Alanova
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Alanova, également connue sous le nom Kyra Alanova et Alice Allan (née le à Seattle et décédée le à Venise), est une ballerine, chorégraphe et actrice américaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née aux États-Unis d'un père russe émigré au début des années 1900, Alanova a étudié au Cincinnati College of Music[1]. Chorégraphe et danseuse, Alanova a suivi les traces de son père dans le domaine du ballet, jusqu'à ce qu'elle fonde sa propre Alanova Ballet Company, avec laquelle elle a fait des tournées en Amérique et en Europe. À la fin des années 1930, elle arrive en Italie pour une tournée dans les théâtres les plus importants, rencontre le comte Andrea Di Robilant, scénariste et réalisateur, les deux se marient peu après et Alanova reste travailler en Italie pendant quelques années, se partageant entre famille et travail.
Initiée par son mari au monde du cinéma, elle fait ses débuts dans le rôle de la comtesse Della Rovere dans L'Enfant du meurtre de Ladislas Vajda[2] tourné dans les studios Pisorno, à Tirrenia, le premier d'une série de cinq films dont le dernier sera réalisé par Alberto Lattuada dans La Flèche dans le côté[réf. nécessaire] du roman de Luciano Zùccoli. Avec la fin de la guerre, Alanova abandonne le cinéma et reprend son activité de chorégraphe dans divers spectacles de danse jusqu'en 1946, après quoi ses traces se perdent.
Spectacles de danse
[modifier | modifier le code]- Le Tricorne, musique de Manuel de Falla, chorégraphie de Léonide Massine avec Tamara Karsavina, Léonide Massine, Leon Woizikowsky, Alanova, décors et costumes de Pablo Picasso, Ballet Russes de Sergej Diaghilev, Alhambra Theatre, Londres, .
- Récital, Ballets Alanova, Rome, 1944.
- Tiepolesco, musique de V. Tommasini, chorégraphie d'Alanova, décors et costumes d'Enrico Prampolini, Rome 1944.
- Tiepolesco, de V. Tommasini, récital d'Alanova, Teatro San Carlo de Naples, costumes et décors d'Enrico Prampolini, 1945.
- Ma mère l'oye, musique de Maurice Ravel, orchestre d'Alfredo Casella, chorégraphie d'Alanova, Teatro San Carlo de Naples, 1945.
- Le combat de Tancredi et Clorinde, musique de Claudio Monteverdi, orchestre dirigé par Franco Capuana, chorégraphie d'Alanova, décors et costumes de Toti Scialoja, 1945.
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1941 : L'Enfant du meurtre (Giuliano de' Medici) de Ladislas Vajda
- 1941 : La zia smemorata de Ladislas Vajda
- 1942 : Les Deux Tigres (it), réalisé par Giorgio Simonelli
- 1943 : Grand Canal, réalisé par Andrea Di Robilant
- 1945 : Le Passé qui tue, réalisé par Alberto Lattuada et Mario Costa
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Dance Magazine », Dance Magazine, vol. 20, , p. 40 (lire en ligne).
- (it) « “La zia smemorata” di L. Vajda e A. Robilant », sur linkiesta.it (consulté le ) : « Il quid di mistero lo introduce Alanova, al secolo Alice Allan, già ballerina di Diaghilev imprestata al cinema e scritturata dal marito produttore e sceneggiatore Andy di Robilant. Sebbene le scene di balletto siano forse un poco risibili, alla luce degli standard di oggi, resta il fatto che Alanova compie bene la missione affidatale di introdurre nel film un pizzico di esotismo che ben si addice al suo personaggio di donna misteriosa e in fuga (e del resto, un anno dopo sarà Surama ne Le Due Tigri di Simonelli). = Le mystère est introduit par Alanova, alias Alice Allan, une ancienne danseuse de Diaghilev prêtée au cinéma et signée par son mari producteur et scénariste Andy di Robilant. Même si les scènes de ballet sont peut-être un peu risibles, au regard des standards d'aujourd'hui, il n'en reste pas moins qu'Alanova remplit bien la mission qui lui a été confiée d'introduire dans le film une pincée d'exotisme qui sied bien à son personnage de femme mystérieuse et fugitive (et après tout, un an plus tard, elle sera Surama dans Le due tigri (it) de Simonelli) ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Enrico Prampolini, Galleria nazionale d'arte moderna, Palma Bucarelli et Maurizio Calvesi, .
- (it) Alberto Cesare Alberti, Théâtre dans le fascisme, Buzzoni, .
- (it) Francesco Savio, Ma l'amore no: realismo, formalismo, propaganda e telefoni bianchi nel cinema italiano di regime, 1930-1943, Milan, Sonzogno, .
- (it) Carla Lonzi, Rapporti tra la scena e le arti figurative dalla fine dell'800, Leo S. Olschki Editore, .
- (it) Stefano Masi et Enrico Lancia, Stelle d'Italia: piccole e grandi dive del cinema italiano dal 1945 al 1968, Rome, Gremese Editore, .
Liens externes
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