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DATES CHAPITRES TRAVAUX

S1-S2-S3 Modélisation de l’écoulement TP1 – Démo


MODELISATION DES EAUX

S3-S4 Modélisation du transport TP1 – TP2 (devoirs)

S5 Zones de capture – TP3-TP4 (devoirs)


Périmètres de protection
SOUTERRAINES

S5 Gestion des eaux souterraines TP5 en classe


 
  Mini-Projet
 
(par binôme = 2)
Examen   final
CALENDRIER PRELIMINAIRE 2019-2020 ModES  + CHC
Forme du cours : séances de cours et de travaux pratiques numériques,
devoirs, mini-projet
Manuels de référence : voir références bibliographiques
Autres documents fournis : polycopié, annexes, articles
 Contrôles : - Examen final (ModES + CHC) 60%
- Mini-Projet 40%
La note du projet comptera pour 40% dans la note finale de ModES ou CHC,
selon le choix de l’élève.
NOTE DU MODULE = NM/20 = 0,5 x HYDS + 0,3 x MODES + 0,2 x
MODÉLISATION NUMÉRIQUE
EN HYDRODYNAMIQUE SOUTERRAINE
Mostafa Aachib, EHTP

• DÉFINITION D’UN MODÈLE

• ÉQUATIONS D’ÉCOULEMENT ET DE TRANSPORT

• MÉTHODE DES DIFFÉRENCES FINIES

• MÉTHODE DES ÉLÉMENTS FINIS (ANNEXE)

• PÉRIMÈTRES DE PROTECTION DES CAPTAGES D’EAU


SOUTERRAINE

• FORMULATION D’UN PROBLÈME DE GESTION DES E. S.


Application dans un projet

• ASPECTS PRATIQUES DE LA MODÉLISATION - APPLICATIONS


DEFINITION D’UN MODÈLE QUAND ET POURQUOI UTILISER UN MODELE
POUR REPONDRE A CES QUESTIONS, ON A BESOIN D’UN
OUTIL QUI PERMET DE COMPRENDRE LE SYSTÈME ET
SON COMPORTEMENT ET D’AIDER A LA DECISION, CET
DEFINITION D’UN MODÈLE

OUTIL EST LE MODELE

Un modèle doit être considéré comme une


représentation simplifiée d'une réalité complexe.
Il permet de simuler, et parfois d'extrapoler cette
réalité (prédiction).

Les modèles sont des approximations de la


réalité, et non la réalité elle-même.
 “Everything should be
made as simple as
possible, but not simpler.”
Albert Einstein
DEFINITION D’UN MODÈLE

Diagramme type d’un modèle


conceptuel
Modèle conceptuel : modèle basé sur l’analyse des processus
physiques réels qui déterminent la relation entre les entrées et les
sorties du système. Il définira les dimensions du domaine à
modéliser et la conception du maillage. C’est l’étape la plus
cruciale dans une étude de modélisation numérique.
La mise en oeuvre d'un modèle passe par plusieurs étapes,
que l'on peut résumer en :

1) élaboration d'un modèle conceptuel traduisant la


connaissance que l'on a des phénomènes physiques dans les
DEFINITION D’UN MODÈLE

milieux ;

2) l'expression des relations contenues dans ce modèle


conceptuel au travers d'équations mathématiques (modèle
mathématique) ;

3) la mise en œuvre d'un programme informatique intégrant


l'ensemble des équations (code de calcul ou simulateur
numérique).

La modélisation numérique n’est pas une


opération «presse-bouton». Une mauvaise
utilisation peut s’avérer désastreuse.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE MODÈLES

Les modèles de transfert dans les eaux souterraines sont


essentiellement de deux types : analytiques ou numériques (eux-
même divisés en modèles stochastiques et déterministes).
DEFINITION D’UN MODÈLE

Les modèles analytiques sont généralement basés sur des


hypothèses simplificatrices d'uniformité, d'homogénéité des
propriétés et des structures. Leurs principaux avantages sont
la simplicité des hypothèses, de la mise en oeuvre et de
l'exécution.
Toutefois, ils peuvent ne pas convenir pour satisfaire les
différents objectifs définis en préalable à la modélisation.

Les modèles numériques permettent de prendre en compte des


systèmes hétérogènes, plus complexes, comprenant une
approche de la variabilité naturelle des paramètres devant être
inclus dans la modélisation. Cependant, ils nécessitent un jeu
de données beaucoup plus important, des systèmes
mathématiques plus développés consommateurs de temps.
Modèles déterministes: modèles mathématiques s’appuyant
sur des équations phénoménologiques. Dans ce type de
modèle, une valeur bien précise (unique) est associée aux
DEFINITION D’UN MODÈLE

paramètres et variables du modèle (la réponse du modèle sera


unique) et il y a toujours une certaine marge d’incertitude dans
leur détermination. Il est alors recommandé d’effectuer une
analyse de sensibilité des résultats aux paramètres.

Analyse de sensibilité : variation de la valeur d’un ou de


plusieurs paramètres (usuellement ± 20 %) et examen de son
influence sur la réponse du modèle (charges hydrauliques,
concentrations, etc.)
Modèles stochastiques (probabilistes): modèles
mathématiques de nature probabiliste. Des distributions de
probabilité sont associées aux paramètres et variables du
modèle. Ces modèles permettent d’intégrer les incertitudes
DEFINITION D’UN MODÈLE

liées aux données.

les paramètres du sol et éventuellement certaines autres


données d'entrée sont introduits sous forme de variables
aléatoires décrites par des FDP (fonction de densité de
probabilité). Les résultats de ces modèles sont donc
également exprimés sous forme de FDP.
La modélisation consiste à convertir le modèle conceptuel en
modèle mathématique (sous forme d’équations), avec les
conditions initiales et aux limites associées, puis numérique
avec la construction du maillage (discrétisation) et sa
résolution à l’aide d’un programme (code de calcul)
Représentation conceptuelle d’un système karstique (Mangin,
1975)

La méconnaissance de la structure du système étudié peut rendre obligatoire une


approche entièrement paramétrique au moyen d'un modèle du type "boite noire". Un tel
modèle s'attachera à l'identification selon des critères mathématiques d'un opérateur
reliant l'entrée (E) à la sortie (S). Cet opérateur dépendra bien évidemment des
caractéristiques internes du système. E ⇒ fonction de transfert ⇒ S
Modèle analytique ou numérique ?
DEFINITION D’UN MODÈLE

dépend de la complexité du système à étudier


(hétérogénéité, anisotropie, système multicouche, etc.)

Modèle déterministe ou probabiliste ?


- modèle déterministe si les données du terrain sont
disponibles pour valider le modèle
- modèle probabiliste si ces données ne sont pas suffisantes

Les modèles numériques permettent une représentation des


résultats en 1, 2 ou 3D.
Description mathématique des Transferts
(eau, gaz, solutés, chaleur)
DEFINITION D’UN MODÈLE

Les transferts mettent généralement en jeu deux types de


processus:
• un mouvement décrit par une équation dynamique
• une variation temporelle du stock qui résulte:
- d’influences externes (précipitations, évaporation, etc.)
- de consommation ou production locale (extraction racinaire,
processus biologiques, etc.)
- d’échanges entre phases (gel, condensation, évaporation,
etc.)
Les variations de stock sont décrites par la loi de la
conservation de la matière (équation de continuité).
 Lois dynamiques
Forme générale : J = - K grad φ
J : flux ou densité de flux
K : coefficient de transfert
DEFINITION D’UN MODÈLE

φ : potentiel énergétique
grad φ : force motrice
 Loi de conservation (continuité)
Exprime que la variation temporelle de la variable considérée
(teneur en eau, densité de chaleur, concentration de
substances chimiques,...) est égale à la variation spatiale du
flux, corrigée d'éventuels apports, pertes ou transformations à
DEFINITION D’UN MODÈLE

l'intérieur du système.
Forme générale:
E : concentration volumique de l'élément considéré
J : flux ou densité de flux à travers les limites du système
ri : taux d'apports, prélèvements ou transformations à
l'intérieur du système
SIMULATION D’UN SYSTÈME AQUIFÈRE
Modèle conceptuel

Paramètre d'infiltration Aquiclud Aquitard


e
AFFLEUREMEN RECOUVREMEN
T T
LIMITE MORPHOLOGIE
SUPÉRIEURE sour
RÉSERVOIR Exutoire ce
naturel riviè
GÉOMÉTRI
AQUIFÈRE re
POROSITÉ
E
LIMITE Milie
Épaisseu Continuité latérale INFÉRIEURE ux
r
SUBSTRATUM fissu pore mixt
faille modification du faciès ré ux e
Aquiclud Aquitard
e

CARACTÉRISTIQUES DE L ’AQUIFÈRE ET CONDITIONS AUX LIMITES


PLUIE
EFFICACE
DRAINANCE DÉBIT D'ALIMENTATION ALIMENTATION ARTIFICIELLE
PERTES
+
VARIATION DES RÉSERVES

DÉBIT DÉBIT DES


SYSTÈME AQUIFÈRE
D'ÉCOULEMENT
SOUTERR
AIN - - ÉMERGENCES

VARIATION DU NIVEAU PIÉZOMÉTRIQUE


- SOURCE ARTÉSIANISME
DÉBIT DE RIVIÈ PROVOQU
POMPAGE RE É
 MODÉLISATION DU CHAMP D’ÉCOULEMENT
(Éq. de diffusivité = éq. de continuité en M.P. + loi de Darcy)

 distribution des charges piézométriques

Méthodes numériques : - Méthode des différences finies


- Méthode des éléments finis
- Méthode des éléments frontières
- Méthode mixte hybride
- Méthode des volumes finis
 MODÉLISATION DU TRANSPORT D’UN CONTAMINANT
(Éq. de transport ou de dispersion) (Chap.
3)
 distribution des concentrations
Méthodes numériques : - Méthode des différences finies
- Méthode des éléments finis
- Méthode des caractéristiques
- Méthode de marche au hasard
MODÉLISATION DU CHAMP D ’ÉCOULEMENT

L'écoulement souterrain en zone saturée est représenté


par :
(I)
MODÈLE MATHÉMATIQUE

h : charge piézométrique [L]


T : tenseur de transmissivité [L2T-1]
S : coefficient d'emmagasinement
N : terme source, débit par unité de surface
(>0 si prélèvement; <0 si apport)
(infiltrations, prélévements, échanges nappe-rivières,...) [LT-1]

(I)  Distribution des charges hydrauliques (h) 


isopièzes
h déterminé, on peut calculer la vitesse à partir de la loi de
Darcy

 Champ d'écoulement (v = V/ nc : vitesse moyenne réel


 Écoulements permanents en nappe captive

- Équation de
Poisson
MODÈLE MATHÉMATIQUE

ou Δh = N /
T

- Équation de Laplace (si


N=0)

ou Δh =
0
 Écoulements permanents en nappe libre

- Équation de
Poisson
MODÈLE MATHÉMATIQUE

ou Δh2 = 2N /
K

- Équation de Laplace (si


N=0)

ou Δh2 =
0

(Équation de Forchheimer)
 Écoulements transitoires en nappe captive

- Équation de diffusivité en milieu hétérogène et


anisotrope
MODÈLE MATHÉMATIQUE

-Équation de diffusivité en milieu homogène et


isotrope
(Txx=Tyy=T)
 Écoulements transitoires en nappe libre

• Équation de diffusivité dans le cas


général
- milieu hétérogène et
MODÈLE MATHÉMATIQUE

anisotrope

avec Sy : porosité de drainage ou porosité efficace ne

- milieu homogène et isotrope (Kxx=Kyy=K)


• Équation de diffusivité lorsque le rabattement (s) est faible
par rapport à l ’épaisseur saturée (h0)

- milieu hétérogène et
MODÈLE MATHÉMATIQUE

anisotrope

- milieu homogène et isotrope (Txx=Tyy=T)


LES DONNÉES
NÉCESSAIRES
(Modèle conceptuel)

La nature des données nécessaires variera selon les modèles


retenus. Parmi les informations les plus couramment
recherchées pour la modélisation, on retiendra :
MODÈLE NUMÉRIQUE

pour une modélisation de l’écoulement des eaux souterraines:

- la conductivité hydraulique K (ou T), S (ou Ss), Sy

- la porosité effective ou cinématique nc de l'aquifère,

- la géométrie et les limites du système aquifère,


- le gradient et le sens d'écoulement de la nappe
- les relations nappe - eaux de surface,
- les conditions de recharge (notamment à travers la zone
non saturée), et de sortie du système, etc.
Différentes étapes d’une modélisation

• Établir l’objectif du modèle (cadre de la modélisation)


• Collecte, analyse et synthèse des données
• Établir un modèle conceptuel
• Écrire les équations qui gouvernent les phénomènes
MODÈLE NUMÉRIQUE

et les paramètres qui interviennent


• Définir les conditions aux limites et les conditions initiales
• Choix de la méthode numérique ou le code de calcul adapté
• Calage (ou calibration) du modèle sur un cas réel
• Effectuer une étude de sensibilité
• Valider le modèle sur un autre cas
• Effectuer des prédictions incluant des études de sensibilité
• Présenter les résultats du modèle
• Comparer les prédictions avec les observations
• Réajuster le modèle si nécessaire
Protocole de
modélisation
MODÈLE NUMÉRIQUE
Phases d'évaluation d'un modèle

- Vérification: contrôle de la robustesse des procédures de résolution


ou des algorithmes utilisés; effectuée, lorsque cela est possible, par
comparaison des résultats avec des solutions analytiques ou avec
ceux d'autres modèles numériques

- Exécution du modèle pour des événements observés, sur la base de


paramètres déterminés expérimentalement ou estimés, sans calage
préalable
- Si nécessaire, calage des paramètres, puis évaluation de la
capacité de reproduction du modèle.
- Évaluation de la capacité d'extrapolation du modèle par
comparaison avec des résultats observés, dans des conditions
similaires à celles ayant servi au calage (Validation).
- Évaluation des capacités prédictrices du modèle, c. à d. de prédire
le comportement du système dans des conditions très différentes de
celles du calage. Opération difficile car elle fait appel à des
phénomènes non observés ou non observables à priori. Dans
certains cas, elle peut se faire à postériori, après qu'un scénario ait
été mis en œuvre.
● Procédure de calage d’un modèle (Calibration)
Calibration du modèle = résolution du problème inverse.

h connues (observées), on détermine les paramètres


du modèle par ajustements (calage automatique) des
h calculées sur les h mesurées.
● Procédure de calage d’un modèle (Calibration)
Calibration du modèle = résolution du problème inverse.

Un modèle est aussi bon que sa calibration.


Mais une bonne calibration n’assure pas de bonnes prédictions.
Résultats de calage (ou calibration) d'un modèle

Durant la calibration du modèle, les valeurs des paramètres sont


modifiées jusqu’à ce que les charges simulées s’ajustent sur les
valeurs observées (Pb inverse).

Charge calculée

Charge mesurée
 Différences Finies
- Discrétisation du domaine par mailles rectangulaires ou carrées
(blocs homogènes à l’intérieur desquels les propriétés de
l ’aquifère
PHILOSOPHIE DES MÉTHODES

-sont supposées
Calcul uniformes);
d'une charge h moyenne par maille par un bilan de
masse (flux massiques entrant-sortant)

Aquifè
re Nœud
=centre
d’une
maille
 Éléments Finis

- Discrétisation en éléments triangulaires ;


- Interpolation linéaire dans un élément
PHILOSOPHIE DES MÉTHODES

 calcul de la charge en tous points de l'élément ;


- Recherche de la meilleure solution approchée sur l'ensemble du site
(méthode de Galerkin).

Aquifèr
e

Éléme
nt

Noeud
Numéro du noeud
1 6 11 16 21 26

1 9 17 25 33
2 10 18 26 34
2 7 12 17 22 27

3 11 19 27 35
4 12 20 28 36
3 8 13 18 23 28
13 21 29 37
5
6 14 22 30 38
4 9 14 19 24 29
7 15 23 31 39
8 16 24 32 40
5 10 15 20 25 30

Numéro
Méthode des éléments finis

Avantages : - il est facile de prendre en compte des conditions aux limites


portant sur les gradients de la fonction
(conditions de Neumann ou de Cauchy)

- souplesse considérable dans le choix du maillage


(suprématie sur les méthodes aux D.F.)

Inconvénients : difficulté de programmation (à maillage égal, le temps de


calcul des méth. aux E.F. est comparable à celui des méth.
aux D.F., mais la programmation est nettement plus longue
car plus complexe)

En résumé, il n'est pas "rentable" d'écrire un programme d'E.F. pour


résoudre un problème spécifique : mieux vaut dans ce cas traiter, si
on le peut, ce problème par les D.F.
Application à l’infiltration à travers une digue ou un barrage en terre

ψ (cm) Maillage parpression


Profils de éléments
finis
(succion)

Su int
su
r f a em
ce en
de t
v (cm/j) Champ de vitesses
d’écoulement
 Discrétisation

Discrétisation dans le temps et dans l ’espace


MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES

Équations aux dérivées partielles


Système d ’équations discrétisées
Discrétisation
spaciale :
x Domaine
aquifère
y
Puits

Limite de
l’aquifère
Δx et Δy
constants

Δx

Δy
Subdivision en mailles rectangulaires à dimensions variables
:
Δx(x), Δy(y)

Δx
(x)
Δy
(y)

L ’expérience montre que si Δxi/Δxi-1≤1,5


l ’erreur de troncature (dans les séries de Taylor) sera faible
Discrétisation temporelle :
t : to, t1, t2,… avec tk+1 = tk + Δt
Δt = pas de temps
Deux approches :
différences
a) Équation d’écoulement aux ∂.p. Système d’éq. Discrétisées
(Voir Exemple p.26)
b) Application des éq. de continuité et de Darcy à chaque nœud au cours de
l ’intervalle de temps de longueur Δt (approche physique)
On choisit (b) avec hyp.: écoulement uniquement entre
la maille concernée (0) et les 4 mailles (1,2,3,4) directement voisines.

1
4 0 2
3
x
1

4 0 2
y 3

i(
x)

j(
y) (i-1,j- (i,j-1) (i+1,j-
1) 1)
(i-1,j) (i,j (i+1,j)
)
(i- (i,j+1) (i+1,j+
1,j+1) 1)
Noeud
(i,j)
Δ
y
Maille ou
Δ cellule
i=1 2 3 . . . x
j=1 x>
2
3
(3,4)
.
.
.
Nœud limite
ou frontier
y
v
Cas standard : aquifère à nappe captive

Δt petit tel que variation du débit entrant ou sortant


négligeable. Δx
x q
y ∙1

∙4 ∙0 ∙2 Δy

∙3 Q
Épaisseur de
la zone saturée 1 z
b Q Q
4 2 x
Q +
y
3

En choisissant le système de coordonnées (x,y) coïncidant
avec
les axes majeurs (directions d’anisotropie) du tenseur de
transmissivité, on a x:

y
(i,j Txxi,j (i+1,j)
) ⇒

Tyyi,j
(i,j+1)

i,j-1

i-1,j i, i+1,j
j
i,j+1
O

Entrée Sortie

Entrée – Sortie = Variation du stock

Éq. de continuité, pendant l ’intervalle de temps [t , t + Δt] :

Q1+ Q2+ Q3+ Q4+ q = qL (1)

avec qL = volume d’eau stockée ou libérée dans la maille "0" pendant Δt

qL = [ho (t + Δt) - ho(t)] So Δx Δy/ Δt (2)


Qα (α = 1, 2, 3 ou 4) et q sont >0 si entrants dans la maille.
Les Qα sont donnés par la loi de Darcy :

h 1 ( t ' ) − h 0 (t ' ) h 1 (t ' ) − h 0 (t ' ) 


Q 1 = K1 A = T1 Δ x
Δy Δy
0
h 2 (t ' ) − h 0 ( t ' )
Q 2 = T2 Δy
Δx
0 (3
h 3 (t ' ) − h 0 (t ' )
Q 3 = T3 Δ x )
Δy
0
h 4 (t ' ) − h 0 ( t ' )
Q 4 = T4 Δy
Δx
0

avec Tα0=Kα.b : transmissivité moyenne entre les nœuds 0 et α.


t’=temps intermédiaire, t’ ∈ [t,t + Δt]
Tα0= (Tα + T0)/2 : moyenne arithmétique
On préfère :
limite imperméable
Tα0= 2 Tα T0/(Tα + T0) : moyenne harmonique 1
(2 T en série ≡ 2 résistances 0
4 2
en //)
Si Tα ou T0 = 0, alors Tα0 = 0 3

Éq. (2) et (3) dans éq.(1)  équation au nœud


 "0" :
h 0 (t + Δt ) − h 0 (t ) h 1 (t ' ) − h 0 (t ' ) h 2 (t ' ) − h 0 (t ' )
S0 = T1 + T2
Δt Δ y 2 Δ x 2 (4
0 0
h 3 (t ' ) − h 0 (t ' ) h 4 (t ' ) − h 0 ( t ' ) )
+ T3 + T4 +N
Δ 2 Δ 2 0
0 y 0 x
q (débit prélevé ou apporté / unité de surface)
avec N0 =
Δx Δy <0 >0
Pour étendre l ’éq. (4) aux autres nœuds, nous poserons
désormais :
x 1 i,j-1

4 0 2 i+1,j
i-1,j i,
y 3 j
h0  hi, j
i,j+1
et
T10  Tyyi, j-1
h1  hi, j-1
T20  Txxi, j
h2  hi+1, j
T30  Tyyi, j
h3  hi, j+1
où Txx et Tyy sont les transmissivités
T40 dans
Txxles directions x et y,
hrespectivement. i-1, j
4  hi-1, j

avec : Txxi,j = 2 Ti+1,j Ti,j / (Ti+1,j + Ti,j) : moyenne harmonique



S0  Si, j et N0  Ni, j
⇒ N éq. pour les N nœuds, avec N inconnues hi, j(t+Δt) :

h i, j (t + Δt ) − h i, j (t ) h i , j− 1 ( t ' ) − h i , j (t ' )
S i, j = Tyy i, j− 1
Δt Δy 2
h i + 1, j (t ' ) − h i, j (t ' )
+ Txx i, j
Δx2
h i , j+ 1 (t ' ) − h i , j ( t ' )
+ Tyy i, j
Δy 2
h i − 1, j (t ' ) − h i , j (t ' )
+ Txx i − 1, j + Ni , j
Δx2

+ K’v (Hi,j – hi,j (t’)) / b’ si nappe semi-


captive
avec drainance
avec H : charge dans la nappe supérieure (> h si
apport)
+ Conditions initiales et aux limites spécifiques (unicité de la
solution)
Conditions aux limites :
• limite à flux nul (Neumann) : ∂h/∂n = 0
A
• limite à potentiel imposé (Dirichlet) : h imposé = Cste, h connu = f(t) t

- Limite à flux nul (limite de second


type)
limite imperméable
1
x x x x x
0
4 2
∙ ∙ ∙ ∙ x
3
∙ ∙ ∙ ∙ x
∙ ∙ x x
T1=0  T10=2 T1 T0/(T1+T0)=0
∙ ∙ x
(d’où l’intérêt de la moyenne
harmonique)
- Limite à potentiel imposé (limite de premier
type)
x
• • • charge y
4 0 1
imposée
3•

• Domaine = rectangle de Nx.Ny mailles


= région modélisée (R) + limites
(L)
• T=0 aux nœuds en dehors de (R) (pas de contribution à
l’écoulement)
 nœuds à h fixé
• Nœuds à h fixé ≡ S très élevé (S=1 par exemple, dans éq. (5))
(les entrées ou sorties n’auront pas d’influence notable sur la valeur
de la charge au nœud qui peut stocker une masse d’eau infiniment grande)).

 Système de Nx.Ny équations linéaires à résoudre


t’ ∈ [t, t + Δt]

• si t’ = t (≡ différence avant)  éq. explicites en hi, j(t + Δt)


 Méthode explicite
• si t’ = t + Δt (≡ diff. arrière)  système d’éq. couplées
 Méthode implicite
Procédure générale : h(t’)  moyenne pondérée de h(t) et h(t + Δt)

hi, j(t’) = (1-θ) hi, j(t) + θ hi, j(t + Δt) avec 0 < θ < 1
θ = 0,5  Schéma de Crank-Nicholson
(θ = 0  Schéma explicite ; θ = 1  Schéma implicite)
- Conditions initiales : h donné à t = t0

 Calcul de h à t > t0 pour des pas de temps Δ t


- Régime permanent : ∂h/∂t = 0
(≡ à faire tourner le système jusqu’à t très élevé ;
méthode économique : éliminer les termes S ∂h/∂t dans
(5)

 Si, j = 0 ou Δ t très grand )


Méthode explicite (forward-
difference)
t’ = t dans (5) :
Δt h i, j− 1 (t ) − h i, j (t )
h i, j (t + Δt ) = h i , j (t ) + [ Tyy i , j− 1
S i, j Δy 2
hi + 1, j(t ) − h i, j (t )
+ Txx i, j
Δx2 (6
hi, j+1(t ) − h i, j ( t ) )
+ Tyy i, j
Δy 2
h i − 1, j(t )− h i, j (t )
+ Txx i − 1, j + Ni , j ]
Δx2
i = 1,..., N ; j = 1,..., N
x y
hi, j(t0) donné, on calcule hi, j(t0 + Δt)
• Facile à programmer, mais pb d’instabilité si Δt mal
choisi.
• Critère de stabilité = coef. de hi, j(t) positif
 pour un aquifère homogène et isotrope : Txx = Tyy = Cste =
T
T ⎛ Δ t Δ t ⎞ 1 (7)  Choix de
 ⎜
⎜ 2 + ⎟
⎟ ≤
S ⎝ Δ x Δy 2⎠ 2 Δt
Signification physique du critère :
Soit la charge H au nœud 0 et H+ΔH aux nœuds 1, 2, 3 et 4, au temps
t;
⎛ ⎞
T=(6Cste et Nhi, j =(t0.+ Δt ) − H = Δ h = 2Δ t T ⎜Δ H + Δ H ⎟
 i, j ⎜ ⎟
S ⎝ Δy 2 Δ x 2 ⎠
)
Or Δh ≤ ΔH (Ni, j = 0), d’où la relation
• Inconvénient : (7)  Δt parfois trop petit (irréaliste) pour Δx et
(7)
Δy
raisonnables (~ 10 à 100 m)
Exemple 1: Tracez la ligne piézométrique dans le cas d’un aquifère à nappe
captive, homogène et isotrope (figure), en utilisant le schéma
explicite.
Comparez à la solution analytique.

HL = Cste HR = H L t = 0
t≥0

HR = Cste
b t>0

Charge Charge
hi- hi hi+
Constante Constante
Δ 1i-1 i 1i+
Y 1
Δ ΔXi-1 Δ ΔXi+1 ΔXNR
X1 X Xi
Choix et discrétisation du domaine :
Nappe captive  Vecteurs vitesses // et horizontaux
 On considère donc un domaine de largeur
1
(écoulement unidimensionnel).
Système d’équations à résoudre :
Éq. de diffusivité à discrétiser ou refaire le bilan des flux massiques par
rapport au nœud  "i". Ce qui revient à faire Tyy=0 dans (5), (Ni = 0) :
S (Δ x) 2 t + Δt
T Δt
(hi )
− h ti = h ti +' 1 − 2 h ti ' + h ti −
'
1
(Ex.1)

Le schéma explicite est obtenu en faisant t’=t dans l’équation


(Ex.1) :
⎡ 2 . T . Δt ⎤
t + Δt = T. Δt
hi
S .(Δ x)2
(t + t
) t
h i +1 h i −1 + h i ⎢1 −
2

⎣ S .(Δ x) ⎥⎦

+ Δt
L’inconnue est h it
Choix de Δt : critère de
stabilité
T Δt 1
La relation (7) ≤ (c-à-d coeff. de hit ≥
 S ( Δx) 2 2 0)
Application
: Condition
initiale

6,1 m

1,5 m

1 2 3 4 5

3 3 3 3 3
m m m m m
K = 0,5 m/jour, b = 1,5 m , S = 0,002 , L = 9
m
Solution : • Condition initiale : h20 = h30 = h40 = 6,1 m
•Δ t ≤0,12 jour (nous choisissons Δ t =0,1 jour)
Méthode implicite (backward-
difference)
Méthode
t’ = t + Δtinconditionnellement
dans l’équation stable.
(5) :
Txx i −1, j Tyy i, j −1
h i, j ( t +Δ t ) = [Ni, j + h i −1, j ( t +Δ t ) + h i, j −1 ( t +Δ t )
Δx 2 Δy 2
Txx i, j Txx i, j
+ h i +1, j ( t +Δ t ) + h i, j +1 ( t +Δ t ) (8
Δx 2 Δy 2
)
S i, j Txx i −1, j Tyy i, j −1 Txx i, j Tyy i, j
+ h i, j ( t ) / ( + + + )
Δt Δx 2 Δy 2 Δx 2 Δy 2
]
= f [h i −1, j ( t + Δt ) , h i, j −1 ( t + Δt ) , h i + 1, j ( t + Δt ) , h i, j + 1 ( t + Δt )
]
Explicite Implicite

avec t = n
Δt
• Résolution directe (méthode de résolution directe : Gauss-Jordan,
…)
⎛⊗ x x x x⎞ ⎛x⎞ ⎛1 x x x x⎞ ⎛x⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎜⊗ x x x x x
⎟⎜ ⎟ ⎜ 0 ⊗ x x x⎟ ⎜x⎟
⎜⊗ x x x x⎟ ⎜x⎟
⎜ ⎟⎜ ⎟
 ⎜0 ⊗ x x x⎟ ⎜x⎟
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎜⊗ x x x x x
⎟⎜ ⎟ ⎜ 0 ⊗ x x x⎟ ⎜x⎟
⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝⊗ x x x x⎠ ⎝x⎠ ⎝0 ⊗ x x x⎠ ⎝x⎠

⎛1 x x
x x⎞ ⎛x⎞ ⎛1 x x x x⎞ ⎛x⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎜0 1 x x x⎟ ⎜x⎟ ⎜0 1 x x x⎟ ⎜x⎟
⎜0

0 ⊗ x x⎟ ⎜x⎟
⎟⎜ ⎟
••• ⎜0

0 1 x x⎟ ⎜x⎟
⎟⎜ ⎟
⎜0 0 ⊗ x x⎟ ⎜x⎟ ⎜0 0 0 1 x⎟ ⎜x⎟
⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝0 0 ⊗ x x⎠ ⎝x⎠ ⎝0 0 0 0 1⎠ ⎝x⎠

Description schématique de la procédure de Gauss-


Jordan
• Résolution par processus itératifs

(méthodes itératives : Jacobi, Gauss-Seidel, Surrelaxation, méthode ADI,


méthode du gradient, méthode du gradient conjugué) :

- fournir, au départ, une solution approchée du système (vecteur arbitraire)

- algorithme permettant de se rapprocher progressivement de la solution


réelle.

Algorithme Test de
Solution Solutio
Solution convergenc
approché n
améliorée e
e
Méthodes itératives
• Méthode de Jacobi

h inew
,j ( t + Δ t ) = f [h old +
i −1, j ( t Δ t ) h iold
, j −1 ( t + Δ t ) , h old
i + 1, j ( t + Δ t ) h old +
i, j +1 ( t Δ t )
, , ]
New : itération ‘n’ old : itération ‘n-1’
Exemple : soit un système de 2 équations, à 2 inconnues, représentées par les
droites Δ1 et Δ2
x2
M •
M2 •
M1 •

o
Δ2 x1

Δ1
On part d ’une solution approchée Mo, on passe de Mo à M1, puis de
M1
• Méthode pas toujours
convergente
(si Mo  M’1, … divergence)
• Processus de convergence très
long
x2
M •
M2 •
M1 •

o
Δ2 x1

M
’1
Δ1
• Méthode de Gauss-
Seidel
h inew
,j ( t + Δ t ) = f [h new
i − 1, j ( t + Δ t ) h new
i, j −1 ( t + Δ t ) h old
i + 1, j ( t + Δ t ) h old +
i, j +1 ( t Δ t )
, , , ]

x2
M2 •
M1

Mo

Δ x1

2 M’
1
Δ
1

• Méthode pas toujours


convergente
• Convergence plus rapide que
Jacobi
On peut encore accélérer le
processus :
• Méthode de Frankel-Young

h inew
,j
= h old + ω . Δh i, j
i, j
~ new ~ new
avec Δh i, j h i, j − h iold
=
,j h i, j = valeur calculée par Gauss-
Seidel
ω = facteur de relaxation ; 1<ω < 2 : surrelaxation (accélération de la
convergence)
x2
M
1 •
M
o•
Δ2 x1

Δ1
La vitesse de convergence dépend de la valeur de ω.

2
ω opt =
1+ 1− μ2
1⎡ π π ⎤
avec μ = ⎢cos + cos ( rayo spectral)
2⎣ n 1+ m + 1⎥
⎦ n
pour n x m blocs internes.

En pratique, cette valeur est déterminée par tâtonnement.

2
ω opt =
Δx
1 + 1.701
R
Δx : dimension de maille
R : rayon de cercle de même superficie que
l’aquifère
ωopt est le plus souvent proche de 1,9.
Arrêt du processus itératif : en comparant solutions obtenues pour
deux itérations successives.

d 1 = max Δh i, j on arrête pour d1<ε (convergence absolue)


avec ε = erreur tolérée
Δh i , j
d 2 = max on arrête pour d2 <ε (convergence relative)
h inew
,j

Pour les ensembles de grande taille, on préfère :

∑ d 1 , ∑ d 12 , ∑ d 2 , ∑ d 22 , ( ∑ d 1 ) / N
i, j i, j i, j i, j i, j

(avec N = nombre de mailles)


Refaire exemple 1 avec méthode implicite et résoudre le problème:
1) avec méthode d’élimination de Gauss
2) avec méthode itérative

t’ = t + Δt dans l’équation (Ex.1)  Système à résoudre en hit+Δt :

Δ 2 Δ 2
+ Δ S ( x ) + Δ + Δ S ( x )
h it +1 t − ( 2 + ) h it t + h it −1 t = − h it
T Δt T Δt

• la charge dans la maille (i) dépend de la valeur de la charge, à t + Δt,


dans les mailles adjacentes (i+1) et (i-1).
• système de (N-2) équations à (N-2) inconnues, à résoudre simultanément
(N=5)
• Méthode ADI (Alternating Direction Implicit - procedure) : Pb
2D
• méthode itérative + méthode directe
• résolution bloc par bloc  méthode à convergence
•rapide
Méthode du gradient (ou de la plus grande pente), Méthode du gradient conjugué
Extension aux autres types
d’aquifères

• Nappe libre : l’équation nodale est obtenue par un bilan de flux, de la


même
manière que pour la nappe captive, mais T= f(h) :
Ti, j = Ki, j (hi, j - zi, j)

avec zi, j = côte du substratum au nœud (i,j)

(Butler, 1957) : Txxi, j = Kxxi, j (hi+1, j - zi+1, j) (hi, j - zi, j)

Tyyi, j = Kyyi, j (hi, j+1 - zi, j+1) (hi, j - zi, j)

avec Kxxi, j = 2 Ki, j Ki+1, j / (Ki, j + Ki+1, j)

Kyyi, j = 2 Ki, j Ki, j+1 / (Ki, j + Ki, j+1)


Application : Exemple p.26 du polycopié
EXEMPLE DE RESOLUTION NUMERIQUE PAR LA METHODE
DES DIFFERENCES FINIES
(p. 26 du polycopié)
LISTE DES LOGICIELS DE MODELISATION DES ECOULEMENTS ET/OU
DE POLLUTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINE
LISTE DES LOGICIELS DE MODELISATION DES ECOULEMENTS ET/OU
DE POLLUTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINE

3DFATMIC - 3-D Subsurface Flow and Fate and Transport of Microbes and Chemicals Model
3DFEMFAT–3D Finite Element Model of Flow and Transport through Saturated-
Unsaturated Media
ADEPT - A Program for Aquifer Data Evaluation
TAIRFLOW/SVE - Three-Phase Multicomponent Soil Vapor Extraction Model
AQUA3D–3D Groundwater Flow and Contaminant Transport Model
AQUIFEM-N-Finite Element Aquifer Flow Model
AQUIPACK - Aquifer Properties and Contaminant Transport Analysis
Argus ONE - Preprocessor and Postprocessor for Any Model
AT123D–Analytical Groundwater Transport Model for Long-term Pollutant Fate
and Migration
BALANCE - Mass Transfer for Geochemical Reactions Model
BIO1D - Biodegradation and Sorption in Contaminant Transport-Analyze Laboratory Data
BIOF&T2-D/3-D–Biodegradation, Flow and Transport in the Saturated/UnsaturatedZones
BIOMOD 3-D - Bioremediation, Fate and Transport for MODFLOW
BIOPLUME -Transport of Dissolved Hydrocarbons Under the Influence of Oxygen-Limited
Biodegradation
LISTE DES LOGICIELS DE MODELISATION DES ECOULEMENTS ET/OU
DE POLLUTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINE (Suite1)

BioSVE - Soil Vapor Extraction (SVE) and Vacuum Enhanced Recovery with Bioventing
BIOSLURP-Multiphase Hydrocarbon Vacuum Enhanced Recovery (Bioslurping)
and Transport
Chemflo - Simulates Water and Chemical Movement in Unsaturated Soils
ChemPoint - RCRA and CERCLA Ground-Water Analysis Database for Win
CTRN/W - Finite-Element Contaminant Transport and Migration Analysis
FEFLOW-Finite Element Subsurface Flow System
Filter Drain–Design of Side Drains, Bottom Drains, and Underdrains
FLONET/TRANS–2-D Cross-Sectional Steady-State Groundwater Flow and Transport Model
FLOWPATH II–2-D Groundwater Flow, Remediation, and Wellhead Protection Model
GFLOW 2000–Analytic Element Model with Conjunctive Surface Water and Groundwater
FLOW and a MODFLOW Model Extract Feature.
GMS(Groundwater Modeling System) -Sophisticated Groundwater Modeling Environment for
MODFLOW, MODPATH, MT3D, RT3D, FEMWATER, SEAM3D, SEEP2D, PEST,
UTCHEM, and UCODE
Groundwater Data Utilities - Groundwater Model Data Preparation, Translation and Formatting
Groundwater Vitas–Advanced Model Design and Analysis for MODFLOW, MODPATH,
MT3D, RT3D, PEST, and UCODE
LISTE DES LOGICIELS DE MODELISATION DES ECOULEMENTS ET/OU
DE POLLUTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINE (Suite2)

HELP - Complete Modeling Environment for the U.S. EPA HELP Model for Evaluating and

Optimizing Landfill Designs


HST3D –3-D Heat and Solute Transport Model
HYDROGEOCHEM 2 - Hydrologic Transport and Mixed Geochemical
Kinetic/Equilibrium Reactions in Saturated-Unsaturated Media Model
HYDRUS 1D/2D/3D - software package for simulating water, heat, and solute transport in

variably saturated porous media.


KYSPILL – Unique groundwater Pollution Forecasting System
MARS 2D/3D – groundwater Multiphase Area Remediation Simulation Model
Micro-Fem -Finite-Element Program for Multiple –Aquifer Steady-State and Transient
Groundwater Flow modeling
MOC –Computer Model of 2-D Solute Transport and Dispersion in Groundwater
MOCDENSE –Two-constituent Solute Transport Model for Groundwater having Variable

Density
ModelGIS –Interface Linking Groundwater Models to ARC/INFO
LISTE DES LOGICIELS DE MODELISATION DES ECOULEMENTS ET/OU
DE POLLUTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINE (Suite3)

MODFLOW-SURFACT –MODFLOW-Based Groundwater Flow and Contaminant


Transport Model
MODFLOWT - An Enhanced Version of MODFLOW for Simulating 3-D Contaminant
Transport
ModIME - An Integrated Modeling Environment for MODFLOW, PATH3D and MT3D96
MODAIR - Simulates Air Flow Using MODFLOW
Model Exper - Find the Right Ground-Water Model to Use For Your Project
MODPATH -3-D Particle Tracking Program for MODFLOW
MT3D99 -A Modular 3D Solute Transport Model
PMWIN -Processing MODFLOW - Graphical Interface for MODFLOW, MODPATH,
PMPATH, MT3D, PEST, and UCODE
POLLUTE -Finite-Layer Contaminant Migration Model-Landfill Design
RETC -Analyzes Soil Water Retention and Hydraulic Conductivity Functions of
Unsaturated Soils
SEEP/W -Finite-Element Seepage Analysis Model
LISTE DES LOGICIELS DE MODELISATION DES ECOULEMENTS ET/OU
DE POLLUTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINE (Suite4)

SESOIL -Model for Long-Term Pollutant Fate and Migration in the Unsaturated Zone
SLAEM/MILAEM –Analytic Element Models-model regional groundwater flow in systems
of confined aquifers, unconfined aquifers and leaky aquifers
SUTRA –2-D Saturated/Unsaturated transport Model
TWODAN -2-D Analytic groundwater Flow Model for Windows
VAM2D –2-D Variably-Saturated Groundwater Analysis Model
Visual MODFLOW -Integrated Modeling Environment for MODFLOW, MODPATH, MT3D,
and PEST
WinFlow – Analytical Steady State and Transient Groundwater Flow Model
WinTran -Groundwater Flow and Finite-Element Contaminant Transport Model

LOGICIELS D’ANALYSE DES ESSAIS DE POMPAGE

AQTESOLV - AquiferTest for Win - AquiferWin32 - Pumping Test and Slug

Test Analysis
Infinite Extent -Pump Test Analysis Software for Windows
StepMaster -Aquifer Step Drawdown Test Analysis
Les modèles plan 2D supposent que les écoulements ont des vecteurs de vitesse
parallèles et uniformes sur une même verticale (hypothèse de Dupuit). Cette
hypothèse est contraignante et limite l’utilisation de ce type de modèle.
Cependant, dans bien des contextes, le vecteur vitesse change d’orientation avec
la profondeur et ce type de modèle ne devient plus représentatif des écoulements
in situ. Cette situation se produit souvent dans les aquifères de faible profondeur,
car la géométrie de l’encaissant et ses irrégularités prennent une grande
importance sur la direction des flux.
Il convient alors d’entreprendre une simulation 3D pour pouvoir modéliser des
écoulements plus réalistes.
MODFLOW
Modular finite-difference flow

Code numérique développé par USGS


(U.S. Geological Survey = Institut d'études géologiques
des États-Unis).

Utilise la méthode des différences finies pour résoudre


l’équation d’écoulement en 2D/3D.
MODFLOW
(Historique)
▪ MODFLOW (1984)
McDonald et Harbaugh, 1986 (Fortran 66)

▪ MODFLOW (1988)
McDonald et Harbaugh, 1988 (Fortran 77)

▪ MODFLOW (1996)
McDonald et Harbaugh, 1996 (Fortran 77)

▪ MODFLOW2000 (2000)
Harbaugh et al., 2000 (Fortran 77, 90 et C)

▪ MODFLOW2005 (version actuelle) (Fortran 90 et C)


PMWIN (PROCESSING MODFLOW for Windows) est un logiciel pour
modéliser l’écoulement et le transport de polluants dans une nappe d’eau
souterraine à l’aide des modèles MODFLOW et MODPATH (ou PMPATH)
pour l’écoulement, MT3D et MOC3D pour le transport, PEST (Parameter
Estimation program) et UCODE pour la calibration.

Par Wen-Hsing Chiang et Wolfgang


“Whether Kinzelbach
modeling or real life, never give up
easily!”
(Wen-Hsing Chiang, creator of PMWIN)
PMWIN (PROCESSING MODFLOW for
Windows)

1 2

Modèle Conceptuel
1.Paramètres géométriques
2. Paramètres physiques
Pre-Processing
PMWIN (PROCESSING MODFLOW for
Windows)

1 2

Modèle Conceptuel
1.Paramètres géométriques
2. Paramètres physiques
Pre-Processing
PMWIN (PROCESSING MODFLOW for
Windows)
3. Modèle Numérique : MODFLOW (Ecoulement)
4. Résultats Numériques
Post-Processing

Modèle Conceptuel :
Pre-Processing

4
PMWIN (PROCESSING MODFLOW for
Windows)
1. Modèle Numérique : MODFLOW (Ecoulement)
2. Résultats Numériques
Post-Processing

Modèle Conceptuel :
Pre-Processing

4
Modflow Packages
Recharge
Package

● One value assigned


to each vertical
column
● Can assign to
uppermost cell or
specified layer
Evapotranspiration Package
● Allows ET only
when water table
depth is shallow
● Can allow ET
only from
uppermost cells
River Package

• Paramètres requis :
- Conductance du lit de la rivière : CRIV
- Elévation du lit de la rivière : RBOT
- Niveau de la rivière (charge) : HRIV

• Valeurs affectées à chaque maille rivière


River Package

Système
nappe -
rivière

Représentati
on
schématique

QRIV = K A ΔH / M = CRIV ΔH avec ΔH=HRIV-Hijk


K = conductivité hydraulique du lit de la rivière
2 -1
River Package
Conductance

CRIV = (avec A = L W)

L = longueur de la rivière dans une maille (length of reach)


W = largeur de la rivière dans une maille
River Package
Niveau rivière
en-dessous du
niveau nappe

Niveau rivière
au-dessus du
niveau nappe

Niveau nappe
en-dessous
de celui du lit
de la rivière
Zone Budget

● Not a package, but a


separate program
● Specify groups of
cells as “zones” and
zone budget
calculates water
balance on each zone
Projet de fin d’étude pour l’obtention du diplôme
d’ingénieur d’Etat de l’EHTP

Modélisation hydrogéologique de la
nappe profonde du Turonien dans la
zone entre Meski et Boudnib en vue
d’une meilleure gestion de l’eau
agricole.

Élaboré par: Encadré par:


Yousra LAMZAH Mostafa AACHIB (EHTP)
2017-2018 Mohamed JALIL
(HYDRAUMET)
Mohamed BOUSFOUL
(ORMVA/TF)
Introduction

Présentation du projet
Introduction

Objectifs de l’étude
✔ Faire l’inventaire des besoins en eau agricole de la zone d’étude.
✔ Comprendre le fonctionnement hydrodynamique de l’aquifère du Turonien à
travers la modélisation numérique.
✔ Affiner la distribution spatiale des caractéristiques hydrauliques de l’aquifère
et évaluer son bilan hydrique.
✔ Conclure par des consignes de gestion et d’orientation pour les projets futurs.
Captage et
Simulation numérique de
distribution de
la nappe du Turonien Modélisation en
l’eau
régime permanent

Conception du maillage

■ Taille minimale : 400 m


■ Taille maximale : 1000 m
■ Coefficient de raffinement
au niveau des puits de 1,2.
Captage et
Simulation numérique de
distribution de
la nappe du Turonien Modélisation en
l’eau
régime permanent

Elévations des toits et murs


Captage et
Simulation numérique de
distribution de
la nappe du Turonien Modélisation en
l’eau
régime permanent

Conception du maillage
Captage et
Simulation numérique de
distribution de
la nappe du Turonien Modélisation en
l’eau
régime permanent

Résultats de la simulation en régime permanent


Captage et
Simulation numérique de
distribution de
la nappe du Turonien Modélisation en
l’eau
régime permanent

Visualisation en 3D
Captage et
Simulation numérique de
distribution de
la nappe du Turonien Délimitation des
l’eau
aires d’alimentation
Delimitation of the Perimeters of Protection of
Groundwater Catchments of the Berrechid Aquifer
(Morocco) through Hydrogeological Modeling

Karima El Bouqdaoui1, Mostafa Aachib2


1 Environment Sciences Laboratory, Faculty of Sciences, Aïn
Chock, University Hassan II, Casablanca, Morocco
2 Department of Hydraulic, Hassania School of Public Works,
Casablanca, Morocco

Journal of Geoscience and Environment Protection,


2018, 6, 101-112
⮚ régime permanent

(El Bouqdaoui et Aachib, 2009) Voir article joint


(El Bouqdaoui et Aachib, 2009) Voir article joint
Mini-Projet à faire en binôme
à l’aide de PMwin ou GMS

À rendre le jour de l’examen,


au plus tard

Répertoire de travail à envoyer la veille


ou le jour même, avant 18h00,
par mail (sous format compressé)
Portant le nom du binôme

Mini-Projet = 40 % de ModES ou CHC


selon votre choix
PROBLEME 1
PROBLEME 2 : sera traité dans le cours CHC

600 m
PROBLÈME 3 : Infiltrations sous un barrage, avec et sans palplanche
- a) cas isotrope
- b) cas anisotrope
PROBLÈME 4 : Écoulements à travers une digue

Maillage et conditions aux limites


PROBLEME 1
Aquifère 1
Régime permanent
sans pompage
Aquifère 1
Régime permanent
sans pompage
Fill contours
Aquifère 3
Régime transitoire
avec pompage
Etapes 7 et 8
Aquifère 3
Régime transitoire avec pompage
Zones de capture après 10 ans
Etapes 8 (avec 5 particules)
Aquifère 3
Régime transitoire avec pompage
Aire d’alimentation = Isochrone
avec t → ∞
Aquifère 3 : Régime permanent
sous pompage: Aires d’alimentation

Etape 9 : avec 50 particules et


Max steps = 10000
Pollution à la surface de l’aquifère 1
R = 1 (sans adsorption : traceur)
Etape 10 T=0
Aquifère 1 : Régime permanent sous pompage
Pollution à la surface de l’aquifère 1 :
Déplacement convectif avec R = 1 (sans adsorption : traceur)
Etape 10

Déplacements par
pas de 1 an

Déplacements par
séquences de 25 x 1 ans

ou

Déplacements par
pas de 10 ans

Déplacements par
séquences de 25 x 10 ans
Déplacement convectif avec R = 1
(sans adsorption : traceur)
T = 1 an
T = 3 ans
T = 10 ans
T = 50 ans
T = 100
ans
T = 150
ans
Pollution à la surface de l’aquifère 1
R = 1 (sans adsorption : traceur)
Etape 10
Arrivée au puits 2 après
120 ans
Pollution à la surface de l’aquifère 1
R = 2 (avec adsorption)
Etape 10
Arrivée à mi-distance
après 120 ans
Examen Final des cours
ModES + CHC
Le …. ../.. à ..h..
Mini-Projet = 40 % de ModES ou CHC
Mini-Projet à rendre le ../..,
au plus tard !
PA U S E !

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