Pharmaco 2
Pharmaco 2
Pharmaco 2
GENERALE
DR NOA PATRICK
DEFINITION DE LA
PHARMACOLOGIE
C’est la science des médicaments cad
un produit qui a pour but :
-de guérir
–ou de prévenir les maladies.
MEDICAMENT: DEFINITION LEGALE
Article L 5111-1 du CSP:
« On entend par médicament toute substance ou composition
présentée comme possédant des propriétés curatives ou
préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi
que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal, en
vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou
modifier leurs fonctions organiques ».
Dénominations:
Scientifique ou chimique :
• Acide (RS)-2-[4-(2-methylpropyl)phenyl] propanoïque
DCI (Dénomination Commune Internationale):
nom scientifique international
• Ibuprofène
Nom de spécialité: nom commercial ou nom de
marque déposé par le fabricant
• ADVIL®, NUROFEN®, ...
MEDICAMENT: DEFINITION
Familles thérapeutiques:
Les médicaments sont classés selon des familles
thérapeutiques.
Le classement par familles thérapeutiques se fait par leurs
grands principes d'action thérapeutique (propriétés).
• Exemple : Les antalgiques, médicaments contre la douleur, ont des
mécanismes d’action différents mais ont le même but de diminuer la
douleur.
Pour simplifier, les familles thérapeutiques sont rattachées à
une spécialité médicale.
• Exemple : Anticancéreux sont rattachés à la cancérologie.
• Mais une spécialité médicale peut faire appel à un médicament d’une
autre spécialité pour traiter dans un but précis.
• Par exemple : un cancérologue peut faire appel à un antiandrogène relevant
de la spécialité gynécologique pour traiter un cancer de la prostate.
ORIGINE DES MEDICAMENTS
Médicaments d ’origine végétale:
L ’utilisation des plantes en thérapeutique (phytothérapie) est très ancienne et connaît
actuellement un regain d ’intérêt.
Il est possible d ’utiliser les plantes entières (tisanes) ou les produits d ’extraction qu ’elles
fournissent (huiles essentielles).
Beaucoup de principes actifs utilisés en thérapeutique sont extraits des plantes : alcaloïdes
(quinine, morphine), hétérosides (digitaline).
SPECIALITES PHARMACEUTIQUES :
Demande d’AMM (suite) :
Le but de l’expertise clinique est de mettre en évidence l’activité et les effets indésirables
d’un médicament.
Médicaments stupéfiants
Soumis à l ’obligation de prescription sur ordonnance sécurisée et délivrance
pour un nombre de jour limité
CATEGORIES DE MEDICAMENTS
SPECIALITES PHARMACEUTIQUES :
CAS PARTICULIERS:
Médicaments sous ATU :
Ces autorisations, délivrées par l ’AFSSAPS, permettent l’utilisation à
des fins thérapeutiques de médicaments sans AMM, pour le traitement
de maladies rares ou graves, et lorsqu' ’il n ’existe pas de traitement
approprié.
- ATU nominative: 1 patient donné
- ATU de cohorte: une cohorte de patients
Le médecin prescripteur remplit une fiche spécifique de demande qu’il
transmet au pharmacien hospitalier.
Leur nom de spécialité est composée du nom de DCI +/- le nom du laboratoire
génériqueur. Par exemple : IBUPROFENE arrow® 400mg qui est le générique de
l’ADVIL ® 400 mg.
Ils nécessitent l’obtention d’AMM mais le dossier nécessaire à son obtention est
plus simple car les études ont déjà étaient effectuée par le laboratoire du
médicament princeps (spécialités initiales). Mais le génériqueur doit prouver la
bioéquivalence (même action) de son produit par rapport au princeps.
En raison du faible coût des recherches pour sortir un médicament générique, le
prix de celui-ci est moins important que le princeps.
CATEGORIES DE MEDICAMENTS
PREPARATIONS :
Il s ’agit de médicaments préparés, conditionnés et
étiquetés par le pharmacien (ou les préparateurs en
pharmacie, sous le contrôle du pharmacien), en général en
cas d ’absence de spécialités correspondantes.
de 7 à 28 jours de 7 à 28 jours
selon la substance et
Stupéfiants ordonnance sécurisée la forme
selon la
pharmaceutique prescription
PRESCRIPTION DES MEDICAMENTS
L ’ordonnance doit comporter les items
suivants (arrêté du 31 mars 1999):
• Date
• Nom, âge, sexe du malade
• Nom des médicaments
• Posologie, et mode d ’administration
• Durée de traitement
• Signature du médecin
L ’ordonnance doit être écrite lisiblement
En cas de doute --> demander au médecin
Ordonnances informatisées à l ’hôpital
DISTRIBUTION DES MEDICAMENTS
Distribués par les pharmacies (officines et pharmacies d’usage
intérieur)
Le pharmacien doit analyser l’ordonnance, préparer les médicaments
et informer le patient sur les risques d’effets indésirables, les
précautions d’emploi et les interactions médicamenteuses.
Elle doit être consignée par écrit dans le dossier de soins infirmier
(produit, dose, heure) et dans le dossier médical
ADMINISTRATION DES
MEDICAMENTS
Contrôles essentiels a réaliser avant administration: :
-
-
l’identité du malade
nom, forme et dosage du médicament !
- posologie (différentes unités: g, mg, µg, ng, ml, UI….)
- voie d’administration
- heure et fréquence d’administration
- date de péremption des médicaments
Intraveineuse Perfusion
On différencie:
• Voie intradermique (ID): Cf.avant
• Voie sublinguale: sur la muqueuse située sous la langue. Cette
voie permet une action générale, rapide, et évite « l ‘effet de premier
passage hépatique ».
• Voie perlinguale: résorption par la muqueuse de la langue et de
la face interne des joues.
VOIES D ’ADMINISTRATION DES
MEDICAMENTS
VOIE TRANSMUQUEUSE:
Les excipients ont des rôles très variés. Ils peuvent servir à favoriser
l’absorption, à modifier le goût ou seulement à faciliter la fabrication.
• Les gélules
Très utilisées, ces formes sont utiles pour les médicaments
sensibles à la lumière ou qui ont mauvais goût. Là aussi, la prise
avec un verre d’eau est très importante pour éviter que la gélule
ne colle à l’œsophage ou à l’estomac. Contrairement aux
comprimés LP, certaines gélules à libération prolongée peuvent
dans certains cas être ouvertes pour être administrées plus
facilement aux personnes ayant des difficultés à déglutir.
FORMES GALENIQUES : VOIE
ORALE
Généralité :
On distingue :
- les préparations injectables conditionnées en ampoule, seringue pré-
remplie
- les préparations injectables pour perfusions (de plus grand volume)
conditionnées en flacon verre ou poche plastique
- les poudres pour préparations injectables (devant être reconstituée par
un solvant)
FORMES GALENIQUES : VOIE
OPHTALMIQUE
FORMES OPHTALMIQUES:
Il s’agit de liquides (collyres) ou de pommades qui sont appliquées
directement sur l’œil.
Avec ces formes, il est important de bien respecter la durée
maximale de conservation après ouverture (indiquée sur le tube ou
le flacon). En effet, ces produits peuvent rapidement être contaminés
par des micro-organismes, ce qui peut entraîner des infections
locales, parfois graves.
Pour éviter une contamination, il est vivement recommandé de ne
pas toucher l’œil ou la paupière avec l’embout du flacon ou du tube.
Enfin, il faut respecter un intervalle de 15 minutes entre les
applications de 2 collyres ou de 2 pommades ophtalmiques
différents car l’un peut nuire à l’efficacité de l’autre.
FORMES GALENIQUES : VOIE
RECTALE OU VAGINALE
FORMES DESTINEES A LA VOIE RECTALE
OU VAGINALE:
Suppositoires (rectale) et Ovules (vaginale)
Ils sont généralement sensibles à la chaleur et doivent être
conservés dans un endroit frais.
Le suppositoire doit être introduit dans l’anus non pas par l’extrémité
pointue mais par l’autre. Le réflexe du sphincter anal sur l’extrémité
pointue permettant de chasser le suppositoire dans l’ampoule rectale
où il va fondre.
FORMES GALENIQUES : VOIE
TRANSDERMIQUE
Patchs.
Principalement connus dans l’aide au sevrage tabagique, les patchs
sont aujourd’hui utilisés dans bien d’autres types d’indications.
Contre le mal des transports, les angines de poitrine ou dans les
traitements hormonaux substitutifs, la voie d’administration
transcutanée affirme ses avantages : meilleur confort d’utilisation,
dosage régulier des médicaments, simplicité du suivi du
traitement…
Patchs.
Certaines précautions d’emploi doivent être respectées :
Les patchs contiennent souvent de grosses quantités de
médicament (puisqu' ’ils sont destinés a exercer leur action de
manière prolongée). Laissé à la portée d’un enfant, le
machouillage d’un patch à la nicotine (même usagé) peut être
mortel !
Chaque patch est destiné à une zone particulière de la peau, qui
doit être propre, sèche, peu poilue et surtout intacte. Attention, le
collage d’un patch sur une peau irritée ou égratignée va
augmenter le passage du principe actif et peut aboutir à une
intoxication
L’application d’un patch plusieurs fois de suite au même endroit
peut parfois provoquer une irritation ;
Enfin, il est recommandé de bien se laver les mains après la
manipulation du patch.
FORMES GALENIQUES : VOIE
TRANSDERMIQUE
Patchs.
Aujourd’hui en France, les patchs sont utilisés dans les cas suivants :
Traitement hormonal substitutif (THS) : traitement de la
ménopause
Sevrage tabagique: patch à la nicotine maintenant en vente
libre…
Angine de poitrine : patchs à la discotrine…
Mal des transports : un patch à la scopolamine destiné à être
collé derrière l’oreille…
Antalgique opiacé : la délivrance continue régulière du
médicament permet de maintenir la douleur à un niveau
supportable (Durosésic®)
Anesthésie locale: avant une ponction sanguine ou une
petite intervention chirurgicale.
FORMES GALENIQUES : VOIE
CUTANEE
Ce sont les pommades, crèmes, gels, lotion…
Elle nécessite une application par massage afin que le principe actif
pénètre à travers la peau pour agir.
Récepteur = action
Fraction
Fraction libre
liée
PHARMACOCINETIQUE :
DISTRIBUTION
La fixation protéique
• Il peut exister un phénomène de compétition entre
deux médicaments se fixant habituellement sur les
mêmes sites protéiques susceptibles d’entraîner des
interactions médicamenteuses.
Exemple : défixation des antivitamines K anticoagulants
oraux (sintron, préviscan…) par administration des
anti-inflammatoires non-stéroïdiens pouvant entraîner
des accidents hémorragiques.
La fixation est souvent plus faible chez :
le jeune enfant et le sujet âgé, l’insuffisance rénale ou
hépatique, une baisse du taux d’albumine
PHARMACOCINETIQUE :
DISTRIBUTION
La diffusion tissulaire
La forme libre du PA véhiculée par le sang (compartiment central) pénètre
dans les tissus (compartiment périphérique) des différents organes :
cette pénétration se fait par les mécanismes de transport actif ou passif et
dépend:
• de la taille du PA,
• de l’hydrosolubilité
• et de la liposolubilité (indispensable pour passer les
membranes tissulaires)
• la fixation aux protéines plasmatiques et tissulaires
• la vascularisation des tissus (foie, rein, cœur, poumons,
cerveau sont très vascularisés)
La pénétration dans le système nerveux central est limitée par la barrière
hémato encéphalique.
Chez la femme enceinte, le passage de la mère au fœtus est limité par la
barrière foeto-placentaire très perméable
PHARMACOCINETIQUE :
DISTRIBUTION
Exemple:
Barbiturique
Antidépresseurs tricycliques
Tabac
Phénylbutazone…………
NEPHRON 1
Artériole efférente
Urine définitive
89
PHAMACOCINETIQUE : ELIMINATION
GASTRO INTESTINALE
-LAIT:cafeine,lithium,digoxine,valium…..
Abstension en periode de lactation
-SALIVE:Morphine,iodures…..
-PEAU ET PHANERES:Métaux
lourds(arsenic,mercure)
-Larmes:Atropine,iodures,
bromures….
Paramètres pharmacocinétiques
Steady state
temps
* Biodisponibilité:
fraction de la dose administrée qui atteint la
circulation générale
* Volume apparent de distribution
quantité de médicament administrée dans
l’organisme,par rapport à sa concentration
plasmatique à l’état d’équilibre
ACTIVITE DES MEDICAMENTS
Concentration 1
temps