Pathologie Digestive Médicale
Pathologie Digestive Médicale
Pathologie Digestive Médicale
DIGESTIVE
GASTROLOGIE
DR Mahboub Yassine
2023/2024
SÉMIOLOGIE DIGESTIVE
LA DOULEUR ABDOMINALE
■ Les douleurs abdominales font partis des signes les plus fréquents en consultation et aux urgences .
– Irradiation ?
– La Fréquence
– La Couleur et l’odeur
LA DIARRHÉE
– L’ évolution ?
– L’horaire ?
– Alimentation
– Traitement ?
LA CONSTIPATION
– Dernières selles ?
– Antécédents familiaux ?
– Alimentation ?
– Traitement médical ?
LA CONSTIPATION (suite²)
– Œsophagienne
– Gastrique
– Duodénale ( D1 – D2 )
LES HÉMORRAGIES DIGESTIVES :
LES MÉLÉNAS
■ L’origine de ce sang :
– Grêlique
– Colique .
LES HÉMORRAGIES DIGESTIVES :
LES RÉCTORRAGIES
■ C’est l’ émission par l’anus de sang rouge vif, pûr, précédant, accompagnant ou
1. Inspection
2. Palpation
3. Percussion
4. Auscultation
L’EXAMEN CLINIQUE
– Le malade doit être allongé sur un lit, la tête à plat, les jambes légèrement
fléchies, les deux mains étendues, respirant calmement.
■ Faire l'inventaire des cicatrices et rechercher avec le patient la correspondance avec les
différentes interventions chirurgicales (laparotomies) .
LES VERGETURES
LES CICATRICES
LES MOUVEMENTS RESPIRATOIRES
L’ ASCITE
LES ÉCHYMOSES
LES ORIFICES HÉRNIAIRES
L’EXAMEN CLINIQUE :
LA PALPATION
■ La palpation permet d’étudier la souplesse de la parois abdominale
cette étape :
douloureuse
L’EXAMEN CLINIQUE :
LA PALPATION
Une douleur
Une défense
Une contracture
■ 10 – 12 cm sur la ligne
mamelonnaire ou medio-
claviculaire.
■ Fibroscopie digestif :
– Fibroscopie digestif haute
– Coloscopie
L’ EXAMEN PARACLINIQUES :
■ Radiologie :
– Abdomen sans préparation
– Scanner abdominal
– IRM abdominale
L’ EXAMEN PARACLINIQUES :
■ Radiologie :
– Abdomen sans préparation
– Scanner abdominal
– IRM abdominale
L’ EXAMEN PARACLINIQUES :
■ Biologie :
– Examen parasitologique des selles
– Hemoccult
L’ EXAMEN PARACLINIQUES :
■ Biologie :
– Examen parasitologique des selles
■ Gingivite
•Symptômes :
•Saignements gingivaux
•Gonflement
•Sensibilité.
Types d'Infections Buccales
■ Stomatite :
= Inflammation de la muqueuse buccale.
•Causes :
•Infections virales, bactériennes ou fongiques.
•Symptômes :
•Ulcérations
•Douleur
•Difficulté à manger.
Types d'Infections Buccales
■ Candidose Buccale
= Infection fongique causée par Candida albicans (Muguet buccal).
•Facteurs de risque :
•Système immunitaire affaibli
•Antibiotiques prolongés.
•Symptômes :
•Plaques blanches sur la langue et
les muqueuses.
Types d'Infections Buccales
■ Infections Virales
= Herpès buccal (herpès labial) : virus herpès simplex (HSV).
•Symptômes :
•Cloques douloureuses sur les lèvres
•Récurrence possible.
Paracliniques et diagnostic
■ Fibroscopie = FOGD.
■ TOGD = transit œsogastroduodénal = radio avec produit de contraste.
■ pH-métrie œsophagienne.
■ Manométrie œsophagienne = étude des contractions œsophagiennes et de la pression du
sphincter inférieur de l’œsophage.
Évolution :
■ Œsophagite érosive.
■ Ulcère.
■ Sténose de l’œsophage
■ Métaplasie = transformation de la muqueuse du bas œsophage en une autre muqueuse avec une
structure et une fonction différentes
■ Endobrachyoesophage (EBO) ou œsophage de Barett = remplacement du tissu œsophagien normal
par une muqueuse intestinale au niveau du bas œsophage
■ C’est donc une métaplasie intestinale du bas œsophage
■ Multiplie le risque de cancer / ulcère…
■ Cancer de l’œsophage.
Traitements :
■ Mesures hygiéno-diététiques : surélever la tête du lit (Procubitus), éviter la position penchée en
avant, éviter les aliments à risque, perte de poids (si IMC elevé) …
■ Traitement médical:
– Anti acides = pansement oeso-gastro-intestinaux (GAVISCON). A prendre sur le moment
– Autres (GELOX, MAALOX) : 90 min après les repas et à distance des autres traitement.
– Anti-histaminiques H2 : pour réduction de la sécrétion gastrique
– IPP +++ pour réduction de la sécrétion gastrique (MOPRAL, INEXIUM, INIPOMP, PARIET…)
– Si échec : TT chirurgical pour recréer une barrière anti-reflux
Définition : HH
■ La hernie hiatale est le passage d'une partie de l'estomac dans le thorax à travers le
diaphragme par relâchement du sphincter au niveau du cardia.
■ Cela crée la plupart du temps un reflux gastro-œsophagien (RGO) qui est le passage
involontaire sans effort de vomissement du contenu gastrique dans l'œsophage.
Différents types de hernies hiatales :
■ Hernie hiatale par glissement :
– La jonction de l'estomac et de l'œsophage
se trouve au dessus de l'orifice du
diaphragme.
– Une partie de l'estomac glisse dans la
cavité thoracique par l'orifice du
diaphragme.
■ Hernie par roulement :
– La jonction oesophago-gastrique demeure
en position normale.
– Par contre le fundus et la grande
courbure de l'estomac roulent vers le haut
par le diaphragme formant ainsi une
poche le long de l'œsophage.
Prise en charge
GASTRITE
Chroniqu
Aigue
e
Non
Atrophique Hypertrophique Infection Alcool Stress AINS
Atrophique
GASTRITES AIGUËS
■ La symptomatologie des gastrites aiguës est souvent plus bruyante que les gastrites chronique:
Epigastralgies, intolérance alimentaires, parfois hémorragie.
■ ETIOLOGIES :
1. Infectieuses:
a) Bactériennes : La gastrite à HP est la plus fréquente, la phase aiguë fait suite
immédiatement à la contamination par la bactérie. Souvent asymptomatique, l’évolution se fait
habituellement vers la chronicité.
Autres bactéries : staphylocoque (rarement gastrite phlegmoneuse), streptocoque…
b) Virales : souvent associé à une gastroentérite aiguë.
2. Médicamenteuses: les AINS sont des médicaments gastro toxiques, l'atteinte gastrique se fait les
heures ou les jours suivant la prise des médicaments.
3. Toxique : Tabac, alcool
4. Stress : chez les polytraumatisés, les grands brûlés, les malades de réanimation…
5. Allergique : rare, due à l'ingestion d'allergènes alimentaires.
GASTRITES CHRONIQUES
■ Les gastrites chroniques se définissent par une inflammation chronique
de la muqueuse gastrique associée à une altération épithéliale.
■ Elles sont souvent asymptomatiques, parfois peu symptomatique
(inconfort gastrique, dyspepsie…).
■ Certaines gastrites chroniques se présentent avec un tableau plus
spécifique : carence en vitamine B12 (M.de Biermer).
■ Il existe 02 types évolutifs :
– Les gastrites chroniques atrophiques (les plus fréquentes, exposant
au cancer gastrique)
– Les gastrites non atrophiques.
LES GASTRITES CHRONIQUES À
■ HP
Les gastrites à HP sont les plus fréquentes. La contamination est interhumaine oro-orale ou oro-
fécale, souvent durant l'enfance avant l'âge de 05 ans.
■ Il existe 2 types selon la topographie de l'atteinte gastrique :
a) Gastrite antrale non atrophique : l’atteinte fundique est moins importante voire absente. Elle
est associée à une hypersécrétion acide. L’histologie est caractérisée par la présence d'un infiltrat
inflammatoire fait de lymphocyte, plasmocytes et des polynucléaires neutrophiles. La présence
de follicules lymphoïdes est quasi-constante. Il existe un risque d’ulcère duodénal (dû à
l'hypersécrétion acide) et de lymphome (à partir des follicules lymphoïdes).
b) Gastrite atrophique multi focale (diffuse) : associant une atteinte antrale et fundique. Il existe
une hyposécrétion acide. À l’histologie, on trouve une atrophie gastrique progressive avec une
métaplasie intestinale. Il existe un risque d'ulcère gastrique et d’adénocarcinome.
LES GASTRITES CHRONIQUES
AUTO IMMUNES
■ C’est une gastrite chronique atrophique qui touche le corps
gastrique (respectant l'antre), d'origine auto immune, associé à la
présence d'auto AC anti cellules pariétales et anti facteur
intrinsèque.
■ Elle touche souvent les femmes de plus de 50 ans.
■ Au stade atrophique : carence en facteur intrinsèque (sécrété
par les cellules parietales) responsable d'une malabsorption de la
vitamine B12 se manifestant par une anémie macrocytaire
arégénérative avec d'autres signes (glossite, signes
neurologiques…) (Maladie de Biermer).
■ Le risque de dégénérescence maligne justifie la surveillance
endoscopique.
■ Traitement : Administration de la vitamine B12 en IM à vie.
LES GASTRITES LES GASTRITES CHIMIQUES :
LYMPHOCYTAIRES : ■ La muqueuse gastrique peut être la victime
■ C'est une entité histologique caractérisée d'agression de certains agents : -
par un nombre élevé de lymphocytes Facteurs chimiques endogène : bile.
intra épithéliaux > 25 % (normale : 3-
7%). L’éthiopathogénie est inconnue. Facteurs chimiques exogène :
■ L’association avec la maladie cœliaque Alcool
est décrite. Biphosphonates
■ L’HP peut jouer un rôle dans Médicaments : AI, Fer, ChimioTTT
l’étiopathogénie (les gastrites Drogues : Cocaines, crack..
lymphocytaires représentent 04 % des Caustiques
gastrites à HP).
Radiothérapie
■ Elle est le plus souvent asymptomatique
de découverte fortuite
LES GASTRITES
GRANULOMATEUSES :
■ Ce sont des gastrites caractérisées par la présence de LES GASTRITES À
granulomes à cellules géantes et épithéloides au
niveau de la muqueuse. EOSINOPHILES :
■ Elles sont rares (1 % de l’ensemble des gastrites ■ Elles sont caractérisées par une infiltration
chroniques), de causes variées dont l’orientation de la paroi gastrique par des
étiologique se fait selon le contexte clinique. Polynucléaires éosinophiles (PNE).
LES CAUSES : ■ Elles sont rarement isolées, souvent
■ Causes inflammatoires : la maladie de Crohn +++, la s’intégrant dans le cadre de gastro-entérite
sarcoidose. à éosinophiles.
■ Infectieuses : bactériennes (tuberculose, syphilis…), ■ Elles s'associent à une manifestation
fongiques (chez les immuno déprimés).
allergique dans 50-70 % des cas.
■ Granulomes à corps étrangers : les granulomes
s’organisent autour du corps étrangers (débris ■ L’hyper éosinophile périphérique est
d'aliments, fil de suture…). inconstante.
■ Autres causes rares : maladie de Wegner, certaines ■ Les causes: parasitaire, allergie
tumeurs malignes… alimentaire ou médicamenteuse,
■ Gastrites granulomateuses idiopathiques : restent un syndrome hyper eosinophilique...
diagnostic d'élimination.
GASTRITE A HP
INTRODUCTION
■ UGD chronique = cratère profond amputant totalement la muqueuse, remplacée par un
bloc scléreux.
■ UGD aigus = médicamenteux et plus superficiels, multiples (ulcères iatrogènes).
■ Peu avant 40 ans. Pic entre 55 et 65 ans ++, ulcère duodénal plus fréquent et toujours
bénin.
■ Facteurs pathogènes : [ acidité gastrique indispensable ]
DIAGNOSTIC
■ Syndrome ulcéreux typique = crampes épigastriques rythmé par les repas avec intervalle
libre (entre repas et douleur) et évolution périodique (spécifique mais inconstant) mais
nombreuses formes atypiques.
■ TTT empirique transitoire possible (IPP, éradication HP) si absence totale de signe
d’alarme chez <45ans, SINON :
COMPLICATION
■ Hémorragie digestive (révélatrice dans 10% des cas) Endoscopie + Hémostase.
■ Perforation (+rare) : brutale, pendant le jeûne, défense + douleur / Pneumopéritoire (air
sous-diaphragmatique) sur la TDM.
Aspiration SNG (+RHE) + ATB + IPP = Méthode de Taylor (TTT non chirurgical) +/-
Chirurgie si besoin (Péritonite + Vagotomie).
Si suspicion clinico-Rx d’ulcère perforé : CI ABSOLUE A EOGD ++++ (Risque
augmenté de brèche avec insufflation)
■ Cytolyse : Hausse des transaminases (SGPT, SGOT ou ALAT, ASAT) dont la cause
est une nécrose ou une destruction des hépatocytes.
■ Au niveau du bilan biologique : hausse des phosphatases alcalines et des gamma GT.
■ Conséquences :
– Splénomégalie,
– Voies de dérivation sanguine (varices œsophagiennes avec le risque
hémorragique qu’elles constituent),
– Ascite.
GÉNÉRALITÉS : LES GRANDS SYNDROMES
DE LA PATHOLOGIE HÉPATIQUE.
■ Transmission : consommation d’eau et d’aliments contaminés par les selles, pratiques sexuelles avec
contact anal.
■ Incubation : 2 à 4 semaines.
■ Évolution : guérison le plus souvent, manifestation bénigne, rarement le pronostic vital peut être
engagé, une fois contaminé le patient reste immunisé à vie.
LES HÉPATITES VIRALES :
LE VIRUS DE L’HÉPATITE B (VHB)
Injection avec du
Transfusion de sang matériel
ou de produit contaminé,
sanguin contaminé,
Traitement
Tatouage ou d’acupuncture avec des
piercing avec du aiguilles non stérilisées
matériel contaminé,
LES HÉPATITES VIRALES :
LE VIRUS DE L’HÉPATITE B (VHB)
■ Incubation : 6 semaines à 4 mois.
■ Incubation : 5 à 12 semaines.
■ Transmission : idem que l’hépatite A, consommation de viande dont l’animal est contaminé.
■ Incubation : 15 à 75 jours.
■ Évolution : guérison sans séquelle, gravité chez la femme enceinte (mortalité importante).
Autres Voies de
Voie de Transmission Transmission
Virus Nature du virus Principale Possibles
Voie féco-orale (ingestion Contact direct avec une
Hépatite A ARN d'eau ou d'aliments personne infectée,
contaminés) transmission sexuelle
Contact avec le sang,
De la mère à l'enfant
fluides corporels, et
Hépatite B ADN rapports sexuels non
pendant l'accouchement,
partage de seringues
protégés
Contact avec le sang Transmission sexuelle
contaminé (transfusion rare, de la mère à
Hépatite C ARN
sanguine, partage de l'enfant pendant
seringues) l'accouchement
Se produit uniquement
chez les individus déjà Partage de seringues,
Hépatite D ARN
infectés par le virus de transmission sexuelle
l'hépatite B
Transmission de la mère
Voie féco-orale (ingestion à l'enfant pendant
Hépatite E ARN d'eau ou d'aliments l'accouchement, contact
contaminés) avec des animaux
infectés
LES HÉPATITES NON VIRALES :
Intoxication par
tétrachlorure de
carbone et Consommation
hydrocarbone. excessive
d’alcool.
Consommation
de plantes
toxiques.
SYMPTÔMES DE HÉPATITES :
■ Hépatites aigüe :
– Fièvre et/ou sueurs en fin de journée. ■ Hépatite fulminante :
– Asthénie – Taches rouges sur la peau (purpura).
– Anorexie et amaigrissement. – Hémorragies et saignement de nez.
– Nausées et vomissements. – Atteinte cérébrale (confusion, coma)
– Douleurs abdominales.
– Ictère.
– Urines foncées.
– Selles décolorées.
– Au bilan sanguin : élévation des
transaminases
TRAITEMENTS DES HÉPATITES :
■ Hépatite A :
– Cette maladie ne nécessite pas de traitement particulier, en effet le corps lutte seul contre le
virus. Les symptômes disparaissent entre 4 et 6 semaines.
■ Hépatite B :
– Pas de traitement particulier en règle général si ce n’est du repos et une alimentation saine.
– Toutefois si le corps ne parvient pas à éliminer le virus au-delà de 6 mois (passage à la
chronicité) des traitements peuvent être mis en place.
■ Interféron alpha.
■ Interféron à action prolongée.
■ Anti-viraux (telbivudine, entecavir, adefovir, lamivudine)
TRAITEMENTS DES HÉPATITES :
■ Hépatite C : Antiviraux.
■ Hépatite E :
– Généralement guérison spontanée,
– sinon : Ribavirine chez les sujets immunodéprimés pour les hépatites E chronique.
– Parfois interféron.
TRAITEMENTS DES HÉPATITES :
■ Hépatite toxique :
– Arrêt de l’exposition au produit toxique.
– Traitement des symptômes.
■ En cas d’aggravation :
– Ablation partielle du foie.
– Transplantation.
TRAITEMENTS DES HÉPATITES :
■ Règles hygiéno-diététiques :
– Éviter la consommation d’alcool.
– Repos.
– Éviter la prise de médicaments ou demander l’avis à un médecin.
– Arrêt du tabac.
– Éviter les repas trop riches en lipides.
– Éviter l’exposition aux produits toxiques.
PRÉVENTION DES HÉPATITES
■ Vaccination pour certains virus (A, B).
■ Ne pas consommer de fruits de mer crus dans les zones où l’eau peut être
contaminée.
■ Ne pas boire l’eau du robinet si celle-ci peut être contaminée.
■ Ne pas consommer de produits crus si ceux-ci peuvent être contaminés.
■ Utiliser des préservatifs si le statut sérologique de la personne n’est pas connu ou si
la personne est contaminée.
■ Lavage systématique des mains après contact avec une personne contaminée.
■ Port de gants pour les soins à risque.
PRÉVENTION DES HÉPATITES
■ Ne pas réutiliser de seringues ou aiguilles souillées.
■ Élimination des déchets souillés de sang.
■ Ne pas partager le matériel à risque (rasoir, brosse à dents, fil dentaire …).
■ Limiter la consommation d’alcool.
■ Respecter la posologie des médicaments.
■ Respecter les consignes de sécurité en cas de manipulation de produits toxiques /
cytotoxiques.
■ Attention à la consommation de champignons ou de plantes non connus.
LA CIRRHOSE
DÉFINITION :
Nodules de régénération :
- < 3mm = cirrhose micronodulaire
- > 3mm = cirrhose macro nodulaire
- < et > 3mm = cirrhose mixte
CIRRHOSE DU FOIE : ASPECT
MICROSCOPIQUE
Aspect normal
du foie :
Aspect cirrhotique du
foie :
PHYSIOPATHOLOGIE (RAPPEL) :
■ Maladie chronique du foie due à son agression prolongée.
■ Médicamenteuse.
MÉCANISMES
PHYSIOPATHOLOGIQUES :
■ 2 niveaux de cirrhose : compensée et décompensée :
– Compensée : lésions, atteinte hépatique mais la fonction hépatique
est préservée ; période de latence qui peut durer longtemps.
■ Hypertension portale : l’ensemble du sang venu du système digestif est recueilli par
la veine porte puis transporté vers le foie.
■ Or, le foie cirrhotique bloque la circulation sanguine, ce qui entraîne une
augmentation de pression du système porte et donc la mise en place d’une circulation
collatérale que l’on retrouve à 3 niveaux :
– Veines abdominales
– Œsophage (varice)
– Hémorroïdes qui se développent
SYSTÈME PORTE NORMAL :
PHYSIOPATHOLOGIE DE L’HTTP :
MANIFESTATIONS CLINIQUES ET
BIOLOGIQUES :
■ Insuffisance hépato-cellulaire :
– Signes cutanés :
■ angiome stellaire au niveau du cou et du thorax
■ érythrose palmaire (paumes des mains beaucoup + rouges)
■ Hippocratisme digitale (ongles blancs et dont la lunule est agrandie)
■ Voie trans-cutannée .
■ Si contre indications :
– Troubles de l’hémostase : TP<50%.
– Plaquettes< 80000/mm3
– Malade non coopérant
Voie trans-jugulaire.
LES COMPLICATIONS :
■ Dues à l’hypertension portale :
– Rupture des varices œsophagiennes (principale cause de décès chez le malade
cirrhotique)
Complication de l’ascite
Mécanique ( dyspnée, hernie et éventration ,
rupture de l’ombilic)
!
PONCTION ÉVACUATRICE
D’ASCITE :
LES COMPLICATIONS : L’ICTÈRE :
■ Dû à un défaut d’excrétion de la bilirubine à bilirubine mixte
(prédominance de bili-conjuguée) associé à des urines foncées avec
bilirubinurie Cholestase hépatique
LES COMPLICATIONS : HÉMORRAGIE
DIGESTIVE :
LES COMPLICATIONS :
ENCÉPHALOPATHIE HÉPATIQUE :
■ Le foie n’assure plus sa fonction d’épuration de l’organisme et les toxines
s’accumulent.
■ Signes cliniques :
– Troubles du comportement.
– Inversion du rythme du sommeil.
– Alternance d’apathie et d’agitation voire d’agressivité.
– Désorientation temporo-spatiale avec état confusionnel.
■ Se manifestant par :
– Des troubles du comportement,
– Une inversion du rythme de sommeil,
– Une alternance d’apathie et d’agitation voire d’agressivité.
– Cas extrême : coma.
CONDUITE À TENIR :
■ Assurer la sécurité du patient par rapport à l’environnement : contention (sur prescription)
■ Évaluer le niveau de désorientation (heure, date…)
■ Surveillance rapprochée de sa conscience
■ Pas de somnifère ni de tranquillisant
■ Administration de Lactulose pour évacuer le sang qui est dans l’appareil digestif (sur prescription)
■ Antibiotiques (sur prescription médicale)
PROBLÈME INFECTIEUX :
■ Se manifestant par :
– Des hallucinations essentiellement visuelles,
– Une désorientation temporo-spatiale,
– Une angoisse,
– Mais aussi par des signes neurologiques dont des tremblements intenses, une incoordination
motrice et de la fièvre.
CONDUITE À TENIR :
■ Inflammation et fibrose peuvent s’étendre sans être arrêtées par des barrières
anatomiques vers : la rate, artère, duodénum, méso-colon, mésentère, épiploon, etc.
- S’installe progressivement et
Douleur abdominales
augmente d’intensité.
aigue épigastrique
(90%). - Permanente.
■ L’examen :
– Rassurant, pas de défense.
– Les signes généraux sont liés à la libération d’enzymes qui doivent faire
suspecter une forme sévère : fièvre, signes de choc ; pâleur ; hypotension,
signes neuro-psychiques.
– Présence d’ecchymoses per ombilicales ou des flancs est un signe tardif.
ECCHYMOSES PER OMBILICALES
OU DES FLANCS :
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE :
■ Amylase ne représente que 35 à 50 % de l’amylase totale (salivaire).
■ TDM : Réalisée 48 à 72 h après le début des signes, permet la différence des PA et surtout une
classification (Balthazar).
■ Echoendoscopie.
IMAGERIE :
EVALUATION DE LA GRAVITE :
■ REPOSE SUR LE CONCEPT D’UNE SURVEILLANCE ADAPTE.
■ Critères cliniques :
– âge avancé,
– tares,
– ecchymoses,
– distension abdominale,
– ascite, épanchements,
REPOS DIGESTIF !
Pas d’alimentation !
Nutrition parentérale si
besoin
TRAITEMENT :
LA PRISE EN CHARGE
NUTRITIONNELLE
■ Au cours d la pancréatite aigüe : REPOS DIGESTIF !
o Pas d’alimentation !
o Nutrition parentérale (Oliclinomel) sur voie centrale (OLICLINOMEL N4-550E ou N7-
1000) ou voie veineuse périphérique (OLICLINOMEL N4-550E).
■ La nutrition peut être reprise dès que les douleurs diminuent et que les marqueurs
inflammatoires s’améliorent.
Il ne faut pas re-nourrir per os un malade qui a eu une PA biliaire tant que le problème
biliaire n’est pas résolu !!!
■ Locales : angiocholites.
■ Nécrose pancréatique.
PREVENTION DES RECIDIVES :
■ Lithiases : cholécystectomies.
Rectocolite Hémorragique
Caractéristiques (RCH) Maladie de Crohn
Peut affecter n'importe quelle partie
du tube digestif, de la bouche à
Localisation Limitée au côlon et au rectum l'anus.
- Endoscopie (rectosigmoïdoscopie,
coloscopie) - Endoscopie (coloscopie, entéroscopie)
- Biopsies de la muqueuse intestinale - Biopsies de la muqueuse intestinale
- Tests sanguins (marqueurs - Tests sanguins (marqueurs
inflammatoires : CPF) inflammatoires : CPF)
Tests Diagnostiques - Imagerie médicale (scanner, IRM) - Imagerie médicale (scanner, IRM)
LES MALADIES INFLAMMATOIRES
CHRONIQUES DE L'INTESTIN (MICI) : RCH
/ CROHN - Médicaments anti-inflammatoires
(aminosalicylates, corticostéroïdes) - Médicaments anti-inflammatoires
- Immunomodulateurs (aminosalicylates, corticostéroïdes)