MSJS Cours
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S1
Méthodes des Sciences Juridiques Sociales
MSJS
Cours
Faculté Mohammedia 2017 / 2018 LF Droit français S1
Méthodes des Sciences Juridiques Sociales Abderrazak Elasser
Plan du Cours
Introduction générale
Chapitre 0 Méthodologie de recherche
Chapitre 1 Epistémologie de la science
Chapitre 2 Epistémologie des sciences sociales
Chapitre 3 Les méthodes qualitatives
Chapitre 4 Les méthodes quantitatives
Chapitre 5 Les logiciels de traitement des données
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2.2.3. La méthode historique
2.3. La démarche scientifique
2.3.1. Observation, questionnement
2.3.2. Hypothèse et expérience
2.3.3. Mesure et testabilité
Cours magistral
Introduction générale
Int.1. Avant-propos
Socialisation ? Université ? Etudiant ? Société ?
Int.2. Syllabus
Champ disciplinaire de la matière : Méthodes des sciences sociales.
Les objectifs
Les obstacles
La discipline « méthode des sciences sociales » s'inscrit dans le cadre d'un grand champ scientifique et philosophique qui traite les problèmes de la connaissance
scientifique. Il s'agit de l'épistémologie. C’est une discipline qui est très complexe dans la mesure où elle constitue un carrefour de rencontre de plusieurs autres disciplines.
L’épistémologie pose une grande question qui est liée à la science : qu'est-ce que la science ? Une question qui pose elle aussi d’autres interrogations liées aux origines de ta
science et aux outils utilisés pour produire la science. Cette discipline touche plusieurs domaines, c’est ainsi qu’on parle d’épistémologie, des maths, de Ia physique, de
l’économie…
Dans le cadre de ce cours magistral, on va essayer de répondre à des questions qui sont liées à la connaissance scientifique. On sera surtout amené à répondre à la question
liée aux méthodes de développement des Sciences Sociales. Il s'agit des méthodes d'analyse et de collecte de données, les méthodes qualitatives et quantitatives. L'objectif
pour nous dans le cadre de ce cours, est de permettre à l'étudiant d'avoir des réponses sur la question déjà posée sur ce qui est science et ce qui n'est pas science. Mais aussi
de permettre à l'étudiant d'avoir une connaissance et une maitrise des différentes méthodes utilisées dans le champ des Sciences Sociales. Le cours magistral est structuré
sur la base d'un plan composé de cinq chapitres et d'une série d'exposés préparés par les étudiants.
Int.3. Exposés
1.3.1. Les sciences sociales : définition, domaine et objet.
1.3.2. Les étapes de la démarche scientifique
1.3.3. Les formes et les types des entretiens
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1.3.4. Les techniques de sondage et d'échantillonnage.
1.3.5. Le questionnaire : type et forme de questions.
Fiche de lecture :
Chalmers (Alan F.), Qu‘est-ce que la science ? Récents développements en philosophie des sciences : Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend, Folio-Gallimard, 1987 (1ère
éd.1982).
Lessard Herbert Michelle, Goyette Gabriel, Boutin Gérald : la recherche qualitative ; fondements et pratiques. 124 pages. Edition De Boeck Université.
Fenneteau Hervé : enquête ; entretien et questionnaire. 128 pages Edition Dunod.
Int.4. Bibliographies
Cours magistral
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« La problématique : On y procède par : Questionnement ou Hypothèse. »
3- La constatation : C’est l’étape de la vérification du bien-fondé des hypothèses car toute recherche scientifique digne de ce nom se doit d’être confrontée à la réalité de
mise à l’épreuve. Précisément, il s’agit de confirmer ou d’infirmer les hypothèses avancées autrement dit constater leur bien fondé.
Ceci dit, il y a des dispositions nécessaires et préalables qui doivent être prises pour engager un travail de recherche. Cela suppose le choix de la scientificité préalable à tout
choix de sujet (de techniques de recherches). Par conséquent, on doit donc adopter une posture dans laquelle un certain nombre de dispositions ont été intériorisées.
Il s’agit donc d’une sorte de bagage des sciences sociales intériorisé et assimilé par le chercheur : cadre théorique, paradigmes… Ces a
Introduction
Dans le cadre de ce chapitre, il est lieu de traiter un ensemble de questions qui relèvent beaucoup plus du domaine de la philosophie des sciences d’où la discipline
épistémologique : une discipline qui se pose de grandes questions sur la science et sur les sources de la science ainsi que sur la validité ou l’invalidité du discours
scientifique. L’épistémologie pose la question principale : Qu’est-ce que la science ? Pour répondre à cette question, un ensemble de sous-questions connexes interviennent
et s’adossent à la problématique générique de l’épistémologie, une problématique abordée par les grands épistémologues tels que Gaston Bachelard, Thomas Kuhn Karl
Popper, Michel Foucault, Imre Lakatos…
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pour analyser l’objet d’études qui relève de cette discipline. Exemple, l’ontologie a été développée dans le champ mathématique, physique, informatique, et dans tous les
autres champs, c’est ainsi qu’on parle des ontologies c.-à-d. que chaque discipline a sa propre ontologie. Exemple, dans le champ informatique, les ingénieurs ont développé
un ensemble de concepts propres au domaine informatique : Réseaux web, logiciels, MSDOS (langages informatiques). Dans le champ de la médecine, les médecins ont
développé une ontologie propre à la médecine : pathologie, chirurgie, l’ophtalmologie. Dans le champ du Droit, les juristes ont développé une ontologie propre au droit :
procédure de jurisprudence, arrêt, circulaire, règlement, tribunal…
l’objectif de l’ontologie est de permettre de spécifier chaque champ disciplinaire. Exemple, l’ontologie des sciences sociales se compose d’un ensemble de concepts propres
aux sciences sociales : la société, la communauté, l’individu, l’espace public, prolétariat, subjectivité, objectivation.
1.1.2. Science
Qu’est-ce que la science ?
Avant de répondre à cette question, il est lieu de préciser que la science est une branche de la connaissance d’où la question qu’est-ce que la connaissance ?
La connaissance vient du verbe connaitre, elle correspond à un effort mental et intellectuel fait par l’homme pour saisir la signification. La connaissance est un terme
multidimensionnel. Il n’y a pas qu’une seule connaissance, les philosophes distinguent trois types de connaissance :
La connaissance divine : c’est une connaissance qui vient du haut vers le bas, c’est une connaissance transmise aux hommes par l’intermédiaire des apôtres. C’est une
connaissance émanant d’une puissance omnipotente, omniprésente, c’est une connaissance qui relève d’une vérité absolue (les croyants). Cette vérité permet la
transmission d’un ensemble d’informations sur des réalités terrestres et extraterrestres,
La connaissance superstitionnelle et intuitionnelle : c’est une connaissance qui repose sur l’intuition, la superstition, la magie, et la sorcellerie, c’est une connaissance
humaine mais développée par une catégorie de personnes (magiciens, sorciers).
La connaissance scientifique : cette dernière qui nous intéresse, et ce dans la mesure elle exprime un certain niveau de production de la connaissance chez l’homme, cette
connaissance est considérée comme une connaissance positive, pourquoi la connaissance scientifique est qualifiée de connaissance positive ? La connaissance scientifique
est qualifiée de connaissance positive et ce dans la mesure où il s’agit d’une connaissance qui a rompu avec toute forme d’explications surnaturelle des phénomènes, la
connaissance positive repose en premier lieu sur la connaissance profane, c’est lui : le profane qui a permis aux hommes de rompre avec les croyances, tabous, et toute
forme d’explication non scientifique des phénomènes. Le profane correspond à une opinion c.-à-d. a des opinions qui brisent à une suprématie du sacré et du surnaturel, le
profane a permis à l’homme de s’ouvrir sur d’autres formes d’explication des phénomènes, le profane repose sur la raison, c’est lui qui va donner naissance à la
connaissance. La connaissance scientifique n’a été qu’une connaissance profane mais il a pu s’en distinguer dans la mesure où il est devenu une connaissance universelle
qui est développée dans des centres de recherche et donc dans le laboratoire. La connaissance scientifique repose sur la raison, la réflexion, l’argumentation, et la
démonstration.
Qu’est-ce que la science ? La science est une connaissance positive qui repose sur 5 critères :
1er critère : la rationalité, signifie que la science repose en premier lieu sur la raison, c.-à-d. l’usage des capacités intellectuelles et mentales dont dispose l’Homme, à savoir
« le cerveau et la raison ».
2ème critère, l’objectivité, qui signifie que la science ne repose pas sur la subjectivité qui exprime toute forme de croyance, d’opinion, de sanction. Elle s’exprime aussi avec la
magie, l’intuition et toute croyance ou connaissance qui ne repose pas sur la raison.
3ème critère, l’expérience, la connaissance scientifique est une connaissance à caractère expérimental, c.-à-d. les connaissances qui reposent sur une méthode ou une
démarche scientifique.
4ème critère, la testabilité, qui signifie que la science repose sur le test, c’est une façon qui permet à la science d’être validée par une communauté de pairs.
5ème critère, la mesure, qui signifie que la science est une connaissance à caractère nomothétique, capable de dégager des normes et des lois.
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compose de la Physique, la Chimie, la Biologie, la Géologie… Les Sciences logico-formelles avec les Sciences hypothético-déductives ; constituent dans le jargon
Bachelardien, les Sciences dures, qui disposent d’une communauté de pairs qui contrôle la régularité des démarches scientifiques utilisé dans cette catégorie de Sciences.
3ème type ; Les Sciences herméneutiques, sont des Sciences susceptibles d’interprétation multiples, c.-à-d. susceptibles d’avoir plusieurs formes d’interprétation et d’analyse.
Cette catégorie de Sciences regroupe ce qu’on appelle les Sciences Humaines et les Sciences Sociales, ce sont des sciences qui ont pour objet l’Homme. Cette catégorie de
sciences est considérée comme une science molle et de dans la mesure où cette catégorie affronte pour beaucoup d’obstacles épistémologiques
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La procédure ; Le chercheur, pour produire de la connaissance scientifique, fait usage de moins de deux méthode ou deux procédures : L’induction, qui consiste à partir du
particulier au général, c’est une méthode hypothético-inductive. Exemple : Le corbeau est noir, donc tous les corbeaux sont noirs. La déduction, c'est une méthode qui
consiste à partir du général au particulier. Cette méthode dite la méthode de l'entonnoir et qui parle d'un ensemble pour arriver à un élément dite hypothéticodéductive
consiste dans le fait de l’élaboration de la loi à la fin de toutes les expériences faites par le chercheur. Exemple : Les Hommes sont mortels, Socrate est un homme, donc
Socrate est mortel.
Le concept ; est un terme, un mot, une notion mais le concept diffère du simple mot et il diffère de la simple notion ; Pourquoi ?car le concept vient du mot conceptualiser et
conceptualisation, qui signifie un effort ou un exercice mental et intellectuel fait par le chercheur. Le concept construit par le chercheur, sociologue et mathématicien
américain d'origine autrichienne Paul Lazarsfeld définit le concept comme suit : « Le concept une construction imagée d’une réalité observable, une construction
intellectuelle et abstraite faite par le chercheur ». Exemple de concepts : la Liberté, la démocratie, le développement, la pauvreté, le chômage, la récession, la masse, la
lumière, l’électricité… Tout concept dans le champ scientifique est mesurable.
La mesure du concept se fait selon 4 étapes : 1ère étape : La conceptualisation ; qui signifie la définition du concept et la délimitation de sa signification. 2ème étape : Le
dimensionnement ; signifie le dégagement des dimensions du concept. 3ème étape : La détermination des indicateurs. 4ème étape : La détermination des indices.
Ce sont quatre étapes qui permettent de mesurer tout concept.
La question qui se pose pour les scientifiques est celle de savoir qu’elle est la cause de A ?
La réponse ; c’est la cause des causes des que la cause transe pendant
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Gaston Bachelard est un grand épistémologue d’origine française. C'est un grand physicien et un chimiste qui a travaillé sur la physique elle-même en tant qu'objet de
l'épistémologie. Gaston Bachelard est un grand rationaliste qui a soulevé deux grandes questions dans le cadre de la science : la première question est celle de la rupture
épistémologique : Gaston Bachelard a posé la question de la continuité et de la discontinuité dans le cadre de la production de la connaissance scientifique.
Gaston Bachelard défend l'idée de la discontinuité et donc l’idée de la rupture épistémologique. Celui-ci se manifeste sur le plan des méthodes utilisées pour produire la
connaissance scientifique entre les anciens et les modernes. Il soutient aussi une rupture épistémologique au niveau des résultats développés par les anciens comme par les
modernes.
L’obstacle épistémologique ; pour Gaston Bachelard, la science évolue grâce à la détection des obstacles épistémologiques. Gaston Bachelard énumère plusieurs obstacles
qui entravent l'évolution de la science. Exemple : les opinions, les dogmes, l'expérience première …
Introduction
Dans le cadre de ce chapitre, on va essayer de traiter un élément spécifique de la science, cet élément représente "Les Sciences Sociales", c'est une catégorie de sciences qui
dispose de ses propres spécificités.
Dans ce chapitre, on va essayer de relever ce qui spécifie le champ des Sciences Sociales : Est-ce en relation avec les méthodes d’exploration et d’analyse développées dans
cette catégorie de sciences, sans oublier les apports de la démarche scientifique
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Les Sciences Sociales traitent aussi de la société en tant que collectivités, ensemble, structures et systèmes dans laquelle la société se développe des phénomènes sociaux
multiples : La communication le mariage, le divorce, la coopération, le conflit, la paix, la guerre, le jeu... Il s'agit de phénomène ou de fait qui exprime la dynamique sociale et
parfois le développement social et parfois les pathologies sociales.
Les Sciences Sociales ont pour objet l'Homme dans toutes ses dimensions, c'est ainsi qu'on distingue plusieurs disciplines dont le champ des Sciences Sociales : la
géographie humaine, l'histoire humaine, la démographie, l'anthropologie, l'archéologie, la sociologie, l'économie, la politique, le droit, la linguistique, la psychologie...
Ce sont des disciplines qui, sur le plan ontologique, ont un objet, et sur le plan épistémologique, ont des méthodes, c’est-à-dire, que les Sciences Sociales disposent d'un
objet et disposent de matériaux d'analyse que sont les méthodes. Toutefois, la problématique de la scientificité ou la non-scientificité des Sciences Sociales demeurent
posées.
La problématique épistémologique des Sciences Sociales demeure posée car dans le champ des Sciences Sociales il n'y a qu'une interférence entre l'objet et le sujet, qui est à
la fois l'homme. Cette interférence pose un problème majeur pour les sciences sociales, c'est que ces sciences restent des sciences herméneutiques c'est à dire susceptible
d’interprétations multiples par conséquent les critères de la science font défaut dans ce genre de connaissances ou de savoir.
Interférence entre l'objet et le sujet posent en premier lieu le problème de l'objectivité des critères de la science : les Sciences Sociales ne sont pas des sciences objectives car
dans cette catégorie de connaissances, outre l'interférence entre l'objet et le sujet, la subjectivité domine et s'exprime celle-ci s'exprime sous forme d'opinions ou
d'idéologies.
Les Sciences Sociales ne sont pas rationnelles, c'est à dire que le raisonnement rationnel fait défaut dans cette catégorie de connaissances et cède la place à des jugements
de valeur
Les Sciences Sociales ne sont pas expérimentables : l'expérience fait défaut même si certaines disciplines essayent de faire quelques formes d'expériences comme la
psychanalyse.
Les Sciences Sociales ne sont pas nomothétiques c'est à dire qu'elles sont incapables d'élaborer des lois qui peuvent être généralisées
Les Sciences Sociales ne sont pas testables car chaque société dispose de ses propres spécificités.
Les Sciences Sociales sont donc spécifiques et se démarquent des autres catégories de sciences.
A la lumière de ce qui a été exposé ci-dessus, les Sciences Sociales ne sont pas des sciences, mais si les Sciences Sociales ne sont pas des sciences, est ce qu'elles sont du
"blabla", de la poésie, du chant, du théâtre. ... ?
Les Sciences Sociales ne sont pas du blabla, elles ne sont pas de la poésie ou du théâtre. Les Sciences Sociales sont une catégorie de savoir, une catégorie de connaissances
construites par l'homme et plus exactement les chercheurs spécialistes de tel ou tel domaine : les économistes, les sociologues, les politologues, les juristes, les
démographes.
Le problème majeur des Sciences Sociales est celui du premier critère de la science qui est l'objectivité.
Les chercheurs ont essayé de résoudre le problème en développant le concept d'objectivation qui signifie le contrôle par le chercheur de sa propre subjectivité, c'est à dire la
capacité du chercheur de créer une distance entre l'objet et le sujet. Cette distance est réalisée grâce à l'usage des méthodes et de matériaux qui permettent au chercheur de
devenir neutres face à son objet. Ces méthodes ne sont que les méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives.
Les Sciences Sociales souffrent du complexe d'infériorité par rapport aux sciences dures, c'est ainsi que certains sociologues et à leur tête le grand sociologue français Émile
Durkheim a proposé de traiter les faits sociaux comme des choses.
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L'individualisme est un paradigme qui a promu l'individu en tant qu'élément fondamental dans toute forme d'approche ou d'analyse des phénomènes sociaux pour
l'individualisme idéologique. On ne peut pas comprendre la société ou les phénomènes sociaux sans passer par l'individu. Ce dernier occupe une place primordiale au sein
du système social, par conséquent on ne peut pas étudier, explorer et comprendre les phénomènes sociaux sans faire appel à l'individu en tant qu'unité de mesure,
exemple ; on ne peut pas comprendre le crime, le suicide, le mariage, le chômage, la liberté, la pauvreté... sans prendre l'individu comme unité de mesure.
Bref, l'individualisme sur le plan épistémologique correspond à l'approche microscopique de la société.
Le paradigme individualiste est une façon qui est développée pour approcher la réalité sociale, ce paradigme trouve ses origines dans les travaux du grand sociologue
allemand Georges Simmel et Max Weber. Ces deux sociologues mettent l'accent sur ce qu'ils appellent l'action sociale pour comprendre les phénomènes sociaux. Simmel
met l'accent sur l'action et la réaction sociale mais Weber quant à lui, il met l'accent uniquement sur l'action sociale individuelle. Il insiste sur l'action sociale rationnelle de
l'individu. Celle-ci est développée par l'individu en fonction d'un intérêt ou d’un objectif.
Cette idée wébérienne a été reprise par un autre sociologue français qui porte le nom de Raymond Boudon. Pour Boudon, l'action rationnelle individuelle est l'instrument
qui permet aux sociologues de comprendre les phénomènes sociaux. Cette rationalité pour Boudon se manifeste dans deux éléments chez l'individu : le calcul et la
stratégie. Ce sont deux éléments qui guident l'action rationnelle de l'individu. Par conséquent, pour Boudon, tous les phénomènes sociaux ne peuvent être compris ou
étudiés ou explorés que sur cette base.
Pour Boudon, le contexte participe à la compréhension de la nature individuelle et ce dans la mesure où il joue un rôle déterminant dans l'orientation de l'action
individuelle. Toutefois, c'est l'agrégation des actions individuelles qui permet toute approche sociologique des phénomènes sociaux.
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La connaissance scientifique est une connaissance positive c'est à dire une connaissance construite par l'homme. La connaissance scientifique n'émane pas du hasard. C'est
une connaissance structurée et ce, dans la mesure où elle repose sur une démarche scientifique et des méthodes scientifiques. Cette démarche exprime l'aspect intellectuel
et abstrait de la connaissance scientifique. Une connaissance a pour objectif d'explorer, d'étudier, d'analyser et de comprendre un ensemble de phénomènes et structure le
réel. Dans le cadre de ces méthodes scientifiques, la connaissance scientifique a développé plusieurs types de méthodes mais, la démarche expérimentale revêt une grande
importance sur l'échiquier de la connaissance scientifique.
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La science a pour objectif de comprendre, de déchiffrer et de décortiquer l'énigme du réel. C'est ainsi que la science ne se limite pas uniquement à présenter le réel mais à
prédire le réel. C'est à dire à faire des prévisions, sur l'évolution du réel et donc à permettre à l'homme de comprendre son environnement les risques qui pèsent sur l'avenir
de l'humanité
Conclusion : dans ce chapitre, on a essayé de répondre à la question : est-ce que les sciences sociales sont des sciences ? Une question qui est objet de débat entre ceux qui
répondent par la négative et qui considèrent les Sciences sociales comme des sciences molles aptes à expliquer le réel social et ce en s'inspirant des sciences expérimentales
d'où l'usage des méthodes qualitatives et quantitatives qui permettent aux chercheurs dans le champ des Sciences sociales de construire une connaissance réglée. (La
science n'est pas neutre d'où la question suivante : quel est le rapport entre la science et l'idéologie ?)
Introduction
Les Sciences Sociales sont des sciences dont l'objet est très complexe et ce dans la mesure où elles sont difficiles à saisir. C'est ainsi que les chercheurs dans ce domaine ont
développé deux types de méthode : les méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives. Les qualitatives ont pour objectif de s'interroger sur le MOI et de saisir les
croyances et pourquoi pas l'intention pour permettre au chercheur de comprendre le fait social. Par contre, les méthodes quantitatives ont pour objectif d'utiliser l'outil
mathématique dans le champ des sciences sociales à travers le procédé de la quantification.
Les sciences sociales au même titre que les sciences de la nature disposent d'un objet sur lequel ils travaillent. Cet objet ne peut être appréhendé aux saisies que grâce à
l'usage d'un ensemble de méthodes qui permettent au chercheur de collecter les informations nécessaires pour étudier le fait observable.
Dans le cadre des sciences sociales, le fait observable n'est que le fait social.
Qu'est-ce que le fait social ?
Le fait social est un fait ou phénomène produit par les hommes au sein de la société. Le fait social est structuré par deux éléments : agir et la relation sociale ; c'est à dire que
tout fait social combine deux éléments : les actions sociales et les relations sociales. Ces deux éléments sont : le produit et des individus au sein de société, et des structures
sociales créées par l'homme au sein de la société ; exemple de fait sociaux : sociaux la famille, la religion, le jeu, le rituel, le mariage, le tribunal... tous ces phénomènes
sociaux sont objet des Sciences Sociales.
Le fait social et le fait sociologique :
Le fait social est un fait culturel produit par l'homme au sein de la société. Le fait social devient un fait sociologique grâce à l'intervention du sociologue. Le fait sociologique
est un fait construit par le sociologue grâce aux processus de la conceptualisation.
Le sociologue est un chercheur dans le domaine des Sciences Sociales. Le sociologue est une personne qui dispose non seulement d'un arsenal méthodique qui lui permet
d'intervenir sur le fait social pour en faire un fait sociologique. Le sociologue doit disposer aussi d'un bagage et d'un ensemble de connaissances sur les faits sociaux objets
de son étude.
Les méthodes qualitatives interviennent ici comme un moyen qui permet au sociologue comme au chercheur dans les sciences sociales d'investir les énigmes de la société.
Dans le cadre des méthodes qualitatives, On distingue plusieurs types de méthodes : l'observation, l'entretien, le focus groupe, la méthode clinique.
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C'est une méthode d'observation indirecte, c'est à dire une méthode d'observation qui se fait de l'extérieur, l'observateur observe soit un individu, soit un groupe, soit une
société. Cette observation indirecte peut être une observation simple, c'est à dire qui n'est pas accompagnée d'objectifs, mais lorsque cette observation se répète, il devient
une observation à objectifs ; c'est à dire que l'observateur se pose des questions, et essaie de suivre le phénomène observé coûte que coûte, mais aussi il essaie de faire des
lectures sur le phénomène observé. Cela permet à l'observateur qui dispose d'un journal de sociologue, de développer des hypothèses sur le fait observé.
L'observation dans le champ des Sciences Sociales est une étape préliminaire pour tout travail de terrain, car il permet au chercheur se développer d'autres formes
d'enquête. Exemple, un observateur qui essaie de suivre la vie des étudiants au sein de l'université marocaine, depuis la 1ère année de Licence jusqu'aux études doctorales
(entre trois et dix ans). L'observateur peut constater que l'étudiant de la 1 ère année diffère totalement du doctorant.
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• l'entretien clinique : il s'agit d'un entretien directif entre le médecin et le patient. Le médecin pose des questions au patient sur la nature de sa maladie, sur l'historicité, sur
les symptômes, sur les douleurs. Le médecin pose aussi des questions sur l'environnement social du malade : sur son lieu d'habitat (ville campagne maison appartement
villa) sur son mode de vie et son système alimentaire. Dans cet entretien, le patient est censé de ne pas mentir et de ne pas cacher l’information pour permettre au médecin
d'avoir une idée sur la maladie du patient.
• le diagnostic clinique : le diagnostic est une méthode à caractère expérimental qui commence souvent par des analyses de sang, ainsi que par usage d'un ensemble de
matériaux d'observation comme l'échographie, la fibroscopie, radiographie ou stéthoscope...
La méthode clinique a pour objectif thérapeutique (la thérapie). La méthode clinique a été transposée dans le champ des Sciences Sociales et surtout dans deux domaines :
la Sociologie et la Psychanalyse.
Ces deux domaines des Sciences Sociales développent des objectifs thérapeutiques.
La méthode clinique est transposée dans le champ des Sciences Sociales pour résoudre un ensemble de maux au sein de la société qui expriment des formes de déviance
sociale la criminalité la violence le suicide le vol l'alcoolisme le tabagisme les troubles mentaux l'autisme ...
le Sociologue comme le psychanalyste poursuit des objectifs thérapeutiques et utilise cette méthode clinique mais en lui ajoutant des formes d'observation muette dans
laquelle le sociologue comme le psychanalyste se limitent uniquement à observer la personne objet d'observation. Une action complétée par la technique d’enregistrement
des séances.
la méthode clinique permet au sociologue comme au psychanalyste de collecter un ensemble d'informations dans un journal de sociologue.
l'objectif final du sociologue comme du psychanalyste est celui de la réintégration sociale. C'est pour cela que la méthode clinique joue un rôle très important dans les
sociétés modernes qui sont traversées par une panoplie de maladies.
Les méthodes quantitatives comme leur nom l'indique, sont des méthodes de quantification ; c'est à dire des méthodes où intervient l'analyse mathématique ou l'approche
mathématique du phénomène social. Les méthodes quantitatives permettent au chercheur d'entrer dans un jeu de formalisation et de modélisation qui lui permet de
dégager sur une base statistique des courbes des tableaux et des diagrammes.
Toutes ces techniques permettent au chercheur d'avoir une idée sur le réel en faisant appel à la technique du questionnaire, du sondage et d'échantillonnage
4.1. Sondage
Le sondage vient du verbe « sonder » qui signifie creuser, détecter, et chercher en profondeur.
Le sondage est une action donc de recherche et de détection. Cette méthode s'est développée au début dans les Sciences astrophysiques puis par la suite, il s'est développé
dans les Sciences empiriques ou expérimentales, à savoir la biologie, la chimie ainsi que la physique.
L'objectif des chercheurs dans ces sciences, est de détecter des éléments qui peuvent vérifier une hypothèse et qui peuvent donc répondre à une question. D'où l'idée
d'échantillon et d'échantillonnage développée dans les opérations de sondage.
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Le sondage est une technique ou forme de recherche qui repose sur la méthode hypothético inductive. Le chercheur (Biologiste) qui veut faire un sondage sur un fait
naturel exemple, la mort d'une catégorie d'insectes ou catégorie d'animaux il prend un échantillon et il essaie de vérifier les hypothèses sur la base de cet échantillon et par
la suite il procède à la généralisation des conclusions retenues sur la base de l'échantillon traité.
La technique du sondage est empruntée aux sciences empiriques pour qu'il soit développé dans les Sciences Sociales. Dans cette catégorie de sciences, on a essayé
d'introduire la quantification et par la suite la modélisation et la formation.
Le sondage développé dans les Sciences Sociales est une méthode statistique d'où l'importance de la statistique descriptive dans le champ des Sciences Sociales. Dans cette
catégorie de sciences, on parle de ce qu'on appelle de sondage d'opinion.
L'objet du sondage dans les Sciences Sociales
Le sondage dans cette catégorie de sciences, est qualifié de sondage d'opinion. Son objectif est d'étudier et de comprendre les conduites et les comportements des
personnes ainsi que leurs croyances modes de vie mode de pensée...
Le sondage d'opinion s'est développé au début, au États-Unis dans les années 30 du XXe siècle, et surtout lors de la campagne électorale présidentielle de 1936 (entre F.
Roosevelt et A. Landon)
Le sondage s'est développé aussi dans les sciences économiques et surtout dans le cadre du marketing. Les grandes entreprises essaient de faire des sondages d'opinion
pour avoir une idée sur les besoins du marché et sur la réception de tel ou tel produit par la clientèle ou les consommateurs.
Forme d'élaboration d'un sondage dans les Sciences Sociales (la sociologie).
Dans le cadre des études sociologiques, la méthode de sondages ne peut être réalisée qu'après avoir défini l'objet du sondage.
Le chercheur (sociologue) lorsqu'il veut procéder à une enquête sociologique sur la base du sondage quantitatif, il est obligé de respecter un ensemble d'étapes :
Étape 1 : le sociologue procède d'abord à l'observation du fait ou du phénomène qui sera objet du sondage. Il collecte un ensemble d'informations sur la base de
l'observation. Le sociologue procède aussi à des lectures sur le fait observé en essayant de voir est ce qu'il y a ou non des écrits sur le phénomène observé
Étape 2 : Le chercheur (sociologue) essaie de développer un questionnement sur le fait observé du genre comment pourquoi est-ce que ... il s'agit d'un ensemble de
questions auxquelles le chercheur essaie de répondre d'où la troisième étape
Étape 3 : Élaboration des hypothèses ; Le chercheur développe une série d'hypothèses qui vont lui permettre au questionnement déjà élaboré. Le chercheur ne retient que
les hypothèses les plus plausibles
Étape 4 : Les chercheurs essaient de définir et d'établir un échantillon sur lequel ils comptent travailler
Étape 5 : Le chercheur prépare un questionnaire développé sous forme de plusieurs parties ou axes dont chaque axe est destiné à répondre à une question.
Étape 6 : Le chercheur administre son questionnaire en l'envoyant aux personnes qui figurent dans l'échantillon.
Étape 7 : Le chercheur collecte les informations obtenues dans le questionnaire. Il saisit son questionnaire sur la base d'un logiciel de traitement des données, en procédant
à deux formes d'actions : le codage, et l'encodage.
Étape 8 : Le dégagement des conclusions le chercheur, après avoir saisi toutes les données contenues dans les questionnaires, essaie de dégager des conclusions qui seront
objet d'interprétations
4.2. Échantillonnage
L'échantillon définit comme une partie de quelque chose ????, dans le cadre de la méthode statistique, l'échantillon est une partie représentative d'un tout ou d'un
ensemble. L'échantillon est une partie représentative d'une population mère.
L'échantillon est désigné avec le symbole "n" alors que la population mère est désignée par le symbole N.
L'échantillon est calculé sur la base d'un rapport n/N. L'échantillon permet au chercheur de travailler sur une partie de la population mère.
La détermination de l'échantillon est liéeà la nature du sondage. C'est ainsi qu'on distingue deux types de sondages : le sondage probabiliste et le sondage non probabiliste.
Le sondage probabiliste est un sondage qu'on appelle aussi sondage aléatoire simple (SAS). Ce sondage est un sondage qui est déterminé sur la base d'une liste dans
laquelle figure la population mère. Il est probabiliste, car il y a tirage au sort (qui est fait sans remise). Ce genre de sondage est probabiliste, car on ne connaît pas les
personnes qui peuvent participer au sondage, d'où son caractère aléatoire. Dans le sondage probabiliste aléatoire il y a aussi ce qu'on appelle le sondage pseudo-aléatoire.
C'est l'exemple du sondage qui se réalise devant les portes des grands marchés. C'est un sondage qui porte sur un produit vendu par le marché ou sur la qualité de service.
Le sondage non probabiliste, - le sondage dit empirique - dans lequel on distingue souvent deux formes :
* sondage par strates, dans ce genre de sondages, la population mère est divisée en plusieurs strates de sorte que N = N1 + N2 + N3 + Nm
Dans ce sondage les personnes visées par grappes, sont connues définies dans le cadre de la population mère
Le sondage par grappes permet d'adresser le questionnaire à une population qui se trouve dans chaque grappe.
Le sondage probabiliste et non probabiliste est travaillé sur la base de la méthode statistique (la statistique descriptive)
Son objectif est de permettre la mesure. Cette mesure se fait sur la base des tableaux et sur la base des diagrammes et des graphes, mais la question qui se pose,
Est celle de savoir dans quelle mesure, la modélisation et la formalisation induite par les méthodes quantitatives permettent de construire la scientificité dans le champ des
Sciences Sociales
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4.3. Le questionnaire
La conception d'un questionnaire
Le questionnaire est défini comme un document préparé par l'enquêteur et destiné à l'enquêté. Le questionnaire est une phase très importante de toute enquête ou de
toute opération de sondage car c'est le questionnaire qui permet à l'enquêteur de collecter les informations nécessaires pour traiter de son objet. Le questionnaire peut être
développé dans le cadre des méthodes qualitatives sous forme d'entretien. C'est ce qu'on appelle l'entretien directif comme il peut être développé dans le cadre des
méthodes qualitatives et c'est dans ce cadre que le questionnaire revêt une grande importance pour la recherche dans le champ des Sciences Sociales.
La conception du questionnaire se fait sur la base d'une méthode composée d'un ensemble d'étapes :
Étape 1 : conception d'un questionnaire
Cette étape consiste à définir et déterminer l'objet d'un questionnaire. Cette détermination de l'objet y est au sondage que telle personne ou tel organisme ou institution
veut réaliser. Cet objet peut être un sondage global réalisé par exemple par l'État. On l'appelle le recensement, c'est un sondage qui vise à compter la population d'un pays
exemple le RGPH réalisé par le Maroc en 2014. Exemple, de sondage réalisé par une équipe de recherche et dont l'objet peut être la recherche scientifique au Maroc où la
pauvreté ou le chômage au Maroc.
Etape 2 : Les objectifs
Toute enquête est assortie d'un ensemble d'objectifs et l'un des objectifs essentiels dans le cadre de l'enquête sociologique est celui de la mesure. Celle-ci consiste à vérifier
des hypothèses et à répondre à des questions. Exemple, la thématique de la pauvreté il s'agit pour le chercheur de mesurer le taux de pauvreté dans un pays. Il s'agit aussi de
connaître les catégories sociales touchées par la pauvreté ainsi que les formes et les symptômes de la pauvreté.
Étape 3 : L'échantillon
Avant d'élaborer le questionnaire, il est nécessaire pour le chercheur de déterminer l'échantillon représentatif sur lequel il veut travailler. S'il s'agit d'un petit groupe,
l'échantillon n = N - 1 . Pour les groupes de masse, hormis le recensement national, l'échantillon représentatif donne une information sur le degré et l'importance de la
masse de population objet de sondage. Il est essentiel de déterminer l'échantillon, en fonction de la nature du sondage :
Sondage probabiliste ou sondage non probabiliste
Étape 4 : Rédaction du questionnaire
Tout questionnaire est structuré par deux types de variables les x et les y, les x correspondent à des variables à expliquer de sotte que X = X1 + X2 + X3 + ... + Xn ; et Y = Y1 + Y2
+ Y3 + ... + Yn
Les variables explicatives Y comme les variables a expliquer X sont considérées comme une panoplie de questions minutieusement élaborées. Ce sont des questions qui
doivent être claires pour permettre à l'enquêté de répondre au questionnaire. Les Y (variables explicatives) correspondent à des éléments nécessaires qui permettent au
chercheur d'avoir une idée sociométrique sur l'enquêté alors que les X sont des questions qui permettent à l'enquêteur de comprendre les croyances les opinions, et les
comportements de l'enquêté
En général, le questionnaire est conçu sous forme de deux types de questions :
Questions fermées et Questions ouvertes.
Les questions fermées facilitent le traitement statistique des données, c'est pour cela qu'elles sont souvent préférables dans les questionnaires quantitatifs, alors que les
questions ouvertes sont souvent préférables dans les questionnaires qualitatifs
Étape 5 : Administration du questionnaire (voir le sondage)
Étape 6 : Codage et encodage du questionnaire (voir le sondage)
Étape 7 : Interprétation des données (voir le sondage)
Étape 8 : Élaboration d'un Procès-verbal sur l'enquête
Ce PV peut être sous forme d'un livre ou plusieurs articles
Exemple pratique de conception d'un questionnaire (domination de l'homme dans la vie politique).
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