1

AMENAGEMENT
HYDRO-AGRICOLE
Définition 2

• Aménager, c’est transformer un milieu naturel

afin de mettre en relief son potentiel
• Hydro-Agricole : utilisation de l’eau dans
l’agriculture pour accroitre la productivité
 Aménagement hydro-agricole : c’est un milieu
naturel transformé pour la pratique d’une
agriculture irriguée.
Les différentes phases d’un projet d’AHA
• L’étude d’identification
• L’étude de factibilité (ou de faisabilité)
• L’évaluation
• Les études d’Avant-Projet Détaillé
• La passation des Marchés
• Les études d’exécution
• L’exécution des travaux
• L’exploitation du projet
• L’entretien de l’aménagement …
7
Les spécialistes intervenant dans la
mise en œuvre des Projets d’AHA
• L’agronome
• Le Sociologue
• Le pédologue
• Le topographe
• L’hydrologue
• L’ingenieur du Génie civil/Rural
• L’économiste
• L’electromecanicien
• L’environnementaliste
• etc… 6
 5

RESSOURCES EN
EAU
 INTRODUCTION 6

Un des soucis majeurs dans

l'établissement d'un projet d'irrigation
c'est de disposer d'une ressource en eau
en quantité suffisante avec des qualités
physiques et chimiques satisfaisantes.
Les périmètres irrigués sont de très gros
consommateurs d'eau et mettent en jeu
des débits importants.
Par exemple l‘irrigation d'un hectare peut
demander suivant les cultures et les
saisons jusqu'à 15 000 m3 voire 25 000
 GENERALITES 7

1) Position du Problème
 Leproblème est d'amener un débit donné Q à
un lieu de "consommation " à partir d'un lac
naturel ou artificiel ; ou bien à partir d'un
cours d'eau.
 Ladifficulté est de soutirer le débit nécessaire
à partir d'aménagements sur le cours d'eau
qui fonctionnent correctement.
Sur l'environnement, les biens et installations
diverses ainsi que les habitants à l'aval et à
l'amont de l'ouvrage doivent être préservés.
Sur les réseaux d'irrigations : 8
 Traditionnel - si les vitesses sont faibles (selon la
demande
et le débit dans le canal), il peut y avoir dépôts des
matériaux en suspension.
Ce qui peut entrainer l'ensablement des canaux et il
sera par suite difficile de tirer le débit maximum
quand la demande augmentera.
Conséquences :
Curage avec dépenses trop élevées et pire, le réseau
ne fonctionne plus d'où perte des récoltes
 Aspersion - les asperseurs peuvent être bouchés, de
même
que les canalisations lors des faibles débits.
 9
En AEP et en hydroélectricité
 usuredes pompes par le sable et baisse
de leurs rendements et à la longue une
mise en hors-service des pompes.
 usure
et étanchéité des appareils de
commande (vannes, robinets, ...)
 dépôts dans les canalisations si les débits
sont faibles.
 qualité
chimique et bactériologique des
eaux jouent sur le coût du traitement à
effectuer.
2. Conditions auxquelles doivent satisfaire les ouvrages
1 de
captage :
0
Conditions hydrauliques
 Les ouvrages doivent être conçus et calculés pour dériver le
débit maximum de conception
 Si le débit de ces ouvrages dépassent la capacité du canal
d'amenée, l'excédent doit pouvoir être rejeté immédiatement à la
rivière, en aval du barrage
 En cas de crue
- Ne pas aggraver les submersions des propriétés riveraines
- La prise ne doit pas être submergée et ses organes de manœuvres
doivent rester accessibles et manœuvrables.
 1
Qualité des eaux captées 1
 Arrêtet expulsion des matériaux solides
charriés
 Décantation et élimination des matériaux
solides en suspension
 Déroutage des corps flottants
 Préservation des poissons
Tout ceci en assurant une alimentation
complète des canalisations.
 1
2
Sites de Prises d'eau :
 Stabilité des berges de la rivière
A l'mont de la ville pour l'A.E.P.
 Absence d'obstacles à l'approche de la
prise
 Qualité mécanique des fondations.
 1
3
3. Données fondamentales
paramètres naturels ou paramètres
propres
Paramètres naturels
a) Transports solides
b) Corps flottants
c) faunes aquatiques : consulter un
spécialiste
Paramètres propres aux ouvrages 1
4
La " garantie de service " d'une prise doit être élevée (voir les
enjeux d'un disfonctionnement) :
 le captage doit être assuré quels que soient les débits de crue et
la quantité du transport solide
 le dessableur (s'il existe) doit assurer la décantation et
l'évacuation des matériaux solides quelles que soient les
conditions hydrauliques
 les appareils hydromécaniques (vannes), doivent être facilement
accessibles et manoeuvrables, donc il faut éviter la rouille, le
blocage, la submersion par les crues
 la stabilité des ouvrages de génie civil doit être garantie
 l'exploitation des ouvrages doit être facile d'où les disciplines :
 1
Débits liquides 5
 Les
débits " courants" : étiage,
module, crue annuelle
 Position
dans le temps des hautes
eaux et des basses eaux (courbe
hauteur)
 débitdu cours d'eau; hauteur-volume
- surface de la retenue) pour le
dimensionnement des dissipateurs,
le calage des ouvrages, etc.
 débit de crue que doit évacuer le
 1
Corps flottants 6
 prendre les dispositions pour les éliminer
Sous-sol
 étanchéitédes enceintes durant la
construction.
 fondation :
- qualité porteuse des sols
- sous-pressions
- régime d'écoulement sous l'ouvrage en
service
- affouillements (qui peuvent réduire la ligne
 1
Topographe
7
Très grand rôle dans l'établissement du projet
 suivant le profil en long :
Un emplacement comprenant une rupture de pente à l'aval
facilite la chasse, les matériaux solides
 suivant le profil en travers :
Il joue sur l'emplacement et la longueur des ouvrages : partie
mobile du barrage, déversoir latérale ou centrale, emplacement
de la station de pompage, etc.
 suivant la forme du lit en plan
On recherche l'effet de " coude " dans l'implantation de la prise.
Celle-ci doit être dans la partie concave de la rive.
 1
Géographie humaine 8
 Importancedes " dégâts " provoqués
par l'aménagement en amont et en
aval donnera la cote de la retenue
pour ne pas noyer une zone donnée.
 Lesdébits à restituer à l'aval de
l'aménagement pour ne pas gêner les
activités qui se déroulaient avant
l'aménagement.
Les origines des eaux d'irrigation sont 1
diverses : 9
- eaux superficielles (cours d'eau, lacs,
barrages-réservoirs)
- eaux souterraines (puits, forages artésiens,
sources, galeries drainantes, etc...)
- ouvrages de rétention du ruissellement
Les eaux sont dirigées depuis leur lieu de
prélèvement vers les lieux d'utilisation, soit par
gravité, soit par pompage.
Suivant la nature de la ressource en eau,
diverses méthodes ou techniques de
mobilisation sont mises en œuvre.
 2
0

I. PRISES EN RIVIERE
 2
Les prises d'eau sont des ouvrages 1
destinés à faire passer la totalité ou
une partie seulement de l'eau d'un
cours d'eau dans un canal d'irrigation.
Il s'agit d'ouvrages de dérivation.
On distingue :
- les prises d'eau au fil de l'eau sans
barrage, ou prises directes.
- les prises d'eau avec barrages.
 Prises directes 2
2

Elles sont moins coûteuses que les

prises d'eau avec barrages.
Elles sont indiquées pour des cours
d'eau à forte pente et à débit assez
régulier. Elles doivent être implantées
en un endroit du cours d'eau où la
variation du lit est peu probable.
2
3
 2
4

Prise au Fil de l’Eau (PFE)

Prises d'eau avec barrages2
5

Elles offrent quelques avantages :

- maintien d'un plan d'eau élevé, facilitant la
domination du périmètre,
- fixité constante du niveau de l'eau à la
prise,
- sécurité d'alimentation du canal de
dérivation.
On distingue trois types de barrages :
- les barrages fixes
- les barrages mobiles
A l'exception de certains cas imposés,2
6
l'emplacement du barrage peut être
envisagé en un point où la vallée de la
rivière est large et peu profonde (barrage
de faible hauteur) ou au contraire en un
point où la vallée est encaissée et
profonde (barrage à hauteur élevée).
Le barrage devra être dimensionné de
façon à éviter des modifications du cours
d'eau susceptibles de léser aussi bien les
usagers en amont qu'en aval. Par
conséquent, une prise d'eau avec
2
7
 2
8

II. LES RESERVOIRS

D'IRRIGATION
 2
9
Ils sont constitués par les barrages
réservoirs destinés à stocker l'eau
pendant les périodes de ruissellements
abondants en vue d'utilisations
diverses ultérieures.
On peut ainsi stocker quelques
dizaines de milliers à quelques
milliards de m3 d'eau.
3
0
 3
1

III. LES EAUX

SOUTERRAINES
 3
D'après leur emplacement on a 3 catégories
2
d'eau souterraine :
- nappes des vallées fluviales
- nappes phréatiques
- nappes profondes.
Les sources sont des émergences de nappes
souterraines phréatiques ou profondes.
Le problème d'utilisation des eaux
souterraines se pose à un double niveau.
Il faut d'abord les capter et ensuite les
élever à un niveau convenable pour leur
 3
3

MERCI