulement gênant pour


l’homme mais aussi pour les animaux d’élevage.

 Ces organes végétaux peuvent en s’accrochant en abondance à la


toison des moutons altérer et déprécier celle-ci.

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 Parfois même, ces organes peuvent causer des démangeaisons et
des plaies ouvertes en pénétrant dans la peau; ce qui non seulement
constitue des portes ouvertes pour des parasites externes mais aussi
peut déprécier les cuirs..

 Si ces organes végétaux sont ingérés, ils peuvent provoquer des


ulcères dans le tube digestif des animaux.

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 Pour lutter contre les mauvaises herbes, il faut connaître de façon
précise les facteurs écologiques et agronomiques qui influencent le
développement des espèces et des communautés adventices.

 Les adventices représentent très souvent des indicateurs


écologiques signalant un déséquilibre ou une perturbation du
milieu comme l’asphyxie du sol (les Cyperaceae), l’acidification ou
un déséquilibre minéral ou le plus souvent un problème de gestion
(Sida spp., Solanum spp., Chromolaena odorata, Mimosa pigra,
Mimosa pudica, Spermacoce spp., etc.).

 Par exemple, en terrains très humides, les Cyperaceae, herbes peu ou pas
appétées, se développent souvent très bien parce qu’en valorisant mieux
que les autres les faibles teneurs en phosphore de ces sols, elles
parviennent alors à étouffer les autres plantes, notamment les graminées
fourragères.

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Protéger les pâturages contre les feux

 réaliser un pare-feu autour des champs.

Apporter une fertilisation d’entretien au pâturage

 Apporter au pâturage une fertilisation d’entretien sous forme


d’apport fractionné et cela même en présence des animaux afin de
garantir ou minimiser la chute de production.

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VII.  GESTION DES PATURAGES ARTIFICIELS

7.1.  Adéquation entre productivité de la culture et besoin


des animaux

7.1.1.  Rappel de la productivité des plantes fourragères

 Il existe deux sortes de production : la production potentielle et la


production cumulée ou consommable.

 La productivité potentielle est la masse de matière végétale


disponible vers la fin de la montaison, c'est-à-dire au stade
drapeau ou en début épiaison chez les graminées et au stade début
floraison chez les légumineuses

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 La production potentielle rend compte imparfaitement du disponible
consommable par les animaux. En effet, les plantes réagissent et
produisent différemment, selon qu’elles sont coupées une seule fois
dans l’année ou de nombreuses fois tout au long de l’année comme
dans un pâturage.
 Ainsi, l’évaluation de la production consommable chez les graminées
par exemple, doit se faire par coupe répétée pendant une année
complète et avec un rythme de coupe simulant une exploitation par les
animaux
 la production consommable est toujours inférieure à la production
potentielle. Généralement, la production consommable représente 50 à
90 % de la production potentielle.

45
Rendements de quelques espèces fourragères cultivées en système intensif en régime
pluvial dans différentes régions du Sénégal. (Roberge et Toutain, 1999)

46
Rendements des principales espèces fourragères cultivées avec irrigation dans la région
de Dakar, Sénégal, de 1979 à 1984. (Roberge et Toutain, 1999)

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 Il faut donc évaluer la production cumulée et dimensionner le
nombre d’animaux en fonction de cette production par le calcul de
la capacité de charge.

7.1.2.  Notions de charges animales

 Charge animale globale ou charge d’herbage ou charge moyenne:


c’est le nombre d’UBT que peut supporter en moyenne un hectare de
pâturage au cours d’une année.

 Charge instantanée : représente le nombre d’UBT que supporte un


hectare de la surface pâturée au cours d’une journée lors d’un
passage.

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7.2.  Respecter le mode d’exploitation de la plante imposer
par la physiologie de la plante

 Le choix du mode d’exploitation du pâturages (pâture directe ou


fauche) dépend du climat, des sols, des espèces cultivées, des
espèces animales et du système de production (type de
production, taille de l’exploitation, capacité technique, moyens
financiers) mais peut être imposé par la physiologie de l’espèce
végétale.

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Rythme d’exploitation Option recommandée
Plante
en saison des pluies Plante Plante
(j) à couper à pâturer
Graminées
Andropogon gayanus 45-52 * *
Chloris gayanus 45-52 *
Cenchrus ciliaris 30-45 *
Panicum maximum 28-35 * *
Brachiaria mutica 35-45 *
Brachiaria ruziziensis 28-45 *
Pennisetum purpureum 40-50 *
Tripsacum laxum 40-50 *
Sorghum sp. 30 *

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Rythmes d’exploitation Plante à Plante à
Plantes fourragères
en saison des pluies couper pâturer
Légumineuses
Stylosanthes hamata 45-60 *
Stylosanthes humilis 45-60 *
Stylosanthes guianensis 45-60 *
Dolichos lablab 60 * *
Vigna unguiculata 60 *
Alysicarpus ovalifolius 45-60 *
Macroptilum lathyroides 35-60 *
Macroptilum atropurpureum 45-60 *
Clitoria ternatea 45-60 * *
Centrosema pubescens 60 *
Pueraria javanica 60 *

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7.3.  Préférer la pâture en rotation par rapport à la pâture
permanente

7.3.1. Rappel sur la pâture permanente

 Dans le pâturage continu, le troupeau reste en permanence sur la


même parcelle tout au long de la saison ou de l’année.

 Il exige le choix d'espèces particulièrement résistantes au


risque de surpâturage (graminées de petite taille) et
exclut l'utilisation d'association légumineuse-graminée.

 Système d’exploitation adapté aux zones à forte


pluviométrie.

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7.3.2. Rappel sur la pâture en rotation

 Dans le pâturage en rotation, les animaux exploitent une parcelle


divisée en un certain nombre de sous parcelles, délimitées par des
clôtures fixes (pâturage tournant) ou par une clôture électrique que
l’on déplace (pâturage rationné).

 Définition de quelques notions

 Période optimale d’exploitation : c'est le temps qui sépare deux


exploitations successives d’un pâturage et pendant lequel on laisse
l’herbe se reposer . On parle également de temps de repos de
l’herbe.

 Le temps de repos de l’herbe est une caractéristique qui dépend à


la fois de l’espèce, de la variété et de la pluviosité

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 Ainsi, les graminées vont avoir un temps de repos moins prolongé (35
jours en moyenne) que les légumineuses (60 jours en moyenne).
 La période optimale d’exploitation d’une plante fourragère est le
point d’intersection des courbes d’évolution de l’azote et de la matière
sèche de cette plante

Nutriments

MS

X
Age de l’herbe (semaines jours)
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 Une exploitation de l’herbe avant le jour X peut entraîner la
diarrhée chez l’animal car l’herbe est encore jeune et donc
moins riche en MS. Dans ce cas, il faut apporter un aliment
riche en matière sèche (paille, foin).
 Une exploitation de l’herbe après X peut entrainer un rejet de
l’herbe par l’animal, car l’herbe ayant vieilli, elle est donc
lignifiée
 Le respect du temps de repos de l’herbe permet à l’éleveur de
fournir à ses animaux, une herbe de bonne qualité, c'est-à-dire une
herbe avec un bon niveau en azote et une teneur en matière sèche
suffisante
 Le temps de pâture ou temps de séjour: c’est le nombre de jours
pendant lesquels un groupe d’animaux séjournent sur une parcelle
d’une superficie donnée à chaque passage. Ce temps doit être le plus
court possible (2 jours au maximum en période de forte pluviosité et
7 jours au maximum en période de faible pluviosité).

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Application :
 Soit un pâturage artificiel subdivisé en 6 sous-parcelles.
 Le temps de pâture de chaque sous parcelle est indiqué sous
la figure.
C
A
E
4 jrs A C
5 jrs 4 jrs
B D
D F
B 5 jrs 3 jrs 4 jrs

 Ainsi, le temps de repos de la sous parcelle A est de :


5+4+5+3+4= 21 jours.
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7.4.  Gestion des refus après pâture
 Après le passage des animaux, il subsiste des plantes entières ou des
partie de plantes non consommées. Ce reste, appelé refus, représente
environ 30 à 40 % du disponible fourrager initial.
 Ces refus sont constitués de mauvaises herbes, des zones souillées,
des plantes trop lignifiées, d’une végétation devenue trop haute à la
suite d’une trop faible charge.
 Dans un système en rotation, ces refus doivent être impérativement
éliminés après 2 ou 3 exploitations de la parcelle.

 Leur élimination a pour effet de diminuer les surfaces et les plantes


qui seraient impropres à la pâture lors du passage suivant des animaux,
et de favoriser ainsi une repousse régulière, dont l’appétibilité et la
digestibilité sont améliorées

57
Etat du pâturage lorsque les refus ne
sont pas éliminés

 L’élimination des refus peut se faire manuellement ou


mécaniquement à l’aide d’un gyrobroyeur

Un gyrobroyeur

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7.5.  Alternance de la fauche et de la pâture

 L’alternance de la fauche et de la pâture régule la flore , qui évolue


souvent négativement en pâturage exclusif.

 Après l’installation de la prairie, une première exploitation par fauche


améliore sensiblement la durabilité (plante fragiles à la concurrence
des mauvaises herbes, risque d’arrachage).

59
7.6.  Faire des réserves en période d’abondance (foin et
ensilage)

60
VIII.  CONSERVATION DES FOURRAGES

 Il existe trois grands modes de report de fourrages, par ordre de


coût croissant :

 le report sur pied. Il consiste à mettre en défens un herbage ou


un parcours, pour pouvoir en disposer au moment d’un déficit
fourrager sur les autres parcelles. Cette pratique est facile et peu
onéreuse par rapport aux autres formes de report fourrager,
mais le fourrage sera de médiocre qualité ;

 la fauche et le fanage sur place pour faire du foin

 l’ensilage.

61
8.1. Le report sur pied

 le report sur pied. Il consiste à mettre en défens un herbage ou


un parcours, pour pouvoir en disposer au moment d’un déficit
fourrager sur les autres parcelles. Cette pratique est facile et peu
onéreuse par rapport aux autres formes de report fourrager,
mais le fourrage sera de médiocre qualité ;

62
8.2. Le Foin
 Le foin est la conservation du fourrage par voie sèche.

 La voie sèche consiste à éliminer rapidement l’eau contenue dans


le fourrage, le plus souvent par fenaison, pour atteindre une
teneur en matière sèche supérieure ou égale à 85 %.
 Ainsi séchée, la plante est morte, sa respiration est arrêtée, ses
enzymes sont inactives et le développement des moisissures est
impossible (Rippstein et Godet, 1999).

63
8.2. 1. Techniques de réalisation du foin

 Il existe 5 étapes pour réaliser du foin

 Le fauchage de l’herbe.
 L’herbe est fauchée et laissée entière. Cette opération est effectuée à
l'aide d'un matériel agricole tracté appelé faucheuse.
 Le conditionnement
 Les fourrages fauchés en vue d’un préfanage ou d’un fanage ne sèche
pas de façon uniforme: d’une manière générale, les feuilles sèchent très
vite, alors que les tiges conservent leur eau plus longtemps. Le
conditionnement du fourrage a pour but d’atténuer ces différences et
d’accélérer le séchage en fissurant l’enveloppe cireuse des tiges par
écrasement, pliage ou lacération, de manière à ce que l’air puisse y
pénétrer et que l’eau puisse s’en échapper plus facilement.

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 Un bon conditionnement réduit le temps de séchage de 30 à 50%
et améliore l’appétence des fourrages légèrement lignifiés.

 Le fanage.
 Le séchage de l’herbe se fait sur place.

 La durée du séchage sera fonction de la période de réalisation du


foin (en moyenne 3-4 jours).
 Le plus souvent le foin est réalisé en saison sèche, au moment où
nous avons un fort ensoleillement (température ambiante élevée).
 Pour avoir un foin bien séché, il importe de procéder au
retournement de la masse d'herbe fauchée sur la parcelle donnée au
moyen d’une faneuse attelée à un tracteur.

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 Il existe plusieurs faneuses (faneuse à tambour, faneuse et
andaineuse à rotors d’axe vertical, etc.) mais les plus utilisés sont
les râteaux-faneurs. Ils permettent une réelle polyvalence dans le
travail effectué: fanage, andainage, retournement ou étalement
des andains.

Faneuse à tambour

66
Faneuse-andaineuse à toupies

Râteau -faneurs

67
L’andainage.
 c’est une opération qui consiste à mettre en andains la masse d'herbe
après le séchage, c’est-à-dire disposer en chaines continues.

68
L’andainage.

L’andainage est réalisée grâce à une andaineuse

 Toutefois, il convient de signaler que les faucheuses rotatives


fauchent l’herbe et la mettent en andain en même temps.

69
Le pressage.
 Après le séchage , le foin peut être ramassé en vrac ou
pressé sous forme de balles (ou de bottes) de dimensions et
de poids variables selon le type d’appareil.

 le pressage permet au fourrage d’être moins encombrant et


plus facile à manipuler et à stocker que le foin en vrac. De
plus, il réduit les pertes par effeuillage.

 le pressage est réalisé avec la presse à foin. Il permet la


confection de bottes de foin de forme parallépipédique
pesant en moyenne 15 à 20 kg ou des balles de 200 à 250 kg
(video).

70
Botte de foin

Balles de foin

71
La conservation du foin
 Le foin ainsi réalisé doit être conservé sous un hangar bien aéré
(fenil).

Bottes et balles de foin conservées sous hangars

72
Foin conservé en vrac

 Le foin peut-être également conservé in situ (sur le champ). Dans ce


cas, il est protégé par un ruban en plastique.

Foin enrubanné

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Remarque
 Dans les zones tropicales et singulièrement en Côte d'Ivoire, le foin
apparaît comme un fourrage grossier de médiocre valeur nutritive.
En effet, compte tenu du fait que le foin ne peut être réalisé qu'en
saison sèche, surtout à cause du fanage, les éleveurs exploitent
l'herbe après la grenaison (formation des graines). C'est à dire au
moment où les feuilles perdent de leur valeur nutritive, les éléments
nutritifs ayant migré pour la formation des embryons. C'est donc à
l'état de paille que l'herbe est récoltée le plus souvent pour servir à la
réalisation du foin. Dans ces conditions, le foin apparaît comme un
simple aliment de lest pour les animaux et ne peut donc pas
permettre à ceux-ci de couvrir leurs besoins en nutriments
indispensables à leur bon développement.

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 Par ailleurs, l'azote qui est le facteur limitant en matière
d’alimentation animale, sous les tropiques, est un élément volatile
qui, s'échappe de la masse d'herbe, sous l'effet de fortes
insolations, c'est à dire au moment du séchage, appauvrissant
davantage le fourrage conservé sous forme de foin.

 Il y a donc nécessité que l'éleveur développe un certain nombre de


stratégies pour avoir un foin de bien meilleure qualité que la paille.

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8.2. 2. Valeur alimentaire des foins

 La composition et la valeur nutritive des foins sont en relation


directe avec celles des fourrages au moment de la récolte,
mais sont également fonction des pertes consécutives aux
techniques de préparation et des transformations subies au
cours de la conservation.
 Les pertes dues au fanages sont de divers ordres:
Pertes liées au fanage
 Pertes de principes nutritifs
 Après la fauche, les plantes continuent à vivre jusqu’au
flétrissement total. La respiration, en particulier, se poursuit et
se fait aux dépens des glucides solubles, dont la teneur
diminue.
76
 Il y a donc perte de matière organique (glucides
cytoplasmiques) qui équivaut à une perte d’énergie.

 La perte est d’autant plus importante que la vitesse de séchage


est lente.

 En revanche, la proportion de glucides membranaires


(cellulose et lignine) augmente, ce qui entraine une diminution
de l’utilisation digestive et une aggravation des pertes
énergétiques.

 Par ailleurs, le lessivage par des pluies éventuelles au cours du


séchage peut entrainer des pertes notables de constituant
solubles (glucide, azote, minéraux, phosphores, calcium,
vitamines) et en augmentant la durée du séchage, la pluie
accroît les pertes par respiration.
77
 Enfin, si le fanage favorise la transformation des stérols en
vitamines D, il provoque la destruction quasi-totale de la
vitamine A et des carotènes.

 Au cours de la conservation, les pertes peuvent encore


s’accroître. Elles sont faibles (3 à 5%) par respiration et
fermentation, si le foin est bien sec, mais peuvent être
beaucoup plus importantes si le foin est rentré insuffisamment
sec (TMS inférieur à 80%) sous abri, car il y aura perte par
échauffement.
 La ventilation en grange, si elle est bien appliquée, permet de
réduire de façon nette les pertes d’éléments nutritifs. Mais si
la ventilation est mal réalisée, elle favorise le
développement de moisissures et un échauffement
entraînant une diminution des glucides et des protéines.
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 Pertes mécaniques
 Pertes de feuilles et folioles (éléments plus digestibles) au cours
des diverses manipulations (fauche, conditionnement, ramassage).
Ces pertes sont surtout importantes chez les légumineuses.

 Il y a donc diminution du rapport feuille/tige.

Niveau de consommation des foins

 Les foins bien conservés sont en général, bien consommés par les
ruminants;

 Cette consommation peut être considérablement réduite si le foin a été


mal préparé ou s’il est riche en cellulose brute et pauvre en
constituants solubles (influence du stade végétatif et des pertes)

79
8.3. L’ensilage
 L’ensilage est une technique de conservation des fourrages humides
à l’abri de l’air, en silo, grâce au développement de fermentations
acidifiantes anaérobies à partir des glucides solubles (Rippstein
et Godet, 1999).

 Importance de l’ensilage
 L’ensilage valorise la matière sèche du produit ensilé dont la
digestibilité augmente et devient supérieure à celle du même produit
conservé par voie sèche (foin).

 L’ensilage augmente la teneur en carotène (vitamine A). Ce qui


entraîne l’accroissement de la vitamine A dans le lait, chez les
animaux recevant ce produit.

80
 Procédés de fabrication de l’ensilage

 De nombreuses méthodes d’ensilage existent, toutefois nous n’en


retiendrons que les deux principales: l’auto fermentation (ou
ensilage à chaud) et l’addition d’acide (ou ensilage à froid).

8.3. 1. L’ensilage à chaud ou auto fermentation

 L’ensilage à chaud est l’auto fermentation de la plante à l’abri de


l’air dans le but d’obtenir de l’acide lactique.

 Pour faire un bon ensilage à chaud, il faut deux choses : un choix


judicieux de la plante et de bonnes conditions de fabrication

81
 Choix de la plante
 La plante à ensiler doit avoir :
o une forte teneur en glucides soluble (au moins de 12% MS en coupe
directe) et en MS. En effet, moins les plantes sont riches en sucre,
moins le pH du silo diminuera rapidement,
o une humidité convenable et,
o une teneur en protéines relativement faible.
 Si la teneur en protéine est trop forte, la fermentation part mal et la
masse pourrit (formation d’acide butyrique). Ainsi:
o Les graminées riches en sucres (maïs, Pennisetum purpureum, et
Panicum maximum) sont faciles à ensiler par cette méthode.
o Par contre, l’auto fermentation des légumineuses est aléatoire car ce
sont des plantes trop pauvres en sucres et trop riches en
protéines. Pour réussir leur ensilage à chaud, il faut leur adjoindre
artificiellement un sucre ou un conservateur pour permettre
l’installation rapide d’une fermentation lactique au sein du fourrage
ensilé
82
 Conditions de fabrication de l’ensilage à chaud
 Pour avoir un bon ensilage, il faut :
1. Réaliser une enceinte appelée silo;

2. Réaliser un bon tassement qui sert à éliminer le maximum


d’oxygène dans la masse d’herbe. L’absence d’oxygène dans la
masse va inhiber l’action des bactéries butyreuses qui sont
putréfiantes. C’est pour cela que l’ensilage se fait par couches
successives. Le tassement est favorisé par le hachage de l’herbe.
Le hachage peut se faire manuellement (très laborieux pour de
grande quantité de fourrage) ou mécaniquement. Lorsqu’il se fait
mécaniquement, il peut être réalisé soit après ramassage du
fourrage à l’aide d’une hacheuse soit lors de la fauche avec du
matériel conçu à cet effet.

83
Hachage du fourrage à l’aide d’une hacheuse mécanique
84
Faucheuse-hacheuse-chargeuse à fléaux

85
Remorque-hacheuse-chargeuse

86
3. Donner une pente au silo afin de permettre l’élimination des
exsudats (eau qui s’écoule de la masse d’herbe).

4. bien remplir le silo. Pour cela, il faut :

87
a. Saupoudrer d’abord du sel à la surface du sol qui doit
recevoir les fourrages pour éviter les moisissures.

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b. Mettre une couche protectrice de fourrage ou un plastique pour
tapisser le sol au fond du silo.

c. Répartir le fourrage vert ou pré fané sur une épaisseur de 20 cm à 30


cm par couche.

89
Remplissage du silo par
couches successives (premier
tas de la 1ère couche).

d. Bien tasser le fourrage en le piétinant ou, mieux, en roulant dessus


des fûts de 200 litres remplis d’eau ; le meilleur tassement est obtenu
avec un tracteur ou des fûts de sable. Le tassement a pour but de
chasser le maximum d’air .

Tassement du fourrage à l’aide


d’un tracteur

90
e. Recommencer le tassement jusqu’au remplissage complet du silo.
En cas d’interruption de l’opération avant remplissage, recouvrir le
silo avec de la paille ou un film plastique.

f. A la fin de l’opération, saupoudrer encore du sel, recouvrir


l’ensilage avec un film plastique (bâche), puis étaler une couche
de terre d’environ 10 cm pour renforcer l’étanchéité et enfin
mettre une couche épaisse de paille qui jouera un rôle d’écran
thermique

91
8.3. 2. L’ensilage à froid ou en milieu acide
 L’ensilage en milieu acide ou ensilage à froid, consiste à créer
artificiellement un milieu fortement acide (pH- 3,5 à 4) dans lequel
seul peut vivre le ferment lactique. La fermentation lactique produit
à basse température empêche ainsi la fermentation butyrique de la
supplanter. Les chances d’insuccès sont donc considérablement
diminuées.

 L’acides chlorhydrique et sulfurique dilués sont préconisée,


depuis plusieurs décennies, en Finlande, par A.J. Virtanen. On peut
également utilider l’acide formique.

L’ensilage à froid s’applique à des herbes même jeunes et gorgées


d’eau (moins riche en sucres et en matière sèche) ainsi qu’aux
légumineuses même pures (riches en protéines).

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 Le fourrage placé dans le silo est tassé comme dans l’ensilage à
chaud, mais est arrosé d’un des mélanges acides, et cela sans
chercher l’élévation de température.
 L’avantage de l’ensilage à froid réside surtout dans le fait que l’on
peut procéder au remplissage sans interruption et sans hachage et
utiliser des silos de dimension réduite, c’est donc un procédé
applicable à la petite et à la moyenne culture.

 Toutefois, c’est un procédé qui semble plus convenir aux


Légumineuses plutôt qu’aux Graminées, surtout lorsque la récolte
se fait dans des conditions défavorables.

 Avant l’utilisation de l’ensilage par les animaux, on doit ajouter du


carbonate de soude. Ceci évite des accidents d’hyper acidité, quoique
généralement, l’acide pur se combine rapidement avec les sels
organiques de la masse ensilée et donne des acides organiques qui
contribuent à conserver le fourrage.
93
8.3. 3. Valeur alimentaire des fourrages ensilés

 L' ensilage entraine des pertes de matière sèche sous forme de gaz
(respiration puis fermentation) de jus (fourrages ensilé à moins de
25% MS) et de parties noirâtres et putréfiées sur le dessus et les
côtés du silo si l'étanchéité de ce dernier est insuffisante.
 En revanche, l'ensilage entraine très peu ou pas de diminution de
digestibilité et de valeur énergétique (sauf en cas d' ensilage
pourri), mais entraine des diminutions plus ou moins importantes
suivant la qualité de conservation:
• de la valeur azotée. Elle diminue d'autant plus que l’ ensilage est
riche en ammoniac, en azote soluble et en produits de fermentation

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• de la quantité ingérée. Elle diminue avec les mêmes facteurs que la valeur
azotée et dépend en outre de la finesse de hachage parce que cette dernière
joue non seulement sur la qualité de conservation, mais aussi par elle-
même. Mais les ensilages préfanés sont généralement mieux consommés
que les ensilages préparés avec des fourrages frais; la teneur en MS semble
jouer un rôle important (la consommation augmente avec le taux de MS).

 La qualité de conservation est donc très importante à connaitre pour


juger de la valeur des ensilages. L'idéal serait d'arriver aux
caractéristiques fermentaires suivantes:

- pH < 4 sauf en cas de préfanage à 35% de MS


- N-NH3 < 5 – 7% de l'N total
- N soluble < 50 - 55 % de l'N total
- acide acétique < 20 - 25 g/kg MS
- acides proprionique et butyrique : absence ou trace

95
 Ces caractéristiques ne sont souvent obtenues en coupe directe, sauf
avec le maïs, que par l'emploi de conservateurs efficaces (les
acides).

Cependant, lorsque l’ensilage est réussi, il :

o dégage une odeur d’acide et d’alcool, typique à l’ouverture du


silo ;
o est humide et a généralement une couleur vert sombre ou
jaunâtre ;
o ne doit pas présenter de traces de moisissures ni d’odeur de
pourriture.

 Un ensilage mal fait peut être à l’origine de maladies graves en


production laitière notamment la listériose (maladie abortive) et peut
entraîner, de ce fait, des toxi-infections mortelles chez le
consommateur de lait.

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 La valeur alimentaire des ensilages est légèrement inférieure à
celle du fourrage frais et cela est surtout net, avec des ensilages non
préfanés, en raison des pertes d’éléments solubles très digestibles.

 La technique de l’ensilage permet de préserver la plus grande


quantité du carotène du fourrage, mais, en revanche, il n’ y a
pratiquement pas de vitamine D.

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