2. Le Monde.fr : Imprimer http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2010/10/12/1424646.html
nécessaires" et "pour l'instant le mouvement n'a pas de conséquence visible sur les approvisionnements" en carburants.
"Il n'y a pas de raison qu'il y ait de pénurie sauf si les gens se ruent sur les stations-services", a précisé Esso.
>> Les grévistes, secteur par secteur, et la situation dans les transports
Les lycéens rejoignent les cortèges. C'était une des interrogations avant cette nouvelle grève : les lycéens et les
étudiants allaient-ils venir grossir les rangs des manifestants ? Selon les chiffres du ministère de l'éducation, près de 360
lycées sur les 4 302 de France, soit un peu plus de 8 %, était touchés à des degrés divers. "Au plus fort des mouvements,
on a recensé 90 lycées bloqués", dit le ministère, assurant que ce chiffre a considérablement baissé par la suite. L'UNL
dénombrait pour sa part 400 lycées mobilisés ou bloqués et la FIDL recensait "des actions diverses et variées allant du
simple barrage filtrant avec distribution de tracts au blocage, notamment à Paris".
>>Le reportage "Les syndicats étudiants jouent la pédagogie pour mobiliser"
Fillon écarte toute concession. Le premier ministre, François Fillon, n'a pas hésité à dénoncer la "tentation de l'extrême
gauche et d'une partie du PS" de "mettre des jeunes de 15 ans dans la rue", lors d'une réunion des députés UMP. Pour M.
Fillon, le gouvernement ne peut tout simplement plus revenir en arrière car "on est au bout de ce qui est possible" sur les
concessions sur les retraites. "Maintenant, ce qu'il faut, c'est du sang-froid et pas de provocation", a-t-il lancé à sa
majorité. L'Elysée a rappelé en début de journée que "des avancées ont été faites" pour répondre "aux légitimes
inquiétudes des syndicats et salariés: pénibilité, carrières longues, parents d'enfants handicapés ou de trois enfants".
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé dans un communiqué l'"entêtement" du gouvernement
sur les retraites "qui ne mène nulle part, sauf à des risques d'affrontement", appelant l'exécutif à "faire preuve de
responsabilité". Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, le gouvernement "s'oppose désormais à des mobilisations qui
vont crescendo" et pour lesquelles "le soutien de l'opinion est de plus en plus fort".
>>La réforme des retraites : le délicat exercice du parti socialiste
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