Psychophysiologie I
Psychophysiologie I
Psychophysiologie I
PSYCHOPHYSIOLOGIE.
Séminaire
Séminaire N°
N° 1.
1.
PLAN DE L’ENSEIGNEMENT DU MODULE
INTRODUCTION .
I- DEFINITION DE LA
PSYCHOPHYSIOLOGIE.
II- HISTOLOGIE DU SYSTÈME
NERVEUX.
III- INTRODUCTION A LA
DESCRIPTION DU SYSTÈME
NERVEUX.
IV- CLASSIFICATION STRUCTURELLE
DES NEURONES.
V- CLASSIFICATION
FONCTIONNELLE DES
NEURONES.
VI- NEUROBIOCHIMIE
SYNAPTIQUE: principes
fondamentaux.
CONCLUSION.
INTRODUCTION :
L’être humain est une mosaïque de 60
000 milliards de cellules. Chaque
cellule est gouvernée par une
véritable centrale d’information
appelée A.D.N
(acide désoxyribonucléique)
Grâce à l’ADN ou matériel
génétique ou Génome
chaque être humain est
unique sur la planète.
Il existe environ 50 000 Gênes
dans l’ADN qui déterminent
les moindres
caractères physiques de l’être
humain ( ex: yeux, couleur de la
peau, taille…etc.)
Donc, tout système vivant est
constitué fondamentalement de
cellules.
Le maintien de la vie
dépend de la cellule.
La cellule humaine
mesure environ 10
micromètre de
diamètre.
La cellule du muscle
squelettique mesure
environ 30cm de long.
Mais, on trouve dans le
corps humain plusieurs
formes de cellules:
- Formes sphériques
(ex: cellules adipeuses)
- Formes discoïdes
(ex: globules rouges)
-Formes Ramifiées
(ex: cellules nerveuses)
- Forme cubiques
(ex: cellules des tubes
rénaux)
- Formes plates
(ex: cellules épithéliales
de la joue)
I- DEFINITION DE LA
PSYCHOPHYSIOLOGIE :
L’objet de
la psychophysiologie
c’est l’étude des bases
physiologiques du
fonctionnement mental.
Le fonctionnement mental
c’est l’ensemble
des processus
psychophysiologiques
qui précèdent un
comportement, dans un
environnement donné.
Bien sûr, l’activité
mentale est
largement liée à
l’activité du
système nerveux
en général.
Divers processus
endocriniens y
contribuent. Donc, on
peut avancer que, la
complexité du
comportement qui en
découle est le
corollaire de la
complexité du système
nerveux.
II- HISTOLOGIE
DU
TISSU NERVEUX :
Le cerveau humain d’un adulte
mesure environ 15cm de l’avant à
l’arrière ( 1cm = 10 -2 mètre)
Le cortex du cerveau
humain a environ 03mm
d’épaisseur
(1milimètre = 10 – 3 m)
Les gros corps cellulaires
corticales ont environ 100
micromètre de diamètre,
c’est-à-dire 0,1 millimètre
( 0,1 mm = 10 -4 m = 100
micromètre)
Les gros axones et
dendrites ont environ
10µm de diamètre
(0,01mm)
(0,01mm=10 -5m = 10µm)
Un Bouton terminal mesure
environ 1µm de diamètre.
La fente synaptique mesure
environ 20 nanomètre de largeur.
( 0,1µm = 100 nanomètres = 10 m)
-9
100 milliards de NEURONES
dans le cerveau humain adulte.
La neurogenèse chez l’être humain
s’étale entre la 10ème A la 20ème
semaine de la grossesse.
Le contingent de neurones une
fois migré et fixé à leur position
finale , on assiste à un processus
d’élimination des neurones
excédentaires (entre 15 % à 50%)
Le neurone est programmé
génétiquement
pour mourir: (APOPTOSE)
La synaptogenèse débute dés la
seconde moitié de la grossesse et
s’étend jusqu’à l’adolescence.
III- LE SYSTÈME NERVEUX :
Description Anatomique.
Le système nerveux central d’un
très jeune embryon de vertébré
ressemble à un tube.
La paroi de ce tube est composée
de cellules nerveuses, l’intérieur
étant rempli d’un liquide.
Quelques semaines après le début
du développement d’un embryon
humain, le tube neural commence
à montrer trois divisions dans sa
portion supérieure:
- Le cerveau
antérieur ou
PROSENCEPHALE.
- Le cerveau moyen
ou MESENCEPHALE
Le cerveau
postérieur ou
RHOMBENCEPHALE.
Le tissu nerveux n’est composé que
de deux grands types de cellules:
I - Les cellules de la névroglie : Plus
petites et non excitables qui entourent et
protègent les neurones.
II- LES NEURONES : Excitables
qui génèrent, secrètent et
transmettent les signaux
électriques.
I- Les cellules de la névroglie :
Névroglie terme signifiant
littéralement « Colle nerveuse ».
Forment l’armature du tissu nerveux
et lui confèrent la moyenne partie de
sa fermeté.
Les cellules gliales qui la
composent ont une fonction de
soutenir et d’isoler les neurones
et leur fournir des nutriments.
La névroglie comprend six types
de cellules:
❶LES ASTROCYTES.
❷ LES OLIGODENDROCYTES.
❸ Les cellules de la MICROGLIE.
❹Les cellules EPENDYMAIRES.
❺Les cellules de SCHWANN.
❻Les cellules SATELLITES.
Selon leur situation les cellules
gliales sont de 10 à 15 fois plus
nombreuses que les Neurones
qui, eux se chiffrent en
milliards.
Les cellules gliales
• Soutien (remplissent tous les vides)
• Lien sang-neurone
• Contrôle du milieu interne
• Phagocytose des cellules mortes et des
corps étrangers.
• Forment la Gaine de Myéline
(oligodendrocytes et cellules de
Schwann) .
VOIR VIDEO
SUR LA PHYSIOLOGIE
DES CELLULES GLIALES.
II- LES NEURONES :
Les neurones ou cellules nerveuses,
sont les unités fonctionnelles du
système nerveux.
Les neurones sont des cellules complexes. La plupart des
neurones ont trois structures fonctionnelles en commun:
Corps cellulaire
Noyau
Axone
SN sympathique SN parasympathique
Substance grise :
• formée surtout de
corps cellulaires
et de
prolongements
courts
Classification fonctionnelle
Neurone sensitif
Neurone moteur
Neurone d ’association
Neurone sensitif
Neurone
moteur
La classification distribue
les neurones selon le sens de
propagation de
L’INFLUX NERVEUX
par rapport au système nerveux
central. C’est ainsi que l’on
trouve :
❶ LES NEURONES SENSITIFS.
(INTERNEURONES).
❶ LES NEURONES SENSITIFS :
N.B/ Les neurones moteurs sont multipolaires et leur corps cellulaires sont situés dans le SNC.
❸ LES NEURONES D’ASSOCIATION
ou INTERNEURONES:
Sont situés entre les neurones
sensitifs (voies afférentes) et les
neurones moteurs (voies efférentes).
Ils servent de relais, aux influx
nerveux qui sont acheminés vers les
centres du SNC où s’effectue l’analyse
des informations sensorielles.
N.B/ Les interneurones sont
multipolaires, et on les trouve en
général dans le SNC.
Ils représentent plus de 99%
des neurones de l’organisme.
VI - ELECTROCHIMIE
SYNAPTIQUE: principes
fondamentaux.
Le voltage se mesure toujours
entre deux points de charge
contraire: on l’appelle
DIFFERENCE DE POTENTIEL
ou simplement
POTENTIEL.
Quand on place une électrode
d’un voltmètre sur l’extérieur de
la membrane plasmique et qu’on
insère l’autre électrode dans le
cytoplasme, on enregistre un
voltage (potentiel membranaire )
d’environ -70mv.
Le cytoplasme contient
une plus faible
concentration de
SODIUM (NA+) et une
plus forte concentration de
POTASSIUM (K+).
Ils sont
(Potassium/Sodium)
les plus importants
en ce qui concerne
la production du
potentiel membranaire.
VOIR VIDEO SUR
L’ACTIVATION
DU NEURONE.
?
VII- LES SYNAPSES :
Il existe deux formes de
synapses :
A/ Synapse électrique.
B/ Synapse chimique.
Le fonctionnement du système
nerveux repose sur la circulation
de l’information dans des réseaux
compliqués constitués de chaines
de neurones reliés par des
SYNAPSES.
Une synapse :
(Sunapsis = Point de
liaison, point de jonction)
permet le transfert de
l’information d’un neurone
à un autre ou d’un neurone
à une cellule effectrice.
La plupart des synapses sont
situés entre les terminaisons
axonales d’un neurone et les
dendrites ou les corps cellulaires
d’autres neurones; on les appelle
SYNAPSES
AXO-DENDRITIQUES et
SYNAPSES AXO-SOMATIQUES.
Un neurone typique est
doté de 1000 à 10000
terminaisons axonales
qui forment des synapses
et il est stimulé par un
nombre équivalent de
neurones.
Les synapses qui mettent en
contact des neurones et des
cellules musculaires sont appelées
SYNAPSES NEURO-MUSCULAIRES.
Les synapses qui relient les
neurones et des cellules
glandulaires sont des
synapses
neuro-glandulaires
Pour ce qui est des
SYNAPSES CHIMIQUES,
elles ont pour fonction de
libérer et de recevoir les
NEUROTRANSMETTEURS.
SUITE…
I- LE SYSTÈME NERVEUX
CENTRAL .
VIDEO
SUR LE CERVEAU ?
Le système nerveux
central ou cérébro-spinal
comprend :
- Le cerveau.
- Le cervelet.
- Le tronc cérébral.
- La moelle épinière.
Le cerveau, principale
structure de
l’encéphale,
se présente en effet
comme une masse de
tissu gris rosâtre .
II- LES VENTRICULES
CEREBRAUX :
Les V.C communiquent
entre eux et avec le canal
de l’épendyme de la moelle
épinière. Leurs cavités sont
remplies de liquide
céphalo-rachidien (LCR).
Les ventricules latéraux sont de
grandes cavités. On trouve un
ventricule latéral enfoui dans
chaque hémisphère cérébral.
A l’avant, les ventricules
latéraux sont séparés
par une mince
membrane appelée
Septum Pellucidum.
(cloison transparente)
Chaque ventricule,
communique avec le troisième
ventricule, par le truchement
d’un petit orifice appelé :
Foramen interventriculaire
(ou le trou de Monro).
Le troisième ventricule
communique à son tour
avec le quatrième
ventricule par
l’intermédiaire d’un canal,
appelé Aqueduc Du
Mésencéphale
(ou aqueduc de sylvius).
Le quatrième ventricule
apparait comme une cavité
entre le pont et le cervelet;
sa partie inférieure
communique avec le canal de
l’épendyme de la moelle
épinière.
Ses parois latérales
sont percées de deux
orifices, nommés
ouvertures latérales
du quatrième
ventricule
(ou trou de Luschka).
L’orifice situé sur son toit est
appelé ouverture médiane du
quatrième ventricule (ou trou
de Magendie).
C’est grâce à tout ce
système d’ouvertures que
le liquide céphalo-rachidien
peut circuler dans
les différentes cavités
internes de l’encéphale et
s’écouler vers la cavité
subarachnoîdienne.
III- LES HEMISPHERES
CEREBRAUX :
Les hémisphères
cérébraux composent la
partie supérieure de
l’encéphale.
Ils représentent environ
83% de la masse de
l’encéphale et ce sont les
parties les plus visibles
de l’encéphale intact.
Les hémisphères cérébraux
couvrent le diencéphale et le
sommet du tronc cérébral. La
surface des hémisphères
cérébraux (le cortex) est
presque entièrement
parcourue de saillies de tissu
appelées Gyrus
(ou circonvolution) qui sont
séparés par des rainures.
Les rainures profondes
partagent le cortex en
plusieurs parties et sont
appelées Fissures, tandis
que les rainures
superficielles séparent les
gyrus et sont appelées
sillons.
Les gyrus et les sillons les plus
prononcés constituent d’important
points de repère anatomique car on
les retrouve chez tous les individus.
La fissure longitudinale du cerveau
sépare les deux hémisphères
cérébraux, tandis que la fissure
transverse du cerveau sépare les
hémisphères cérébraux du cerveau
du cervelet situé en contrebas.
Quelques sillons un peu
plus profonds que les
autres divisent la surface
corticale de chaque
hémisphère en cinq lobes,
dont quatre sont nommés
d’après les os qui les
surmontent.
Quelques sillons un peu
plus profonds que les
autres divisent la surface
corticale de chaque
hémisphère en cinq lobes,
dont quatre sont nommés
d’après les os qui les
surmontent.
Dans le plan frontal,
le sillon central sépare
le lobe frontal du lobe
pariétal. De part et d’autre
du sillon centra, on trouve
deux gyrus importants:
le gyrus précentral à
l’avant, et le gyrus
post-central à l’arrière.
La limite entre le lobe
pariétal et le lobe
occipital est établie par
plusieurs repères, le plus
évident étant le sillon
pariéto-occipital. Ce
sillon est situé sur la face
médiale de l’hémisphère.
Le profond sillon latéral
délimite le lobe temporal
en le séparant des parties
inférieures des lobes
pariétal et frontal. Le
cinquième lobe de
l’hémisphère cérébral est
appelé lobe insulaire:
(littéralement ile)
il est enfoui profondément dans
le sillon latéral et constitue une
partie de son plancher. Le lobe
insulaire est partiellement
recouvert par les lobes
temporal, pariétal et frontal. Les
parties inférieures des lobes
frontaux et temporaux s’ajustent
parfaitement au crâne.
NOTES DE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
MARIEB, E.N. 2009. Anatomie et physiologie humaine. Ed. du Renouveau. Québec .CANADA.
LAZORTHES,G. 1973. Le Système nerveux central, description-systématisation – exploration. Ed. Masson. Paris. France.
LAOUDJ, M. 2017. La Psychophysiologie au temps des neurosciences. Ed. El-moudjadid. Sétif. Algérie.