Technique de Vente Et de Négociation
Technique de Vente Et de Négociation
Technique de Vente Et de Négociation
Technique de Vente et de
Négociation
L’objectif du cours s’articule autour des points suivant :
Acquérir la notion de culture commerciale en développant
son efficacité commerciale de la préparation à la
conclusion
Connaître et adopter les bonnes postures lors des rendez-
vous commerciaux : travailler sa communication
commerciale
Procéder, avec méthode, au déroulement de l’entretien de
GENERALITE
I.LES STRATEGIES DE NEGOCIATION
II. LES DIFFERENTS ETAPES DE LA VENTE
III.LES QUALITES ET COMPETENCES D’UN BON
VENDEUR
GENERALITES
Il existe de nombreuses définitions du verbe « vendre ». On peut retenir : « Échanger contre de
l’argent, exercer le commerce de... » Hachette
« Vendre c'est exercer une certaine influence sur une autre personne dans le but de le ramener à se
décider en faveur d'une proposition » Pierre RATAUD. L’acte de vente peut être analysé sous
différents angles :
• Économique
C'est un échange entre deux personnes : le vendeur est à l’origine d'un flux réel (il délivre un
bien) alors que l’acheteur est à l’origine d'un flux monétaire (il paye en contrepartie).
• Juridique
La vente est un contrat qui fait naître des obligations réciproques (contrat synallagmatique).
• Mercatique
I. LES STRATEGIES DE NEGOCIATION
« La négociation est une activité qui met en face à face deux ou plusieurs acteurs qui confrontés à
la fois des divergences et des interdépendances, choisissent de rechercher volontairement une
solution mutuellement acceptable qui leur permette de créer, maintenir ou développer une relation
».
La stratégie de négociation va se positionner entre deux extrêmes :
L’affrontement : ou chacun cherche à obtenir la plus grande part d’un même gâteau. On parlera
alors d’une négociation DISTRIBUTIVE.
L’entente : ou chacun essaye de voir ce qui intéresse l’autre dans le gâteau afin de parvenir à
une solution optimale. On parlera de négociation INTEGRATIVE.
II-LES ETAPES D’UN ENTRETIEN DE VENTE
Nous allons les résumés dans le schéma suivant :
1.La préparation de l’entretien de vente
La préparation assure 80 % de la vente ; il ne faut donc pas la négliger.
C… CONTACT Salutations
Présentation
Identification interlocuteur
C… CONCLUSION Remerciements
Il faut écrire « Vous avez raison, cela sera fait dès ce soir, mais pour que
ce courrier lui soit utile, il est important qu’il me donne son
avis auparavant »
FERMEE -obtenir une information précise Quel est le carton que vous utilisez ?
-Evaluer les besoins objectifs du Client
Ce carton résiste aux secousses des Autrement dit, votre marchandise est C’est à dire que vous pouvez exporter
moyens de transport protégée pendant la livraison ou le votre marchandise en toute sécurité.
voyage
4.1.2. Les expressions à éviter
La vente se crée lorsque l’on est détendu et la confiance établie. Or, certains termes ou expressions
couramment utilisés vont à l’encontre du but recherché:
-les expressions polémiques : « vous faites erreur… », « je suis sûr d’avoir raison. », « le client a toujours
raison. », « mais non pas du tout … », « laissez-moi vous prouvez. »
-les expressions qui font appel à la confiance : « faites-moi confiance », « honnêtement ».
On n’appelle pas à la confiance, on la mérite.
-Les expressions qui dévalorisent : « je suis désolé de vous déranger », « je voulais juste vous dire » ;«
accordez-moi une seconde », « passez-moi une petite commande », « au cas où vous seriez d’accord. ».
Donnez une image de solidité, d’intégrité. Traitez d’égal à égal avec le client.
-les expressions qui engendrent le doute : « je crois que … », « peut-être que… », « j’espère que… », « il
me semble que. »
L’acheteur doit être rassuré et convaincu de réaliser une bonne affaire. Si vous en doutez vous-même, que
Rester simple et modeste, ce sont des vertus appréciées des clients.
-les interrogation négatives : « ne voulez-vous pas me recevoir ? », « vous ne voulez pas de mon produit,
non », « ne pouvez-vous pas tenter une commande d’essai »
À parler positif, on sollicite plus facilement les réponses affirmatives.
-les expressions rassurantes :« pas de problème. », « ça ne tombe pas souvent en panne » « soyez sans
crainte. », « ce n’est pas une mauvaise affaire. »
Ce sont des termes qui n’apportent rien et ne rassurent pas le client. Vous devez convaincre grâce
aux qualités de votre produit. Le client n’achète que s’il est mis en confiance.
-les expressions vagues :« ça marche bien », « ça agit vite », » on en fabrique beaucoup »,
Si on veut que ça soit efficace l’argument doit être précis et étayé par des faits.
-L’exagération
-Les tics de langage
En règle générale, on ne retient que 30% d’une conversation, d’où l’importance de bien choisir ses
mots et de ne pas les spolier avec des expressions malheureuses. Parlez au présent, simplement et
d’égal à égal avec l’interlocuteur. Parlez de sujet qui l’intéresse, le terrain n’en sera que plus
favorable aux affaires.
4.2. L’OBJECTION
Dans toute négociation commerciale, mieux vaut un client qui s’exprime et objecte, qu’un client silencieux
et donc difficile à cerner. Les objections sont utiles à l’argumentation ; elles nous permettent de connaître
les préoccupations, les besoins, les centres d’intérêt du client.
Une objection est un argument présenté par le prospect contre une proposition formulée par le vendeur. Le
commercial ne doit pas considérer négativement les objections en les prenant pour des critiques
personnelles. Au contraire, il doit les percevoir comme l’expression d’une demande d’informations
complémentaires et donc, l’opportunité d’affiner la découverte du client et d’améliorer l’offre proposée.
Lorsqu’un client potentiel formule des objections ou fait part de ses préoccupations, il :
-n’est pas vraiment intéressé, mais il le sera peut- être si on lui fournit des informations convaincantes.
-n’est pas du tout intéressé
On peut distinguer trois types d’objections qui sont :
Les objections non sincères et non fondées
Ce sont souvent des prétextes. Elles traduisent une résistance à l’idée d’acheter, sans raison particulière. Il
n’y a pas lieu de les prendre en compte. Mieux vaut les ignorer afin d’éviter un conflit d’opinion sans
fondement.
Les objections sincères et non fondées
Elles naissent d’une mauvaise compréhension de l’argumentaire, d’expériences antérieures malheureuses
ou idées reçues, de préjugés.
Il faut reprendre l’argumentaire, expliquer, rassurer.
Les objections sincères et fondées
Le produit (service, offre) ne possède pas tous les avantages, les caractéristiques ou les qualités que le
Il faut accepter l’objection mais la compenser en montrant que le produit possède d’autres avantages qui
contrebalancent largement ce qui lui manque.
4.2.1. Le traitement de l’objection
Pour traiter efficacement l’objection, il faut :
-laisser l’interlocuteur exposer son objection entièrement sans l’interrompre et en l’écoutant avec l’intérêt.
-S’interdire de juger, critiquer, contredire brutalement (ex : c’est faux et je vous le prouve…” “ je ne suis
pas d’accord…”) afin de ne pas transformer la négociation en affrontement (négociation distributive)
-accepter l’objection en la reformulant et en valorisant l’interlocuteur (ex : je vous comprends, vous voulez
dire que…”)
-déterminer la nature réelle de l’objection en posant des questions complémentaires.
Ci-joint quelques technique de traitement de l’objection :
La reformulation interrogative : Cette technique permet de dédramatiser l’objection la reformulant
d’une manière positive et favorable vendeur.
OBJECTION REPONSES
On trouve déjà ça sur le marché. En somme, vous vous demandez ce qui différencie
notre service (produit) des autres?
Le oui… mais : Cette technique permet d’accepter la remarque et de poursuivre l’argumentation sans
contredire directement le client.
OBJECTION REPONSES
C’est encombrant Oui, ils ont quelques centimètres carrés au sol que
les autres, mais c’est ce qui peut expliquer les
performances sonores
L’appui ou le boomerang : Elle utilise la force de l’objection pour montrer qu’il ne s’agit pas d’un point
faible comme le sous-entend le client mais d’avantage tout à fait délibéré.
OBJECTION REPONSES
Cet appareil est lourd Je suis ravi que vous ayez noté ce point car seule
pour un portable. l’épaisseur de la tôle garantit la solidité; ce qui est
indispensable pour un appareil qui est transporté
dans des conditions parfois difficiles.
L’affaiblissement : C’est reformuler l’objection en l’atténuant
OBJECTION REPONSES
Le débit ne sera pas bon du point de vue rapidité. M. X est notre client, il a acquis plusieurs abonnements.
Ecran : Permet de montrer que l’objection a été enregistrée et qu’il y sera répondu un peu plus tard
OBJECTION REPONSES
En parlant de la remise ,vous m’offrez combien ? Si vous permettez, nous parlerons de la remise dans un
instant, après avoir défini le modèle qui vous convient le
mieux”
Le silence : Il s’agit d’ignorer l’objection quand elle est de la pure forme ou elle est l’occasion pour le
client d’affirmer son savoir. Un hochement de tête suffit alors avant de passer à un autre argument. Cette
méthode est à utiliser avec précaution. Il ne faut pas ignorer de vraies objections.
L’anticipation : le vendeur a intérêt à l’introduire dans l’argumentation quand il est certain que le client
va émettre l’objection. Il en diminue la force.
4.3. La présentation du prix
L’annonce du prix ne doit être faite que lorsque le client a pu apprécier la valeur du service (l’offre). Le
prix doit être précédé d’une caractéristique technique et suivi d’un avantage approprié aux motivations du
client. « mis à part le prix, l’offre vous convient-il ? Ensuite, on peut défendre le prix. Pour « vendre » le
prix, on peut utiliser les techniques suivantes
TECHNIQUES :
PRINCIPES EXEMPLES
On additionne les avantages apportés par l’offre. Sans compter que vous bénéficiez de mises à jour
L’addition gratuits.
Soustraire les avantages perdus en cas d’autres choix. Cette offre s’arrête en fin de la semaine.
La soustraction
On rapporte le prix à la durée d’utilisation Elle ne vous coûte que 20F par jours
La division
On grossit les avantages procurés sur toutes la durée Vous économisez 30 F par jours soit 9000 F par an.
La Multiplication de vie.
On compare les gains possibles à la dépense. Vous économisez 3000F pour 1000 utilisations, la
machine ne coûte que 2200F. Non seulement elle
ne vous coûte rien mais vous récupérez 800 F.
La relativité
On compare avec un autre produit pour obtenir un C’est ce que vous coûte un repas dans un
effet de contraste. restaurant moyen.
On souligne les différences avec la Ce qui justifier cette différence de 500 F: un
produit indéformable résistant aux choc, à la
concurrence.
chaleur et aux produits corrosifs .
4.3.1. Comment traiter la demande de remise
Même si vous avez su « vendre votre prix », même si le client est convaincu qu’il s’agit du juste prix, il
faut s’attendre à une demande de remise de sa part et se préparer à y répondre.
Ce que le vendeur ne doit jamais oublier, c’est qu’il ne donnera rien sans rien obtenir.
Les sacrifices ne sont pas unilatéraux. Une remise ? Pourquoi pas. Mais le client : peut-il payer
comptant ? ; achète-t-il une quantité d’achat importante ? ; accepte-t-il de référencer l’intégralité de la
gamme ? ; accepte-t-il d’introduire la société auprès d’un prospect ?.
QUESTIONS DE L’ACHETEUR REPONSES DU VENDEUR
- Etes-vous sûr qu’il s’agit d’une offre vraiment comparable pour le prix
qui vous est proposé par mon confrère ?
Ailleurs, j’ai X % de remise - Etes-vous sur de bénéficier de tels ou tels avantages ?
5. LA CONCLUSION
La conclusion est l’art de concrétiser l’entretien en obtenant l’accord du client ou du prospect (signature
d’un bon de commande, d’un contrat).
Une fois les objections traitées, vient la conclusion-congé. C’est le moment de considérer le résultat de
l’entretien comme évident et d’adopter un langage affirmatif et positif.
La conclusion de la négociation suppose que le vendeur a perçu les signes de désir d’achat du client. Il ne
faut pas en effet ni conclure très vite, ni tarder à conclure.
Dans le premier cas, le client n’est pas prêt et il est indisposé par une pression trop forte pour l’inciter
prendre sa décision.
Dans le deuxième cas, il va risquer d’inventer des objections et de se fabriquer des freins
supplémentaires.
Pour conclure avec succès, il faut percevoir chez le client des clignotants :
-Il adopte l’attitude d’un propriétaire,
-Il demande un avantage supplémentaire,
-Il fait une fausse objection pour retarder le moment de décider.
5.1. Technique de conclusion
Il existe plusieurs techniques de conclusion. Le vendeur choisit la mieux adaptée à la situation et à la
personnalité de son client.
• Agir comme si l’accord était conclu : « quand voulez-vous être livré (installé) ?
• Rendre la décision urgente « dès la semaine prochaine, je serai obligé d’appliquer nouveaux tarifs... »
• Le bilan : il s’agit de faire le bilan des objections faites par le client et de réponses satisfaisantes apportés.
Ceci conduira à obtenir l’accord du client qui se polarise sur un point faible, secondaire, alors que les
avantages l’emportent sur les inconvénients. « D’un côté, vous dites qu’il est lourd, (ce qui est une garantie
de sécurité) et d’autre part, vous constatez que son prix est le moins cher du marché, que le bras est
repliable, ce qui limite son encombrement et que, de plus, toutes les parties mobiles sont démontables.
Qu’est-ce qui pour vous est le plus important ? »
•Dernière objection : Cette technique permet d’éviter la multiplication d’objections portant sur des points
de détail. « Est-ce le dernier point qui vous fait encore hésiter ? Le client répond en général oui et le
vendeur peut conclure.
• Donner un avantage supplémentaire : Le vendeur laisse percevoir le caractère exceptionnel de l’avantage
et 1-Guettez
le client accélère lui-même
les signaux d’achat la
: sidécision. -Signaux verbaux : « oui, cela me semble intéressant… »
L’argumentation a porté, le client va manifester qu’il est « et pour les modalités de règlement ? »
prêt à envisager l’achat. -Signaux non verbaux : signes de réflexion, hochement
de tête, inclinaison du corps en avant, etc.
2-Reformulez les avantages acceptés par le client et « Récapitulons ensemble, M. X. grâce à notre produit
contrôlez. vous pourrez… nous sommes d’accord?
3- Proposez la conclusion -Directe : proposez simplement la vente : « nous
Concluez directement ou facilitez la décision pour le remplissons le bon de commande ? »
client en supposant son accord comme implicite, puis -Implicite : discutez d’un point de détail : « quel jour
taisez-vous et attendez. vous conviendrait pour la livraison ? »
-Alternative : proposez un choix sur un détail : «
préférez-vous le rouge ou le bleu ? »
5.2. Prise de conge
Il est tout aussi important de réussir son entrée que de ne pas rater sa sortie. En effet, une bonne prise de
congé permet de prolonger le climat de confiance et de sympathie instaurée tout le long de l’entretien et de
préparer la suite des relations d’affaires.
Que l’issue de l’entretien soit favorable ou non au vendeur, il faut toujours se rappeler qu’un client n’est
jamais définitivement acquis ou perdu. Ces quelques règles nous permettront de mettre un terme à
l’entretien, tout en laissant au client la meilleure image possible.
-Féliciter et rassurer le client quant à son choix, « à votre place, j’aurai fait de même », « vous avez fait
bien-de choisir ce modèle, il plaira sûrement à votre clientèle,-etc.… »
-Lui proposer des services (démarches, formation, aide la vente…),
-Préparer la prochaine visite,
-Partir rapidement mais sans précipitation.
1 -Rassurer le client :Le client n’est pas sûr d’avoir pris la « Je suis persuadé M. X que vous avez pris la bonne décision.
bonne décision.. Nous avons mis en place la meilleure solution. »
2-Mettre la vente en place « Je viendrai avec le monteur vous installer l’appareil. Le … à
… vous convient-il ? Voici ma carte. Je me ferai un plaisir d’y
répondre. »
3- Prendre congé du client « M. X je suis ravi d’avoir réussi à vous satisfaire. Je suis
certain que nous avons jeté les bases d’une étroite
coopération. Je vous souhaite une bonne journée et à la
semaine prochaine.
Mise à jour des documents de Immédiatement : envoi d’une Evaluation de la qualité de son
négociation et de suivi de la clientèle confirmation de commande s’il y a eu entretien sur la base des objectifs fixé
(fiches prospect, dossiers et accord, une confirmation de l’offre faite au départ.
fiches clients…) fixation d’une date de dans le cas contraire.
contact ultérieur (échéancier des A court terme : contrôle de la livraison
relances) et de sa conformité, conseils
d’installation ou d’utilisation,
vérification de l’envoi de la facture et de
son règlement…
Plus vite on traite les réclamations, mieux on arrive à conserver et fidéliser les clients car un client content
en parle a peu de personne ; un client mécontent en parle à 3 personnes ; un client qui a émis une
réclamation non traitée en parle à 10personnes mais celui dont a la réclamation a été traitée devient un
prescripteur.
III.LES QUALITES ET COMPETENCES D’UN BON VENDEUR