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Inducteur DR L'ovulation

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Les inducteurs

de l’ovulation

Les membres: Messaoudi Aya


Abdelmalek Imen
Brahmi Nour
Aida Soumaya
Benchâlia Fatma
Proposé par:
Plan
Introduction
Les inducteurs de l’ovulion
1_Citrate de clomiféne
2_Les gonadotrophines d’origine urinaire et
d’origine recombinante
3_Les antagoniste de la GnRh
4_La GnRh pulsatile
Grossesses multiples et hyperstimulation
ovarienne
Monitorage
Conclusion
Introduction
L’induction de l’ovulation désigne la pratique médicale qui consiste à
provoquer l’ovulation chez une femme qui n’ovule pas normalement.
La seule indication des traitements inducteurs de l’ovulation est le désir de
grossesse, lorsque celle-ci ne peut être obtenue spontanément en raison d’une
anomalie de l’ovulation.

L’induction de l’ovulation a donc pour but d’amener à une ovulation aussi


proche que possible d’une ovulation normale.
Les médicaments inducteurs de l’ovulation peuvent agir à trois niveaux :
– hypothalamique ; – hypophysaire ; – gonadique (ovarien).
Les inducteurs de
l’ovulation
1)Citrate de clomifène CLOMID®
Anti-œstrogène
Inducteur de l’ovulation agissant par inhibition compétitive du rétrocontrôle des
œstrogènes au niveau hypothalamique ce qui aboutit à une élévation de la FSH
entrainant la maturation folliculaire.
Le principal effet est d’inhiber le rétrocontrôle hypothalamo-hypophysaire assuré par
l’estradiol.
Son administration pendant quelques jours (1cp/j du 5-10jdu
cycle) provoque une décharge de FSH (maturation), puis de
LH, susceptible de déclencher une ovulation.

Indications:
Indiquer dans les stérilités par anovulation fonctionnelle
normoprolactinémique d’origine haute avec ovaires
fonctionnels (inducteur d’ovulation de première intention).
Effets indésirables:
Hypertrophie ovarienne
Troubles visuels
Possibilité de grossesse multiples (il multiplie entre 5 et 10 fois le
taux de grossesses multiples, le plus souvent seulement
gémellaires)
Rares nausées, vomissements
2) les gonadotrophines humaines d’origine
urinaire et d’origine recombinante: ( SC ou
IM)

Les gonadotrophines sont donc des


inducteurs de l’ovulation de « deuxième degré »
c’est-à-dire dont l’usage ne peut être envisagé
qu’après échec du CC lorsque sa prescription a
été possible.
Action:
Elles agissent au niveau hypophysaire dans la phase folliculaire qui
conduit le follicule ovarien du stade antral au stade pré-
ovulatoire de follicule de De Graaf.
-Les gonadotrophines agissent donc directement au niveau ovarien
en court-circuitant tous les mécanismes de régulation.
-De ce fait, leur usage comporte un risque important de syndrome
d’hyperstimulation et de grossesse multiple.
-C’est la raison pour laquelle l’administration de gonadotrophines
doit être monitorée.
3) les antagonistes de la GnRH: pas
des inducteurs de l’ovulation
proprement dit
Au cours de l’hyperstimulation
ovarienne contrôlée réalisée en FIV,
les taux d’estradiol, très importants
en raison du développement
multifolliculaire, peuvent induire un
pic de LH prématuré.
Ces pics de LH prématurés entraînent
une lutéinisation prématurée du
follicule et sont associés à un taux
d’échec de grossesse plus
important.
Ils entraînent donc l’annulation du cycle
en cours.
Action:
Les antagonistes de la GnRH permettent
de retarder le pic de LH.
Les agonistes de la GnRH sont
également utilisés en FIV pour
“annuler” la fonction gonadotrope
endogène de la femme et prévenir
toute possibilité de pic prématuré de
LH.
Ils permettent également une meilleure
organisation des plannings de
déclenchement de l’ovulation des
patientes.
4) La GnRH pulsatile:

● GnRH « pulsée »‫ ؛‬C’est en effet ce


mode d’administration, sous forme
de micro bolus administrés à
intervalles précis (le plus souvent
toutes les 90 minutes), qui permet à
la GnRH d’être active au niveau
hypophysaire.

● Le signal essentiel qui active le


cycle génital étant la neuro-sécrétion
hypothalamique de GnRH, lorsque
l’hypothalamus ne fonctionne pas,
tout le cycle génital fait défaut.
-L’administration pulsée de GnRH, par un système simple de
pompe rétablit le fonctionnement du cycle tout en respectant
l’ensemble des processus de régulation.
-Les résultats de ce type de traitement sont remarquables, en cas
d’insuffisance hypothalamique, forme la moins fréquente des
anomalies de l’ovulation.
Effets indésirables:
Hyperstimulation ovarienne, grossesses multiples.
Précautions d’emploi:
Traitement lourd (milieu hospitalier)
Eliminer les autres causes de stérilité.
Grossesses multiples et hyperstimulation ovarienne:

Elles sont observées plus fréquemment sous gonadotrophines que sous citrate de
clomifène. Elles doivent être limitées par la réalisation d’un monitorage soigneux
(échographies pelviennes et dosages d’estradiol afin d’apprécier la croissance
folliculaire) et le respect des critères d’ovulation.
Au cours des fécondations in vitro le nombre d’embryons transférés doit être
adapté au cas par cas à chaque patiente.
Monitorage

Monitorage de l’ovulation c’est la surveillance échographique et


biologique du déroulement d’un traitement inducteur de l’ovulation.
-Surveillance de la croissance folliculaire (mono-folliculaire)
-Adaptation des doses du trt inducteur en fonction de la réponse
souhaitée
-Prévention du risque d’hyperstimulation et des grossesses multiples
-Datation du déclenchement de l’ovulation par les gonadotrophine
-Recherche d’une ovulation prématurée (pic LH prématuré)
-Recherche de critères de mauvaise réponse ovarienne.
Conclusion
L’assistance médicale à la procréation (AMP) est définie
comme l’ensemble « des pratiques cliniques et
biologiques permettant la conception in vitro, la
conservation des gamètes, des tissus germinaux et des
embryons, le transfert d’embryons et l’insémination
artificielle »

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