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PLMC

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PROGRAMME DE LUTTE CONTRE

LES MALADIES DE CARENCE


(PLMC)
I/ OBJECTFS DU PRGRAMME

 - Suivre régulièrement la croissance pondérale des


enfants de moins de 2 ans en milieu urbain et rural

 -Dépister les enfants mal nourris


 - Prendre en charge les enfants de 0 à 11 mois pour
la prévention systématique du rachitisme par la
vitamine D .
 - promouvoir l’allaitement maternel
 -Promouvoir la surveillance de la croissance
 1 / DEFINITION : La malnutrition protéino-
calorique est caractérisée par l’association d’une
insuffisance d’énergie de la ration alimentaire et
d’une carence en protéine

 Les deux formes graves de la MPC sont :

o Le MARASME: du à une insuffisance énergique

globale
o Le KWASHIORKOR : ou forme œdémateuse qui

est due à une insuffisance en protides animales.


II-ETIOLOGIES

Alimentation de l'enfant :
• L'absence d'allaitement maternel
• Sevrage précoce ou brutal
• Mauvaise conduite de l'allaitement
artificielle, de la diversification alimentaire
et de l'alimentation pendant les maladies de
l'enfant.
 Facteurs obstétricaux (avec la grossesse) :
• Faible poids de naissance
• Grossesse nombreuse et peu espacée
• Pathologie de la femme
 Infections fréquentes :
• En particulier; diarrhée, IRA, rougeole,
tuberculose…
 Vaccination non faite ou incomplète
 Mauvaise condition d'hygiène
 Autres causes
 Connaissance erronée en matière d'alimentation
 Revenu familial faible .
III / SIGNES CLINIQUES
MARASME KWASHIORKOR
Carence en protéine
Insuffisance énergétique globale
Fréquent dans les mois qui suivent le
S'installe les 1er mois de la vie sevrage

Visage maigre, ride , les yeux


enfoncés dans l’orbite ( aspect Déficit pondéral variable souvent
de petit vieux ) masqué par les oedémes
Fonte de masses musculaires

Pas d’œdème, Œdème au niveau des membres inf


Pas de lésion cutanée Lésions cutanées fréquentes
altération des cheveux: secs; voire,
ni éruption, ni troubles de la
pigmentation une alopécie partielle
Appétit conservée: enfant
affamé -Refuse la nourriture

Enfant craintif et léthargique,


Comportement: enfant replié sur lui-même sans
fatigué, mais s’intéresse à intérêt pour ce qui l’entoure
ce qui se passe autour de L’enfant ne joue pas,
lui
IV / COMPLICATIONS

 * IMMEDIATES
Si la malnutrition est précoce et
grave elle augmente le risque de la mortalité
infantile ou aggravant les infections
 * LOINTAINES
 - Mauvais développement somatique: la taille
reste inférieur à la normale
 - Retard du développement psychomoteur
VII / INDICATEURS ANTHROPOMETRIQUES

 1- le poids: l’analyse du poids par rapport à l'Age


permet de classer l’insuffisance pondérale:
 * insuffisance pondérale modérée si le poids se
situe entre 60 et 80% par rapport à son poids
normal

 * insuffisance pondérale grave si le poids est


moins de 60% par rapport à son poids normal
Le développement du poids de l’enfant
AGE POIDS EN KILO
Naissance 3 à 3,5
6 mois 6à7
1 an 9 à 10
2 ans 12 à 13
3 ans 13 à 14
4 ans 16 à 18
5 ans 20
 2- La taille :
 La mesure de la taille et l'analyse du rapport
taille/âge permet de faire le diagnostique de
retard de la croissance caractérisé par un
déficit de la taille par rapport à la taille
moyenne pour l'âge.
Le développement de la taille de l’enfant
AGE TAILLE EN CM

Naissance 50
6 mois 65 à 67
1 an 70 à 75
2 ans 85 à 87
3 ans 90 à 100
4 ans 100 à 105
5 ans 110
 3- Périmètre brachial : Il consiste à mesurer le
périmètre de la partie supérieure du bras
 Cette mesure indique l'épaisseur du muscle et du
tissu graisseux, il s'agit d'une mesure simple utile
dans les cas de malnutrition importante avec
fonte musculaires importante.
Coule Etat PB Action
ur nutrition
nel
Roug Malnutrit Inf Hospitalisation :
e ion 11,5c alimentation
sévère m thérapeutique
Jaune Malnutrit 11,5 – Alimentation
ion 12,4c complémentaire
modérée m

Vert Heathy Sup Poursuivre ses


12,5 pratiques saines et
cm hygiéniques en
matière de soins et
d’alimentation
VIII / PREVENTION ET LUTTE

-Promouvoir l’allaitement maternel


-Promouvoir l'espacement des naissances
-Sevrage progressif
-Diversification alimentaire précoce
- Éducation nutritionnelle

-Surveillance régulière de la croissance staturo-


pondérale
ROLE INFIRMIER DE SMI DANS LA
PRISE EN CHARGE DES ENFANTS
MAL NOURRIS
1/ conduite à tenir devant un enfant à risque
(malnutrition modérée )

Devant tout enfant à risque ,il faut:


- Suivre la croissance de
l’enfant avec une pesée tous les 15 jours pendant les
3 1ers mois
- Etablir un véritable dialogue avec la mère de
l’enfant pour dégager la raison d’origine de ce
trouble nutritionnel
- Donner des conseils éducatifs individualisés et
adaptés aux causes détectés et aux conditions de vie
de la famille -
2/conduite à tenir devant un enfant mal nourri
(malnutrition grave)
 Traiter toute pathologie associée (diarrhée,

infections…)
 Réalimentation en utilisant un régime à haute

valeur énergétique
 Conseiller à la maman de présenter la nourriture

8 fois/ jour surtout les plats attrayants sans


jamais le forcer à manger.
 Augmenter la ration énergétique et protéique
 Recourir à la soude nasogastrique si les conditions
de son utilisation son requises
 Ce régime peut être couvert :

 °Par l’allaitement maternel si l’enfant est au sein


 °Par une farine riche en protéine
 °Par une alimentation diversifiée apportant des
légumes et des fruits
NB la malnutrition grave
doit être traité en milieu hospitalier
LE RACHITISME
CARENTIEL
 Définition :
 Le rachitisme est une maladie des os qui se
manifeste pendant l'enfance en raison d'une
carence en vitamine D. La vitamine D est en majeure
partie produite dans la peau grâce à la lumière du soleil
(rayonnements UV). Seule une petite partie provient de
l'alimentation. La vitamine D régule les taux de calcium
et de phosphate et assure l'absorption de ces
substances minérales par les os (minéralisation)
 Le rachitisme ne touche cependant pas
seulement les os, le développement et la
minéralisation des dents sont également altérés.
 Chez les adultes, une carence en vitamine D
aboutit également à des os mous. On parle dans
ce cas d'ostéomalacie. Tout comme pour
l'ostéoporose (diminution de la masse osseuse),
les os déjà pleinement développés se
déminéralisent et deviennent ainsi mous.
 - Déformations irréversibles des os,
 - Déformation de la colonne vertébrale
 - Perturbation de la formation des dents
 les symptômes typiques du rachitisme
chez le nourrisson :
 - Des Os mous
 - Retard de fermeture des fontanelles
 - Bourrelets visibles au niveau des côtes au
passage vers le sternum ce qui ressemble à un
collier de perles et porte ainsi le nom
de ''chapelet costal ''.
 - La carence en calcium provoque
l'augmentation de l'excitabilité des muscles ce
qui peut être source de courbatures.
CHAPLET COSTAL
 Diagnostique :

 Il repose sur les signes osseux observés à


l’examen clinique et sur les clichés
radiographiques .
 Le dosage dans le sang de la vitD permettra de
confirmer le dg
 Dosage normal de vit D est : entre 40 et 45ng/ml
PREVENTION DU RACHITISME

L’ADMINISTRATION DE LA Vit D2

La prévention du rachitisme consiste à :


L’administration systématique de sterogyl 15 :
à la naissance , 6 mois et à 18mois
 L EDUCATION NUTRITIONNELLE
 Pour prévenir le rachitisme, conseille à la mère :
 D’assurer une alimentation suffisamment riche
en calcium, en phosphore et vit D
 Exemple : la viande, l’œuf, le foie , le poisson, le
lait et ses dérivés.
 D’exposer le jeune enfant à la lumière directe du
soleil
L’AVITAMINOSE

 1-Définition : ensemble des phénomènes


pathologiques dus à une carence en une ou
plusieurs vitamines
2- Avitaminose A
2-1- Définition
Vitamine A ou rétinol est une substance nutritive
liposoluble non produite par l’organisme, stockée
au niveau du foie.
Elle est entièrement apportée sous forme
alimentaire ou médicamentaire
La carence en vitamine A est appelée
avitaminose A.
2-1 Rôle de vitA dans
l’organisme
 Reconstitution de conjonctive, cornée et
maintien en bon état des cellules rétiniennes
Reconstitution et maintien muqueuse du
tube digestif
Reconstitution et maintien de la paroi des
bronches
Croissance
Immunité
Reproduction
2-3 Sources
 Végétale : carotte, légumes à feuilles vertes
foncées (feuilles d’épinard), huile de palme,
papaye, mangue
 Animale (rétinol): foie de mammifères, poisson,
produits laitiers, jaune d’œufs, abats
 Lait maternel: est une source importante de
vitamine A pour le nourrisson et le jeune enfant
2-4 Manifestations cliniques

Essentiellement oculaires
 Héméralopie ou LA cécité crépusculaire:

1 ère manifestation clinique, perte de la


vision pour les lumières de faible intensité
 Xérosis cornéen : cornée dévient sèche, molle,
puis se forme un ulcère
3- Avitaminose K
3- 1- Physiologie
Rôle dans les phénomènes de la coagulation:
- préside à l’élaboration de la prothrombine
- nécessaire à la synthèse du facteur anti
hémophilique.
3-2- Besoins : environ de 4 mg/j.
3-3 Manifestations cliniques
Chez nourrisson: tendance aux saignements
et par des hémorragies internes (méninges,
tube digestif)
Chez l’adulte:

* cas sévères = hémorragies spontanées ou


provoquées par un traumatisme minime
* cas moins graves = baisse du taux de
prothrombine .
4- Avitaminose E
 La source alimentaire la plus importante est
d’origine végétale (plante verte, graines de
céréales)
 Les aliments d’origine animale sont pauvres
en vitamine E
 Rôle : fonction génitale
 Carence = troubles de la fécondation et de la
gestation ,
5- Avitaminose B
5-1- Avitaminose B1
 Sources
* Végétales: levure, céréales et certains
végétaux comme pois, haricots, prunes, noix
* Animales +++: viande de bœuf, foie et œufs
 * Chez l’Homme, certaines bactéries intestinales
sont capables de synthétiser la thiamine (vitB)
mais en quantité insuffisante
 Manifestations cliniques
- la Carence en thiamine provoque la maladie
de béribéri:
* Neuropathie périphérique associée ±
* Insuffisance cardiaque, œdèmes
5-2 Avitaminose B2
 Sources: levures, produits végétaux (céréales
et légumes vertes), produits animaux (lait, œuf
poisson, viande)
 Absorption: intestin grêle
 Besoins = 2 mg /jour
Symptômes Ils sont de 3 ordres

- Oculaires : photophobie, brûlure,


sensation de sable sous la paupière,
diminution de l’acuité visuelle,
écoulement lacrymal,
- Muqueuses :
*Lèvres lisses, brillantes, se crevassent puis se
rident
* Fissuration des commissures labiales (perlèche),
* Stomatite avec langue pourpre
 - Cutanées : dermite acnéiforme de la face avec
dans les formes frustes une hypersécrétion
sébacée surtout dans les sillons naso-gériens
5-3 Avitaminose B6 (pyridoxine)
Sources : levure, légumes de céréales, jaune
d’œuf, foie, rein, muscles.
 Besoins = 2 mg/jour.

 Manifestations cliniques: convulsions chez le

nourrisson nourrit avec un lait carencé en


vitamine B6;
 neuropathie, paresthésies, glossite, anémie
5-4 Avitaminose B9

 Besoins = 50 à 300ug/jour.
Sources : la levure de bière, les légumes à
feuilles vertes tels que l’épinard,…).
 Causes :

* ↗ des besoins (grossesse, sujets dénutries et


sujets alcooliques)
* Prise de certains médicaments
(phénobarbital, contraceptifs oraux,)
 Biologie : anémie macrocytaire
5-5 Avitaminose B12
 Sources

* Animale: viscères d’animaux, jaune d’œuf,


viandes, poisson, lait de vache

* Végétale: pauvres en vitamine B12

La vitamine B12 retrouvée dans les champignon:


streptomycines griséus utilisé dans fabrication
de la streptomycine
Manifestations cliniques

La carence en vitamine B12 résulte de la


destruction élective auto-immune des cellules
pariétales de la paroi gastrique réalisant l’anémie
de Biermer ou après une gastrectomie totale. Il
s’agit d’une anémie macrocytaire
* Besoins = 1à 3 ug/jour
6-Avitaminose C = scorbut
 Besoins = 75 mg /jour
 Manifestations cliniques

- Hémorragies gingivales sous-cutanées,


déchaussement des dents

- Ecchymoses spontanées, épistaxis, douleurs


osseuses à la pression
CONCLUSION
Les avitaminoses constituent un problème mondial
n’épargnant aucun pays quelque soit son niveau de
développement.
Elles peuvent être secondaires à une origine
médicamentaire ou encore dues à la non observance des
règles diététiques qui imposent une supplémentation
vitaminique surtout chez les groupes cibles.

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