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Investissement
Selon le vocabulaire de la comptabilité nationale,
l’investissement, (ou Formation brute de capital fixe, en
abrégé FBCF) peut être le fait de différents agents éco-
nomiques :
• Pour les entreprises : c'est la valeur des biens du-
rables acquis pour être utilisés pendant au moins un
an dans leur processus de production.
• Pour les ménages : la FBCF dans le cadre de leur
activité domestique ne concerne que l'acquisition ou
la production pour leur propre compte de logements,
• Pour les entrepreneurs individuels : la FBCF des
ménages en tant qu'entrepreneurs est comptée dans
la FBCF des entreprises.
Les investissements boursiers ou financiers, les acquisi-
tions de terrains et les investissements immatériels (publi-
cité, etc.) ne sont pas comptabilisés dans la FBCF, bien
que ces investissements aient pris depuis les années 1980
une grande importance dans la stratégies des sociétés
Le rendement d'un investissement fait l'objet d'un calcul
prenant en compte sa durée de vie ou sa durée d'utilisation
(avec dans ce cas la prise en compte de valeur finale rési-
duelle de l'investissement).
L'investissement durable stratégique désigne un type
d'investissement se voulant plus vertueux, dans la pers-
pective de développement durable, ce qui implique
de prendre en compte dans la prise de décision
d'investissement de nouveaux paramètres comme la
durabilité et la soutenabilité.
1 Objectif de l'investissement
Sous la finalité générale d'accroissement du capital tech-
nique (ou capital fixe, ou capital productif) des objectifs
plus précis peuvent être visés :
• L'investissement de remplacement ou de renouvel-
lement, a pour but de maintenir l'activité à son ni-
veau actuel.
• L'investissement de modernisation ou de producti-
vité, a pour but d'accroître la productivité en intro-
duisant des équipements modernes et perfectionnés.
• L'investissement de capacité ou d'expansion, a
pour but d'augmenter la capacité de production de
l'entreprise en ajoutant par exemple des unités de
production que ce soit d'un produit déjà existant,
il s’agit alors d'une expansion quantitative, ou d'un
nouveau produit - on parle alors d'expansion quali-
tative.
2 Autres caractéristiques de
l'investissement
L'investissement peut être qualifié de :
• productif : attention double sens possible
soit renvoie à l'idée qu'il s’agit d'un investisse-
ment de nature directement productive
soit renvoie à l'idée de l'efficacité de son rende-
ment : la valeur cumulée des biens et des satis-
factions obtenues est supérieure voire très su-
périeure au coût investi.
• non directement productif (voire improprement
qualifié d'improductif) : il concerne des biens et des
services d'utilité publique (écoles, hôpitaux, etc).
• matériel : il se traduit par la création d'un bien ou
actif réel (un bien de production, par exemple).
• immatériel : il concerne des services : forma-
tion, recherche-développement, innovation, marke-
ting, technologies de l'information, publicité, etc.,
susceptibles d'apporter un développement futur.
• financier : il doit être considéré à part compte tenu
de ce que sa finalité est de rechercher une contre-
partie (placement) ou à plus ou moins long terme un
gain financier (plus-value).
• stratégique, lorsqu'il est jugé essentiel pour la survie
ou l'avenir de l'investisseur.
2.1 Enregistrement de l'investissement
dans le système d'information
• On ajoutera que l'investissement productif se dé-
compose d'abord en bâtiments puis en équipements.
• La manière dont sont enregistrées et répertoriées les
dépenses d'investissement peut conduire à des diffi-
cultés pratiques :
1
2 3 CRITÈRES DE DÉCISION D'UN INVESTISSEMENT
Par exemple, les dépenses en technologies de
l'information sont habituellement rattachées à des
centres de coût dans les entreprises. Or dans ce type
de dépenses, 50 % en moyenne[réf. nécessaire]
concerne
la maintenance d'applications existantes, (dépenses
d'exploitation) les 50 % restant concernent les dévelop-
pements (dépenses d'investissement). Or la distinction
est souvent perdue dans la comptabilité des entreprises
(Impact fâcheux sur l'évaluation objective de l'effort
d'investissement et/ou d'innovation).
2.2 Investissement brut / Investissement
net
On parle d'Investissement brut quand le flux
d'investissement comprend l'investissement
neuf et l'investissement de remplacement.
Le calcul de l'Investissement net s’obtient par
différence entre : Capital technique de fin de
période - Capital technique en début de pé-
riode.Il répresente l'investissement brut moins
l'amortissement.
3 Critères de décision d'un inves-
tissement
3.1 Analyse micro-économique
3.1.1 Selon la théorie économique
L'investissement doit être fait jusqu'au point où son bé-
néfice marginal égale son coût marginal. Ceci suppose
évidemment que les biens d'investissements nécessaires
soient disponibles.
3.1.2 Selon le critère de la rentabilité
Investir revient à engager de l'argent dans un projet, en re-
nonçant à une consommation immédiate ou à un autre in-
vestissement (coût d'opportunité) et en acceptant un cer-
tain risque, pour accroître ses revenus futurs.
La rentabilité est mesurable selon différentes méthodes
qui ne donnent pas toutes toujours exactement le même
résultat, tout en restant globalement cohérentes
• le retour sur investissement, qui peut s’exprimer en
taux ou en temps, mesure le ratio des sommes rap-
portées par l'investissement sur le montant investi ;
• la valeur actuelle nette : l'investissement rapporte la
différence entre son coût et la VAN, qui dépend du
taux d'actualisation retenu ; elle diffère du retour sur
investissement en ce qu'elle tient compte du montant
total investi : par exemple, le retour sur investisse-
ment peut être meilleur pour l'achat d'une bicyclette
que d'une maison (rendement respectif de 100 % et
1 %) et la VAN en sens inverse (VAN respective de
200 € et 100 000 €) ;
• le taux de rentabilité interne (TRI) : l'investissement
est d'autant plus rentable que ce taux est élevé
(cependant, pour un taux d'actualisation donné et
connu, la VAN est un indicateur plus significatif,
alors qu'on peut trouver deux investissements A et
B tels TRIA > TRIB et VANB > VANA).
Le risque pris par l'investisseur est aussi un critère im-
portant, dont un indicateur est le ratio de la capacité
d'autofinancement par rapport au montant investi ; il est
souvent fait à titre prévisionnel pour déterminer si un in-
vestissement proposé est adapté, et dans quelle mesure il
satisfera l'investisseur.
Quelle que soit la méthode utilisée, les paramètres sui-
vants doivent être convenablement appréciés et intégrés
dans le calcul :
• Le capital investi a une durée prévue d'utilisation à
la fin de laquelle il peut encore présenter une valeur
résiduelle.
• Le prix relatif du capital par rapport à celui du tra-
vail influe sur l'investissement. Lorsque le prix du
capital baisse par rapport à celui du travail, il est in-
téressant d'engager des investissements de producti-
vité, qui permettent de substituer du capital (moins
cher) au travail (plus cher).
• Les taux d'intérêt déterminent le coût des em-
prunts contractés pour effectuer un investissement
et peuvent donc freiner l'investissement s’ils sont éle-
vés.
• Le niveau d'endettement de l'entreprise joue aussi :
une entreprise endettée devra consacrer ses profits à
son désendettement au risque de disparaître.
• Les entreprises cherchent à anticiper la demande
avant d'investir pour savoir s’il est nécessaire
d'augmenter leurs capacités de production. Ainsi des
anticipations favorables où l'on prévoit une hausse
de la demande, favorisent l'investissement tandis
que les anticipations défavorables qui prévoit une
stagnation ou une baisse de la demande, le freinent.
C'est le principe de la demande anticipée ou effec-
tive évoquée par Keynes. C'est la demande anticipée
des entrepreneurs qui va déterminer l'offre.
3.1.3 Autres méthodes financières
D'autres méthodes existent qui s’inscrivent dans la
mouvance des théories financières intégrant davantage
l'incertitude future liée aux valorisations découlant du
marché :
4.1 Préalable de la réflexion 3
• James Tobin a proposé un critère, appelé le Q
de Tobin qui compare la valeur boursière de
l'investissement avec son coût de remplacement.
• Dixit et Pindyck(1994)[1]
proposent de faire
l'analogie avec les options : pour la décision
d'investissement, l'entrepreneur a le choix entre ne
rien faire (attendre) ou investir tout de suite, choix
dont l'irréversibilité joue un rôle important dans la
productivité.
3.2 Analyse macro-économique
Dans sa décision d'investir, l'entrepreneur compare le
cout de l'investissement (I) et la somme des valeurs, ac-
tualisées et pondérées par les risques, des rentrées de
trésorerie obtenues grâce à l'investissement (R). Le pro-
jet d'investissement sera réalisé si R > I. Dans l'analyse
keynésienne, l'efficacité marginale du capital désigne le
taux de rendement interne de l'investissement. Elle sert de
taux d'actualisation des recettes tirées de l'investissement.
À savoir, l'investissement est d'autant plus important que
le taux d'intérêt est faible. Pour Keynes, l'investissement
dépend de la comparaison entre l'efficacité marginale r
de l'investissement et le taux d'intérêt pratiqué sur le
marché des capitaux, i. Si r > i, la décision de réali-
ser l'investissement est justifiée. Il peut être financé soit
à partir de fonds dont dispose l'entreprise, soit à partir
d'emprunt dont le coût est inférieur au taux de rendement
de l'investissement.
Dans l'analyse macro-économique, le terme
d'investissement est réservé à la seule création de
biens capitaux nouveau (machines, immeubles...). Pour
Keynes, l'investissement dépend de l'efficacité marginale
du capital et du taux d'intérêt. En fait, les dépenses en
biens d'investissement dépendent principalement de
deux variables :
> le rendement attendu de l'investissement, dit
“efficacité marginale du capital”,
> le taux d'intérêt i ou coût d'emprunt
contracté pour financer l'acquisition de biens
d'investissement.
Pour une efficacité marginale donnée, l'investissement
apparaît comme une fonction décroissante du taux
d'intérêt. Le niveau du taux d'intérêt est donc la va-
riable incitatrice ou désincitatrice privilégiée du pro-
cessus d'investissement. Dans l'analyse Keynésienne,
l'investissement est considéré comme autonome, c'est-à-
dire indépendant du revenu.
4 Financer les investissements éco-
nomiques
4.1 Préalable de la réflexion
• Avant toute chose, le dirigeant doit faire tout d'abord
son métier en resituant l'investissement dans la
stratégie d'entreprise et l'organisation d'entreprise.
À défaut, il risque de prendre des décisions hâtives
en matière de moyens mais sans chemin pertinent
et/ou dans une facilité trompeuse qui juge inutile la
nécessité de cette réflexion.
• Avant d'engager ses ressources propres à
l'investissement, l'entreprise doit en effet exa-
miner toutes les solutions possibles pour financer
son besoin de financement : autofinancement,
recours à l'emprunt, leasing, aides publiques (pour
la R&D), augmentation de capital ou financement
par prélèvement sur fonds propres. Ces sources de
financement peuvent être combinées.
• Il faut aussi noter que les investissements peuvent
aussi être financés par cession d'actifs , (dans
l'hypothèse où l'entreprise désinvestit dans le cadre
d'une stratégie de réorientation ou de recentrage de
ses activités).
• Le législateur offre des possibilités de réduction
d'impôt sur le revenu et impôt de solidarité sur la
fortune (ISF) pour les particuliers qui investissent
dans les PME. La PME doit répondre à des critères
quantitatifs (CA < 50M€, emploie de moins de 250
salariés) et à la définition de PME communautaire.
Pour l'ISF la réduction fiscale ne concerne que la sous-
cription au capital initial de la société ou la souscription à
une augmentation de capital de celle-ci. La possibilité de
réduire son ISF risque donc de ne profiter principalement
qu'à un cercle réduit de contribuables, sollicités par leur
entourage pour participer à ce type d'opérations souvent
réalisée en cercle restreint.
4.2 L'autofinancement
Article détaillé : autofinancement.
L'autofinancement est le financement des inves-
tissements par des moyens internes à l'entreprise.
L'autofinancement se mesure de deux manières : le
taux de marge qui donne une indication sur les res-
sources de l'entreprise (excédent brut d'exploitation /
valeur Ajoutée)et le taux d'autofinancement : EB/FBCF
(Formation Brute de Capital Fixe) qui mesure la part
de l'investissement qui est financée par l'épargne brute
(partie de l'EBE, hors dividendes, intérêts et impôts,
servant à financer la FBCF).
4 7 VOIR AUSSI
4.3 Le recours à l'emprunt
Cela consiste à lever des capitaux sous forme de prêt au-
près de tiers. La durée de l'emprunt doit être en accord
avec la durée d'amortissement du bien acheté (en général
l'emprunt est un peu plus court que celle-ci). L'emprunt
peut être de 2 types : bancaire ou obligataire.
4.4 Crédit-bail ou Leasing
4.5 L'augmentation de capital « en numé-
raire »
Article détaillé : Augmentation de capital.
Il s’agit d'augmenter les capitaux propres de l'entreprise
en faisant souscrire de nouvelles parts (SARL) ou actions
(SA). Il est demandé, via une opération d'augmentation
de capital en numéraire,
• aux actionnaires de mettre la main à la poche pour
financer les investissements
• et/ou à de nouveaux actionnaires d'entrer dans le ca-
pital de l'entreprise.
Cette méthode a l'avantage de renforcer la solvabilité de
l'entreprise, laquelle de toute façon ne peut dépasser un
certain montant de recours à l'emprunt sans perdre la
confiance de ses banques et fournisseurs. Cela dit, cette
opération est assez souvent mal vue par les actionnaires,
car l'émission de nouvelles actions va « diluer » la valeur
de leurs actions actuelles.
Cette méthode n'est donc utilisable que si les actionnaires
acceptent de remettre de l'argent dans la société. Cela dé-
pendra en grande partie :
• de la rentabilité des fonds propres affichée ou vi-
sée par l'entreprise. Cette rentabilité et le risque qui
lui est associé doit être comparée aux autres couples
rentabilités/risques disponibles par ailleurs.
• et, pour les sociétés cotées, du cours de bourse, qui
doit être supérieur au prix d'émission des nouvelles
actions pour qu'il y ait intérêt à souscrire celles-ci.
• ou encore, facteur plus négatif mais qui entraîne
une pression forte sur les actionnaires, d'une situa-
tion d'endettement critique risquant de faire sombrer
l'entreprise si elle ne trouve pas de l'argent frais pour
conforter ses capitaux propres.
L'augmentation de capital en numéraire ne doit pas être
confondue avec celle par incorporation de réserves (il
ne s’agit alors que d'un transfert de poste comptable à
l'intérieur des capitaux propres) ni celle par échange de
titres (cas de fusion-acquisition)
5 Erreurs d'investissement
5.1 investissement inadéquat
On parle de mal-investissement lorsque l'investissement
est inadéquat : trop élevé (sur-investissement), trop faible
(sous-investissement), ou les deux à la fois (i.e. : mal
orienté).
La décision d'investir ou de ne pas le faire, est toujours
une forme de pari sur l'avenir : il n'est donc pas étonnant
de rencontrer des investissements inadéquats. Lorsqu'une
accumulation d'investisseurs se trouvent commettre la
même erreur, plus ou moins simultanément, celle-ci peut
générer -au niveau macro-économique, dans une filière
d'activité ou dans une zone géographique - des situations
pouvant aller de la simple récession à la crise économique
de plus grande ampleur. (Voir l'analyse du cycle écono-
mique).
En régime d'économie libre, la variable essentielle en la
matière est le taux d'intérêt : Trop élevé, il rend impossible
l'investissement même dans des projets a priori rentables ;
trop bas, il favorise l'investissement dans des projets à la
rentabilité trop faible.
5.2 Surinvestissement
Des agents économiques trop optimistes peuvent sur-
investir et créer des capacités de production excédentaires
par rapport à la demande effective exprimée par le mar-
ché. À l'échelle d'un pays, ou d'une branche d'activité,
l'insuffisance constatée des débouchés par rapport à l'offre
ainsi créée va provoquer un effet déflationniste et la
faillite des entreprises marginales (celles dont le prix de
revient est le plus élevé) .
6 Notes et références
[1] Avinash Dixit & Robert Pindyck, 1994. Investment Under
Uncertainty. Princeton Univ. Press.
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
• provision pour investissement
• Stratégie d'entreprise
• Spéculation
• Investissement durable stratégique
• Capacité d'autofinancement
• Évaluation d'entreprise
7.2 Soutien public 5
• Retour sur investissement
• Fonds d'investissement
• Capital-investissement
• Banque d'investissement
• Taux de rentabilité interne
• Accumulation du capital
• Business Angel
• Désinvestissement (économie)
7.2 Soutien public
• Direction générale des entreprises (France) ;
• Oséo (France) ;
• Small Business Administration (États-Unis) ;
• Direction générale des entreprises (Espagne).
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• Investissement Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Investissement?oldid=114229519 Contributeurs : Alvaro, Orthogaffe, Semnoz, Alno,
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Investissement

  • 1. Investissement Selon le vocabulaire de la comptabilité nationale, l’investissement, (ou Formation brute de capital fixe, en abrégé FBCF) peut être le fait de différents agents éco- nomiques : • Pour les entreprises : c'est la valeur des biens du- rables acquis pour être utilisés pendant au moins un an dans leur processus de production. • Pour les ménages : la FBCF dans le cadre de leur activité domestique ne concerne que l'acquisition ou la production pour leur propre compte de logements, • Pour les entrepreneurs individuels : la FBCF des ménages en tant qu'entrepreneurs est comptée dans la FBCF des entreprises. Les investissements boursiers ou financiers, les acquisi- tions de terrains et les investissements immatériels (publi- cité, etc.) ne sont pas comptabilisés dans la FBCF, bien que ces investissements aient pris depuis les années 1980 une grande importance dans la stratégies des sociétés Le rendement d'un investissement fait l'objet d'un calcul prenant en compte sa durée de vie ou sa durée d'utilisation (avec dans ce cas la prise en compte de valeur finale rési- duelle de l'investissement). L'investissement durable stratégique désigne un type d'investissement se voulant plus vertueux, dans la pers- pective de développement durable, ce qui implique de prendre en compte dans la prise de décision d'investissement de nouveaux paramètres comme la durabilité et la soutenabilité. 1 Objectif de l'investissement Sous la finalité générale d'accroissement du capital tech- nique (ou capital fixe, ou capital productif) des objectifs plus précis peuvent être visés : • L'investissement de remplacement ou de renouvel- lement, a pour but de maintenir l'activité à son ni- veau actuel. • L'investissement de modernisation ou de producti- vité, a pour but d'accroître la productivité en intro- duisant des équipements modernes et perfectionnés. • L'investissement de capacité ou d'expansion, a pour but d'augmenter la capacité de production de l'entreprise en ajoutant par exemple des unités de production que ce soit d'un produit déjà existant, il s’agit alors d'une expansion quantitative, ou d'un nouveau produit - on parle alors d'expansion quali- tative. 2 Autres caractéristiques de l'investissement L'investissement peut être qualifié de : • productif : attention double sens possible soit renvoie à l'idée qu'il s’agit d'un investisse- ment de nature directement productive soit renvoie à l'idée de l'efficacité de son rende- ment : la valeur cumulée des biens et des satis- factions obtenues est supérieure voire très su- périeure au coût investi. • non directement productif (voire improprement qualifié d'improductif) : il concerne des biens et des services d'utilité publique (écoles, hôpitaux, etc). • matériel : il se traduit par la création d'un bien ou actif réel (un bien de production, par exemple). • immatériel : il concerne des services : forma- tion, recherche-développement, innovation, marke- ting, technologies de l'information, publicité, etc., susceptibles d'apporter un développement futur. • financier : il doit être considéré à part compte tenu de ce que sa finalité est de rechercher une contre- partie (placement) ou à plus ou moins long terme un gain financier (plus-value). • stratégique, lorsqu'il est jugé essentiel pour la survie ou l'avenir de l'investisseur. 2.1 Enregistrement de l'investissement dans le système d'information • On ajoutera que l'investissement productif se dé- compose d'abord en bâtiments puis en équipements. • La manière dont sont enregistrées et répertoriées les dépenses d'investissement peut conduire à des diffi- cultés pratiques : 1
  • 2. 2 3 CRITÈRES DE DÉCISION D'UN INVESTISSEMENT Par exemple, les dépenses en technologies de l'information sont habituellement rattachées à des centres de coût dans les entreprises. Or dans ce type de dépenses, 50 % en moyenne[réf. nécessaire] concerne la maintenance d'applications existantes, (dépenses d'exploitation) les 50 % restant concernent les dévelop- pements (dépenses d'investissement). Or la distinction est souvent perdue dans la comptabilité des entreprises (Impact fâcheux sur l'évaluation objective de l'effort d'investissement et/ou d'innovation). 2.2 Investissement brut / Investissement net On parle d'Investissement brut quand le flux d'investissement comprend l'investissement neuf et l'investissement de remplacement. Le calcul de l'Investissement net s’obtient par différence entre : Capital technique de fin de période - Capital technique en début de pé- riode.Il répresente l'investissement brut moins l'amortissement. 3 Critères de décision d'un inves- tissement 3.1 Analyse micro-économique 3.1.1 Selon la théorie économique L'investissement doit être fait jusqu'au point où son bé- néfice marginal égale son coût marginal. Ceci suppose évidemment que les biens d'investissements nécessaires soient disponibles. 3.1.2 Selon le critère de la rentabilité Investir revient à engager de l'argent dans un projet, en re- nonçant à une consommation immédiate ou à un autre in- vestissement (coût d'opportunité) et en acceptant un cer- tain risque, pour accroître ses revenus futurs. La rentabilité est mesurable selon différentes méthodes qui ne donnent pas toutes toujours exactement le même résultat, tout en restant globalement cohérentes • le retour sur investissement, qui peut s’exprimer en taux ou en temps, mesure le ratio des sommes rap- portées par l'investissement sur le montant investi ; • la valeur actuelle nette : l'investissement rapporte la différence entre son coût et la VAN, qui dépend du taux d'actualisation retenu ; elle diffère du retour sur investissement en ce qu'elle tient compte du montant total investi : par exemple, le retour sur investisse- ment peut être meilleur pour l'achat d'une bicyclette que d'une maison (rendement respectif de 100 % et 1 %) et la VAN en sens inverse (VAN respective de 200 € et 100 000 €) ; • le taux de rentabilité interne (TRI) : l'investissement est d'autant plus rentable que ce taux est élevé (cependant, pour un taux d'actualisation donné et connu, la VAN est un indicateur plus significatif, alors qu'on peut trouver deux investissements A et B tels TRIA > TRIB et VANB > VANA). Le risque pris par l'investisseur est aussi un critère im- portant, dont un indicateur est le ratio de la capacité d'autofinancement par rapport au montant investi ; il est souvent fait à titre prévisionnel pour déterminer si un in- vestissement proposé est adapté, et dans quelle mesure il satisfera l'investisseur. Quelle que soit la méthode utilisée, les paramètres sui- vants doivent être convenablement appréciés et intégrés dans le calcul : • Le capital investi a une durée prévue d'utilisation à la fin de laquelle il peut encore présenter une valeur résiduelle. • Le prix relatif du capital par rapport à celui du tra- vail influe sur l'investissement. Lorsque le prix du capital baisse par rapport à celui du travail, il est in- téressant d'engager des investissements de producti- vité, qui permettent de substituer du capital (moins cher) au travail (plus cher). • Les taux d'intérêt déterminent le coût des em- prunts contractés pour effectuer un investissement et peuvent donc freiner l'investissement s’ils sont éle- vés. • Le niveau d'endettement de l'entreprise joue aussi : une entreprise endettée devra consacrer ses profits à son désendettement au risque de disparaître. • Les entreprises cherchent à anticiper la demande avant d'investir pour savoir s’il est nécessaire d'augmenter leurs capacités de production. Ainsi des anticipations favorables où l'on prévoit une hausse de la demande, favorisent l'investissement tandis que les anticipations défavorables qui prévoit une stagnation ou une baisse de la demande, le freinent. C'est le principe de la demande anticipée ou effec- tive évoquée par Keynes. C'est la demande anticipée des entrepreneurs qui va déterminer l'offre. 3.1.3 Autres méthodes financières D'autres méthodes existent qui s’inscrivent dans la mouvance des théories financières intégrant davantage l'incertitude future liée aux valorisations découlant du marché :
  • 3. 4.1 Préalable de la réflexion 3 • James Tobin a proposé un critère, appelé le Q de Tobin qui compare la valeur boursière de l'investissement avec son coût de remplacement. • Dixit et Pindyck(1994)[1] proposent de faire l'analogie avec les options : pour la décision d'investissement, l'entrepreneur a le choix entre ne rien faire (attendre) ou investir tout de suite, choix dont l'irréversibilité joue un rôle important dans la productivité. 3.2 Analyse macro-économique Dans sa décision d'investir, l'entrepreneur compare le cout de l'investissement (I) et la somme des valeurs, ac- tualisées et pondérées par les risques, des rentrées de trésorerie obtenues grâce à l'investissement (R). Le pro- jet d'investissement sera réalisé si R > I. Dans l'analyse keynésienne, l'efficacité marginale du capital désigne le taux de rendement interne de l'investissement. Elle sert de taux d'actualisation des recettes tirées de l'investissement. À savoir, l'investissement est d'autant plus important que le taux d'intérêt est faible. Pour Keynes, l'investissement dépend de la comparaison entre l'efficacité marginale r de l'investissement et le taux d'intérêt pratiqué sur le marché des capitaux, i. Si r > i, la décision de réali- ser l'investissement est justifiée. Il peut être financé soit à partir de fonds dont dispose l'entreprise, soit à partir d'emprunt dont le coût est inférieur au taux de rendement de l'investissement. Dans l'analyse macro-économique, le terme d'investissement est réservé à la seule création de biens capitaux nouveau (machines, immeubles...). Pour Keynes, l'investissement dépend de l'efficacité marginale du capital et du taux d'intérêt. En fait, les dépenses en biens d'investissement dépendent principalement de deux variables : > le rendement attendu de l'investissement, dit “efficacité marginale du capital”, > le taux d'intérêt i ou coût d'emprunt contracté pour financer l'acquisition de biens d'investissement. Pour une efficacité marginale donnée, l'investissement apparaît comme une fonction décroissante du taux d'intérêt. Le niveau du taux d'intérêt est donc la va- riable incitatrice ou désincitatrice privilégiée du pro- cessus d'investissement. Dans l'analyse Keynésienne, l'investissement est considéré comme autonome, c'est-à- dire indépendant du revenu. 4 Financer les investissements éco- nomiques 4.1 Préalable de la réflexion • Avant toute chose, le dirigeant doit faire tout d'abord son métier en resituant l'investissement dans la stratégie d'entreprise et l'organisation d'entreprise. À défaut, il risque de prendre des décisions hâtives en matière de moyens mais sans chemin pertinent et/ou dans une facilité trompeuse qui juge inutile la nécessité de cette réflexion. • Avant d'engager ses ressources propres à l'investissement, l'entreprise doit en effet exa- miner toutes les solutions possibles pour financer son besoin de financement : autofinancement, recours à l'emprunt, leasing, aides publiques (pour la R&D), augmentation de capital ou financement par prélèvement sur fonds propres. Ces sources de financement peuvent être combinées. • Il faut aussi noter que les investissements peuvent aussi être financés par cession d'actifs , (dans l'hypothèse où l'entreprise désinvestit dans le cadre d'une stratégie de réorientation ou de recentrage de ses activités). • Le législateur offre des possibilités de réduction d'impôt sur le revenu et impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les particuliers qui investissent dans les PME. La PME doit répondre à des critères quantitatifs (CA < 50M€, emploie de moins de 250 salariés) et à la définition de PME communautaire. Pour l'ISF la réduction fiscale ne concerne que la sous- cription au capital initial de la société ou la souscription à une augmentation de capital de celle-ci. La possibilité de réduire son ISF risque donc de ne profiter principalement qu'à un cercle réduit de contribuables, sollicités par leur entourage pour participer à ce type d'opérations souvent réalisée en cercle restreint. 4.2 L'autofinancement Article détaillé : autofinancement. L'autofinancement est le financement des inves- tissements par des moyens internes à l'entreprise. L'autofinancement se mesure de deux manières : le taux de marge qui donne une indication sur les res- sources de l'entreprise (excédent brut d'exploitation / valeur Ajoutée)et le taux d'autofinancement : EB/FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) qui mesure la part de l'investissement qui est financée par l'épargne brute (partie de l'EBE, hors dividendes, intérêts et impôts, servant à financer la FBCF).
  • 4. 4 7 VOIR AUSSI 4.3 Le recours à l'emprunt Cela consiste à lever des capitaux sous forme de prêt au- près de tiers. La durée de l'emprunt doit être en accord avec la durée d'amortissement du bien acheté (en général l'emprunt est un peu plus court que celle-ci). L'emprunt peut être de 2 types : bancaire ou obligataire. 4.4 Crédit-bail ou Leasing 4.5 L'augmentation de capital « en numé- raire » Article détaillé : Augmentation de capital. Il s’agit d'augmenter les capitaux propres de l'entreprise en faisant souscrire de nouvelles parts (SARL) ou actions (SA). Il est demandé, via une opération d'augmentation de capital en numéraire, • aux actionnaires de mettre la main à la poche pour financer les investissements • et/ou à de nouveaux actionnaires d'entrer dans le ca- pital de l'entreprise. Cette méthode a l'avantage de renforcer la solvabilité de l'entreprise, laquelle de toute façon ne peut dépasser un certain montant de recours à l'emprunt sans perdre la confiance de ses banques et fournisseurs. Cela dit, cette opération est assez souvent mal vue par les actionnaires, car l'émission de nouvelles actions va « diluer » la valeur de leurs actions actuelles. Cette méthode n'est donc utilisable que si les actionnaires acceptent de remettre de l'argent dans la société. Cela dé- pendra en grande partie : • de la rentabilité des fonds propres affichée ou vi- sée par l'entreprise. Cette rentabilité et le risque qui lui est associé doit être comparée aux autres couples rentabilités/risques disponibles par ailleurs. • et, pour les sociétés cotées, du cours de bourse, qui doit être supérieur au prix d'émission des nouvelles actions pour qu'il y ait intérêt à souscrire celles-ci. • ou encore, facteur plus négatif mais qui entraîne une pression forte sur les actionnaires, d'une situa- tion d'endettement critique risquant de faire sombrer l'entreprise si elle ne trouve pas de l'argent frais pour conforter ses capitaux propres. L'augmentation de capital en numéraire ne doit pas être confondue avec celle par incorporation de réserves (il ne s’agit alors que d'un transfert de poste comptable à l'intérieur des capitaux propres) ni celle par échange de titres (cas de fusion-acquisition) 5 Erreurs d'investissement 5.1 investissement inadéquat On parle de mal-investissement lorsque l'investissement est inadéquat : trop élevé (sur-investissement), trop faible (sous-investissement), ou les deux à la fois (i.e. : mal orienté). La décision d'investir ou de ne pas le faire, est toujours une forme de pari sur l'avenir : il n'est donc pas étonnant de rencontrer des investissements inadéquats. Lorsqu'une accumulation d'investisseurs se trouvent commettre la même erreur, plus ou moins simultanément, celle-ci peut générer -au niveau macro-économique, dans une filière d'activité ou dans une zone géographique - des situations pouvant aller de la simple récession à la crise économique de plus grande ampleur. (Voir l'analyse du cycle écono- mique). En régime d'économie libre, la variable essentielle en la matière est le taux d'intérêt : Trop élevé, il rend impossible l'investissement même dans des projets a priori rentables ; trop bas, il favorise l'investissement dans des projets à la rentabilité trop faible. 5.2 Surinvestissement Des agents économiques trop optimistes peuvent sur- investir et créer des capacités de production excédentaires par rapport à la demande effective exprimée par le mar- ché. À l'échelle d'un pays, ou d'une branche d'activité, l'insuffisance constatée des débouchés par rapport à l'offre ainsi créée va provoquer un effet déflationniste et la faillite des entreprises marginales (celles dont le prix de revient est le plus élevé) . 6 Notes et références [1] Avinash Dixit & Robert Pindyck, 1994. Investment Under Uncertainty. Princeton Univ. Press. 7 Voir aussi 7.1 Articles connexes • provision pour investissement • Stratégie d'entreprise • Spéculation • Investissement durable stratégique • Capacité d'autofinancement • Évaluation d'entreprise
  • 5. 7.2 Soutien public 5 • Retour sur investissement • Fonds d'investissement • Capital-investissement • Banque d'investissement • Taux de rentabilité interne • Accumulation du capital • Business Angel • Désinvestissement (économie) 7.2 Soutien public • Direction générale des entreprises (France) ; • Oséo (France) ; • Small Business Administration (États-Unis) ; • Direction générale des entreprises (Espagne). • Portail de l’économie • Portail de la finance
  • 6. 6 8 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE 8 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image 8.1 Texte • Investissement Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Investissement?oldid=114229519 Contributeurs : Alvaro, Orthogaffe, Semnoz, Alno, Greudin, Gem, Sanao, MedBot, Pgreenfinch, Phe-bot, Papillus, Michaël Malter, Xate, Kassus, Tuilindo, MaCRoEco, Jef-Infojef, Diligent, Darkoneko, Chris a liege, MickaëlG, GastelEtzwane, Sherbrooke, Padawane, Htournyol, Taguelmoust, Zetud, Inisheer, EyOne, FlaBot, Ultrogothe, Poppy, Oasisk, Fgerber, Floflo, JeffoParis, Oxo, Pautard, Olmec, Mwarf, Malta, Lamiot, Moumousse13, Hpa, Linan, YSidlo, FrenchTouch, Titou42000, NicoV, JXO, Chaoborus, Maloq, Bombastus, Laurent Nguyen, Graoully, JAnDbot, IAlex, EtudiantEco, RM77, Lxndr, Schiller, Salebot, Zorrobot, VolkovBot, Theoliane, Nicourse, Ptbotgourou, SieBot, SuperHeron, Ange Gabriel, Alecs.bot, Vlaam, DumZiBoT, DragonBot, Expertom, BOTarate, Alix91~frwiki, BodhisattvaBot, Maurilbert, SilvonenBot, ZetudBot, Guillaume70, Tarten- pionze, CUSENZA Mario, CarsracBot, Luckas-bot, Bmathis, GrouchoBot, TaBOT-zerem, Madsky, Penjo, Xqbot, Callimaque, RibotBOT, Touchatou, Brunodurand, Tango Panaché, LucienBOT, Alex-F, Coyote du 57, DixonDBot, LilyKitty, Husseinboubacarkonate, Toto Azé- ro, Laurentleloup, EmausBot, ZéroBot, Gyrostat, Arnaquebangkok, WikitanvirBot, ChuispastonBot, Phduquesne, MerlIwBot, La coince, Math RP, FDo64, Lolilol36, Titlutin, Sassi souid, Delner, Mrrub20, Addbot, Rubench et Anonyme : 112 8.2 Images • Fichier:Ambox_globe_content.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bd/Ambox_globe_content.svg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel, using File:Information icon3.svg and File:Earth clip art.svg Artiste d’origine : penubag • Fichier:Emblem-money.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f3/Emblem-money.svg Licence : GPL Contri- buteurs : http://www.gnome-look.org/content/show.php/GNOME-colors?content=82562 Artiste d’origine : perfectska04 • Fichier:TwoCoins.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/ThreeCoins.svg Licence : Public domain Contri- buteurs : Transféré de en.wikipedia à Commons. User:Ysangkok added shadows and silhouettes from Image:Lars_Gustaf_Tersmeden.svg, Image:Caspar Friedrich Wolff.svg and Image:Sieveking-Silhouette.svg. Artiste d’origine : Busy Stubber sur Wikipedia anglais, effects : User:Ysangkok • Fichier :_Emblem-money.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f3/Emblem-money.svg Licence : GPL Contri- buteurs : http://www.gnome-look.org/content/show.php/GNOME-colors?content=82562 Artiste d’origine : perfectska04 8.3 Licence du contenu • Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0