0 - Fiche Prof Otshomampita
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PAR
Adalbert OTSHOMAMPITA ALOKI
• Docteur en Sciences Administratives de
l'Université
de Catholique
Louvain-Belgique ;
• Maitrise en Sciences
Administratives de
l’Université
de Louvain ;Catholique
• DEA en Histoire et
Civilisations
Administratives
l'Université de
de Lille3-
• France
Membre ; du des
Consortium
Universités de Global
Health.
4 Points à développer :
•Une connaissance scientifique est celle qui est vérifiée à travers la méthode
expérimentale.
• Dans ce cas, la recherche porte sur des objets naturels.
EX. chaque fois que A se produit, alors B survient.
• Cette relation permet d'établir des principes généraux de la recherche.
• Ainsi, la méthode expérimentale est la seule valable en sciences physique,
mécanique, biologique, chimique...
• Les sciences sociales ont du mal à utiliser la méthode expérimentale du fait de
leurs objets d’études :
Phénomènes sociaux.
•Cependant, la méthode expérimentale joue une influence non négligeable en science de
la gestion (science sociale : économie, sciences politiques, sciences administratives…).
•Ce modèle met l’accent sur la dimension " contexte, interaction entre le chercheur et
l'objet de Recherche ".
•Il est adapté à l'étude des phénomènes sociaux façonnés par des interactions humaines.
•Le modèle des sciences de l'artificiel part du postulat : « Tous les éléments de notre
environnement.
• De son idée de réfutation, Popper tire une autre, la corroboration : Etat donné
qu’on ne peut pas apporter la preuve que la théorie est vraie, le chercheur devra
corroborer cette théorie par des tentatives multiples de réfutation, afin d’obtenir
« l'approximation de la vérité ".
• A côté de ces deux contributions, Kuhn (1972) soutient la théorie
d’incommensurabilité : le chercheur ne peut pas comparer des théories aussi
différentes (plus anciennes et plus récentes) parce qu'elles sont
incommensurables.
C'est dire qu'on ne peut pas soutenir une hypothèse fondatrice selon laquelle le réel
en soit serait indépendant de l'humain qui cherche à le connaitre.
* La justification de fiabilité
Par contre, pour des situations où il n'existe pas encore de modèle établi, le
chercheur optera une approche exploratoire théorique, empirique ou hybride.
* Quel est le cadre ou la posture épistémologique ? Ce choix permet au chercheur
d'orienter sa réflexion sur le type d'objet plutôt que sur d'autres. Il en découlera le
choix des orientations méthodologique.
2.3. L'OBJET DE LA RECHERCHE DANS UNE PERSPECTIVE POST-POSITIVISTE
PARADIGME
PROPOSITION
•Une déduction logique tirée de la théorie sur les relations entre concepts.
•Peut être testable ou non.
THEORIE
•Une création imaginaire, une intervention, un ensemble de formules connectée,
non observables et testables empiriquement.
•A pour but d'accroître, d'expliquer et de prédire un phénomène.
HYPOTHESE
•Une formulation qui spécifie que deux variables mesurables sont liées.
•Procure, ligne directe sur la façon de collecter et d'analyser les données.
•Montre les variables de la recherche.
•Peut être exprimée quantitativement à travers des comparaisons des nouveaux et
anciens modèles.
•Si elle est trop générale, elles sont très complexes ; dans ce cas, le chercheur la
décompose en sous -hypothèses à tester.
•Formes de présentation :
forme conditionnelle,
forme contradictoire,
s'exprime différemment : les enfants des riches apprennent vite à consommer
que ceux de familles moyennes.
VARIABLES
Exemple : En vue de localiser les hôpitaux et les centres de santé qui doivent avoir
et bénéficier des meilleurs emplacements par rapport aux concurrents, le chercheur
peut utiliser une méthode qui permet de choisir des emplacements optimaux, en
comparant les conséquences induites par l'implantation des concurrents.
•A partir des problèmes concrets
•Dans le cadre de cette interaction, le chercheur peut proposer des outils artefacts)
aux acteurs pour changer la situation, en jouant le rôle de facilitateur ; mais il peut
définir avec ces acteurs des voies d'actions pour leur émancipation. Dans ce
contexte, il y a "inséparabilité" entre le chercheur et l'objet de recherche.
FICHE 10
OBJET DE LA RECHERCHE CONSTRUIT ET POSTURE POST-POSITIVISTE
1° Dans une posture post-positiviste, le chercheur se pose la question de savoir ce qu'il
cherche en modifiant la réalité ou en voulant se saisir de celle-ci pour la comprendre.
2° Pour répondre à cette question, il procède par l'observation participative, l'entretien,
l'analyse des documents. D'où la description détaillée des activités des acteurs :
Étude des actions concrètes des acteurs dans le temps, dans les organisations et dans
les systèmes culturels.
Ici, l'objet de recherche est considéré comme une construction au quotidien.
L'instrument de recherche est l'étude des cas.
3° L'objectif de la recherche est de mettre en évidence les actions réalisées avec ou
sans la présence de l'observation du chercheur, sa posture est qualifiée de "post-
positiviste aménagé".
FICHE 12
CHAPITRE III. LES METHODES DE COLLECTES DES DONNEES
Plusieurs méthodes :
-L'enquête
-L'observation
-L'expérimentation
-L'analyse qualitative/quantitative.
III.1. L'ENQUETE
La collecte de données se fait de deux approches : qualitative et quantitative :
-L'approche qualitative permet d'explorer les phénomènes sociaux complexes :
motivation individuelle, apprentissage, processus de décision ...
-L'approche quantitative par questionnaire permet de collecter les données auprès
d'un nombre important d'individus, de quantifier les phénomènes et mettre en
évidence des liens entre les variables.
A- L'enquête qualitative
B- L'enquête quantitative
Le Questionnaire
* Une technique de collecte des données quantitatives auprès d'une population
cible.
* Elle est traitée statistiquement.
La rédaction du questionnaire
* La formulation des questions pouvant avoir un effet sur la façon dont le répondant
les interprété, et par conséquent, sur les réponses. Ce sont des "biais".
* Recommandations pour limiter les biais :
-L’initiation du vocabulaire familier ou répondant ;
-Ce vocabulaire doit être précis ;
-S’abstenir des questions doubles ;
-Ne pas utiliser des questions qui induisent les réponses ;
-Éviter des questions trop longues.
La formulation des modalités des réponses
* Les réponses peuvent être chiffrées pour caractériser les réponses : sexe, âge,
attitude, opinion (1, 2, 3, 4). Ces chiffres favorisent l'analyse statistique des réponses.
* On utilise, dans ce cas, le terme "échelle" comme support sémantique numérique ou
graphique à partir duquel le répondant exprime son opinion.
Choix et types d'échelles de mesure
- Le biais d' instrumentation est lié à la qualité des échelles de mesure employées lors
de la collecte des données.
EX. Si l'instrument de mesure est modifié entre le pré-test et le post-test ou lorsque le
questionnaire est confus, l'intervalle de réponse change entre le début et la fin de l'
échelle de mesure. Ceci produit un effet statistique artificiel.
Pour limiter les biais d'instrumentation, il est conseillé au chercheur de ne pas changer
l'instrument de mesure ou le mode de réponse en cours de questionnaire.
- Le biais Pygmalion permet à l'expérimentateur d'influence, volontairement ou
inconsciemment, les réponses des enquêtés dans le sens favorable à l'hypothèse de sa
recherche.
Pour limiter ces biais, soit en minimisant des contacts entre l' enquêteur et les
enquêtés, soit de déléguer le recueil des mesures à plusieurs enquêteurs non au
courant de l'objectif de l'enquête et qui ne peuvent induire les réponses.
FICHE 15
CONSTRUCTION D' UN INSTRUMENT DE MESURE FIABLE ET VALIDE
* Pour tester des hypothèses de recherche afin de produire une réflexion théorique
préalable nécessaire à l'explication du phénomène mal connu ou mal compris. Dans ce
cas, le chercheur utilise le protocole expérimental de la théorie pour aller vers le réel et
non l'inverse.
* Pour produire de nouvelles hypothèses en parallèle du travail théorique et à la suite
des allers et retours entre les données et les théories. Ce qui donne lieu à de nouvelles
théories " enracinées " (grounded theoty) .
* Pour enrichir la collecte des données
- afin d'aller au-delà des entretiens,
- afin d'éviter les biais de reconstruction a priori,
- pour conceptualiser les données.
* Pour décrire et comprendre ce qui est mal connu afin de faire connaitre l'importance
des phénomènes négligés par les théories existantes.
FICHE 17.
* Les note de terrain portent directement sur les situations observées ( les faits, les
gestes des personnes observées, leurs conversations, le contexte de leurs activités).
Les notes de terrain constituent le cœur du cursus de données pour l'analyse de l'objet
de recherche.
• Les notes méthodologiques est un exercice de " réflexivité" du chercheur sur sa
propre recherche: description des interactions entre le chercheur et son terrain pour
découvrir l'impact de sa position d'observateur sur les données recueillies ou
construites.
2° Emploi de la vidéo
•Met en évidence les relations de causalité entre variables en manipulant des variables
explicatives (= les causes) et en contrôlant les autres variables qui peuvent affecter la
ou les variables à expliquer (= les effets).
•Est le type de recherche qui permet de tester des hypothèses de causalité.
•Définition du concept de causalité (Voir John Stuart Mill).
- Les attentes du chercheur ( étant donné que le pouvoir du chercheur est plus grand
que celui des participants, il demande à ceux-ci un comportement que ces derniers
exécutent. Ce pouvoir peut être, le langage corporel, le ton de la voix, les expression
faciales... qui peuvent communiquer les attentes du chercheur par rapport aux résultats
de l'expérience. Ce qui peut affecter la performance de participants).
- Les caractéristiques du questionnement ou artefacts de la demande ( ce sont des
erreurs de mesure engendrées par l'adoption d'un rôle expérimental, par le sujet, suite
à des communications du chercheur). Ces communication peuvent donner lieu à des
rumeurs à propos de l'étude.
Chaque école doctorale dispose d'un cadre éthique et déontologique propre pour la présentation
et la publication d'un mémoire ou d'une thèse. Mais le jeune chercheur peut se référer à
différents documents de cadrage: charte de thèse, documents des sociétés savantes et
associations professionnelles de chercheurs.
Cependant, il faut éviter les risques éthiques et déontologiques pour ne pas tomber
dans une des situations suivantes:
- La falsification des données: la publication des données fausses volontairement
manipulées pour arriver aux résultats espérés. Dans ce cas, le chercheur annexera
la liste des documents consultés lors de la collecte et au traitement des données:
questionnaire, modèle et sorties statistiques utilisés, entretiens qualitatifs. Tout ceci
fera l'objet des justifié en citant les auteurs. Enfin, pour rester objectif, les limites
liées à l'interprétation des données peuvent être soulignées.
- Le plagiat ( le fait de copier un auteur) est un viol de la propriété intellectuelle
qu'il faut éviter. Le chercheur devra mentionner la source de ses informations.
-L'auto-plagiat ( la publication d'une série d'articles similaires dans le fond ou la copie à
l'identique de plusieurs parties d'un article par son auteur après la publication dans
une revue ). Cette recapitalisation, par le chercheur des articles en les reprenant
intégralement dans un autre article est interdite. Le chercheur devra ainsi reprendre
seulement les idées essentielles contenues dans ses anciens articles publiés en
donnant, évidemment, les références.
- La fragmentation ou le saucissonnage ( morcellement des résultats de ses
recherches dans le but de multiplier le nombre des publications) n'est pas permis.
- La co-publication ( publication de plusieurs auteurs ) pose la problématique de la
contribution de chacun de ces auteurs. Il arrive très souvent que certains auteurs
se cachent derrière un auteur reconnu ou célèbre. Voilà pourquoi l'ordre des auteurs
dépend de la nature et de l' importance de la contribution de chacun.
2. Contraintes de rédaction
a. La structuration du contenu
* L'exposé des résultats: une restitution factuelle des données sans parti pris: sans
intervention particulière du chercheur: par exemple, l'exposé de principales étapes de
mesures et leurs différents tests statistiques. De même, les tests d'hypothèses peuvent
être présentés en les appuyant sur les résultats statistiques appropriés.
A ce niveau, respect du protocole d'analyse et l'exposé des indicateurs et résultats
pertinents sont prioritaires au niveau de la rédaction.
* Objet de la recherche:
- bref résumé du contexte de la recherche, les principales questions posées et la
méthodologie choisies;
* bref exposé de contributions cléfs de la recherche sur le plan théorique,
méthodologique et managérial;
* bref exposé des limites de la recherche par rapport au plan indiqué et, enfin,
le chercheur induit logiquement
*les perspectives de recherche qui ouvre de nouveaux horizons à la communauté
scientifique: par exemple, l'amélioration de la recherche actuelle grâce aux applications
dans différents nouveaux domaines ; l'intégration de nouvelles variantes au modèle
proposé par le chercheur, l'extension de la recherche traitant un thème corollaire, etc.
* La lisibilité du texte
Le texte doit être bien lisible pour faciliter la compréhension due au style d'écriture.
Car, comme l'a bien souligné Bauerly et al; (2006),la lisibilité d'un texte appelle à
améliorer sensiblement la qualité du texte à la publication. D'où la nécessité pour les
Ecoles doctorales de renforcer l'attention portées aux compétences d'écriture de
chercheurs pour garantir sa crédibilité et celle de son Ecole Doctorale, mais, en même
temps, cette lisibilité est source d'une plus grande reconnaissance de la communauté
scientifique.
Cette lisibilité repose essentiellement sur l'aspect syntaxique: la simplicité des mots
utilisés, la construction de phrases pas trop longues, le respect des règles
grammaticales, le choix des références spécifiques et limitées pour ne pas détourner le
lecteur de l'analyse.
En ce jour, il existe des logiciels pour améliorer la qualité de rédaction. Nous conseillons
l'utilisation pratique de Word, qui propose des statistiques de lisibilité par nombre
moyen de caractères par mot, par phrase et par paragraphe.Les anglophones utilisent
le logiciel proposé par Flesch. Pour y arriver:
- Aller dans Outils/Option/Grammaire et orthographe et cliquez la fonction" Afficher les
statistiques de lisibilité " ;
- Lancer Outils/Grammaire et Orthographe. Une fois terminée la relecture, un tableau
de lisibilité s'affiche.
* Le contrôle de la rédaction
- le chercheur relie son texte et corrige les fautes syntaxiques;
- Il confie ensuite cette mission à un membre de sa communauté scientifique pour une
relecture indépendante;
- enfin, faire appel à un relecteur professionnel pour la correction des erreurs de syntaxe
et l'adaptation de style, de structure et de mise en pages et, en cas de besoin, traduire
dans une langue étrangère.
Les graphiques présentent les données sous une forme plus compréhensive en les
regroupant en données pertinentes pour que le lecteur ne perde pas dans les détails.
Les graphiques ont plusieurs formes dont l'utilisation dépend du chercheur:
Histogramme, courbe, barre camember, etc.