La Boite À Merveilles ch3
La Boite À Merveilles ch3
La Boite À Merveilles ch3
merveilles Exposé
Chapitre 3
Résumé
• Résumé
Après deux jours et demi de repos de convalescence, le narrateur va au M'sid, le vendredi
après-midi. Il décrit comment se déroule une séance au M'sid, la fin des cours est toujours un
moment de délivrance et de soulagement pour lui et ses condisciples. De retours à la maison,
le garçon est ébloui par une lampe à pétrole dans la chambre de Fatma Bziouiya. Après le dîner,
la mère demande à son époux d'en acheter une. Ce fut fait.
Un événement imprévu se produit : Zineb disparaît lorsqu'elle accompagnait sa mère à un
baptême. Toutes les femmes du quartier viennent réconforter Rahma. Elles se mettent à
pleurer et à se lamenter sur leurs propres misères. Mais cette disparition réjouit le narrateur
qui n'aime pas la fillette. LallaZoubida se dirige en compagnie de Fatma Bziouiya à Moulay
Idriss pour le prier de venir en aide à la famille de la disparue et retrouvent Zineb à Dar Kitoun.
Le jeudi suivant, Rahma organise un repas pour les pauvres, en guise de remerciements à Dieu.
Le père de Zineb invite une horde (=groupe) de mendiants. Après le départ des chemineaux,
Rahma convie les voisines et leur sert des mets délicieux. Le narrateur mange avec Zineb. Le
soir, il est triste, il vide alors sa Boite à Merveilles et se met à rêver.
Les personnages
Personnag
es
présents
• Sidi Mohammed
• Zineb.
• Le Fqih
• Père de Zineb.
• Les condisciples
• Voisins.
• Lalla Zoubida
• Les mendiants aveugles.
• Père du narrateur
• Chouafa.
• Fatma Bziouiya
• Les objets de la Boite à
• Rahma
Merveilles.
• Femmes du voisinage
Les personnages
Personnages
évoqués
• Driss le teigneux.
• La gardienne de la Zaouïa, Dar Kitoun’.
• Allal le jardinier.
• Khadija sœur de Rahma.
• Allal le fournier mari de la sœur de Rahma.
Temps des événements
• Vendredi après midi
• Vendredi soir
• Samedi à midi
• Samedi Soir
• Le Jeudi suivant
• Jeudi soir
Vendredi après midi
• Vendredi après midi - Après deux jours et demie de repos :
• le narrateur rejoint ses condisciples et nous décrit une
séance d'enseignement au M'sid.
• "Ces deux jours et demi de repos passèrent très vite. Le
vendredi après déjeuner, je me retrouvai à l’école, hurlant les
versets coraniques et scandant les mots sur ma planchette à
coups de poings." P40
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Vendredi Soir
• Le soir
- Retour de Sidi Mohammed qui est ébloui par la lampe à pétrole de Bziouiya." Ce soir, la chambre de
Fatma Bziouya brillait d’un éclat inaccoutumé. Ma mère s’en aperçut. Sans quitter sa place, elle interpella
notre voisine :- Fatma ! Tu célèbres un mariage ? Pourquoi fais-tu brûler plusieurs bougies ? …Que dis-tu ?
Une lampe ! Attends, j’arrive. Ma mère se leva, se dirigea vers la pièce d’en face. Je la suivis."P42
- Le diner servi, LallaZoubida use de son art pour pousser son mari à se procurer une lampe semblable à
celle de Bziouiya. "Le dîner était délicieux, un mets que je préférais entre tous : des pieds de mouton aux
pois chiches. Nous mangeâmes copieusement. La table débarrassée, ma mère nous servit du thé à la
menthe et parla des menus événements de la journée. Mon père sirotait son thé et répondait rarement. La
lumière baissa une seconde, ma mère moucha la bougie avec une paire de ciseaux rouillés. Elle en profita
pour déclarer que les bougies devenaient de moindre qualité, qu’il en fallait une tous les trois jours et que
la pièce paraissait lugubre avec toutes ces ombres qui s’amassaient dans les angles. - Tous les gens « bien»
s’éclairent au pétrole, dit-elle pour conclure."P44
- De son côté, Malem Abdeslam semble être indifférent." Ces propos laissaient mon père dans une
indifférence totale. Mes yeux brillaient de curiosité. J’attendais son verdict. J’admirais intérieurement
l’habileté de ma mère. Je fus déçu. Sans commentaire, mon père se prépara pour dormir. Je gagnai mon
lit."P44 Retour
Le Samedi à Midi
• Le Samedi à Midi
- Retour de Sidi Mohammed qui est surpris de trouver une lampe à pétrole accrochée au mur - Driss
l'a apportée le matin. "Le lendemain, à mon retour du Msid, pour le déjeuner, je sautai de joie et de
surprise lorsque je découvris, accrochée au mur de notre chambre, bien au centre, une lampe à pétrole
identique à celle de notre voisine."P44
- Cri de Rahma qui déchire le silence et fait sortir le narrateur de sa torpeur." Malheur! Malheur à
moi! Je suis la plus misérable des mères ; je ne pourrai jamais survivre à cette douleur. Personne ne
pourra soulager ma peine."P45
- Solidarité des voisines avec Rahma : elle a perdu Zineb dans une foule." Les questions fusaient de
toutes les fenêtres. Les femmes avaient interrompu leur besogne. Elles la suppliaient de les mettre au
courant de la nature de cette catastrophe qui l’avait frappée. Ma mère oublia que Rahma n’était
qu’une pouilleuse, une mendiante d’entre les mendiantes. Tout émue, elle se précipita au premier
étage en criant : - Ma sœur! Ma pauvre sœur! Que t’est-il arrivé ? P45-46
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Le Samedi soir
• Le Samedi soir
- Récit de LallaZoubida qui fait le "topo" sur les événements de la journée, et le malheur de Rahma."
Mon père arriva, comme de coutume, après la prière de l’Aacha. Le repas se déroula simplement, mais
à l’heure du thé, maman parla des événements de la journée. Elle commença : - Cette pauvre Rahma a
passé une journée dans les affres de l’angoisse. Nous avons toutes été bouleversées. P47-48
- Grand exploit de Zoubida et Bziouiya qui ont récupéré Zineb d'une maison des enfants
abandonnés." J’avais le cœur gros. Fatma Bziouya et moi nous partîmes à Moulay Idriss. Dans de
pareilles circonstances, il faut frapper à la porte de Dieu et de ses Saints. Cette porte cède toujours
devant les affligés. Une vieille femme surprit notre douleur, elle nous en demanda le motif. Nous la
mîmes au courant du triste événement. Elle nous prit par la main et nous emmena à Dar Kitoun, la
maison des Idrissides, lieu d’asile de toutes les abandonnées. Là, nous trouvâmes Zineb. La
moqqadama l’avait recueillie et nourrie pour l’amour du Créateur. Elle eut un rial de récompense et
nous la remerciâmes pour ses bons soins. Rahma retrouva toute sa gaieté lorsque sa fille lui fut
rendue. P49-50
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Jeudi Suivant
• Jeudi suivant : soirée des festivités.
• - Rahma organisa une fête pour les mendiants aveugles en guise de remerciement à Dieu de lui avoir rendu
sa fille." Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les
pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla kanza, la chouafa, aidée de
Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau,
étendirent par terre des nattes et des tapis usés. Fatma Bziouya, Rahma et ma mère s’agitèrent autour des
marmites et des couscoussiers. Elles cuisinaient en plein air sur la terrasse, sur des feux de bois. L’une d’elles
les ravitaillait en eau, une autre épluchait les légumes et la troisième, armée d’une louche en bois
gigantesque, tournait les sauces qui bouillonnaient dans leur récipients de cuivre. P50-51
- Petite fête entre femmes organisée pour les voisines qui ont aidé à préparer le couscous." Rahma, radieuse,
invita les voisines et quelques femmes venues des maisons mitoyennes, les rassembla dans sa chambre, leur
servi un excellent ragoût de viande aux cardons, un couscous au pois chiches, des salades d’orange au sucre
et à la cannelle. Maman prépara le thé à la menthe. Toutes jacassaient, riaient très fort, se taquinaient
mutuellement, poussaient des you-yous. P53
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Jeudi Soir
• Ennuis et solitude de Sidi Mohammed qui recourt à sa Boite." La nuit, la maison retomba dans le silence.
Je me sentis triste. Je sortis ma Boîte, la vidai sur un coin de matelas, regardai un à un mes objets. Ce soir,
ils ne me parlaient pas. Ils gisaient inertes, maussades, un peu hostiles. Ils avaient perdu leur pouvoir
magique et devenaient méfiants, secrets. Je les remis dans leur boîte. Une fois le couvercle rabattu, ils se
réveillèrent dans le noir pour se livrer à mon insu à des jeux fastueux et délicats. Ils ne savaient pas dans
leur ignorance que les parois de ma Boîte à Merveilles ne pouvaient résister à ma contemplation. Mon
innocent cabochon de verre grandit, se dilata, atteignit des proportions d’un palais de rêve, s’orna
d’étoffes précieuses. Les clous, les boutons de porcelaine, les épingles et les perles changés en princesses,
en esclaves, en jouvenceaux, pénétrèrent dans ce palais, jouèrent de douces mélodies, se nourrirent de
mets raffinés, organisèrent des séances d’escarpolette, volèrent dans les arbres pour en croquer les fruits,
disparurent dans le ciel sur l’aile du vent en quête d’aventureP54
- Ouverture de la Boite et jeux imaginaire du narrateur." J’ouvris la Boîte avec d’infinies précautions afin
de jouir plus intensément du spectacle. L’enchantement disparut, ce trouva simplement un cabochon de
verre, des boutons et des clous sans âme et sans mystère. Cette constatation fut cruelle. J’éclatai en
sanglots. Ma mère survint, parla de fatigue, m’emmena dormir. P55
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Le récit enchâssé
• Récit de Lalla Zoubida 'deuxième narrateur' le Samedi soir autour
de la table, elle raconte à son mari les événements de la journée.
Certains malheurs peuvent effacer d'anciennes querelles : Lalla
Zoubida a vite oublié sa dispute avec Rahma et a couru à son
soutien lors de la disparition de sa fille.
Même les malheurs n'échappent pas aux scènes comiques : Sidi
Mohammed qui pleure car il avait faim et non pas à cause de la
disparition de Zineb.
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