ENSP COURS SNS Octobre 2016
ENSP COURS SNS Octobre 2016
ENSP COURS SNS Octobre 2016
SANTÉ
Séance 1
Pré-Test
Descriptif du module - objectifs pédagogiques
Evaluation du sous module
Références bibliographiques
Répartition des travaux de groupes
Objectifs généraux:
Objectifs spécifiques:
Rappeler les objectifs et les réalisations en matière de couverture sanitaire universelle au Maroc
Définir les rôles et responsabilités des acteurs gestionnaires du système national de santé.
Connaître la politique des soins de santé primaires
Organisation
Système National de Santé du SNS: SP
Stratégies pédagogiques:
Cette unité modulaire est dispensée principalement sous forme magistrale tout en
favorisant l’échange et l’interaction ;
Des travaux de groupe seront proposés pour certaines thématiques qui nécessitent
quelques efforts de recherche avec des séances de restitution en plénière ;
Des lectures individuelles avec rédaction de résumé de synthèse.
Organisation du SNS: SP
TRAVAUX DE GROUPES
• Commission 4 : Textes réglementaires en rapport avec les Soins de santé primaires
Evaluation du Module
Système National
SEANCE de 2Santé
Séance 2
RAPPEL
Introduction au système national de santé
Définitions des concepts: santé – système – santé publique - santé
communautaire
Système de santé: modèle-caractéristiques-fonctions
Qu’est ce
Système National de qu’un
Santésystème?
Un système est un ensemble d’éléments coordonnés qui interagissent entre eux pour aboutir
à un but commun
Si on modifie un des éléments du système ou un des liens entre eux tout le système est affecté
Un système a une valeur ‘plus grande’, une autre dimension, que la somme de ses éléments:
Notion de complexité
Les systèmes tendent toujours vers un niveau d’équilibre
Un système : exemples
Facteurs sanitaires
Facteurs Socio-économiques
Scolarisation
Mentalité des populations devant les
problèmessanitairesCoutumes, royances, traditions
RAPPORT 2015
LA SANTÉ PUBLIQUE
« La santé publique peut se définir comme la synthèse de toutes les activités spécifiques qui ont
pour but de rétablir, maintenir ou de promouvoir la santé dans une communauté ».
Elle développe une approche de population, plutôt que de s'intéresser individuellement aux
problèmes de santé des personnes
Le concept de santé publique a été élargie pour aboutir à une discipline autonome qui s'occupe de la
santé globale des populations sous tous ses aspects : préventifs, curatifs et promotionnels;
intégrant l'épidémiologie, la sociologie et l'économie de la santé.
LA SANTÉ COMMUNAUTAIRE
La santé communautaire nécessite la participation des membres de la communauté à la gestion de leur santé
La participation de la communauté est recherchée à tous les niveaux de l’action, c’est à dire :
Définir les objectifs et activités, mobiliser les ressources pour améliorer la situation,
Evaluer l’action.
Les usagers, les acteurs, les politiques, les différents partenaires etc. doivent être associés dans une action de santé
communautaire.
Les phases de concertation et de diagnostic partagé sont essentielles car elles impliquent des rencontres d’où découlent
Rationalité : Besoin déterminé par les professionnels de la santé Besoins ressentis et déterminés par la communauté
Débouche sur une politique de santé nationale Débouche sur une politique locale
Système National
Qu’estdeceSanté
qu’un Système de Sante?
RESSOURCES
R. ECONOMIQUE R. SOCIALE
R. EPIDEMIOLOGIQUE R. TECHNIQUE
AGENT SPECIFIQUE
Un système de santé ne se limite pas au côté institutionnel du système « l'offre »), mais il inclut la
population qu'il vise dans son action (« les besoins » et « la demande ») ;
Un système de santé doit être conçu et analysé en fonction de ses objectifs, à savoir, bien évidemment,
l'amélioration de la santé des populations, mais aussi l'équité, respect de la dignité, financement
équitable,…
un système de santé se définit également sur base des fonctions qu'il est censé assumer : la délivrance
de services, qu'il s'agisse de services de soins personnels (soins médicaux, soins infirmiers, aide aux
personnes, ...) ou de services appartenant au domaine de la santé publique, mais également les trois
autres fonctions principales que sont l'administration (stewardship), le financement, ainsi que la
génération et le maintien de ressources, y compris les ressources humaines dans le secteur de la santé.
COUVERTURE
Inform ation 'Responsiveness' (Réceptivité aux attentes
de la population)
Financem ent
SECURITE
Am élioration de l'efficience
Séance 3
Introduction des concepts: SSP/CMB
La couverture universelle
Le district sanitaire
Le rapport de l’OMS sur la santé dans le monde, consacré aux SSP a approfondi cette définition : « les
SSP sont des soins de santé essentiels rendus universellement accessibles aux individus et aux
familles au sein de leur communauté par des moyens acceptables pour eux et à un coût que les
communautés et le pays puissent assumer. Ils font partie intégrante tant du système de santé
national, dont ils sont la cheville ouvrière, que du développement économique et social d’ensemble
de la communauté ».
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 30
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Les Soins
Système National dede Santé
Santé Primaires (2)
Les Soins
Système National dede Santé
Santé Primaires (3)
Les SSP représentent le premier contact des individus avec le système national de
santé.
Système National
Maroc: de
SSPSanté
vs
SSB
Au Maroc, les SSP ont été véhiculés sous la dénomination de Soins de santé de base (SSB). L’adoption
de la terminologie soins de base à la place de soins primaires a été un choix délibéré destiné à faire
diffuser le concept parmi les pouvoirs publics en évitant d’utiliser le qualificatif primaire qui aurait pu
être interprété dans le sens de primitif, rudimentaire.
RESSP institutionnalisé au Maroc (Décret sur la carte sanitaire)
Le ministère de la Santé se fonde sur la définition de l’OMS des Soins de santé primaires tels que définis
par la Déclaration d’Alma Ata, à laquelle il a souscrit en 1978. Ces soins comprennent :
L’éducation pour la santé ;
La protection maternelle et infantile y compris la planification familiale ;
La promotion de bonnes conditions alimentaires et nutritionnelles ;
La vaccination contre les grandes maladies infectieuses ;
La prévention et le contrôle des endémies locales ;
Le traitement des maladies et lésions courantes ;
La fourniture de médicaments essentiels.
Alors que le monde est aux prises avec une augmentation de la demande en soins chroniques, en
partie liée au vieillissement des populations, les États membres de l’OMS se sont engagés en 2005 à
développer leurs systèmes de financement de la santé afin que tout un chacun puisse accéder aux
services de santé, sans subir de difficultés financières lors de leur paiement. Cet objectif a été défini
comme étant la couverture universelle, parfois appelée la « couverture universelle de santé ».
En 2010, le rapport de l’OMS consacré à la santé dans le monde, était intitulé : « Financement des
systèmes de santé, Le chemin vers une couverture universelle ». Dans ce rapport, l’OMS expose les
grandes lignes sur la façon dont les pays peuvent modifier leurs systèmes de financement pour
avancer plus rapidement vers une couverture universelle et maintenir ensuite ces réalisations.
MECANISMES DE FINANCEMENT
La couverture (sanitaire) universelle consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès
aux services préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a
besoin et à ce que ces services soit de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût
n’entraîne des difficultés financières pour les usagers.
Trois objectifs de la couverture universelle, liés entre eux:
l’accès équitable aux services de santé – tous ceux qui ont besoin des services de santé, quels
que soient leurs moyens financiers, doivent pouvoir y accéder;
la qualité, les services de santé doivent être d’une qualité suffisante pour améliorer la santé de
ceux qui en bénéficient;
la protection financière, le coût des soins ne doit pas exposer les usagers à des difficultés
financières.
L’AMO est fondé sur les principes et les techniques de l’assurance sociale au profit des personnes
exerçant une activité lucrative, des titulaires de pension, des anciens résistants et membres de l’armée
de libération et des étudiants.
-Rapport général de la 2ème conférence nationale sur la santé; Marrakech 1,2 et 3 juillet 2013
-RAMED, Bilan de 3 années de généralisation
-RAMED, Note de cadrage sur Méthodes de ciblage
-Note de cadrage sur la maîtrise des dépenses et la prise en charge des RAMEDistes
-Enquête de suivi des dépenses directes de santé des ménages économiquement démunis
-Symposium international sur la couverture sanitaire des populations en précarité 13 et 14 mars 2015
-Loi 116-12 AMO des étudiants du 04 Aout 2015
-Dahir n° 1-02-296 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base.
-Dahir n° 1-11-46 du 29 joumada II 1432 (2juin 2011) portant promulgation de la loi n° 19-11 modifiant l'article 44 de la loi n° 65-00 portant code de la CMB
Encadrement technique
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
AMI
36%
AME 3%
44
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
45
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Le régime du Ramed propose une prise en charge totale ou partielle d’actes médicaux mais à condition
qu’ils soient pratiqués dans les hôpitaux publics et les établissements de santé relevant de l’État.
Dans l’organisation de mise en place, le point d’entrée est le Centre de santé avec un passage obligatoire
devant le médecin généraliste. Une exception est accordée toutefois aux cas urgents qui seront traités
directement dans les hôpitaux.
A fin décembre 2013, plus de 6.000.000 personnes avec droits ouverts (plus de 2.000.000 cartes)
Au 31 décembre 2014 :
7.9 millions de bénéficiaires du RAMED ; plus de 2.9 millions de foyers ; taux de couverture à 97% ; 3.6 millions
de cartes ; taux de retrait des cartes de 33% ; 8% de doubles affiliations
95 millions de DH de contributions des bénéficiaires en situation vulnérable soit 30% de la totalité de contribution
dû (faible retrait)
Les collectivités territoriales ont versé sur le CAS du ministère de la santé 19 millions de DH sur 291 millions de DH
dû au CT soit 6.5%
500 000 cas d’hospitalisation ; 3.8 millions d’explorations externes ; plus de 880 000 de cas pris en charge des ALD
et ALC ; 7641 cas d’insuffisance rénale et 840 000 séances d’hémodialyse ; 60% de diabétiques pec ; prestations
chirurgicales lourdes…
RAMED: contraintes
• L’ANAM est en marge de la loi par son incompatibilité à gérer les ressources et la production de soins;
• L’ANAM ne gère que les contributions de la population en situation de vulnérabilité et se trouve en marge de
la loi par son décret n°2-08-177 qui l’empêche à verser de l’argent aux prestataires publics (somme gelée de
100 millions de Dh) ce qui engendre un surendettement des hôpitaux publics.
• Projet de création d’un organisme gestionnaire indépendant du RAMED ; l’ANAM reste gestionnaire du
RAMED pour une période transitoire de 2 ans (la réunion du 13 mars 2015 a été présidée par le chef du
gouvernement)
• Absence de clés de répartition des crédits reçus du fonds d’appui à la cohésion sociale ; absence de
mécanismes de suivi du versement des contributions des CL
• L’ANAM devrait se lancer dans un processus de contractualisation avec ses prestataires de soins (Hop SEGMA
et CHU) :
• Respect de la filière de soins publique
• Nécessité d’obligation de la facturation
• Modalités d’échange de documents statistiques relatives à la consommation médicale>>>>>>
observatoire…
• Mécanismes de maitrise des couts et suivi de la consommation médicale…
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ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Niveaude
Système National de Santé
Recours au Soins
Notion de Système intégré des services de santé district sanitaire « SYLO »
Séance 4
LE MODELE MAROCAIN
Améliorer la qualité de son existence, pour permettre son implication active dans le
développement économique et social,
SystèmededeSanté
Système National Sante Marocain
Le Ministère de la Santé
Un secteur public
Un secteur traditionnel.
Secteur public
SNS: schéma
Secteur privé
Secteur public
A but non lucratif A but lucratif
- Hôpitaux
- Réseau des ESSB etétablissements de
- Réseau Hospitalier (SEGMA, soinsde la C.N.S.S. Cliniques privées
CHU) - Desmutuelles, de
- Instituts et laboratoires l’O.C.P etl’O.N.E Cabinets libéraux
nationaux INH; IP - Cabinets dentaires et
-Services de santé des FAR laboratoires d’analyses Opticiens etprothésistes
- Bureaux communaux et des mutuelles
municipaux d’hygiène (BCH, - Hôpitaux et centres de Officines
BMH) soins du Croissant
Rouge
- Fondations Etablissements assimilés Loi 131-13
*Médecine traditionnelle informelle - Hôpitaux et centres de
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ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Un secteur privé
Un secteur privé à but lucratif où exercent des médecins, des chirurgiens dentistes, des pharmaciens et des
professionnels paramédicaux soit au sein du cabinet ou de cliniques d'hospitalisation.
8317 médecins
Ils disposent d'une infrastructure sanitaire, mais ils ont une visée essentiellement curative .
Le secteur public
Un secteur public où entrent enjeu les dispositifs du Ministère de la Santé, des Forces Armées Royales et les collectivités
locales.
29025 infirmiers soit 8,5 infirmiers pour 10 000 habitants soit environ 1 infirmier pour 1 134 habitants dans le secteur
public
Hôpitaux: 150
Système National
SEANCEde Santé
5
Séance 5
LE MINISTERE DE LA SANTE
Système LE
National de Santé
MINISTERE DE LA SANTE
Il est le garant de la promotion du bien être physique, mental et social des citoyens et agit en liaison
avec les départements concernés.
Le MS comprend:
Un cabinet du ministre
Le MS: Attributions
Définition des priorités sanitaires nationales et élaboration de la stratégie sectorielle
Le Secrétariat général : assure sous l’autorité du Ministre les tâches techniques et administratives importantes
et diverses, à sa tête un secrétaire général, considéré comme deuxième responsable après le Ministre, il assure
la continuité de l’administration sanitaire ainsi que la coordination des structures du département.
L’inspection générale : Cette institution procède sous l’autorité du Ministre et sur ses instructions au contrôle
de l’utilisation des moyens et ressources mis à la disposition de tout le département et informe régulièrement le
Ministre sur le fonctionnement des services.
Les Directions centrales : Constituent le centre de conception de l’action sanitaire, de direction et d’impulsion
des structures qui leur sont rattachées (divisions et services). Les directions assurent les grandes tâches du
département.
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DSP DP+DELM
DRH+DRC
DI
PLANIFICATION ET RESSOURCES
FINANCIERES
DPRF: Attributions
Contribution à la définition des orientations en matière de la planification sanitaire dans le pays
Réalisation des études sectorielles ou intersectorielles en vue d’analyser la situation sanitaire.
Harmonisation des programmes d’action en liaison avec les organismes publics ou privés des méthodes
comptables, conformément aux orientations nationales en matière de prévention, de soins et d’encadrement
sanitaire.
Recherche et proposition des projets d’infrastructure liés à la carte sanitaire.
Coordination de l’action du ministère dans le domaine budgétaire et mise en place des crédits en les déléguant
aux sous ordonnateurs et tenue de la comptabilité de tout le département.
Réalisation d’études économiques sur le système de santé en termes d’évaluation et de prévision.
Jouer le rôle d’observatoire d’utilisation des moyens budgétaires et extrabudgétaires
Contribution à la mise en œuvre du système de l’assurance maladie dans les limites des compétences du
ministère.
Promotion de la coopération dans le domaine de la santé, recherche, inventaire et mobilisation des aides de
coopération pouvant être consenties au Maroc pour le développement de la santé.
RESSOURCES HUMAINES
Informatique et
actes collectifs
DRH: Attributions
Formation professionnelle et recyclage du personnel.
Affectation, recrutements, administration et gestion des affaires du personnel et promotion des actions
d’œuvres sociales.
Réponse aux besoins exprimés par les différents services du département sur la base de plans d’acquisition et
de développement des ressources humaines.
Elaboration et suivi des plans de formation des cadres administratifs, médicaux, pharmaceutiques, dentaires
et des infirmiers en concertation avec le personnel concerné.
Evaluation de l’adéquation de la formation du personnel aux exigences du métier et emploi et adaptation des
programmes de formation.
Tenu d’un fichier informatique du personnel.
Description des postes à des fins d’évaluation, de planification et de formation.
Etablissement des besoins qualitatifs et quantitatifs du ministère en personnel sur la base des priorités et des
objectifs des plans.
Instruction des dossiers soumis au conseil de santé en matière de congés, maladies, homologations et
contrôle de l’aptitude à l’emploi.
DELM: Attributions
Contrôle de la qualité des laboratoires de biologie relevant du ministère et définition des normes
techniques de leur fonctionnement.
DMP: Attributions
Elaboration des normes de fabrication, de conditionnement, de circulation, de vente et de stockage des
médicaments, produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques.
Détermination analytique et des essais nécessités par le contrôle des médicaments, des spécialités
pharmaceutiques et des articles destinés à l’usage de la médecine.
Réhabilitation et gériatrie
DP: Attributions
Appui aux différentes directions et exécution des travaux pour le compte des différents
programmes sur le plan d’Information / Education / Communication .
Urgentologie
Coordination intersectorielle Programmation des actions Soins ambulatoires Assistance sociale
Logistique hospitalières Couverture sanitaire et intégration Assistance médicale gratuite
Suivi/évaluation des activités
Budget
DHSA: Attributions
Coordination des actions du département en matière hospitalière et suivi des activités des hôpitaux.
Etablissement des bilans des activités des hôpitaux.
Contribution à l’élaboration de la stratégie du département en matière de soins ambulatoires.
Evaluation de l’action du réseau ambulatoire sur le plan de la qualité et de l’accessibilité des prestations.
Gestion de l’action du département en matière d’assistance sociale et de l’assistance médicale gratuite au profit
des indigents.
Contribution au développement des moyens logistiques pour faire face aux catastrophes, y compris le
ramassage médicalisé des victimes et la coordination des programmes.
Définition des stratégies de restructuration des services des urgences à travers le royaume.
Définition des programmes de formation en urgentologie et contribution à leur réalisation.
Organisation, planification et évaluation des tâches relatives à la collecte, au stockage, au traitement, à
l’utilisation et à la distribution du sang et de ses dérivés.
Marchés
DEM: Attributions
Gestion administrative, entretien des installations des services centraux et tenue des inventaires des
patrimoines foncier et bâti du département.
DRC: Attributions
Etudes juridiques et élaboration des projets de textes législatifs et réglementaires en matière de santé.
Suivi administratif des relations du département avec les autres administrations, les collectivités
locales et les associations nationales.
Division de l’approvisionnement
DA: Fonctionnement
Animation des activités informatiques du ministère par l’élaboration et la gestion d’un schéma
directeur.
Appui technique en matière d’information aux services centraux et aux services extérieurs.
Système National
SEANCEde
6 Santé
Séance 6
Parmi ses rôles : Conseiller les établissements médicaux, les laboratoires et départements scientifiques quant
à l'utilisation appropriée des appareils de radiologie, radio-isotopes et appareils connexes.
Il a comme objectifs :
La réduction du décès et des séquelles toxiques par l'amélioration de la prise en charge du patient
intoxiqué.
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ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Inauguré en 1969.
Il procède à des expertises et analyses biomédicales. Il procède à des recherches sur un certain
nombre de maladies bactériennes, virales et parasitaires
L’ENSP: Ex INAS
une institution spécialisée pour la formation des cadres supérieurs (médicaux, paramédicaux et administratifs)
dans le domaine de l'administration sanitaire et santé publique pour répondre aux besoins du Ministère de la
Santé et d'autres organismes publics et privés.
Forme notamment les futurs directeurs régionaux, Délégués, Directeurs d’Hôpitaux, MC du SIAAP; Chefs de
programmes de santé, haut responsables…
Séance 7
Territoires de santé:
• Conformément à l’article 22 de la loi 34-09, le territoire national est découpé en territoires de santé
qui constituent des bassins de desserte de la population desservis par un ou plusieurs
établissements ou installations de santé.
• La délimitation de ces territoires de santé, qui se base sur la division administrative du royaume, peut
être complétée le cas échéant par un découpage spécifique fixé par le ministre de la santé en vue
d’arrêter les territoires les plus pertinents pour l’action sanitaire.
• Les territoires de santé sont constitués de:
• Les circonscriptions sanitaires ;
• Les préfectures et provinces sanitaires ;
• Les régions sanitaires ;
• Les territoires de santé inter-régionaux
• Les services déconcentrés du ministère de la santé sont constitués des Directions régionales de
la santé et des Délégations préfectorales et provinciales, instituées respectivement dans les
ressorts territoriaux des wilayas de régions, et des préfectures, préfectures d'arrondissements ou
provinces, telles qu'elles sont déterminées par le dahir n° 1-59-351 du 1er joumada II 1379 (2
décembre 1959) relatif à la division administrative du Royaume.
• Chaque préfecture ou province sanitaire est découpée en deux ou plusieurs circonscriptions
sanitaires.
Les services déconcentres du ministère de la santé
Art1 de L’arrêté n°16-003 du 04 janvier 2016: Les services déconcentrés du ministère de la santé
sont constitués des directions régionales de la santé et des délégations préfectorales et
provinciales.
DRS: Missions
1. La coordination des actions des services déconcentrés et des établissements de santé ;
2. La planification et la programmation et l’exécution des actions de santé notamment les plans
régionaux de la santé (PRS) et les SROS ;
3. Le pilotage des actions de santé publique et de veille sanitaire ;
“Les directions régionales 4. Élaboration, en concertation l’administration centrale, du projet du « budget –programme » de la
région ;
de la santé ont pour
5. La gestion financière des budgets de fonctionnement et d’investissement alloués à la région ;
mission la mise en œuvre 6. La gestion des ressources humaines ;
des politiques publiques 7. La garantie de la disponibilité et de l’accessibilité aux médicaments et aux produits de santé
et des stratégies 8. Le suivi et l’évaluation de l’exécution du RAMED en concertation avec les parties concernées
sectorielles en matière de compétentes ;
santé au niveau des 9. La coordination des actions relatives à l’élaboration et l’exécution du plan régional de communication,
d’information, d’éducation sanitaire et de mobilisation sociale ;
régions, dans la limite de 10. La contribution aux actions de contrôle et d’inspection financière, administrative et médicale des
leurs ressorts territoriaux services et des établissements de santé en concertation avec les services compétents de
et des attributions qui leur l’administration centrale ;
sont déléguées par le 11. L’évaluation de la performance des services et des établissements de santé et de l’efficacité des
ministre de la santé et en programmes sanitaires ;
12. L’animation et de la coordination des actions de santé au niveau régional en partenariat, le cas
tenant compte des échéant, avec d’autres intervenants régionaux, notamment les administrations publiques, les centres
spécificités de chaque hospitaliers crées sous forme d’établissements publics, les collectivités territoriales, le secteur privé et
région. la société civile » ;
13. La participation à l’encadrement et la formation des professionnels de la santé de la région ;
14. La participation aux études et enquêtes de santé à la région ;
15. La représentation du ministère de la santé à la région (art 10) ;
16. Le secrétariat de la commission régionale de l’offre de soins (L34-09).
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Art4: Le service de la santé publique est chargé des Art5: Le service de l’offre de soins est chargé des missions
missions suivantes : suivantes :
1. Exécuter et développer les programmes de santé 1. Organiser et coordonner les réseaux des établissements de
reproductive et de santé maternelle et infantile ; santé au niveau de la région ainsi que les structures d’appui
2. Exécuter et développer les programmes de prévention spécialisées ;
et de lutte contre les maladies transmissibles et non 2. Tenir la base de données de l’offre de soins régionale tout en
transmissibles ; déterminant les besoins conformément à la réglementation
3. Organiser et garantir la surveillance épidémiologique, la en vigueur ;
veille et la sécurité sanitaire 3. Elaborer et suivre l’exécution du schéma régional de l’offre de
4. Participer au renforcement et au développement des soins ;
programmes de santé et de l’environnement ; 4. Veiller à l’instauration, à l’organisation et au suivi des
5. Promouvoir la santé des personnes à besoins parcours et des filières de soins ;
spécifiques et coordonner les actions des 5. Organiser et coordonner les services des structures
établissements médico-sociaux publics ; sanitaires ;
6. Participer à l’encadrement et à la formation des 6. Garantir la qualité des prestations de soins ainsi que la
professionnels de santé exerçant dans la région. sécurité des patients au sein des établissements de santé ;
7. Participer à l’encadrement et à la formation des
professionnels de santé exerçant dans la région.
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L’observatoire régional de la santé: Attributions Le service des ressources financières, de la logistique et du partenariat
Art6: L’observatoire régional de la santé est chargé des Art7: Le service des ressources financières, de la
missions suivantes : logistique et du partenariat est chargé des missions
1. Collecter, analyser et évaluer les informations suivantes :
sanitaires régionales ; 1. Elaborer et suivre le projet du « budget-programme »
2. Suivre les indicateurs de santé au niveau de la région ; de la région ;
3. Gérer le système d’information sanitaire au niveau de 2. Exécuter et suivre les budgets de fonctionnement et
la région ; d’investissement de la région ;
4. Elaborer des rapports périodiques régionaux relatifs à 3. Mobiliser des ressources supplémentaires dans le
l’évolution de la situation de la santé, de l’offre de soins cadre du partenariat;
et des services de santé ; 4. Veiller à la disponibilité des ressources logistiques
5. Participer aux études sanitaires relatives au domaine pour appuyer les activités sanitaires de la région ;
sanitaire au niveau régional ; 5. Gérer les contrats de partenariat au niveau régional
6. Gérer les systèmes informatiques régionaux et dans la limite des actes délégués ;
procéder à la maintenance des équipements y 6. Suivre et évaluer les conventions de partenariat ;
afférents; 7. Gérer et maintenir le parc automobile ;
7. Participer à l’encadrement et à la formation des 8. Participer à l’encadrement et à la formation des
professionnels de santé exerçant dans la région. professionnels de santé exerçant dans la région.
ART.8.
ART.9.- Le service des équipements et de la
maintenance est chargé des missions suivantes :
Le service des RH et du contentieux est chargé des missions
1. Programmer, exécuter et suivre les projets
suivantes : d’investissement relatifs à la santé au sein de la
1. Gérer les ressources humaines dans la limite des actes région ;
délégués ; 2. Veiller à la gestion de la maintenance des biens, des
2. Tenir une base de données informatique des fonctionnaires équipements et des installations ;
exerçants au niveau de la région ; 3. Participer à l’encadrement et à la formation des
3. Déterminer les besoins de la région en ressources professionnels de santé exerçant dans la région.
humaines et proposer un plan des effectifs des
fonctionnaires ; ART.10.- Chaque direction régionale de la santé est gérée par un directeur
nommé par le ministre de la santé conformément à la réglementation en vigueur.
4. Veiller à la mise en application du référentiel des emplois et
Le directeur régional est le supérieur hiérarchique administratif au niveau de la
des compétences ; région, des délégués du Ministre de la santé et de tous les responsables et
5. Superviser l’organisation et l’exécution des plans de fonctionnaires exerçants dans les services, les réseaux des établissements de
formation continue des professionnels de santé ; santé et les instituts de formation relevant du ministère de la santé, exception
6. Promouvoir les activités de la santé et de la sécurité au faite des centres hospitaliers et des établissements de santé institués en tant
travail des professionnels de la santé de la région ; qu’établissements publics.
7. Renforcer et suivre le dialogue social avec les représentants En sus de l’exécution des attributions dévolues à la direction régionale de la santé,
fixées dans l’article 2 précité, le directeur régional de la santé est chargé de
des syndicats et des partenaires sociaux au niveau de la
représenter le ministère de la santé au niveau de la région.
région ;
8. Etudier et suivre les dossiers contentieux.
DMS: Missions
La supervision, la coordination, le contrôle et l'évaluation des actions de prévention et soins, entreprises par les établissements
des soins de santé de base (E.S.S.B) et centres hospitaliers préfectoraux, provinciaux ou régionaux relevant de la délégation;
La gestion des crédits de fonctionnement nécessaires à la réalisation des actions précitées, à l'exception des crédits affectés aux
institutions sanitaires érigées en S.E.G.M.A. ;
La contribution à la mise en œuvre et au suivi d'exécution des crédits d'investissements régionaux au niveau de la province ou
de la préfecture;
La collecte et l'exploitation des informations sanitaires au niveau de la délégation, en vue d'améliorer les prestations des
établissements de santé qui lui sont rattachés, de préparer les plans d'action de la délégation et de la direction régionale de la
santé et de constituer la base de données informationnelles au sujet de la situation sanitaire au niveau de la province ou de la
préfecture;
La gestion des ressources humaines de la délégation, dans la 1imite des actes délégués aux délégués préfectoraux et
provinciaux;
La contribution à l'élaboration des plans d'action de formation continue de ces ressources et veiller au suivi et à l'évaluation de
l'exécution de ces plans;
La promotion des relations de coopération avec les intervenants dans le domaine de la santé au niveau provincial ou préfectoral,
tout en veillant à la mise en œuvre et à l'évaluation des actions entreprises dans ce domaine.
DRS
Le Délégué du MS
ORGANISATION DE
L’OFFRE DE SOINS
-Loi cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins,
promulguée par le dahir n° 1.11.83 du 29 rajeb 1432 (2 juillet 2011)
-Décret du 2-14-562 du 24 juillet 2015
des établissements de santé publics assurent une prise en charge médicalisée des personnes âgées et de
manière générale des personnes aux besoins spécifiques;
• Installation de haute technologie :installation utilisée pour dispenser des soins dans une infrastructure ou
une installation de santé, reposant sur une technologie et des techniques de pointe relevant des domaines
des technologies de l’information, de la biotechnologie, de la robotique ou des nanotechnologies.
Séance 8
RESSP
RESSP(Art21)
• Le réseau des établissements de soins de santé primaires est
constitué des établissements suivants:
• En milieu rural, par les centres de santé ruraux de premier niveau et les
centres de santé ruraux de deuxième niveau ;
• En milieu urbain, par les centres de santé urbains de premier niveau et les
centres de santé urbains de deuxième niveau.
• Les dispensaires ruraux quand ils existent;
• Il comprend en outre des structures spécialisées d’appui aux
établissements précités.
• Le centre de santé rural de premier niveau est l’établissement de soins de santé primaires de premier contact en milieu rural.
Il est placé sous la responsabilité d’un médecin généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
• Il offre des prestations de santé préventives, curatives et promotionnelles qui comprennent, en plus de la surveillance
épidémiologique, notamment :
• Les consultations de médecine générale ;
• Les de soins infirmiers ;
• Le suivi de la santé de la mère et de l’enfant ;
• Le suivi des maladies chroniques ;
• Le suivi de la santé des jeunes et des adolescents y compris la santé scolaire ;
• Les prestations d’information et d’éducation pour la santé.
• La création et le lieu d’implantation de chaque centre de santé rural de premier niveau sont décidés dans le cadre du schéma
régional de l’offre de soins.
• Lorsque le territoire de desserte du centre de santé rural de premier niveau est étendu, il est possible de créer en plus dudit
centre, un ou deux dispensaires ruraux qui lui sont rattachés et qui sont placés chacun sous la responsabilité d’un(e)
infirmier(e).
• Le centre de santé rural de deuxième niveau est un centre de santé placé sous la responsabilité d’un
médecin généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
• Outre, les prestations fournies par le centre de santé rural de premier niveau, ledit centre assure
notamment :
• Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) ;
• Les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la santé des femmes enceintes et des malades
chroniques ;
• Les examens d’échographie obstétricale.
• Lorsque le centre de santé rural de deuxième niveau est implanté dans le chef-lieu d’un cercle
administratif ne disposant pas de structure hospitalière publique, le centre est doté d’un module
d’accouchement de 4 à 8 lits et délivre en plus :
• Des prestations d’urgence médicale de proximité (UMP);
• Des soins bucco-dentaires ;
• Des consultations de santé mentale.
• Le centre de santé urbain de premier niveau est l’établissement de santé de premier contact en milieu urbain.
Il est placé sous la responsabilité d’un médecin généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
• Il offre des prestations de santé préventives, curatives et promotionnelles qui comprennent, en plus de la
surveillance épidémiologique, notamment :
• Les consultations de médecine générale ;
• Les prestations de soins infirmiers ;
• Le suivi de la santé de la mère et de l’enfant ;
• Le suivi des maladies chroniques ;
• Le suivi de la santé des jeunes et des adolescents y compris la santé scolaire ;
• Les prestations d’information et d’éducation pour la santé.
• La création et le lieu d’implantation de chaque centre de santé urbain de premier niveau sont décidés dans
le cadre du schéma régional de l’offre de soins.
• Le centre de santé urbain de deuxième niveau est placé sous la responsabilité d’un médecin
généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major.
• Outre les prestations fournies par le centre de santé urbain de premier niveau, il assure :
• Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB), y compris 4 à 8 lits d’accouchement au besoin ;
• Les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la santé des femmes enceintes et des malades
chroniques.
• Lorsque le centre de santé urbain de deuxième niveau est implanté dans le chef-lieu de la commune
de rattachement ne disposant pas de structure hospitalière publique, ledit centre délivre en outre :
• Les soins bucco-dentaires ;
• Les consultations de santé mentale;
• Les prestations d’urgence médicale de proximité.
Système National
SEANCEde Santé
9
Séance 9
RESEAU HOSPITALIER
LE RESEAU HOSPITALIER
Élément d’un système de santé intégré visant la continuité des soins prodigués
Spécialisation
Technologie (biomédicale)
Lit Hôpital
L’Hôpital: Introduction
L’hôpital est une organisation de production de soins et services.
Il fournit des prestations de diagnostic et traitement plus ou moins spécialisées et exigeant un plateau
technique plus ou moins sophistiqué.
Il fonctionne comme un élément du système de soin, ce qui lui confère un rôle d’interaction avec les
différents niveaux de recours aux soins du secteur publics (réseau des établissements de soins de base et réseau
des établissements hospitaliers) et du secteur privé .
L’hôpital assure un rôle d’agent économique par l’importance de la diversité des ressources qu’il
mobilise.
C’est un grand consommateur de ressources et technologies; Il est la cible de grands marchés
commerciaux, notamment ceux liés aux produits pharmaceutiques et à la biotechnologie.
L’hôpital est un acteur social et politique en raison du service public.
Il est le lieu privilégié de l’exercice de plusieurs professions et l’objet de grands débats
économiques et sociaux en matière de couverture médicale et d’équité.
L’Hôpital: Réforme. H
1. Répondre aux exigences de la transition sanitaire
2. Rendre les hôpitaux publics compétitifs: Moderniser les hôpitaux (Bâtiments, technologie…)
3. Développer l’autonomie hospitalière : Réorganisation administrative
4. Améliorer le management des hôpitaux (performance): Outils de gestion
5. Préparer la mise en place de l’AMO et du RAMED: opportunité pour faire des recettes
L’Hôpital: Législation
Décret n°2.06.656.Du 24Rabii l 1428, BO 5526 du 29Rabii ll 1428 (17mai2007); définit clairement les missions des hôpitaux ,
les niveaux de l'offre ainsi que les prestations de soins et de services. Il introduit le PEH.
Décret n°2.06.623 du 24Rabii ll 1428 (10 mai 2007); relatif aux indemnités de gardes et l’astreintes effectuées par certaines
catégories du personnel de santé
Arrêté du Ministère de la Santé N° 456-11 du 2 Rajeb 1431 (6 juillet 2010) portant Règlement Intérieur des Hôpitaux ; publié
au Bulletin Officiel N° 5926 du 12 rabii II 1432 (17 Mars 2011).
Décret N° 2-14-562 (24 juillet 2015) relatif à la carte sanitaire (Abroge les articles 2 à 8 du Décret 2007
Les établissements hospitaliers garantissent la permanence des soins et assurent des prestations de soins et
d’aide médicale en urgence.
Ils concourent aux actions de:
Formation pratique des étudiants en médecine, en pharmacie et des élèves des instituts et écoles
de formation professionnelle et de formation des cadres en rapport avec le domaine de la santé
Formation continue des professionnels et des gestionnaires de santé
Les établissements relevant du réseau hospitalier peuvent, offrir des prestations dites « hôpital de jour ».
La liste de ces prestations est fixée par arrêté du ministre de la santé.
Les établissements relevant du réseau hospitalier font partie de la filière de soins.
Ils constituent, à ce titre, des établissements de recours et d'appui pour le réseau des établissements de soins
de santé primaires.
Ils contribuent en outre soit directement soit en collaboration avec les établissements de formation au
développement et à la réalisation des activités de recherche en matière de santé publique, d’économie de la santé
et d’administration sanitaire.
Les hôpitaux font partie de la filière de soins; ils constituent, à ce titre, des centres de recours et d’appui pour les
établissements de soins de santé de base dont ils complètent la gamme de prestation de soins et de services, y
compris les actions relatives à la surveillance épidémiologique.
L’Hôpital: Création
Les hôpitaux sont créés par arrêté du ministre de la santé par référence à la carte sanitaire et au schéma régional de
l'offre de soins, lorsqu'ils existent; et validé par les commissions nationale et régionale de l’offre de soins. Leur
suppression intervient dans la même forme.
La création et la suppression de services médicaux et/ou des lits au sein d'un hôpital ne peuvent avoir lieu que sur la
base du projet d'établissement hospitalier .
Le projet d'établissement hospitalier doit être compatible avec les objectifs du schéma régional de l'offre de soins (SROS)
Le projet d'établissement hospitalier est établi par le directeur du centre hospitalier. Il est approuvé et rendu applicable par
décision du ministre de la santé
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 128
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Les hôpitaux spécialisés : Sont représentés essentiellement par les hôpitaux psychiatriques, de pneumo-
phtisiologie et d’oncologie…
Sur le plan du statut juridique des hôpitaux, trois types d’hôpitaux combinant des modes d’organisation
et de gestion:
Les établissements publics EPA: Les CHU: statut qui leur confère une personnalité morale et une
autonomie financière.
Les établissements gérés de manière autonome : SEGMA: Ils n’ont pas de personnalité morale
mis ont une autonomie financière. Statut initié en 1987.
En 1998, nouvelle organisation selon laquelle les hôpitaux SEGMA sont regroupés en centres
hospitaliers provinciaux , préfectoraux (CHP) ou régionaux (CHR).
Secteur public: 150 Hôpitaux y compris CHU; 10 hôpitaux de psychiatrie; 08 Centres régionaux d’Oncologie
2 hôpitaux espagnols
1 hôpital Italien
HAF: Organigramme
ORGANISATION DU SAA
Directeur
CSE SAA
S/Accueil
S/Admission S/
Information
Facturation Recouvrement
S/GIH
Orientation
Organisation Générale
Relation sections, sous sections et fonctions
SAA
et orientation recouvrement
Fonction Gestion de
Sous section des admissions/facturation en l’information hospitalière
hospitalisation
Fonction admission/ facturation Sous section de
Fonction de gestion actes médico-légaux et l’archivage
morgue
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 138
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Directeur de
l’Hôpital
Accueil – Information
Responsable du SAA
Chef du Pôle des
Admission/facturation Affaires Médicales/
(hospitalisation / CSE / Chef des services
médico techniques
facturation / actes
médico-légaux / morgue)
Chef du Pôle des
Soins Infirmiers
Recouvrement
Chef du Pôle
GIH des Affaires
Administratives
Régie
Conclusion
La réorganisation administrative et technique devrait rendre la structure de l’organisation
hospitalière plus conforme aux orientations de la réforme.
Le dynamisme et la volonté des cliniciens d’offrir des soins et services de qualité constituent un
facteur déterminant de succès de cette transformation.
La structure redéfinit les responsabilités des acteurs et introduit le principe de prise de décisions en
collégialité, recentre et situe les décisions en situant le patient au cœur du système.
Cet arrête vient en application du Décret N° 2-06-656 du 24 Rabii 1 er 1428 (13 Avril 2007) relatif à
l’organisation hospitalière notamment ses articles 10, 12, 13, 14 et 16 publier au Bulletin Officiel N°
5926 du 12 Rabii II 1432 (17 Mars 2011).
Séance 10
1- Mission
La mission du Réseau Intégré de Soins d’Urgence Médicale, à travers ses différentes composantes, est de tendre
à offrir, partout et en tout temps, à toute personne le sollicitant et présentant ou ressentant un problème de santé
urgent, l’accès à une prise en charge et/ou une orientation de qualité dans des délais acceptables.
2- Composantes
Le Réseau Intégré de Soins d'Urgence Médicale (RISUM) comprend pour toute la Région :
Types :
Type 2 : établissements assurant des activités d’urgence avec SMUR (SUH et SMUR)
Le CRAM, assure une écoute médicale permanente, détermine et déclenche dans les délais les plus
brefs le « juste soin » qui est la réponse la mieux adaptée au besoin de santé du patient pour lui offrir
une prise en charge globale, intégrée et continue.
Dans un premier temps, cette action de régulation médicale concernera en priorité les références et
contre références secondaires inter hospitalières avec intégration progressive des partenaires
concernés par l’urgence médicale.
La régulation médicale est systématique en préalable à tout transfert secondaire urgent entre
établissements.
Chaque unité participant au réseau est tenue d’accueillir en permanence toute personne qui lui est
adressée par le CRAM du SAMU.
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 150
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Les SMUR sont créés dans les établissements désignés par le ministre en fonction de la capacité de l’hôpital à
assurer la disponibilité en moyens humain et matériel pouvant garantir la présence d’une ou de plusieurs
équipes 24h/24. Ces moyens doivent répondre aux conditions déterminées à l’annexe n°IV de la présente
circulaire.
L’activité, des SMUR d’une ou de deux régions, est régulée par le CRAM du SAMU régional ou interrégional
dont elles relèvent.
Aucune mission d’assistance médicale urgente, sauf cas de force majeure, ne pourra être effectuée sans la
décision du médecin assurant la Régulation Médicale au niveau du CRAM.
Définition du SMUR
Les Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) sont des Unités Mobiles
Hospitalières, rattachés obligatoirement au pôle ou département chargé des urgences médico-chirurgicales
polyvalentes.
L’activité des SMUR d’une région est coordonnée par le CRAM du SAMU régional auquel ils sont rattachés.
Les SMUR vont permettre une extension de la couverture spatiale et une réduction des délais d’intervention
Catégorie A (médicalisée) : transport des patients dont l’état de santé nécessite une assistance et une
surveillance médicale, lors du transport, par un médecin et/ou infirmier dûment autorisés
conformément à la réglementation en vigueur. Cette catégorie d’ambulance fait partie de la flotte
d’intervention des SMUR.
Catégorie B (non médicalisée) : transport des patients dont l’état de santé ne requiert pas
d’assistance ou de surveillance médicale lors du transport.
COMPOSITION, ATTRIBUTIONS
ET FONCTIONNEMENT DU CRUM
Composition
Le CRUM est coprésidé par le Directeur du CHU et le ou les DRS et comprend
comme membres :
Les chefs de pôles ou départements cliniques chargés des urgences médicochirurgicales polyvalentes
Attributions CRUM
Répertorier les moyens dont dispose le RISUM, pour assurer ses fonctions ;
Evaluer la capacité opérationnelle et le niveau technique de ces moyens ;
Etablir une liste des établissements composant le RISUM selon les types définis par la présente
circulaire.
Contribuer à la définition des priorités et des objectifs en accord avec les directives nationales
Contribuer à l’élaboration des procédures nécessaires pour assurer la coordination et l’interopérabilité
des RISUM
Etablir le projet de développement des ressources nécessaires au bon fonctionnement du réseau dans
la Région,
Contribuer à l’information et à la sensibilisation des professionnels de santé sur l’organisation et le
fonctionnement de l’assistance médicale urgente
Proposer des études particulières sur des thématiques correspondant aux objectifs du RISUM.
Fonctionnement du CRUM
Le CRUM se réunit à l’initiative de son président au moins tous les trois mois et chaque
fois que les nécessités de service l’exigent.
PRINCIPES GENERAUX DE
FONCTIONNEMENT du RISUM
Principes Généraux
la polyvalence des ressources humaines exerçant au niveau des différentes unités, composant le
RISUM.
Fonctionnement
L’exercice de l’activité de médecine d’urgence, pour les établissements hospitaliers, participant au
RISUM, doit s’intégrer dans des pôles ou départements cliniques comportant le service chargé des
urgences médico-chirurgicales polyvalentes, selon une ou plusieurs des modalités suivantes :
La DRS réalise chaque année une synthèse de ces informations, constituant le Répertoire Opérationnel
des Ressources « ROR » de la région.
Elle transmet ce ROR à tous les professionnels concernés de la Région ainsi qu’aux DRS voisines et
au service central.
Chaque composante du RISUM tient pour chaque unité fonctionnelle concernée un registre des
demandes reçues des autres membres du réseau et des réponses apportées, avec mention, le cas
échéant, du motif d'indisponibilité.
Ces registres sont analysés quotidiennement par la direction de chaque établissement. Ils sont
communiqués au directeur régional de la santé sur sa demande.
Au niveau des CHU, cette mission est assuré par un médecin enseignant, titulaire du diplôme de
spécialité médicale en médecine d’urgence et de Catastrophe ou en Anesthésie-réanimation ou
d’un diplôme reconnue équivalent par le Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur.
L’activité desdits services sera organisée selon le règlement intérieur des CHU.
Les médecins exerçant au sein des pôles ou départements cliniques comportant le service chargé des urgences
médico-chirurgicales polyvalentes d’un établissement donné (service des urgences médico chirurgicales
polyvalentes, SMUR, CRAM, services de réanimation), doivent assurer une activité médicale permanente dans
ces différentes structures selon l’organisation interne définie par les responsables / coordonateurs cités aux
paragraphes précédents. En outre, la fonction de régulation médicale nécessite obligatoirement une pratique
préalable d’une durée d’une année au minimum au sein du service des urgences.
Le personnel infirmier exerçant au sein des structures hospitalières mentionnées au paragraphe précédent, doit
assurer une activité paramédicale permanente dans ces différentes structures selon l’organisation interne
définie.
Le personnel ambulancier exerçant au sein des structures hospitalières d’un établissement donné : service des
urgences, SMUR, doivent assurer une activité de conduite, de brancardage et d’entretien du matériel et des
ambulances dans ces différentes structures selon l’organisation interne définie par lesdits responsables cités aux
paragraphes précédents.
Pilotage du réseau
Le Réseau Intégré de Soins d'Urgence Médicale (RISUM), est sous la responsabilité du Directeur Régional de la
Santé qui est chargé d’assurer sa coordination et son évaluation en vue d’un fonctionnement intégré et
complémentaire de l’ensemble de ses composantes.
Lorsque qu’un SAMU régule les urgences médicales de plusieurs régions, le suivi des activités des RISUM
respectifs, est assuré par les Directeurs Régionaux de la santé concernés.
Le Directeur régional assure la coordination du RISUM par le biais du Comité Régional des Urgences Médicales
mis en place à cette fin, dont la composition, les attributions et les modalités de fonctionnement figurent à
l’annexe n°V de la présente circulaire. Lorsque l’hôpital de référence abritant le SAMU est un Centre hospitalier
universitaire, la ou les Directions Régionales de la Santé concernées doivent établir des conventions avec ledit
Centre.
Evaluation et suivi
Le comité régional des urgences médicales (CRUM) examine de façon régulière ces données et les
indicateurs qui en découlent, dans le but de proposer des améliorations continues du dispositif.
Carte sanitaire
EMS (Art39-40-41)
• Les prestations de soin fournies dans le cadre du réseau des établissements médicaux-
sociaux publics peuvent être rendues avec ou sans hébergement.
• Le réseau des établissements médico-sociaux est composé des :
• Centres dits espaces« santé-jeunes » ;
• Centres de rééducation physique, d’orthoptie et d’orthophonie ;
• Centres d’appareillage orthopédique ;
• Centres d’addictologie ;
• Centres médico-universitaires ;
• Centres de soins palliatifs.
• Cette liste peut être modifiée ou complétée par arrêté du ministre de la santé.
• Les établissements médico-sociaux publics sont créés dans le cadre des schémas régionaux
de l’offre de soins, soit par le ministère de la santé, soit en partenariat avec d’autres acteurs
publics ou privés.
LES MEDECINS
1- Les médecins du secteur public.
Selon les données du Ministère de la Santé (2013), le nombre de médecins est de 20 648, dont 43% exercent
dans le secteur privé. Depuis 2003, l’effectif des médecins spécialistes a dépassé celui des médecins
généralistes. Ces derniers ne constituent actuellement que 45% de la démographie médicale au Maroc
S’agissant du personnel paramédical, l’offre a été arrêtée à environ 29025 infirmiers exerçant au niveau du
secteur public.
L’effectif total des médecins du secteur public est de 10 933. Le nombre de médecins généralistes est de 4
799. Pour ce qui est de la répartition par réseau 5 598 (51,2 %) des médecins du secteur public exerçant dans
les hôpitaux, le reste est affecté au niveau du réseau ambulatoire.
Ils sont passés de 580 en 1979 à plus de 8 400 en 2008 et couvre convenablement le territoire
dans son ensemble avec 4257 pharmacies d’officines. Il faut signaler le manque de pharmaciens
dans le secteur public
Chirurgiens Dentistes :
Ils sont 4684 dont Plus de 1 000 femmes marocaines actuellement soit environ deux dentistes
pour 16 000 habitants ce qui reste faible. Beaucoup de chirurgiens dentiste ont été formés au
Maroc depuis une dizaine d’années dans les deux facultés de Rabat et de Casablanca.
Les ASDES : (adjoint de santé diplômé d'état spécialiste) ou IDE (infirmier diplômé d’état).
F. Personnel administratif
Autres: Ingénieurs-Techniciens-Chauffeurs-Ambulanciers-Secrétaires…
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 175
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Besoins en RH
L’extension de l’offre de soins notamment hospitalière aggrave davantage ce déficit qui est estimé actuellement
à plus de 6000 médecins et plus de 9000 infirmiers.
Le Ministère de la Santé a renforcé la capacité d’accueil des filières paramédicales qui a atteint, en 2011, près de
9100 étudiants répartis sur les 23 IFCS.
En vue de doubler la densité médicale au Maroc, une initiative gouvernementale « 3300 médecins » à
l’horizon 2020 a été lancée,
L’effectif en formation à l’INAS (ENSP) a connu également une augmentation significative. De ce fait, la
production globale du cycle de mastère en administration sanitaire et santé publique est actuellement de 331
lauréats.
Afin de réduire ce déficit en ressources humaines, le Ministère de la Santé préconise de mettre en place un certain
nombre de mesures dont :
Plaidoyer auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur pour le maintien de la formation 3300 médecins
;
L’augmentation des postes budgétaires en parallèle avec le besoin exprimé par le Ministère.
Source: SS 12-16
La Formation de Base
La moyenne annuelle de formation des médecins généralistes par les 4 facultés de médecine et de
pharmacie du pays s’établit à 800 diplômés.
Les ratios personnel enseignant/étudiants montrent des inégalités entre les facultés : un enseignant
pour 4 étudiants à Rabat, un pour 8 à Casablanca, un pour 25 à Fès et un pour 24 à Marrakech.
La moyenne annuelle de formation des médecins spécialistes est de 500 depuis 2002, ce qui ne
permettra que de maintenir, à peine, l’offre actuelle en médecins spécialistes pour les 10 prochaines
années.
Relance de l’initiative 3.300 médecins par an à l’horizon 2020, pour faire passer le nombre de
médecins de 5,1 à 10 pour 10.000 habitants
23 IFCS; leur capacité (admissions en 1ère année) est passée de 1861 en 2008 à 3321 en 2010 en
enregistrant une augmentation de 78%.
L’INAS a formé plus de 300 lauréats, dont 58% sont issus du cadre médical et pharmaceutique, 35%
du cadre infirmier et 7% de celui des administrateurs.
Système National
SEANCE de11
Santé
Séance 11
Grandes réformes
Institutionnelles
le droit d’accès aux soins(art31) et les autres droits liés à la santé ( à la vie (art 20) , sécurité et à la
protection de la santé (art21), droit à la santé des personnes à besoins spécifiques (art34), droit
d’accès à des soins de qualité et à la continuité des prestations (art 154)
Droit d’accès à l’information (art 27)
La régionalisation
Planification
Révision de la réglementation
La publication des textes relatifs à la mise en œuvre du Régime d’Assistance Médicale (RAMED)
et code sur le médicament et la pharmacie
Système National
Grandesderéformes
Santé
La réforme de financement
Mise en œuvre du code portant couverture médicale de base, complété par la mise en place du
RAMED et l’extension de l’AMO aux autres catégories de la population marocaine.
L'objectif attendu:
Système National
Grandesderéformes
Santé
La réforme budgétaire
Contractualisation
Partenariat
Système National
Grandesderéformes
Santé
Le partenariat public-privé
Mise en place d’une politique de partenariat pérenne entre les deux secteurs :
Des modes de délégation de la gestion du service public sanitaire et des prestations des services et
des soins adaptées au système de santé
Système National
Grandesderéformes
Santé
La réforme hospitalière
Système National
SEANCE de12
Santé
Séance 12
SS 12-16
Système National
SEANCE de11
Santé
l’indice synthétique de fécondité (ISF) est passé durant la même période de 7 à 2.2 enfants par
famille soit 5 enfants de moins qu’il y a 50 ans.
Gain important en espérance de vie de 28 ans: 47 ans en 1962; 74.8 ans en 2011
Les acquis:
Le taux de mortalité maternelle a connu une baisse de 51% durant ces 6 dernières années en passant de
359 pour 100.000 naissances vivantes en 1978- 1984 à 112 en 2009-2010
La mortalité infantile (décès avant l’âge d’un an) a passé de 57 pour mille naissances vivantes en 1991 à
40 en 2003 puis à 28,8 pour mille naissances vivantes en 2011 soit une régression respective de 30% et de
28%
la mortalité infanto-juvénile qui était de 138 pour mille naissances vivantes en 1980, elle est passé à 47
pour mille naissances vivantes en 2003 pour atteindre 30,5 pour mille naissances vivantes en 2011
Taux de mortalité par cause standardisée selon l'âge (pour 100 000
habitants), 2008
Les décès par maladies non transmissibles sont 5,7 fois plus importants que les décès par maladies
transmissibles. Source : Statistiques
sanitaires
mondiales OMS, 2013
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 200
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Etat comparatif des principales causes de décès liées aux maladies du chapitre 9 de la
classification internationale des maladies, enregistrés en milieu urbain, 1997, 2003 et 2009
En 2009, plus de la moitié des cancers sont dus à dix types de localisations. Les tumeurs malignes
des bronches et du poumon se positionnent en tête avec 15,4%.
Cinq maladies ont constitué en 2009, plus de 90% des causes de décès
Lors de la conférence nationale sur la santé d’avril 1959, Feu SM Mohamed V déclarait : «
Nous avons pris des mesures pour mener une action préventive contre les maladies, combattre
celles répandues dans certaines régions en commençant par les plus graves. »
La mise en œuvre, dès les années soixante, de programmes structurés de lutte et de prévention
contre certaines maladies transmissibles responsables d’un taux élevé de décès, a permis
d’éradiquer ou d’éliminer un nombre appréciable parmi elles (poliomyélite, diphtérie,
Feu SM Mohamed V
paludisme, bilharziose, trachome, tétanos néonatal, lèpre) et de réduire de l’acuité des autres,
les maintenant à des niveaux d’incidence très bas et en détectant et contrôlant précocement les
éventuels exacerbations épidémiques.
La bilharziose a été également éliminée depuis 2005 et la certification de son élimination par l’OMS a été
sollicitée en 2011
L’élimination du trachome, de la lèpre, des conjonctivites néonatales sont également en bonne voie et
actuellement, ces maladies ne présentent plus de risques comme par le passé
Aucun cas de poliomyélite n'a été enregistré depuis 1987 et aucun cas de diphtérie n'a été décelé depuis
1991. Le Maroc a validé en 2002 l'élimination du tétanos néonatal et la certification de l'éradication de la
poliomyélite a été acceptée par le bureau régional de l'OMS en 2002
Maladies infectieuses
Pour la fièvre typhoïde; le taux est passé de 63 pour 100 000 habitants en 1970 à 1 cas pour 100 000
habitants en 2012
Le taux d’incidence des hépatites virales déclarées est passé de 23,7 en 1985 à 1,0 en 2010.
Le taux d’incidence du trachome est passé de 449,8 pour 100.000 habitants en 1970 à 4,2 en 2009.
Le taux d’incidence de la lèpre est passé de 0,94 pour 100.000 habitants en 1980 à 0,12 en 2010.
Plus de 350 000 nouveaux cas d’IST sont annuellement notifiés. En 2012, 439000 cas ont été notifiés
dont 72% de pertes vaginales, 67279 sont des écoulements urétraux chez des hommes et 14 610 sont
des ulcérations génitales chez des hommes et des femmes.
Depuis le début de l’épidémie en 1986, jusqu’en fin décembre 2012, le nombre de cas cumulés de
VIH/sida déclarés était de 7360, dont 4570 (62%) au stade sida et 2786 porteurs asymptomatiques du
VIH.
La maladie rénale chronique (MRC) est un problème émergent de santé publique de part le monde. Durant la dernière
décennie, le nombre de patients nécessitant le traitement par dialyse suite à une MRC a augmenté annuellement de 6-10%.
Prévalence de la MRC : 2,9%
Prévalence de l’insuffisance rénale chronique : 1,6%
Prévalence de l’insuffisance rénale chronique terminale : 0,3%.
Maladies mentales
Maladies mentales
Handicaps
Selon les résultats de l’enquête nationale sur le handicap réalisée en 2004, la prévalence globale du
handicap au Maroc est de 5,12% (soit 1 530 000 personnes handicapées). Les principales causes
du handicap relevées par cette enquête sont:
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION
MORBIDITE HOSPITALIERE
Evolution de la répartition des sources de financement par type, entre 1997/98 et 2010
(Source : CNS 2010)
La part des dépenses publiques de santé dans le PIB n’a jamais pu dépasser 1,7%
Evolution de la part du budget du Ministère de la Santé dans le budget général de l’Etat et dans le PIB, 1967-2010 (en%).
[Source : Ministère de la santé, DPRF]
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 217
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Selon l’OMS, le Maroc est parmi les 57 pays du Monde souffrant d’une pénurie aigue en personnel
soignant.
En 2007, les effectifs du personnel médical et paramédical au Maroc étaient largement en deçà du seuil
critique de 2,5 personnels de soins pour 1000 habitants, seuil nécessaire pour atteindre une couverture
importante pour les interventions essentielles, notamment celles qui sont liées à la réalisation des
OMD.
La densité en personnel médical et paramédical pour 1000 habitants ne dépassait guère 1,64.
Hôpitaux
le taux d’admission en hospitalisation est de 4,9 en 2010.
Le secteur public continue à dominer l’offre disponible avec plus de 68% de la capacité totale
Le nombre d’hôpitaux publics est passé de 52 en 1960 à 142 en 2011 dont 40 sont des hôpitaux spécialisés et 102 sont
généraux, soit une augmentation de 89 établissements hospitaliers au cours des cinq dernières décennies.
La planification sectorielle de santé pour la période 2012-2016 a été conçue et définie sur la base de:
Le Maroc figure parmi les pays qui ont réalisé de grands progrès dans ces trois objectifs (Rapport
PNUD 2011)
2-1 Actions spécifiques au secteur de la santé : Garantir l’accès équitable aux services
de santé
La consolidation des acquis en matière de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile en vue
d’atteinte les objectifs de 50 pour 100 000 naissances vivantes pour la mortalité maternelle et 20 pour
mille naissances vivantes pour la mortalité infant-juvénile.
L’encadrement de l’offre de soins à travers la mise en œuvre des dispositions de la carte sanitaire,
20/11/2022 ENSP; Filières "MH", "GPS", "SFSC", "EPI" 223
ENSP « Tronc commun » Dr AZIZ Yahya
Système National
SEANCEde
13 Santé
Séance 13
STRATÉGIE SECTORIELLE DE
SANTÉ 2012/2016
MINISTERE DE LA SANTE
PREFACE
La Stratégie Sectorielle « Santé » pour la période 2012- 2016 s’inscrit dans la mise en œuvre du
programme du gouvernement.
Dans son élaboration, le Ministère de la Santé (MS) a tenu compte du besoin de consolider les
acquis des stratégies antérieures et de répondre aux nouveaux besoins.
Toutefois, les transformations politiques et sociales qu’a connu le Maroc, au même titre que la
majorité des pays arabes, nous ont interpellé pour changer d’approche en vue de donner un écho
sectoriel aux dispositions de la nouvelle constitution et notamment celles relatives aux droits
d’accès aux soins et à la couverture médicale.
Notre adaptation à ce nouvel environnement nous a amené à intégrer deux nouvelles approches
dans la formulation de notre stratégie : une approche de droits humains et une approche de
démocratie sanitaire ; et ce en plus de l’approche de renforcement des systèmes de santé
préconisée par l’OMS.
SEANCE
Système National de Santé
14
Séance 14
PROGRAMMES DU MINISTERE DE LA
SANTE
L’utilisation des selles de réhydratation orale (SRO) a permis de réduire de façon notables les
cas de déshydratation aigue et donc la mortalité infantile.
2- La tuberculose
On assiste depuis 1991 à un renforcement des moyens de diagnostic et à une révision des
schémas thérapeutiques et de prise en charge des malades.
3- Le paludisme
Depuis 1985 il y a une légère recrudescence dans beaucoup de zones réceptives et apparition de
foyers nouveaux.
4- La bilharziose
Les risque d'extension de cette maladie s'accroient avec le développement des barrages
collinaires. Un programme de lutte existe depuis de nombreuses années.
6- La lèpre:
Dispose d'un programme national, avec des structures régionales de lutte depuis le plan 1981.
La lèpre reste une maladie très circonscrite en voie d'extinction.
7- Les zoonoses
La rage et l'échinococcose continuent de poser des problèmes de surveillance épidémiologiques.
Leur lutte est liée à celle des chiens errants. Un programme national interministériel de lutte
contre l’Hydatides / Echinococcose a été mis en place en début d’année 2008.
3- La santé bucco-dentaire
67 % des enfants de moins de 12 ans et 87 % des adultes entre 35 et 44 ans sont touchés par la carie
dentaire.
4. Lesdemaladies
Système National Santé endocriniennes et métaboliques :
AUTRES PROGRAMMES
2- L'hygiène du milieu
Inspection des établissements scolaires;
Hygiène de l'habitat et du milieu professionnel;
Inspection des industries alimentaires;
Contrôle des denrées alimentaires et des établissements de restauration collective.
SEANCE
Système National 15
de Santé
Séance 15
Jacques Auger
Une approche comparative des systèmes de santé dans quatre pays (Allemagne,
États-Unis, France, Royaume-Uni)
Modèlede
Système National marocain
Santé du SS
Le modèle normatif hiérarchisé qui est un système de soins organisé et régulé par l’Etat
(Espagne/Catalogne, Finlande, Suède) ;
Le modèle professionnel non hiérarchisé où l’organisation des Soins est fondée sur le libre choix du
patient (Allemagne, Canada, France) ;
Le modèle professionnel hiérarchisé dans lequel le médecin généraliste est le pivot du système
(Royaume-Uni, Pays-Bas, Australie, Nouvelle-Zélande) et la porte d’accès à la filière de soins.
Le modèle marocain s’apparente à une combinaison des deux premiers modèles avec une
prédominance de la régulation du secteur public par l’Etat.
Le modèle dans le secteur public est hiérarchisé mais pas réellement normatif ; le modèle dans le secteur
privé est professionnel, non hiérarchisé et non régulé par l’Etat.
Allemagne
Le système de santé allemand repose sur une assurance publique à laquelle s’ajoutent les assurances privées. La
population a accès à un ensemble de services de santé fourni à la fois par les secteurs public et privé. Les dépenses
de santé représentent 10,5 % du PIB de l’Allemagne
Le service de santé comprend un régime d’assurance-maladie obligatoire qui couvre 90 % de la population, soit
tous les citoyens dont le revenu est inférieur à 60 000 $ (54 000 DM). Ces personnes doivent obligatoirement
s’assurer avec une caisse d’assurance-maladie alors que ceux dont le revenu est supérieur à ce montant sont libres
de s’assurer avec une compagnie privée ou de participer au régime public.
Les médecins généralistes sont tous regroupés au sein d’associations régionales et nationales qui ont pour tâches
de fournir des soins aux patients affiliés à des caisses d’assurance-maladie. Ces associations négocient avec les
caisses d’assurance-maladie un versement forfaitaire et redistribuent ce dernier aux médecins en fonction de leurs
activités et d’un barème d’honoraires négocié au niveau national.
Les hôpitaux emploient des médecins salariés et reçoivent des caisses d’assurance-maladie un forfait journalier par
patient qui inclut la rémunération du médecin.
Les dépenses d’exploitation des hôpitaux sont financées par les caisses et les assurances privées alors que les
dépenses d’investissement, même dans les institutions privées, sont financées par les gouvernements des provinces
(lander).
États-Unis
Il n’existe pas de régime général d’assurance-maladie aux États-Unis. Le financement de la santé est
mixte et fait intervenir aussi bien le secteur public que le secteur privé. Les modes de financement
s’appuient tout particulièrement sur les assurances privées. Les assurances publiques couvrent certaines
catégories de personnes défavorisées alors qu’un certain nombre de citoyens, environ 14 %, n’ont
aucune assurance. Aucun pays ne dépense autant d’argent pour les dépense de santé. On y consacre plus
de 14 % du PIB.
Plusieurs modes de financement, privés et publics, sont mis à profit.
Assurances privées : comprennent aussi bien les assurances de groupe prises par l’employeur que
les assurances individuelles. Elles couvrent 74 % de la population .
Assurances publiques :
Medicare : Il s’agit d’un régime d’assurance universel destiné aux personnes âgées et aux
handicapés financé par le gouvernement fédéral. Environ 13 % de la population en bénéficie,
Medicaid : destiné à certains groupes de personnes défavorisées tout particulièrement aux
personnes âgées et indigentes, aux femmes enceintes ou avec un enfant à charge et aux
handicapés. Ce régime est financé par le gouvernement fédéral et les États (20 % à 50 % selon
le revenu de l’État).
France
Le système de santé français est universel et accessible à tous les citoyens. Il comprend un régime
général d’assurance composé de différentes caisses d’assurance-maladie auxquelles s’ajoutent des
caisses d’assurance complémentaires. Actuellement les dépenses de santé représentent près de 10 %
du PIB de la France.
Le financement se fait à partir des cotisations obligatoires versées par tous les citoyens aux caisses
d’assurance-maladie. S’ajoutent à cette assurance obligatoire, les assurances facultatives qui sont
contractées auprès des mutuelles ou des compagnies d’assurance privées pour couvrir les frais
Le budget est distribué par le ministère de la Santé aux bureaux régionaux qui assument une responsabilité de
coordination et d’allocation des ressources entre les administrations sanitaires de district et les Fonds de médecine
générale. Ces derniers, par la suite, achètent des services dans les hôpitaux et dans les cliniques, ce qui exige une
coopération constante entre les deux organismes.
Les médecins peuvent se regrouper en association (regroupant au moins 3000 patients et former des Fonds de médecine
générale ce qui leur permet de se voir accorder, par l’État, un montant destiné à l’achat de certains services bien précis
(examens, consultations externes et certains actes de chirurgie électifs) dans les établissements hospitaliers et les
cliniques. Les Fonds de médecine générale négocient avec les hôpitaux et les cliniques et signent des contrats avec les
établissements hospitaliers qui offrent les meilleurs avantages .
Modes de financement