1377 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1374 1375 1376 1377 1378 1379 1380 Décennies : 1340 1350 1360 1370 1380 1390 1400 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1374 - 1375 - 1376 - 1377 - 1378 - 1379 - 1380 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390 - 1400 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1377 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- 11 juin : par lettre datée de Pampelune, Charles II, roi de Navarre, confirme le mandement de 1376 par lequel le duc d’Anjou, gouverneur du Languedoc, a obligé les officiers de justice à fournir chaque année à l'université de médecine de Montpellier le cadavre d'un supplicié[1].
- 27 juillet : le Grand Conseil de Raguse interdit l'accès de Dubrovnik ou de son district à ceux « qui arrivent d'une zone infestée par la peste, à moins qu'ils ne soient restés d'abord à Mrkan (it) ou à Cavtat pour s'y purger pendant un mois », instituant ainsi la première quarantaine officielle reconnue comme telle[2].
- 15 octobre : Aimery de Maignac, évêque de Paris, approuve l'attribution de deux bourses d'études à des écoliers en médecine du collège de maître Gervais dont le pape Grégoire XI, le 30 août de la même année, vient de confirmer la fondation, qui date de 1371 et qu'on doit à Gervais Chrétien, Premier médecin du roi Charles V[3].
- Un petit hospice, placé sous le patronage de saint Gilles, est attesté à Gand en Flandre, sur la place d'Armes[4].
- Fondation d'une maison-Dieu à Coulanges en Bourgogne par Philippe de Sainte-Croix, évêque de Mâcon[5].
- Un « hôpital pour les pauvres, apparemment dédié à saint Jean-Baptiste », est attesté à Tournus en Bourgogne, sur la route de Mâcon[6].
Publication
[modifier | modifier le code]- Un anonyme traduit le Lilium medicinae de Bernard de Gordon en français, sous le titre de Fleur de lys en médecine[7].
Décès
[modifier | modifier le code]- Jean de Marigny (né à une date inconnue), médecin et astrologue appelé auprès de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, exécuté à Paris « pour ses démérites » et dont la bibliothèque est incorporée à la librairie du roi Charles V[8].
Références
[modifier | modifier le code]- François et Christophe Bonnel, « Enseignement de l'anatomie à ses débuts », dans De la dissection à l'anatomie virtuelle : L'Anatomie à Montpellier, un enseignement prestigieux. 1re période : Les Pionniers (1315-1800), Musée d'anatomie de Montpellier, (lire en ligne).
- (en) « Founding and Developpement of the Health Office, 1390-1482 », dans Zlata Blazina Tomic et Vesna Blazina, Expelling the Plague : The Health Office and the Implementation of Quarantine in Dubrovnik, 1377-1533, McGill-Queen's University Press, coll. « Studies in the History of Medicine, Health and Society » (no 43), , 362 p. (ISBN 978-0-7735-4540-3, lire en ligne), « The First Quarantine Legislation in the World ».
- Jean-Patrice Boudet, « Charles V, Gervais Chrétien et les manuscrits scientifiques du collège de maître Gervais », Médiévales, vol. 52, 2007, mis en ligne le 6 septembre 2009, § 6-9 (lire en ligne, consulté le ).
- Auguste Van Lokeren, Historique de l'hôpital de la Biloke et de l'abbaye de la Vierge Marie, à Gand, Gand, Imprimerie et typographie de L. Hebbelynck, , 40 p. (lire en ligne), p. 4.
- Aurore-Diane Simon et Vincent Tabbagh (dir.), Implantations, activités et relations des établissements d'assistance en Bourgogne à la fin du Moyen Âge, t. 1 : Sources, bibliographies et analyse (1re partie) (thèse pour obtenir le grade de docteur de l'université de Bourgogne en histoire du Moyen Âge, soutenue le 30 octobre 2012), UFR sciences humaines, école doctorale Lisit 491, UMR Artéhis 6698 de l'université de Bourgogne (lire en ligne), p. 225.
- Benjamin Saint-Jean Vitus et Jean-François Reynaud (dir.), Tournus. Le castrum, l'abbaye, la ville, XIe – XIVe siècles et prémices : Analyse archéologique d'un développement monastique et urbain (thèse de doctorat en archéologie médiévale, soutenue le 13 janvier 2006 à l'université Lumière Lyon 2) (lire en ligne), p. 3e partie : La Ville en formation. 3.2. « L'Occupation du territoire urbain : Les Paroisses, leurs églises-mères, et quelques établissements périphériques », vol. 3, p. 567-570.
- Jérôme Vanderhaeghe et Nicole Brocard (dir.), Fleur de Lys en médecine de Bernard de Gordon ou l'Approche de la pratique médicale à Montpellier au XIVe siècle (mémoire présenté pour l'obtention du Master II en sciences humaines et sociales à l'université de Franche-Comté. Histoire sociale, politique et culturelle de l'Antiquité à nos jours), (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (lire en ligne), p. 444.